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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 10 JUILLET 2018 - N°4917 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BÉJAÏA ISSN 1112-3842 Page 2. BOUAZGHI DÉDRAMATISE SUR LES CAS DE FIÈVRE APHTEUSE SIGNALÉS ET TRANCHE Ce sera du 25 au 29 juillet Page 2. AIR ALGÉRIE Menace d'une grève à partir du 31 juillet Page 5. Des habitants de Dar Nacer ferment la mairie Page 2. LES PDAU ET LE RAPPORT DE LA DSA AU MENU BOUIRA D EUXIÈME JOURNÉE DE LA DEUXIÈME SESSION DE L ’APW MAÂTKAS 8 ÈME ÉDITION DU F ESTIVAL DE LA POTERIE Les travaux de la deuxième session de l’APW se sont poursuivis, hier, au niveau du siège de la wilaya, pour la deuxième journée consécutive. Page 3. JS KABYLIE F IN DU 1 ER STAGE AUJOURD HUI À A ÏN B ENIAN L’Algérie n’importera pas de moutons pour l’Aïd Iboud confirme le second stage en Allemagne Page 24.

Page 2. JS KABYLIE FIN DU 1ER STAGE AUJOURD … · LES PDAU ET LE RAPPORT DE LA DSA AU MENU BOUIRA DEUXIÈME JOURNÉE DE LA DEUXIÈME SESSION DE L’APW MAÂTKAS 8ÈME ÉDITION DU

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 10 JUILLET 2018 - N°4917 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BÉJAÏA

ISS

N 1

112-

3842

Page 2.

BOUAZGHI DÉDRAMATISE SUR LES CAS DE FIÈVRE APHTEUSE SIGNALÉS ET TRANCHE

Ce sera du 25au 29 juillet

Page 2.

AIR ALGÉRIE

Menace d'unegrève à partir du 31 juillet Page 5.

Des habitants de Dar Nacer ferment la mairie

Page 2.

LES PDAU ET LE RAPPORTDE LA DSA AU MENU

BOUIRA DEUXIÈME JOURNÉE DE LA DEUXIÈME SESSION DE L’APW MAÂTKAS8ÈME ÉDITIONDU FESTIVALDE LA POTERIE

Les travaux de la deuxième session de l’APW se sont poursuivis, hier, au niveau du siège de la wilaya, pour la deuxième journée consécutive. Page 3.

JS KABYLIE FIN DU 1ER STAGEAUJOURD’HUI À AÏN BENIAN

L’Algérie n’importera pas de moutons pour l’Aïd

Iboud confirmele second stage

en AllemagnePage 24.

Un premier stage consa-cr é essentiellement auvolet physique. Les pou-

lains de Dumas ont été soumis àune grande charge de travailpar le pr éparateur physique,Sayeh. Le staff technique kaby-le s’est dit satisfait des condi-tions de travail et de l’investisse-ment des joueurs tout au longdu séjour à Aïn Benian. Les coé-quipiers de Benkhlifa bénéficie-ront de deux jours de repos,

aujour d’hui et demain. Larepr ise des entraînements estprévue pour jeudi après-midi,probablement au stade du 1ernovembre. Le staff techniquekabyle aura noté les faiblisses àtravailler avec tout le groupe.

Peaufiner

la préparation

en Allemagne

Après ce premier stage effectuéà Aïn Benian, les Kabyles peau-fineront donc leur préparationen Allemagne qu’ils rallieront le15 du mois en cour s. Leur

séjour s’y étalera jusqu’au 28juillet. C’est ce que nous aconfirmé, hier, le président délé-gué Mouloud Iboud : «J ’ai toutréglé aujourd’hui (ndlr hier ) eton aura les visas avant le 15 dumois en cours. Après le premierstage à Aïn Benian, l’équipepeaufinera sa préparation enAllemagne avant de rentrer aupays à quelques jours du débutdu championnat». Nous appren-drons également que ce secondstage ser a consacr é au volettechnico-tactique et à desmatchs amicaux. Se sera l’occa-sion pour le coach Dumas et sescollaborateurs de dégager l’é-

quipe type qui commencera lechampionnat le 11 août pro-chain. Par ailleurs, la directionde la JSK présentera, vendrediprochain, son effectif et son stafftechnique pour la nouvelle sai-son 2018-2019 aux suppor ters,au stade du 1er novembre.Néanmoins, les or ganisateur sn’ont pas encore d’autor isationpour le gala ar tistique prévupour accompagner la présenta-tion. La pr ésentation desjoueurs pour rait donc se fairesans le gala dans le cas où lesautor ités locales ne donnaientpas leur feu ver t pour le gala.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max : 32 Max : 33 Max : 34 Max : 28

Min : 20 Min : 19 Min : 18 Min : 16QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MARDI 10 JUILLET 2018 N°4917

Les Canarisboucleront

aujourd’hui leurpremier stage

de préparationà Aïn Benian,après douze

jours de travailintense.

JS KABYLIE Fin du premier stage aujourd’hui à Aïn Benian

MO BÉJAÏA Ils affronteront l’ES Tunis aujourd’hui en amical

Premier vrai test pour les Crabes Les joueurs du MOB, qui se trouvent

depuis avant-hier soir en Tunisie,affronteront pour leur premier match ami-cal la formation de l’ES Tunis, ce soir à par -tir de 19h00. L’occasion pour le coachfrançais, Alain Michel, de tester ses joueursaprès une dizaine de jours de travail intenseà Béjaïa. La délégation du MOB est ar r ivéeà 22 heures à l’hôtel el Mour adi deGammar th, après 15 heures de trajet et 3heures de blocage au niveau des frontières,suite à l’attentat ter ror iste qui a endeuillé laTunisie. Alain Michel a dû annuler la séancede décrassage prévue à leur ar r ivée. Maisdésormais, le programme du stage qui a étéétabli à Béjaïa sera appliqué à la lettre.Après le match de l’EST, les camarades deKadr i affronteront, jeudi, l’équipe du Stadetunisien, alors que leur troisième adversai-re n’est pas encore connu. Concernant le

volet recrutement, celui-ci n’est pas encoreclos et les dir igeants sont à la recherched’un attaquant. Le Camerounais Ernest,qui a été mis à l’essai pendant une dizainede jours, pour rait être repêché, si les négo-ciations avec Bentiba n’avançaient pas. Lefait de demander au joueur camerounais età son agent d’attendre quelques jours àBéjaïa est révélateur de la volonté de ladirection du MOB de l’enrôler, quand bienmême il n’a pas fait le voyage avec le grou-pe en Tunisie.

Aissat Yahia nommé

coordinateur des jeunes

La direction du MOB, en concer tation avecle directeur spor tif, Rachid Malek, a installéavant hier officiellement Aissat Yahia en saqualité de coordinateur des jeunes catégo-

r ies. Le rôle de l’ex-international minime duMOB est d’être un trait d’union entre lesdifférents staffs techniques des jeunes et ladirection, et de chapeauter aussi lesjournées de détection des jeunes talents quiont débuté la semaine passée avec les U21 etqui se poursuivront ces jours-ci avec lesautres catégor ies.

Joma nouvel équipementier

Les dir igeants du MOB se sont entendusavec l’équipementier Joma pour vêtir lesVer t et Noir béjaouis la saison prochaine.Un contrat liant les deux par ties sera signédans les prochaines heures. Après Uhlspor tet Macron les saisons dernières, c’est doncJoma qui habillera désormais les camaradesde Soltane.

Z. H.

JSM Béjaïa

La cadence durecrutement

avance à grandspas de la JSMBdont les dir i-geants et lestaff tech-niquesouhai-tent enfinir viteavant lestage deTunis quidébuterale 17juilletprochainau com-plexe spor tif ElMouradi deHammam Bourguiba. Ainsi, le club aenregistré en fin d’après-midid’avant-hier le retour de l’axialSlimane Allali en provenance du MCOran. Celui-ci avait paraphé uncontrat de deux saisons au profit dela JSMB, devenant ainsi la 7e recrueaux côtés de Medah et Berchiche(CABBA), S. Chaouchi (USBD),Meddour (GCM) et Khezr i etMekidèche (JSMS). Allali qui étaitvisiblement ravi par son come back àla JSMB après l’avoir quittée pourune seule saison pour faire un crochetdu côté de la ville d’El Bahia, adéclaré juste après sa signature : «Jesuis très content de retrouver cegrand club et ses suppor ters avec les-quels je tacherai de réussir une sai-son fructueuse, avec au bout, pour -quoi pas une accession mér itée enligue 1.» Par ailleurs, sachant que lecompar timent défensif de la JSMBétait le maillon faible de la chainelors de la saison écoulée, la directionactuelle semble vraisemblablementprendre ses devants pour renforcercomme il se doit ce secteur, avec déjàla venue de la paire centrale Allali -Berchiche, du latéral gauche del’ESBD, S. Chaouchi et du gardien debut du CABBA, Medan, en attendantle recrutement d’autres élémentspour pourvoir tous les compar timentsafin de pallier les nombreux dépar tsdes cadres de la saison passée.

Khellaf

Oussama reste

En effet, le latéral gauche des Ver t etRouge, Oussama Khellaf, qui se trou-ve en fin de contrat avec son clubactuel, est parvenu avant-hier à trou-ver un ter rain d’entente avec ladirection de Houassi pour renouvelerson bail avec la JSMB pour deuxautres années supplémentaires. Celadit, force est de reconnaître aussi queKhellaf avait pleinement donné satis-faction lors de la saison dernière, dèslors qu’il s’était imposé comme untitulaire indiscutable dans son posteau détr iment de Mohamed Abdelliqui, lui, a été libéré dernièrement.Selon une source autor isée du club,Oussama Khellaf devrait rendreeffectif son maintien au club dans lesprochaines heures.B. Ouari

Départ le 15 juillet pour l’Allemagne

Slimane Allali de retour

Mardi 10 juillet 2018L’ÉVÉNEMENT2

BOUAZGHI dédramatise sur les cas de fièvre aphteuse signalés et tranche

L’Algérie n’importera pas de moutons

Àl’ouver ture de la sessionordinaire de la chambrenationale de l’agr iculture,

M. Bouazghi a par ailleurs expli-qué que 40 cas de fièvre aphteusesur un nombre total de deux mil-lions de têtes «ne constitue pasune inquiétude à laquelle il fautaler ter». Le ministre a néanmoinsfait savoir que son dépar tementsuivait de près ces cas et que desmesures ont été pr ises. Il s’agit,notamment, a-t-il précisé, de l’in-terdiction des déplacements des

cheptels entre les wilayas sansautor isation et de la mobilisationdes vétér inaires pour le contrôledes bétails. «Ces derniers sont à ladisposition des éleveurs, des ven-deurs et dans les marchés», dira-t-il. Toujours dans le cadre de lasanté publique, M. Bouazghi aexpliqué que, cette année, le pro-blème de la décomposition et laverdure de la viande ne se poseraplus, compte tenu des mesurespr ises. Dans ce sillage, il a faitsavoir que «le contrôle a mêmetouché la nature des alimentsadministré aux bêtes». L’Algér ie,explique-t-il, «n’impor tera pas demoutons en prévision de l’Aïd el-Adha, car elle a suffisamment dequoi s’auto-suffire». Les pr ixseront soumis à la loi du marché,celle de l’offre et de la demande,a-t-il encore ajouté. Dans un autre

sillage et faisant le bilan de sonsecteur, la ministre s’est attardésur les Assises de l’agr icultureorganisées le mois dernier. Celles-ci, selon lui, ont insufflé une dyna-mique au secteur, avec notam-ment la par ticipation «record»qu’elles ont connue, avec 7 000par ticipants. L’Algér ie, dira enco-re le ministre, s’est fixé le défi del’autosuffisance lié directement àla souveraineté nationale. Le sec-teur de l’agr iculture a produit, envaleur, ce qui avoisine les 3 060milliards de dinars, jusqu’à fin2017, contre 350 milliar ds dedinars en l’an 2000. L’agr iculturepar ticipe au produit intér ieurbrut (PIB), à hauteur de 12,3% .La moyenne de développement estde 8% pour les dix der nièresannées. Le ministre a égalementréitéré l’attachement de l’Etat à la

politique de subvention. Pour M.Bouazghi, la lettre du Présidentlors des Assises, ainsi que les 86instr uctions, sont la feuille deroute de son secteur pour l’aveniret elle est en train d’être suivie partous les acteur s concer nés.S’agissant du foncier agr icole, il aconcédé qu’il était nécessaire de lepréserver en mettant les méca-nismes adéquats. En outre, a-t-ilexpliqué, «la politique de dévelop-pement exige de nous de faciliterl’acquisition du foncier agr icole,notamment aux jeunes». Dans cesens, il a indiqué que son dépar te-ment «va continuer dans lesprocédures devant permettre lareconversion du droit de jouissan-ce indéterminé en un droit d’ac-quisition, avant la fin des délaisannoncés».

Kamela Haddoum.

La fièvreaphteuse,

apparue ces derniers jours,

n’est pas une épidémie

nationale, seulement

40 cas ont étéenregistrés à

travers le pays, a affirmé, hier, le ministre de

l’Agriculture et de la pêche,Abdelkader

Bouazghi.

TIZI-OUZOU8e Festival dela poterie de Maâtkas

La 8ème édition du Festival local de laPoterie de Mâatkas (25 km au sud-

ouest de Tizi-Ouzou) sera tiendra du 25au 29 juillet courant, ont annoncé lundiles organisateurs. Cette nouvelle éditionsera abritée, à l'instar de la précédente,par le collège Ounar Mohamed, quiaccueillera le marché de la poterie,principale activité du festival, ainsi queplusieurs autres activités, a-t-on indiqué.Des artisans-potiers de cette localité,une région connue pour sa poterietraditionnelle à colombins, richementdécorée et exclusivement féminine,prendront part à cet événement. Il estégalement attendu la présence de potiersd'autres communes de Tizi-Ouzou ainsique de plusieurs wilayas pratiquant cemétier ancestral, a-t-on ajouté. Il est prévu lors de cet évènement uneexposition-vente de poterie et d'autresobjets d'artisanat traditionnel (tapis,bijoux, vannerie, habits traditionnels ),une animation culturelle tout au long decette manifestation et des ateliers dedémonstration de fabrication de poterie au profit d'enfants qui seront animés parles potières de Maatkas. Cette dernièreactivité sera une occasion de transmettrele savoir faire aux futures générations, a-t-on noté. Quatre conférences-débatsseront aussi au programme. Ellesaborderont les thèmes : "La poteriekabyle : objet ethnographique, objetd'étude, objet commercial'' animée parMohamed Dahmani, "Les territoires de la poterie modelée en Grande-Kabylie''par Zohra Saheb, "La valorisationinstitutionnelle des savoir-faire locaux :entre valorisation administrative,sauvegarde, et reconfiguration des métiersartisanaux'' par Mouloud Berbar, toustrois enseignants à l'université de Tizi-Ouzou. Une autre conférence sur''L'exploitation des archives localespour la mise en valeur des savoir-faireartisanaux'' sera animée par TalebSidhoum Houria de l'université de Béjaïa.

Ce sera du25 au 29 juillet

Boghni

Les habitants du quartier Ichiouacheont procédé, hier, à la fermeture du

centre d'enfouissement technique (CET)de Boghni, pour protester contre ladégradation de l'environnement àproximité de leurs demeures. L'action,entamée dès les premières heures de lamatinée par une vingtaine de personnes,a néanmoins vite pris fin, après l'arrivéedes autorités locales, lesquelles ont,semble-t-il, se sont engagées à transmettreles doléances des protestataires àl'organisme de gestion des CET au niveaude la wilaya. Le problème principalsoulevé par les riverains contestatairesconcerne les rejets d'eau du CET vers lebassin de décantation réalisé en aval ducentre mis en service il y a maintenantplus de deux ans. Le débordement deseaux nauséabondes est ainsi à l'origine de la pollution de l’oued. De plus, lescontestataires déplorent la proliférationdes décharges sauvages créées par lesentrepreneurs qui y déversent diversdéchets. Devant ces faits indéniables,le président de l'APC a reconnu ladifficulté de remédier à la situation enl'absence de moyens adéquats. Quant auxcontestataires, ils se disent décidés àpasser à des actions plus radicales si rienn'est fait.Merzouk Haddadi.

