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10/12 PLACE DE LA BOURSE 75002 PARIS - 01 44 88 34 34 01 MARS 13 Bimestriel Surface approx. (cm²) : 1849 N° de page : 37-40 Page 1/4 6d7485d350d03402925d46e48c04c5f80a471c27018e385 TOULOUSE5 6447165300509/GFD/OTO/2 Eléments de recherche : IAE TOULOUSE ou Institut d'Administration des Entreprises de Toulouse, toutes citations ORIENTATION Masters universitaires EFFICACES ET PAS CHERS Un bac +5 de qualité, en phase avec le marché du travail le tout pour un coût modéré? Voilà une équation réalisable à luniversité. À condition de viser le bon cursus. R ingards, décon- nectés du mar- ché du travail, les diplômes de l'université? Que nenni. La dernière enquête du ministère de l'Enseignement supérieur sur l'insertion des diplômés de masters tord une fois de plus le cou à cette mau- vaise réputation. Surtout pour les bac +5 des domaines de la gestion, du commerce. Trente mois après obtention du di- plôme, ils sont près de 91% à avoir un emploi dans ces fi- lières. Un taux qui n'a rien à envier à ceux des écoles de com- merce et qui confirme l'exis- tence d'un grand nombre de « pépites » au sein des univer- sités. Pour ces cursus les mieux positionnés «Avec des salaires entre 28 DOO et 32 000 euros brut par an pour des mas- ters en gestion, et plutôt entre 35 000 et 38 000 au sortir d'uni- versités prestigieuses, ils/ont jeu égal avec les diplômés d'écoles de commerce», assure Julien Bar- rois, directeur exécutif du cabi- net Page Personnel. Ainsi, les masters de la très prisée fac de Dauphine annoncent un salaire moyen de... 48000 euros ! Ceci certifié par une enquête indé- pendante menée par l'Apec, tandis que pour les diplômés d'écoles de commerce il faut croire les responsables de for- mation sur parole. Ces belles performances tien- nent à une forte demande, constante depuis plusieurs an- nées: «Les entreprises ont des besoins très forts sur ces métiers, aussi, les recruteurs sont donc conduits à n'exclure personne. Ceci est particulièrement vrai dans certains secteurs comme celui de la distribution dans le- quel les jeunes diplômés sont moins enthousiastes à vouloir travailler», observe l'Association pour l'emploi des cadres (Apec). Parmi les spécialités les plus pri- Des salaires équivalents à ceux des grandes écoles... mais un coût de cursus dix fois moins élevé. sées, on trouve notamment les diplômes spécifiques en comp- tabilité menant à l'expertise comptable dont les sortants se casent très vite, car le marché est en pénurie sur ces métiers. Il s'agit du Diplôme de comp- tabilité et de gestion (DOG) au niveau de la licence, et du Di- plôme supérieur de compta- bilité et de gestion (DSCG), de niveau master. Sous ces sigles un peu rébarbatifs se dissimu- lent d'excellents passeports vers l'emploi. Même chose dans les métiers de la comptabilité. « Ce n'est pas un secteur glamour pour les étudiants. Certes, c'est sérieux mais pas triste ! s'en- thousiasme Nicolas Berland, responsable du Master CCA (Comptabilité, contrôle, audit) de Dauphine. Ces activités ne sont pas sensibles à la conjonc- ture: il faut bien vérifier les comptes annuels et les certifier... D'où la sécurité de l'emploi et de belles carrières en vue. » Sa ving-

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Eléments de recherche : IAE TOULOUSE ou Institut d'Administration des Entreprises de Toulouse, toutes citations

ORIENTATION

MastersuniversitairesEFFICACES ET PAS CHERSUn bac +5 de qualité, en phase avec le marché du travaille tout pour un coût modéré? Voilà une équation réalisableà luniversité. À condition de viser le bon cursus.

