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À propos du profil facebook

Facebook, est un site de réseau- tage social sur lequel vous pouvez créer un profil FB public ou privé. Dans le premier cas, vos informa-tions pourraient volontairement être publiées à tous les adeptes facebook du monde entier. Si vous

re p r é s e n t e z une entreprise ou un o r g a n i s m e co m m e l e Camp littéraire d e B a i e -

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Littérature, écrivains et Facebook : union possible?

Dans ce numéro :

Le monde au bout.. 3-5+8

Littérature, écrivains et Facebook

6-7

À propos de Twitter 7-8 Saviez-vous que… Politique éditoriale

8

Équipe.com 8

LES DOSSIERS DU CAMP LITTÉRAIRE DE BAIE-COMEAU—AVRIL 2013

DÉMYSTIFICATION DES MÉDIAS SOCIAUX

Souvent boudé ou parfois perçu comme une perte de temps, Face-book est une plate-forme mécon-nue qui gagne beaucoup d’adeptes dans la communauté littéraire québécoise. Mais à quoi peut servir Facebook pour le pas-sionné de littérature ou l’écrivain? É t a n t l e s p i o n n i è r e s « facebookiennes » du Québec, je vous propose, pour éclairer cette question, une incursion dans cet univers que je f réquente assidûment depuis plus de six ans.

Comeau (CLBC), vous pouvez aussi créer un profil public qui peut être ouvert à tous, mais dont vous gérez les demandes d’abon-nés. Il n’en tient alors qu’à vous ou à l’administrateur de votre entité Facebook d’accepter ou non les gens qui désirent suivre vos activi-tés.

Dans le cas du profil personnel, seuls votre famille, vos amis ou quelques personnes de choix auront accès à vos informations et à vos partages.

(suite page 6-7)

Quand on parle des médias sociaux, on pense immédiatement à Facebook et Twitter. C’est tout à fait naturel car Facebook est sans contredit le plus grand réseau social numérique au monde, voire le chef de file, avec un milliard d’utilisateurs, dont 18 millions au Canada. De son côté, Twit-ter n’est pas en reste avec ses 517 millions d’adeptes sur la planète, dont 10 millions au pays.

Quoi de plus normal que le Camp littéraire de Baie-Comeau utilise ces deux modes de communication pour rejoindre le public, échanger et partager une base de connaissances avec lui.

Le monde des médias sociaux est complexe, avouons-le. « La révolution numérique aura des effets aussi considérables qu’en leur temps l’invention de l’écriture puis celle de l’imprimerie », affirme Michel Serres. Elle transforme l’homme en lui procurant de nouvelles possibilités de mise en relation grâce à ses diverses techniques.

D’entrée de jeu, je tiens à souligner que je ne suis pas un spécialiste des médias sociaux. Tout au plus un grand consommateur comme de nom-breuses personnes qui utilisent Internet pour échanger des idées, entretenir des liens avec des personnes proches, discuter, partager des informations, fouiller et chercher, en un mot, « réseauter ». Que sont les médias sociaux En 1978, deux passionnés d’informatique décident de créer le Computerized Bulletin Board System. Ce premier site permettra aux internautes d’échanger des informations entre eux comme des notes. Par la suite, des étudiants de l’Illinois conçoivent Mosaic, le tout premier navigateur internet permettant d’afficher le World Wide Web tel qu’on le conçoit aujourd’hui. (suite pages 3-5 + 8) M

.-J. Arsenault R

aphaël Hovington LE MONDE AU BOUT DES DOIGTS

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De Skype à Flickr

Plusieurs autres réseaux sociaux numériques (RSN) sont disponibles en ligne en fonction des besoins et des attentes des internautes. Skype est un outil de discussion très recher-ché. Il offre, entre autres, la possibilité faire des appels vidéo, donc de voir et d’entendre son locuteur. Fait à signaler, on peut aussi participer à des discussions instantanées avec ses amis sur Facebook. MySpace a perdu en popularité, mais il aura permis à bon nombre de musiciens de se faire connaître. Des RSN comme Flickr ou Instagram permettent de partager des photos. Les photographes peuvent y télécharger leurs photos sur Flickr et l’utiliser comme portfolio. Le site LinkedIn offre la possibilité de placer son curriculum vitae en ligne, sans avoir à se créer un site Internet.