Des habitantsd'Ichiouacheferment le CET

Béjaïa

Des habitants de Dar Nacer ferment la mairie

CHU Khelil AmraneLe personnel affilié à l’UGTA en grève illimitéeLes tr availleur s du Centre

hospitalo-univer sitaire deBéjaïa affiliés à l’UGTA, notam-ment les sages-femmes exerçantà la mater nité de Tar guaOuzemour, ont entamé, hier, unegrève illimitée. L’action est ini-tiée pour réclamer l’améliora-tion de leur situation sociopro-fessionnelle. Le recours à cetteaction de protestation intervient,selon ce syndicat, suite à la-nonpr ise en charge des doléancesdes travailleurs par l’adminis-tration du CHU de Béjaïa, mal-

gré un préavis de grève. «Suite àl' expir ation de l' ultimatumaccordé à l' administr ation, leconseil syndical et la section syn-dicale des sages-femmes duCHU de Béjaïa décrètent unegrève illimitée à par tir du lundi9 juillet. (...) La grève a étédécidée comme ultime solutionpour dénoncer l' accumulationdes problèmes socioprofession-nels, la recrudescence de l' injus-tice et de la hogra, la détér iora-tion des conditions et du climatde travail, l'ostracisme de cer -

tains responsables et médecinschefs de service, le favor itisme etles dérobades de l'administra-tion», a souligné, dans une décla-ration, le Conseil syndical del’UGTA au CHU de Béjaïa.Celui-ci revendique essentielle-ment le droit aux travailleursd’accéder aux soins au niveau dela chirurgie générale pour adul-te, le laboratoire du CHU etl’ophtalmologie, et ce, quelle quesoit leur catégor ie. En outre, ilest réclamé un renforcement ensages-femmes au niveau du ser -

vice maternité. «Nous deman-dons la concrétisation des enga-gements de l’administration duCHU. Nous exigeons le respectde la dignité des travailleuses etdes travailleurs, l'octroi de leursdroits légitimes et la cessationimmédiate du mépr is et despressions inhumaines commisesen totale contradiction des texteset lois», a-t-on insisté.

B. S.

Des habitants de Dar Nacer, cité pér iphé-r ique de la ville de Béjaïa située à la

lisière du mont Yema Gouraya ont procédé,dans la matinée d’hier, à la fermeture dusiège de l’APC. Par cette action, ils récla-ment l’achèvement des travaux d’aménage-ment de leur cité. Ce chantier, entamé, selonles protestataires, depuis des années concer -nent la réfection du réseau de l’AEP, duréseau d’assainissement et le bitumage de laroute pr incipale, qui va de Sidi Ahmed àIghil-El-Bordj où elle rejoint la RN24, ainsique le bitumage des rues secondaires de lacité. Les revendications sont théor iquement

pr ises en charge par l’autor ité concernéepuisque des entrepr ises ont été retenuespour la r éalisation des aménagementsdemandés. Mais, d’après des habitants de lacité, il est constaté un manque de suivi de l’é-tat d’avancement du chantier. La route deDar Nacer est devenue par ces travaux quin’en finissent pas totalement impraticable.Les tranchées eréalisées pour le passage desconduites d’eau potable et de l’assainisse-ment dont l’achèvement est à chaque foisrenvoyé aux calendes grecques ont mis laroute de la cité dans un piteux état, paraly-sant ainsi toute intervention de l’entrepr ise

chargée de son bitumage. Cette dernière estretenue, elle n’attend, dit-on, que le recou-vrement des tranchées pour lancer les tra-vaux. D’ailleur s, constate-t-on à cer tainsendroits, du côté d’Ighil-El-Bordj notam-ment, le cor ps des chaussées est déjàdéblayé, préparé et n’attend que la pose dubitume. Mais dans le cœur de la cité, la routepr incipale et les rues secondaires sont dansun état des plus déplorables. Les habitantsde la cité estiment que le chantier qui n’a quetrop duré empoisonne leur vie.

B Mouhoub.

BOUIRA Deuxième journée de la deuxième session de l’APW

Mardi 10 juillet 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Les PDAU et le rapport de la DSA au menu

Après l’étude du rappor t dela commission de la santéet l’adoption du budget

complémentaire de la wilaya pourl’année 2018, les élus de l’APW ontprocédé à l’adoption des nouveauxplans d’urbanisme (PDAU) descommunes de Djebahia etBoukram. Selon l’étude présentéepar le membre de la commissionde l’urbanisme de l’APW, MlleSouhila Aït-Rached, ces nouvellesétudes ont été réalisées conjointe-ment entre les autor ités locales desdeux communes et la direction del’urbanisme de la wilaya. Selonl’intervenante, il s’agit de r évisiontechniques d’études qui datent de1997, et qui visent à améliorer lecadre de vie des citoyens et sondéveloppement, à la récupérationde nouveaux ter rains d’assiettespouvant accueillir des projets dedéveloppement, à l’aménagementdes quar tiers d’habitation et enfin,à l’élaboration de nouveaux ins-truments d’urbanisme. Après l’ex-posé de la commission de l’urba-nisme, des élus sont intervenusafin de rappeler l’impor tance de lar évision des PDAU de chaquecommune, et ont aussi sollicitél’intervention du wali de Bouirapour la confection des nouveauxPDAU des communes d’Aïn-Hdjar, Chor fa et Sahar idj, quisont bloqués depuis plus de cinqannées. Pour sa par t, la directr icede l’ur banisme de la wilayaassurée que les nouveaux PDAUdes communes d’Aïn-Hdjar,Chorfa et Sahar idj seront soumis àl’adoption des élus de l’APW dèsle mois de septembre prochain.Les deux plans directeurs des com-munes de Djebahia et de Boukramont été adoptés, par la suite, parl’ensemble des élus de l’APW. Ledeuxième point inscr it à l’ordre dujour de la réunion d’hier était unrappor t détaillé sur la situation dela campagne moisson-battagelancée au début de ce mois dejuillet dans la wilaya de Bouira.

Ainsi et selon le rappor t exposépar le directeur des services agr i-coles (DSA), la wilaya de Bouiracompte une super ficie de plus de70 000 hectares, exploitée pour laculture des céréales, et répar tiecomme suit : 43 925 hectaresréservés au blé dur, 6 110 réservésau blé tendre, 14 078 hectares poul’orge et 1 582 hectares pour la cul-ture de l’avoine. Le DSA a égale-ment ajouté que pas moins de 516agr iculteur s de cette filière ontbénéficié, cette année, de créditsbancaires pour le renouvèlementde leurs équipements. Concernantla pluviométr ie enregistrée cetteannée, le même responsable aaffirmée que le taux a dépassé les798 millimètres sur une durée de86 jours, entre le mois de sep-tembre 2017 et le 20 mai 2018. Àpropos du lancement de la cam-pagne moisson-battage, le DSA aassuré qu’un total de 3 549 trac-teur s, 267 moissonneuses-bat-teuses, 1 763 remorques et 1 328citernes ont été mobilisés sur leter r itoire de la wilaya de Bouira,en plus de 11 points de collectesrépar tis sur les communes d’Aïn-Bessem, Bouira, Taguidit et SourEl-Ghozlane, avec une capacité destockage de 990 000 quintaux.Pour cette année, la DSA table sur

une augmentation impor tante dela production, puisque elle prévoitune production de 2 136 622 quin-taux de céréales. Pour le déroule-ment des opérations de récolte, leDSA a assuré que les services duCCLS de Bouira (coopérative decéréales et de légumes secs) ontdéjà récolté plus de 500 000 quin-taux de différents céréales depuisle début du mois de juillet en cour,avec une moyenne de rondementde 30 quintaux le hectare. Aprèsl’exposé du DSA, la parole futdonnée aux élus de l’APW qui ontavancé plusieurs questions et despréoccupations des agr iculteurs dela wilaya. C’est ainsi que les ques-tions de l’insuffisance des capa-cités de stockage de la wilaya, deshoraires de travail des points duCCLS, des procédés de dépôt de laproduction, du retour de la pro-duction ainsi que le manque desuper ficies ir r iguées de la filière,ont été évoquées par les élus. LeDSA, et en réponse aux questionsdes élus, a assuré qu’un plan pourle transfer t de la surproductiondes céréales vers les dépôts de lawilaya de M’Sila a été déjà mis enplace. Cela en plus de la multipli-cation des effectifs d’ingénieurs etde contrôleurs agr icoles exerçantau niveau des points de récolte

pendant cette pér iode. Concernantle r isque de retour de la produc-tion, la céréale notamment, avancépar cer tains élus, car, selon-eux,cer tains agr iculteur s indélicatsfont comptabiliser leurs produc-tions au moins deux fois au niveaudu CCLS, ou ils disposent car ré-ment du blé impor té de l’étrangeret subventionné par l’Etat, le DSAa assuré que de nouvelles tech-niques ont été adoptées afin decontrôler la production. Selon lemême responsable, un retour de laproduction est " impossible" , a-t-ilassuré. Par ailleurs, le DSA a aussiajouté qu’une étude pour la réali-sation d’un nouveau complexecéréalier au niveau de la communed’El-Esnam sera bientôt lancéeafin de désengor ger le centreCCLS de la ville de Bouira. Ànoter enfin que durant l’après-midi d’hier, les élus de l’APWdevaient débattre d’un rappor t dela direction du commerce por tantsur les dispositifs appliqués pourla protection des consommateursdurant cette saison estivale. Lestravaux de l’APW seront clôturésaujourd’hui avec un dernier rap-por t sur le dispositif anti-incendiede la conservation des forêts et dela protection civile.

Oussama Khitouche

Les travaux de ladeuxième sessionde l’APW se sont

poursuivis, hier, auniveau du siège de

la wilaya pour ladeuxième journée

consécutive.

APW DE TIZI-OUZOU Cérémonie en l’honneur des personnes aux besoins spécifiques

Distribution de matériel orthopédique Quelque 180 personnes aux besoins spéci-

fiques de 44 communes ont bénéficié, hier,du matér iel or thopédique distr ibué par l’APWde Tizi-Ouzou et l’association relai et solidar itéd’Ath Yenni. L’initiative est à sa 4e édition. Lacér émonie a eu lieu à l’hémicycle AissatRabah. Cette année, le montant de la contr ibu-tion allouée a atteint 1.2 million de DA. Lasomme a servi à l’achat de 35 tr icycles àmoteur, 35 fauteuils roulants électr iques, 37fauteuils roulants, deux fauteuils roulantsgarde-robe, 30 matelas anti-escar res, deux litsmédicalisés, 15 cannes pour aveugles, 10cannes canadiennes, 4 fauteuils roulants IMCet 10 béquilles. Le président de la commissiondes affaires sociales de l’APW, BenhamnaSmail, prenant la parole, a regretté que tout lemonde n’a pu être satisfait mais ce n’est quepar tie remise, car une autre liste de bénéfi-ciaires sera retenue pour septembre prochain.Le choix, a-t-il expliqué, s’est fait par ordre de

pr ior ité, tout en faisant en sor te qu’aucunecommune ne soit marginalisée. Les scolar iséset les jeunes ont été les plus favor isés. Le prési-dent de l’APW a, quant à lui, affirmé que l’ini-tiative est une tradition qui sera perpétuée.L’APW, assure-t-il, «essaye de répondre auxbesoins de cette frange de la société à laquellenous accordons une très grande impor tance».Pour Youcef Aouchiche, «les personnes auxbesoins spécifiques doivent être accompagnéesau quotidien, ce sont des gens qui souffrent etqui n’ont pas de moyens». Le P/APW a, parailleurs, annoncé que son assemblée a consacréune enveloppe pour aménager «un passagepour l’accessibilité des personnes à mobilitéréduite», et va encore délibérer pour que cesoit le cas dans toutes les institutions publiquesde la wilaya. Le P/APW a réitéré l’engagementde l’assemblée à accompagner cette frange dela société à affronter les difficultés du quoti-dien dans la mesure du possible. A signaler que

la cérémonie a été rehaussée par la présence duwali Mohamed Bouderbali. Ce dernier a renduhommage aux organisateurs de l’événement,soulignant que l’initiative doit être un exempleà suivre à travers le ter r itoire de la wilaya.«C’est une excellente tr adition qu’il fautperpétuer et renforcer», estime-t-il. Il a préciséde son côté que l’Etat fait beaucoup d’effor tspour prendre en charge les besoins de cettecatégor ie même s’il est difficile de satisfairetous les besoins. Dans ce sillage, le wali a faitappel à l’ensemble de la société civile pour par -ticiper à assurer une meilleure condition de vieà cette catégor ie de personnes. Pour lui, l’im-por tant est de donner à cette frange de lasociété la possibilité de se prendre en charge, cequi appelle la conjugaison des effor ts de tousles acteurs de la société afin de permettre à cescitoyens de l’être à par t entière.

Kamela Haddoum.

«Je leur avaisenvoyé le colonelde la gendarmerie,mais�»

Le recours intempestif descitoyens de la wilaya de

Béjaïa à la fermeture des routes,qui pour protester contre ladégradation de son cadre de vie,qui pour réclamer un logement,est for tement décr ié par la majo-r ité de la population. «Ce sont lesautomobilistes et non les auto-r ités qui payent cher le pr ix deces fermetures récur rentes deroutes», s’indigne un citoyen deBéjaïa qui dit clairement s’oppo-ser à ce mode de protestation.Pour rappel, avant-hier, les usa-gers de la RN26, reliant la villede Béjaïa à la wilaya d’Alger, ontenduré un «calvaire» à la suitedu blocage d’un tronçon de cetteroute à hauteur du lieudit «Lestrois chemins». Les auteurs decette action de rue sont les habi-tants du village agr icole Ilmatènequi réclamaient, par cette action,l’amélioration de leur cadre devie. Sur place, ils avaient exigé laprésence du wali intér imaire deBéjaïa, Toufik Mezhoud, pourlever le blocus imposé sur laRN26 et libérer les automobi-listes, pr is en otage des heuresdurant sous un soleil de plomb.Cette fois-ci, M. Mezhoud n’apas voulu céder aux «capr ices»de ces protestataires. Il a mêmelancé une mise en garde formelleà l’encontre de ceux qui recou-rent à des actions similaires : «Je ne mettrai pas dehors ceuxqui viennent me voir. Ils sont les bienvenus ! Mais bloquer laroute aux citoyens, ça c’est inac-ceptable. Désormais, je ne pren-drai pas en considération les gensqui recourent aux fermetures des routes. Je jure de ne plusjamais recevoir ceux qui fermentles routes !», a-t-il assuré enmarge de sa visite de travail etd’inspection, avant-hier, dans lacommune de Feraoun. Le walipar intér im a affirmé pour tantavoir appelé les habitants duditvillage agr icole à pr ivilégier lavoie du dialogue : «Je leur avais envoyé le colonel de laGendarmer ie pour leur expliquerque j’étais prêt à les recevoir,mais ils n’ont pas pr is enconsidération mon offre de dia-logue. Qu’ils assument leur res-ponsabilité !», a-t-il déclaré. B. S.

BÉJAÏA Le waliintérimaireà propos desprotestatairesd’Ilmatène

FAITS DIVERS Accidents de la route et noyades

«Dur ant la pér iodeallant du 8 au 9juillet, plusieur s

accidents de la circulation ont étéenregistr és, dont sept mor tellesqui ont causé la mor t de huit per -sonnes sur les lieux d’accidents etdes blessures à 17 autres, traitéessur place puis évacuées vers lesstr uctures hospitalières par lessecours de la Protection civile»,lit-on dans le communiqué rendupublic, hier, par la Direction géné-rale de la Protection civile. Lebilan le plus lourd a été enregistréau niveau de la wilaya de Guelma«avec deux personnes décédées etune autre blessée suite à un ren-versement d’un tracteur agr icole,au lieu-dit Kodia El Hamra, com-

mune de Guelaat Bousbaa, daïrade Ben Mezline», a ajouté le mêmedocument. À noter, également,l’intervention des services de laProtection civile pour le repêcha-ge et l’évacuation vers les établis-sements de santé de deux victimesdécédées par noyade en mer. Ils’agit d’une femme décédée noyéeen mer, dans une zone rocheuseinterdite à la baignade sise dans lacommune de Béni Ksila, daïr ad’Adekar, à Béjaïa, et d’une autrepersonne décédée noyée en mer àla plage autor isée à la baignade au

lieu-dit plage El Arbi Ben M’hidicommune et daïra de Skikda».Par ailleur s, les secour s de laProtection civile se sont interve-nus pour l’extinction de troisincendies urbains et divers à tra-vers les wilayas de Tizi-Ouzou,Batna et Guelma. «Aucune victi-me n’est à déplorer», a assuré lemême bilan. À souligner que lesservices de la Protection civile dela wilaya de Batna se sont interve-nus suite aux for tes chutes depluie qui ont eu lieu à travers leslocalités de Ras El Ayoun,

Merouana et N’Gaous, «causantdes stagnations et des infiltrationsdes eaux pluviales à l’intér ieur decer taines habitations à travers lesdifférents quar tiers de ces loca-lités, où nos secours ont procédé àplusieurs opérations d’épuisementdes eaux pluviales infiltrés». «Àsignaler qu’une per sonne estdécédée empor tée par les eauxd’un oued (Laaouar ) en crue auniveau de la commune deGousbat, daïra de Ras El Ayoun»,a fait savoir la même source.

Samira Saïdj

Les services de laProtection civile

ont fait état de dixpersonnes qui ont

trouvé la mort en une journée,

suite à plusieursaccidents routierset des noyades en

mer, enregistrés au niveau national.