R ingards, décon-nectés du mar-ché du travail, lesdiplômes del'université? Que

nenni. La dernière enquête duministère de l'Enseignementsupérieur sur l'insertion desdiplômés de masters tord unefois de plus le cou à cette mau-vaise réputation. Surtout pourles bac +5 des domaines de lagestion, du commerce. Trentemois après obtention du di-plôme, ils sont près de 91% àavoir un emploi dans ces fi-lières. Un taux qui n'a rien àenvier à ceux des écoles de com-merce et qui confirme l'exis-tence d'un grand nombre de« pépites » au sein des univer-sités. Pour ces cursus lesmieux positionnés «Avec dessalaires entre 28 DOO et 32 000euros brut par an pour des mas-ters en gestion, et plutôt entre35 000 et 38 000 au sortir d'uni-versités prestigieuses, ils/ont jeu

égal avec les diplômés d'écoles decommerce», assure Julien Bar-rois, directeur exécutif du cabi-net Page Personnel. Ainsi, lesmasters de la très prisée fac deDauphine annoncent un salairemoyen de... 48000 euros ! Cecicertifié par une enquête indé-pendante menée par l'Apec,tandis que pour les diplômésd'écoles de commerce il fautcroire les responsables de for-mation sur parole.

Ces belles performances tien-nent à une forte demande,constante depuis plusieurs an-nées: «Les entreprises ont desbesoins très forts sur ces métiers,aussi, les recruteurs sont doncconduits à n'exclure personne.Ceci est particulièrement vraidans certains secteurs commecelui de la distribution dans le-quel les jeunes diplômés sontmoins enthousiastes à vouloirtravailler», observe l'Associationpour l'emploi des cadres (Apec).Parmi les spécialités les plus pri-

Des salaireséquivalents àceux des grandesécoles... maisun coût decursus dix foismoins élevé.

sées, on trouve notamment lesdiplômes spécifiques en comp-tabilité menant à l'expertisecomptable dont les sortants secasent très vite, car le marché esten pénurie sur ces métiers.

Il s'agit du Diplôme de comp-tabilité et de gestion (DOG) auniveau de la licence, et du Di-plôme supérieur de compta-bilité et de gestion (DSCG), deniveau master. Sous ces siglesun peu rébarbatifs se dissimu-lent d'excellents passeports versl'emploi. Même chose dans lesmétiers de la comptabilité. « Cen'est pas un secteur glamourpour les étudiants. Certes, c'estsérieux mais pas triste ! s'en-thousiasme Nicolas Berland,responsable du Master CCA(Comptabilité, contrôle, audit)de Dauphine. Ces activités nesont pas sensibles à la conjonc-ture: il faut bien vérifier lescomptes annuels et les certifier...D'où la sécurité de l'emploi et debelles carrières en vue. » Sa ving-

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Eléments de recherche : IAE TOULOUSE ou Institut d'Administration des Entreprises de Toulouse, toutes citations

laine d'étudiants, triés sur levolet et dont 95% auront déjà unemploi dès la fin de leur forma-tion, seront embauches avec unsalaire moyen de 36 000 eurospar les plus prestigieux cabinetsd'audit : Ernst & Young, Pricewa-terhousecoopers, KPMG et De-loitte. Si la cinquantaine de mas-ters CCA ne peuvent pas tous seprévaloir de l'étiquette très pri-sée de Dauphine, ils ont néan-moins, eux aussi, le vent enpoupe. Il faut dire que la profes-sion de comptable va devoirremplacer 40% de ses effectifsd'ici à 2020...

Alais ils ne sont pas lesseuls: «L'audit fait partie desspécialités qui recrutent même,voire surtout, enpériode de crise,parceques'ilyabienun momentoù les entreprises ont besoind'être conseillées c'est celui-ci !C'est un secteur porteur quoiqu'il arrive », explique GéraldAugustin, responsable du Mas-ter 2 Audit des organisations etmaîtrise des risques à l'univer-sité Paris-Descartes : 90% de sespoulains sont en poste six moisaprès l'obtention du diplômeavec un salaire annuel brutmoyen de 32000 euros. Dansles assurances, l'horizon estdégagé grâce aux nombreuxdéparts à la retraite dans les pro-chaines années. Probléma-tique identique pour les com-merciaux dans les banques.Près des trois quarts des entre-prises de banque-assuranceont recruté au moins un cadreau deuxième trimestre 2011,note l'Apec dans sa note deconjoncture de juillet 2011, par-lant d'un « net regain d'opti-misme » dans ce secteur. Lesdiplômes orientés sur la venteet la négociation sont aussi debonnes pioches avec des débou-chés à la clé. Car même (ou sur-tout !) quand l'économie va mal,la vente est le nerf de la guerre :il faut à tout prix remplir les car-nets de commande, écouler les

A CLIQUER• www.iae-message.frVous y trouverez toutesles modalités duconcours Message.Mode de recrutementcommun, notammentpour sélectionner lescandidats à l'entrée delicences et masters ensciences de gestion etcomptabilité (CCA).

stocks, prospecter de nouveauxclients et trouver des débou-chés. Donc les entreprises conti-nuent à embaucher des com-merciaux, mais parfois à dessalaires plus bas si les budgetssont serrés... La grande distri-bution, soumise à un turn overimportant, recrute égalementen permanence.

