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Le ski de Fond - Skating et classique Wilfrid V.

Le fartage « d’accroche » qui consiste à appliquer une pâte plus ou

moins dure sur la chambre à fart du ski classique pour ne pas reculer

et permettre l’appui et la poussée. Ce fart d’accroche « grip »

correspond aux « écailles » du skieur non farteur.

Le Fartage d’Accroche

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Pour bien fonctionner, le fart demande une bonne connaissance de la

neige et du matériel que l’on à au pied, comment cela fonctionne,

comment cela s’applique.

Le fartage, c’est aussi un peu de cuisine ou chacun y va de sa petite

recette personnelle. Si on exagérait on dirait qu’il existe presque

autant de méthodes de fartage que de skieurs.

Un bon fartage dépend de 3 choses:

la neige

le fart

le ski

Le « fart de retenue » doit permettre au skieur classique de pousser

et d’avancer. Il doit offrir un ancrage entre le ski et la neige au

moment ou le skieur appui sur le ski. Il faut que le plus grand nombre

de flocons de neige possible s’accrochent au fart au moment de

l’impulsion, et se décrochent ensuite pour permettre la glisse. Vous

commencez à comprendre la complexité de l’affaire ?

Bon, on la prépare cette potion magique !

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Pour le fart de retenue, l’encrage du fart à la semelle est aussi une

étape importante. Pour cela le skieur doit bien préparer la semelle de

ses skis. Pour que le ski garde le fart le plus longtemps possible

malgré l’usure lié aux frottements avec la neige.

Pour facilité l’encrage du fart de retenue il est donc nécessaire de

rendre la semelle poreuse sur la longueur de la chambre à fart

(partie de la semelle ou l’on applique uniquement le fart de retenu –

en général du talon du pied, jusqu’à 40cm ou 60 cm vers l’avant du

ski).

Pour cela on doit gratter au papier de verre fin cette zone jusqu’à ce

qu’elle devienne poreuse. Une opération que l’on devra renouveler

plusieurs fois dans l’hiver car les pores se referment avec les

fartages successifs.

Le ponçage de la chambre à fart évitera que le fart de retenu ne s’arrache trop vite avec la friction de la neige

La chambre à fart qui va du talon de la fixation jusqu'à 40cm ou 60cm vers l’avant

40 cm à 60 cm de long

Semelle poncée pour recevoir le fart au niveau de la chambre à fart

Semelle non poncée avec les structures d’usine

Talon fixation

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Les farts dit d’accroche sont regroupés en 2 grandes familles ; les

« tubes » et les « poussettes ». La composition chimique et la dureté

de la pâte dont sont composés ces farts procureront le compromis

« accroche-glisse » nécessaire en fonction de la structure (forme

des Flocons de neige) et de la température de la neige.

Le but du fart d’accroche est double :

Laisser rentrer suffisamment de cristaux de neige pour que

l’encrage (accroche) ski-neige puisse se faire.

Laisser ressortir facilement ces cristaux de neige pour que la

glisse puisse avoir lieu une fois l’encrage terminé (Sinon la neige

s’accumule et on botte !)

Le tube, fart à pâte molle que l’on étale sur la semelle

La poussette, fart à pâte dure que l’on crayonne sur le semelle.

Qu’est ce que le fart d’accroche

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Si on ne respecte pas ses 2 conditions, le fartage sera « raté » et on

risque de se retrouver dans les situations suivantes :

Fart trop mou (trop chaud) pour le type de neige :

Les cristaux rentrent trop facilement dans le fart, mais ne

ressortent pas facilement. Le ski « broute » (une partie du fart

est encombrée par les cristaux de neige lors de la phase de glisse,

la glisse se fait avec des à-coups.). A ce stade là deux issues sont

possibles :

Soit le fart s’use légèrement, et tout rentre dans l’ordre

Soit le « fart glace », c'est-à-dire qu’une partie de la neige ne

ressort pas du fart et se transforme en glaçon pris à l’intérieur

du fart. Le fart transformé alors en couche très dure ne

laissera plus rentrer aucuns cristaux et le skieur va reculer.