Mardi 10 juillet 2018ACTUALITÉ4

10 morts en 24 heuresALGERJardin d'essai

du Hamma

Le parc zoologique du jardind'essai du Hamma accueillera

prochainement de nouvellesespèces animales ramenéesdes parcs zoologiques deMostaganem, de Ghardaïa, d'El Taref et de Bejaïa et ce dansla cadre d'un échange, a indiquédimanche le directeur du jardin,Abdelkr im Boulahia. De nouvellesespèces animales viendront pro-chainement enr ichir la diversitédu parc zoologique du jardind'essai du Hamma, dans le cadredes accords de par tenar iatconclus avec les parcs zoologiquesdes wilayas de Mostaganem, deBejaïa, de Ghardaïa et d'El Taref,a déclaré à l'APS M. Boulahia.Toutes les mesures ont été pr isespour échanger les espèces ani-males du parc zoologique duHamma avec celles des parcs sus-cités, a-t-il ajouté. Parmi lesespèces qui doivent être ramenées,il cité notamment " un lion et unelionne, ainsi qu'une tigresse del'espèce à four rure blanche issued'un cirque à l'étranger qui al'habitude de présenter des spec-tacles en Algér ie" . Tous lesaccords suscités ont été finalisésavant la tenue du colloque scienti-fique le 8 avr il dernier au jardind'essai du Hamma sanctionné parl'élaboration de plusieurs contratsde par tenar iat avec des jardinsuniversels à l'effet de classer lejardin du Hamma " jardin bota-nique universel" . Dans le cadre de ces accords internationaux quiseront prochainement signés etqui concernent les jardins bota-niques et parcs zoologiques uni-versels d'Espagne, de GrandeBretagne et d' Italie, un projet deréaménagement du parc zoolo-gique du Hamma est en cours de préparation pour sa mise enconformité aux standards interna-tionaux. Il est prévu, en outre, laréalisation d'un pont surplombantcet espace de façon à avoir unevue d'ensemble des cages des ani-maux, a fait savoir le responsabledu jardin, ajoutant que ce parczoologique accueillera des espècesanimales disparues en Algér ie, àl' instar du lion de l'Atlas. Parailleurs, l'administration du jar -din d'essai compte diversifier sesressources financières qui lui per -mettront de renouveler ses struc-tures et d'assurer de meilleuresprestations aux visiteurs (près de1,9 millions de visiteurs en 2017).Le jardin réaménagera égalementla " boutique des souvenirs" resti-tuée de l'Etablissement Ar ts etCulture de la wilaya d'Alger quisera gérée par la direction du jar -din du Hamma. Cette boutiqueproposera divers produits d’ar ti-sanats destinés à la vente. Il estégalement prévu la réalisationd'une ser re en ver re destinée à la vente d'espèces végétale. Cetespace proposera, entre autres,des plantes d' intér ieur à des pr ixraisonnables.

De nouvellesespèces animalesramenées de Béjaïa, El Taref�

BÉJAÏA Bilan de la Protection civile du mois de juin

Feux de forêts en baisseLa Protection civile de Béjaïa a émis un

communiqué comparatif des campagnesde surveillance des plages et de lutte contre lesfeux de forêt entre l’année en cours et l’annéedernière. Concernant l’affluence sur les plages,les chiffres indiquent 810 000 baigneurs pourle mois de juin 2017 contre 405 000 pour celuide l’année en cours. Sur, respectivement, 455 et1 175 interventions, 121 et 422 personnes ontété sauvées d’une noyade cer taine alors que,malheureusement, 5 et 3 décès ont été enregis-trés. L’affluence sur les plages a donc baissécette année, essentiellement à cause de la coïn-cidence du mois sacré du ramadhan. Maisforce est de constater que le nombre d’inter -

ventions des éléments de la Protection civile alui considérablement augmenté. Néanmoins, 3mor ts par noyade ont été enregistrés au moisde juin dernier, contre 1 seul en 2017. Lechargé de communication de la PC préciseraque les trois décès sont dus à l’imprudence. Eneffet, les deux premières victimes étaient âgéesd’à peine 14 ans, disparus vers 7h du matin,alors que la mer était très agitée. La 3e victimeest un homme de 24 ans, qui fut happé par desvagues dans une zone rocheuse non surveillée.Dans le volet de la lutte contre les feux de forêt,au mois de juin de l’année dernière, 116 incen-dies ont été enregistrés, ayant ravagé 153 hec-tares de végétation, 247 arbres fruitiers, 1 154

bottes de paille et 41 ruches. Cette année, seuls41 feux se sont déclarés et ont r éduit encendres 8 hectares de végétation et 36 arbresfruitiers. Un mois de juin 2018 donc très clé-ment en comparaison. Cela dit, «la vigilancedoit toujours être de mise, pour préservernotre patr imoine forestier », souligner a lechargé de communication de la direction de laProtection civile. Il signalera par ailleurs queles unités et les dispositifs mis en place pour lesdeux campagnes sont sur le qui-vive pour d’é-ventuelles interventions et que l’aide des conci-toyens est sollicitée, au quotidien, pour un étéagréable.

A Gana

Hadj 2018

Premier vol vers les lieux saints le 25 juillet

Le premier vol des hadjis algé-r iens vers les lieux saints est

programmé pour le 25 juillet, aannoncé le Directeur de l'Officenational du Hadj et de la Omra

(ONHO), Youcef Azzouza.M.Azzouza a précisé dans unedéclaration à la presse, en marged'une session de formation au pro-fit des membres de la délégation

algér ienne de la mission du Hadjor ganisée à Dar El Imam(Mohammadia), que " le premiervol des pèler ins algér iens vers leslieux saints est programmé pour le25 juillet et sera précédé d'un voltr anspor tant les encadreur sdevant accueillir les hadjis algé-r iens aux aéropor ts de Djedda etde la Médine en Arabie saoudite" .La mission s'est renforcée cettesaison par plus de 500 accompa-gnateur s volontaires, outre 800membres officiels, a-t-il faitsavoir. Les membres de l' inspec-tion aupr ès du ministère desAffaires religieuses et des Wakfsont été chargés du suivi de la per -formance des membres de la mis-sion ainsi que les agences devoyages pour s'assurer de " leur

respect des missions qui leur ontété assignées et gar antir unmeilleur service aux hadjis algé-r iens" . S'agissant des sessions deformations lancées par l'Office,M. Azzouza a affir mé qu' ilsvisaient " l' habilitation desmembres de la mission leur per -mettant d' acquér ir les compé-tences et l'expér ience requises afinde faire face aux différentes pro-blèmes et difficultés que rencon-trent nos hadjis algér iens dans leslieux saints" . Ces for mationss'ajoutent à la caravane du Hadjqui avait sillonné plus de 33wilayas à travers le ter r itoire enavr il et mai derniers consacrée àla formation des hadjis.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

AIR ALGÉRIE Colère des techniciens de la maintenance

Mardi 10 juillet 2018 ACTUALITÉ 5

La colère monte d’un cranchez les ingénieurs et tech-niciens de la maintenance

d’Air Algér ie, qui brandissent lamenace de revenir à la charge. Eneffet, le syndicat national des tech-niciens de la maintenance desavions (SNTMA) vient de déposerun préavis de grève. «Ce prévis degrève prendra effet à par tir du 31juillet prochain», lit-on dans lecommuniqué de cette entité syndi-cale, rendu public hier. Cette déci-sion, faut-il le souligner, a été enté-r inée lors d’une assemblée géné-r ale extr aor dinaire tenue le 2juillet dernier, en signe de protes-tation pour la non-satisfaction desrevendications en suspens. Le per -sonnel de la maintenance desavions n’a pas omis de dénoncer

«l’injustice salar iale, les pressionssubies quotidiennement, les sanc-tions abusives et les ponctions sursalaire non justifiées». Les techni-ciens de la maintenance veulent àtravers cette énième action de pro-testation exiger la pr ise en chargede leur plateforme de revendica-tions. Cette der nière tour neautour s de «l’application desclauses de la convention collective,par ticulièrement celles relativesau classement, à la gr ille dessalaires et aux pr imes». En effet,

les ingénieurs et les techniciens dela maintenance demande «leretour à une justice salar iale enaccord avec la hiérarchisation desmétiers et des salaires, dictée dansla convention collective d’AirAlgér ie. Ces protestataires ont, àmaintes fois, déploré le fait que«les techniciens de maintenance etde mécanique sont classés, selon laconvention collective, au deuxiè-me rang après les pilotes, mais ilsoccupent en réalité les derniersrangs de classification». Ces der -

niers estiment qu’ «il est inconce-vable qu’ils occupent les derniersrangs du classement tandis que laconvention collective prévoit leurclassement au deuxième r angaprès les pilotes». «Le règlementdes contrats de travail des mécani-ciens et ingénieurs recrutés dansle cadre d’un CDD en violationdes lois de la République et de lacompagnie», figure égalementdans la plateforme de revendica-tions du personnel de la mainte-nance des avions. L. O. CH

Le trafic aérienrisque d’être, une

nouvelle fois, perturbé. Les

usagers appréhendentd’ores et déjà,notamment en

cette période desvacances d’été.

Menace d'une grève à partir du 31 juillet

INDUSTRIEL PUBLIC Statistiques de l’ONS

Hausse des prix sortie-usine au 1er trimestreLes pr ix à la production du secteur indus-

tr iel public (hor s hydrocar bures) ontconnu des hausses de 1,4% au 1er tr imestre2018 par rappor t au 4ème tr imestre 2017 et de1,8% par rappor t au 1er tr imestre 2017, aappr is l’APS auprès de l’Office national desstatistiques (ONS). Cette augmentation despr ix sor tie-usine a essentiellement été tirée parles secteurs des Industr ies, respectivement,Agroalimentaires, des Cuirs et chaussures, desSidér ur gies, Métalliques, Mécaniques etElectr iques (ISMMEE) et des Textiles. Par sec-teur et comparativement au 4ème tr imestre2018, la plus for te augmentation des pr ix à laproduction a ainsi été enregistrée dans lesIndustr ies Agroalimentaires, qui ont affiché unrelèvement de 3,8% . Des hausses impor tantesont ainsi caractér isé les pr ix de la productiondes tabacs (+6,7% ) et ceux des produits ali-mentaires pour animaux (+6,8% ), a précisél’Office. La hausse des pr ix à la production aégalement concerné les Industr ies des Cuirs etchaussures, qui ont gr impé de 3,3% , induite

par l’évolution des pr ix des biens intermé-diaires en cuir avec une hausse de 8,1% .S’agissant des Industr ies Sidér ur giques,Métalliques, Mécaniques et Electr iques (ISM-MEE), les pr ix à la production ont connu unehausse de 0,9% . Dans ce secteur, relève l’ONS,en dehors de la sidérurgie et transformation dela fonte et acier, dont les pr ix sor tie-usine ontbaissé de 1,6% , le reste des activités s'estcaractér isée soit par des stagnations soit pardes hausses des pr ix. Pour ce qui est desIndustr ies Textiles, les pr ix à la production ontconnu une augmentation de 0,8% , tirée essen-tiellement par la fabr ication des biens deconsommation textile dont les pr ix ont hausséde 1,8% . En revanche, les pr ix à la productiondes biens intermédiaires de cette industr ie ontaccusé une relative stagnation (-0,1% ).Concernant les Industr ies des Bois, Liège etPapier, les pr ix ont connu une décélération durythme de hausse en inscr ivant une augmenta-tion de 0,6% (contre +3,2% au 4ème tr imestre2017 par rappor t au 3ème tr imestre 2017).

Cette hausse modérée a été induite pr incipale-ment par l’évolution des pr ix de la fabr icationet transformation du papier (+2,1% ), expliquel’ONS. Bien que modérée, une augmentationdes pr ix de 0,2% a été enregistrée par lesIndustr ies Chimiques, alor s que ceux desMatér iaux de construction, céramique et ver rese sont caractér isés par une stagnation. Enrevanche, les Mines et car r ières ont accusé unebaisse des pr ix à la production de 5,2% au 1ertr imestre 2018 par rappor t au 4ème tr imestre2017. Cette tendance est due à la baisse despr ix de l’extraction du minerai de phosphates(-8% ), alors que les autres activités de ce sec-teur ont observé des var iations positives deleur pr ix. Quant au secteur de l’Energie (élec-tr icité, gaz...), les pr ix à la production ont étémarqués par une stagnation au premier tr i-mestre 2018 par rappor t au dernier tr imestre2017, et ce, après une baisse de 2,3% enregis-trée au 4ème tr imestre 2017 comparativementau 3ème tr imestre 2017.

Le dernier délai fixé au 31 juilletLe délai du dépôt des comptes

sociaux de l'exercice 2017 parles sociétés commerciales dotéesde la personnalité morale a étéfixé au mardi 31 juillet 2018, aindiqué dimanche le Centre natio-nal du registre de commerce(CNRC). Le CNRC rappelle queles sociétés concernées par cetteprocédure sont les Sociétés par

action (SPA), les Entrepr ises uni-per sonnelles à responsabilitélimitée (EURL), les Sociétés à res-ponsabilité limitée (SARL), lesSociétés en nom collectif (SNC) etles Sociétés en commandite simple(SCS). Il appelle ainsi les respon-sables de ces entrepr ises à procé-der au dépôt légal annuel obliga-toire des comptes sociaux de

l'exercice 2017 au niveau de sesantennes locales dans les 48wilayas. Le CNRC précise que lessociétés dépositaires des comptessociaux seront épargnées des sanc-tions édictées par la législation envigueur, notamment, l' inscr iptionau fichier national des fraudeurs.Pour rappel, l'Algér ie comptaitplus de 1,95 million d'opérateurs

économiques inscr its au registredu commerce jusqu'à fin 2017.Sur l'ensemble de ces opérateurséconomiques, 1,77 million d'opé-rateurs exercent sous le statut deper sonnes physiques (91% ) etprès de 184.000 sous le statut depersonnes morales (sociétés).

ENTREPRISES Dépôt des comptes sociaux

Hasbellaoui multiplie les rencontresLe Professeur Mokhtar

Hasbellaoui, ministre de lasanté, de la population et de laréforme hospitalière a présidé hierlundi matin au siège de son dépar-tement ministériel une rencontreavec les directeurs de la santé etde la population de 16 wilayas ducentre du pays. A cette rencontreétaient également conviés les direc-teurs généraux des CHU, des éta-blissements généraux et spécialisésde référence ainsi que les prési-dents des conseils scientifiques et des conseils médicaux des établissements des wilayasconcernées. Comme les deux pre-mières rencontres qui ont concernéles wilayas de l'est et de l'ouest dupays, la réunion de ce lundi s'esttenue sous le thème générique del'organisation et de l'améliorationde l'offre de soins. En plus desdirectives relatives à la mise enplace de réseaux intégrés de priseen charge des patients sur la basede la mutualisation des ressourcesdisponibles, notamment pour lesurgences médico-chirurgicale etla prise en charge de la femme gestante, cette rencontre a vu leministre de la santé remercier l'en-semble des acteurs de la santé quiont contribué à la continuité del'offre de soins dans les wilayashospitalo-universitaires ces der-niers mois malgré les perturbationsqui ont mis à nu des dysfonction-nements dans beaucoup de ser-vices. A cet égard, le ministre ainsisté sur le fait que les servicesdoivent fonctionner avec des effec-tifs normalisés pour que tous lesactes soient accomplis dans le strictrespect de la règlementation. Parailleurs, et toujours au titre de lanormalisation du fonctionnementdes services hospitaliers, le Pr.Hasbellaoui Mokhtar a mis enexergue le dossier de la pharmaciehospitalière en déclarant que "leservice de pharmacie de chaquehôpital va se réapproprier la totalitéde ses prérogatives et reprendre la main sur la gestion des produitspharmaceutiques du magasin jus-qu'au lit du patient" ajoutant que"certains produits qui sont actuelle-ment préparés au niveau des ser-vices d'hospitalisation le serontdorénavant au niveau de la phar-macie centrale de l'hôpital, ce quigénèrera une économie moyennede plus de 34% pour ce qui concer-ne ce type de produits tout enapportant une plus grande sécuritéet une meilleure traçabilité". Enfin, et toujours dans le domainedes produits pharmaceutiques, leministre de la santé a donné ordreaux directeurs de la santé et de lapopulation d'inspecter les gros-sistes répartiteurs de leur wilayaet de retirer l'agrément à tout opé-rateur qui se rendrait coupable derétention de produits ou de venteconcomitante et ce, pour mettre fin à la tension que connaissentcertains produits dans certaineswilayas du pays alors que la quan-tités distribuées et celles encore en stock couvrent largement lademande.

