Marie BIDAN GROUPE EFanny HUGUONCamille WHERLEClémence POILLET

Le secteur du tourisme

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Sommaire

INTRODUCTION 3

I - La place de la France dans le tourisme international 4

A- La position de la France dans le secteur du tourisme : un acteur dominant mais des risques présents 4

1- La France : première destination touristique au monde 42- Des menaces certaines qui participent à l’érosion de la place de la France dans le tourisme international 53- Les stratégies mises en œuvre afin de conforter le rang de la France à l’international

6B- La contribution du tourisme à la richesse nationale 7

1- De nombreux emplois non délocalisables 72- L’évolution des métiers du tourisme dans la société actuelle 8

C- L’impact de l’évolution de la société sur le secteur du tourisme 9

1- Le tourisme durable : un nouvel atout pour la France 9

2- Le e-tourisme : l’impact des nouvelles technologies sur le secteur 9D- Un cadre juridique nécessaire pour réglementer le secteur du tourisme 10

II - Paris : moteur du secteur touristique en France11

A - Diversité de l’offre touristique à Paris 11

1- L’hôtellerie 112- La restauration 123- La culture/les loisirs 12

B – Une multiplicité de la Demande de plus en plus importante 13

1- La demande vis-à-vis de l’hôtellerie  142- La demande vis-à-vis de la restauration  143- Demande vis-à-vis des sites culturels  15

C - Les forces du tourisme parisien 15

1- Le commerce : une activité attractive pour l’industrie du tourisme  152- Les infrastructures de transports à Paris : un réseau dense et performant 16

D – Les limites à l’industrie du tourisme à Paris 17

III- Etude de cas 18

A – L’entreprise VELORD : un concept original mais en perte de vitesse18B – Le Vélo Voyageur : une société récente promise à un bel avenir 21

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CONCLUSION 27

Introduction

La France est aujourd’hui la première destination touristique au monde. Elle doit cela à sa richesse patrimoniale (monuments historiques et diversité des paysages). Sa première place est notamment due grâce à Paris, moteur de cette réussite touristique. La France a su adapter son offre en fonction des grandes problématiques mondiales (économiques, culturelles, développement durable, nouvelles technologies…) et à l’évolution de la demande. Par ailleurs Atout France joue un rôle essentiel dans la réussite touristique en représentant et en promouvant la France dans le monde entier. De nombreux critères rentrent donc en jeux.

Par ailleurs, étant donné le dynamisme de la capitale, il était donc intéressant d’analyser deux entreprises basées à Paris. Pour mieux comprendre le marché du tourisme et plus précisément des organisateurs d’excursion il était indispensable d’étudier leur positionnement, leur concurrence, leurs faiblesses, leurs menaces et leurs opportunités et forces.

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I - La place de la France dans le tourisme international

A- La position de la France dans le secteur du tourisme : un acteur dominant mais des risques présents

1- La France   : première destination touristique au monde

Grâce à son titre de première destination au monde, la France garde une place prédominante au niveau international. En effet, devant les Etats- Unis (62,3 millions), la Chine (57,6 millions), l'Espagne (56,7 millions) et l'Italie (41,6 millions), la France comptait en 2011 81,4 millions d’arrivées de touristes internationaux (selon la Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services).

La France doit cela à son attractivité et son rayonnement à travers le monde. Ses nombreux atouts tels que la diversité de ses paysages et de ses climats, la qualité de ses infrastructures de voyages et d’accueil, ses monuments, sa gastronomie, renvoient à une certaine réputation et image à la française permettant alors à la France de renforcer son positionnement face à ses concurrents. Par exemple, récemment la France est redevenue numéro un mondial du ski en détrônant les Etats-Unis. De plus grâce à la mondialisation et ses effets (développement des moyens de communication favorisant et facilitant la transmission à l’internationale des offres touristiques et l'organisation à distance des séjours), la France comme la plupart des autres pays a noté un accroissement des échanges internationaux de biens et services, accroissement dépassant la croissance des différentes économies nationales. De plus, la crise financière a touché le secteur du tourisme en France mais cette dernière en est sortie très rapidement et sans séquelles par rapport à d’autres pays. En effet, en 2008 les arrivées de touristes internationaux en France s’élevaient à 79,1 millions tandis qu’en 2009 elles n’étaient que de 76,8 millions de personnes. Cependant, dès le début 2010 ainsi que durant la période estivale, la reprise du dynamisme du secteur touristique marque ainsi la fin

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de la crise. La conjoncture de certains pays et leur niveau économique bénéficient à la France. En effet les classes moyennes dans les pays émergents contrairement aux pays anciennement développés, sont aujourd’hui celles qui sont les plus désireuses de voyages et de loisirs. Elles constituent « l’armée de réserve » du tourisme international. Ainsi, comme le démontre l’ l'Organisation Mondiale du Tourisme les perspectives d’évolution pour la France en 2020 sont impressionnantes puisque le nombre d’arrivées de touristes internationaux s’élèverait à 114 millions de personnes soit une augmentation d’environ 40% par rapport à 2011. Cependant, détrônée par la Chine, la France perdrait son rang de première destination mondial en 2020 se plaçant alors au second rang. La menace du géant touristique chinois se confirme puisque depuis quelques années la richesse en biodiversité mais aussi culturelle, linguistique, artistique de cette grande puissance, attire de plus en plus de visiteurs au monde.

2- Des menaces certaines qui participent à l’érosion de la place de la France dans le tourisme international

La forte concurrence de la Chine constitue un des dangers face auxquels la France est confrontée. En effet elle ne saurait se reposer sur ses lauriers de première destination mondiale puisque l’érosion de cet avantage est observée. L’hexagone n’était en 2011 qu’au 3ème rang mondial derrière les Etats-Unis et l'Espagne en termes de recettes globales. En effet, ses recettes s’élevaient à 54,5 milliards de dollars contre 116,1 milliards de dollars pour les Etats-Unis et 59,9 milliards de dollars pour l’Espagne.

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De plus, elle n’était qu’au 7ème rang au niveau européen pour le montant des recettes moyennes par touriste. Cela s’explique par le fait qu’un grand nombre de visiteurs ne séjournent pas suffisamment longtemps ce qui ne leur permet pas de beaucoup dépenser contrairement aux pays voisins. La France est donc aussi un pays de transit. Enfin, l’hexagone connait un classement moins avantageux dans la concurrence internationale en termes de part de marché, puisque la part relative du pays dans le total mondial des arrivées de touristes internationaux s’est réduit en passant de 9,5 % en 2005 à 8,4 % en 2009.Ces constatations peuvent être expliquées par plusieurs facteurs. Par exemple, depuis 2009 il a été créé un opérateur unique, Atout France, chargé du développement et de la promotion du tourisme français à l'international. Cependant, ses ressources financières, privées et publiques sont moins importantes que celles des concurrents européens. D’autre part, la diversité des intervenants institutionnels (offices de tourisme, syndicats d’initiative, comités départementaux et régionaux du tourisme) sur le secteur du tourisme entraîne un éclatement des moyens publics. De plus, aujourd’hui les principaux pays développent leur marque nationale afin de s’imposer face à la concurrence internationale. Ainsi la marque « Rendez-vous en France » doit permettre de promouvoir les actions françaises sur le secteur du tourisme et par conséquent devenir l’emblème de « destination France ». Cependant, cette marque souffre d’un manque de notoriété. Enfin il est possible de constater une diminution des investissements dans certains secteurs désavantageant alors la France par rapport aux équipements neufs dont se dotent les nouveaux pays touristiques.