Toutes ces bonnes nouvellesdoivent cependant être nuan-cées, car ces bac +5 couvrent unlarge spectre de métiers, de lagestion au commerce ou au ma-nagement en passant par la lo-gistique industrielle, le contrôlede gestion, l'audit, les achats, lecommerce international, etc.,avec des perspectives d'inser-tion variables.

Ainsi, certains créneaux« paillettes » comme le marke-ting, souvent affectionné par lesétudiants, n'offrent pas forcé-ment de bonnes perspectivesd'emploi. Un créneau qui n'a pasattendu la crise pour être sa-turé ! Ceci étant dit, une bonnestratégie peut consister à se fa-briquer un parcours reposantsur une double compétence.Guillaume Cagnon a ainsi effec-tué un master en sciences degestion et marketing/technolo-gies de l'information à Montpel-lier après une licence en infor-matique. «Au terme de six moisde stage, j'ai été embauche enCDI comme responsable marke-ting acquisitions de Sarenza,l'entreprise de vente de chaus-sures en ligne et success story duweb. ll est évident que mon profil"multicartes" a été un plus ! »

Du côté des cursus en res-sources humaines, dont lenombre a explosé en quèlquesannées, il devient difficile detirer son épingle du jeu, surtouten temps de crise, à l'heure oùles entreprises donnent la primeaux postes opérationnels et res-serrent les autres. D'autant queles entreprises recrutent volon-tiers auprès des grandes écoles,

confirme Estelle Raoult, consul-tante chez Page personnel etspécialisée en droit et RH. Ellenuance toutefois : «Les mastersgagnent du terrain, notammentparce qu'ils offrent des forma-tions très spécifiques, plus poin-tues que les écoles. Désormais,les diplômés arrivent en ayantfait de véritables stages et sontbien plus directement em-ployables qu'ils ne l'étaient Hy aquèlques années. »

Si certaines spécialités commele conseil restent largementtrustées par les sortants desgrandes écoles, à moins de sor-tir d'une fac elle aussi considé-rée comme très prestigieuse, lesentreprises ne ferment pas leurporte pour autant aux universi-tés. Le cabinet Deloitte estconnu pour aimer recruter uneproportion relativement impor-tante (20% de ses troupes) dejeunes diplômés issus de l'uni-versité. « Ces jeunes possèdentune liberté de ton et une matu-rité personnelle souvent plusavérées que leurs homologuesdes écoles. Cela s'explique proba-blement par la nécessité d'auto-nomie qu'impliqué la conduitede tels cursus», estime Jean-Marc Mickeler, associé et res-ponsable de la marque em-ployeur de Deloitte.

Du côté des métiers spéci-fiques de la finance de marchéqui avaient connu un véritablecoup d'arrêt depuis la crise fi-nancière de 2008, les affairesrepartent. Comme un symbole,le célèbre master 203 en financede Dauphine a rouvert en 2010,après une année de fermeture enraison de la crise financière. Lemaster 2 Techniques finan-cières et bancaires d'Assas ga-rantit également une inser-tion professionnelle quasiimmédiate ata sortie. Mais ontrouve d'excellentes formationsdans ce secteur hors des fron-tières du Quartier latin ! Le mas-ter Banque, finance et négoce

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international proposé par l'uni-versité Bordeaux-4 a parexemple la particularité de for-mer des financiers mais aussi,grâce à une spécialisation dansles matières premières, des pro-fessionnels à même de répondreaux problématiques indus-trielles. «Résultat, malgré lacrise, le taux d'insertion de nosdiplômés, 95% dans les six mois,ne fléchit pas», se réjouit YvesJegourel, directeur du master.Marc Lacroix, ancien du masteret désormais directeur du cour-tage chez Agricole Futures,confie recruter systématique-ment parmi les diplômés de cecursus, parce qu'il est l'un desseuls qui «permet d'étudier tousles champs du courtage finan-cier» et à offrir par conséquentune véritable polyvalence.