LE MONDE AU BOUT DES DOIGTS (sui te)

Pourquoi des logos bleus ? Le bleu est la couleur de l’intellect, du mental, cequi est en fait la couleur de la communication. Le bleu possède aussi la symbolique d’être digne de confiance, fiable, et sûre.

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LES DOSS IERS DU CAMP LITTÉRA IRE DE BA IE-COMEAU - AVRIL 2013

1. « Les blogues, également appelés carnets Web, sont de journaux en ligne dont les articles sont habituellement classés par ordre chro-nologique inverse. Ils peuvent être hébergés gratuitement sur des sites Web comme WordPress, Tumblr et Blogger ».

2. « Les wikis sont des sites Web collectifs où tout participant peut modifier n’importe quelle page ou en créer de nouvelles à l’aide de son navigateur. L’encyclopédie gratuite Wikipédia est un exemple bien connu de site utilisant la technologie wiki ».

3. « Les sites de partage de signets permettent aux internautes d’organiser et de partager des liens vers des sites Web, par exemple reddit, StumbleUpon et Digg ».

4. « Les sites de réseautage social permettent aux utilisateurs de se créer un profil public ou semi-public dans un système encadré, de dresser une liste des autres utilisateurs avec lesquels ils sont en contact et de consulter cette liste et celle d’autres utilisateurs du même système. Facebook et Linkedln figurent parmi les sites de réseautage social l lire les messages créés par d’autres ».

6. « Les sites de contenu du monde virtuel offrent des environnements virtuels ludiques es plus populaires au Canada ».

5. « Les services de mise à jour de statut sont aussi appelés services de microblogage. Ces services, tels que Twitter, permettent aux utilisateurs d’envoyer de courts messages sur des gens ou des événements et deoù les utilisateurs peuvent interagir. C’est le cas du monde imaginaire de Second Life, où les utilisateurs créent des avatars (des représentations virtuelles d’eux-mêmes) qui entrent en interaction avec d’autres ».

7. « Les sites de partage de médias permettent aux utilisateurs de diffuser des vidéos et des photos. YouTube, Pinterest et Instagram comptent parmi les sites populaires ».

Cette information provient de Wikipedia, l’un des outils de publication des réseaux sociaux sur Internet. C’est ce qu’on appelle un wiki. Frédéric Cavazza définit le wiki comme une base de connaissance en ligne où les internautes rédigent et corrigent eux-mêmes le contenu. « Les wikis sont constitués d’un ensemble de pages sans système de navigation cohé-rent. Chaque page dispose d’un historique des modifications et peut être commentée. La modération est assurée par des équipes organisées de façon pyramidale », écrit-il, en citant quelques exemples. Les plus célèbres wikis sont Wikipedia, Wookipedia et Brickipedia. Comme plateformes de wiki, il signale MediaWiki, Wikia et Wetpaint.

La Bibliothèque du Parlement à Ottawa publie des bulletins d’information en ligne sur des sujets d’actualité. Les mé-dias sociaux en font partie. Selon Michael Dewing, ce terme « désigne le large éventail de services Internet et mobi-les qui permettent aux utilisateurs de participer à des échanges en ligne, de diffuser du contenu qu’ils ont eux-mêmes créé et de se joindre à des communautés électroniques ». L’analyste regroupe ces services Internet en sept catégories : les blogues, les wikis, les sites de partage de signets, les sites de réseautage social, les services de mises à jour de statut, les sites de contenu du monde virtuel et les sites de partage de médias.

Les services Internet associés aux médias sociaux

Voici la présentation qu’en fait Michael Dewing dans la série consacrée aux médias sociaux de la Bibliothèque du Parlement :

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LES DOSSIERS DU CAMP LITTÉRAIRE DE BAIE-COMEAU—AVRIL 2013

En 2009, ce réseau social professionnel comptait 50 millions de membres issus de 170 secteurs d’activités dans 200 pays. Viadeo est de même nature. Il fait partie des sites les plus connus.