3- Les stratégies mises en œuvre afin de conforter le rang de la France à l’international

Afin de pallier ces handicaps, le défi à relever est celui de conserver la compétitivité de la France en redevenant la première destination européenne en recette par touriste. On cherche à faire de la France un pays de séjour et moins un pays seulement de passage. C’est pourquoi la France a établi une stratégie prévu pour 2020 « Destination France 2010 - 2020 » et ayant pour but de développer « une grande politique touristique » et les outils nécessaires à sa mise en œuvre. Le programme de cette stratégie s’articulerait autour de grands axes tels que « l'amélioration de l'accueil, la modernisation de l'offre, la promotion à l'international, la formation, la rénovation hôtelière, la création d'un outil statistique, le renforcement des partenariats avec les collectivités locales, la conduite des projets d'investissement, la

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valorisation du patrimoine historique et culturel, le pilotage et l'animation des événements, la création et, enfin, le déploiement de la « marque France ». Afin de permettre la mise en marche de cette stratégie, une unification et un travail commun entre les différents acteurs sont essentiels. Cette stratégie commune d’action comprend plusieurs aspects. Tout d’abord, il s’agit d’organiser autrement le pilotage de la stratégie touristique internationale en attribuant à Atout France le rôle d’opérateur premier quant à la promotion de la « destination France » et de la marque « Rendez-vous en France ». La représentation d’Atout France s’agrandirait grâce à l’implantation d’ambassades et d’agences françaises à l’étranger. Par la suite, il s’agit de développer des outils d’évaluation et d’orientation dans le domaine des formations professionnelles. Enfin, il est important de recentrer les moyens des diverses institutions (offices de tourisme, syndicats d’initiative, comités départementaux et régionaux du tourisme) spécialisées dans le tourisme en développant des actions communes à tous les niveaux (financiers, politiques…). Il s’agit aussi de désigner un ministre qui se consacrerait entièrement au pilotage interministériel des projets ayant pour but de promouvoir la « destination France ». Il faut noter qu’en plus de la création d’Atout France par la fusion d'ODIT France et de Maison de la France, une direction générale unique appelée Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS) et composée de la Direction générale des entreprises (DGE), la Direction du tourisme (DT) et la Direction du commerce, de l'artisanat, des services et des professions libérales (DCASPL) a été créée par décret le 13 janvier 2009. Cette direction exerce la tutelle de l’Etat et est placée sous l’autorité du ministre du Redressement productif et du ministre de l’Artisanat, du commerce et du tourisme.Par ailleurs, une mobilisation générale des ressources est nécessaire afin de promouvoir la « destination France ». Cela passe par l’unification des moyens financiers afin de mieux concentrer la richesse et notamment de soutenir l’investissement.

B- La contribution du tourisme à la richesse nationale

1- De nombreux emplois non délocalisables

La France étant la première destination touristique mondiale, le tourisme a donc une place capitale dans l’économie française. Il est source d’emplois et de profit. Le développement de l’emploi en France est fortement lié au secteur. En effet, on constate qu’il engendre près de 900 000 emplois salariés en moyenne annuelle. Le tourisme urbain, g

randement associé avec le tourisme d’affaire, représente la moitié des emplois. Le tourisme d’affaire est l’union du tourisme classique et d’une activité économique de l’entreprise, c’est l’ensemble des déplacements à objectifs professionnels. L’emploi touristique total provient de 22% du littoral, 19% du tourisme rural et de 9% de la montagne. L’hôtellerie et la restauration sont les deux activités qui procurent le plus d’emplois sur le secteur avec respectivement une représentation de 23% et 28% des emplois salariés. En 2005, ce secteur a permis la création de 14 000 emplois salariés, de 20 000 en 2006 et 29 000 en 2007. On peut observer une hausse de 25% du nombre d’emplois depuis 1975. Le secteur est l’un des plus importants en termes de création d’emplois, ce qui est possible grâce au dynamisme de l’activité. Les plus de 230 000 entreprises touristiques favorisent les sources d’emplois. Ces derniers sont nombreux et pour la majorité non délocalisables ce qui favorise le développement et

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l’augmentation constante des emplois en France. Depuis 2000, 27 000 nouveaux emplois en moyenne sont créés chaque année. Par conséquent, le secteur du tourisme est un acteur majeur de l’économie en France.

2- L’évolution des métiers du tourisme dans la société actuelle

Aujourd’hui, les métiers du tourisme évoluent du fait de trois facteurs : l’accès de plus en plus facile à Internet par les ménages, l’insertion croissante des valeurs liées au développement durable et l’apparition d’une récente clientèle étrangère à hauts revenus.

Tout d’abord, l’accès plus facile à Internet par les ménages améliore l’utilisation des procédés d’achat en ligne. L’apparition de programmes comparateurs de prix, de promotion, des échanges croissants d’informations et des nouvelles technologies exige une adaptation des offreurs. Ils doivent en effet maîtriser ces nouvelles technologies et par conséquent engager des spécialistes ou acquérir de nouvelles compétences. De plus les produits et services offerts doivent être adaptés et les métiers doivent évoluer vers un conseil personnalisé en donnant plus qu’une simple information générale, par exemple dans les agences.

Par ailleurs, la demande devient plus complexe étant donné que les clients ont des attentes de plus en plus personnalisées. Ils comparent aussi beaucoup les prix et sont de plus en plus exigeants sur la qualité des services rendus. L’activité des agences de voyages et des tours opérateurs fait face à des transformations. Les premières doivent favoriser la relation humaine et mettre en valeur leur expertise et conseils personnalisés tandis que pour les seconds il est nécessaire de développer de nouveaux produits.

Ensuite, l’insertion croissante des valeurs liées au développement durable a aussi un impact sur les métiers. Les professionnels doivent s’adapter aux tendances actuelles qui privilégient le respect de l’environnement. Ainsi de nouvelles activités touristiques se développent dans ce cadre : voyage en lien avec la nature, séjours à vélo, en péniche, en roulotte, randonnées pédestres …

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Les entreprises touristiques font face à de nouveaux défis avec l’apparition d’une clientèle étrangère à hauts revenus. Cela suppose alors une acclimatation des services aux attentes et cultures de cette clientèle. Les professionnels se doivent de connaître ses cultures et parler de nouvelles langues.

C- L’impact de l’évolution de la société sur le secteur du tourisme

1- Le tourisme durable   : un nouvel atout pour la France

La France doit sa place de première destination touristique au monde à la richesse de ces ressources patrimoniales (naturelles, culturelles et sociales). Ainsi préserver ses atouts et notamment la qualité de l’environnement semble essentiel afin de maintenir le succès et la durabilité de ces ressources. C’est pourquoi la France et notamment Paris s’est engagé à promouvoir une démarche de tourisme durable en respect avec l’environnement. Par exemple à Paris, il s’agit de mettre en avant les atouts « verts » de Paris en valorisant les établissements parisiens éco-labellisés des professionnels du tourisme. De plus on désire faire participer les touristes dans cette démarche de tous les jours, en leur proposant de nombreux transports en commun mais aussi des Vélib’ et prochainement des Autolib’, des hébergements dits « verts », des balades dans les 400 espaces verts de Paris et enfin de la nourriture bio. Ainsi voyager en respectant l’environnement devient possible. Par ailleurs, Atout France a publié un ouvrage intitulé « Tourisme et développement durable. De la connaissance des marchés aux actions marketing » de la collection Marketing touristique destiné aux acteurs du tourisme soucieux de participer et de s’engager dans cette démarche. De multiples recommandations sont faites afin d’adapter son offre et modifier sa stratégie marketing. Enfin, la protection de l’environnement est une préoccupation essentielle dans la société actuelle. Ainsi, l’engagement de la France lui permet de conforter son rang. En effet, la capitale en 2009 a été sélectionnée pour faire partie du top 10 des villes vertes d’Europe.

2- Le e-tourisme   : l’impact des nouvelles technologies sur le secteur

Aujourd’hui, les activités du secteur du tourisme se développent de plus en plus sur Internet. Les nouvelles technologies ont eu un impact important sur le secteur. La rencontre des nouvelles technologies et du secteur du tourisme a donné naissance à l’e-tourisme. On définit l’e tourisme comme « l’ensemble des activités touristiques liées au commerce électronique et à l’outil Internet ».

Le e-tourisme progresse de manière continue depuis 1998 en partie grâce à l’évolution d’Internet, à l’avènement des réseaux sociaux ainsi qu’au développement des smart phones. En 2011, 42% des vacanciers français ont réservés leur séjour via Internet. Sur le secteur du tourisme, Internet fait partie des outils les plus importants. Les entreprises de l’industrie touristique se doivent donc d’être présentes sur le marché du e-tourisme, cela devient incontournable.