SANTÉOrganisationet améliorationde l'offre de soins

Selon les déclarations des habi-tants de ces localités, «àchaque pér iode estivale, s’ins-

talle la cr ise d’eau potable et débu-te le calvaire quotidien». «En dépitdes effor ts déployés ces dernièresannées par les pouvoir s publics,l’on n’ar r ive toujours pas à endi-guer cet épineux problème.Aujour d’hui encore, nous nesommes toujours pas alimentés defaçon r égulière, par ticulièrementpendant la pér iode d’été. L’eaun’ar r ive dans les robinets qu’unefois tous les 10 jours», confient cer -tains villageois d’Ahnif. Devant ceproblème récur rent, et pour satis-faire aux besoins quotidiens en ce

liquide précieux, ces citoyens disentn’avoir d’autre choix que celui del’achat de citernes auprès des par -ticuliers qu’ils payent à plus de1000 da l’unité. «Le recour s àl’achat de citernes est une solutionmais, malheureusement for t oné-reuse en par ticulier pour les petitesbourses au regard des pr ix exorbi-tants pratiqués par cer tains inter -venants dans ce créneau.», nousfont-ils savoir. De son coté, la com-mune procède aussi par citernagepour satisfaire les besoins citoyensen eau, en mobilisant ses moyens detranspor t entre camions et trac-

teurs citernes. Mais au regard de lafor te demande de consommationexpr imée simultanément par toutesles localités, et la diminution desréserves d’eau au niveau des châ-teaux d’eau, on ar r ive difficilementà satisfaire la totalité des habitants.Ceci dit, les plus chanceux parmiles habitants de ces bourgades ontdéfinitivement réglé cette carenceen creusant des forages. Mais teln’est pas le cas de tous le monde,car les tracasser ies administrativesn’ont pas facilité la tache pour cer -tains. Et en plus des tracasser iesadministratives pour se faire déli-

vrer une autor isation de forage, il ya ce problème du cout des travauxexigé par les entrepr ises en lamatière. Un cout souvent tropélevé. Pour les villageois, la solutiondurable pour endiguer r adicale-ment cette carence en eau potableconsiste en le renforcement duréseau actuel, aussi bien en canali-sation qu’en distr ibution vers ceslocalités. En outre, les mêmescitoyens ont sollicité les respon-sables pour procéder au captagedes sources existantes au niveau deces régions et éviter d’acheminer del’eau à par tir du chef-lieu, sur plusd’une trentaine de kilomètres, avectous les désagréments du pompagede cette eau ver s les hauteur sd’Ahnif où sont implantés la plu-par t des villages. Il est utile de rap-peler que des enveloppes finan-cières énormes ont été allouées etconsommées par la commune sansgrands résultats pour le moment.Afin d’endiguer ce problème récur -rent de manque d’eau, et soulagerles peines des centaines de villa-geois, les responsables de la com-mune ont sollicité der nièrementune aide financière exceptionnelledes pouvoirs publics à même deleur per mettre d’améliorer tantbien que mal l’état actuel de l’ali-mentation en eau potable dans lesvillages d’Ahnif. Une demandedans ce sens a été faite par le maired’Ahnif lors de la dernière visite duministre des Ressources en eaueffectuée au niveau de la wilaya deBouira. Selon nos informations, etsuite à cette demande, la communes’est vue attr ibué une enveloppefinancière d’un montant de 1,5 mil-liard de centimes. Cette cagnottepermettra de procéder à un nou-veau raccordement de la communed’Ahnif à par tir du réseau de lacommune limitrophe d’AthRached. Il faut préciser qu’AthRached sont alimentés à par tir dusystème des grands transfer ts dubar rage de Tilesdit, sis au niveau dela commune de Bechloul. Mais lesouhait des responsables de la com-mune, c’est de pouvoir bénéficierde sommes conséquentes pourfinancer d’autres projets dans lesecteur des ressources en eau pourrésorber la cr ise et améliorer l’ali-mentation des foyers au niveau desdifférents villages. F. K.

Mardi 10 juillet 2018 KABYLIE 7La

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DRAÂ EL-MIZANAKBOU DECHMIA

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Des stations de transport sans abribus

Le projet des 24 unités LSP enfin lancé

Réhabilitationdes écoles primaires

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Les citoyens deslocalités d’Ighil

Nath Rayou, IghilNath Ameur,

Bouremal, Tiksrai,Ighzer Oumeziev,

Tamzievth sises àl’extrême sud de la

commune d’Ahnifsouffrent le

martyre en cesjours de canicule à

cause de la criseaiguë d’eau

potable.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03:34 12:50 16:41 20:09 21:50 FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:30 12:46 16:37 20:05 21:46Bouira 03:36 12:50 16:40 20:04 21:49

AHNIF Amélioration de l’alimentation en eau potable

15 millions de DA alloués

Maâtkas

Un impor tant projet de raccordement des vil-lages relevant de la commune de Maâtkas au

réseau de la téléphonie fixe vient d’être mis en chan-tier. Les premiers patelins qui bénéficieront de lamise en service de cette commodité sont Tizi-Tzougar t, Aït-Zaïm, Aït-Ahmed et Iazithen haut. Ilmér ite de souligner que concernant la téléphoniefilaire au niveau de cette commune, seul le chef-lieuen dispose présentement. La quarantaine de villagesdemeurent toujours non branchés. Heureusementqu’avec l’avènement de la téléphonie mobile, tout lemonde est passé maintenant à l’ère Internet, même

si les pr ix des différents opérateurs de la téléphoniemobile demeurent loin d’être accessibles pour lescouches modestes. Ainsi, c’est avec une grande satis-faction que les villageois ont appr is la nouvelle dulancement de ce projet, por tant sur le raccordent decentaines de foyers à la fibre optique, après delongues démarches effectuées aussi bien par lesautor ités locales que par la société civile, à travers lemouvement associatif. Pour l’heure, seuls 4 villagesseront touchés par ce chantier, en attendant le rac-cordement d’autres villages à la faveur d’opérationsd’extension du réseau. Amayas Idir

La fibre optique arrive dans les villages

Aïn El Hammam

La vente de certaines denrées péris-sables qui peuvent s’avérer dan-

gereuses pour la santé se fait au vu et au su de tout le marché bihebdoma-daire d’Aïn El Hammam. Commedepuis toujours, faute de poissonnerie,les produits de mer sont étalés à l’airlibre sans le minimum d’hygièneexigée. Samedi dernier, des citoyensse sont plaints non pas du prix prohi-bitif de la sardine, mais surtout desamas d’ordures jouxtant les caisses.Néanmoins, la plupart des clients,affairés à choisir un produit plutôtfrais, ne semblaient pas rebutés parla disposition des cageots accolés àun monticule de déchets. Les ven-deurs qui viennent y déposer leurmarchandise, chaque mardi et samedi,jours de marché, ne s’embarrassentnullement de «ces détails». Riend’autre que l’argent des clients ne lesintéresse. «C’est la seule place quileur est attribuée. Ils ne vont, tout demême, pas nettoyer à la place desautres. Celui qui ne veut pas en ache-ter, qu’il s’en aille», réplique un jeunequi tient compagnie aux poissonniers.Un espace dédié à la vente du pois-son, bien qu’exigu, a été construit il y a plus de dix ans mais son exploita-tion ne semble pas à l’ordre du jour.D’autres marchandises souffrent desmêmes conditions. Les caisses desfruits et légumes sont étalées à mêmele sol où, mis à part la pluie, jamaisune goutte d’eau ne vient nettoyer la couche de poussière que le vent ou le passage d’un véhicule soulève.L’insalubrité de ce marché, que nousavons dénoncée à plusieurs reprises,n’attire décidément pas l’attention de ceux qui doivent s’occuper de sapropreté. Les citoyens se demandentsi l’entretien du marché incombe àl’APC ou aux adjudicataires. Des tas d’ordures jonchent les moindresrecoins depuis des mois, rétrécissantl’espace comme une peau de chagrin.Les dépôts deviennent si importantsqu’ils débordent en certains endroits,sur l’espace réservé aux marchan-dises. Si, par manque de personnelet de moyens roulants, la communene peut plus faire face à cette situa-tion, elle pourrait, tout au moins,appeler les marchands à respecter les règles d’hygiène les plus élémen-tarités ou les inciter à organiser descampagnes de nettoyage. Après tout,ils sont les premiers concernés etresponsables de cette situation. A. O. T

Le poisson côtoie les ordures !

Mardi 10 juillet 2018BÉJAÏA8

Pénétrante autoroutière

Des communes réclament un accès

Une demande similaire, rap-pelle-t-on, avait déjà étéformulée par les anciens

maires des trois municipalités pré-citées en 2006, puis réitérée en2008. Dans une requête adresséeaux autor ités locales et nationales,les habitants de ces régions, enca-drés par la coordination des asso-ciations intercommunales AthDjellil, Feraoun, Semaoun, sou-tiennent que la réalisation de ceprojet permettrait de «désencla-ver notre r égion qui souffred’accès [sic] même aux régionslimitrophes», tout en fustigeant lafuite en avant des responsables,

dont un ancien wali et un ministre,avisés par le passé à ce propos, les-quels, a-t-on dénoncé, n’avaientpas «tenu leurs engagements». Etpour tant, souligne-t-on, un telprojet, en sus du désenclavement

de la région, boostera l’économielocale. «Vu la situation géogra-phique de la région, la réalisationd’un tel projet sera d’un appor tindéniable sur les plans écono-mique et social», font-ils observer

dans leur requête. Et de solliciterle wali de Béjaïa «à prendre encharge dans les plus brefs délaisleur revendication légitime». Leshabitants des communes deFeraoun, Ath Djellil et Semaoun,régions montagneuses et à voca-tion agro-pastorale, vivent dans le

dénuement en r aison, entreautres, du manque d’infrastruc-tures routières. La requête deshabitants de ces régions est doncplus que légitime expr imée, dumoins jusqu’à maintenant, dansun cadre organisé et pacifique.

F. A. B.

Les habitants descommunes d’Ath

Djellil, Feraoun et Semaoun

demandent, pourla énième fois, la

construction d’uneroute à partir du

Oued Amacine qui reliera les trois régions

montagneuses à la pénétrante

autoroutière Béjaïa - Ahnif.

El Kseur

440 logements sociaux sans VRDUn parc immobilier composé de 440 logements

sociaux de types public locatif (LPL) attend,depuis des lustres, qu’on procède à son raccordementaux VRD. Implantés sur plusieurs sites dans leslimites du pér imètre urbain du chef-lieu communald’El Kseur, ces logements inscr its à l’indicatif del’OPGI ont déjà fait l’objet d’une attr ibution provi-soire. Néanmoins, l’absence de commodités de basecomme l’eau, l’électr icité et l’assainissement obèreleur affectation définitive. «Il y a des situations simi-laires un peu par tout à travers la wilaya où l’oncompte plus de mille logements sans VRD. Nousavons reçu, au cours des premiers mois de l’année2018, une dotation budgétaire de 920 millions dedinars à l’effet de viabiliser ce parc en instance d’at-tr ibution, mais le montant s’avère insuffisant», a faitsavoir un responsable de la direction du logement,laissant entendre que l’opération de viabilisation nesera pas achevée de sitôt. Astreints à une attente lan-

guissante, bien des attr ibutaires de ces logementssociaux disent ne plus savoir à quelle instances’adresser pour obtenir la remise des clefs de leursappar tements. «Nous sommes ballotés d’un service àl’autre. L’OPGI nous fait savoir que la responsabilitéincombe à la direction du logement, laquelle nousoppose une fin de non recevoir, en nous signifiant queles VRD relèvent des missions du secteur de l’urba-nisme», dira cour roucé un père de famille bénéficiai-re. «Il y a une multitude d’intervenants qui nous ontfourvoyés dans un jeu de pistes sans fin. Tout cequ’on veut c’est nos clefs pour abréger notre souf-fr ance», clame un attr ibutaire du quar tierBerchiche. «Les pouvoirs publics se doivent d’accor -der leurs violons pour nous délivrer de cette impasse.C’est insensé que des familles croupissent dans desconditions misérables, tandis que les logements quileur sont destinés sont en proie à la dégradation»,vitupère un autre bénéficiaire. N. M.

Akbou

Réhabilitation des écoles primaires Comme à chaque fin d'année

scolaire, les autor ités commu-nales procèdent aux travaux deréhabilitation et de confor tementdes écoles pr imaires en profitantdes vacances scolaires. À cet effet,des marchés ont été attr ibués àdes entrepr ises en vue de réaliserces opérations impor tantes pourgarantir des meilleures conditionsde scolar isation. Ainsi, l'APC,après la sélection des entrepr ises,a attr ibué quelques marchés enattendant que les autres avis deconsultation soient fructueux. Lestravaux qui seront engagés souspeu concernent des réparations etautres travaux de consolidationdes str uctures des écoles pr i-maires relevant de la municipalité

d'Akbou. L' école Les fr èresKeloud de Tahar acht estconcer née par des tr avaux degrosses réparations pour un bud-get alloué de l'ordre de 4,5 mil-lions de dinars et un délai d'exécu-tion de trois mois. Aussi, l'écolepr imaire Boucher it Abd El Kadersera réhabilitée avec un budget de5,7 millions de dinars pour undélai impar ti de 80 jours. Pour sapar t, l' école de Sidi Ali ser a" requinquée" pour un montant del'ordre de 2,5 millions de dinars,pour un délai de 75 jour s.Néanmoins, il reste encore danscette liste évoquée d'autres écolesqui attendent que les marchéssoient attr ibués aux entrepr isesqui seront sélectionnées ultér ieu-

rement. Il s'agit, entre autres, del’école Boutakhedmit au quar tierHira du chef-lieu communal, l'é-cole Gaazen Belkacem au villagede Tifr it et l’école Les fr èresHibouche à Arafou, au chef-lieucommunal. «Les opér ations deréhabilitation et de confor tementdes écoles s'avèrent être cruciales,en ce sens que la plupar t de cesétablissements datent de l’èrecoloniale. Alor s, ils ont doncbesoin de travaux de restaurationet de consolidation pour durerencore longtemps», préconise unparent d'élève de l'école pr imaireLes frères Hibouche sise à Arafou.

Syphax Y.

OUZELLAGUENPlusieurs villages concernés

De l'aménagement en perspective Les autor ités communales d'Ouzellaguen ont inscr it, derniè-

rement, plusieurs opérations entrant dans le cadre del'aménagement urbain et de l'amélioration du cadre de vie descitoyens. Plusieurs villages sont concernés par des projets sub-stantiels, inscr its pour répondre aux revendications des citoyensde la localité. Ainsi, l’on citera l’opération qui se rappor te à laréalisation d'un réseau d'assainissement au village Sidi Younèsvers le lieu-dit Maghmoune, sur une distance linéaire de 1 600mètres. Ce projet viendra soulager les habitants de cette loca-lité dont les habitations, nouvelles pour la plupar t, ne sont pasencore raccordées au réseau de l'assainissement. Il y a aussi unprojet qui concerne l'aménagement et le revêtement en bétonbitumineux de la route reliant la RN26 au village Agoumatineavec l’installation du réseau d'évacuation des eaux pluviales,lesquelles débordent sur la chaussée à chaque averse de pluie.Pour sa par t, l'annexe administrative du village Djemaâ estconcernée par des travaux d'aménagement de l'extér ieur. Cettebâtisse est en proie à la vétusté et au délabrement d'où la néces-sité de la réhabiliter. Le cimetière du village Ighbane sera aussipr is en charge puisque sa clôture et ses ar tères internes bénéfi-cieront d'une opération de réhabilitation. Il est, en outre, projeté une étude pour l'aménagement des bureaux administra-tifs et des locaux commerciaux situés au chef-lieu communald'Ouzellaguen. Par ailleurs, et à l'occasion du 56e anniversairede l' Indépendance du pays, les autor ités communales ont baptisé, jeudi dernier, plusieurs rues des noms des chouhadatombés au champ d'honneur. Bouker roui Lounis, OualiMohand Salah et Iber raken Mohand Akli, sont les noms desmar tyrs de la guer re de Libration, or iginaires d’Ouzellaguen,qui ont été donnés à cer taines rues. Une journée de commémo-ration a été organisée, jeudi dernier, coïncidant avec le 5 juillet,où une gerbe de fleurs a été déposée au monument des chouha-da en présence des autor ités locales, des anciens moudjahidine,des enfants de chouhada, des scouts et de centaine de citoyens.S. Y.

Mardi 10 juillet 2018 TIZI-OUZOU 9

AÏT YAHIA MOUSSA Chaîne de Oued Bougdoura

La conduite principale en rénovation

En effet, l'entrepr ise a com-mencé les travaux entre lesforages d’Oued Bougdoura

(Draâ Ben Khedda), et la SR 1, surune distance de 800 mètreslinéaires. Ensuite, ce ser a ladeuxième tranche, la plus impor-tante, entre la SR 2 et la SR 3. Lemanque d'eau dans ce versant estdû essentiellement à la vétusté decette conduite. «C'est une conduiteréalisée au début des années 2000.Après des années, elle présente denombreuses fuites. Et dire que ceprojet a englouti des milliards decentimes. Sans nos incessantesdémarches, cette conduite neserait pas rénovée», nous confieraun membre du comité de villageTachtiouine. A signaler au passage

que même si l'APC et les servicesconcernés ont établi un program-me de distr ibution, l'eau n'ar r ivedans les foyers qu'en petite quan-tité et rarement. «Chaque villagea son tour. A peu près, une fois tousles quinze jours et lorsque survien-nent des pannes, cette durée peutaller jusqu'à un mois. C'est vrai-ment un problème épineux auquelnous faisons face», nous explique-ra un élu à l'APC. Par ailleurs, le

même élu nous apprendra que cer -tains villages tels Ath Attella,Akham El Hadj, Chér ifi et biend' autres hameaux souffrenténormément de ce manque. «Cesont de petits réglages qu' il faudrafaire. Il y a le problème de vannes.Il faudrait aussi que tous les foyerssoient équipés de compteurs afind' éviter le gaspillage de cettedenr ée», estimer a-t-il. Pour lemoment, c' est la débrouille.

