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par Goéland C. On enchaînait sur une prière commune qui durait toute l’après-midi, nous dînions, puis nous faisions une autre prière commune. La famille qui me logeait s’appelait la famille Rémy composée de parents et de trois enfants, dont une fille adoptée qui a eu la vocation d’entrer parmi les sœurs de Bethléem. L’ambiance au sein de la famille était très conviviale, notamment lors des repas.

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8 Le Témoin par Goéland C.

Les journées suivaient une typologie précise : Nous prenions le petit déjeuner en famille puis procédions à la prière du matin dans les paroisses. Puis, nous faisions des rencontres en petits groupes composés d’un chef d’équipe accompagné de quatre Français et de cinq Biélorusses dans lesquels nous réfléchissions sur des phases qui nous interpellaient ; par exemple « La foi nous donne-t-elle la confiance qu’un avenir meilleur est possible ? » Chacun prenait le temps de répondre aux questions dans sa langue maternelle puis on échangeait en anglais (cool !).

Ensuite, nous avons pris le train pour nous rendre au PalExpo de Genève : le train était envahi de jeunes étrangers, ça mettait de la bonne humeur et de l’ambiance, vu qu’on était tous mélangés !

On enchaînait sur une prière commune qui durait toute l’après-midi, nous dînions, puis nous faisions une autre prière commune.

La famille qui me logeait s’appelait la famille Rémy composée de parents et de trois enfants, dont une fille adoptée qui a eu la vocation d’entrer parmi les sœurs de Bethléem. L’ambiance au sein de la famille était très conviviale, notamment lors des repas.

Concrètement, les prières se tenaient dans le hall d’exposition. Nous étions tous assis en tailleur par terre, les murs étaient décorés d'icônes et drapés de voile couleur orange, symbole de l’Esprit saint.J’ai été marqué par l’attitude des jeunes qui allaient embrasser la croix du Christ à la fin de chaque prière commune. Un soir, nous nous sommes passé la flamme de Bethléem ; nous nous allumions la flamme de la grotte de Bethléem en faisant passer le feu de bougie en bougie. Ce fut un moment magique ! Saviez-vous que Bethléem signifiait « la maison du pain » ?

Plus tard, je suis parti seul et j’ai essayé de m’abandonner c'est-à-dire me laisser porter, ne plus être avec les gens de mon groupe. Et un soir j’ai dîné avec 5 jeunes de Paris que je ne connaissais pas mais que j’ai reconnu par le chant « Jérusalem ». La plupart étaient en prépa à centrale Paris.

J’ai passé cinq jours avec des dizaines de milliers de jeunes venant de toute l’Europe et d’ailleurs. J’ai vécu le nouvel an dans une multitude de langues et de coutumes. J’ai vécu parmi 40 000 jeunes âgés entre 16 ans et 35 ans, dont 2 000 français. Je suis parti de l’Arc de Triomphe avec les Parisiens le 27 décembre et j’ai voyagé de nuit. J’ai été accueilli par une famille de Lausanne qui dépendait de la paroisse de Genève. J’ai fait des rencontres et découvert d’autres cultures au travers de discussions. Je me suis aussi ouvert à la beauté de la vie intérieure, de la communion de Dieu. J’ai commencé un pèlerinage de confiance dans ma vie et dans mon cœur.

Mon pèlerinage de Confiance