Vis-à-vis des clients, le e-tourisme fait apparaître de nouveaux produits et de nouvelles fonctionnalités. Ils peuvent désormais préparer, organiser et même réserver leurs voyages sur

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Internet. Les moyens de préparations ont évolués, de chez eux ils peuvent planifier sans avoir à se déplacer en agence. Les offres en ligne sont en effet nombreuses et les renseignements sont multiples. Ces outils permettent aux clients, avant de confirmer leur achat, de réfléchir en comparant les différentes offres. De plus, les échanges sont possibles avec les autres internautes à propos d’expériences ou de recommandations grâce aux avis postés sur les différents sites.

Ces nouvelles technologies entrainent une baisse des coûts, ce qui rend les voyages moins chers et donc plus accessibles. Elles permettent une communication et une promotion facilitées. En effet, via Internet un feedback est possible. Cela permet en même temps la personnalisation de la relation et le développement de la communication pull. La bonne utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) influe sur le développement du tourisme. Le marché ne peut pas se passer de ces technologies. Leur l’évolution a permis une amélioration considérable pour le secteur. Cela représente donc un bénéfice et une opportunité pour le tourisme qui est devenu le premier secteur d’activité sur Internet.

D- Un cadre juridique nécessaire pour réglementer le secteur du tourisme

Etant donné le nombre important de professionnels sur le secteur du tourisme et afin de promouvoir et moderniser l'offre touristique, un cadre juridique est nécessaire.C'est pourquoi le tourisme est réglementé par le Code du tourisme qui encadre et oriente les actions de différents acteurs. Il réglemente l'organisation générale du tourisme (livre I du code du tourisme), les activités et professions du tourisme (livre II), les équipements et les aménagements (livre III), le financement de l'accès aux vacances et la fiscalité du tourisme (livre IV).Par ailleurs, parmi l'ensemble des lois, décrets et règlements encadrant ce secteur une très importante loi a modifié les conditions d'exercices des professionnels du tourisme. Il s'agit de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 qui porte sur le développement et la modernisation des services touristiques avec notamment le régime de la vente de voyages et de séjours, le transport de tourisme avec chauffeur, le classement des hébergements touristiques et la création d'Atout France.Au niveau fiscal, il existe des impositions des activités et des hébergements touristiques comme l'assujettissement des hébergements et aménagements touristiques à la taxe sur la valeur ajoutée (Article D421-1 du code du tourisme) mais aussi des taxes au niveau des collectivités territoriales comme par exemple la taxe professionnelle (Article D422-1 à D422-2 du Code du tourisme) ou encore taxe de séjour et taxe de séjour forfaitaire (Article D422-3 et Article D422-4 du Code du tourisme).

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II - Paris : moteur du secteur touristique en France

A- Diversité de l’offre touristique à Paris

Comme tout marché économique, le secteur touristique est composé d’une offre et d’une demande. L’offre touristique française se divise principalement entre deux villes qui dépassent le million de visiteurs étrangers par an, Paris avec 9,4 millions de visiteurs et Nice avec 1,2 million de visiteurs. L’offre touristique est donc très concentrée sur ces deux villes.Par conséquent, nous nous intéresserons principalement à la ville de Paris, moteur du secteur touristique en France.

Celle-ci se divise alors en plusieurs branches :

1- L’hôtellerie

La région Ile de France détient la plus grande offre hôtelière au monde même si comparée aux autres grandes villes européennes, Paris est la deuxième ville avec le plus grand nombre de chambres après Londres. Par ailleurs la ville enregistre une part de marché supérieure à 50% pour l’hôtellerie indépendante tout comme Rome et Dublin. Ainsi, d’après l’Office du Tourisme de Paris, la ville est composée de 1 549 hôtels et 81 139 chambres (72 000 chambres en Ile-de-France hors Paris dont 32 000 en petite couronne).

Il faut savoir ou il est important de noter que l’hôtellerie est classée selon un nombre d’étoile attribuée aux hôtels selon des critères très exigeants. Ce classement allait de 0 à 4 étoiles mais celui-ci a été réévalué pour répondre aux nouvelles demandes de la clientèle. Même si ce classement a été réformé par le gouvernement récemment, il est encore très rare de trouver des hôtels avec 5 étoiles. Ainsi, l’hôtellerie proposant 2 et 3 étoiles est considérable à Paris. Sur l’ensemble des hôtels 69% des établissements font partis de cette tranche et 56% des chambres aussi.Les hôtels proposant 0 ou 1 étoile font partis de l’hôtellerie économique du fait de leur faible prix à la nuit. Ces derniers sont beaucoup moins présents à Paris, ils ne représentent que 9% des établissements et 5% des chambres. De plus l’offre hôtellerie parisienne est composée de 7 palaces : le Meurice, le Ritz, l’hôtel de Crillon, le Plaza Athénée, le Bristol, le Georges V et le Fouquet’s Barrière sont aujourd’hui rejoints par quatre autres « palaces » non indépendants, propriété de groupes asiatiques : le Royal Monceau, le Shangri-La, le Mandarin Oriental et le Peninsula (2013) dont la capacité totale est de 1 800 chambres. Pour faire face justement au nouveau classement et pour apparaitre comme une concurrence forte face aux autres palaces des grandes villes touristiques internationales, les palaces ont été conduits à engager de grands travaux pour faire peau neuve.

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Concernant les prix pratiqués par l’hôtellerie parisienne en 2011, ces derniers se situent au 5éme rang au niveau mondial après Genève, Moscou, Londres et Zurich. Ces prix ont connu des évolutions diverses au cours de ces 3 dernières années. Après avoir diminué en 2009, les prix ont enregistré une hausse en 2010 qui perdura en 2011. Avec une hausse constante de la demande étrangère et un taux d’occupation très élevé (79,5% en 2011) par rapport à une légère hausse de la capacité d’accueille, l’offre hôtelière a donc pu pratiquer des prix à la hausse. L’augmentation des prix s’explique donc par l’attractivité de l’offre.

2- La restauration

En 2010, la gastronomie française fut inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco. Celle-ci est alors une des raisons pour lesquelles les touristes étrangers choisissent Paris comme destination de voyage. La restauration est donc une branche importante du tourisme en France et plus précisément à Paris même si celle-ci n’est pas seulement composée de repas gastronomique mais aussi de fast-food, de cuisine populaire et traditionnelle, de sandwicherie…

Par ailleurs on peut observer une corrélation entre la restauration et l’hôtellerie. En effet il y a 3 arrondissements (le 8ème, le 9ème et le 17ème) de Paris qui regroupent la majeure partie de l’offre hôtelière et de la restauration. On y retrouve 21,5% des restaurants parisiens et 32,7% de l’offre hôtelière soit 8820, 8951 et 7205 chambres respectivement pour ces arrondissements.

En terme d’effectif, les restaurants parisiens sont très nombreux c'est-à-dire 81% à avoir moins de dix salariés en 2009. Majoritairement l’offre de restauration est donc composée de très petites entreprises même si cette part s’est vue diminuée au fil des ans depuis 2000 avec l’essor de nombreuses chaînes de restauration rapide.

Enfin l’évolution de cette offre est mitigée. Même si le nombre d’établissements proposant une restauration traditionnelle ont augmenté de 6,2% entre 2007 et 2009, les « Services des traiteurs » de 14 ,9% et les « Cafétérias et autres libres-services » de 11,5%, l’activité de « débits de boissons » à quant à elle diminuée.

3- La culture/les loisirs

L’offre culturelle parisienne est aussi l’un des piliers de l’activité touristique de la capitale. Comme la restauration, cette offre est une des raisons principales de la venue des touristes à Paris. Selon l’office du tourisme de Paris c’est d’ailleurs la première motivation des touristes qui choisissent Paris. Pour 65% des touristes européens, visiter un monument historique ou un musée est la première raison pour venir séjourner à Paris. Cette raison est la première devant le shopping et la visite aux proches.

Paris possède une offre de loisirs extrêmement dense : - 143 musées- 1800 bâtiments classés aux monuments historiques- 100 sites religieux - 463 parcs et jardins- 5 grands magasins et 17500 boutiques

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Cette offre est sans cesse agrandit par la création et la rénovation de nombreux sites, ce qui prouve la vitalité de la culture parisienne.