La géolocalisation serait maintenant à la mode. Les utilisateurs peuvent signaler leur présence à leurs amis chaque fois qu’ils se déplacent grâce à un « check-in ». Les deux principaux sites offrant ce service sont Foursquare et Gowalla.

Les médias sociaux ça ne change pas le monde, mais…

Faux, archifaux! Les médias sociaux viennent d’être mis en cause dans le suicide d’une adolescente à Halifax. L’histoire de Rehtaeh Parsons don-ne à réfléchir sur l’utilisation des médias sociaux. La mise en ligne d’une photo d’elle prise lors d’un événement extrêmement fâcheux l’a complète-ment détruite. Victime de cyberintimidation, elle y a laissé sa vie. Elle n’avait que 17 ans.

Jusqu’où peut aller la liberté d’expression sur le Web? Voilà une question importante porteuse d’un débat de société. En soi, il semble que la diffu-sion de la fameuse photo ne soit pas considérée comme un geste criminel. Comment faire alors pour protéger la vie privée et empêcher le harcèle-ment?

À la différence d’avec les médias traditionnels, où la diffusion d’une information, quelle qu’elle soit, est passée au crible, celle sur les médias so-ciaux est laissée au bon jugement des internautes. Ainsi, on a pu voir sur YouTube des vidéos d’exploits peu enviables, comme des conduites dangereuses au volant ou même, sur la Côte-Nord, des comportements inadéquats sur un chantier comme celui de La Romaine, alors que deux boutefeux faisaient exploser des charges sans se soucier de leur sécurité. Ils en riaient à gorge déployée… comme le montrait leur petit film, vite repris par les télés.

« Les médias sociaux présentent des caractéristiques qui influent sur l’interaction des utilisateurs en ligne, entraînant par le fait même la création de nouveaux moyens de collaboration et de discussion », note Michael Dewing, en décrivant leurs caractéristiques. Parmi elles, la pérennité des données et la possibilité de les reproduire. Les médias sociaux se distinguent aussi par la facilité à y accéder, peu importe l’endroit, pourvu qu’on y trouve une connexion Internet. Quelques incidences Internet isole-t-il davantage les gens? Il semble que non, mais il pourrait changer la façon de penser. Le cerveau mute-t-il avec Internet et les écrans? Marc Belpois lance le débat dans le Télérama no 3291. Il cite des études, entre autres, une enquête du Laboratoire des usages en technologies de l’information numérique (Lutin), où des chercheurs observent le lecteur du XXIe siècle. Dans ce laboratoire, un appareil enregistre le mouvement des yeux lorsqu’une personne lit à l’écran d’un ordinateur. Selon le professeur Thierry Baccino, « le mouvement oculaire est caractérisé par des fixations plus ou moins longues et de nombreux retours en arrière quand nous lisons un texte imprimé. On parle d’une lecture profonde et attentive. La lectu-re du Web, elle, n’est pas linéaire. C’est une lecture sélective de recherche d’information qui doit être rapide et efficace ». Professeur de psychologie cognitive, M. Baccino décrit ce phénomène comme celui des « pupilles baladeuses ». Avec leurs bannières clignotan-tes et leurs hyperliens, les pages sur Internet peuvent faire perdre de vue l’objet initial de la lecture. Il parle de désorientation cognitive. Il croit mê-me que la lecture hypertextuelle génère de l’anxiété et fait perdre jusqu’à 30 % de la force de travail. « Quand nous nous connectons en ligne, nous entrons dans un environnement qui favorise la lecture en diagonale, la pensée hâtive et distraite, et l’apprentissage superficiel », note l’essayiste américain Nicholas Carr dans son livre Internet rend-il bête? « On peut très bien réfléchir en profondeur en surfant sur le Net, ajoute-t-il, de même qu’on peut très bien réfléchir de façon superficielle en lisant un livre, mais ce n’est pas le type de réflexion que cette technologie favorise et récompense ». La révolution numérique alimente bien des réflexions sur le cerveau et l’acquisition du savoir. Une étude américaine sur les moteurs de recherche démontre que les internautes se souviennent moins bien des informations qu’ils savent pouvoir retrouver sur leur ordinateur que de l’endroit où elles sont stockées, mentionne aussi Marc Belpois. Et on en fait régulièrement l’expérience!!!

