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Photo : Samir Sid JEUDI 28 JUILLET 2016 - 23 CHOUAL 1437 - N° 7856 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l M. ABDELKADER MESSAHEL L’A ANNONCÉ HIER L’Algérie veut une réforme de la Ligue arabe l Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a organisé hier matin un point de presse durant lequel il a notamment fait le point sur le Sommet arabe qui s’est achevé cette semaine à Nouakchott. l BENGHEBRIT À PROPOS DES EXAMENS DU BAC : l HABITAT «Le Code pénal sera modifié pour punir tous les fraudeurs» Les logements AADL seront livrés à partir de septembre Les logements AADL seront livrés à partir de septembre l Le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a inspecté hier à Alger les trois chantiers qu’il compte livrer à partir de la rentrée sociale prochaine. Ils cumulent environ 6 000 unités entre logements AADL et LPP. PAGE 5 PAGE 4 l PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES L’opposition préfère temporiser Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (Icso) s’est limitée, une fois de plus, à ressasser un constat connu de tous, dénonçant les dernières lois adoptées par le Parlement qualifiées de liberticides puisque remettant en cause bien des acquis démocratiques et annonçant la fermeture du champ politique. PAGE 5 PAGE 5

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JEUDI 28 JUILLET 2016 - 23 CHOUAL 1437 - N° 7856 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l M. ABDELKADER MESSAHEL L’A ANNONCÉ HIER

L’Algérie veut une réformede la Ligue arabe l Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union

africaine et de la Ligue des Etats arabes, AbdelkaderMessahel, a organisé hier matin un point de presse durantlequel il a notamment fait le point sur le Sommet arabe

qui s’est achevé cette semaine à Nouakchott.

l BENGHEBRIT À PROPOS DESEXAMENS DU BAC :

l HABITAT

«Le Code pénalsera modifié

pour punir tousles fraudeurs»

Les logementsAADL seront

livrés à partirde septembre

Les logementsAADL seront

livrés à partirde septembre

l Le ministre de l’Habitat,Abdelmadjid Tebboune, a inspecté hierà Alger les trois chantiers qu’il comptelivrer à partir de la rentrée socialeprochaine. Ils cumulent environ 6 000unités entre logements AADL et LPP.

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l PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

L’oppositionpréfère temporiser

Editio

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- ISSN

IIII

- 0074

l L’Instance de concertation et de suivi de l’opposition(Icso) s’est limitée, une fois de plus, à ressasser un constatconnu de tous, dénonçant les dernières lois adoptées par leParlement qualifiées de liberticides puisque remettant encause bien des acquis démocratiques et annonçant la

fermeture du champ politique. PAGE 5

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Un jour, un sondage

OUI : 25,9%

NON :58,3%

S. OPINION : 15,8%

Résultat sondage

Pensez-vous que les inscriptions des nouveaux bacheliers àl’université se déroulent dans de bonnes conditions ?

NON Sans opinionOUI

PPDécoupage reporté

Jeudi 28 juillet 2016 - Page 2

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Aït-AhmedCet opposant de toujours a

connu la gloire post-mortem.Traqué, proscrit, critiqué sa vied'exilé durant, à sa mort, on sesouvient de lui comme d'ungrand homme. Jusque-là, on estdans la norme algérienne.Vivant, on le prive d'une datte etmort, on pose un régime sur satombe.

Concernant Aït-Ahmed, c'étaitplus qu'un régime. C'était carré-ment une palmeraie. On en a faitpresque trop. Mais quelquesmois après son décès, qu'enreste-t-il ? Cuisante question...

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Il semble bien que la crise financière que traverseIl semble bien que la crise financière que traversel ’Algérie ne favorise pas la créat ion de nouvel lesl ’Algérie ne favorise pas la créat ion de nouvel leswilayas. D’ailleurs, le dernier Conseil des ministres n’awilayas. D’ailleurs, le dernier Conseil des ministres n’amême pas prévu cette question à son ordre du jour.même pas prévu cette question à son ordre du jour.

Pensez-vousque les

matières scientifiquesdevraient êtreenseignées en

français ?

Les sanitairesde la Safex

De l’avis des visiteurs et surtout des expo-sants, le point noir de la Safex (Société algé-

rienne des foires et exportations)demeure ses sanitaires. En

effet, à chaque grand événe-ment, les visiteurs souffrent

le martyre pour se soula-ger. Il semble cette fois-cique les responsables de

la Safex ont pris conscien-ce du problème

puisque des tra-vaux vont êtreengagés dans cesens.

Seule en AfriqueLa société algérienne HB Technologies, spé-

cialisée dans la fabrication decartes à puce, vient d’êtrecertifiée SAS-GSMA. Anoter que cette certi-fication n’a jamaisété attribuée àune entrepriseafricaine. Mêmecelles de l’Afrique duSud n’ont pu la décro-cher. A rappeler queHB Technologies a déjàreçu les certificationsVisa et Master Card.

SOIT DIT E N PASSAN TSO IT DIT EN PA SSA NT

I l est des jours comme ça où j’ignorepourquoi je m’endors et me réveilleavec l’Algérie en tête alors que j’y vis

et ne devrais, logiquement, pas être obsé-dée par elle. Je m’empresse, pourtant, dechercher une réponse crédible au fait queles Algériens n’aiment pas, sauf à le faireentre eux, que l’on critique leur pays.Mais qui d’autre, me diriez-vous, accepte-rait que quiconque le fasse pour le sien ?Je ne sais pas, non plus, pourquoij’éprouve, de temps à autre, comme c’estle cas aujourd’hui, de louer ce qui fait lagrandeur d’un pays où l’on a plus sou-vent l’impression que les choses vont detravers que le contraire. Et pourtant, il

suffit qu’une potentielle menace, fut-elleimaginaire, nous soit signalée pour quel’on s’élève contre le complot ourdi et quel’on manifeste sa détermination à en pro-téger la souveraineté, quitte à en payer leprix fort.

Les hauts responsables du pays, quile savent bien, n’hésitent jamais à jouer lapartition du «c’est nous ou le chaos» àchaque fois qu’ils sentent leur autoritédangereusement contestée. Lorsqu’ilss’empressent d’alerter sur un danger ànos portes, ils savent qu’ils n’auront pasà mettre, longtemps, la pression, avantd’enregistrer le feed-back pronostiqué.

La contribution, dont j’ai dit hier qu’el-

le m’avait beaucoup émue, m’a interpelléesur l’attachement que chacun d’entrenous peut éprouver à l’égard de son pays.

La lecture a réveillé en moi un souve-nir désagréable. L’image d’un compatrio-te qui m’a un jour confié, à propos de sonépouse, qu’elle s’était plus investie dansla campagne pour la présidentielle deNicolas Sarkozy qu’un Français desouche ne l’aurait fait. Je ne sais plus sij’avais décelé de la fierté dans la confi-dence. Je pense que oui, sinon pourquoim’en serais-je souvenu et surtout pour-quoi s’il n’en avait pas été fier, m’aurait-ilfait une telle révélation ? Autant dire queface à pareil aveu, je me réjouis que nous

ne soyons plus sous occupation. La trahi-son qui se montre, toujours, plus zéléeque la fidélité explique pourquoi on s’ac-croche à ce qui se met au service de lamémoire, fut-elle fugitive.

M. B.

Par Malika [email protected]

La mémoire, aussi, a besoin de fidèles !

Un Coquelicot toxique !

Notre consœur Sarah Haidar vient deNotre consœur Sarah Haidar vient designer un nouveau roman au titre énigsigner un nouveau roman au titre énig--matique : matique : La Morsure du CoquelicotLa Morsure du Coquelicot ..L’ouvrage est préfacé par l ’écrivain,L’ouvrage est préfacé par l ’écrivain,c inéaste e t mi l i tant l iber ta i re grec ,c inéaste e t mi l i tant l iber ta i re grec ,Yannis Youlontas.Yannis Youlontas.

«La poésie est une plante omnivore«La poésie est une plante omnivorequi ne se satisfait que du sang, et c’estqui ne se satisfait que du sang, et c’esten cela qu’elle ressemble le mieux à maen cela qu’elle ressemble le mieux à materre : corps vorace et limpide, créatureterre : corps vorace et limpide, créaturehorrifiante refusant la distinction entrehorrifiante refusant la distinction entrela beauté et la laideur (…). Personne nela beauté et la laideur (…). Personne necomprend l’essence strictement lyriquecomprend l’essence strictement lyriquede l’insurrection, la nôtre : celle s’élande l’insurrection, la nôtre : celle s’élan--çant du pus de la blessure», lit-on dansçant du pus de la blessure», lit-on dansla présentation de l’ouvrage.la présentation de l’ouvrage.

Ce nouveau roman de Sarah HaidarCe nouveau roman de Sarah Haidarest un hymne à la liberté, à la révolte etest un hymne à la liberté, à la révolte età l’insoumission. Il est aussi un hymneà l’insoumission. Il est aussi un hymneà la poésie et à l’amour.à la poésie et à l’amour.

«Je m’en vais. La beauté m’attend»,«Je m’en vais. La beauté m’attend»,écrit l’auteure de écrit l’auteure de Virgules en trombeVirgules en trombeson précédent roman paru en 2013son précédent roman paru en 2013(Ed. Apic ) et qui a reçu le prix de l’Escale Littéraire d’Alger, la même année.(Ed. Apic ) et qui a reçu le prix de l’Escale Littéraire d’Alger, la même année.

La beauté et la fragilité apparente du coquelicot ne seraient qu’un piège. La morsureLa beauté et la fragilité apparente du coquelicot ne seraient qu’un piège. La morsurede cette fleur écarlate serait plus difficile à guérir que celle du scorpion !de cette fleur écarlate serait plus difficile à guérir que celle du scorpion !

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 4Actualité

Lors d’une visite effectuée hiersur les chantiers de l’AADL à laville nouvelle Sidi-Abdellah, àOuled Fayet et à Djenane Sefari,le ministre de l’Habitat, del’Urbanisme et de la Ville,Abdelmadjid Tebboune a annoncéque la première tranche de la villenouvelle Sidi-Abdellah, à l’ouestd’Alger sera livrée d’ici décembreprochain. Un premier quartier, quicompte 2 750 logements répartissur 84 bâtiments allant de cinq àquinze étages et qui est le premierlot d’un projet de 10 000 loge-ments du même type confiés auxChinois de CSCEC et qui serontlivrés au fur et mesure.

Le ministre, au cours de l’ins-pection des travaux de viabilisationdu premier quartier de la ville quisera son embryon, selon sestermes, a insisté auprès des res-ponsables de l’Agence nationalede l’amélioration et du développe-ment du logement (AADL) pourfaire en sorte que ce quartier soitfini dans toutes ses commodités.«Il ne faut pas que les habitantssoient obligés de scolariser leursenfants ailleurs ou dérangés parles chantiers environnants», a-t-ilindiqué. Et de recommander uneplantation d’arbres exotiques etdes dispositifs pour des badgesd’accès magnétiques aux bâti-ments. «Choisissez des solutionsmodernes comme nous avons faitpour l’éclairage public avec l’éner-gie solaire».

Plus loin à Sidi Abdellah, sur unsite où l’Entreprise nationale depromotion immobilière (ENPI)construit des logements promo-tionnels publics (LPP), le ministre,qui veut le livrer en même tempsque l’«embryon» de cette ville nou-

velle, n’a néanmoins pas manquéde sommer les responsables duprojet, d’opter pour une autreentreprise de réalisation, au cas oùelle n’accélère pas la cadence destravaux qu’il juge plutôt faible.Idem pour les logements AADL deDjenane Sefari dont la livraisonétait prévue pour la semaine pro-chaine. L’insuffisance des études aretardé l’installation des réseauxde gaz de la Sonelgaz. «Patientezencore quelque deux ou troissemaines, le temps de les finir. Un

souscripteur qui a attendu 15 anspeut attendre encore 15 jours», aestimé Tebboune.

Au site Semrouni à Ouled Fayetoù les Turcs de SKN-TUNA ontconstruit 1 500 logements quidevront être livrés en septembre –le ministre y a visité les apparte-ments-témoins –, les travaux deviabilisation avancent à unecadence appréciable.

Il convient enfin de signaler queles prix des logements du deuxiè-me programme dit AADL 2 dont lasouscription a commencé en 2013,a révélé Abdelmadjid Tebboune,seront fixés début août à la faveurd’un arrêté interministériel.

L. H.

HABITAT

Les logements AADL seront livrés à partir de septembre

FORMATION PROFESSIONNELLE

Cap sur le nouveau modèle économique Le département de la formation

professionnelle s’aligne sur lesmesures prises par le premier magis-trat du pays concernant le nouveaumodèle économique. C’est le messa-ge-clé qui ressort de la conférence-débat qui a eu lieu hier au siège dujournal El Moudjahid dans le cadre deson forum.

Ainsi, le ministre de la Formation et de l’en-seignement professionnels, M. MohamedMebarki, a indiqué que son département atracé une feuille de route qui «prend en consi-dération les transformations économiques queconnaît notre pays».