Cependant, c'est à l'achat de l'eauque recourent les habitants de cetimpor tant versant. «Une citerned'eau nous revient à plus de 1600dinars. Et avec ces grandes cha-leurs, celle-ci ne tient pas au-delàd'une semaine. Il faudrait tout unbudget pour uniquement l' eaualors que dans d'autres localités lafacture tr imestr ielle ne dépassepas le pr ix d'une citerne d'eau»,dir a un habitant d'Ath Attella.L'espoir de toute la populationd'Ait Yahia Moussa repose sur laréalisation du bar rage de SoukN'Tletta. «Peut être, avec la réali-sation de ce bar rage et le transfer tde son eau vers nos villages, le pro-blème ser a r églé», ajouter a lamême personne. Par ailleurs, il està signaler qu'au niveau de la com-mune de Draâ El-Mizan, bien quel'eau soit transférée du bar rageKoudiat Acerdoune (Bouira), l'eaucommence à manquer. «Il y a unproblème de chute de tension auniveau de la station de Djebahia.La pénur ie s'est installée dans cer -tains villages et quar tiers de laville. Cer tes, celle-ci n' est pasaiguë, mais sachez que cer tains vil-lages sont alimentés par desciternes», nous dira un membre del'exécutif de l'APC.

Amar Ouramdane

Comme prévu par la direction de

l'hydraulique et desressources en eau, leprojet de rénovation

de la conduiteprincipale de la

chaîne dite OuedBougdoura qui alimente tout le

versant Ouest auchef-lieu communal

comptant environquinze mille

habitants, a été enfin lancé.

Le projet des 24 unités LSP enfin lancé Après une dizaine d’années d’attente, les

postulants aux 24 logements LSP sont sou-lagés d’apprendre que ce projet a été, enfin,lancé. En effet, le wali M. MohamedBouderbali a, après sollicitation du promoteur,donné son aval pour le lancement de ce projet.D'ailleurs, l'entrepr ise réalisatr ice a lancé lestravaux de ter rassement récemment. Sur lepanneau de chantier, il est indiqué que lesdélais de réalisation sont de 18 mois. Dans unevirée sur les lieux, le promoteur, inter rogé à cepropos, est revenu longuement sur les pér ipé-ties de ce projet : «Après étude de la fiche tech-nique présentée au secrétaire du wali, suivantles procédures requises par la loi, le Conseiltechnique de wilaya m'a émis un avis favorableen date du 29 janvier 2008. Après avoir entamé

la procédure du transfer t de cette assiette com-munale, qui a duré quatre ans avec beaucoupde frais, l'APC m'a informé que le site (à proxi-mité de la mosquée Errahma) a été transféré àune association religieuse sous la délibérationdu 16 octobre 2012, pour ér iger un centre cul-turel islamique. Je n'étais pas contre. Puis, unecor respondance m'est parvenue de la DLEP deTizi-Ouzou pour la relocalisation du projetvers un autre site en date du 17 mars 2013, sisen contrebas du parc communal, à proximitédes 30 logements LSP», confie-t-il. Et de pour -suivre: «Le transfer t de ce deuxième site a pr isencore cinq ans à cause d'un litige entre l'APCet les domaines. Un autre site, sis au POS N° 1,qui prévoit l'habitat collectif, a été choisi par lacommission présidée par le chef de daïra en

date du 28 septembre 2017, suivi d'une délibé-ration du 30 octobre 2017. Un géomètre a étéengagé pour l'établissement d'un documentd'arpentage, qui a été approuvé par les ser -vices du cadastre de Tizi-Ouzou le 9 janvier2018. Ce document a été déposé au bureau dumaire le 24 janvier 2018. Celui-ci n'a pas eu deréponse», expliquera-t-il. Finalement, c'est leretour au deuxième site. A cause de toutes ceslenteurs, le projet a pr is une dizaine d'annéessi bien que les postulants avaient réagi à plu-sieurs repr ises. A noter que la liste des bénéfi-ciaires a été établie par l'APC le 3 août 2016.C'est dire que, par fois, aussi bien les promo-teurs que les demandeurs se trouvent entre lemar teau et l'enclume. A. O.

Draâ El-Mizan

Trois nouveaux sièges d’APC fonctionnels Les communes de Mechtras

et Assi Youcef se sont,enfin, alignées aux normes del’exercice des missions confiéesaux collectivités locales, avecl' inauguration de leurs nou-veaux sièges APC. C'était àl'occasion de la célébration du56e anniversaire de l’indépen-dance, en présence du wali etdu président de l’APW. À rete-nir que ces deux équipementspublics sont d’ores et déjàfonctionnels. Constr uites àcoup de milliards de centimeset après plusieurs ar rêts destravaux, les deux infrastruc-tures amélioreront, à coup sûr,ce service public, mis à maljusque-là en raison, faut-il le

signaler, de l' exiguïté desanciennes structures. Ainsi, lesservices chargés de délivrer lesdocuments biométr iques et lescar tes gr ises bénéficient deplus d'espace pour la mise enplace des dispositifs dédiés à labiométr ie. De même pour lesautres services dont les per -sonnels ont poussé un grandouf de soulagement à l'annon-ce des déménagements vers lesnouvelles mair ies, construitesen R+2. Même les instancesexécutives communales, quis'«entassaient» dans un mêmebureau avec le président del’APC, comme c'était le cas àAssi Youcef, n'auront plus àtr availler dans des bureaux

r éser vés aux élus «per ma-nisés», à l' instar des vice-prési-dents et des présidents de com-missions. À noter, dans lemême sillage, que dans la com-mune de Boghni, l'extensiondu siège de l’APC, un projetfinancé sur budget communal,a été complètement achevée.Inauguré le 5 juillet dernier, lenouveau bloc administr atifpermet déjà répondre à uneplus large demande, dans lamesure où les conditions detravail du personnel se sontnettement amélior ées, à lafaveur de moyens matér ielssuffisants et d’un siège plusspacieux.

Merzouk Haddadi

Boghni Tadmaït

Des habitants ferment la mairie Des habitants de la localité de Bouilef,

située à 2 kilomètres au Nord duchef-lieu communal de Tadmaït, ontprocédé, durant la matinée d’avant-hier,dimanch, à la fermeture du siège del’APC, pour «dénoncer le retard enregistrédans la mise en service du réseau élec-trique» au niveau de leur hameau. Lesprotestataires ont cadenassé le grand por-tail de la mairie pendant une heure detemps, pour exiger des autorités locales detrouver une solution à leur «calvaire quidure depuis des années», sachant que lestravaux de raccordement au réseau élec-trique sont achevés depuis bien long-temps, a-t-on appris auprès des protesta-taires. Ces derniers se demandent com-ment se fait-il que les travaux aient étéfinalisés depuis deux années sans que lesservices concernés ne procèdent à la mise

en service de cette énergie : «La vie quoti-dienne sans énergie électrique est un véri-table calvaire. J’endure dans le noir desmisères avec mes enfants, et ce, depuis 30ans. Nous avons sollicité maintes fois lesservices concernés et les autorités localesafin de procéder à l’inauguration de ceréseau, mais sans résultat», regretteAhcène, un des habitants de la localité deBouilef. Les élus locaux ont promis deprendre en charge les doléances soulevéespar les villageois de cette localité. Asignaler qu’une réunion entre les membresde l’exécutif communal et des représen-tants des protestataires a eu lieu avec lesresponsables de la SDC, lesquels ont également promis la prise en chargeeffective du problème soulevé. Rachid Aissiou

Tizi-Ouzou

Les parasolsenvahissent les plagesLes estivants qui ont déjà

commencé à affluer versles plages du littoral de Tizi-Ouzou se plaignent dumanque d’organisation dansles plages. En cause, la poseanarchique des parasols quine laissent plus d’espace auxvacanciers pour flâner etprofiter du sable chaud. Pisencore, ces parasols consti-tueraient même un obstacleaux surveillants de baignade,n’ayant pas assez de margede manœuvre. De loin, il n’échappe à personne deremarquer «ce voile ir régu-lier de parasols» recouvrantles plages. L’on dénonce lespratiques des locataires deces ombrelles lesquels, dès lespremières heures de lamatinée, installent leursmatér iels sur toute l’étenduede la plage. Les estivants quiar r ivent munis de leurspropres parasols ne trouventpas de place où les planter.Car, disent-ils, les saisonniersqui proposent leur service enbord de mer font en sor teque chaque vacancier paie les800 DA de location d’unparasol. Comme cer tainesombrelles sont quasimentimplantées au bord de mer, lacirculation y devient ainsidifficile. Pour se déplacer,l’estivant est contraint d’en-jamber les autres vacanciersou de se laisser piétiner. Laquiétude et la tranquillitérecherchées pour se détendreen feuilletant les pages d’unlivre dans les plages ne sontplus que chimères. De leurcôté, les services de la protec-tion civile qui appellent àmieux organiser l’occupationdes espaces dans les plagesn’ont pas trouvé d’écho. Celava de l’intérêt des estivants etde leur sécur ité. Car, la poseanarchique de ces parasolsgêne les surveillants de plageet les éléments de la protec-tion dans leur manœuvre encas de danger. Les respon-sables locaux devraient inter -venir pour mieux organiserces espaces et garantir lasécur ité des estivants. Akli N.

Mardi 10 juillet 2018BOUIRA10

Décor hideux aux abords de la RN5

Prolifération inquiétantede dépotoirs sauvages

En effet, entre Bouir a etBechloul, des monticulesd’or dures et aussi de

gr andes quantités de gr avas etautres déchets solides sont visiblesaux abords de la route. Le phé-nomène prend chaque jour del’ampleur en dénaturant le paysa-ge et en offrant un décor hideux àla vue de milliers d’usagers de cetaxe routier reliant le chef-lieu dewilaya à sa région est. Il faut signa-ler que malgr é les nombreusescampagnes de nettoyage effectuéesces dernières années, dont une degrande envergure lancée en 2012 etayant impliquée de nombreux ser -vices étatiques, la situation n’a pasbeaucoup changé. Car à peine, lesabords des routes nettoyés qu’ilssont de nouveau envahis par les

déchets. Par fois, des chargementsentiers de gravas sont entreposésaux abords de la RN 5 comme c’estle cas à hauteur du village OuledBouchia, à la sor tie est de la ville deBouir a. Depuis 2012, l’ex waliMouloud Cher ifi a lancé des vastesopérations de nettoyage qui étaientrenouvelées chaque samedi. Et celaa donné ses fr uits. Depuis sondépar t, les rares opérations lancéesont concerné seulement les centres-villes. Les initiatives citoyenneslancées ici et là d’une manière cir -constancielle ne suffisent pas car

elles ne sont pas organisées conti-nuellement. Ce qui explique lasituation actuelle. Sur la RN 5, ledécor est désolant et sur tout répu-gnant. Pis encore, de ces dépotoir sse dégagent des odeurs nauséa-bondes. A l’or igine de cette situa-tion, un incivisme total de cer tainespersonnes peu soucieuses de l’envi-ronnement et de la salubr ité.L’absence des services étatiquessur le ter rain et un cer tain laisser-aller qui s’est installé n’a faitqu’empirer les choses. «Lesdéchets se sont répandus un peu

par tout. On en trouve même aumilieu de la route. Cette situationest déplorable et renseigne sur l’in-conscience ambiante», s’indigneHamza, un usager habitué de laRN5. Il est peut-être temps pour lesautor ités locales de réagir pourremédier à cette situation et rédui-re ce phénomène galopant, enprocédant à des opérations de net-toyage, comme celle lancée l’annéeprécédente, à laquelle les autor itésmunicipales et la direction de l’en-vironnement ont par ticipé.

A. C.

Les décharges sauvages et autres

dépotoirs à cielouvert pullulent sur

les abords de laRN5, principalement

à la sortie Est duchef-lieu de la

wilaya de Bouira.

Dechmia

Des stations de transport sans abribus Les usagers des transpor ts dans la commune

de Dechmia, au sud de la wilaya de Bouiravivent un vér itable calvaire, sur tout en cestemps de chaleurs, et ce, en raison de l’absenced’abr is-bus au niveau des différents ar rêts. Ducoup, des dizaines d’usagers en par tance vers laville de Sour El Ghozlane ou Bouira sontobligés de patienter sous un soleil de plombdépassant par fois les 40°, s’exposant ainsi auxdangers d’insolation. Les personnes âgées et lesenfants sont les plus exposés à ces dangers.Evoquant cette situation, des habitants deDechmia font savoir qu’il n’existe aucun abr i-bus ou un quelconque équipement urbain auniveau des ar rêts des bus de la localité pourpermettre aux usagers de s’abr iter des rayons

du soleil ou de s’asseoir en attendant l’ar r ivéedes fourgons. Le pire est que, la commune estdans une zone ar ide, où l’ombre est rare. «Lesusagers de transpor t souffrent au quotidiensur tout en cette pér iode de chaleur en raison del’absence d’abr is-bus. Vieux, femmes et enfantspatientent sous le soleil de longs moments auxbords des routes pour rejoindre leur destina-tion. Il n y a même pas un arbre pour profiterde son ombre», confie Hocine, un habitant deDechmia. Ce dernier évoque aussi un autreproblème, et pas des moindres, celui de larareté des moyens de transpor t dans la région.Un problème qui excède les habitants sur toutceux qui travaillent à Sour El Ghozlane et fontla navette chaque jour. Notre inter locuteur fait

aussi état de l’absence d’une station de bus oùd’un ar rêt pr incipal digne de ce nom au niveaude la commune. Pour toutes ces insuffisances,les habitants de Dechmia interpellent le mairede leur commune et les responsables de la daïrasur la nécessité d’aménager un ar rêt au centre-ville, des abr is-bus au niveau des ar rêts secon-daires et un mobilier urbain. Il est utile de pré-ciser que dans beaucoup de communes deBouira, des insuffisances sont enregistrées dansce domaine. A l’exception des chefs-lieux dedaïras, au niveau des communes l’on a amé-nagé ni ar rêt ni abr is-bus. Les rares abr is-busexistants sont dans un état lamentable.

D. M.

El Esnam

La réhabilitation du stade communal à la traîneLe stade communal d’El-Esnam,

localité sise à 13 km à l’Est duchef-lieu de la wilaya de Bouira, estdans un tel état qu’il ne peutaccueillir les équipes venant par ti-ciper aux tournois de football oules clubs de la localité. La dégrada-tion y est à un stade avancé.Devant cette situation, et en l’ab-sence d’une solution palliative, lesjeunes de ladite municipalité ontrécemment organisé un tournoi defoot, dans la ville voisine deBechloul, située à 5 Kms à l’Est.Selon des jeunes de la commune, lestade communal d’El Esnamdéplore plusieur s anomalies etdéfectuosités. Le ter rain, la clôtureet les vestiaires sont dans un étatlamentable, à l’abandon.L’enceinte est ouver te aux quatre

vents, en proie à la pollution entous genres. Des sacs en plastiqueset des bouteilles jonchent les lieux.La clôture tombe en ruine et lespor tails sont toujours ouver ts. Dece fait, tout le monde peut y accé-der sans la moindre difficulté et yfaire ce que bon lui semble, chosequi a for tement accéléré la détér io-ration du ter rain de jeu. Pour lesraisons ayant conduit à cette situa-tion, nos inter locuteurs évoquentl’incivisme de cer taines personnesqui se livrent à des actes de vanda-lisme. Les jeunes par lent demanque d’entretien de la structureet d’absence de gardiennage. Pourrappel, l’année précédente, un col-lectif d’amateurs du ballon rond ainterpellé les autor ités locales surl’état de la structure, demandant

son inscr iption pour un projet deréhabilitation et la pose d’un gazonsynthétique. Mais aucun projet n’aété inscr it et aucune opération deréhabilitation n’a été entrepr ise.Du côté des responsables locaux,c’est le silence r adio. Les élusqu’on a voulu inter roger à ce sujetont car rément refusé de faire toutedéclaration. Tout por te à croireque, la situation de cette structurespor tive n’est ni une préoccupationni une pr ior ité pour les gestion-naires de la commune. Evoquant lecas de ce stade, Adel, un jeunejoueur de football dans un clublocal, dira que «les conditions sontloin d’être réunies pour que nouspuissions y jouer ne serait-ce qu’unseul match» et d’enchainer : «Nous interpellons nos élus locaux

pour se pencher sur cet état de faiten songeant à inscr ire une opéra-tion de r éhabilitation de cettestructure spor tive». Notre inter lo-cuteur fait savoir que le stade estl’unique espace de loisir et de ren-contre des jeunes de la communeen été. « Cet été, nous seronsobligés de nous rabattre sur les ter -rains vagues aménagés ici et là auxquatre coins de la commune.Pour tant, lors de la campagne élec-torale pour les dernières munici-pales, tous les candidats sansexception s’étaient engagées à pro-mouvoir le spor t et offr ir desespaces aux jeunes», rappelle-t-il.

Aziz C.