LE MONDE AU BOUT DES DOIGTS (sui te)

L’internet rend-il bête ?

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LE MONDE AU BOUT DES DOIGTS (sui te)

créatives ou pour des activités liées au travail. Seulement 9 % de l’échantillonnage s’adonnaient encore à la lecture quotidienne de livres. Ces données se retrouvent dans un papier bien documenté de Pierre Mercklé, intitulé Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les ré-seaux sociaux (et vous avez osé le demander).

D’autres débats concernent les pratiques en ligne, notamment, en matière de critique littéraire. Les communautés littéraires comme MyBOOX permettent à de nombreux lecteurs d’exercer leur sens critique. Tous ne sont pas d’accord, en raison parfois de propos orduriers et insultants tenus sur ces sites. Le journaliste Mohammed Aïssaoui (Figaro) réclame même l’avènement d’une charte du commentaire pour réduire la violen-ce et la malhonnêteté des propos. Les critiques d’amateurs peuvent être dévastatrices et laisser des goûts amers!

En conclusion, sur Internet, il faut toujours faire preuve de prudence. Surtout avec les renseignements personnels, les opinions et l’information qu’on y trouve. Il existe des outils pour mesurer l’impact des médias sociaux comme Google Analytics ou Facebook Insights.

Devant la forte croissance des réseaux sociaux au Québec, le Centre francophone d’information des organisations (CEFRIO) se demande si le courriel est un mode de communication menacé d’extinction. La question est pertinente. Le télécopieur a quasiment été relégué aux oubliettes avec l’avènement du courrier électronique.

Les changements technologiques façonnent nos habitudes de vie et de travail. Une petite consolation pour les lecteurs du siècle passé, dont je suis : la différence entre « ce que j’ai déjà lu quelque part et ce que j’ai déjà vu quelque part » nous pousse à nous creuser les méninges pour puiser au savoir qui demeure enfoui comme un métal précieux dans notre esprit.

Qui utilise Internet? Selon Statistique Canada, en 2010, 94 % des personnes âgées de moins 45 ans utilisaient Internet. La proportion atteignait 80 % chez les 45 à 64 ans. En 2007, on constatait qu’il y avait autant d’hommes que de femmes à aller en ligne, mais leurs habitudes sont différentes. Les hommes utilisent Internet à la maison plus souvent et pour de plus longues périodes que les femmes. Ces dernières sont plus portées à s’en servir pour communiquer avec leur famille et leurs amis.

Au Canada, les femmes et les hommes font aussi un usage différent des réseaux sociaux. Une étude d’Ipsos Reid en 2012 sur les internautes canadiens de 18 ans et plus constate que les femmes (37 %) sont plus susceptibles que les hommes (24 %) d’utiliser un site de réseautage quo-tidiennement.

Une étude de la même firme réalisée en 2009 révélait que 92 % des femmes ayant des profils personnels sur des sites de réseautage social avaient un profil Facebook. Chez les hommes, la proportion atteignait 75 %. (Ces informations proviennent d’un bulletin de Michael Dewing sur les utilisateurs des médias sociaux au Canada)

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LES DOSSI ERS DU CAMP LITTÉ RAIRE DE BAIE- COMEA U - AVRIL 2013

Le livre disparaîtra-t-il devant les nouvelles technologies? Le psychiatre Serge Tisseron n’y croit pas. « La culture du livre ne disparaîtra pas, tout simplement parce qu’en inventant le livre, l’être humain a créé quelque chose qui lui est fondamental : la pensée narrative, la mémoire événementielle, l’attention profonde… », prophétise le savant chercheur.