Selon l’Office du Tourisme, sur 61 sites culturels étudiés la fréquentation en 2011 s’élevait à 72,6 millions d’entrées. De plus on constate que 10 sites culturels ont dépassé plus de 1 million d’entrée, ils représentent 33,8 millions des entrées totales des 61 sites étudiés soit 72,8% de la fréquentation totale. Les trois premiers sites les plus visités sont les même quand 2010. Il s’agit du musée du Louvre : musée le plus visité au monde avec 8,9 millions d’entrées, de la Tour Eiffel avec 7,1 millions d’entrées et du Centre Pompidou avec 3,6 millions d’entrées. Par ailleurs ces sites ont battu leur propre record de fréquentation : +5,6% pour le musée du Louvre, +5,6% pour la Tour Eiffel et +15,4% pour le Centre Pompidou. En général, la fréquentation des 61 sites étudiés entre 2010 et 2011 a augmenté de +3,9%. Enfin concernant les prix pratiqués par cette offre, ils varient de 4€ à 13,4€ selon les sites étudiés lorsqu’ils ne proposent pas d’expositions temporaires. Le tarif moyen est alors de 7,9€.Il est important de rappeler que les expositions permanentes des musées de la ville de Paris sont gratuites. Il existe aussi pour certains sites culturels au moins une journée gratuite dans l’année. Il y a par exemple le premier dimanche du mois, la Nuit Européenne des Musées et les journées européennes du patrimoine pour 20 des sites culturels.Les visiteurs se voient aussi proposés des tarifs réduits en fonction de certains critères.

B- Une multiplicité de la Demande de plus en plus importante

Comme nous l’avons vu auparavant la France est la première destination touristique mondiale.La demande est constituée de touristes français mais aussi étrangers. Il n’y a pas d’étude précise sur la part de la demande française et étrangère sur la totalité de la demande touristique mais nous savons que les touristes étrangers visitant Paris sont essentiellement américains, chinois, japonais, australien, néerlandais, russes, italiens, allemands, brésiliens, anglais et canadiens.

De manière générale, les activités pratiquées par les touristes varient en fonction de leur nationalité. En effet, pour les brésiliens, australiens, américains et japonais une des principales raisons de leur venue à Paris est de visiter des musées et des sites historiques tandis que pour les chinois, les néerlandais et les anglais c’est le shopping qui les attire à Paris. La gastronomie est tout aussi importante pour les américains, les japonais, les canadiens et les allemands.

Concernant les dépenses quotidiennes, elles varient, elles aussi, selon les nationalités. Selon une enquête réalisée par l’Office du Tourisme, les touristes français dépenseraient en moyenne 67€ par personne. La restauration représente la dépense la plus importante ou coûteuse avec l’hébergement. La clientèle japonaise est la plus dépensière lors du voyage puisqu’elle dépense 167€ par personne et par jour dont 69€ concerne l’hébergement et 51€ le shopping. La clientèle américaine est quant à elle la clientèle étrangère la moins dépensière avec tout de même 128€ euros dépensés par jour et par personne.

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En 2010, le premier poste de dépense quotidien pour toute nationalité confondue est donc l’hébergement (54,5€), s’ensuit le shopping (32,37€), la restauration (30,25€), les loisirs (12,75€) et les transports (6,5€).

Nous allons maintenant observer plus précisément la demande en fonction des différentes branches de l’offre.

1- La demande vis-à-vis de l’hôtellerie   :

En 2011, l’hôtellerie parisienne a accueillit 28,9 millions de touristes étrangers mais aussi français selon l’office du tourisme. Ce dernier estime aussi que les touristes étrangers auraient été 9,4 millions à franchir les portes de la capitale en 2011 contre 19,5 millions de touristes français.Par ailleurs la durée des voyages à Paris des touristes étrangers est plus longue par conséquent la part des nuitées effectuées par ces derniers est majoritaire c'est-à-dire 23 millions en 2011 sur 37 millions de nuitées enregistrées au total.Les touristes étrangers sont principalement des européens du fait de la situation géographique de la France, s’ensuit les touristes américains, les japonais qui représentent 14% des nuitées effectuées par des touristes étrangers, les touristes venant des nouveaux pays émergents comme le Brésil sont de plus en plus nombreux à dormir dans les hôtels parisiens et enfin les chinois qui représentent pour l’instant qu’une petite partie des nuitées mais le nombre de leurs nuitées ne fait qu’augmenté : +62,4% en 2011 par rapport à 2009.

2- La demande vis-à-vis de la restauration  :

Qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner les touristes s’oriente vers des brasseries ou des restaurants traditionnels. Cependant pour optimiser au maximum leur temps de repas et pouvoir profiter pleinement de Paris, les touristes se rendent très souvent pour le déjeuner dans des établissements de restaurations rapides tels que les fast-food, les boulangeries ou les sandwicheries. En effet la plupart de ces établissements proposent des menus complets permettant aux touristes de manger assez rapidement et à moindre coût. En ce qui concerne le dîner, les touristes, ayant plus de temps en soirée, se tournent donc vers les brasseries, les restaurants de cuisine traditionnelle et vers les restaurants proposant de la cuisine étrangère. D’autre part, la restauration représente une part importante du budget total pour les touristes européens, par exemple pour les néerlandais la restauration représente 29,1% de leur budget total. Les américains sont aussi les premiers touristes non-européens à consacrer une part importante de leurs dépenses à la restauration (27,2%). Quant aux touristes issus des nouveaux pays émergents ainsi que les australiens, ce sont les touristes qui accordent la plus petite part de leurs dépenses aux repas. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils peuvent avoir des goûts et habitudes culinaires différents, ils préfèrent donc dépenser moins pour ce poste pour pouvoir dépenser plus dans d’autres postes tels que les loisirs ou le shopping.

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Or, depuis quelques années on a pu observer que ce problème gustatif a été pris en compte par les hôteliers qui proposent de plus en plus de choix au petit-déjeuner pour convenir aux différents goûts de la clientèle.

Ainsi, le budget en terme de prix est globalement le même qu’il s’agisse de touristes français ou étrangers. Pour le petit-déjeuner les touristes français vont dépenser en moyenne 6,4€ et les étrangers 7€. Pour le déjeuner c’est le même similitude, les touristes français dépensent en moyenne 13,7€ et les touristes étrangers 14,2€ en moyenne. Enfin pour le dîner les touristes étrangers dépensent en peu plus c'est-à-dire 23,7€ en moyenne tandis que les français dépensent en moyenne 20,6€.

3- Demande vis-à-vis des sites culturels  :

En 2010, les sites culturels parisiens (hors sites culturels religieux comme la cathédrale Notre dame et le Sacré-Cœur où l’entrée est gratuite) ont ouvert leur porte à 45,3 millions de visiteurs, cette fréquentation à augmenté de 0,6% par rapport à 2009.Sur l’ensemble des sites culturels la part des visiteurs étrangers est majoritaire : 63,8% La tour Eiffel et l’Arc de Triomphe qui bénéficient d’une visibilité internationale sont les sites qui ont les parts de visiteurs étrangers les plus importantes : 89,7% et 80% respectivement pour les deux sites culturels.

Par ailleurs on peut observer un rapprochement entre la part des visiteurs étrangers et les culturels parisiens les plus visités. En effet, plus le nombre de visiteurs étrangers pour un musée ou un monument historique est important plus ce site est fréquenté. Ainsi, généralement les sites culturels qui ont une clientèle majoritaire de touristes français ne comptent pas un nombre très important de visiteurs à l’année c'est-à-dire une fréquentation inférieure à 100 000 à l’exception de la cité des sciences et de l’industrie à La Villette qui enregistre 2 654 000 de visiteurs en 2011 dont 88% de visiteurs français.