M'Chedallah

Équipementspublics dégradés Désolante est la vue qu'offrent cer-

tains quartiers et cités de la villede M'chedallah en matière d’aménage-ment urbain. En effet, cette aggloméra-tion qui compte plus de 10 000 habitantsvoit ses équipements publics se dégraderavec le temps qui passe, couplé à l'inci-visme de certains individus sans scru-pules. A l'exemple de l'éclairage public,un équipement très important dans la viede...toutes les nuits, car la lumière per-met aux habitants de se déplacer aisé-ment dehors durant la nuit sans risqueet sans chercher son chemin comme unaveugle. Au-delà des endroits où il n’estmême pas encore installé, on a malheu-reusement, constaté récemment de visu,que l'éclairage public subit les affresd’actes de vandalisme et de détériora-tion perpétrés par des individus, appa-remment en mal d'inspiration. Leconstat est le même dans toutes les citésoù il est constaté quelques candélabreset autres lampadaires sans luminairesni lumière, car ils sont détruits à coupsde cailloux et autres projectiles. Prispour des cibles, les globes ou les enve-loppes des luminaires sont fracassés etbrisés, servant de "joutes" à des indivi-dus pour qui la notion du bien public -le leur paradoxalement- ne signifierien. A cause justement de l'incurie deces personnes, des cités se trouventplongées dans le noir la nuit tombant.Les exemples sont légion. A la cité La Caps, dans la nouvelle ville de l’ex Maillot, le phénomène de la dégra-dation et d'endommagement de ces équipements est aussi présent malheu-reusement. A la cité Boukrif Aïssa il est constaté quelques lampadaires dété-riorés pour ne servir à présent que d'élé-ments de décor, et quel décor !? Descandélabres "étêtés" sans leurs globesluminaires avec des fils électriques"éviscérés" témoignent de la férocité desactes de vandalisme subis. Accosté, unhabitant de cette cité se désole de cettesituation en s’interrogeant sur la «perti-nence de tels actes qui n’honorent guèreleurs auteurs lesquels n'ont rien gagnéen retour, ci ce n’est de s’inscrire dansla délinquance»,regrette notre interlocu-teur, qui insiste dans la foulée sur lasensibilisation notamment des jeunesquant au respect et à la préservation desbiens publics, appartenant à tous.Y. Samir

La SDC précise Suite à votre article paru le 1er

juillet intitulé «M'Chedallah, unpylône au milieu de la chaussée»,nous tenons à apporter les éclair-cissements suivants : Le poteau enquestion est un poteau basse ten-sion et non pas moyenne tensioncomme cela a été indiqué dansvotre article. A sa réalisation en1984, il a été installé initialementsur le trottoir, conformément auxnormes de réalisation des ouvragesélectriques. Autrement dit, lepoteau électrique ne posait aucundanger sur la sécurité des biens etdes personnes. L’élargissement dela route, qui s'est effectué par lasuite au détriment du trottoir exis-tant, a causé la situation actuelleoù l'on observe le poteau au milieude la chaussée. Cela étant expliqué,nous vous informons qu'unedemande de déplacement a été for-mulée par les services de l’APC de M’Chedallah en 2015. Nos ser-vices ont établi un devis estimatifde déplacement de ce support qui,malheureusement, n'a pas étéhonoré à ce jour.Le Directeur de la Distr ibution

Venu au monde dans son vil-lage Ighzer Nukba, où il vitencore, ce jeune ar tiste se

trace à petits pas son chemin versles grands sommets de la chanson.Il a le talent qu’il faut et ce sont lesar tistes des précédentes généra-tions qui le lui reconnaissent. Ils lelui pr édisent même. Apr ès unalbum, le jeune ar tiste explored’autres thématiques et d’autresgenres musicaux. Toujours menude sa mandole, Saïd se fait un plai-sir de chanter dans les occasionsqui s’offrent. Por tant un grandamour pour ceux qui aiment seschansons, le jeune ar tiste se metpeu sous les feux de la rampe. Lagloire, semble-t-il dire, est au bout

du chemin pas en ses débuts. Maisil compte bien la mér iter. En effet,après un premier album sor ti en2001 qui por te le titre indélébile«Fella-m», le jeune ar tiste mettralongtemps avant de retourner austudio. Une r éédition amélior éedonnera le goût à Saïd pour com-

poser encore un autre, «Bye, Bye».C’est une grappe de chanson avecplus de matur ité dans le texte quilaisse entrevoir que le jeune ar tisteévolue avec le temps. Signe que samarche vers les hauteurs est ir ré-versible. L’amour prend une gran-de place dans son réper toire, bien

que le poète por te une attentionvive pour ce qui se passe dans sesalentours. Il est né ar tiste mais l’in-fluence des ar tistes de l’anciennegénér ation a gr andement jouédans la formation de son style.Rabah Zekar i, Mohand Rahani,Arezki Oultache et bien d’autresencore ont leurs touches dans lesdoigts du jeune Saïd Kher r az.Dans son r éper toire, les textesprennent les couleurs des musiquesdont Saïd les habille. Tamaghra,Has-iyi-d, D kem i hemlegh etarzu-d sont des titres qui évoquentl’amour. L’ar tiste cisèle les motspour les sentiments qui traversentles jeunes de sa génération. Enfin,ses derniers galas ont montré quela notor iété du jeune ar tiste monte.Par tout où il passe, les gens ledemandent. Sa façon de chanteravec une touche de mélancolie plaîtà beaucoup de ses fans. Des fansqui ne se suffisent, toutefois, plusdes deux albums mais lui récla-ment d’autres. Ceux qui aimentécouter Saïd chanter, réclament dunouveau comme une sor te decadeau à leur offr ir. Ses fans atten-dent aussi d’autres sujets etd’autres visions, car l’ar tiste est unvér itable explorateur de thèmes etde genres musicaux.

Akli. N

Mardi 10 juillet 2018 CULTURE 11

Chanson

Doucement mais sûrement, ce jeune artiste

se dirige versun grand avenir.Saïd Kherraz estné avec l’amour

de son instrument et de la poésie.

Saïd Kherraz, doucement mais sûrement

Création d'ungroupe detravail chargé de l'inventaire et l'indexationdes manuscrits

AlgerFrance

Balade au Béjaïa Club à Barbès, haut lieu de la musique algérienneL'Atelier de Création Radiophonique propo-

sait en mai 2000 une immersion dans lamusique raï à travers un repor tage au BejaïaClub à Barbès, haut lieu de cette musique quinaquit à Oran au début du XXème siècle. Lerepor tage s' intitule " Barbès Stalingrad : YaRayi !" (1ère diffusion : 07/05/2000). En l'an2000, l'Atelier de création radiophonique allaitpromener ses micros à Barbès, près de la stationStalingrad. Au numéro 16 du boulevard de laChapelle, le Béjaïa Club était l'un des dernierscafés de Barbès où se produisaient encore lesar tistes du Raï traditionnel. Calé entre voiesfer rées et métro aér ien, ce bistrot aussi mythiqueque modeste était déjà l'un des derniers vestigesdes temps révolus d'un quar tier en pleine muta-tion. Un quar tier qui des années 50 à 80 réson-nait de la r ichesse d'une production musicalefoisonnante, au temps où des ar tistes maghré-

bins enregistraient chez Pathé- Marconi, et ven-daient leurs disques par dizaines de milliers. Enpoussant la por te des derniers disquaires, en sefrayant un chemin dans la foule des jours demarché, avec la musique pour fil conducteur, lepassé de La Goutte d'Or resurgit dans les témoi-gnages de ceux qui en ont vécu les grandesheures mais aussi l'époque des rafles et ducouvre-feu. Le Bejaïa Club ne paie pas de mine :entre voies de chemin de fer et métro aér ien, àtrois pas de la station Stalingrad, on peut passerdevant sans le repérer. Sa vitr ine abr ite pour tantun îlot de résistance : c'est sans doute le dernierdes cafés de Barbès à accueillir chaque fin desemaine du r aï tr aditionnel...Mar ie-HélèneBernard donnait la parole, dans ce repor tage auBejaïa Club du 18ème ar rondissement de Par is,à des ar tistes, Kamal Hamadi, Noura, SalahSadaoui, Cheikha Rabia, Mohamed Seba et

Zoulikha Guellil ainsi qu'à l'écr ivain Mar ieVirolle. Ils évoquaient ce lieu, ce quar tier, et par -laient du raï traditionnel.

Un groupe de travail conjointchargé de l' inventaire, du

recensement et de l' indexationdes manuscr its algér iens a étécréé, dimanche à Alger entre leHaut Conseil islamique (HCI) etle Conseil supér ieur de la languearabe (CSLA), a indiqué un com-muniqué du HCI. " Ce groupe de travail procédera au recense-ment, à l' inventaire et à l' indexa-tion des manuscr its à traversleur prélèvement scientifique glo-bal et précis dans ses différentssites" , a précisé la même source.Ce groupe de travail œuvreraà " mettre en place une platefor -me électronique interactive pourl' indexation des manuscr its algé-r iens et sera accessible aux cher -cheurs en vue de leur faciliter les recherches et les études scien-tifiques" , a ajouté la même sour -ce. Les activités du groupe englo-bent également " le recensementgénéral du patr imoine manuscr italgér ien à par tir de la car tenationale des manuscr its entirant profit des techniques tech-nologiques modernes, outre l'or -ganisation des séminaires spécia-lisés à travers les différentesrégions du pays" .

Mihoubi et lemaire de la villed’Elkader pourle renforcementdes relationsculturelles

Algérie - États-Unis

Le ministre de la Culture,Azzedine Mihoubi a reçu,

mardi à Alger, le maire de la villed'" Elkader" , Josh. R. Pope aveclequel il a évoqué la question durenforcement des relations cultu-relles entre l'Algér ie et les Etats-Unis, a indiqué un communiquédu ministère. Les deux par tiesont souligné lors de cette ren-contre la profondeur des rela-tions bilatérales et le rôle effectuépar les deux pays en vue de lesrenforcer, ajoute la même source.A cette occasion, le ministre dela Culture a rappelé le program-me ar rêté en la matière notam-ment les journées culturellesalgér iennes prévues aux Etats-Unis en mois de septembre pro-chain. Pour sa par t, M. Pope amis en exergue les effor ts consen-tis par la ville d'Elkader pour lapromotion de la culture algér ien-ne, notamment au niveau desécoles. Située à l'Etat d' Iowa(Etats-Unis), la ville d'Elkader a été jumelée en 1984 avec laville de Mascara, elle a été bap-tisée en 1846 du nom de l'EmirAbdelkader en reconnaissance àla révolution qu' il avait conduitcontre l'occupation française eten admiration à sa personnalité,sa philosophie et ses positionshumaines.

Le groupe Tatiche en concert, le14 juin dernier, au Festival “La

Rue est vers l'art”, au cœur deKermoysan. Chaleureux airs deKabylie, le jeudi soir, à La Rue est

vers l’art. Le groupe Tatiche y aanimé le repas partagé sur le parvisde la MPT de Penhars. Brève ren-contre avec Adel Sadoudi, son leader.«Chanter en kabyle, c’est un acte derésistance de tous les jours ! La cul-ture kabyle, il faut la faire vivre. Pardes petites rencontres comme celle-ci. Tant que le kabyle résonne, l’ob-jectif est atteint, c’est une victoirecontre ceux qui voulaient muselercette langue», émet Adel Sadoudi, leleader du groupe rennais Tatiche, àquelques minutes du concert du quar-tet, jeudi soir, lors du repas partagédu festival La Rue est vers l’art. Au public de Penhars, Adel leKabyle, Nicolas le Breton, Étiennel’Espagnol et William le Manouche

ont diffusé une musique métissée,d’inspiration kabyle mais teintée dessensibilités culturelles et musicalesde chacun. La formation aux percus-sions, deux guitares et basse a faitentendre, au cœur de Kermoysan, lestitres de «Sahit a dunith» (Merci à lavie), un premier album sorti en 2017.«Moi, je joue depuis vingt-cinq ansà la maison. Le groupe, lui, existedepuis un peu moins de deux ans. Je compose mais chacun apportequelque chose, la vérité est collégia-le. Nous jouons assez régulièrementchez l’habitant. On aime bien cesrencontres avec les gens, en proxi-mité, comme ici ce soir », signifie lechanteur. L’album évoque, son enfan-ce du côté de Tizi N’Berber, le che-

min des études en France, rend unvibrant hommage aux femmes… ÀReva, jeudi soir, Adel a loué, sansdétours, le courage des femmes. «Larichesse de la musique kabyle, c’estson identité, la fierté de son peuplelorsque cette musique kabyle estchantée autre part, comme ici àQuimper. Chez nous, le kabyle a étéla langue des bouseux, des monta-gnards, une langue interdite à uneépoque, que l’on ne pouvait pasapprendre à l’école ni écrire. Savoirque des gens s’arrêtent pour l’écou-ter, ça me remplit de bonheur»,savoure la voix de Tatiche. À propos,Tatiche, «c’est le surnom que m’avaitdonné mon grand-père : ça veut direéveillé», s’amuse Adel.

Tatiche, un ambassadeur kabyle en concertKermoysan

Djamel malgré lui éclatade r ire. -Ah ! Elle estvraiment bonne celle-là!

Gérer plusieurs entrepr ises estplus facile que de gérer une vieconjugale.- Ben oui, c’est vrai, Djamel.Moi, je me suis toujours ditqu’en me mar iant je me sentirailégère, je m’épanouirai. Et là, jedécouvre que je suis entrée dansune sor te de pr ison.-Mais ça nous le savons,Djamila. Maintenant, si tupasses ton temps à ressassercette histoire c’est toi et moi quiferons un pic de tension. Bon,j’ar r ive pour r égler ce petitproblème entre tes employés.Djamel ar r iva dans l’entrepr isede conditionnement de café au

bout d’une vingtaine deminutes environ. En entendantchacun des deux jeunesemployés, il réalisa que le pro-blème était insignifiant. Lesdeux employés travaillaient à lachaine sur une même machineet l’un d’eux aimait taquinerson collègue en utilisant leter me «intellectuel». Djamelpr it en apar té celui-ci et luidemanda :- Et il y a une raison par ticuliè-re qui incite ton collègue à utili-ser ce terme ?- Oui. J ’ai une licence enarchéologie.Djamel se tourna vers Djamila :- Tu savais qu’un de tesouvr iers était universitaire ?L’autre écarquilla les yeux:

- C’est maintenant un délit defaire des études universitaires ?- Non, non. Le délit et le chocc’est lor squ’on découvre unjeune universitaire occupant unemploi subalterne ne nécessi-tant aucune instr uction. Unemploi où il faut juste appuyermachinalement sur des leviers.- Oui. Allah Ghaleb. J ’ai cher -ché du travail pendant six mois,mais en vain. Comme j’ai unepetite famille à ma charge, je nepouvais pas me permette unchômage de longue durée. J ’aipr is le premier emploi que j’aitrouvé.Le second employé, expr ima sasurpr ise parce que, avait-il dit,s’adresser à quelqu’un en lequalifiant d’intellectuel n’avait

r ien d’insolent. Au contraire. Etde conclure :- Et en plus, c’est la vér ité !Djamel demanda aux deuxjeunes employés de retourner àleur travail. Puis, il se tournavers Djamila et il la vit en trainde sour ire.- Tu vois ? C’est une dispute tel-lement idiote et tr iviale que tusour is, Djamila.- Je ne sour is pas à cause de ladispute de ces deux jeunes gens.- Qu’est-ce qui te fait sour irealors ?- L’idée diabolique qui vient detraverser mon espr it.- Une idée diabolique ?

NNS (à suivre)

Histoires et légendes de chez nous

(23ème partie)

Sagesse et éducation ancestralesLe vieillard aux trois oreilles

Mardi 10 juillet 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (156ème partie)

Pendant ce temps, le jeune tailleur ar r ivadevant la grande por te du palais. Un des

gardes qui se trouvaient là le regarda de latête aux pieds avec méfiance et suspicion.-Qui es tu et d’où viens-tu ? Ne sais-tu pasque les mendiants ne doivent pas rôder auxalentours du palais royal ?-Je ne suis pas un mendiant, je suis letailleur qui a été envoyé par le roi au paysse trouvant au-delà des Sept mers.-Ah ! Je vois. Encore un fou ! Allez va-t-end’ici, si tu ne veux pas être fouetté sur laplace du marchéLe vieux conseiller qui se trouvait non loinde là avait entendu les propos du jeunetailleur, sor tit et se tint à côté du garde.Celui-ci, en voyant le conseiller du roi, luidemanda :- Qu’est-ce que je dois faire avec ce fou ?- Ce n’est pas un fou.- Ce n’est pas un fou ?- Non. S’il n’est pas revenu les mains vides,il pour rait même devenir ton roi.Le pauvre garde se gratta la tête, ne com-

prenant pas du tout ce que voulait dire cevieil homme qui, pour tant, avait un savoirsi immense que c’était lui qui disait au roi cequ’il devait faire.Dans le long couloir qui menait jusqu’à lagrande salle du trône où le roi passait lamajor ité de son temps, le vieux conseillerdemanda au jeune tailleur :-Tu es par ti au pays se trouvant au-delà desSept mers ?- Oui.- Tu n’es pas en train de me raconter deshistoires, j’espère ? Parce que si c’est le cas,tu vas chèrement le payer. Le roi n’aime pasles plaisantins et ceux qui abusent de sapatience. Je peux voir la bague ?- Je suis désolé mais je ne la montrerai qu’ànotre roi bien-aimé en personne.-Tu as raison, mon garçon. Il ne faut accor -der sa confiance à personne de nos jours.Pas même au conseiller du roi.Le jeune homme ar r iva devant le roi et luidit qu’il avait ramené du pays se trouvantau-delà des Sept mers la bague de jouvence

tout en la lui tendant.Le roi pr it la bague, la regarda sous tous lescôtés puis demanda à son conseiller.-Tu penses que c’est vraiment la bague dejouvence ?- Oui. Il s’agit bel et bien de la bague de jou-vence. Elle cor respond exactement à la des-cr iption qui m’en a été faite à plusieursrepr ises par des personnes différentes.-Mais comment a-t-il fait pour se rendredans ce pays si lointain et en revenir ? Nem’as-tu pas dit qu’il fallait toute une viepour y aller et en revenir ?-C’est vrai, ô mon roi, fit le vieux conseiller.Il y a un seul oiseau capable d’y aller et d’enrevenir.- C’est cet oiseau qui m’y a emmené, fit lejeune tailleur. C’est un aigle blanc qui vit ausommet de la montagne qui surplombenotre ville.Le vieux conseiller regarda le roi et lui dit:- Il dit vrai, ô mon roi !