Fart beaucoup trop mou :

Les cristaux rentrent en trop grande quantité et ne ressortent plus

du fart. Une accumulation se produit et le ski « botte ». C’est le pire

des scénarios, on se retrouve sur des échasses. Il ne reste plus qu’à

défarter complètement. Heureusement ce genre de situation n’arrive

que sur les neiges tombantes très humides.

Fart légèrement trop dur (trop froid) :

Les cristaux de neige ne rentrent pas facilement dans le fart et en

faible quantité, l’encrage sera aléatoire et insuffisant ; on « recule ».

Fart beaucoup trop dur :

Les cristaux n’arrivent pas à pénétrer dans le fart, l’encrage est

impossible, l’accroche est inexistante. « On ne fait pas un pas », nos

skis sont de véritables savonnettes.

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Cette différence de dureté se voie de façon évidente entre les

poussettes (farts durs) et les tubes (farts mous), mais on retrouve

aussi une différence de dureté dans la gamme des poussettes et dans

la gamme des tubes.

Comme pour les farts de glisse, plus la poussette est conçue pour des

neiges froide, plus elle est dure (idem fart de glisse). Il en est de

même pour la gamme des tubes.

Lorsque l’on à compris le principe de dureté du fart et ses enjeux, on

à fait une partie du chemin vers la compréhension du fartage.

Mais il est nécessaire de s’intéresser à la structure de la neige et

aux facteurs qui l’entourent (hygrométrie-température)

La poussette verte, la plus froide aura

une pâte beaucoup plus dure que la

poussette rouge conçu pour les neiges

poudreuses plus chaudes

Du plus froid au plus chaud

Du plus froid au plus chaud

On retrouve le même principe avec les tubes : Le vert KR20 aura une pâte molle beaucoup moins fluide que le rouge KR70 pate molle très fluide

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Avant de préparer ses skis de classique , zone de glisse et zone de

fart d’accroche, il est nécessaire de déterminer sa chambre à fart.

La zone que l’on va poncer pour appliquer le fart d’accroche.

Cette zone est plus ou moins longue en fonction de la raideur du ski.

Les fabricants ont dessiné des repères sur les chants du ski qui

permette de définir plusieurs longueurs de fartage en fonction du

type de fart et du poids du skieur. Ces repères ne renseignent pas

sur la longueur précise de la zone de fart qui dépend du poids du

skieur.

Fartage en glisse en spatule et talon (ici non raclé) Fartage en accroche sur la chambre à fart que vous avez déterminé et poncé.

Comment préparer ses skis Pour

une bonne accroche

en Classique

Déterminer sa chambre à fart

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Pour déterminer cette zone vous avez plusieurs possibilités :

Procéder par essais-erreurs : au fur et à mesure des fartages

vous arriverez à déterminer qu’elle zone vous convient le mieux.

Trop longue cela freine le ski, on dit que le ski « ne part pas »,

c'est-à-dire qu’il n’y pas une sensation d’accélération lié à la

glisse quand on s’appui dessus, mais au contraire une sensation

de freinage. Trop courte, vous aller reculer.

Procéder par le petit test de la feuille de papier : Sur une

surface parfaitement plane, poser les skis à plat et monter

dessus (les pieds sur les fixations). Une fois redressé, les deux

pieds à la même hauteur, le poids bien répartis équitablement

sur les 2 skis, une personne fait circuler une feuille de papier

sous le ski. Là ou la feuille coince à l’avant, c’est la zone

supérieure de la chambre à fart. A l’arrière on s’arrêtera

toujours au niveau du talon du pied sans faire le test.

Lorsque vous êtes de tout votre poids sur un seul ski, la feuille

ne doit plus pouvoir circuler sinon cela signifie que vos skis sont

trop durs pour vous et que vous n’arriverez pas à les

« plaquer » à la neige pour qu’ils accrochent.

« Pour un même ski, la zone de fart sera plus longue de 1 graduation

à 1.5 graduation pour un fartage poussette (moins épais) que pour un

fartage tube (plus épais). Donc si vous avez qu’une paire de classique

qui sert pour le tube comme la poussette, ne poncez votre chambre à

fart que sur la zone plus courte réservée au tube. »

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Une chambre à fart commence en général au talon du pied pour

terminer 60 à 65cm devant :

Une fois cette zone de fart délimitée, il ne reste plus qu’à poncer au

papier de verre fin la semelle de polyéthylène qui n’est pas préparé à

recevoir du fart d’accroche. Sans ce ponçage vous vous retrouverez

rapidement sans fart de retenu sous les skis.