Autrement dit, le ministre de tutelle considè-re qu’il est «impératif que la formation dans lesecteur de la formation professionnelle prenneen considération toutes ses mutations socio-économiques en dispensant une formationappropriée».

Cela dit, le département de la formation pro-fessionnelle s’attelle à renforcer les spécialitésnécessaires au développement socio-écono-mique. Il s’agit notamment des énergies renou-

velables (montage des panneaux photovol-taïques), qui figurent également parmi les prio-rités du secteur.

D’autres pôles d’excellence sont ciblés parle département en question. Il s’agit, notam-ment, du bâtiment et des travaux publics(superviseur de travaux, réhabilitation du vieuxbâti), de l’environnement, l’eau, l’hôtellerie, dutourisme, de la mécanique et du machinisme.

A ce propos, il est important de rappeler àfait savoir l’invité du forum d’El Moudjahid quepour répondre aux besoins d’un secteur «enperpétuelle mutation», il a été procédé aurecrutement de 700 formateurs, ainsi que laréception de 6 centres et de quatre instituts deformation professionnelle.

En marge de cette rencontre, M. Mebarki afait savoir «qu’aujourd’hui, nous constatons unchangement. Des bacheliers optent pour la for-mation dans différentes spécialités commel’audiovisuel, les arts graphiques et d’autresmétiers dont le marché national a besoin». Etd’ajouter «ces stagiaires sont recrutés par desentreprises avant même qu’ils ne terminentleur formation», a-t-il ajouté.

Des propos que le ministre de la Formationet de l’Enseignement professionnels avait déjàsoutenus en indiquant que, plus de 50% des«jeunes qui suivent des formations par l’ap-prentissage sont recrutés par les entreprises».

Mohamed Mebarki estime que «le secteurde la formation peut bien faire en formant desressources humaines plus qualifiées et endéveloppant des spécialités pour faciliter l’in-sertion des jeunes dans la vie professionnelle».

A. B.

Le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, a ins-pecté hier, à Alger, les trois chantiers qu’il compte livrer àpartir de la rentrée sociale prochaine. Ils cumulent environ6 000 unités entre logements AADL et LPP.

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat.

Mohamed Mebarki lors de la conférence de presse.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - La Cnas a facilité les procé-dures de remboursement pour lespharmaciens et médecins rentrantdans le cadre du tiers payant. Lesfactures déposées par ces der-niers sont, désormais, rembour-sées tous les quinze jours au lieud’un mois auparavant.

Les deux parties convention-nées avec la Cnas n’ont plusbesoin de se déplacer pour dépo-ser leurs factures. Ces dernièressont télétransmises à la Cnasgrâce à un système informatique.Cependant, contrairement à Chifa-off (officines conventionnées), le

système Chifa-med (médecinconventionné) n’est pas encoregénéralisé. Sachant que dans lecadre du tiers payant, la Cnasrembourse les actes médicaux àconcurrence de 400 dinars pour lemédecin généraliste et 600 dinarspour le médecin spécialiste. Or,chez un médecin généraliste nonconventionné, le patient paye saconsultation entre 700 et 1 000dinars et jusqu’à 1 500 dinars chezun médecin spécialiste.

Dans la nomenclature du rem-boursement des actes médicaux,la Cnas sur la base de la nomen-clature datée de 1987, la consulta-

tion chez le généraliste est rem-boursée à 50 dinars et à 100dinars chez un médecin spécialis-te. Des tarifs qui ne correspondentplus à la réalité. C’est pourquoi, uncomité d’experts a été désignépour la révision de la nomenclatu-re des actes médicaux.

Son travail a été finalisé depuisdes années, mais le résultat n’ajamais été rendu public jusque-là.

Les tarifs dérisoires proposéspar la caisse de la Sécurité socialesont-ils derrière la méfiance desmédecins à adhérer au systèmedu tiers payant ?

Abdelhafid Djeghri, respon-sable des prestations au niveau dela Cnas qui a dispensé hier, uneformation au profit des journa-listes, estime qu’il ne s’agit là qued’un point parmi tant d’autre. Unfacteur qui pourrait être l’une desraisons, dit-il, mais ce n’est pas «laraison». D’ailleurs, selon lui, Avec

les 3 000 médecins déjà conven-tionnés, la procédure est «trèsréussie». Pourtant, lancée en2008 et appliquée en 2009, lagénéralisation de ce systèmepeine à se réaliser. Les maladeschroniques devaient bénéficierégalement au courant de cetteannée, de la gratuité des analysesmédicales et de l’imagerie médica-le dans le cadre du système dutiers payant.

«A partir de 2016, la conventionentre la Caisse nationale desassurances sociales (Cnas) et lespraticiens médicaux sera actuali-sée pour améliorer l'accessibilitéaux soins et permettre auxmalades chroniques de bénéficiergratuitement des consultations etdes actes médicaux essentielspour le suivi de leur maladie», adéclaré Djaouad Bourkaïb, affir-mant en avril dernier que le systè-me du tiers payant sera revu de

fond en comble. Le projet consis-tait à élargir la convention auxlaboratoires d’analyses médicaleset aux centres d’imagerie médicaledans le cadre de la prise en char-ge du protocole annuel de soins,établi par le médecin traitant auprofit de ses malades.

Le protocole devra définir lesmodalités de suivi du patient aucours de l'année, avec la précisionde la périodicité des consultationset des examens complémentairesà effectuer. Selon M. Djeghri, àterme tous les professionnels desanté seront intégrés dans un sys-tème unique qui permettrait de dis-poser d’information en temps réel.Cependant, nous confie-t-on,aucune démarche n’a été effec-tuée pour l’intégration de nou-velles prestations médicales dansle cadre de la carte Chifa.

S. A.

MÉDECINS CONVENTIONNÉS AVEC LA CNAS

La généralisation du système n’est pas encore à l’ordre du jour

Trois mille médecins entre généralistes et spécialistessont conventionnés avec la caisse de la Sécurité sociale.Cependant, seuls les retraités sont bénéficiaires de cesystème du tiers payant. Le dispositif, lancé il y a septans, devrait pourtant être généralisé au profit des maladeschroniques et des autres assurés sociaux.

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Son som-met d’hier mercredi au siège national duRCD n’a pas dérogé à la règle. Sesmembres dont certains ont manqué à l’ap-pel, à l’image des représentants du partidissous ou encore Abdelaziz Rahabi etMohamed Arezki Ferrad, se sont accordésdans leurs interventions à relever et àregretter l’autisme du pouvoir qui ne s’entient qu’à sa propre feuille de route qu’ilvient d’enrichir de projets de lois aux anti-podes des revendications et des préalablesde l’opposition.

Comme la Haute instance indépendantede supervision des élections que le pouvoira fait sienne non sans la vider de sa quin-tessence, ou encore le nouveau régime

électoral qui inévitablement renverra legros des partis refaire ses classes, ne lais-sant le champ libre qu’aux seuls partis dupouvoir.

Un entêtement qui ne semble, toutefois,pas pousser les membres de l’Icso à adop-ter une attitude similaire puisqu’ayant jugéqu’il est encore trop tôt pour une positionconsensuelle à l’égard des élections légis-latives et locales prévues l’année prochai-ne. D’où la décision de la mise sur pied, enseptembre prochain, d’une commission quiaura pour mission de passer au crible lenouveau régime électoral qui fait la partbelle au régionalisme, voire à la «douarisa-tion» de la vie politique nationale, et laHaute instance indépendante de sur-veillance des élections. Etude à la lumièrede laquelle sera esquissée l’option à adop-ter à l’égard des prochains rendez-vousélectoraux qui sera débattue lors d’un autresommet de l’Icso. Ceci, même si lors desdébats d’hier, deux attitudes s’affrontaient,le boycott porté notamment par Jil Jadid etle FJD et la temporisation prônée pard’autres qui estiment qu’il est précoce dese prononcer maintenant.

M. K.

PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

L’opposition préfère temporiserL’Instance de concertation et de

suivi de l’opposition (Icso) s’estlimitée, une fois de plus, à ressas-ser un constat connu de tous,dénonçant les dernières lois adop-tées par le Parlement qualifiées deliberticides, puisque remettant encause bien des acquis démocra-tiques et annonçant la fermeturedu champ politique.

L’ICSO regrette l’autisme du pouvoir.

Le ministre des Affaires maghré-bines, de l'Union africaine et de laLigue des Etats arabes,Abdelkader Messahel, a organiséhier matin un point de pressedurant lequel il a notamment fait lepoint sur le sommet arabe qui s’estachevé cette semaine àNouakchott. Il a tout d’abord tenu à souligner la nécessi-

té de réformer la Ligue arabe afin de s'adapteravec la nouvelle conjoncture régionale et inter-nationale marquée par la globalisation. «Noussommes dans un contexte mondial et régionaldifférent, marqué par la globalisation, donc ilest important que la Ligue arabe s'y adapte», aindiqué M. Messahel lors d'un point de presse

consacré à l'évaluation des résultats du 27esommet arabe, tenu récemment à Nouakchott,M. Messahel a également rappelé que l'Algérie«a toujours recommandé et travaillé, depuis lesommet de la Ligue arabe, tenu en 2005 àAlger, à ce que la Ligue arabe puisse se trans-former». «Il y a un processus de réformes qui aété mis en place», a-t-il encore dit, annonçantune réunion «importante des représentantspermanents le 3 août au Caire qui fera des pro-positions à la réunion ministérielle le 3 sep-tembre dans la capitale égyptienne». Sur le 27e sommet arabe, M. Messahel a

indiqué qu'il s'est tenu dans une «conjoncturetrès difficile pour le monde arabe». «La tenuede ce sommet, pour la première fois enMauritanie, a été un défi relevé par ce pays quin'avait que trois mois et demi pour l'organiser,après le désistement d'un autre pays membre(Maroc)», a-t-il ajouté, il a fait d’autre part

savoir que ce sommet a abordé les théma-tiques «habituelles», à savoir les quatre grandsconflits que connaît le monde arabe (Libye,Irak, Yémen et Syrie) que pour ces quatregrands dossiers, l'approche algérienne «seconfond totalement avec l'approche arabe etvice-versa». Expliquant cette approche, M. Messahel a

indiqué que «nous avons toujours privilégié lasolution politique à ces conflits, le dialogueentre les différentes parties, des solutions sousl'égide des Nations-Unies et des solutionsbasées sur le respect de l'intégrité territoriale,la souveraineté et l'indépendance de cespays». Le conférencier a enfin rappelé la présence

du président tchadien, Idriss Deby, à cette ren-contre, pour signifier l’importance qu’accorde laLigue arabe au monde africain.

R. N.

M. ABDELKADER MESSAHEL L’A ANNONCÉ HIER

L’Algérie veut une réformede la Ligue arabe

Les péripéties qui ont entouréle déroulement du bac 2016 ontété au menu des interventionsmédiatiques de Mme Benghebrit.Celle-ci a affirmé que l’enquête sepoursuit pour démêler l’écheveaude la fraude au bac. Qualifiantcette opération de véritable acteterroriste, Mme Benghebrit annonceque des modifications seront intro-duites dans le code pénal poursanctionner la fraude par le modevirtuel comme celle constatée lorsde l’édition du bac 2016. Evoquant quelques pistes pour

la mise en œuvre des propositionsformulées par la Commissionnationale de l’éducation tenue l’étédernier, Benghebrit annonce quele consensus est fait sur le passa-ge à 3 jours au lieu de 5 pour ledéroulement des épreuves du bac.Il ne reste que l’aval du Conseildes ministres qui aura à se pro-noncer sur d’autres correctifs lorsde la prochaine rentrée scolaire. Un effort sera fait pour le ren-

forcement de l’enseignement detamazight qui sera dispensé dans31 wilayas au lieu de 11 actuelle-

ment ; pour le développement del’enseignement préscolaire ainsique pour la prise en charge scolai-re des enfants aux besoins spéci-fiques. Aucune matière ne sera suppri-

mée du programme, dira laministre, en réponse à une ques-tion sur les craintes expriméesquant à la suppression de l’éduca-tion islamique. La ministre met fin à une

rumeur persistante sur l’usageintégral de la langue française des

matières scientifiques. «Il s’agit del’introduction des langues étran-gères pour la maîtrise de la termi-nologie», tranchera Mme

Benghebrit. La ministre s’est exprimée

aussi sur l’excellence des résultatsscolaires obtenus par les élèvesde la wilaya de Tizi-Ouzou, en seclassant en première position dansles examens de 5e AM, du BEM etdu bac. C’est le résultat des effortsconjugués des enseignants, del’administration et des parents quiont investi dans l’accompagne-ment scolaire de leurs enfants.«J’encourage la wilaya de Tizi-Ouzou où la compétion scolaireest un enjeu collectif, à persévérerdans cette voie», se félicitera laministre qui annonce la tenue, audébut de la prochaine rentrée sco-laire, d’un atelier où l’expériencede la wilaya de Tizi-Ouzou pourraservir de modèle à suivre pourl’échange de bonnes pratiquesentre les établissements scolaires.

