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LA GAZETTE DU CHAUDRON 1 PRINTEMPS 2020

RENCONTRONS-NOUS !Au Chaudron, centre Martin Luther King

5, rue de Louveciennes au Chesnay

Visite du magasin aux horaires d’ouverture, à savoir les vendredis de 14h à 19h30 et les samedis de 9h à 14h

Réunion d’accueil et visite guidée du ma-gasin chaque samedi matin à 10h

À la Maison des Associations

2, place de Touraine à Versailles

Réunion d’accueil chaque premier lundi du mois à 20h30Inscription recommandée sur lechau-droncoop.fr

Pour nous contacter, nous suivre :

EDITO PAR INÈS, CO-FONDATRICE ET PRÉSIDENTE DU CHAUDRON COOP

Tous ambassadeurs !Qui donc m’a parlé pour la

première fois des super-marchés coopératifs et parti-cipatifs ? Celui-là sait-il qu’il a changé le cours de ma vie ?À cause de lui, je sais que je ne pourrai plus retour-ner faire mes courses en hypermarché. Grâce à lui, aujourd’hui, je fais équipe avec de nouveaux amis, des personnes exceptionnelles venant d’horizons très divers,

avec lesquelles j’ai appris des choses aussi variées que manœuvrer un transpalette, manipuler un tableau Excel, sélectionner le meilleur com-té, connaître l’impact-car-bone des oranges dont je régale ma famille, ou fabri-quer une lessive écolo et éco-nomique… et tant d’autres choses dont je ne me serais jamais crue capable !Et vous ? Venez nous racon-

ter votre premier pas vers le Chaudron !Quel chaudronnier a été, sans le savoir, « ambas-sadeur » auprès de vous ? Quelle est votre botte secrète pour parler du Chaudron ? Un petit plat préparé avec de bons produits du Chaudron ?Depuis 2017, nous avons ac-cueilli plus de 600 personnes au cours d’une cinquantaine de réunions d’accueil. Actuel-

lement, tous les samedis à 10h et le premier lundi du mois à 20h30, une équipe de chaudronniers–ambas-sadeurs est présente pour satisfaire la curiosité de ceux qui découvrent le projet et pour inscrire ceux qui veulent devenir Chaudronniers.Envie d’en parler ? Noble lec-teur, prends ce feuillet, lis-le, viens nous rencontrer puis passe-le à ton voisin !

Pour mes courses

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Faire ses courses autrement, c’est possible au Chaudron Coop !

Faisons bouillir l’actu ! #2Le Chaudron Scoop

Au Chaudron, centre Martin Luther King

SOMMAIREFocus sur le groupe Sys-tèmes Informatiques p.2Le sucre, ami ou ennemi ? p.3Se nourrir… Un acte poli-tique ! p.4-5Les recettes de saison p.6Bio et local… c’est possible ! p.7Instantanés p.8

www.lechaudroncoop.fr | lechaudroncoop | [email protected]

À la Maison des Associations

LA GAZETTE DU CHAUDRON, UNE COOPÉRATIVE DE CONSOMMATEURS AU CHESNAY


FOCUS SUR…

Le Groupe Systèmes Informatiques (SI)La vie du groupe SI n’a pas été un long fl euve tranquille depuis la création du magasin. Groupe en eff ectif réduit, utilisation d’un logiciel gratuit et pas forcément adapté, absence de Wi-Fi dans le magasin… Les bénévoles ont passé quelques nuits blanches pour assurer la mise en route et ça passait… sur le fi l ! En janvier, un prestataire de services a été engagé afi n de mettre en place le logiciel Odoo Awsome Foodcoop, adapté aux supermarchés participatifs et coopératifs.

Comment as-tu connu le Chaudron ?Je l’ai découvert en me promenant dans les allées du Forum des asso-ciations à Versailles, il y a un peu plus de 2 ans.