Etant une des premières raisons pour venir visiter Pairs, le poids des touristes étrangers sur la fréquentation totale des sites culturels est donc très important. Les touristes d’Amérique latine et plus précisément les Brésiliens sont les premières clientèles des grands sites culturels parisiens. Les Australiens aussi se distinguent par un niveau de fréquentation qui ne cesse de croître. Ils sont devenus la 3ème clientèle étrangère visitant le musée du Louvre avec 346 000 visiteurs en 2011. Les Chinois sont eux les premiers visiteurs étrangers de la Tour Montparnasse avec 167 000 visiteurs en 2011 soit +43,8% par rapport à 2010. Enfin les Russes sont de plus en plus nombreux à visiter la capitale et notamment le musée de Louvre avec une augmentation de 47,7% par rapport à 2010 soit 213 000 visiteurs en 2011.

C- Les forces du tourisme Parisien1- Le commerce   : une activité attractive pour l’industrie du tourisme

L’activité commerciale se présente comme l’une des attractions majeures pour les touristes et se classe en deuxième position en terme de motivation dans le choix de destination touristique, juste derrière le patrimoine et la culture. Ce positionnement peut notamment

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s’expliquer par les visites urbaines qui favorisent le passage dans des rues fortement commerçantes, mais aussi par les économies réalisées par les touristes sur certaines prestations qui leur permettent par la suite de réaliser des dépenses plaisirs. Il existe donc un lien étroit qui uni l’industrie du commerce à celle du tourisme.

Dans l’industrie du commerce, Paris bénéficie d’une place de choix qui lui permet d’attirer des visiteurs du monde entier. Cela est notamment du, dans un premier temps, à l’image luxueuse que véhicule la ville sur la scène internationale, mais aussi à sa capacité de se présenter comme le berceau de la mode et des plus grandes marques. En effet, chaque année, la capitale voit naître de nouvelles enseignes en tout genre, nationales ou internationales. L’installation de Palaces Parisiens a d’ailleurs favorisé l’implantation de nouvelles marques de luxe (exemple : au rez-de- chaussée de l’hôtel Mandarin Oriental s’est installée l’enseigne Canadienne « Ports 1961 »). L’ensemble de ces marques ont permis à Paris d’acquérir au fil du temps, une dimension commerciale valorisée par la multiplicité et la diversité des offres proposées.

Aussi, grâce à la superficie délimitée par le triangle « Madeleine, Opéra et Saint-Lazare » Paris détient le plus grand centre commercial d’Europe en terme de recettes et de surfaces de vente confondus. Les Grands Magasins tels que les Galeries Lafayette ou encore Printemps, qui ont un taux de fréquentation cinq fois plus élevé que celui du musée du Louvre ou de la Tour Eiffel, tirent profit de cette industrie du tourisme. Ils sont d’ailleurs associés à des lieux de visites au même titre que certains monuments et séduisent toujours plus de touristes étrangers. Actuellement ces derniers représenteraient 12 millions de visiteurs par an pour les Grands Magasins sur les 43 millions total. Aussi, les avenues et rues commerciales réputées au niveau international telles que la place Vendôme, les Champs Elysées ou encore l’avenue Montaigne, correspondent également à des lieux très prisés.

En terme de demande, certains touristes étrangers sont de fervents consommateurs. Parmi eux on compte notamment les chinois, les Russes, les Japonais, les Américains mais aussi une clientèle nouvelle venant d’Asie.

La prise en compte de la dimension commerciale représente donc un atout majeur susceptible d’attirer de nombreux visiteurs et qu’il ne faut en aucun cas délaisser. En revanche il existe certaines limites comme par exemple la fermeture des magasins le dimanche qui peut être considérée comme un frein au tourisme parisien.

2- Les infrastructures de transports à Paris   : un réseau dense et performant

Paris dispose d’infrastructures de transports performantes qui lui permettent d’avoir une excellente accessibilité avec le monde entier.

En effet, il est important de mettre en avant que la ville représente un carrefour ferroviaire dense.  Les TGV mettent Paris en liaison directe et rapide avec les plus grandes villes européennes (425 TGV rejoignent Paris chaque jour) : Eurostar pour Londres (2h15), Thalys pour Bruxelles (1h20), pour Amsterdam (3h15), pour Cologne (3h15) et pour Francfort (3h50). Le Luxembourg est par ailleurs à 2h05, Strasbourg à 2h20 et Genève à 3h20.

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De plus, la ville possède une plateforme aéroportuaire dynamique qui comprend les aéroports : Paris-Orly (10ème aéroport au niveau européen), Charles-de-Gaulle (5ème aéroport au niveau mondial et 2ème aéroport au niveau européen en nombre de passagers) et Paris-Le Bourget.

Mais Paris dispose aussi d’une multitude de moyens de transport qui permet aux touristes de profiter pleinement de la capitale.

Il existe tout d’abord le métro, qui correspond au moyen le plus rapide et efficace pour se déplacer au sein de la métropole (avec ses 16 lignes, 300 stations et 62 correspondances), le RER (qui relie la capitale à la banlieue), mais aussi le tramway et l’ensemble des lignes de bus. Paris met également à la disposition des touristes plus de 19 000 taxis qui leur permettent de faciliter leurs déplacements de jour comme de nuit.

Ensuite, il est important de souligner que Paris dispose d’un port de tourisme fluvial important, qui est très prisé des touristes, français comme étrangers. D’ailleurs en 2011, près de 7 millions de visiteurs ont emprunté des bateaux à passagers pour visiter Paris, soit un touriste sur quatre. Cet engouement peut notamment s’expliquer par la volonté qu’ont les touristes de visiter paris par le biais d’un moyen de transport original.

Enfin, la mise en place du système de vélo en libre service « Vélib » qui comprend en 2011, 1 607 stations avec 18 300 vélos sur Paris et une partie de la petite couronne mais aussi du service de voiture électrique « Autolib » qui compte 250 stations et permet la location de 250 voitures, correspondent à une alternative supplémentaire dont les tarifs restent abordables pour assurer les déplacements des visiteurs au cœur de la ville.

D. Les limites à l’industrie du tourisme à Paris

Paris dispose d’une attractivité considérable mais est fortement concurrencée par des villes comme Londres et par la montée de nouvelles destinations touristiques. Il est donc nécessaire pour la capitale de ne pas rester sur ses acquis en faisant de cette attractivité un frein au renouvellement de l’offre et à l’innovation

En terme de réputation, la ville lumière apparait être une ville accueillante appréciée pour sa gastronomie mais aussi pour son patrimoine culturel et artistique. Pourtant aux yeux des jeunes visiteurs, il semblerait que Paris soit considérée comme une ville vieillissante contrairement à d’autres grandes villes telles que Londres ou Barcelone considérées comme des destinations « jeunes ». D’ailleurs Paris propose peu d’offre familiale et met l’accent sur le tourisme de luxe ou le tourisme d’affaires. Or, cette politique qui restreint considérablement le nombre de cible touchée, a différents impacts sur l’industrie du tourisme parisien. Tout d’abord la durée de séjour pour le tourisme d’affaires et le tourisme du luxe est beaucoup moins importante que celle du tourisme familial. Ensuite ne pas favoriser les enfants et les jeunes semble être une erreur car ils représentent des consommateurs potentiels futurs (s’ils gardent un bon souvenir de Paris, ils reviendront en tant qu’adultes).

En ce qui concerne l’activité hôtelière, Paris détient un nombre élevé d’infrastructures et un taux d’occupation qui est l’un des plus importants d’Europe. Cependant, il nous est possible de remarquer que, bien que l’offre d’hébergement soit élevée au sein de la capitale, cette dernière peut se retrouver en situation de saturation au cours de grands évènements. En effet,

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l’offre hôtelière a augmenté de manière très faible ces dernières années et il manquerait actuellement entre 20 000 et 30 000 chambres. Il existe donc une réelle nécessité de développer l’offre au niveau des chambres, notamment à proximité de sites culturels, des aéroports, ou des lieux touristiques.

Aussi, les hôtels, tout comme les restaurants et commerces, situés à Paris et qui ont la caractéristique d’exercer leur activité dans des bâtiments anciens, risquent d’être confrontés à de nombreuses difficultés pour se mettre aux normes de la loi de 2005 qui prévoit que « les établissements publics et privés recevant du public doivent être tels que toute personne handicapée puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées, dans les espaces ouverts au publicitaires.