S. A. M.

44e SESSIOND'ADJUDICATION

DE L’AGENCE NATIONALEDES ACTIVITÉS MINIÈRES

(ANAM)

9 sites minierssur 25 adjugésNeuf sites miniers sur 25 entre calcaire,

argile et sable, ont été adjugés hier parl'Agence nationale des activités minières(Anam), dans le cadre de la 44e session d'ad-judication.

La cérémonie a eu lieu au siège del’agence, au ministère de l’Energie, en pré-sence des soumissionnaires et d’un huissierde justice pour superviser la transparence del’opération. Sur ces 9 sites, on recense 3 sites de cal-

caire, 1 d’argile, 4 de sable et 2 sites granit.L’importance de cette opération réside dansla nécessité de répondre aux besoins dumarché national : le calcaire et le sable pourla construction, l’argile pour la briqueterie, etle granit pour les pierres décoratives. Sur la faiblesse des prétendants aux sites

soumis à l’adjudication, le président du comi-té de direction de l'Anam, M. Hacène Hariati,a indiqué que cela peut s’expliquer entreautres par la crise qui sévit à travers lemonde et touchant notamment l’activité desmatières de construction, en plus du fait quecertains sites sont relativement éloignés.Interrogé sur la présence de soumission-naires étrangers, il a précisé que rien n’inter-dit à des opérateurs étrangers de soumis-sionner pour l’exploitation des sites miniersdu domaine national, à condition de seconformer à la législation algérienne, notam-ment la règle 51/49 et la législation minière. Le responsable a, également, annoncé

qu’il y a eu plus de 2 000 titres miniers qui ontété lancés depuis l’indépendance. Selon M. Hariati, les substances visées

sont celles importées à l’instar du granit,avec l’objectif de limiter leur importation voirel’arrêter.

Ainsi donc, à l’avenir, le cap sera de plusen plus mis sur les substances importées parl’Algérie, à l’exemple de la laine de roche oubasalte utilisé dans le bâtiment et qui partici-pe à économiser de l’énergie. Ou encore l’at-tapulgite qui entre dans la fabrication desmédicaments. «D’ici la fin de cette année, après la fin

des études préliminaires, ou au plus tard, audébut 2017, un avis appel d’offres sera lancépour ce produit», a-t-il affirmé.

Younès Djama

Mme BENGHEBRIT À PROPOS DES EXAMENS DU BAC

«Le Code pénal sera modifié pour punirtous les fraudeurs»

C’est une ministre de l’Education nationale rassé-rénée et nullement affectée, ni par les difficultés quiont entouré le déroulement de l’examen du bac 2016,ni par les campagnes pernicieuses venant des milieuxislamo-conservateurs, qui était à Tizi-Ouzou pour unevisite de travail. Le besoin de communiquer et detransmettre des messages était une préoccupationvisible chez la ministre qui, en plus du point de pressequ’elle a organisé à l’issue de sa visite, est intervenuesur le plateau de la radio locale.

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Nouria Benghebrit.

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 6Actualité

C’était le cas compte tenu dunombre d’acteurs entre tra-vailleurs du monde de la terre,notamment les agriculteurs, pro-ducteurs de tomate industrielle etleur vis-à-vis de la transforma-tion, céréaliers, multiplicateurs,éleveurs, experts et autres. Tousavaient tenu à suivre la visite dudébut jusqu’à la fin. Les uns avaient des préoccu-

pations à soumettre, les autresdes solutions pour le règlementdes problèmes à proposer. Celaa été le cas lors de la premièreétape. C'est-à-dire au complexeavicole à Oued Ziad. A ce niveau, quelques

acteurs directs de la productionagricole ont tenté de s’exprimer.Ils en auraient été empêchésalors que leurs préoccupationssont, comme l’a si bien dit leministre, un secret dePolichinelle. Telle que l’impossi-bilité de procéder à l’irrigationdes terres au moyen des rete-nues collinaires, Ou, pour ce quiest des 8 000 ha en jachère, sur-face révélée par un cadre dusecteur, le démenti cinglant desmêmes agriculteurs. «Il n’y aque 100 ha de terre à peine quine sont pas exploitées. Il s’agit

de propriétés privées. Quant auxretenues collinaires destinées àl’irrigation, elles sont toutesasséchées», a indiqué l’un desagriculteurs. C’est à la Zone d’activités

commerciales que le ministres’est longuement attardé, étantdonnés deux projets liés audéveloppement agricole enphase de maturation qui lui ontété présentés. Très intéressé, leministre a insisté auprès des ini-tiateurs pour une accélérationdes travaux et la mise en exploi-tation de leur unité de produc-tion respective. L’une est desti-née à la culture de la figue debarbarie pour l’exportation. L’autre, la première du genre

dans la région si ce n’est au plannational, est spécialisée dans laproduction des huiles essen-tielles et plantes aromatiques.«Ce sont deux projets intéres-sants qu’il faut rapidement matu-rer et mettre en exploitation», asouligné le ministre. Sur sa lan-cée, il a estimé «nécessaire larecherche d’autres surfaces, àcréer pour la culture de cettespéculation. Les surfaces actuel-lement exploitées doivent êtreaugmentées», dira-t-il.

Abordant la question desforêts, le ministre n’a pas manquéd’exprimer son mécontentement.Il était étonné d’apprendre

que sur les 1 000 hectares pro-grammés pour le reboisement,50 seulement ont été réalisésdepuis 2014. «Notre région est àvocation de plantes destinéesaux essences, c'est-à-dire à uneplus value économique, tels lecaroubier, châtaignier... En cequi concerne la wilaya deAnnaba, elle dispose de 53% decouverture végétale. Elle estforestière de par sa nature», arévélé un des cadres de l’admi-nistration forestière. Appelée à être fêtée dès

aujourd’hui dans la wilaya de ElTarf, la tomate industrielle faisait

grise-mine hier à Annaba.Notamment à la conserverie detomate dans la commune ElEulma. Plusieurs dizaines d’en-gins motorisés (semi-remorques,camions, véhicules tractés…) fai-saient la queue durant deux àtrois jours pour certains. La saturation des capacités

de réception de la tomate indus-trielle fraîche en était la cause.D’importantes quantités étaientainsi perdues car sérieusementaffectées par la chaleur canicu-laire.C’est d’ailleurs ce qui a valu

plusieurs interventions des agri-culteurs-producteurs invités parle ministre à exprimer leurs pré-occupations. Avant de se rendreau port de pêche de la

Grenouillère, pour prendreconnaissance des difficultés ren-contrées par les gens de la mer,Abdeslam Chelghoum s’estrendu à l’unité laiterie «Edough»où il s’est inquiété des capacitésde collecte de lait cru et de pro-duction du lait en sachet et pro-duits laitiers. A ce niveau, il multipliera les

remarques relatifs à la faiblessede la production. Il a ainsi relevél’importante baisse du nombre devaches laitières plus de 10 700en 2015, à peine 7 280 uneannée après. La même baisse a caractérisé

le nombre d’éleveurs qui de 950en 2015 est passé à plus de 600en 2016.

A. Bouacha

LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE EN VISITE À ANNABA

Les producteurs expriment leurs préoccupations

Cette rencontre à laquelle ont assistéune vingtaine d’aviculteurs qui sont offi-ciellement déclarés auprès de la DSA,alors que dans la pratique il existe unecentaine d’éleveurs qui pratiquent leurmétier au noir pour échapper aux impôts,a été animée par des vétérinaires et unmédecin, en présence de l’inspectricevétérinaire de la wilaya de Bouira, Mme

Oulbsir. Lors de cette rencontre, alors que les

vétérinaires ont axé leurs interventions surles mesures pratiques à prendre, pourprémunir le cheptel avicole contre sa dis-sémination en cas de déclaration d’unequelconque épidémie, comme celle qui aété déclarée à la mi-juillet et dont, selonles responsables vétérinaires de la wilayaet sur la base des résultats des échan-tillons obtenus depuis les laboratoires deTizi-Ouzou, est une bronchite infectieusequi n’a rien à voir avec la maladieNewcastle qui a été annoncée au début,peut dans certains cas se transmettre àl’homme. En effet, selon un confrère qui cite des

cas concrets d’aviculteurs non déclarés àla DSA, qui auraient, au moment où ils

avaient perdu leur cheptel avicole à causede cette bronchite infectieuse, contractéeux-aussi, des grippes anormales ponc-

tuées par certains symptômes tels qu’uneforte fièvre.L’inspectrice vétérinaire présente à ce

rendez-vous, aurait reconnu après citationde ces cas la possibilité d’une transmis-sion de cette maladie à l’homme, mais eninsistant sur le fait que cette contaminationqui a lieu lorsque les conditions et les pré-cautions ne sont pas prises par l’éleveur,n’est pas du tout mortelle pour l’homme. Cela étant, lors de cette journée, nous

avons appris que les quelques milliers,4 000 au plus de mortalité due à cettemaladie qui a été déclarée dans la com-mune de Guerrouma particulièrement, ne

sont en fait que les chiffres des pertes deséleveurs déclarés auprès de la DSA.Mais il existe réellement, une centai-

ne d’autres éleveurs qui ont égalementperdu des milliers de sujets pendantcette période. Ceux-ci avaient refusé dedéclarer leurs pertes de peur d’êtreimposés sur la base de ces déclarationsà la fin de l’année en cours. Enfin, etcomme rappelé dans notre édition d’hier, laviande blanche qui a été redoutée par cer-taines personnes n’est plus remise encause et peut être largement consomméesans aucun risque pour l’homme.

Y. Y.

L’INSPECTION VÉTÉRINAIRE DE BOUIRA RASSURE SUR LA QUALITÉDE LA VIANDE MAIS AVERTIT :

«La bronchite infectieuse peut être transmise à l’homme si…»

La visite de travail du ministre de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de la Pêche, AbdeslamChelghoum, était une opportunité à ne pas rater par lemonde agricole avec toutes ses composantes de la wilayade Annaba.

Ils ont été empêchés dedéployer leur banderole par lespoliciers en faction avant queBoussac Maâmar,coordinateurde wilaya du SNTE, ne tienneun point de presse devant lesmédias présents. A la question du pourquoi

de cette manifestation et deses objectifs, il déclare d'em-blée : «Nous en sommes ànotre énième sit-in et nos

revendications sont toujoursles mêmes. Nous demandonsla vente immédiate des loge-ments de fonction à ceux quisont en possession des désis-tements des APC et des aca-démies et qui se sont acquittésde leurs loyers. Nous exigeonsle relogement décent de ceuxqui occupent des logementsdits d'astreinte et la suspen-sion de toutes les poursuites

judiciaires.» Puis il mettra en cause les

administrations locales endisant : «Messieurs le Premierministre, le ministre del'Intérieur et le wali d'Alger ontdonné des instructions à tra-vers des circulaires qui sont ennotre possession pour que cesdoléances soient étudiées etconcrétisées, mais les prési-dents d'APC et walis-déléguésne bougent pas.»Ensuite, il interrompra son

intervention pour faire partied'une délégation, composée delui-même et de deux retraités,reçue par M. MalemNoureddine, en l'absence du

wali-délégué qui est actuelle-ment en congé. Après uneheure de discussions, M.Boussac se présentera sur leperron de la daïra pour annon-cer les résultats de l'entrevue. Ildira en substance : «Monsieurle représentant du wali-déléguénous a affirmé que les loge-ments de fonction dont lesoccupants possèdent desdésistements seront mis envente, au plus tard, d'ici le moisde décembre prochain. Quandaux retraités qui habitent deslogements d'astreinte, ilsdevront les libérer, mais ilsseront tous relogés.»

H. B.

D’importantes quantités de tomate ont été affectées par la chaleur.

Poursuivant sa campagne de sensibilisation dans le cadre de la luttecontre les épizooties chez la volaille particulièrement, depuis quelquessemaines, après l’apparition d’un foyer de bronchite infectieuse qui afrappé la filière dans la région de Lakhdaria, la direction des servicesagricoles de Bouira, a organisé hier mercredi, une rencontre régionale àLakhdaria avec les aviculteurs de la région aux fins de leur expliquer lesépizooties qui peuvent frapper les gallinacés, ainsi que les mesures deprotection à prendre pour lutter contre toute sorte de contagion et de pro-pagation de la maladie, mais aussi et surtout, pour prémunir les avicul-teurs de leur contamination.

ALGER

Nouveau sit-in des retraités de l'éducationA l'appel du Syndicat national des travailleurs de

l'éducation (SNTE), plus de cent retraités de l'éduca-tion, menacés d'expulsion de leur logement de fonc-tion et d'astreinte, se sont retrouvés, hier matin, lorsd'un sit-in en face du siège de la daïra d'Hussein-Dey.