Qu’est ce qui t’a donné envie d’ad-hérer au projet ?Franchement, je me suis toujours demandé pourquoi il était plus facile d’acheter des produits type «junk food» que des produits sains et de qualité. Il faut dire que c’est si simple de les trouver ! Je pense que globalement, pour faire mieux, il faut faire simple. J’ai donc apprécié le projet du Chau-dron qui consiste à faciliter les courses des gens en leur donnant accès à des produits de qualité, bons pour la santé et l’environnement. C’est facile et ça touche beaucoup de monde.Et personnellement, c’est la première fois que je m’engage aussi fortement dans un projet associatif. Je me lasse assez rapidement mais au Chaudron pas le temps de m’ennuyer ! Et beau-coup de monde compte sur moi, heu-

reusement que l’informatique ne me fait pas peur.

Quelles sont les missions du groupe SI ?Il met en place et administre des solu-tions informatiques adaptées au fonc-tionnement du Chaudron. Dorénavant interlocuteur privilégié du prestataire informatique Druidoo, il devient une fonction support et d’assistance au-près des autres utilisateurs. Depuis février, il a évidemment assuré la mi-gration du système vers Odoo, avec les diffi cultés forcément inhérentes au passage entre deux bases de don-nées.

Quelles sont les fonctionnalités du logiciel Odoo ?Il a été dé cidé de mettre en place à partir du mois de février l’outil de ges-tion Odoo Awsome Foodcoop pour une plus grande effi cacité du système, une meilleure fl uidité et un bien-être des chau dronniers utilisateurs du système.Odoo est un logiciel utilisé depuis 4 ans par La Louve, ainsi que dans les supermarchés les plus avancés en France (Lille, Montpellier, Bordeaux et Toulouse…).Cet outil va permettre de gérer toutes les activités du Chaudron (achats, in-terfaces balances, TPE, ventes, compta, espace membres, mailings, etc...). Cette mise en place de nouvelles fonction-nalités est une étape majeure dans la structuration du Chaudron.

Comment les chaudronniers vont-ils s’approprier le logiciel ?Des formations proposées par le pres-tataire DRUIDOO ont permis à près de 30 chaudronniers utilisateurs de se former et d’entrer en contact avec les diff érentes modalités du système. Ils pourront ensuite former d’autres coopérateurs.

Propos recueillis par Sonia

Contact :[email protected]

APPEL À CONTRIBUTION PONCTUELLE

Grâce à Odoo, les chaudronniers désireux de s’investir de manière ponctuelle pourront répondre à un appel à contribution à durée déterminée (confection ballotins chocolat, animation de stands, ate-lier travaux…)Le nouveau logiciel permet d’avoir une vision trans-parente et exhaustive de tous les appels à projets vous permettant ainsi de saisir les opportunités se-lon vos talents et vos envies.

Bientôt le tableau d’échange de services affi ché au magasin sera doublé d’un outil informatique de gestion des membres. On pourra échanger son service depuis son ordinateur !Zéro papier, plus de rapidité et de fl uidité, le logiciel informatique a tout bon ! Peur de mal utiliser l’outil informatique ? Pas d’inquiétude, le groupe SI vous proposera des mini-formations.

Des échanges de services simplifi és

Interview de Michael Montenero, référent du groupe SI


CHRONIQUE BIEN-ÊTRE | PAR FRÉDÉRIC, CHAUDRONNIER

Le sucre, ami ou ennemi ?Le sucre, c’est la vie ! En effet, la cellule, qu’elle soit animale ou végétale, en a absolument besoin pour vivre. Par contre, tout comme l’excès de sel, de graisses ou de stress, l’excès de sucre est dangereux pour la santé. Et son addiction en fait un véritable poison de nos sociétés modernes.