Il est préconisé de poncer avec un papier de verre de 180 à 120.

Surtout pas plus gros, il ne s’agit pas de créer des écailles sous les

skis ! D’ailleurs pour éviter ses escaliers optez pour un ponçage en

La chambre à fart ne doit jamais dépasser le talon du pied (inutile). Donc réglez bien votre fixation NIS! A l’avant le skieur fartera plus ou moins loin suivant le type de neige, la raideur du ski et son poids.

Si vous avez qu’une seule paire de ski : Le fartage à la poussette sera plus long car moins épais. Le fartage tube sera plus court car plus épais Cette différence correspond le plus souvent à 1 ou 1.5 graduation du fabricant

Préparer la chambre à fart

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deux étapes, en commençant par des petits mouvements circulaires

et finissez par un ponçage dans le sens du ski.

Attention, il ne faut pas confondre cette opération qui consiste juste

à rendre poreuse la semelle du ski, avec le ponçage « à la gratte » qui

s’effectue avec un papier de verre beaucoup plus gros et qui consiste

à créer un relief qui à lui seul permettra d’accrocher dans les neiges

fraiches dites « 0°C » qui sont très collantes (là ou excelle le ski

micropore).

« Si le papier de verre est trop gros, vous risquez d’abimer vos skis

et surtout ils seront beaucoup trop poreux et lorsque vous

appliquerez votre première couche de tube, elle disparaitra en partie

dans la semelle ! »

A gauche : fartage à la « gratte », on passe un papier de verre grossier. Le relief créé suffira à ne pas reculer sur des neiges fraiches très humides. Inconvénient, le ski restera très marqué et la semelle trop poreuse pour d’autres neiges. A droite : un ponçage léger dans le sens de la glisse pour préparer la chambre à fart (papier 180)

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Un fartage en superposition de couches est beaucoup plus endurant,

car le fart s’use couche après couche.

Pour un fartage au tube on ne pourra pas trop jouer sur ce facteur

car on appliquerait trop de fart et ensuite la pâte molle du tube se

mélange facilement entre les couches.

Cependant lorsque l’on ski sur des neiges très abrasive (gelées), il est

indispensable d’appliquer une première couche « à chaud » qui ferra

une plus forte cohésion avec la semelle du ski. Farter « chaud »

signifie que l’on va lisser avec un fer cette première couche et la

laisser refroidir suffisamment longtemps (toute la nuit quand c’est

possible) pour qu’elle soit la plus dure possible.

Recommandations pour appliquer le tube :

Chauffer (dans la main ou au chalumeau) votre tube pour que la

pâte sorte facilement.

Chauffez et séchez (si besoin) la semelle du ski avec la main ou

un chiffon. Une semelle froide ou humide n’accrochera pas le

fart. Lorsque vous sentez que le ski accroche la main la semelle

est « fin prête » à recevoir le fart.

Appliquer le fart sur la semelle (point ou chevrons). Préferez

les chevrons qui permettent d’étaler de façon plus homogène le

fart. Lorsque l’on applique en chevrons, on commence du haut du

ski vers le bas, et de la rainure centrale (intérieur ski) en on

termine vers les chants (extérieur ski) à chaque chevrons. Ainsi

cela évite de déborder sur la rainure de guidage qui doit rester

propre.

Le fartage Tube

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Arrêter les derniers chevrons 1 ou 2 cm avant le bas de votre

chambre à fart. Ainsi lorsque vous lisserez de haut en bas votre

fart ne dépassera pas la limite inférieure de votre zone de fart

de retenue .