III - Etude de cas

A- L’entreprise VELORD : un concept original mais en perte de vitesse

Présentation de l’entreprise

L’entreprise Velord a été créée le 1er Décembre 2011, c’est une très jeune entreprise de forme juridique S.A.R.L au capital social de départ de 10 000€. A la tête de cette société Stéphane ROUSSEL (gérant) et son associé. Ce dernier exerce son activité dans le secteur du tourisme (organisateur d’excursion) à Paris. Ayant peu d’information, et étant une très petite entreprise, la société Velord compte comme effectif 1 à 9 salariés. Le siège social de l’entreprise est situé au 31 rue de Constantinople dans le 8ème arrondissement, l’entreprise possède également un deuxième local destiné à la location de vélo au 35 rue Quincampoix dans le 4ème

arrondissement de Paris. Concernant le financement de cette société, il se fait par l’apport des deux associés, par la vente de contrat de location aux touristes et par la mise en place d’une collecte de fonds via KissKiss BankBank. Par ailleurs le gérant propose une commission de 10% à 15% aux apporteurs d’affaires.Les partenaires de cette entreprise sont divers :

- Veltop : partenaire pour la vente et la distribution des toits de vélo- Atipic : partenaire pour la réalisation du site internet- Artcustomer : développeur de l’application tablette- ALX studio : studio d’enregistrement- Musicjag : habillage musical - Eau purifiée - Quellè-idée : prestation enterrement de vie de jeune fille

Les finalités de l’entreprise

Les finalités de cette entreprise sont les mêmes que pour toute entreprise qui vient de se créer c'est-à-dire développer son activité pour pouvoir la rendre durable à long terme. Ensuite

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Velord souhaiterait exporter son activité à travers plusieurs grandes villes touristiques d’Europe c'est-à-dire Londres, Barcelone, Amsterdam et Séville. De plus l’entreprise poursuit une finalité sociale en proposant à des banlieues défavorisées ses circuits culturels dans Paris pour permettre un accès libre à la culture pour tous. Enfin en proposant des circuits en vélo électrique dans Paris elle tient à minimiser la pollution de son activité, il y a donc une finalité éco-responsable.

Le concept innovant de l’entreprise

Velord est un nouveau concept, pour permettre aux touristes qui viennent à Paris de découvrir la ville. L’entreprise propose de visiter Paris grâce à un vélo électrique sur lequel est fixé une tablette tactile qui sert de guide audio/vidéo indiquant les différents monuments présents sur le parcours. C’est un concept innovant et unique au monde. Ce concept ludique permet de visiter la ville en toute simplicité et sécurité. L’indépendance des touristes dans ce concept est mise en avant. En effet, il y a plusieurs parcours possibles. Deux sont déjà préétablis avec le guide interactif disponible sur la tablette sinon il est possible de louer des vélos pour se balader librement dans la ville pour une période déterminée d’environ 4 heures. Etant des vélos électriques, l’autonomie de la batterie ne permet pas de les louer à la journée. La sécurité est elle aussi de mise. Il existe un système nommé « Voltigeur » qui permet de géolocaliser les vélos des clients lorsqu’ils sont en balade. En cas de problème ce système permet de leur venir en aide le plus rapidement possible. Ce concept de circuit en vélo est accessible pour tout type de clientèle : les plus sportifs apprécient la sortie, les plus hightech affectionne l’équipement technologique du vélo et les plus intellectuels préfèrent les anecdotes historiques. En plus de séduire une clientèle touristique, ce dernier séduit également les entreprises dans le cadre d’activité team-building. Concernant les moyens de production de l’entreprise Velord, elle compte 30 vélos électriques permettant de réaliser au maximum 60 visites par jour.Les prix pratiqués par l’entreprise divergent selon le circuit choisi par le client. Pour le circuit « Paris essentiel » le prix est de 20€ par personne et 18€ par personne s’il s’agit un groupe de 4 personnes. Pour le grand circuit le prix est de 28€ par personne et 25€ s’il s’agit d’un groupe composé au minimum par 4 personnes.

Le positionnement de l’entreprise

Grâce à son concept, Velord a su se positionner sur le marché. En effet la société propose une offre crédible dans le contexte actuel largement préoccuper par l’écologie. La pollution est une problématique importante pour la ville de Paris, créer une activité qui minimise celle-ci est perçue comme un atout pour la clientèle. Cette dernière a alors le sentiment de pratiquer une activité éco-responsable. Par ailleurs, l’offre de la société est aussi attractive puisqu’elle permet de visiter la capitale de manière ludique et insolite. Enfin l’offre est aussi différente puisque ce concept est unique, le gérant de Velord a d’ailleurs déposé un brevet pour protéger ce dernier. L’idée de visiter paris en vélo est certes classique mais le fait de guider les touristes via une tablette tactile est tout nouveau sur le marché.

La concurrence de l’entreprise

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Concernant la concurrence, Velord ne compte pas de concurrents directs au niveau de la ville de Paris et même dans le monde entier. Ayant un concept unique, l’entreprise ne reçoit pas de menaces précises de la part d’autres organisateurs d’excursion. La concurrence est alors indirecte. En effet pleins d’autres entreprises à Paris répondent au même besoin c'est-à-dire visiter Paris de façon ludique mais avec une offre c'est-à-dire un service différent. Il peut s’agir d’entreprise proposant de faire visiter Paris en 2CV en suivant un circuit bien précis comme Paris Authentic ou 4 roues sous 1 parapluie, une entreprise qui propose de découvrir Paris sous forme de jeu de piste comme Paris ma Belle ou encore une entreprise comme les Cars Rouges ou les Bateaux Mouches.

La communication de l’entreprise

Velord a développé son concept grâce à une stratégie de communication basé au niveau national. En effet, c’est à Paris que l’entreprise a propulsé ce concept en organisant des opérations de street marketing grâce à la location du support de communication fixé sur chaque toit de vélo ainsi qu’à un code vestimentaire (gilet de sécurité avec imprimé du logo). De plus, la création d’un logo unique et original permet de faciliter l’identification de l’entreprise. Cette dernière a réussi à rester en cohérence avec son concept puisque le trait allongé de la lettre « V » rappelle le toit couvrant du vélo et le chapeau sur la lettre « O » fait référence au chapeau melon typiquement parisien et porté par Charlie Chaplin, référence internationale. La société a gagné en notoriété grâce aux retombés médiatiques et aux excellents retours des clients. De nombreux quotidiens (Le Point, Libération, 20 Minutes, Le Monde (des ados)) ainsi que de nombreux supports (facebook, blog, publication sur le site de l’office de tourisme) et des chaînes de télévision (France 3 JT IDF, Liberty TV) ont vanté ce nouveau concept offrant ainsi à Velord une plus grande visibilité. De plus, à l’international et notamment aux Etats-Unis l’entreprise promeut son activité grâce à la collaboration avec un opérateur unique qui lui permet de vendre le service aux futurs touristes américains. Enfin, l’entreprise a adapté sa communication en fonction de sa clientèle en traduisant par exemple le guide audio-vidéo en plusieurs langues : anglais, espagnol, portugais, japonais et italien.

Le diagnostic SWOT

Forces   : Le concept innovant et unique est donc une force pour la société Velord qui lui a permis de se positionner sur ce marché où une forte concurrence règne. Cela permet de répondre à tout type besoin car ce système permet de créer des circuits à la demande des clients. Il associe sécurité et parcours ludique avec une pointe d’humour dans les commentaires audio. La clientèle apparait très séduite sur les commentaires laissés dans la presse ou sur des sites internet d’avis.

Faiblesses :L'entreprise Velord doit cependant faire face à diverses difficultés qui fragilisent son fonctionnement et qui pourraient menacer dans l'avenir sa pérennité. En effet, malgré les stratégies de communication déployées par l'entreprise, cette dernière manque de visibilité. Cela peut notamment s'expliquer par l'emplacement de la boutique. Celle-ci est en effet dissimulée dans une petite ruelle et aucune enseigne n'est apparente. Cela minimise ainsi les

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chances d'être perçu par des potentiels clients. De plus, l'organisation interne de Velord semble aujourd'hui connaitre des difficultés certaines puisque suite à l'abandon d'un des associés, les fonds nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise, sont difficiles à mobiliser. Ainsi, si aucune mesure n'est prise l'avenir de Verlod semble sérieusement menacé.