Pourquoi la consommation exces-sive de sucre est-elle dangereuse pour la santé ?On en ingurgite, aujourd’hui en France, en moyenne 35 kg par personne et par an. C’est, heureusement, plus faible qu’aux USA, mais ça reste cependant bien trop élevé, et très loin des recom-mandations de l’OMS qui se situent au-tour de 6 cuillères à café par personne et par jour. Cette consommation déli-rante favorise de nombreuses maladies dites de civilisation, telles que le diabète, le cancer et les maladies cardio-vascu-laires pour les plus fréquentes.On parle, également, de plus en plus de la responsabilité des régimes trop chargés en sucre dans l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

Quels sont donc les effets du sucre dans notre corps ?Le sucre, entre autres, favorise les fermentations intestinales et qui dit fermentation dit déséquilibre de la flore et acidification de nos tissus. Or, Otto Warburg, prix Nobel de méde-cine en 1931, a démontré que la ma-ladie apparaissait et se développait en milieu acide. Par ailleurs, une flore en mauvais état, qualifiée de dysbiose intestinale, favorise la prolifération de levures comme le Candida albicans, très friand de sucre et à l’origine de nombreux problèmes de santé.

Comment se fait-il qu’on en absorbe autant ?Le sucre se cache un peu partout et surtout là où vous ne l’attendez pas, comme dans le pain, les biscottes, les plats préparés, même bio, les conserves de légumes, les charcuteries, etc…Une seule solution pour le traquer : lire les étiquettes, même si ce n’est pas toujours facile.Entendons-nous bien, le but n’est pas d’arrêter la consommation de sucre mais de la diminuer.

Comment ?En bannissant définitivement les plats préparés de votre alimentation, ainsi que les sodas et les jus de fruits autres que ceux fraîchement pressés… et en-core ! Même eux doivent être consom-més avec modération car ils sont très sucrés. En plus, l’absence de fibres dans le jus provoque le passage du sucre directement dans le sang, surtout lors d’un petit-déjeuner léger, et fait monter la glycémie en flèche. Pas gé-nial du tout, surtout pour le pancréas.Ensuite, en mettant un point final au grignotage (même bio) entre les re-pas. Cela vaut aussi et surtout pour les enfants.Troisièmement, en réduisant les des-serts à de petites portions. Vous ferez un sacré cadeau à votre organisme.Petit aparté, attention aux apéros. L’al-cool, c’est du sucre. Ne l’oublions pas.Pour finir, apprenez à boire vos bois-sons chaudes telles quelles, sans ajout de sucre. Cela permet en plus d’appré-cier la qualité gustative des produits.

Que penses-tu des édulcorants ?Eh bien honnêtement, pas grand-chose. En plus de fournir une informa-tion erronée à votre cerveau qui com-

prend qu’il s’agit de sucre alors qu’il n’en est rien, il se pourrait qu’ils soient toxiques pour l’organisme. On parle même d’effets cancérigènes potentiels. De toute façon, ce sont des produits chimiques issus de l’agrobusiness. A éviter donc autant que possible.

Quels types de sucre faut-il alors privilégier ?Il existe des produits naturels aux pouvoirs sucrant certains. Je pense notamment au sirop d’agave extrait d’un cactus mexicain, au xylitol issu du bouleau, au sucre de coco tiré de la fleur de cocotier, au miel, au sirop d’érable et au sucre de canne complet. Alors pas de cette poudre colorée au caramel sans aucun goût que les in-dustriels nous vendent comme étant du pur sucre de canne mais celui qui est presque noir, encore humide et compact, au bon goût de réglisse. Il faut quand même les consommer avec mo-dération, car ça reste du sucre, même s’ils sont moins néfastes que leur cou-sin le sucre blanc car ils contiennent encore des vitamines et des minéraux.

Retrouvez les chroniques radio de Frédéric sur notre site :lechaudroncoop.fr/vie-du-chaudron

Chaque saison, Frédéric, en cours de formation naturopathe au Centre d’Enseignement de Naturopathie Appliquée fondée par Robert Masson, répondra aux questions «bien-être» et essaiera de bousculer les idées reçues en apportant une vision globale et équilibrée de notre santé.

Propos recueillis par Sonia

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Se nourrir…Un acte politique !Se nourrir est un acte politique. Ce que nous mettons dans notre panier ou notre cabas (évitons les sacs en plastique qui fi nissent mal… en général), met en évidence nos convictions… et notre pouvoir d’achat.