En France, une enquête menée auprès de 3 900 adolescents sur leurs univers culturels révèle que l’ordinateur est devenu leur première activité quotidienne à l’issue de six années d’observation. Ils l’utilisent (69 %) pour des consommations culturelles (musique, films, séries), des usages communicationnels (blog, chat), des pratiques

____________________________________________________________ Voici quelques-unes des pages consultées sur Internet pour nourrir ce texte : Les médias sociaux : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dias_sociaux Les 10 sites de réseaux sociaux qu’il faut connaître : http://www.mediassociaux.fr/2011/02/06/description-des-differents-types-de-medias-sociaux/

Description des différents types de médias sociaux (Frédéric Cavazza) : http://www.mediassociaux.fr/2011/02/06/description-des-differents-types-de-medias-sociaux/

Les médias sociaux – introduction (Michael Dewing) : http://www.parl.gc.ca/Content/LOP/ResearchPublications/2010-03-f.pdf

Suivre et mesurer le succès des médias sociaux : http://www.aodmarketing.com/fr/suivre-et-mesurer-le-succes-des-medias-sociaux/ Médias sociaux : des machins-trucs sur Internet : http://lesnews.ca/technologie/39211-suivre-et-mesurer-le-succes-sur-les-medias-sociaux/ Michel Serres – l’innovation et le numérique http://www.canal-u.tv/video/universite_paris_1_pantheon_sorbonne/michel_serres_l_innovation_et_le_numerique.11491 Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les réseaux sociaux ( Pierre Mercklé): http://pierremerckle.fr/2013/01/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-les-reseaux-sociaux/ (suite des références à la page 8)

« La révolution numérique aura des effets aussi considérables qu’en leur temps l’invention de

l’écriture puis celle de l’imprimerie », Michel Serres

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Littérature, écrivains et Facebook : union possible? (suite) Certaines personnes utilisent les deux et on peut distinguer leur page privée par la distinction « (perso) » entre parenthè-ses.

Que vous ayez un profil personnel ou public, vous pouvez partager des opinions, publier des photos, créer des liens d’articles du web, afficher des vidéos. Fait intéressant, vous pouvez aussi créer des évènements pour faire des invita-tions. Une « activité » facebook devient une entité indépendante qu’on peut gérer avec un début et une fin, voyant ainsi le nombre de participants présents.

L’utilisation sans restriction d’accessibilité se voit davantage pour des « pages » facebook lorsqu’on veut rejoindre un public plus large. Les gens n’ont alors qu’à cliquer « J’aime » pour devenir un abonné de votre page.

Les pages facebook

Avec FB, il est possible de représenter une activité, une cause, un groupe ou une personne. Pour faire le parallèle avec le CLBC, il est possi-ble de créer une « page » pour un livre, un auteur, un groupe d’auteurs, une maison d’édition ou un sujet de discussion. La page se greffe ainsi à votre profil, mais elle est indépendante dans ses paramètres de confidentialité et d’accès. Vous pouvez donc avoir un profil très privé avec votre famille, mais tenir une page pour votre livre ou vos projets artistiques, par exemple. Des possibilités au service de l’écrivain Voici des possibilités de pages facebook qui pourraient être créées avec exemples à l’appui. Ces exemples sont fictifs.

Bref, dès que votre profil individuel ou professionnel est créé, la possibilité d’y ajouter une page est possible. Il suffit tout d’abord de cibler votre objectif (plaisir personnel, développement d’un réseau, marketing, etc.) et ensuite, de mesurer votre intérêt à vous y investir pour le rendre vivant et dynamique.

Animer une page facebook Une page facebook sans animation, c’est comme un babillard. Une fois qu’on a visionné, écouté ou lu l’information, c’est terminé. L’animateur de communauté doit savoir créer de l’interaction, susciter la réflexion, voir la réaction et présenter du contenu nouveau. Dans le cas contraire, l’auditoire est rapidement à la baisse.

Facebook et le Camp littéraire

La page facebook du Camp littéraire de Baie-Comeau existe déjà depuis près d’un an. Elle gagne de plus en plus d’abonnés depuis que l’animatrice de communauté se charge d’y déposer des informations, des sujets d’actualité et des photos de nos évènements. Il importe de savoir qu’un commentaire, accompagné d’une photo, suscite l’intérêt de façon beaucoup plus marquée qu’un simple commentaire. La viralité du « post » est alors à la hausse.