NNS (à suivre)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un Salon

professionnel. À Chlef, l’undes pneus de sa voiture

éclate et il n’a pas de rouede secours. Alors qu’il se

demandait ce qu’il y avait lieu de faire pour

poursuivre sa route versAlger où il habite, quelqu’un

d’inattendu se propose del’aider : une jeune et très

belle automobiliste. Celle-cilui offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles. Elle lui offre une

roue neuve complète et en contrepartie, elle compte sur lui

pour lui communiquerrégulièrement l’état de son

usure pour les besoinsd’une étude qu’elle mènesur les produits que son

père commercialise. Par lasuite, Djamel découvre queDjamila est une voisine de

sa sœur et que c’est sonbeau-frère qui lui tient sa

comptabilité. Comme il estloin d’être ignorant dans le

domaine des affaires, et à la faveur d’autresrencontre, Djamila lui

demande de l’aider à gérer ses affaires

en contrepartie d’un très gros salaire.

Résumé

Un roi avait une fille qu’il avaitdécidé de garder chez lui

indéfiniment. Celle-ci lui ayant ditque son comportement risquaitde le mener en Enfer, décide de

la marier mais uniquement àcelui qui aura fait preuve

d’intelligence et de savoir-faireen accomplissant l’épreuve à

laquelle il aura été soumis. Deuxjeunes gens se sont présentés

au palais royal : un jeune tailleuret un jeune bucheron. Chacun a

eu droit à une épreuve que seulsdes magiciens peuvent

surmonter. Mais contre touteattente, ils les ont acceptées.

Résumé

(Un conte de l’ouest algér ien)

Coin cuisine

«Les tr avaux ont étéinter rompus une pre-mière fois à cause du

mauvais temps qui a joué aux pro-longations cette année, mais aussià cause du blocage émanant, enco-re une fois, du PND (ParcNational de Djurdjura), sous pré-texte que la super ficie de la sur fa-ce entendue la première fois pourla r éalisation du stade a étédépassée», dira le chargé de com-munication du centre, M.Belkacemi. Une commissionaccompagnée par les services desécur ité s’est même rendue sur leslieux (…) pour constater lecontraire, qu’il n’y avait aucundépassement. Les tr avaux ont,cer tes, repr is de plus belle, maisaprès un retard considérable etsur tout inutile. Ceci dit, le projeten question compte un ter rain defootball en tar tan synthétiqueavec une couche de souplesse auxnor mes FIFA doté d’une pisted’athlétisme avec quatre couloir s,une tr ibune de 500 places, ainsiqu’une grande salle multi spor tsmodulable en dessous du ter rain

de football de 900 m². À titre derappel, les travaux sont réaliséssur fond propre du centre, enattendant la contr ibution du MJS,ainsi que les pouvoirs publics de lawilaya de Bouira. Par ailleurs, lecentre commence déjà à recevoirles premières équipes qui s’y ins-tallent dans le cadre de leur pré-paration physiques et oxygénationen altitude d’intersaisons, à l’ins-tar de l’AS Ain M’lila et le RCRélizane qui sont déjà sur place.Une fois terminé, le centre aurason envergure et dimension decentre de préparation de dimen-sion mondiale, et fera sans douteéviter aux équipes nationales etclubs de différentes disciplines lessempiternels déplacements à l’é-

tranger avec ce qu’ils engendrentcomme dépenses en devises.

La piscine rouvertejeudi prochainLa piscine du chalet du KEF, exCAF (Club Alpin Français) ratta-ché au CNLS Tikjda, qui a connudes travaux de réhabilitation etd’extension, ser a rouver te auxfamilles et autres spor tifs jeudiprochain. C’est ce qu’a indiqué lechar gé de communication ducentre, M. Belkacemi. En effet,c’est tout le chalet qui a connu destravaux d’aménagement à com-mencer par un espace de détenteet de repos en plein air, desdouches à proximité de la piscine,

ainsi que des bancs et une ter ras-se. Tout est fait pour offr ir uncadre des plus agréables aux visi-teurs. C’est la deuxième piscineque compte le centre après cellequi se trouve au niveau de l’hôtelDjur djur a dans l’enceinte duCNLST. Toutefois, le chalet ser taussi de lieu de rencontre desamateurs des spor ts de montagne,notamment le ski à tr aver s laFASSM (Fédération algér ienne deski et spor ts de montagne) qui yséjour ne en pér iode hiver naledans le cadre de développement etla promotion de la pratique du skiavec ses différentes disciplines. Lechalet compte aussi un hôtel de 60lits, ainsi qu’un restaurant et unecafétér ia. M’hena A

BOUIRA Nouveau stade du CNLST de Tikjda

La réception reportée Initialement prévue

pour fin juillet ou début du mois d’août,

la réception dunouveau stade de football de

Tikjda, attaché au CNLST, a été

reportée à unedate ultérieure.

NACER RABEHI, président du CSA Merdj Ouamane Amizour

«Réussir de meilleurs résultats»Le Club spor tif Merdj Ouamane Amizour

est une vér itable pépinière de talents. Lorsdes derniers championnats d’athlétisme, orga-nisés à Souk-El-Tenine (Béjaïa), les 28, 29 et 30juin passé, et à Oran, le 4 et 5 juillet, le club adécroché une médaille de bronze par le biais del’athlète Azzedine Imestourène, dans la spécia-lité tr iple-saut. À ce propos, le président deMerdj-Ouamane Amizour, Rabehi Nacer, sou-lignera : «Azzedine Imestourène est un athlètede talent. Il a de bonnes qualités pour aller loindans sa car r ière. De notre côté, on est là pourl’encadrer comme il faut». Le président duditclub enchaînera en évoquant une difficulté detaille qui entrave le bon déroulement du pro-gramme de préparation du club: «Nous avons

plus d’une trentaine d’athlètes à travers descommunes de la wilaya de Béjaïa. Pour leuréviter des déplacements à Amizour, c’est nous,les membres du staff administratif et tech-nique, qui nous nous déplaçons aux régions oùils habitent. C’est sur place qu’on effectue lesséances d’entraînements. Pour Imestourène,par exemple, c’est jusqu’à Feraoun que l’on serend pour encadrer ses exercices de prépara-tion». Le même inter locuteur abordera, parailleurs, la visite du wali intér imaire de Béjaïadans la commune de Feraoun où il a remis uncadeau à Imestourène : «Le geste du wali inté-r imaire est à la fois honorable et encoura-geant pour la suite du parcours. Ca nous a faiténormément plaisir. Malgré le manque de

moyens, notamment financiers, on est animésd’une grande volonté de représenter digne-ment Amizour. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir lesathlètes que nous avons en ce moment, pour seconvaincre qu’on possède les capacités de réus-sir de bons résultats à l’avenir. Des athlètescomme Boudjellil Fer iel, Bouchaker Dihia,Haddad Asma, Adnani Nawel, BoussekineMassilya, Hatoune Silina, Benatsi Kar im,Boudjellil Larbi, Mellahi Rayane… peuventr ivaliser avec les meilleurs, pour peu qu’ilssoient bien encadrés et pr is en charge. Bref, onest là pour ça et notre objectif, c’est de voir cesathlètes devenir des champions».

M. R.

GOLDEN STARS DJS de Béjaïa

Les meilleurs athlètes de la saison honorésL’auberge Mohamed Boudiaf, ex-châ-

teau de la comtesse d’Aokas, a accueilli,dans la soirée d’avant-hier, le Golden stars,une cérémonie en hommage à tous lesathlètes qui ont décroché des r ésultatsnationaux et internationaux au cours de lasaison spor tive 2017/2018, ainsi qu’auxanciens athlètes qui ont honoré la wilaya deBéjaïa par le passé. Cette grandiose fête aété rehaussée par la présence du DJS, duP/APW, de cer tains députés, de plusieursP/APC de la région du Sahel, de plusieurs

chefs de daïras et de la famille révolution-naire. Après les pr ises de parole du DJS etdu P/APW, la chef de daïra d’Aokas adonné officiellement le coup d’envoi des fes-tivités au nom du wali intér imaire qui s’estexcusé à la dernière minute. Les organisa-teurs ont débuté la cérémonie par récom-penser les gens de l’ar t, à l’image destroupes folklor iques, des dessinateurs etassociations culturelles ayant honoré lawilaya au niveau national. Par la suite, c’estle MOB, qui a accédé en ligue 1, ainsi que

les anciens gloires de la wilaya qui ont étérécompensés, à l’image, entre autres, deBouzid Dr ies, Soraya Haddad, AmaoucheHakim, Kenzi A/Hani, Nassim Dehouche,Youbi, Benbraham, Bouchkoura Slimane etKamel Belhocine. Après toutes ces gloiresde la région, c’est au tour des athlètes dedifférentes disciplines qui ont décroché desmédailles au niveau national et internatio-nal d’être honorés. On peut citer la boxe, lesjeux d’échecs, l’athlétisme, le badminton, lalutte, le kick-boxing, le yosei kane budo, le

judo, le spor t scolaire, le futsal et le volley-ball. Le point noir de la cérémonie était lamauvaise or ganisation due au manqued’expér ience des agents de la DJS ainsi quel’oppor tunisme et l’audace de cer tains soi-disant élus et responsables locaux qui ner atent aucune occasion pour s’afficherdevant les caméras alors qu’ils sont absentssur les ter rains tout au long de la saison.

Z. H.

Mardi 10 juillet 2018 SPORT 21

USM Draâ

Ben Khedda

NoreddineMaâlem de retour

Le jeune attaquant NoreddineMaâlem, qui a évolué la sai-

son passée chez les juniors del'US Béni Douala, est de retourchez lui. La direction del'USMDBK a songé à récupérercet attaquant, auteur d'une dizai-ne de buts la saison dernière. Âgé de 19 ans, le joueur devaitpasser en séniors et visiblementl’US Béni Douala ne lui auraitpas fait de proposition pour pas-ser en équipe première. D’où son retour chez lui à Draâ BenKhedda. Pour la saison prochai-ne donc, il ne cache pas sonambition de réussir son come-back chez les Ciel et Blanc, avecla ferme intention de donner uneautre dimension à sa car r ière:«J 'ai joué la saison passée avecles juniors de l'US Béni Douala,et cette saison, je retourne dansles rangs de l'USMDBK, monclub d'enfance ou je rejoindrail’équipe des séniors. Les respon-sables m'ont contacté et je n'aipas hésité un seul instant àrépondre favorablement à leurdemande», a-t-il indiqué. Massi Boufatis

CYCLISMEChampionnatd’Algérie

Azzedine Lagab vainqueur

Le coureur du GS Pétrolier,Azzedine Lagab, s’est adjugé

le titre de champion d’Algér iede l’épreuve du contre la montre,disputée avant-hier à El Taref.Dans une course marquée parla par ticipation de 22 cyclistes,Lagab, vainqueur du Tourd’Algér ie 2018, a parcouru les33 km du jour en 42’42’’08. Il a ainsi devancé HamzaMansour i de Sovac Natura 4Ever (42’58’’81) et OussamaMansour i du NR Delly Ibrahim(44’00’’01). Chez les U23, le der -nier mot est revenu à HamzaMansour i (SOVAC), vice-cham-pion d’Algér ie des séniors.

«On a une premièrepar tie tr ès positive,on imaginait le der -

nier car ré, on y est. Ceci dit, main-tenant, ce n'est pas suffisant », asouligné auprès de l'AFP le prési-dent de la Fédération (FFF), NoëlLe Graët. Forcément: plus on serapproche du soleil de la finalemoscovite, plus se dessine la" deuxième étoile" , vingt ans après1998, et réclamée dès fin mai parEmmanuel Macron, qui sera pré-sent dans la cité des tsars, sansdoute jusque dans le vestiaire. " Amon avis il descendra dire un petitcoucou après le match, c'est l'ha-bitude" , a confié Noël Le Graët.Les liens sont for ts voire inextr i-cables entre les deux pays voisins,linguistiques, culturels, politiquesetc. Footballistiques également,du capitaine belge Eden Hazardmis en orbite à Lille aux joueursdes deux sélections qui se côtoienten club.

"DD" contre "Titi"

" Il y a une grosse r ivalité entre laFrance et la Belgique, c'est uneespèce de derby" , a avancé OlivierGiroud. Et pour l'avant-centre deChelsea et les autres Bleus dePremier League -- N'Golo Kanté(Chelsea), Hugo Llor is(Tottenham), Paul Pogba(Manchester United) -- " c'est unmatch par ticulier : on n' a pasenvie de se faire chambrer auretour en pr é-saison" par lesBelges qui évoluent à leurs côtésen Angleter re...Hazar d, " c' estpresque un Français" , s' amuseGiroud. D'ailleurs, une photo cir -cule sur internet où l'on voit lestrois frères Hazard (dont les deuxprésents dans la sélection, Eden etThorgan) por tant le maillot bleufloqué du N.10 de ZinédineZidane. Le troisième s'appelle...Kylian. Avec lequel BenjaminPavard a joué à Lille. Mais ques-tion retrouvailles, il y a sur tout" DD" contre " Titi" . Ce n'est pas

de la bande dessinée, thème pr i-vilégié par la presse française enclin d’œil au fameux coup decrayon belge, mais bien le duelattendu sur les bancs entre les ex-coéquipiers champions du mondeet d'Europe Didier Deschamps etThier ry Henry, le sélectionneurdes Bleus et l'adjoint du cerbèredes Diables Rouges, l'EspagnolRober to Mar tinez. Soit la premiè-re fois qu'un champion du monde1998 sera opposé à l'équipe deFr ance... " Ça fait bizar re del'avoir contre nous" , et " je seraisfier de pouvoir montrer à Titi qu' ila choisi le mauvais camp" , a ditGiroud à propos du meilleurbuteur bleu de l'histoire (51 butsen 123 sélections).

"On n'a peur

de personne"

Dimanche, c'était branle-bas decombat tactique à tous les étages,entre analyse vidéo et entraîne-ment à huis clos. Les Bleus ont su

exploiter les espaces laissésvacants par l'Argentine en 8e definale (4-3) puis contrecar rer laforce de l'Uruguay sur coups depied ar rêtés en quar t (2-0). " Ontravaille beaucoup tactiquement,r ien n'est laissé au hasard, toutesles chances sont mises de notrecôté: le coach nous donne toutesles clefs, à nous de les utiliser surle ter rain" , a avancé Giroud. Ner ien laisser au Hazard, mais r iennon plus aux Romelu Lukaku etKevin De Bruyne, autres fers delance de la meilleure attaque dutournoi (14 buts). Bluff ou pépins? Dimanche après-midi, Hazard,Lukaku, le milieu Axel Witsel et ledéfenseur Vincent Kompany n'ontpas par ticipé à l'entraînement col-lectif de la Belgique lors du pre-mier quar t d'heure ouver t à la

presse. Et les deux ar r ières cen-traux Toby Alderweireld et JanVer tonghen se sont entraînés àpar t... Le mental pèsera forcé-ment. Les Belges ont remontédeux buts au Japon en 8e de fina-le (3 - 2) puis sor ti le Brésil deNeymar (2 - 1). " On a éliminé lemeilleur joueur du monde" ,Lionel Messi, " il n'a pas touché leballon" , avait de son côté plas-tronné samedi Lucas Hernandez." On a joué auparavant contre detr ès gr ands joueur s, commeMessi, (l'Uruguayen Luis) Suarez,on n' a peur de per sonne" , aabondé Pavard dimanche. Excèsde confiance à l'hor izon ? Pas sûr.Le plus jeune, Kylian Mbappé,qui pour rait guagner le Ballond'Or du tournoi s' il était décisif cemardi, a résumé la situation dèsvendredi soir à Nijni Novgorod:" On a fait le plus long, mais ilreste le plus dur" .