En tapant sur la Toile Se nourrir est un acte politique, on tombe sur de nom-breux articles traitant du sujet. C’est que choisir ce que l’on met dans son assiette est éminemment politique, avec un eff et immédiat sur notre mode de vie et notre environnement. Depuis celui qui plante la graine ou

fait couver l’œuf, jusqu’au transport et à l’arrivée chez le marchand de légumes ou dans le rayon du super-marché, notre acte d’achat aura des conséquences sur la société et son fonctionnement. Et c’est d’autant plus évident que le mammifère omnivore que nous sommes a besoin de se nourrir, beaucoup compte tenu de sa taille, et que nous sommes de plus en plus nombreux sur cette planète dont les ressources sont limitées.

La malchance du mammifère om-nivoreL’homo sapiens sapiens est un pri-mate de relativement grande taille et à sang chaud. C’est-à-dire que quoiqu’il arrive, il a besoin de conser-ver une température corporelle plus ou moins constante pour vivre. C’est bien là l’un de ses problèmes, il consomme beaucoup d’énergie pour maintenir ses plus ou moins 37° C, qu’il fasse chaud, et plus encore s’il fait froid. Aussi doit-il se nourrir ré-

gulièrement et en quantité suffi sante pour se maintenir en vie. Il serait de moins grande taille et, ce que l’on appelle improprement, à sang froid, c’est-à-dire avec une température corporelle s’adaptant à son milieu, il aurait besoin de beaucoup moins s’alimenter.

Et voilà, on a la solution ! Trouvons les gènes réduisant la taille de l’homme et le rendant “à sang froid” (ça tombe bien, il en manque souvent !), ainsi aura-t-on résolu une bonne part de nos problèmes !En attendant, il lui faut se sustenter, et les prévisions de l’ONU tablent sur une moyenne de près de 10 milliards d’habitants en 2050 pour 7,8 mil-liards cette année.

Ça signifie que rassasier toute cette population n’ira pas sans po-ser quelques problèmes, d’autant plus que l’on n’y arrive déjà pas au-jourd’hui. Pourtant, avant que l’hu-manité ne meure de faim, ou d’em-poisonnement pour cause d’excès de pesticides, on peut déjà réfl échir à ce que l’on va mettre dans notre assiette.Ainsi peut-on commencer par éta-blir un semblant de bilan carbone de chaque aliment tombant dans notre assiette. Idéalement, il faudrait avoir un potager à côté de sa hutte, une vache et quelques poules pour vivre en autarcie. C’est à peu près le mode de vie de la plupart de nos aïeuls sous les climats tempérés. Et autrefois, notre ancêtre nomade chasseur-cueilleur se baladait pour trouver sa subsistance sans même se fatiguer à cultiver ou entretenir une basse-cour. Sans doute se grat-terait-il sérieusement la tête s’il était parachuté aujourd’hui au milieu de nos cités fourmilières !Sauf que depuis, notre alimentation s’est largement diversifi ée et par exemple, pour cultiver le chocolat, le café, les bananes et l’ananas chez nous, on a beau faire, le réchauf-fement climatique n’est pas encore suffi sant pour que l’on puisse rece-voir une noix de coco sur la tête en sortant du Chaudron. Autant choisir alors, si l’on peut, du bio équitable même si ça ne résout pas tous nos problèmes.En revanche, pour tout ce qui est cultivé relativement localement, il est nettement préférable d’attendre la bonne saison. Les fraises en plein hiver ont peu de chances de provenir de la ferme d’à-côté ou alors elles viennent de serres chauff ées et n’au-ront vu du soleil qu’à la télé ou sur un poster. Pour les tomates et beau-coup de légumes, même combat !Mais ce n’est pas tout, en admettant que le trajet ne soit pas trop long, en-

Slow FoodComme son nom ne l’indique pas, le mouvement Slow Food a été initié en 1986 par un Italien, Carlo Petrini, en réaction au Fast Food. Si l’on est moins politique-ment correct, on peut dire que c’est en réaction à la malbouff e que le mouvement Slow Food a été créé. Slow Food est devenu international et a une antenne française : slowfood.fr

DR


core faut-il réduire autant que pos-sible les emballages, acheter en vrac, éviter les produits congelés, en gros raccourcir le délai entre la cueillette et l’arrivée dans nos assiettes.Alors, s’il n’y a pas encore de potager sur le toit du Chaudron, il faut tout de même assurer notre subsistance. Aussi, outre la provenance et la saison-nalité, encore faut-il savoir comment produire suffi samment tout en pré-servant autant que possible nos sols.Heureusement, il y a déjà quelques personnes qui ont planché sur le sujet.