Des tendances à considérer Ce qu’on observe depuis 2012 au niveau de la communauté littéraire est une présence de plus en plus marquée non seulement des auteurs numériques, mais aussi des auteurs « papiers » sur facebook. Des liens se créent entre les auteurs qui se rendent présents pour leurs lecteurs. Il est intéressant de constater l’accessibilité de nos auteurs fétiches.

En étant actif, il est également possible de créer un réseau de contacts pour l’édition.

Aussi, une tendance importante se démarque dans l’interpromotion des œuvres. En effet, une solidarité est présente, pour parler des œuvres.des autres et pour partager leurs activités. C’est actuellement une tendance des plus importantes à mon avis pour favoriser la promo-tion et la vente de livres.

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TITRE DU BULLETIN

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Littérature, écrivains et Facebook : union possible? (suite)

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LES DOSS IERS DU CAMP LITTÉRA IRE DE BA IE-COMEAU - AVRIL 2013

La magie de Facebook

Pour les curieux, pour ceux qui ont un côté « fan » ou pour ceux qui cherchent une visibilité importante, Facebook procure parfois de petits moments magiques. Je vous en partage quelques-uns :

L’écrivaine Diana Gabaldon, auteure mondialement reconnue pour la série « Le Chardon et le tartan », encourage pu-bliquement sur Twitter Valérie Langlois, l’auteure de Culloden, pour l’écriture de son deuxième roman. Une grande sur-prise que madame Langlois a partagée avec fierté et surprise sur Facebook;

Arlette Cousture, l’auteure des Filles de Caleb, félicite Sonia Alain pour sa trilogie historique;

Maxime Chattam, auteur français, envoie des primeurs d’extraits de romans, des vidéos sur Facebook pour récompen-ser ses fans;

Marie Potvin a lancé une série de romans uniquement en numérique, comme un coffret. Intitulée « Les héros ça s’trom-pe jamais », cette série de romans a utilisé uniquement les médias sociaux, principalement FB et Twitter, pour assurer sa promotion. Marie Potvin s’est classée en tête de liste des vendeurs de sa maison d’édition pendant plusieurs mois, ses activités FB aidant grandement à la vente de ses romans.

Que ces auteurs soient dans nos créneaux d’écriture ou non, il est intéressant de constater les tendances qui nous sont accessibles dans notre pratique littéraire.

Il ne manque que vous Si ce n’est déjà fait, nous vous invitons à vous abonner au compte Facebook du Camp littéraire de Baie-Comeau. Nous vous incitons également à faire circuler nos activités, nos sujets de discussion, nos photos et à les commenter. C’est ce qui maintient un profil en forme et qui incite les autres à s’y joindre. Bienvenue dans la vivacité de face de book!

https://www.facebook.

com/pages/Camp-litt%

C3%A9raire-de-Baie-

Comeau/220752884663467

Nous souhaitons que le plus grand nombre de personnes s’inscrivent aux médias sociaux utilisés par le Camp littéraire de Baie-Comeau (CLBC). Mais pour qu’une personne s’abonne à notre compte Twitter ou Facebook, elle

doit d’abord avoir créé son propre compte.

A propos de Twitter :

Twitter est un site qui sert à recevoir des messages courts d’un maximum de 140 caractères. Le tweet peut être accompagné d’une photo, d’un lien vers une page Internet. On reçoit les informations postées par les comptes auxquels on est abonné, mais on peut également diffuser de l’information vers ses abonnés.

Il y a plusieurs façons de se tenir au courant sur Twitter, la plus courante étant de consulter le flux incessant des tweets de nos abonnés. Mais une autre façon consiste à consulter en détail le compte de certains abonnés. Par exemple, le fil Twitter du CLBC entretient un discours quasi essentiellement littéraire. Nous sommes à l’affût de ce qui se passe et twittons toutes sortes d’informations pertinentes sur la littérature en général et sur le Camp littéraire de Baie-Comeau.