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAGe 7Régions

Le chemin menant à la coquette etaccueillante plage de Clovis est, certes,enlacé et si envoûtant mais l’ivresse estau rendez-vous et il plonge tout d’un couples visiteurs vers un site paradisiaque quimarque la tranquillité et la fraîcheur. Le vert de forêt de pins et de genévriers

de Phénicie est peuplé d’une faune riche,d’oiseaux migrateurs et les sangliers pul-lulent ici. Du haut de la falaise, on aperçoitde charmantes petites criques laissées àl’état sauvage et aux eaux limpides. Le spectacle est féerique et sur l’éten-

due de ce site, on aperçoit même les 2plages de Hadjadj avec leurs cabanonspeints en bleu et blanc. La plage de Clovisest bien entretenue par les agents de

l’APC de la commune de Benabdelmalek-Ramdane en plus, on a installé des équi-pements de sport pour les estivants ainsique les douches et sanitaires. Dire que çagrouille de monde ne reflète pas la réalité,car la plupart des estivants ne sont quedes familles ou des estivants en excursioncontribuant ainsi à créer une ambianceconviviale. Les amateurs de pique-niqueont pris l’habitude pour s’installer et déjeu-ner sous les arbres et qui offrent à la foisun vaste espace et une vue totalementimprenable sur la grande bleue. Hormisl’insignifiant abri de la Protection civile,des douches et des sanitaires, il n’y a rien,pas de commerce, de cafés, de taxi-phones, des restaurants, de bureau de

poste, ni d’hôtels pour accueillir les tou-ristes mais sur l’avis des estivants, cetteplage reste la number one, la plus sédui-

sante de la wilaya de par une réputationde plage propre et séduisante.

A. B.

CÔTE MOSTAGANÉMOISE

Clovis, une plage en symbiose avec la nature

Le centre culturel Franz-Fanon de Mécheria, a abritédans la journée d’hier, une jour-née d’étude sur la mort subite.Elle a été organisée en étroitecollaboration avec les servicesde l’APC, de la santé, laProtection civile, les servicesde sécurité, ainsi que les asso-ciations caritatives. Le décès brutal sans cause d’acci-

dents (les syndromes de la mort subi-te chez les bébés. les enfants et lesadultes, l’arrêt cardiaque et le suici-de), et bien d’autres genres de décèscausés par des accidents (accidentsdomestiques et de la route, intoxica-tions alimentaires et au gaz, etc.), ontété les sujets abordés par les spécia-

listes en la matière, notamment lesmédecins qui ont fait axer tour à toursur la tribune des interventions et quiont fait de ce thème un sujet alarmant

et dramatique, donnant chacun unaperçu avec une analyse et uneapproche sur les préventions et lestraitements rapides à suivre.«Cette rencontre, dira un médecin,

consiste à éveiller les consciencessur les risques fatals, c’est une jour-née d’information et de sensibilisationqui nous permettra de faire entendrenos voix, par des conseils et un suivipériodique de nos patients (bilanmédical).Elle permettra au citoyen d’être à

l’écoute de son médecin et de suivreses conseils.Au citoyen d’éviter les gestes qui

provoquent l’irréparable et les risquesde handicap, car nul n’est à l’abri…Nombreux sont ceux qui, ayant dessymptômes cardiaques sans lesavoir, ont été rappelés à Dieu durantleur sommeil», conclut-il.

B. Henine

ACCIDENTS DE LA ROUTEÀ GUELMA

5 morts et 218 blessésdepuis le début

de ce mois de juillet Les services de la Protection civile de Guelma

évoquent une hausse du nombre des victimes desaccidents sur les routes de la Wilaya, et confirment lanécessité de prendre de nouvelles mesures. Depuisle début de ce mois de juillet, le nombre de mortssuscite une grande inquiétude. Une situation qui se fonde sur les mauvais chiffres

communiqués hier, par la cellule de communicationde la Protection civile de la Wilaya, qui vient derendre public un bilan «alarmant» des accidents de laroute enregistrés entre le 1er et le 25 juillet 2016. Durant cette période, on dénombre en effet 5

morts et 218 blessés dont l'âge varie entre 18 et 65ans. Le nombre de blessés s'annonce donc plusimportant. Des statistiques qui traduisent l'ampleurde la préoccupation de la société guelmie face à larecrudescence de ce fléau. Le nombre des victimes des accidents de la route

à Guelma ne cesse donc d'augmenter, malgré l'orga-nisation de campagnes de sensibilisation et d'éduca-tion tout au long de l'année, surtout pendant la pério-de estivale. Face à ce bilan, toutes les parties concernées

devraient donc annoncer de nouvelles mesures pourarrêter cette hécatombe, responsable de la mortalitésur les routes de la wilaya. L’une de ces mesuresconcerne notamment le renforcement du dispositifdes services de sécurité au niveau des axes routiersqualifiés à haut risque, comme par exemple les tron-çons des RN 20 et 21 reliant Guelma aux wilayas deConstantine et Annaba.

Noureddine Guergour

Les gendarmes ont agi suiteà une information parvenue ausiège du groupement, selon lacellule de communication.Profitant de ces indications etdressant un barrage de contrô-

le, le 16 juillet dernier, à proxi-mité du marché hebdomadairede la ville de Aïn El Melh, on apu contrôler une voiture sus-pecte de marque Logan Daciaen provenance de la ville de

Aïn Rich ; passant le véhiculeau peigne fin, les hommes envert ont trouvé une grandequantité de drogue dissimuléesous les sièges avant de la voi-ture.Le conducteur, J. A., et son

compagnon, B. S., tous deuxâgés de 26 ans et résidant àTlemcen, ont été conduits aubureau de la section de la gen-darmerie.Pour un complément de l'en-

quête, les gendarmes se sontdéplacés dans les deuxwilayas, Tlemcen et Biskra, envue de perquisitionner lesdomiciles des deux inculpés etde leurs acolytes et où on aarrêté 3 autres individus et misla main sur la somme de 89millions de centimes.Les cinq mis en cause ont

été présentés en date du 24juillet devant le procureur de laRépublique près le tribunal de

la ville de Aïn El Melh qui aordonné l'arrestation des 4 pré-sumés dealers pour trafic, pos-session et commercialisationde drogue, et mis le 5e individusous contrôle judiciaire,comme on a procédé à la sai-sie de 3 voitures touristiques :une Peugeot 207, une voiturede marque Dodge Ram Trop etune Logan Dacia.

A. Laïdi

NAÂMA

Journée d’étude sur la mort subite

Le spectacle qui s’offre aux estivants est époustouflant, de quoifaire tourner la tête. Sur une colline bien boisée s’offre un magnifiquepanorama dont on doit se régaler. Des pins, des bosquets et unepanoplie de plantes sans oublier la faune avec ses chants d’oiseauxet en contrebas, des dunes de sable blanc.

M'SILA

Saisie de 52 kg de kif traitéLa semaine passée, les éléments de la Gendarmerie

nationale de la wilaya de M'sila ont pu mettre la main surune importante quantité de drogue estimée à 52 kg de kiftraité, une somme d'argent, ont saisi 3 véhicules et arrêté5 individus, trafiquants de drogue, activant entre la wilayade Tlemcen et la wilaya de Biskra.

AÏN-TÉMOUCHENT

Relogementde 42 familles à AoubellilLes autorités de la commune d'Aoubellil, distante du chef-lieu de la wilaya

de Aïn-Témouchent de 22 kilomètres,ont procédé hier matin, au déménage-ment et au relogement de 42 familles dans des logements locatifs flambantneufs, et ce, dans le cadre de l'éradication des bidonvilles.Cette opération est la seconde du genre dans cette commune, du fait que

la première effectuée précédemment a touché 80 familles. Les autoritéscomptent en finir avec les habitations vétustes d'ici l'année 2017, où l'on s'at-tend à distribuer environ 576 logements à travers les 28 communes de lawilaya sur un quota de 1 000 unités dont les travaux sont entièrement ache-vés.

S. B.

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 8

U ne ville ou une région peut êtrecaractérisée par un symbole, leplus souvent un saint, et ils sont

nombreux dans notre pays. On peut toutde même citer les plus importants : SidiBoumediène à Tlemcen, et ce, quand bienmême il n'y a jamais vécu mais dont lesouhait était d'y être enterré, ou LallaSetti, sainte de ces hauteurs, et Sidi Bel-loua, saint du mont de Redjaouna, à Tizi-Ouzou. On peut citer aussi Yamma Gou-raya, symbolisant la ville de Béjaïa. Une ville peut aussi être caractérisée

par une personnalité marquante ayantjoué un rôle important dans la promotionde la personnalité algérienne et résisté àla colonisation et à la francisation de lacommunauté autochtone algérienne.Toute proportion gardée, on peut citer

pour la ville de Constantine, la Cirta histo-rique, l'école coranique, berceau del'éveil, de la Nahda, le Sanhadji cheikhAbdelhamid Ben Badis. Chaque ville algérienne avait son école

coranique et sa djemiat el oulama etchaque école avait son maître, son chei-kh. La plupart de ces cheikhs ont fréquen-té assidûment l'école coranique et avaientcomme maître le savant, l'érudit BenBadis, lui-même ancien élève de la presti-gieuse Zitouna à Tunis aussi fameusequ’El Azhar au Caire.Pendant la période coloniale, à l'instar

des villes de son importance, la populationautochtone de Tizi-Ouzou occupait majori-tairement la haute-ville et avait commerepère religieux sa mosquée. Il s’agissaitde la plus vieille mosquée remontant à lapériode ottomane, située dans l’un desplus anciens et premiers quartiers, la mos-quée de Lalla Saïda, une sainte dont l'his-toire et le vécu restent peu ou pas connus.Les citoyens de la ville attendent des his-toriens de révéler les secrets qui entou-rent cette pieuse femme qui serait venuede la ville de Bou-Saâda selon certainsvieux notables de la ville.La mosquée de Lalla Saïda est le seul

lieu de culte symbolisant la populationmusulmane de la haute-ville autochtonede Tizi-Ouzou par rapport à la basse villecoloniale. Elle est le repère religieux et lecentre de convergences et de rencontresde tous les notables des différents quar-tiers de la vieille ville et de quelquesautochtones de la basse- ville.

Plus d'un siècle après la colonisation,de ces notables se dégage un groupe quicrée une association à caractère religieux,l'association de Djemiat El Oulama deTizi-Ouzou. Il avait comme adresse bienévidemment la mosquée Lalla Saïda. Ilfallait créer une école coranique et lui trou-ver un moudarras, un enseignant. C'estainsi que l’on a fait appel, pour cette jeuneécole, à un authentique fils de cette com-munauté autochtone des notables de Tizi-

Ouzou et un ancien brillant élève du grandmaître Ben Badis. L'histoire de l'écolecoranique de Lalla Saïda est liée à cellede ses fondateurs sous l'impulsion d'Ab-delhamid Ben Badis et à ses enseignants.En faisant un effort de mémoire person-nelle, les enseignants de ma petite enfan-ce dont je me souviens sont au nombre dedeux, cheikh Bounar de Redjaouana etcheikh Abdellah, non natif de Tizi-Ouzou,qui sont venus prêter main-forte à celuidont le nom est intimement lié à cetteécole et qui est gravé en nous. Il s'agitbien évidemment, et on ne peut citer l'éco-le sans citer son nom, de cheikh Si Hacè-ne Hamoutène, fils de l'une des plusanciennes familles, voire la plus ancienne,selon certains témoignages oraux ouécrits par des auteurs tizi-ouzéens. En

effet, la famille est originaire des Iflissene,région côtière, qui aurait été un comptoirphénicien comme il y en avait d'autres toutle long de la côte méditerranéenne. Onpourrait même affirmer que certainesfamilles de ces comptoirs dans cesrégions authentiquement amazighesauraient une origine ou des alliances phé-niciennes. L'histoire des peuples quant àleur origine et leur évolution recèleraencore et toujours des secrets. Laissons,non pas les historiens, mais la biologiegénétique faire parler l'ADN.Une chose est sûre, les arrière-grands-

parents de cheikh Hacène sont présentsau village de Tizi-Ouzou depuis plus detrois siècles. Le patriarche, l’arrière-grand-père de cheikh Hacène, Hamou ben Cha-bane, serait venu du village Akham elL'aâlam de la région d'Iflicène. Le témoi-gnage oral et rapporté par certainsauteurs fait remonter leur présence à Tizi-Ouzou antérieurement à la présence de lacaserne turque. Certaines familles autochtones de la

région ou originaires de Dellys et desIssers se seraient installées autour duBordj et auraient été chassées par lesFrançais vers la haute- ville, plus précisé-ment au plus ancien quartier, Lalla Saïda.Qui est venu avant l'autre ou qui a trou-

vé l'autre importe peu. Mais ce dont on estsûr c'est que la rencontre a eu lieu, lacohabitation s'est réalisée, la solidarités'est développée, les alliances se sont tis-sées, les liens de sang se sont consolidésle long des siècles jusqu'au temps présentet bien plus dans l'avenir pour nosenfants.A titre indicatif, des dizaines d'alliances