Opportunités :En proposant des circuits à vélo électrique, la société a su allier une grande problématique d’aujourd’hui c'est-à-dire l’écologie à son activité. En effet, au lieu de proposer des circuits en 2CV qui sont de vieilles voitures et donc très polluantes ou en cars qui sont eux aussi très polluants la société permet de visiter Paris tout en gardant « bonne conscience ». De plus avec l’écologie, beaucoup de personnes se sont mises à circuler en vélo dans les grandes villes du monde entier. Le touriste qui participe à ces tendances dans son quotidien pourra alors continuer même en vacances lors de voyages dans d’autres grandes villes. Velord a aussi su tirer profit du développement des nouvelles technologies en s’appuyant sur des tablettes tactiles qui sont alors accessibles à tous puisque de plus en plus utilisées dans le monde entier.

Menaces :L’entreprise n’est pas directement menacée sur le marché car elle n’a pas de concurrent direct. Cependant même si son concept est très innovant et original, aujourd’hui le secteur du tourisme et plus précisément les organisateurs d’excursions proposent des services qui regorgent d’originalité. Il ne faudrait donc pas que le concept se noie dans toutes ces propositions les plus innovantes les unes que les autres aux yeux des touristes. C’est pourquoi la communication joue un rôle essentiel pour l’entreprise afin qu’elle augmente pleinement sa visibilité sur le marché et sortir « première » parmi toutes les propositions offertes aux touristes.

Etude du site web de l’entreprise

Premièrement le site web de l’entreprise est ergonomique. En effet lorsque le visiteur du site a accès à la première page, il découvre simultanément le concept et le service proposé par Velord mais aussi le prix des circuits. De plus un lien « cliquez ici pour réserver» lui permet de passer commande le plus simplement possible. Les informations clés sont donc mises en avant dès l’entrée sur le site. Le design de site est aussi judicieusement choisi puisque chaque image fait référence à Paris. Il y a même en arrière plan une map faisant illusion au parcours que les touristes pourront choisir. Par ailleurs nous observons que les couleurs des écritures ont été bien choisies puisqu’elles permettent de lire facilement toutes les informations. Deuxièmement, le site tend à fidéliser ses visiteurs. En effet, il permet de s’inscrire à une newsletter afin de se tenir au courant de toutes les nouveautés. Troisièmement, le site est rapide à visiter. Il y a un menu fixe qui permet d’accéder aux principales pages le plus rapidement possible en faisant le moins de clics possibles. Cependant la première page est alourdie due à une vidéo se chargeant automatiquement dès l’entrée sur le site. Quatrièmement, la sécurité est de mise sur ce site internet. Par exemple dès la première page nous pouvons observer que les paiements sont sécurisés.

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Notons que le site met en lien vers des articles de presse vantant le concept original de la société et rassurant le touriste pouvant encore hésiter. Ainsi, le site web de l’entreprise joue un rôle prépondérant dans le processus de communication de Velord.

B- Le Vélo Voyageur: une société récente promise à un bel avenir

Présentation de l’entreprise   : origines et organisation

Le Vélo Voyageur est une société créée par deux jeunes diplômé de l’ESSEC : Eugénie Triebel et Bérangère Florin. Le concept fut testé en 2010 mais la société fut réellement lancée en janvier 2011. C’est une société par action simplifiée (SAS) au capital de 35 000 euros. Elle est composée de ses deux fondatrices mentionnées ci-dessus ainsi que de deux salariés. Le siège social de l’entreprise est situé au 3 quater avenue Gambetta, 94700 Maisons-Alfort. Le chiffre d’affaire réalisé après les trois premiers mois d’activité a été de 50 000 euros. En 2011, le chiffre d’affaires fut de 68 383 euros. Pour finir, l’objet principal de la société est l’organisation et la vente de séjours touristiques.

Le Vélo Voyageur compte 6 partenaires :

- Loireavelo.fr, site d’information sur la totalité de l’itinéraire de la Loire à vélo- Voyageons-autrement, guide de voyage- IKHAR, spécialiste des voyages hauts de gamme sur mesure- Weezigo, le guide des amoureux du sport et de nature- BeeCYCLO qui contribue au développement du vélo entre autres transports- Guestetstrategy.com, entreprise de conseils sur les hébergements (chambres d’hôtel,

gîtes)

Un nouveau concept qui se développe en France

Le Vélo Voyageur est une agence de voyage spécialisée dans les séjours à vélo. Il s’agit d’une PME qui organise des randonnées à vélo et qui en gère toute la logistique. Ces excursions ont lieu dans les plus belles régions françaises, elles peuvent être guidées ou libres. Elle propose aussi pour les étapes des hébergements, ou encore des activités suggérées sur le trajet. Au total, 16 séjours différents sont proposés par l’entreprise. Le Vélo Voyageur mêle sport, culture, nature et convivialité. L’entreprise propose un nouvel art de vivre, original. L’entreprise offre une façon de voyager saine et authentique.

Nous pouvons donc découvrir à travers cette entreprise un concept original mais aussi écologique qui correspond à la tendance actuelle de notre société. Ce concept existe déjà en Europe, par exemple en Allemagne mais n’existait pas en France auparavant.

Les finalités de l’entreprise   : raison d’être et but poursuivi par le Vélo Voyageur

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La finalité première de la société est de développer et poursuivre l’activité pour pouvoir la rendre durable à long terme, c’est-à-dire la recherche de la pérennité de l’entreprise. En effet, au fil du temps, Eugénie et Bérangère comptent bien étendre leur activité et développer leur offre en créant de nouveaux parcours. Actuellement, des randonnées sont proposées dans 6 régions françaises. Les deux associés ont pour ambition d’élargir les parcours en Europe et de proposer leurs services aux entreprises.

De plus, la société souhaite rendre le vélo accessible pour tous. De plus, le Vélo Voyageur se veut de satisfaire les nouvelles attentes des vacanciers. Ces derniers désirent allier rencontres, bien être et préservation de l’écologie. En effet, le Vélo Voyageur permet de partir sans souci et sans tracas pour découvrir et visiter la France d’une façon plus intimiste. Les parcours sont repérés à l’avance et testés pour assurer une logistique sans faille et ainsi permettre aux clients de voyager sans craintes. Toutes les informations sur le parcours, les visites, l’itinéraire, la région, les hôtels et la culture sont fournies. Le plaisir du vélo est mis en avant par ce concept : un voyage en toute liberté et sécurité est assuré. Ce mode de tourisme permet de prendre le temps de découvrir une région, ses patrimoines, ses traditions et ses habitants. En effet le rythme du vélo permet de prendre le temps de visiter et de s’arrêter au grès de ses envies.

Les forces et les faiblesses de l’organisation

Le Vélo Voyageur est une très petite entreprise composée de 5 salariés. Le tableau suivant met en avant de manière synthétique les forces et les faiblesses d’une telle organisation.

Forces Faiblesses Une flexibilité élevée : Le Vélo

Voyageur ne dispose pas de l’inertie d’un grand groupe. Par conséquent l’entreprise peut s’adapter facilement à diverses situations notamment grâce à une prise de décision plus rapide.

Rapidité de l’accès à l’information : la petite taille facilite la circulation des informations au sein de l’organisation et permet de faire fonctionner de manière efficace les différents services.

Des charges allégées : l’allégement de certaines charges permet une installation plus facile et plus rapide.

La proximité avec la clientèle : la petite taille de l’organisation favorise l’échange avec les clients ce qui permet de répondre parfaitement à leurs attentes

Une faible marge de manœuvre : le Vélo Voyageur ne repose que sur une seule activité, celle du « vélo tourisme ». Dans le cas ou son activité serait défaillante, l’entreprise ne dispose que de faible possibilité de se retourner.

