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par Justine Liewig que les coccinelles qui raffolent des pucerons les mangeant tous ou encore les troupeaux d’animaux élevés à l’air libre dans des espaces plus grands, qui lors d’une épidémie dûe à un virus sont préférentiellement soignés par homéopathie.

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10 Nature par Justine Liewig

Tout d’abord, pourquoi l’appelle-t-on « nourriture biologique » ? En quoi est-elle différente de celle que l’on mange tous les jours ? On l’appelle « biologique » simplement parce que, dans la culture des fruits, légumes et céréales et dans l’élevage des animaux, aucun produit chimique n’a été utilisé. Durant toute la pousse, les cultivateurs n’utilisent pas de pesticides, d’herbicides, de fertilisants chimiques, d’hormones de croissance ou d’antibiotiques pour les aider dans leur croissance. Ainsi, cela permet de respecter l’environnement et de protéger tous les aliments de la pollution actuelle. Le but n’étant pas d’accélérer ou de modifier le travail de la nature mais simplement de pouvoir accéder à une nourriture la plus saine possible sur nos tables.

Bien sûr, une question se pose : comment fait-on alors lorsqu’une vague de moucherons envahit nos cultures ou qu’un virus s’abat sur nos élevages ? Mais comment faisaient nos ancêtres lors de ces aléas ? Tout d’abord les espèces rustiques sont préférées car plus adaptées naturellement aux diverses intempéries et par conséquent moins sujettes à attraper une quelconque maladie. L’agriculteur biologique utilise des éléments plus naturels tels

que les coccinelles qui raffolent des pucerons les mangeant tous ou encore les troupeaux d’animaux élevés à l’air libre dans des espaces plus grands, qui lors d’une épidémie dûe à un virus sont préférentiellement soignés par homéopathie.

De plus, l’agriculture traditionnelle doit en permanence suivre les exigences que l’économie de marché nous demande et qui se résume à : travailler plus, pour produire plus et donc améliorer les rendements et tout cela dans un laps de temps minimum. Mais la nature ne l’entend pas du tout de cette oreille ! En effet, si on cultive trop longtemps les mêmes fruits et légumes sur un champ, la terre se fatigue et perd ses minéraux, qui sont indispensables à la culture de certaines plantes. L’agriculture biologique permet de contribuer à garder la terre en bonne santé, en utilisant la « rotation des cultures ». Ce principe aide le sol à conserver les minéraux nécessaires à obtenir de beaux et bons aliments. Le cultivateur laisse reposer une partie de ses terres pendant un an, pour permettre aux prochaines plantes semées de se développer dans un environnement favorable. C’est ce qu’on appelait il y a peu la jachère…

Vive le bio !

Fini le temps des fast food, des produits aseptisés et tout autre subterfuge qui s’en apparente… L’agriculture et la nourriture biologique semblent être la nouvelle vague en matière culinaire de ces dernières années, revenant aux méthodes ancestrales.Alors que de plus en plus de personnes s’intéressent voire consomment des produits bio, certains encore restent sceptiques sur l’origine et les bienfaits de ces produits… L’incertitude demeure ; les aliments bio sont-ils une manière facile de nous faire payer plus cher des aliments à l’aspect parfois différent ou bien est-ce l’avenir de notre survie et de notre bien-être ? Vous avez le droit de savoir, à vous de juger…