sur plusieurs générations se sont faitesentre la famille de cheikh Hacène et lamienne dont l'une remonterait à l'époqueottomane. Elle concerne la petite-fille de Hamou

ben Chabane, le premier Hamoutène às'être installé à Tizi-Ouzou, à Hamoud Aliel Turki, un des fils d’une famille ottomane,

comme son nom l'indique. Des liens directs existent entre la

branche directe de Amar ou Moh Hamouben Chabane, père de si Hacène, avec labranche directe de la mienne sur les cinqbranches existantes, celle de Khelil Moha-med Brahim, ma propre famille. Quatrealliances concernant deux sœurs, un frèreet une nièce de Si Hacène se sont nouéesle long du siècle dernier. Si Hacène estl'oncle maternel et paternel, le grand onclede dizaines d'enfants, petits-enfantsZemirli. Si Hacène matérialise au senspropre du terme le lien de sang directe-ment ou indirectement entre presquetoutes les vieilles familles tizi-ouzéenneset quelques familles de la région de Kaby-lie et d’ailleurs quelles que soient leur ori-gine, leur langue ou leur ethnie.Si Hacène était le ciment social spiri-

tuel de la vie entre un père et ses enfantsen quête de conseils, d'aide psycholo-gique et éducative.Il était l'initiateur de toute personne

adulte s'intéressant à l'apprentissage dela langue et de quelques sourate du saintCoran.Si Hacène était celui qui connaissait,

bien évidemment, parfaitement le SaintCoran mais qui a également permis sa tra-duction en langue française pour per-mettre aux non- initiés à la langue arabede le comprendre et de l'apprendre plusfacilement. Si Hacène est le chef d'or-chestre de la répartition sociale tradition-nelle de la communauté dont il s'est inspi-ré pour monter sur scène les pièces théâ-trales lors des fêtes religieuses du vingt-septième jour de Ramadhan chaqueannée qui a suivi l'indépendance du pays.Je ne peux oublier le rôle qui m'a été attri-bué dans une de ses pièces en trois acteset les quelques paroles prononcées lorsde cette mise en scène dans une sallearchicomble. Le comédien en herbe quej'étais n'avait que 12 ans. Si Hacène est le poète de tous les

domaines de la vie. Il avait l'art et lamanière de déclamer dans de bellesphrases et de belles paroles la nature etson environnement, la faune et la flore,

l'homme et sa condition humaine. SiHacène était le seul et unique morchiddans le groupe SMA El Hillal de Tizi-Ouzou.Quelques-uns de ses poèmes ont été

repris et chantés. Ils doivent faire partie durépertoire des œuvres artistiques et cultu-relles du patrimoine immatériel national etêtre connus du grand public. Si Hacènefut le témoin vivant de son époque qu'ilexprimait par ses écrits dans des revuesspécialisées ou encore dans les journauxde l’époque. Il fut aussi un historien averti,il peut être considéré comme l'un despionniers parmi les quelques intellectuelstizi-ouzéens ou personnes lettrées quisont intéressées par l'histoire de la ville etde sa région. Il était un féru des livres et

des revues relatant l'histoire de l'époqueprécoloniale, entre autres la période otto-mane en Kabylie et tout ce qui a trait à desévénements marquants de cette période.Pour l'anecdote, il fut le premier à rela-

ter, suite à ses recherches, le récit sur leguet-apens tendu par le caïd de BordjSébaou à l'amine du village de Tizi-Ouzouet à son escorte. Ce récit, fruit derecherche d'historiens étrangers, futpublié de nouveau en langue françaisedans des revues spécialisées par certainsauteurs algériens bien après l'indépen-dance du pays. L'histoire de cheikh Hacè-ne ne peut être racontée à la légère. Elleest tellement riche par plusieurs aspectsqu'elle peut faire l'objet d'un travail derecherche dans plusieurs domaines : litté-raire, historique, sociologique, politique etsportif. Si l'apport des parents à l'éduca-tion des enfants est essentiel et contribueà leur épanouissement, la prise deconscience individuelle peut être détermi-nante et constitue un facteur déclenchantquant à sa propre destinée et son propreavenir.Très jeune, si Hacène, après avoir fait,

comme les jeunes de l'époque coloniale,des métiers d'apprenti plus ou moins inté-ressants, grâce à son sérieux, sondévouement, son intelligence, son honnê-teté, il s'est vu offrir par son patron un vélopour faire le trajet Tizi-Ouzou - Tadmaït oùse trouvait le magasin dans lequel le jeuneHacène travaillait.Il avait à peine dix-huit ans quand il a

pris la décision irrévocable d'aller étudierà Constantine dans l'école du cheikhAbdelhamid Ibn Badis. Le pari de faire levoyage à bicyclette de Tizi-Ouzou ne pou-vait qu'être relevé. A dix-huit ans, avec la vigueur de son

corps et la force de ses muscles, avec sonénergie débordante, avec son incroyableendurance physique, sa grande capacitépsychologique, la foi profonde en sacroyance, la force inébranlable de samentalité, le courage de surpasser et la

rage de vaincre. «A cœur vaillant riend'impossible.» L'expédition, seul à bicy-clette, fut entreprise, le long voyage de400 km fut fait et la conquête de Constan-tine réalisée.Sept années dans ce temple du savoir

avec le grand érudit cheikh Abdel HamidIbn Badis ont permis à ce jeune prodige,force de la nature et intelligence de l'es-prit, de s'instruire, de s'épanouir, de déve-lopper son être, de consolider sa person-nalité. C'est avec plein de sagesse et deraison que ce jeune savant et érudit estrevenu parmi les siens pour transmettre àtoute une jeunesse avide de savoir, deconnaissance dans cette culture et cettelangue qui est sienne, parallèlement à lalangue berbère plus que millénaire et à lalangue française, butin de guerre.

Plus d'un siècle après la colonisation, de cesnotables se dégage un groupe qui crée une

association à caractère religieux, l'association deDjemiat El Oulama de Tizi-Ouzou. Il avait commeadresse bien évidemment la mosquée Lalla Saïda. Ilfallait créer une école coranique et lui trouver un

moudarras, un enseignant. C'est ainsi que l’on a faitappel, pour cette jeune école, à un authentique filsde cette communauté autochtone des notables deTizi-Ouzou et un ancien brillant élève du grand

maître Ben Badis.

Si Hacène est le chef d'orchestre de la répartitionsociale traditionnelle de la communauté dont il s'est

inspiré pour monter sur scène les pièces théâtrales lorsdes fêtes religieuses du vingt-septième jour de

Ramadhan chaque année qui a suivi l'indépendance dupays. Je ne peux oublier le rôle qui m'a été attribuédans une de ses pièces en trois actes et les quelquesparoles prononcées lors de cette mise en scène dans

une salle archicomble. Le comédien en herbeque j'étais n'avait que 12 ans.

L’hommage au cheikhPar le professeur Omar Zemirli

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 9

Cheikh Hacène est le père spirituel detous les enfants de la haute-ville de Tizi-Ouzou. Il est celui qui a appris les pre-mières lettres de l'alphabet de la languearabe. Mon enfance est si loin… mais la

première leçon du maître et la premièrelettre alif et le premier mot «lis» (iqra)sont ancrés dans ma mémoire et nes’effaceront jamais. Son visage, son sourire, sa bonté,

son humilité, sa tendresse, le son de savoix, la mélodie de la première chansonNachid Echabab entendue et appriseen si peu de temps grâce à sa pédago-gie originale et originelle sont gravésdans les différents centres des diffé-rentes mémoires cérébrales : auditif,visuel, cognitif, psychologique et moral.Ils m'ont suivi toute ma vie et été une

source et un parcours de vie spirituellepour moi et dont je prenais conscience aufur et à mesure que je prenais de l'âge. Cheikh Hacène était très apprécié des

notables de la vieille ville ; il entretenaitdes relations très cordiales et très ami-cales avec eux, il ne pouvait en être autre-ment. Il était celui qui apportait sa contri-bution à plusieurs aspects de la vie.Les missions de cheikh Hacène étaient

multiples. La première était l'apprentissa-ge de la langue arabe, interdite d'ensei-gnement dans les écoles françaises, etles premières sourate du Coran.Ce fut aussi l'école de l'éveil et de l'ini-

tiation à la prise de conscience de notrepersonnalité algérienne par les poèmes etles chansons nationalistes prônés parcheikh Ben Badis. Qui de nous n’a pasappris par cœur «le peuple algérien estmusulman et à l'arabité il est lié»? Ma fré-quentation de l'école la Chabiba de chei-kh Hacène est antérieure ou contemporai-ne à ma première rentrée scolaire del'école française indigène au quartier deAïn Hallouf. Une question me tarabustait,celle de savoir pourquoi je ne me souve-nais pas de mon premier jour à la classed'initiation de l'école française alors quemon premier jour au sein de la classe decheikh Hacène est ineffaçable de mamémoire. La réponse est venue plus d'undemi-siècle après, une science que peud'enseignants maîtrisent, appelée péda-gogie, et qui m'a permis de graver leslettres de l’alphabet arabe et le nachid«Chantons ô jeunesse tous pour el Hacè-ne» ; je pensais que nous chantions pourle maître si Hacène moyen mnémotech-nique indélébile.Depuis sa création par les notables de

la vieille ville de Tizi-Ouzou, l'école ElChabiba a vu la fréquentation pendantdeux à trois décennies de plusieurs frèreset sœurs d'une même famille depuis ledébut des années quarante jusqu'à l'indé-pendance du pays. Je vois encore laphoto souvenir de mon frère Akli quidevait avoir à peine dix ans et à la même

année ma sœur Daouia, de deux ans sonaînée, sur une autre photo.Souvenir poignant de cette commu-

nauté qui se constituait, qui s’organisait,qui se solidarisait, qui s'unissait pour unmême objectif et un même idéal : la per-sonnalité algérienne, l'émancipation de lafemme et de l’homme algériens, la résis-tance et la lutte contre l'aspect négatif etnégationniste de la colonisation.Akli, comme des dizaines de jeunes

anciens élèves de cheikh Hacène, arejoint le maquis. Il sortait tout juste del'enfance. Certains d’entre eux avaient àpeine dix-sept ans. La plupart sont morts les armes à la

main. Akli Zemirli, ancien élève de la Cha-biba, a été élève au collège franco-musul-man de Ben Kanoun, puis au Collègemoderne de Tizi-Ouzou. Il est portéabsent sur son bulletin de classe le 20

mai 1956, il venait de terminer ses com-positions, il a rejoint le maquis pour neplus revenir. Il est tombé en martyr à lafleur de l’âge, il n'avait que 20 ans, aprèsun accrochage féroce où l'armée colonia-le française a mobilisé tous les moyensmilitaires parmi lesquels l'aviation et leschars pour venir à bout d'une douzaine demoudjahidine dont la majorité était d’an-ciens élèves de la Chabiba. Son bulletin est parvenu à sa famille

un demi-siècle après. Il me fut remis parmon ancien surveillant général du lycéeAmirouche, M. Belkacem, après avoirappris que j'étais son frère.C'est avec plein d'émotion et la gorge

nouée que j'ai pris connaissance de cesésame et lu et relu les notes et les appré-ciations des différentes matières et enfinla sanction, son admission en classesupérieure. Il ne la rejoindra jamais. Jeme suis alors rappelé de la fameuse sen-tence à l'appel des étudiants pourrejoindre les maquis de l'ALN : «Nos étu-diants ne feront pas de meilleurscadavres avec des diplômes.» Que tousles martyrs de la Révolution et de la liber-té obtiennent le sésame du paradis etqu'ils soient admis par Dieu le Tout-Puis-sant.Cheikh Hacène ne fut pas seulement

un enseignant d’arabe, il fut aussi un mili-tant très actif pendant la guerre de Libéra-tion. Il fut le militant intellectuel de la zoneautonome de Tizi-Ouzou. Le Front delibération nationale (FLN) fit appel à lui et

c’est ainsi qu’il contribua à la mise enplace de l'état civil algérien. Mon frèreBrahim, lui-même ancien élève de cheikhHacène, était chargé d’entrer en contactet d’être l’agent de liaison entre lui et lesresponsables du FLN de la zone de TiziOuzou et des maquis de Hasnaoua. Ilétait membre actif de l'OCFLN qui lui avalu les sévices du sinistre DOP où lesdétenus, après les exercices de torturephysique et psychologique inhumaines,étaient mis dans des niches de chien. Ilfut emprisonné pendant une année à l'âgede dix-sept ans.L'indépendance acquise, il s'est remis

aux études qu'il a interrompues à seizeans et sans relâche, pendant des années,il n'a cessé d'étudier et de se parfaire.Aguerri par les souffrances de la guerre,les humiliations des tortionnaires, la prisede conscience de l’importance et de la