Un Uruguayen

au sifflet

Les Bleus ont éliminé l'Uruguayen quar t de finale mais il en resteun en lice au Mondial en Russie,Andres Cunha, qui arbitrera cesoir à Saint-Pétersbourg la demi-finale entre la Fr ance et laBelgique. Ce choix de la Fifa peutsur prendre mais r ien dans lesr èglements ne l' inter dit. Pareilscenar io s'était déjà produit enquar t de finale France-Uruguay,ar bitr é par Nestor Pitana, unAr gentin, alor s que les Bleusavaient éliminé l'Albiceleste deLionel Messi en 8e de finale.

Mardi 10 juillet 2018SPORT22

DEMI-FINALES France - Belgique aujourd’hui à 19h

Derby entre faux amisTout va très vitedans le football, et la demi-finale du Mondial-2018

contre la Belgiqueaussi, dès

aujourd’hui à19h00 : l'équipe

de France estentièrement

tournée vers cerendez-vous entre

amis qui n'aurarien d'amical.

NACER CHADLI, attaquant de la Belgique

"On joue pour gagner" En conférence de presse avant-hier, Nacer Chadli a

répondu aux questions des journalistes belges,français, mais aussi internationaux présents. Il amontré que dans l'équipe, tout en respectant l'équipede France, personne ne la craint. " C'est toujoursassez spécial de joueur la France et les Pays-Bas. Çaa un peu le goût d'un derby" , a expliqué Chadli. Maiscette fois-ci, malgré la différence de palmarès d'uncôté, de ranking FIFA de l'autre, le match devraitêtre équilibré. " Pour moi le classement FIFA ça veutr ien dire. (...) Je pense que quand tu bats le Brésil, tune dois plus craindre personne parce que quand tucrains, tu ne sais pas développer ton jeu. (...) C'étaitun grand pas de gagner contre le Brésil, pour laconfiance et pour montrer à tout le monde qu'on pou-vait le faire. On joue pour gagner" , a-t-il assuré. " Jepense qu'on avait passé un cap déjà contre le Japon.Revenir de 2-0, ça n'était jamais ar r ivé à l'équipe (enCoupe du Monde, ndlr ). On a cassé une bar r ière cejour-là." Quel jeu justement vont jouer les Belges?Rober to Mar tinez prépare-t-il une nouvelle surpr isetactique? En réalité, même les joueurs ne le savent" pas encore" , a expliqué Chadli. " Les deux joursqu'on a vécu étaient de la récupération. (...) On n'apas encore par lé de comment on allait jouer contre laFrance donc il n'y a pas encore de plan Mbappé" , a-t-il expliqué. Il a cependant vanté les qualités dujeune prodige: " C'est difficile (de défendre contre lui,ndlr ), c'est quelqu'un qui va super vite, mais je necourais pas à fond contre le Japon" , a-t-il lancé en

boutade alor s qu'on l' avait " flashé" quelqueskilomètres-heure moins vite contre le Japon queMbappé précédemment. " Faire ce qu' il fait à sonâge, moi j'ai jamais vu ça à par t Messi" , a-t-il encorerépondu. " C'est une équipe avec beaucoup de qua-lités, défensivement ils sont costauds et au milieuaussi. Ils savent jouer la contre-attaque" , a-t-il aver -ti. Mais ils connaissent par faitement les joueursqu' ils auront devant eux, " parce que ce sont desjoueurs que tu rencontres deux à trois fois par saison(en Angleter re, ndlr ). Donc on n'a pas besoin d'êtrebr iefés" . Exemple avec leur attaquant OlivierGiroud: " Il est très bon dos au but et il sait mar-quer." Et pour Thier ry Henry ? " C'est un match spé-cial pour lui. On va commencer un peu à le char r ierà par tir de maintenant." Sor ti en boitant du matchcontre le Brésil, Chadli assure aller mieux. " J 'aimangé des épinards" , a-t-il répondu en boutade." J 'ai reçu un coup, j'avais du mal à pousser sur majambe en fin de match. Je ne me sentais pas très bienhier, mais aujourd'hui beaucoup mieux." Être aussiimpor tant pour la sélection après une année où lesblessures se sont enchaînées, il ne s'y attendait pasforcément, mais savoure. " Quand j'étais blessé, j'é-tais un peu dans une spirale négative pendant toutema saison à West Brom. C'étaient des moments diffi-ciles, c'est sûr. Ensuite être dans les 23 c'était déjàune victoire pour moi. Pouvoir rentrer le premiermatch quelques minutes ça m'a déjà donné goût.J 'espère tous les jours être repr is."

OLIVIER GIROUD,attaquant de l'équipe de France

"La Belgique ne vapas faire que défendre"Olivier Giroud, attaquant de l'équipe de France et équipier en club

à Chelsea d'Eden Hazard et Thibaut Cour tois, était bien placépour évoquer la demi-finale du Mondial, France-Belgique de mardi àSaint-Pétersbourg. Pour lui, Eden Hazard est " un génie, un des troismeilleurs joueurs avec lesquels j'ai joué. Il est wallon par le français.Il est presque français. On s'entend très bien. C'est un bon mec, trèsattachant." Sur la comparaison entre les deux gardiens de la France et de la Belgique, Giroud a été catégor ique: " Le meilleur c'est Hugo(Llor is), désolé Thibaut (Cour tois)" . Détaillant les qualités du capitai-ne des Diables Rouges, " Eden est impressionnant dans sa conduite deballe, dans sa capacité à per forer les lignes. La relation avec Eden esttrès impor tante à Chelsea, très complémentaire pour br iller. Evoquantplus largement le match, Olivier Giroud a déclaré: " Il y a une grosser ivalité entre la France et la Belgique. Ce sera une sor te de derby. Ce sera un match par ticulier. Il y a neuf joueurs belges en PremierLeague, (quatre avec la France Llor is, Kante, Pogba et Giroud, ndlr ),le match aura un accent anglais. On n'a pas envie de se faire cham-brer lors de la présaison." " La Belgique joue un très bon football. Ce sera un match ouver t. Elle ne va pas faire que défendre. Le matchsera beau à voir et un plaisir à jouer sur le ter rain. Ce sera unebataille tactique à un moment donné" , a poursuivi l'avant-centre desBleus. Inter rogé sur le tr io de défenseurs centraux des Diables Rouges(Alderweireld, Kompany, Ver tonghen, ndlr ), il a répondu: " On seconnaît très bien. On ne sait pas si ils vont reproduire contre nous lesystème à quatre ou à trois. On s'adaptera. Il faudra être encore plusefficaces, plus malins pour déstabiliser une très bonne défense qui n'apas pr is beaucoup de buts et plus perdu depuis longtemps." Sur laprésence de Thier ry Henry sur le banc des Diables Rouges: " j'auraispréféré qu' il soit avec nous, qu' il nous donne ses conseils. On va luimontrer qu' il n'a pas choisi le bon camp" , a encore confié le numéro9 français qui n'a pas marqué dans ce Mondial. Et de conclure: " Cesera difficile, mais on va le faire, on doit le faire."

Mardi 10 juillet 2018 SPORT 23

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LE COUPDE... PATTE

Par Hassan Moali

Pour qui sonnele glas ?

C’est la question que le monde entier sepose aujourd’hui. Pour qui sonne le

glas entre Français et Belges sur cetteterre si rugueuse de Russie? Pour l’équipe de

France, ce mardi pourrait être un jour de gloirepresque comparable au 12 juillet 1998. Les

joueurs, le staff technique et tout un peuple ycroient. Il n’y a plus de place au doute avecdes pépites aussi talentueuses que Mbappe,Griezmann et autres Kanté. C’est ce soir ou

jamais, tant le plateau inédit de ces demi-finales n’a jamais été aussi peu copieux. Sansle Brésil, l’Argentine et l’Allemagne, les coqs

gaulois ont toutes les raisons du monde devouloir bouffer leur menu sans modération.

C’est une sorte de championnat d’Europe.Mais il va leur falloir d’abord se débarrasserd’un gros os qui risque de leur rester en tra-

vers de la gorge. Les Diables Rouges deBelgique sont loin d’être du menu fretin. Ilsvendront chèrement leurs peaux tant ils dis-posent d’autant sinon de plus d’armes de des-

truction massive que les Français.Techniquement et physiquement, les deux cou-

sins boxent à la même catégorie ou presque.Restent l’envie, la détermination et ce brin de

chance qui accompagne certaines équipesen pareilles circonstances. Un penalty bête, un

carton rouge ou une boulette d’un gardien debut peuvent sceller le sort d’un match aussi

serré sur papier, compte tenu des forces enprésence. Il y a pourtant une vérité : Les deux

sélections peuvent rendre ce match indécistout à fait facile ; le foot n’étant pas une scien-

ce exacte. La préparation psychologique auraun impact décisif sur l’issue de la rencontre

pour des joueurs qui se connaissent très bien.Pour qui sonne le glas ? Difficile à dire. C’estune demi-finale de Coupe du Monde excitanteà tous points de vue. Un régal de voir Mbappeet Griezmann croiser le fer avec Hazard et De

Bruyne. Et si l’enjeu ne tuait pas le jeu, cepourrait être le plus beau match de ce Mondial

russe. Une belle explication entre deux sélec-tions qui auront plané tout au long de ce tour-noi avec quelques fulgurances dignes de vir-tuels champions. Pour les Bleus, il s’agira deconfirmer, face à une vraie équipe cette fois,

leur talent et leur puissance. Parce que, mis àpart l’Uruguay, qui plus est estropié de son

redoutable cavalier (Cavani), l’EDF a filé tran-quillement au dernier carré. Elle n’a jusque-làpas affronté une équipe solide et performante.

Les Diables Rouges sont donc les premiersvrais obstacles pour les Bleus. Ce pourrait êtreun détail de taille. En revanche, les Belges, qui

ont brillamment sorti le Brésil de Neymar etassommé dans les temps morts les Samouraïs

japonais paraissent nettement plus aguerris. Ilsont connu et vécu toutes les péripéties d’unmatch, y compris une virtuelle élimination

contre le Japon, n’était-ce le coup de tête deFellaini et le coup de patte de Chadli. Hazardet compagnie sont donc diablement motivés à

chasser du coq. Mais comme on dit, chaquematch a sa vérité. Suivons cette belle partie de

football dont l’issue est difficile à pronosti-quer.

H. M.

Sélectionneur des" Flamboyants" lor s duMondial fr ançais il y a

vingt ans, Miroslav " Ciro"Blazevic concède avoir été " unpeu orgueilleux jusqu'à il y aquatre ou cinq ans" , " enquelque sor te content que labar re ait été placée si haut en1998 qu' il était déjà difficile dela regarder, sans même imagi-ner la franchir" . " Mais désor -mais je pr ie (...) et je donneraistout pour que cette équipe nousfasse entrer dans l'histoire etqu'à l'avenir on par le d'eux" ,dit-il à l'AFP. Victor ieux del'hôte russe en quar ts de finale,les Croates défient mercredi lesAnglais en demi-finales. En1998, l'équipe au damier rougeet blanc avait été éliminée à cestade par la France (2 - 1).Après la génération fantastiquedes Rober t Prosinecki, DavorSuker, Slaven Bilic, AliochaAsanovic et autre ZvonimirBoban, demi-finalistes en 1998,la Croatie était quelque peurentrée dans le rang. Jusqu'àcette année en Russie.

Chants et klaxons Un parcours qui réveille l'en-thousiasme. Les places et rues

du pays sont pleines de visagespeints en rouge et blanc ou debadauds por tant le fameuxmaillot à damier. Les genschantent, s’enlacent, lesconducteur s klaxonnent, 4,1millions d'habitants semblentdécidés à faire une fête inéditedepuis le 4 juillet 1998, quandtrois ans seulement après la find'une guer re d' indépendancesanglante, la Croatie écar tait enquar ts de finale l'Allemagne (3à 0) pour son premier Mondial." C'était un moment histor iquepour le football croate" , com-mente Blazevic à propos d'unerencontre que le capitaine del' équipe Zvonimir Boban adécr it comme " le match de nosvies" . Et celui de nombreuxCroates. Au point que tout cequi a suivi a pu sembler fadejusqu' à cette année. " Noussommes r avis de voir cettegénér ation expér imenter sapropre année 1998, d'assister àune euphor ie footballistique" ,commente le quotidienSpor tske Novosti. " Nous reve-nions toujours aux médaillés debronze de 1998, ce qui repré-

sentait un fardeau pour Modr icet son équipe (...) depuis samedi(victoire en quar ts contre laRussie), la douleur a disparu etnous revivons enfin 1998" ,poursuit le quotidien spor tif.Rober t Prosinecki, ancienmilieu de ter r ain du RealMadr id, aimerait aussi " plusque tout" que la bande àModr ic " soit meilleure" que luiet ses anciens camarades. " Jeveux dire que 1998 ne devrait etne sera pas oubliée, mais j'ai-mer ais tellement que lesFlamboyants de 1998 soientéjectés, que l'on ne par le passeulement de 1998 mais aussi de2018" , dit-il à l'AFP. Avant letournoi, le sélectionneur ZlatkoDalic marchait sur la pointe despieds quand il évoquait les" chouettes souvenirs de 1998" ,sempiternelle r éférence de lapresse croate: " Nous allonsessayer de nous approcherd'eux, même si ce sera difficilede répéter ce parcours. Maisnous essaierons" , avait-il dit.

Une marche de plus?

Désormais, il semble avoir jetéla prudence dans les poubellesde l'histoire en marche: " Nousrespectons tout le monde,l'Angleter re, la Belgique et laFrance. Mais aucune de ceséquipes n' est meilleure quenous." L'ancien internationalMar io Stanic était membre del’épopée 1998, inter rompue endemi-finales par la Fr ance,pays hôte et futur champion dumonde. " Nous avons eu notrehistoire, ils ont la leur. Merci àDieu pour cette génération quiconfirme que la Croatie est neserait-ce qu'une petite super -puissance du football" , a-t-ildéclaré. Il espère que ses suc-cesseurs ne connaîtront pas lemême toboggan émotionnel quelui en 1998 après l'éliminationpar la France: " En trois jours,nous sommes passés du sommetau fond du gouffre" . " Nousétions à une marche de fairel' histoire et nous avonséchoué" , dit à l'AFP l'ancienattaquant. Il espère que ses suc-cesseurs la franchiront demainmercredi.

La Croatie affrontera l’Angleterre, demain, en demi-finale

Avec 1998 en tête Revoici la Croatieen demi-finales

d'un Mondial, vingtans après l'épopée

fantastique de1998: tout un pays

rêve que LukaModric et sa bande

surpassent ceuxqu'il considérait

jusqu'alors commed'inaccessibles

héros.

ESPAGNE Il succède à Fernando Hierro

L' ex-entraîneur du FC Barcelone, LuisEnr ique, est le nouveau sélectionneur

de l'Espagne, a annoncé hier le présidentde la fédération espagnole de football lorsd'une conférence de presse. " La nomina-tion de Luis Enr ique comme sélectionneurpour les deux prochaines années a étéapprouvée à l'unanimité" , a déclaré devantla presse le président de la fédération espa-gnole Luis Rubiales. " Il y a un accord totalet il sera présenté devant la presse la semai-ne prochaine" , a-t-il ajouté. Après le dépar tde Fernando Hier ro de son poste de sélec-tionneur de l' équipe d'Espagne, LuisEnr ique a été choisi pour lui succéder. Lapiste menant à l' ancien coach du FCBarcelone a eu les faveurs de la fédérationespagnole de football. L'équipe d'Espagneveut rapidement oublier le fiasco connu enRussie lors de la Coupe du monde 2018.Après le licenciement de Julen Lopetegui,

qui avait accepté de rejoindre le RealMadr id sans en informer sa fédération, 48heures avant le début de ce tour noi,Fer nando Hier ro avait été nommé enur gence pour dir iger la Roja.Malheureusement pour cette équipe, cetintér im a été un échec qui s'est soldé parune élimination face à la Russie (1 - 1, 3 - 4t.a.b.) dès les 8es de finale. Dimanche,Hier ro a ainsi refusé de poursuivre sonaventure à la tête de la sélection nationale.Et le nouveau patron de cette nation senomme Luis Enr ique ! De nombreux nomsavaient été évoqués avec notamment lespistes Quique Sanchez Flores ou encoreMichel. Mais en réalité, le président de lafédér ation espagnole de football LuisRubiales avait toujours donné sa pr ior ité àLuis Enr ique selon les informations dujournal Marca. Le nom de l'ancien coachdu FC Barcelone a été proposé et validé ce

lundi au conseil d'administration. Libre detout contrat, Enr ique s'est vu offr ir ceposte pour les deux prochaines années afinde mener son pays jusqu'à l'Euro 2020.Après quelques contacts infructueux avecChelsea ces derniers mois, le technicien ibé-r ique a été totalement emballé par la pers-pective de prendre en mains les com-mandes de la sélection de son pays. Le pro-fil idéal ? Sur le papier, il s'agit d'un bonchoix pour l'Espagne. Souhaitant évolueravec un football de possession, la Roja doitretrouver la ver ticalité qui a cruellementmanqué son jeu sur ce Mondial 2018. AuBarça, Enr ique avait réussi à perpétuer,avec br io, ce fameux style et présentel'avantage de connaître par faitement cettemanière de jouer. L'heure du renouveaupour les Espagnols ?

Luis Enrique nouveau sélectionneur