Lisser le fart en 2 temps. Premier passage consiste à répartir

le fart sur toute la largeur du ski (sauf rainure) en faisant des

petites circulaires avec la main. Ensuite pour éliminer toutes

« vagues » de fart possible, terminez par un lissage unique de

haut en bas en appuyant modérément pour ne pas « descendre »

le fart. Si le fart est trop dur un petit aller retour avec un

chalumeau ou décapeur thermique sera nécessaire. Si vous

n’avez pas alors il faudra chauffer le fart avec la paume de la

main jusqu'à ce qu’il s’attendrisse et devienne suffisamment

souple pour s’étaler (Attention les ampoules…).

A l’aide d’une raclette (fournie dans les tubes Swix) ôter si

nécessaire le fart qui aurait put déborder dans la rainure

centrale.

Laisser refroidir le fart, ski face à la neige, sans que le fart ne

soit en contact avec les cristaux.

Lorsque le fart est dur et froid, vous pouvez aller skier.

« Evitez toujours de faire vos premier pas hors des traces lorsque

vous avez un fartage au tube. En dehors de la trace vous risquez

d’amasser de la neige non damée en grosse quantité dans un fart pas

toujours assez refroidis. Cette neige se figera dans le fart et

formera un glaçon, le fartage est « foutus » ».

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Le fartage à la poussette reste plus agréable (fart qui ne colle pas)

et plus simple que le fartage au tube tant que les poussettes sont

froide et si on respecte quelques règles.

L’une d’elle est d’appliquer le fart par superposition de couches ( 5 à

6) car cela rendra le fartage plus endurant et en plus votre

application sera de meilleure qualité (fart appliqué de façon plus

homogène sur la chambre à fart).

Un bon fartage à la poussette doit disparaitre visuellement sous

l’effet du lissage avec le liège.

Recommandations pour appliquer la poussette :

Bien sécher et chauffer la chambre à fart, pour qu’elle

accroche facilement la poussette.

Crayonner la poussette sur la chambre à fart.

Ne pas chercher à couvrir toute la chambre à fart lors des 2 ou

3 premières couches. Ces premières couches servent à préparer

la semelle qui va accrocher progressivement le fart sur toute sa

surface. En appuyant très fort vous n’arriverez pas à couvrir

toute la surface, et en plus vous allez créer des surépaisseurs

qui nuiront à la qualité du fartage. Des surépaisseurs que vous

Le fartage Poussette

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aurez du mal à lisser au liège. Cette règle est encore plus

vérifiable avec des poussettes chaudes (violet-rouge).

Après chaque crayonnage (léger) lisser au liège pour

homogénéiser le fart et le faire disparaitre. On fait des allers

retour rapide sur la chambre à fart en appuyant uniquement

dans le sens de la glisse. Cela permet de chauffer rapidement le

fart pour qu’il s’étale mieux.

Lorsque le fart s’applique enfin sur toute la surface du ski sans

effort, vous pouvez appuyer plus fort en crayonnant pour

déposer 2 ou 3 couches conséquentes. Toujours lisser au liège

synthétique entre les couches.

Lors du premier passage le fart à du mal à accrocher la semelle. Il est inutile d’appuyer plus, vous aller créé des sur-épaisseurs. (1) Il faut multiplier les couche (crayonnage te lissage au liège) cela vous permettra d’obtenir très rapidement un fartage uniforme Au bout de la 2ème ou 3ème couche on obtient enfin une couche uniforme et conséquente sans forcer. (2)

1

2

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Une fois la dernière couche appliquée, avec le creux du liège

lisser la rainure centrale et les carres pour nettoyer les

bavures.

Laisser refroidir les skis (face à la neige)

« Un fartage à la poussette est rarement optimum immédiatement.

En général on à de nombreux pas de recul au démarrage et il est

nécessaire de skier quelques minutes avec les skis avant de porter un

jugement. En revanche un fartage à la poussette qui est trop

accrochant des les premiers pas sera un fartage raté »

Bon un petit coup de raclette plastique suivi de l’application d’une

poussette froid, peut suffire à rattraper l’excès d’accroche. C’est

pas l’idéal, mais cela peut sauver votre séance !

De toute façon, il vaut mieux partir « pas trop accrochant » et

rajouter du fart (ou un fart plus chaud) que l’inverse !