valeur des connaissances, l’arrêt brutaldes études de son frère aîné de deux ansont été déterminants pour Brahim, il sedevait aussi de reprendre le flambeau. Sasoif d’apprendre, son acharnement dansle travail, sa volonté de réussir lui ont per-mis de poursuivre ses études jusqu'auniveau de terminale. Pour l'anecdote je venais de passer

ma première partie du baccalauréat en finde classe de première, j’étais stupéfait etagréablement surpris par la facilité aveclaquelle mon frère Brahim venait dereprendre l'exercice de mathématiques etles différentes questions. Il poursuivra desétudes techniques dans un institut detechnologie dans la ville de Lyon. Et c'estavec un diplôme en main qu'il se lanceradans la vie active dans le domaine del’électricité. En bâtisseur, il apportera sacontribution pour la construction des infra-structures dans les différentes structuresétatiques dans le domaine de l'électrifica-tion. Treize ans après l'indépendance, un

enfant de sexe masculin est né, Brahimlui donna le prénom de son frère, mort aumaquis, Akli âgé de 41 ans et digne héri-tier de son père et de son oncle Akli. Il aété la fierté de son grand-père Amar AkliKhelil. Brahim, âgé bientôt de 77 ans, est

père de six enfants tous mariés et grand-père d'une quinzaine de petits-enfants.Sa vie ne peut être que tranquille et pai-sible entourée par l'affection et la tendres-

se de ceux qui l'aiment et l’entourent.Après l'indépendance, l'école Chabiba

avec à sa tête cheikh Hacène a continuéà fonctionner en prodiguer un enseigne-ment de la langue arabe. Cheikh Hacène,après tant d'années d'expérience, d'en-seignement et d'expertise pédagogique,accéda au poste d'inspecteur de l'ensei-gnement moyen. Cette promotion tantméritée lui a valu sa nomination dans lacirconscription de Draâ-El-Mizan et sondéménagement dans sa nouvelle demeu-re avec toute sa famille. Rapidement ils'est mis au travail pour cette nouvellemission avec tout son savoir, son savoir-faire et son savoir-être. Il avait tous lesatouts à transmettre à cette nouvellegénération d'enseignants de l'enseigne-ment moyen de l'école dite fondamentale.Si Hacène s'est acquitté, comme à

l'accoutumée, toujours avec enthousias-me et amour, de la profession jusqu’à saretraite tant méritée. Sa vie était bien rem-plie, il a su insuffler l'enseignement, lapédagogie, science souvent occultéeindispensable et incontournable pour toutenseignant, des idées nouvelles. Il a rempli sa mission de mari attention-

né et de père affable ouvert mais intransi-geant quant à l'éducation de ses enfantsqui ont tous réussi leurs études dont deuxfilles médecins avec qui j'ai fait une partiede mes études jusqu'au doctorat. On seconsidérait comme frère et sœur jusqu'àce que les aléas de la vie fassent quechacun vaque à ses occupations profes-sionnelles et poursuive son chemin. QueDieu accueille dans Son paradis si Hacè-ne et sa fille. Brahim restera pendant delongues années en contact avec le Chei-kh, son ancien maître d'école, son anciencompagnon de lutte, l'ami et le procheparent.Le cheikh si Hacène Hamoutène

appartient tout d'abord à ses enfants maisaussi à tous les enfants dont il était lepère spirituel, aujourd’hui adultes, et quilui seront toujours reconnaissants. SiHacène, élève puis condisciple de cheikhIbn Badis, est le symbole spirituel incar-nant l’école de la Chabiba ; son nom doitêtre gravé sur le fronton de plusieursécoles.Tous ses anciens élèves, dont la plu-

part sont à l’automne de leur vie, se doi-vent d’avoir un élan de fierté et se solida-riser comme l’ont fait leurs parents par lepassé. Pourquoi ne pas édifier une statuede cheikh Hacène à proximité de sonécole, la Chabiba, dans le fief du quartieremblématique ancestral Lalla Saïda enson hommage, lui le fondateur de l’école,le militant intellectuel, le héros de la guer-re contre l’ignorance, contre la misère,contre l’annihilation de la personnalitéalgérienne. Gloire et éternité à vous notre Maître.Un ancien élève de la Chabiba.

O. Z.

Cheikh Hacène est le père spirituel de tous lesenfants de la haute-ville de Tizi-Ouzou. Il est celuiqui a appris les premières lettres de l'alphabet de la

langue arabe. Mon enfance est si loin… mais lapremière leçon du maître et la première lettre alifet le premier mot «lis» (iqra) sont ancrés dans ma

mémoire et ne s’effaceront jamais.

Hacène Hamoutène

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F00025/B2

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAge 10Régions

Le pôle universitaire d’ElAffroun, à 25 kilomètres à l’ouestde Blida, se prépare à accueillirles nouveaux bacheliers, estimésà 8 000.

Les inscriptions qui ont débuté lundi der-nier et s’achèveront le 9 août prochain, sedéroulent, selon le Pr Ahmed Chaâlal, rec-teur de l’université d’El Affroun, dans desconditions satisfaisantes puisque, fera-t-ilsavoir, tous les moyens humains et logis-tiques ont été mis en place, aux fins d’as-surer aux étudiants un meilleur accueil.

Pour ce faire, 120 cadres de l’université,aussi bien dans le domaine de l’administra-tion que celui de l’enseignement et de l’in-

formatique ont été mobilisés pour faciliter latâche aux nouveaux bacheliers, afin des’inscrire sans la moindre difficulté.

Sur le plan infrastructure, quatre amphi-théâtres dotés d’ordinateurs reliés à l’inter-net ainsi que des badgeuses, des scannerset des dépliants ont été réservés à cetteopération.

Par ailleurs, l’université a entamé lesprocédures de recrutement de pas moinsde cinquante-deux enseignants dans desdisciplines déficitaires telles que l’anglais,le français, l’italien, les sciences, l’informa-tion, l’histoire, l’archéologie, la comptabilitéet l’économie. Ces enseignants seront opé-rationnels dès la prochaine rentrée, nous

informe-t-on. Aussi, cette université récep-tionnera lors de la prochaine rentrée, unauditorium d’une capacité de 600 places,un centre audio-visuel, un centre d’ensei-gnement intensif des langues et un centrede reprographie.

Tout comme de nouvelles spécialitésverront le jour à la rentrée, tels les mastersen collectivités locales et en relations inter-nationales et un master en traduction. Côtésciences humaines, les étudiants pourrontpostuler aux masters de mass média etsociété ainsi que bibliothèque et technolo-gie de l’information.

A noter enfin que 6870 étudiants ontobtenu leur diplôme de graduation dont 2

110 en master et 4760 en licence. Parcontre, 80% des étudiants titulaires d’unelicence vont poursuivre leurs études ens’inscrivant en master.

M. B.

BLIDA

8 000 nouveaux bacheliers attendusà l’université d’El Affroun

Trois lieux des flancs monta-gneux de Chréa, sur les hauteursde Blida, que sont Oued Abarane,Yemma Bahria et Sidi Moussa ontpris feu mardi dernier.

Un important arsenal anti-incendie a étédéployé par la Protection civile de Blida quia dû mobiliser les unités de Ouled Yaïche,de Beni Mered, de Chiffa, de Mouzaïa et de

Boufarik pour venir à bout de ces feux quiont embrasé 40 hectares de forêt implantésd’oliviers et de pins d’Alep. 50 sapeurs-pompiers aidés par des dizaines d’élémentsde la direction des forêts ont peiné pendantpresque 15 heures pour circonscrire le feuet l’empêcher de se propager. Hier soir, lesfoyers d’incendie étaient encore visibles deBlida d’où de grandes fumées ont caché leciel. A noter que l’opération de surveillance

et de refroidissement des espaces brûléssuit toujours son cours.

Par ailleurs, les éléments de laProtection civile ont libéré deux personnesqui étaient coincées dans leur voiture,laquelle a chuté dans un ravin de 70 mètresde profondeur au lieudit Haq Feraoun, àChréa. L’opération de sauvetage a nécessi-té le déploiement de gros moyens.

M. B.

Par cette décision inat-tendue, le wali a admis,implicitement, son aveud’échec à résoudre la pro-blématique de l’emploi àtravers la wilaya et parailleurs, son impuissancedevant l’omnipotence de la

direction de la Fonctionpublique. On crée une com-mission d’enquête pourfaire noyer le poisson.En effet, d’entrée et

après avoir rendu un hom-mage appuyé à feuBensghir Abdelkrim, décé-

dé dernièrement suite à unelongue maladie, les élusdébattront, sans détour nifioritures, le dossier concer-nant «le degré d’applicationdes recommandationslevées lors de la 1re sessiondu 21 avril 2016, tout enlançant des fourches cau-dines et des allusionsembarrassantes, à peinevoilées, à l’encontre destergiversations de la direc-tion de l’emploi et la direc-tion de la Fonction publiqueassimilée à «des bureau-crates gérant leur secteurdans une certaine opacité

et selon des critères quirestent mystérieux avec, enfiligrane, de gros intérêts àpréserver et faire perdu-rer».Dans le même sillage,

les élus ont débattu etapprouvé plusieurs délibé-rations sur des aides finan-cières accordées à plu-sieurs communes et lesdossiers des préparatifs dela rentrée scolaire, universi-taire et celle du secteur dela formation professionnel-le. Nous y reviendrons avecde plus amples détails.

Daoud Allam

Le village frontalier d’Oum T’boul,relevant de la commune de Souarrekh,est en ébullition où les événementspourraient dégénérer à tout momentaprès l’annonce, hier, de la mort d’unjeune de ladite commune, fauché par unautomobiliste tunisien, spécialisé dansle convoyage de carburant par véhicule,il y a deux jours.En effet, les Tunisiens qui font la

navette à longueur de journée entre la

station-service du village et le postefrontalier éponyme, pullulent dans leslieux, avec comme seule finalité, faire leplein en produits pétroliers (gasoil etessence) en utilisant de vieux tacots etrentrer chez eux. Un trafic de carburantlégal et lucratif.De fait, les Algériens trouvent que le

payement de la taxe des droits de pas-sage en Tunisie de 30 DT est une déci-sion injuste et une forme de pénalité

injuste et injustifiée dès lors qu’ils fonttourner le secteur touristique alors queles Tunisiens ne payent rien en retour.Une réciprocité est de mise, ont-ils sou-ligné. Devant le désir de la populationd’en découdre avec les automobilistes-contrebandiers, autorités et élus locauxsont mobilisés pour éviter tout dérapageet dépassement. La situation reste précaire.

D. A.

EL TARF

L’aveu d’échec du wali

Un camion transportant16 personnes se renverse

Un camion de marque DFM à son bord16 personnes dont 11 enfants et 3 femmes s’est renversé, hier au niveaude l’échangeur de l’hôpital Frantz-Fanon àBlida vers l’autoroute Est-Ouest. Les troisfemmes ainsi que deux enfants parmi lespassagers ont été gravement blessés ettransférés respectivement au CHU Frantz-Fanon et à l’hôpital Ben Boulaid pour dessoins. La Protection civile qui est interve-nue a dû prodiguer des soins sur placeaux blessés avant de les évacuer vers lesétablissements hospitaliers.

Encore un accident causé par la négli-gence des conducteurs qui chargent desêtres humains sur les bennes de camionscomme s’il s’agissait de marchandises !

M. B.

40 hectares de forêt brûlés à Chréa

ACCIDENTDE LA ROUTE

À BÉJAÏA

2 morts et 8 blessésdans une collision

à la sortie du tunnelde Kherrata

Un grave accident de la route impli-quant un camion et six véhicules légers afait deux morts et 8 blessés, mardi, endébut de soirée, à hauteur du viaduc deBordj Mira, à la sortie du tunnel deKherrata, à quelque 60 km à l’est du chef-lieu de wilaya, Béjaïa, selon la Protectioncivile de Béjaïa.Le camion, qui se dirigeait vers le chef-

lieu de wilaya, qui aurait eu des difficultésde freinage, est rentré en collision avec unfourgon de transport de voyageurs dedouze places avec à son bord une famille,trois véhicules légers et deux fourgon-nettes, rapporte la Protection civile. 2 personnes se trouvant dans le four-

gon de transport de voyageurs, suite auviolent choc du camion, ont été éjectéespour faire une chute dans l’oued Agriou, àune profondeur de près de 70 mètres enbas de la route. Il s’agit d’une jeunefemme de 32 ans et de son enfant de 2ans qui sont décédés sur le coup, préci-sent les sauveteurs de la Protection civile.

Parmi les blessés, âgés entre 20 et 50ans, on note un enfant de 6 ans. 4 des 8personnes blessées dans l’accident ontquitté hier l’hôpital.

Les autres accidentés sont gardés enobservation, au niveau de la structuresanitaire de Kherrata.

Il convient de signaler que de nom-breux accidents mortels se sont produits àce même endroit, le tunnel de Kherrata,qualifié localement «de couloir de lamort».