Se nourrir mieux« L’agroécologie scientifique peut nourrir le monde durablement » af-firme Marc Dufumier, ingénieur agronome, professeur émérite à AgroParisTech. L’agroécologie, dont la défi nition varie selon ceux qui la désignent, va grosso modo de l’agriculture biologique à l’agri-culture raisonnée. Dans tous les cas, il s’agit d’exploiter le plus raisonna-blement possible le sol en utilisant le moins possible, voire pas du tout, de “produits phytosanitaires”, joli euphémisme marketing qui désigne en gros les pesticides !Certains agronomes sont déjà dans le dur, comme Lydia et Claude Bourguignon qui ont fondé leur la-boratoire en Bourgogne en 1990, le LAMS. Ils pratiquent l’analyse des sols afi n de les mettre en valeur tout en préservant l’environnement.D’autres encore, pas du tout spécia-listes agronomes à l’origine, se sont mis à la permaculture par choix de vie, ce qui n’est a priori pas simple sans formation.

La ferme du Bec-Hellouin, dans l’Eure, en est un brillant exemple. Pratiquer le maraichage biologique sur une petite surface en utilisant les res-sources naturelles permet des ren-dements exceptionnels, mais ça ne s’improvise pas ! Ils l’expliquent d’ail-leurs très bien dans diff érents bou-quins et s’ils ont réussi aujourd’hui, ce ne fut pas sans diffi cultés.Tout cela pour dire que choisir de bien se nourrir n’est pas simple, ce qui est d’ailleurs bien résumé dans les critères retenus par Le Chaudron.

La quadrature du cercleLes critères de choix retenus par Le Chaudron sont la qualité, le goût, l’équité, l’écologie, la proximité et le prix. Réunir tout cela en même temps revient à résoudre la quadra-ture du cercle, aussi s’agit-il de com-promis… comme dans la vraie vie.Les légumes de saison sont à pré-férer, c’est d’ailleurs ce que profère Alain Passard, chef multi-étoilé du restaurant l’Arpège à Paris, qui pro-pose sur sa carte les légumes bio de sa production et qui retira les viandes rouges de sa cuisine en 2001. L’Arpège remplit tous les cri-tères du Chaudron… sauf le prix !Idéalement, il faudrait avoir son po-tager bio sous ses fenêtres pour limi-ter les transports, gros consomma-teurs d’énergie, et surtout lorsqu’ils doivent être rapides. En attendant, il nous faut aller chercher de quoi remplir son assiette en pensant à toutes les conséquences de notre achat, de la semence jusqu’au rayon du supermarché (coopératif !).

Marco Stralopitek

Emissions radioNombreuses sont les émissions radiophoniques qui remettent en cause nos façons de consommer. À titre d’exemple sur France Inter (quand il y a panne de grèves !) :• Carnets de campagne, du lundi

au vendredi de 12h30 à 12h45.• La terre au carré, du lundi au

vendredi de 13h30 à 14h30.• On va déguster, le dimanche de

11h à midi.• CO2 mon amour, le dimanche

de 13h20 à 14h.

Pour en savoir plus…En allant farfouiller sur la Toile, vous compléterez vos informa-tions :• Marc Dufumier, ingénieur

agronome auteur de nom-breux livres.

• Stéphane Foucart, journaliste au Monde, qui a réalisé de nombreuses enquêtes sur les pesticides et autres dysfonc-tionnements de l’agriculture.