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Quand on à la chance de skier dans les pays scandinave, ou les neiges

sont froides, stables, propres et le plus souvent à la poussette, il

n’est pas nécessaire de défarter les skis après chaque sorties. Bien

au contraire, il suffit de crayonner un couche de poussette par-

dessus le fart de la précédente sortie et de repartir.

Malheureusement, ces conditions stables n’arrivent que trop

exceptionnellement chez nous et dépassent rarement la semaine, ce

qui contraint le skieur de classique à défarter après chaque sorties

pour espérer avoir un fart correct la fois suivante.

a) Pourquoi défarter :

Parce que la neige change souvent et qu’il y a fort à parier

que la séance suivante, le fartage sera différent.

Parce que la neige peut être salle surtout en fin de saison.

Et le fartage au tube à ramassé toutes les saletés

(brindilles-lichens…) de la piste, ce qui le rend

inopérationnel pour la fois suivante.

Parce que le fart s’est usé et qu’il ne reste presque plus

rien.

Parce que le fart c’est usé de façon irrégulière sous le ski

et en rajouter ne ferrait qu’entretenir cette irrégularité

qui n’est pas bonne pour l’accroche.

Défartage

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b) Que doit-on défarter

Quand on parle de défarter on fait référence au fart de retenue.

Il est possible d’être amener à changer le fart de glisse, ou de

devoir nettoyer la semelle qui est salle. Dans ce cas on parle plus

tôt de nettoyage de semelle.

Pour nettoyer la semelle sur la zone de glisse (spatule et talon) il

est bien d’effectuer un fartage avec une paraffine pour neiges

froides que l’on racle immédiatement derrière. Une partie des

saletés sont évacuées lors du raclage et l’autre partie en brossant

bien (talon spatule).

On évite si possible d’utiliser des défarteurs liquide, car en plus

d’enlever les saletés, un défarteur reste un dissolvant qui va

éliminer tous les résidus de fart de glisse accrochés à la semelle.

Vous risquez d’assécher votre semelle qui va devenir blanche.

Pour nettoyer le fart de retenue un peu de méthodologie vous

rendra plus efficace et vous fera gagner du temps :

+

Donc si j’ai bien compris aucuns produits détergents, que du savon de Marseille

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Enlever le plus gros avec une spatule métallique et

nettoyer votre spatule sur un 1er chiffon. Si le fart est

trop dur chauffer le fart au décapeur thermique ou

chalumeau.

Ensuite à l’aide d’un pinceau étaler le défarteur liquide

(évitez l’essence F qui assèche la semelle et n’est pas très

efficace). Le défarteur peut être conditionné en spray.

C’est plus cher mais très pratique en déplacement.

Avec le pinceau faites quelques aller retour, ainsi vous

augmenter l’efficacité du dissolvant en ajoutant une

action mécanique.

A l’aide d’un 2ème chiffon frottez le fart pour enlever le

maximum. Vous imbibez autant de fois que nécessaire

votre chiffon pour améliorer l’efficacité. Attention

n’oubliez pas les chants et le dessus du ski. Lors de cette

étape, si vous utilisez le chiffon qui vous à servis à

nettoyer la raclette métallique vous risquez

« d’emplâtrer » vos ski plus que de les nettoyer (en

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imbibant le chiffon, le défarateur va dissoudre dans les

fibres de tissu les paquets de fart enlevés de la raclette).

Une fois tout le fart d’accroche évacué, utilisez un 3ème

chiffon propre pour « dégraisser » le ski. Les défarteurs

utilisés aujourd’hui sont gras si vous ne nettoyez pas vous

aurez toutes les peines du monde à farter par-dessus.

Ensuite il est recommandé de paraffiner immédiatement

vos ski surtout si vous avez utilisé le défarteur sur la zone

de glisse.

« Si vous n’avez pas le temps de défarter vos skis avant de rentrer

chez vous et que vous ne voulez pas salir votre belle housse avec ce

bon tube qui coule partout, vous pouvez déroulez du papier wc sur le

fart. En imbibant une partie du fart, le papier empèche que le fart

ne coule partout. Au moment de défarter, le papier partira

facilement avec le reste de fart.

Mais c’est bien sûr. Un peux de PQ pour la petite course et un peux de PQ pour mes skis après la course. Je suis génial… !

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