A. K.

«Je vais mettre sur pied une commission pour lesuivi du secteur de l’emploi dans la wilaya, tou-chant tous les domaines, à savoir économiques etadministratifs et ce, afin de situer les responsabili-tés d’un côté et résoudre les problèmes qui seposent au niveau de certaines administrations,d’un autre», indiquera le wali, avec un zeste d’abat-tement, lors de la 2e session de l’APW qui s’esttenue hier au siège de la wilaya.

MORT D’UN ALGÉRIEN FAUCHÉ PAR UN AUTOMOBILISTE TUNISIEN

Le village frontalier d’Oum T’boul en ébullition

Dans la matinée hier, l’auditorium du rectorat de l’universi-té de Sidi-Bel-Abbès a abrité la cérémonie de sortie de la 14epromotion de médecins généralistes.Lors de cette cérémonie à laquelle ont assisté le recteur, le

wali, des médecins et les autorités, les tout jeunes médecins

ont reçu des mains des responsables de l’université, leursdiplômes et des trophées, symboles de leur cursus universi-taire. En effet, 170 jeunes médecins rejoindront les différentsservices de CHU pour poursuivre leur formation d’internes.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sortie de la 14e promotion de médecins généralistes

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 11

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(ALGER-CENTRE)Samedi 30 juillet à 14h30 : AminZaoui signera son livre Un incendie duparadis. Femmes, religions et cultures,paru aux éditions Tafat.OPÉRA D’ALGER (OULED FAYET, ALGER)Jusqu’au 30 juillet à 20h : L’ONCI, encollaboration avec Bemad Production,et en collaboration avec l'ENTV etl'ENRS organise un spectacle de latroupe indienne Beyond Bollywood.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (EL-BIAR, ALGER) L’Institut culturel italien d’Alger informeque les cours de langue italienne pourla session d’automne 2016-2017débuteront le 15 septembre 2016. Lesinscriptions sont ouvertes dèsmaintenant auprès de l’IIC dudimanche au jeudi de 10h00 à 14h00.Une réduction des frais d’inscriptionsest accordée aux premiers dix inscrits.Pour plus d’information, contacter au021 92 38 73 ou envoyer un e-mail àl’adresse: [email protected]

FESTIVAL MUSICAL DE DJEMILA(WILAYA DE SÉTIF) Jeudi 28 juillet 2016 : Soiréevariée animée par Walid Taoufik(Liban), Fella Djazaïria, AbdouDeriassa et Kenza Morsli.Vendredi 29 juillet 2016 : Soiréevariée animée par Hazem Cherif(Syrie), Youcef El Oumani (Oman),Benzina, cheb Hossem et cheb Arass.Samedi 30 juillet : Soirée variéeanimée par Saber Rebaï (Tunisie),Bekakchi El Kheir et Sraoui.THÉÂTRE DE PLEIN AIR CASIF

DE SIDI FREDJ (WILAYAD’ALGER) Jeudi 28 juillet 2016 : Soiréevariée animée par Anas Karim etRym Nasri.Vendredi 29 juillet 2016 : Soiréevariée animée par Hummam etHaïtem Khelaily.MAISON DE LA CULTURE OULD-ABDERRAHMANE-KAKI (MOSTAGANEM) Jusqu’a la fin du mois de juillet :Exposition de peinture «25eanniversaire du décès de

Mohammed Khadda».MUSÉE D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’à la fin du mois de juillet :Exposition «Genèse II, une collection qui s’agrandit» avec des œuvres deIssiakhem, Khadda, Chegrane, Mokrani, etc.CIRQUE NATIONAL D’ALGÉRIECIRQUE AMAR (CHAPITEAU PLACEARDIS, PINS-MARITIMES, ALGER) Jusqu’au 30 juillet : Spectacles ducirque Il Florelegio.

C’est la troupe indienneBeyond Bollywood qui a eu cethonneur. Chaque soir depuislundi, un spectacle haut encouleur, en sonoritésindiennes authentiques et enchorégraphie moderne et tra-ditionnelle, intitulé «BeyondBollywood» (au-delà de Bolly-wood), à la croisée des che-mins entre le théâtre, le ballet,le cinéma et la comédie musi-cale et le music-hall, est pré-senté au public algérien.

Produit par la compagnieBeMad Productionce (Inde), cespectacle programmé pour lapremière fois en Algérie, prévoiten tout 14 autres représenta-tions à Alger en collaborationavec l'Office national pour laculture et l'information (ONCI).

Le spectacle Beyond Bolly-wood, conçu par le choré-graphe et réalisateur RajeevGoswami, raconte le retouraux sources d’une jeune dan-seuse indienne, Shailly dont lerôle est campé par Ana Ilnu,née et élevée en France, et quieffectue un long voyage enInde pour redécouvrir la cultu-

re de son pays. Elle découvrealors l'univers du cinéma bolly-woodien et rencontre un cho-régraphe, Raghav (incarné parMohit Mathur), en mal d’inspi-ration qui recrute Shaily pourconcevoir des chorégraphiesde danse moderne et contem-poraine aux standards euro-péens. Mais les deux artistesse rendent compte plus tardque ce genre de créationsn’est pas en phase avec leuridentité et leur culture, issuesd’une très vieille civilisation.

Après s’être lassés desfusions et chorégraphies occi-dentales au détriment de lariche tradition indienne, Shailyet Raghav en quête d'authenti-cité et d’inspiration, parcourentl’Inde et partent à la rencontrede danses traditionnelles. Cetterichesse de ce grand pays asia-tique est reflétée dans ce spec-tacle à travers de lumineuxtableaux dans lesquels les dif-férents comédiens et danseursdes différentes scènes, appa-raissent habillés de plus de 700costumes différents.

Plusieurs tableaux, com-

portant de la danse moderneavec une touche de musiqueindienne, montrent, en réalité,l'aspect nocif de la fusion,évinçant une des cultures lesplus riches et diversifiées dumonde. Une trentaine de dan-seurs et comédiens ont évoluésur la scène de l’Opéra d’Al-ger, notamment Pooja Pant,Sideep Modak ou encore San-jay Sharma. Dans la secondepartie du spectacle, les dansestraditionnelles indiennesétaient mises en avant, notam-ment le kathak par la perfor-meuse Pooja Pant.

D’autres représentationsdu spectacle Beyond Booly-wood sont prévues dansd’autres villes d’Algérie. Lesorganisateurs ont précisé que15 représentations se déroule-ront à l'Opéra d'Alger, avantune tournée européenne enseptembre prochain qui mène-ra la troupe indienne en Alle-magne, Belgique, France et enItalie. Beyond Bollywood, qui adéjà donné 60 représentationsà Londres, se produira à l’Opé-ra d’Alger tous les soirs jus-qu'au 9 août 2016.

Kader B.

La grande salle de ce restaurant algérois est vide.Nous sommes les seuls clients attablés, pratiquement,au centre de la vaste salle. Une jeune femme blondeentre et va s’installer derrière nous, au fond de la salle.Une autre dame, une brune, entre et choisit la premièretable, à gauche, près de l’entrée du restaurant. Unhomme, en gandoura, qui n’a plus vingt ans depuislongtemps, fait une bruyante irruption et le plus «inno-cemment» du monde choisit une table en face de ladame près de l’entrée. Celle-ci se lève et va vers le fondde la salle, peut-être pour chercher refuge près del’autre dame. «L’innocent» à la gandoura blanche selève et le plus «innocemment» du monde va lui aussivers le fond de la salle. Les deux dames se lèvent etvont s’asseoir à la première table à gauche, là où, audébut, était assise la brune. «Super glue» n’a pas honteet revient, maintenant, à la table en face des deuxfemmes. Visiblement, il leur a fait perdre l’appétit carelles sortent précipitamment du restaurant. Ce n’est,apparemment, qu’à ce moment que le type se rend comp-te qu’il est venu pour bouffer, car il crie bruyament : «Oùest le serveur ? Apportez-nous quelque chose à mangeret laissez-nous partir, nous sommes pressés !»

K. B. [email protected]

[email protected]

LE SPECTACLE INDIEN «BEYOND BOLLYWOOD» À L’OPÉRA D’ALGER

L’histoire d’un retour aux sources LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

L e film documentaire algé-rien Hawajis (Obsessionsde l'acteur en solo) est

invité à participer cette année àdes festivals cinématogra-phiques internationaux en Inde,Norvège et Tunisie, a-t-onappris lundi à Oran de l'artisteMohamed Adar, qui a interprétéle rôle principal dans cetteœuvre. En marge de la projec-tion, à la Cinémathèque, de cefilm en compétition dans lecadre de la neuvième édition duFestival international d'Oran dufilm arabe, l'acteur algérienMohamed Adar a indiqué àl'APS, que ce documentaireréalisé par Hamid Benamra aété projeté dans huit festivalscinématographiques en Egypteet en Tunisie, soulignant qu'il aeu un grand écho auprès dupublic et de la presse arabes.

Ce documentaire a été pro-grammé dans la catégorie deslongs métrages dans les festi-vals où il avait participé à l'ex-ception du Fiofa, a ajoutéMohamed Adar qui est metteuren scène de théâtre.

Le film est d'une durée de103 minutes dont 20 seulementà caractère documentaire et lereste de la fiction, a-t-il faitremarquer, s'étonnant com-ment les organisateurs du festi-val d'Oran l'ont programmédans la catégorie des docu-mentaires.

Ce metteur en scène théâ-tral, qui a contribué au finance-ment du film Hawajis produit en2015 après sept années detournage, a réussi à faire valoirque le cinéma et le théâtre quiconvergent dans le traitementd'un sujet n’ont de différenceque sur le plan technique.

Le film, où sont présentsdes comédiens ayant fait lagloire de l'écran dont Rouichedet des écrivains, relate l'histoired'un acteur (campé par Adar)qui, en fin de carrière, chercheun rôle sur une scène dethéâtre ou devant une caméra.

Une obsession pour sonrêve cinématographique et sonpersonnage théâtral de cordon-nier s'empare de lui. Sur fondde partitions musicales du ter-roir, il traite plusieurs questionscruciales dont celles de la fina-lité d'un art et des difficultés àtransmettre le message à tra-vers l'art. La même séance dela compétition a donné lieu à laprojection du film documentairejordanien In kounta taqcidouqatli (Si tu envisageais de metuer) de la réalisatrice WidadChafakoudj, qui aborde lessouffrances de trois femmesplacées en prison pour les pro-téger contre la menace decrime d'honneur proférée par

les leurs. Lors des débats,la réalisatrice a exprimé sonsouhait que ce film puisse avoirun écho en Jordanie pourrésoudre le problème lancinantdu crime d'honneur et réserverdes asiles pour protéger lesfemmes menacées au lieu descentres de rééducation.

Au total, huit films docu-mentaires en compétition sur10 ont été projetés durant troisjournées du Fiofa. Le jury desdocumentaires présidé par leréalisateur de cinéma tunisienMourad Ben Cheikh est consti-tué du réalisateur algérien Dja-mel-Eddine Hazourli, du Fran-çais Dr Michel Serceau et de laréalisatrice libanaise CaroleAbboud.

FILMLe documentaire algérien

Hawajis invité à des festivalsinternationaux

«Pot de colle»Par Kader Bakou

Quelques jours après la cérémonie d’ouvertureofficielle, mercredi dernier, de l’établissement,l’Opéra d’Alger acueille son premier spectacle.

L e Festival local de la poterie de Maât-kas, 25 km au sud-ouest de Tizi-Ouzou, s’est imposé au fil des édi-

tions, dont la septième s’est ouverte celundi, comme un carrefour commercialincontournable pour les artisans d’écoulerleurs produits, a-t-on appris des partici-pants et des organisateurs. Ce rendez-vous annuel ne manque pas d’attirer unnombre de plus en plus important de parti-cipants, ce qui a emmené les organisa-teurs à le délocaliser du CFP de Maâtkasqui s’est avéré trop exigu pour contenir lesexposants, vers le CEM Ounar-Mohamedde cette même ville, a-t-on rappelé.

Les artisans rencontrés à Maâtkas encette occasion ont tous déclaré que cettemanifestation leur offre l’opportunitéd’écouler leurs produits. Le nombre impor-tant de visiteurs que reçoit cet événement(environ 40 000 durant l’édition 2015)encourage les participants à produire, enprévision du festival.

Le commissaire de ce festival, Musta-pha Meziani, a rappelé que l’objectif princi-pal de ce festival est de préserver et depromouvoir le métier de la poterie tradi-tionnelle de Maâtkas. Il a réitéré le souhaitde voir la localité de Maâtkas disposerd’un marché permanent de la poterie afinde permettre aux artisans de vendre leursproduits à longueur d’année ainsi que d’unmusée dédié à ce métier ancestral.

«Le problème des artisans est la com-mercialisation, une solution doit être déga-gée en association avec l’ensemble desservices concernés dont la direction localede la culture, celle du tourisme et de l’arti-sanat, la Chambre de l’artisanat et desmétiers», a ajouté M. Meziani.