Choisir son master avec soinII reste délicat de faire son

choix parmi une offre plétho-rique. Comment dénicher lesmeilleures pépites, celles qui per-mettent de damer le pion auxESC ? Les évaluations de l'Aères11'peuvent constituer un repère, sesrapports sont disponibles enligne. « Les notes vont deA+ à C,explique Jean-Marc Geib direc-teur de la section des formations.Un C signifie que le diplôme neperdurera pas en l'état. Un B im-plique un certain nombre de pro-blèmes mais ne remet pas en causel'existence du cursus. UnAsignifleque la formation satisfait à tousles critères, et unA+ marque l'ex-cellence. » Mais attention, cettepremière vague d'évaluation s'estdéroulée sur trois ans, avec uneméthodologie qui s'est affinée encours de route. De plus, elle neprend pas ou peu en compte l'in-sertion professionnelle.

Jean-Michel Jollion, présidentdu comité de suivi master,conseille quant à lui de se rendresur les sites web : « S'il n'y figurepas d'information sur les stages oules taux d'insertion, c'est mauvais

À LIRELes Métiers dela banque et dela finance, de PascaleKroll, éditionsl'Étudiant 2012,12,90 €.

signe. » Autre critère, l'existenced'un lieu d'interaction avec lesrecruteurs ou d'une associationd'anciens. Le taux de profession-nels parmi les intervenants estaussi un élément à prendre encompte, dans certaines forma-tions ils peuvent être plus de 60%parmi le corps enseignants, gaged'une véritable synergie avec lemonde de l'entreprise. Enfin, lafaçon dont sont appréhendés lesstages est fondamentale. Est-cequ'ils s'insèrent dans le cursus ?Aide-t-on les étudiants à les trou-ver ? Autant d'informations quipermettent d'y voir un peu plusclair et de faire un choix. Unechose est sûre, il faut se méfierdes « palmarès » de troisièmescycles réalisés par des cabinetsprivés. Ils prétendent classer defaçon impartiale les formations,alors qu'en fait ils font payer lesformations désireuses d'y êtrereprésentées.

De vraies marquesCertaines universités se sont

donc fait un nom, en tête Dau-

phine ou Paris-1, mais aussi Gre-noble-2 ou encore Toulouse-1.Certaines se sont fait connaîtresur un créneau spécifique.Comme Clermont-Ferrand, eten particulier son master Ges-tion de patrimoine. «Lesentre-prises proposent des stages à nosétudiants dès septembre. L'offreestmême plus grande que la de-mande», témoigne Jean-MarinSerre, responsable du cursus.Avec une insertion de 100% dansles trois mois et des salaires an-nuels brut à l'embauche pouvantaller jusqu'à 45 DOO euros, ce mas-ter fait figure de superstar du sec-teur. « Nous devons même veillerà ceque nos étudiants neprennentpas la grosse tête», plaisante Jean-Marin Serre!

Le nom de l'université peutêtre un gage de qualité, mais cen'est pas le seul, les masters pro-posés au sein des IAE (institutsdes administrations et des entre-prises) offrent aussi de trèsbonnes garanties. Rattachés auxuniversités, les IAE élaborentleurs diplômes en partenariat

TEMOIGNAGE

PAUL MICHEL, MASTER COMPTABILITE, CONTROLE,AUDIT À L'IAE DE LYON.

« Une formation calibrée surles attentes des entreprises »Au sortir du bac, PaulMichel a d'abord optépour une école decommerce post-bacavant de réaliser que laformation dispenséen'était pas assez pointuepour ce qu'il souhaitaitfaire par la suite. Sapassion ? La comptabilitéet l'audit. À la fm desa deuxième année,il postule donc en LSà l'IAE de Lyon. «J'aienfin trouvé ce que /e

cherchais avec, dans lecorps enseignant, autantde professionnels qued'universitaires. J'aiappris mon métier »,ajoute-t-il, vantant « cecursus pensé autour desstages et une formationcalibrée sur les attentesdes entreprises ».Aujourd'hui consultantchez Ernst and Young, ilne regrette pas un instantson choix. «Lacrossedifférence avec une

école, c'est la diversitédes horizons sociaux despersonnes rencontréesdurant ces trois années »,indique-t-il. «À lasortie, on est tous jugéssur nos capacités etcompétences, pas sur lemilieu d'où l'on vient. »Seul bémol, regrettePaul Michel, le réseaudes anciens, qui n'estpas encore unifié et quipêche un peu au regardde ceux des écoles.