Ressources parfois insuffisantes : il existe des difficultés pour les petites entreprises de développer leur compétitivité en utilisant uniquement leurs ressources internes

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Le positionnement de l’offre proposée par la société

Le Vélo Voyageur propose 30 parcours créés pour tous les gouts : en famille, en couple ou avec des amis. Ils vont de l’excursion à la journée à des séjours allant jusqu’à 10 jours. Pour 69€ par personne, des journées sont organisés près de Paris (Paris-Versailles ou les boucles de la Marne), avec accompagnateur et repas compris. Il est possible de s’évader pour un week-end dans la Loire pour 139€ par personne. Des rallyes de 6 heures, originaux et culturels sont proposés pour 39€ par personne. Il existe également des circuits plus longs en France ou à l’étranger : nous pouvons ainsi partir douze jours en bateau et vélo dans l’Inde du Sud pour 1959€ par personne. Toute l’offre est disponible en ligne et on peut y réserver le séjour de son choix au minimum trois jours à l’avance.

Cette offre se différencie par le caractère novateur du concept. L’accompagnement des voyageurs est unique puisque le Vélo Voyageur prend en charge toutes les contraintes logistiques. Les clients peuvent donc profiter au maximum de leur voyage dans la région. L’intérêt de tous ces circuits est l’accompagnement logistique : transport des bagages d’étape en étapes, réservation des hébergements, acheminement des vélos sur place et carnets de voyage fournis. De plus tous les circuits et hébergements sont testés à l’avance. Une offre qui est de plus attractive puisqu’elle est adaptée à la demande française. Les voyages entre amis ou en couple sont en effet privilégiés. Les différents parcours proposés s’adaptent aux envies de chacun des clients et permette liberté et flexibilité.

Les concurrents directs de le Vélo Voyageur sont toutes les agences de voyages comme Meltour qui organise des voyages sur mesure dans le monde entier ou encore Voyag’acteur qui propose des voyages équitables, solidaires et responsables.

Une communication basée sur la pluralité des médias

Les axes de communication choisis par le Vélo Voyageur sont divers. On peut en effet relever :

Une communication par mass-média : avec l’utilisation de la radio (interview sur France Info et Radio Latina), de la télévision (présence du Vélo Voyageur sur le plateau de Télé matin et de BFM Business), et de la presse écrite (parutions d’article dans Air le Mag, France soir, A Nous Paris, l’Entreprise, Figaro Magazine, Challenges, Sud Ouest, Courrier français, la Dépêche du Bassin)

Une communication hors médias : essentiellement sur internet avec une présence du Vélo Voyageur sur de nombreux sites web (tels que 20 minutes, Le Journal du Net, zegreenweb, wimadame) et blogs (comme My little Web).

Mais le Vélo Voyageur détient également ses propres moyens de communication, avec la présence sur la toile d’un blog et d’un site internet.

Un site internet fonctionnel conforme à l’axe de développement de la société

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Concernant le site internet du Vélo Voyageur, il est possible de l’analyser au travers de différents critères :

l'accès et la fidélisation : tout d’abord le site est facilement accessible grâce à l’utilisation de mots clés tels que « ballade à vélo » et «  voyage vélo » mais reste introuvable avec des mots de recherche tels que « France à vélo » ou « partir à vélo » qui restent pourtant très proches de l’activité même de l’entreprise. Le Vélo Voyageur ne dispose donc pas d’un excellent référencement. Cela peut notamment s’expliquer par un choix de mots clés inapproprié. Ensuite, concernant la fidélisation, le Vélo Voyageur possède une newletters qui permet aux clients et aux utilisateurs de rester en contact direct avec l’entreprise. De plus, le site comprend deux liens qui permettent aux utilisateurs de se rediriger facilement vers la page facebook ou Twitter de l’organisation.

L’ergonomie du site : le site est simple d’utilisation et est doté d’un menu fixe qui permet à l’utilisateur de s’y retrouver et d’avoir accès rapidement à la page qu’il souhaite atteindre. Il est accessible à des utilisateurs étrangers grâce à un translator qui permet de retranscrire le contenu du site en plusieurs langues : le français, l’allemand, le néerlandais et l’anglais. L’information sur l’ensemble des pages est lisible et les couleurs choisies (essentiellement du vert, du rose pâle et du blanc) sont en harmonie avec les valeurs véhiculées par le Vélo Voyageur, à savoir : la recherche de l’authenticité, du naturel et du bien être. En revanche il est possible d’affirmer que le contenu de certaines pages renvoie à l’idée d’un site internet amateur, mais cela peut avoir un bon côté : celui de véhiculer l’image d’une petite entreprise accessible, chaleureuse et conviviale.

les choix de l'utilisateur : aucun moyen n’est prévu par le site pour permettre à chaque utilisateur de personnaliser le site comme par exemple un espace qui offre la possibilité de créer un compte ou un profil individualisé.

le contenu des informations : l’ensemble des informations semble fiable puisqu’elles sont éditées par l’entreprise elle-même. Aucun dispositif ne nous permet en revanche de savoir si des mises à jour sont réalisées de manière régulière.

les liens et partenaires du Vélo Voyageur : le site dispose d’une rubrique « Partenaires » dans son menu ce qui permet aux divers utilisateurs de se rendre sur des sites en relation avec l’entreprise.

Le «   vélo tourisme   »   : une activité situé sur un marché porteur

Les opportunités pour l’industrie du « vélo tourisme », que nous avons pu mettre en avant, sont au nombre de deux.

Premièrement, l’évolution des tendances touristiques semble être un des atouts majeurs pour cette activité naissante. En effet, on assiste actuellement à un renouvellement des valeurs des touristes, qui aspirent davantage à être en contact avec la nature et qui sont en quête d’une

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rupture avec le stress quotidien et le monde urbain. De plus, les vacances sont considérées comme une période durant laquelle les liens entres les proches se forment, par conséquent les séjours en groupe, en famille ou entre amis se multiplient. La clientèle familiale est donc une cible à laquelle les opérateurs touristiques doivent rester attentifs. De ce fait, l’offre du Vélo Voyageur semble adaptée à cette tendance puisqu’elle permet aux clients d’être disponible pour leurs proches, de pratiquer un effort physique sain et de profiter d’une multitude de paysages ravissants et authentiques.

Deuxièmement, il existe un attrait fort de la part des français pour le tourisme à vélo. En effet on note que 17 millions de français font du vélo de manière régulière et que beaucoup d’entres eux sont séduits par l’idée de voyager autrement. Par ailleurs le tourisme à vélo itinérant ne représente à ce jour que 5% des séjours en France, à l’inverse de nombreux marchés européens qui s’avèrent déjà matures tels qu’en Allemagne, en Belgique ou encore aux Pays-Bas. Il existe donc un marché porteur, avec une attente forte tant du côté de la clientèle française que du côté de la clientèle étrangère.

Par ailleurs il existe peu de menaces qui ont pu être relevées en ce qui concerne le marché du « vélo tourisme ». La principale menace existante serait la cohabitation difficile entre les différents usagers (les automobilistes, les cyclistes, les piétons) notamment sur les routes des grandes villes. Mais la société Vélo Voyageur ne semble pas être menacée par cet aspect puisqu’elle n’aurait aucun intérêt à faire passer sa clientèle dans des grandes villes embouteillées et saturées.

De plus, même au cœur des grandes villes il existe des dispositifs qui visent à faciliter la circulation et le déplacement des cyclistes. En effet, la construction de piste cyclable s’est accentuée ces dernières années et une signalisation spécifique est apparue. La dernière signalisation mise en place en 2012 permet aux vélos d’ignorer les feux rouges et de s’engager librement sur un carrefour. Le panneau offrant cette possibilité est un triangle à l’envers à bordure rouge avec le dessin d’un vélo au centre. Il est installé sur les mâts de feux tricolores.

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Conclusion

Selon l’office du tourisme de Paris, le mois d’Octobre 2012 enregistre un taux d’occupation supérieur à celui de l’année dernière. Cette évolution illustre l’augmentation générale du nombre de touristes venus en France pendant leurs vacances. La semaine dernière la France est aussi devenu le premier pays avec le plus grand domaine skiable du monde. Tous ces exemples démontrent que la France a réussit à prendre en compte de nombreuses problématiques pour rester le premier pays touristique au monde. Ainsi, à Paris l’offre se diversifie de plus en plus en proposant des concepts des plus originaux comme le démontre nos deux études de cas.

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Sitographie

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