• Reporterre, quotidien écolo-gique numérique : reporterre.net

• La ferme du Bec Hellouin : www.fermedubec.com/la-per-maculture/

• Le laboratoire de Lydia et Claude Bourguignon : //lams-21.com/artc/1/fr/

• Pour une pêche responsable, le site Bloom : bloomassocia-tion.org

• Pour une formation au pota-ger naturel, le Potager du roi à Versailles : potager-du-roi.fr

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Les recettes de saison chaudronesques à base d’orangesPAR EMILIO, CUISINIER ET CHAUDRONNIER

Salade de mâche à l’orangeType : entréeNiveau : facileRecette pour : 4 personnes

INGRÉDIENTS• 300 gr de mâche• 2 belles oranges• 1 cuillère à soupe de miel• 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique• 3 cuillères à soupe d’huile d’olive• Sel et poivre• Amandes effi lées (optionnel)

PRÉPARATION• Laver la mâche soigneusement et couper les queues.• Eplucher les oranges à vif et les couper en cubes.• Préparer une vinaigrette avec le miel, le vinaigre

balsamique et l’huile d’olive.• Rajouter au tout des amandes effi lées et grillées à la

poêle.

L’avis d’Emilio : salade d’hiver simple et délicieuse

Rôti de porc à l’orangeType : platNiveau : moyenRecette pour : 6 personnes

INGRÉDIENTS• 1 rôti de porc d’environ 1,5kg (fi celé de préférence)• Le jus de 4 belles oranges• 2 oignons• 2 gousses d’ail• 3 belles cuillères à soupe d’huile d’olive• 1 verre de vin blanc (xérès par exemple)• 1 verre d’eau• 250 ml de crème épaisse• Sel et poivre

PRÉPARATION• Faire chauff er l’huile d’olive dans une cocotte.• Dorer le rôti de porc de tous les côtés puis le réser-

ver.• Dans la cocotte, faire revenir les oignons hachés.• Quand ils se colorent, ajouter les gousses d’ail écra-

sées et le verre de vin blanc.• Au bout de 3 minutes, rajouter le jus des oranges et

un verre d’eau.• Remettre la viande dans la cocotte, la couvrir et lais-

ser mijoter à petit feu pendant une quarantaine de minutes, en la retournant de temps en temps.

• Quand le rôti est cuit, passer le jus au chinois, puis le lier avec la crème et l’assaisonner.

Le conseil d’Emilio : accompagner le plat avec un écrasé de pomme de terre et patate douce.

Bonne dégustation !

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RENCONTRE AVEC UN PRODUCTEUR

Bio et local… c’est possible ! À Chavenay, dans la mini zone artisanale d’un bourg des Yvelines, est implantée Épis & Pains, société à la double identité, meunerie et boulangerie. C’est l’histoire de Bruno Mondet, un homme de défi s, qui eut envie de se reconvertir il y a quelques années pour se lancer dans un pari un peu fou.Rencontre avec Bruno Mondet, meunier-boulanger yvelinois

Créer une meunerie-boulangerie bio équipée d’un four à bois à une de-mi-heure à l’ouest de Paris peut pa-raître un peu optimiste. Du moins est-ce la première réfl exion qui vient à l’esprit et c’est ce qu’a entendu Bruno Mondet lorsqu’il a décidé de sa recon-version : « lorsqu’on m’a dit que c’était infaisable, c’était pour moi une bonne raison pour essayer ! ». C’est le même type de raisonnement qui a présidé à de bien belles folies, comme l’Aéro-postale dans un tout autre registre, ou plus terre à terre et près de nous, le supermarché coopératif parisien La Louve, dont nous avons suivi l’exemple.

Parcours atypiqueDans une autre vie, Bruno Mondet a été entre autres responsable du dé-partement Environnement et Énergie chez SFR. Notez qu’il y avait «Environ-nement» dans l’intitulé de son précé-dent poste !