Comment créer soi-même son compte

Voici d’abord un tutoriel qui explique comment utiliser Twitter : http://www.youtube.com/watch?v=LLNMlTzno-I

Aussi, ce Guide Twitter pour les seniors : http://www.netpublic.fr/2013/03/guides-facebook-twitter-seniors/

Il est très facile de créer un compte Twitter, ça ne prend que quelques minutes. Rendez vous sur www.twitter.com et compléter le formulaire. Le nom utilisateur est ce pseudo par lequel on vous identifiera. Les noms d’utilisateurs Twitter commen-cent tous par @. Inutile de mettre ce @ en créant votre compte, il s’ajoutera automatiquement. Ce nom d’utilisateur (@Utilisateur) permet de vous retrouver via une recherche Google, sur le moteur de recherche de Twitter. Exemple : Vous pouvez accéder au compte Twitter du CLBC par Internet : : https://twitter.com/camplbc

Mais si vous avez un compte Twitter, vous pouvez chercher le nom d’utilisateur du CLBC sur le moteur de recherche de Twitter : @camplbc

Vous avez maintenant un compte Twitter. Bienvenue donc sur la Twittosphère, cet univers de Twitter qui comprend l’ensemble des utilisateurs de ce réseau social.

À PROPOS DE TWITTER

Francine Chicoine

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( Suite de la page 5 ) Quelques unes des pages consultées sur Internet pour nourrir ce texte :

Avec Internet et les médias sociaux : mon cerveau a-t-il muté (Marc Belpois) : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dias_sociaux

Les critiques de lecteurs sur le Web : http://www.myboox.fr/actualite/salon-du-livre-2013-le-debat-sur-les-critiques-de-lecteurs-sur-le-web-deja-commence--22163

Les médias sociaux – Qui les utilise? (Michael Dewing) : http://www.parl.gc.ca/Content/LOP/ResearchPublications/2010-05-f.htm Voici un exemple intéressant d’utilisation des médias sociaux Les médias sociaux de Santé Canada : http://www.hc-sc.gc.ca/home-accueil/sm-ms/index-fra.php

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LES DOSS IERS DU CAMP LITTÉRA IRE DE BA IE-COMEAU - AVRIL 2013

Il reste cependant à vous en servir ! Twitter repose sur le principe de suivre des utilisateurs et d’être suivi par eux. Nous vous invitons particulièrement à vous abonner au compte du CLBC : @camplbc Nous serions vraiment honorés d’être le premier abonné des nouveaux venus sur Twitter. Nous invitons également tous nos abonnés à Retweeter ou à citer les twettes du CLBC afin de faire circuler la parole littéraire et de faire connaître le Camp littéraire de Baie-Comeau.

À PROPOS DE TWITTER (suite)

Politique éditoriale sur les médias sociaux Soyez les bienvenus! Le Camp littéraire de Baie-Comeau (CLBC) est heureux de vous accueillir sur ses différentes plateformes d'échange. Vous êtes au bon endroit pour vous informer, vous exprimer et communiquer vos idées concernant la littérature. Nous espérons susciter votre intérêt et comptons sur votre collaboration pour relayer l’information et contribuer ainsi au dynamisme de la vie littéraire. (Pour lire la politique en entier : http://camplitterairedebaiecomeau.org/wp-content/uploads/2012/11/Politique-%C3%A9ditoriale-sur-les-m%C3%A9dias-sociaux.pdf )

Saviez-vous que le CLBC avait une politique éditoriale ?

Équipe.comÉquipe.comÉquipe.com

Camp littéraire de Baie-Comeau 113 - 39, avenue Marquette Baie-Comeau (Québec)

Téléphone : 418-296-2630 Télécopieur : 418-296-4883 Courriel : [email protected]

Site : http://camplitterairedebaiecomeau.org Twitter : https://twitter.com/camplbc

R. Hovington, responsable des Bulletins

L. St-Pierre, responsable des communications

M-J Arsenault, gestionnaire de communauté

F. Chicoine, animatrice de site

S. Perron, webmestre