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Eléments de recherche : IAE TOULOUSE ou Institut d'Administration des Entreprises de Toulouse, toutes citations

9 exemples de masters

Aix-Marseille/Managementdes organisations sportives

Auvergne (Clermont-1)/Gestion de patrimoineMarne-la-Vallee/Management etingenierie des services et patrimoinesimmobiliersParis-7/Diderot/Management del'environnement des collectiviteset des entreprises

Paris-9-Dauphme/Distributionet relation clientParis-10-Ouest-Nanterre/Affairesinternationales et negociationsinterculturellesIAE de Pau-Bayonne/Directionadministrative et financiere

IAE de Toulouse-1-Capitole/Fmance

Versailles-Samt-Quentm/Managementstrategique et changement

180

200

95

120

590

253

223

38

27

75 (M2) 33 (M2)

225

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19

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89

54

70%

45%

74%

80%

70%

20%

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50%

lan

lan

2 ans

1 an

1 an

lan

2 ans

1 an

2 ans

550

408

1100

450

366

360

960

370

900

6 mois

3 mois

6 mois (Ml),6 mois (M2)

8 mois enapprentissage

6 mois

3 mois

6 mois

6 mois

2 mois (Ml),4 mois (M2)

80% 23 000-34 000

100% 37 300

95%

100%

70%

34000

77% 28 000-40 000

40000

30000

75% 30 000

82% 35 000-50 000

85% 32 00

avec des professionnels (associa-tions, ordres professionnels) etsont donc bien en phase avec lesbesoins du marche (voirpage sui-vante). Enfin de nombreux cur-sus fonctionnent en apprentis-sage, un autre moyen de faciliterl'embauche.

Une sélection accrue..Des salaires équivalents a ceux

des grandes ecoles, donc, maîs uncout de cursus dix fois moinseleve.. Voila ce que garantissentles bons masters, un détail qui n'acertainement pas échappe auxnombreux candidats qui se bous-culent aux portes de ces filieres.Et la selection a l'entrée est rude.Certains n'hésitent pas a complé-ter la selection sur dossier et en-tretien par un écrit II faut direque ces diplômes sont en generalpris d'assaut: quelque 300 can-didats postulent au masterCCA de la Sorbonne pour seu-lement dix places !

De nombreux programmes re-crutent leurs candidats par lebiais d'un concours communbaptise Message et ouvert auxtitulaires d'une licence. A l'entréedes M2, il ne reste ensuite quequèlques places aux candidatsd'autres universités. Ce concoursMessage mesure les aptitudes descandidats dans quatre domainesfondamentaux: la culture géné-rale, economie et manageriale, lacompréhension et l'expressionecrite en français, le raisonne-ment logique et numerique, lacompréhension et expressionecrite en anglais.

Pour mettre toutes les chancesde leur cote, les étudiants ont toutintérêt de peaufiner leur profiltoute au long de leurs etudesAinsi, une année césure, ou desstages significatifs réalises enamont dans le secteur vise peu-vent faire la difference. Quantaux masters en commerce inter-national comme celui de l'IAE de

Une année courtemais dense :quarante heuresde cours parsemaine, unmémoire et sixmois de stage.

Lille, ils mettent évidemmentl'accent sur la maîtrise des langués. « Nous privilégions les can-didats qui maîtrisent deux lan-gues étrangères et ont déjà effectueun longsejoura l'étranger pour unstage par exemple», indique Erni-lien Moyen le responsable peda-gogique de la filiere

Une fois le master intègre, l'an-née est courte, maîs dense Lesmasters alternent srx mois decours a peine, maîs au rythmed'une quarantaine d'heures parsemaine, puis un stage de sixmois, avant la soutenance d'unmemoire Dans les filieres en ap-prentissage, le rythme est encoreplus soutenu. Maîs la plupart dutemps le stage et la période d'ap-prentissage débouchent sur unCDI. Preuve que le jeu en vaut lachandelle...

(I) Agence devaluation de la re-cherche et lenseignement superieur(http //www aeres-evaluation fr)