Pour diverses raisons, il a eu envie de changer de métier. S’il a fait des études, c’était pour contenter ses parents. Mais ce fi ls et petit-fi ls de boulanger est reve-nu à ses origines. En outre, l’idée de faire du pain lui est venue à l’esprit à partir de réfl exions sur les semences, celles diff usées par le réseau Semences Pay-sannes en particulier. « Mes premières formations de boulanger se sont faites à la ferme, particulièrement en Bretagne,

puis j’ai passé mon CAP à l’école Ferrandi à Paris. Le projet a mûri lors de l’été 2016 et le démarrage proprement dit de l’en-treprise s’est eff ectué en octobre 2018. »

Très bien tout ça, mais du bio dans les Yvelines, il y en a où ?«Tout autour de nous, de plus en plus d’agriculteurs se reconvertissent parce que c’est l’une des façons de s’en sortir fi nancièrement aujourd’hui, si bien qu’il est assez simple d’obtenir des produits fermiers bio. Rien de conventionnel (ndlr : issu de l’agriculture convention-nelle) ne rentre ici, tout est bio et le plus possible local. Les œufs viennent de Feucherolles, le blé de Villepreux, le beurre de Bretagne, mais ce n’est pas toujours évident. À titre d’exemple, on ne trouve pas encore de fi gues dans le coin, il faut respecter la saisonnali-té, et il est diffi cile d’obtenir des noix françaises bio à un prix intéressant.»

Et faire un bon pain bio, ça prend combien de temps ?«Environ 48 heures, 24 heures pour le levain que l’on intègre (20 %) dans la pâte à pain qui doit elle aussi repo-ser pendant 24 heures. Après, il y a la cuisson au feu de bois qui nécessite un temps de chauff e, de cuisson et de «ressuage» pour que le pain, qui est un produit vivant, soit prêt à être consommé et conservé correctement.

Un pain de 500 g se conserve trois à quatre jours et celui d’un kilo, sept à neuf jours».

Après un peu plus d’un an d’exercice, vous avez de quoi être satisfait ?«Oui mais ce n’est pas toujours simple, je pensais vivre seul de ma petite entre-prise, mais j’ai été obligé d’embaucher une personne à temps plein et une autre à mi-temps. C’est au-delà de ce qui était prévu.» Vu sous cet angle…

Propos recueillis par Jean-François

Les produits Épis & PainsLa gamme de produits proposés au Chaudron est restreinte, un gage de qualité :• Pain semi-complet « Le petit »• Le petit sésame, Le petit pavot,

Le petit Iseran (aux noix)• Brioche La gourmande nature

ou chocolat-noisette• Cookies (abricot-noisette, ci-

tron-chocolat blanc, choco-lat-noisette).

Pour en savoir plus :Épis & Pains : www.episetpains.frÉcole Ferrandi : www.ferrandi-pa-ris.frSite de “vrais boulangers” dans le-quel il y a un article consacré à Épis & Pains : painrisien.com

L’élément principal du fournil : le four à bois Panyol co-construit par Bruno

CHAUDRONSCOOP #2Directrice de la publication : Inès ValletteRédacteurs : Sonia Durand, Jean-François GuittardMaquette : Loïc LequesneCrédits photo : Loïc Lequesne, Gérard BernierImprimeur : mesphotocopies.fr - 58 rue de RoumanieZA du Danemark - 72058 Le Mans Cedex 2

Armoire dédiée aux amateurs de chocolat

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Un bel étal de fruits et légumes bio d’Ile-de-France

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Les chaudro� iers sont toujours prêts

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Février 2020 : formations proposées par le nouveau prestataire informatique

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Les champignons shitaké aux 1001 vertus

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Qui a dit que les enfants n’aimaient pas les

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EN COURSE dans le magasin

Samedi matin, 9h 00 : premiers chaudro� iers EN COURSE dans le magasinEN COURSE dans le magasinEN COURSE dans le magasin

Février 2020 : formations proposées par le nouveau prestataire informatique

Sonia Durand, Jean-François Guittard

Loïc Lequesne, Gérard Bernier mesphotocopies.fr - 58 rue de Roumanie

Inès Vallette Inès Vallette

Même le Père Noël co� aît l’adre� e du

Sonia Durand, Jean-François Guittard

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Même le Père Noël co� aît l’adre� e du

EN COURSE dans le magasinEN COURSE dans le magasin

Il y A de drôles de fruits

au Chaudron !

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