Pour cette année, quelque 174 arti-sans, dont près d’une centaine de potiers,participent à la 7e édition de ce festival quia regroupé des exposants représentantune vingtaine de wilayas, a-t-on appris dudirecteur de la Chambre de l’artisanat etdes métiers (CAM) de Tizi-Ouzou, BerkiAbdelkrim. Il s’agit notamment des wilayasde Annaba, Batna, Ghardaïa, Tamanras-set, Ouargla, Touggourt, Oran, Blida, Mos-taganem, Constantine, Sétif, Tipasa, Bou-merdès, Béjaïa et Bouira, a-t-on constatéau niveau des stands.

Lors de la cérémonie d’ouverture offi-cielle, la directrice de la culture, NabilaGoumeziane, représentante du ministre dela Culture, Azzedine Mihoubi, et du wali deTizi -Ouzou, Merad Brahim, a insisté surl’importance de «l’impact économique dece festival qui constitue une opportunitépour la promotion de l’artisanat local, unsecteur qui est appelé à jouer un rôle nonnégligeable dans le développent du touris-

me au niveau de la wilaya avec ce quecela suppose comme apport à l’économielocale». Un avis partagé par le directeurlocal du tourisme et de l’artisanat, RachidGheddouchi, qui a souligné le lien entreartisanat et promotion du tourisme.

Il a lancé un appel aux investisseursafin de s’intéresser à la localité de Maât-kas qui connaît une certaine dynamiqueavec le Festival de la poterie et la Fête del’olivier, pour leurs projets d’investisse-ment. Au menu de ce festival, des confé-rences-débats, animées par des universi-taires dont Dahmani Mohamed, SahebZohra et Guiri Fatiha s’intéresseront à lapoterie de Maâtkas : conservation, valori-sation et perspectives.

Des ateliers de poterie, destinés parti-culièrement aux enfants et animés par despotières sachant que cet art était pratiquéexclusivement par des femmes, sont éga-lement prévus durant cette manifestationqui se poursuivra jusqu’à aujourd’hui jeudi.

FESTIVAL DE LA POTERIE DE MAÂTKAS

Un carrefour commercial incontournable pour les artisans

ANEP

Prix Assia-Djebar du roman 2016

L a plus prestigieuse des distinctions littéraires, dans la catégorie roman, en Algérie,est une réalisation de l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publi-cité (Anep) et de l’Enag (Entreprise nationale des arts graphiques). En hommage à

l’écrivaine et académicienne Assia Djebar, qui a donné ses lettres de noblesse, de par lemonde, à la littérature algérienne, cette distinction portera l’appellation «Prix Assia-Dje-bar du roman». Un jury composé de personnalités du monde de la culture décernera ceprix chaque année et les titres doivent être inédits.

Le Prix Assia-Djebar du roman vise à promouvoir la culture algérienne, à instaurerune saine compétition entre éditeurs nationaux pour la production d’œuvres de qualité età récompenser le mérite et l’effort chez les créateurs face à leur seule imagination. LePrix Assia-Djebar du roman est un jalon important dans l’industrie du livre en Algérie.

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JO-2016IL PENSE QUE L’EXCLUSION DES ATHLÈTES DE SON PAYS

«DÉPASSE L'ENTENDEMENT»

Poutine : «sans les Russes, les victoiresdes autres à Rio auront moins d'éclat»

l L'exclusion de nom-breux sportifs russes des Jeuxolympiques de Rio «dépassel'entendement» et rendra lacompétition moins «specta-culaire», a insisté hier le pré-sident russe VladimirPoutine. «La question (du sort) des

sportifs russes est sortie duchamp juridique et dépassel'entendement», a-t-il déclaréau cours d'une cérémonieorganisée au Kremlin avec lasélection olympique russe,avant son départ au Brésil.Sans eux, «la compétition seramoins spectaculaire» et lesvictoires des autres sportifs«auront une saveur totalementdifférente, voire n'en aurontpas», a encore jugé le prési-dent russe. La délégationrusse est déjà amputée d'unecentaine de sportifs excluspour leur implication ou leurimplication présumée dans desaffaires de dopage, conformé-ment à la demande du Comitéinternational olympique (CIO).«Je pense, et vos collèguesdes autres grandes puissancessportives mondiales le com-prennent, que la qualité deleurs médailles sera différente.C'est une chose de gagner

face à des rivaux à sa hauteur,c'en est une autre de gagnerface à ceux d'une classe infé-rieure», a-t-il affirmé. Pour le président russe, qui

a dénoncé une «tentative detransfert dans le sport desrègles de la politique», cetteexclusion «injuste» a en faitporté «un coup de poignard àl 'ensemble du monde dusport». Isinbayeva en pleurs. «Le

CIO n'a pas provoqué de scis-sion du monde du sport», atoutefois nuancé le président

russe, faisant référence aurisque ayant couru d'une exclu-sion totale de la Russie desJeux olympiques. «Les difficul-tés nous endurcissent et nousunissent. Je vous souhaite demontrer au monde que noussommes capables de vaincredans un combat loyal», a-t-ilcontinué, en présence notam-ment de la double championneolympique de saut à la perche,Yelena Isinbayeva, privée deRio dans le cadre de la sus-pension de la Fédération russed'athlétisme. En pleurs, celle-ci

a assuré avoir été évincée«grossièrement» des Jeux,appelant les sportifs russes yparticipant à faire en sorte que«la terre entière frissonne» enles regardant. Alors quePoutine recevait les sportifsrusses en partance pour Rio,certaines fédérations interna-tionales continuaient à faire letri parmi les sportifs russes,afin de déterminer ceux autori-sés à concourir au Brésil. Dimanche, le CIO a fixé

trois critères pour déterminerles sportifs russes éligibles auxJeux: ne pas avoir d'antécé-dent de dopage, ne pas appa-raître dans le rapport McLarenqui a détaillé le 18 juillet lesrouages du système de dopa-ge d'Etat en Russie, et pouvoirprésenter des résultats decontrôles antidopages cré-dibles, c'est-à-dire effectuéshors de Russie. Une dizainede fédérations internationalesdevaient encore se prononcerhier après-midi, alors que plusde cent sportifs russes ont déjàété exclus des JO. Le gros des279 sportifs russes toujoursqualifiés pour le Brésil devaits'envoler aujourd’hui à l'aube.Certains de leurs compatriotessont déjà arrivés à Rio durantle week-end, pour s'acclimater.

IL JUGERA EN «PREMIÈREINSTANCE»

Le TAS à Rio pour siégerpendant les jeux

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) jugera,pour la première fois, en première instance, lescas de dopage sur les lieux d'un grand événe-ment sportif, à l 'occasion des joutesOlympiques de Rio pour lesquelles il s'est délo-calisé, a indiqué le TAS. Siégeant habituellement à Lausanne, le TAS

a ouvert, depuis mardi à Rio, deux bureaux pro-visoires qui seront opérationnels jusqu'à la clô-ture des Jeux le 21 août. En plus des éventuelscas de dopage, le tribunal suprême en matièresportive devra, durant les jeux aussi, traiter lesappels des sportifs russes exclus des Jeux parles diverses fédérations. Ainsi, la nageuserusse Youlia Efimova, exclue par la Fédérationinternationale de natation (Fina), a annoncé sonintention de saisir le TAS. Pour la première foisde l'histoire olympique, le TAS dispose à Riod'une chambre «en charge des affaires dedopage survenant à l'occasion des Jeux enqualité d'autorité de première instance», a indi-qué le TAS dans un communiqué. Jusqu'àmaintenant, les cas de dopage pendant les JOétaient traités par une commission de disciplinedu CIO, qui décidait des sanctions, pouvantaller de la disqualification jusqu'au retrait desmédailles. En mars, le CIO a décidé de confiercette mission au TAS afin de rendre le traite-ment des cas de dopage plus indépendant. Lesathlètes sanctionnés pourront faire appeldevant une autre division ad hoc du TAS, quisiègera aussi à Rio et sera composée d'arbitresdifférents. Cette chambre ad hoc du TAS a étécréée pour les JO d'Atlanta en 1996, afin derésoudre les litiges juridiques concernant desquestions de qualification, disciplinaires ou dedopage en appel. Ses décisions sont rendues«dans un délai de 24 heures ou dans un délaicompatible avec le programme des compéti-tions», a précisé le TAS. Aux Jeux de Londresen 2012, cette chambre a traité 11 affaires.

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JO-2016LA DÉLÉGATION ALGÉRIENNE S’EST ENVOLÉE HIER POUR RIO DE JANEIRO

Les encouragementsdu président Bouteflika

l Le président de laRépublique, AbdelazizBouteflika, a encouragé la délé-gation sportive algérienneavant son départ hier en fin dejournée pour Rio de Janeiropour prendre part aux Jeuxolympiques-2016 (5-21 août).

C'est le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, qui a transmisles encouragements du présidentBouteflika aux athlètes présentsau Centre technique national deSidi Moussa (Alger), où se sontrendues plusieurs personnalités,dont le ministre de la Jeunesse etdes Sports, El Hadi Ould Ali et lewali d'Alger, Abdelkader Zoukh.«Je suis venu aujourd'hui au nomdu président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika et au nomdu Gouvernement pour voustransmettre d'abord nos félicita-tions pour s'être qualifiés à cetévénement et nos encourage-ments pour les compétitions aux-quelles vous allez prendre part.Je vous demande de ne pas lési-ner sur les efforts pour représen-ter dignement les couleurs dupays, et pourquoi pas décrocherde bons résultats à Rio», a décla-ré le Premier ministre à l'adressedes athlètes. Les rameurs, véli-planchistes, footballeurs et LarbiBouraâda (athlétisme) étaient

présents à Sidi Moussa, lesautres athlètes algériens qualifiésaux JO-2016 étant toujours enstage à l'étranger. «Il s'agit d'unrendez-vous planétaire et vousdevez représenter l'Algérie de lameilleure des manières, endehors du souci des résultats. Leplus important est de donner lameilleure image du jeuneAlgérien. Je vous souhaite boncourage et Inch’Allah vous allezdécrocher d'excellents résultats»,a ajouté le premier responsablede l'Exécutif. De son côté, le pré-sident du Comité olympique et

sportif algérien (COA), MustaphaBerraf s'est réjoui des orienta-tions données par le Premierministre aux athlètes algériens àquelques heures de leur départpour Rio à bord d'un avion spé-cial. «La visite de M. Sellal et lesorientations qu'il a données auxathlètes sont tout un symbole,cela va certainement encouragernos sportifs à donner le meilleurd'eux-mêmes à Rio, même si lamission ne sera pas de toutrepos. La délégation algérienneest prête pour représentercomme il se doit l'Algérie», a sou-

ligné Berraf dans une déclarationà l'APS. A la fin de la visite, M.Sellal a tenu à prendre unephoto-souvenirs avec les athlètesalgériens, une manière d'immor-taliser cette rencontre qui inter-vient à 9 jours du coup d'envoides JO-2016. L'Algérie, qui parti-cipe pour la 13e fois à des JO,sera présente pour la premièrefois avec 46 athlètes, plus lasélection des U23 de football (18joueurs). Le retour de la déléga-tion est prévu le 22 août, soit aulendemain de la cérémonie declôture des JO-2016.

HALTÉROPHILIE

Faux bond del’entraîneurpolonais GosWaldeimarEdmund

La sélection nationale d’haltérophi-lie s’est déplacée à Rio de Janeiro,hier, avec trois personnes. En l’occur-rence les deux athlètes Walid Bidani(+105 kg) et Bouchra Fatma-ZohraHirèche (+75 kg) ainsi que l’entraîneurAzzedine Besbès. Par contre, le tech-nicien polonais Gos WaldeimarEdmund n’a pu rallier la capitale, Algerà l’heure du départ de la délégationvers le Brésil. Parti en Pologne, justeaprès avoir bouclé le stage d’Antalya(Turquie), pour assister sa maman quise trouve dans un état comateux, l’ex-pert polonais a informé les respon-sables de la FAH qu’il ne sera pas dis-ponible pour ce voyage. I l est àsignaler que le président de laFédération algérienne d’haltérophilie,M. Aziz Brahimi, rejoindra l’équipe àpartir du 12 août prochain en mêmetemps que le président du COA, M.Mustapha Berraf.

PIERRE-ANDRÉ SCHÜRMANN (ENTRAÎNEUR NATIONAL DES U23) :

«À Rio, j'ai besoin de l'ensembledes 18 joueurs»

l Le sélectionneur de l'équi-pe algérienne des moins de 23ans (U-23), le Suisse Pierre-AndréSchürmann, a indiqué qu'ilcomptait sur l'ensemble des 18joueurs retenus pour le tournoide football des Jeux olympiquesJO-2016 de Rio (5-21 août).

«J'ai mon idée sur le onze dedépart. J'ai en ma possession 18joueurs et j'aurai besoin de toutle monde durant cette expédition.Chaque joueur est concerné parla compétition. La star pour moiest le groupe et ne se limite pasà un joueur ou deux», a affirmé àl'APS le coach des Olympiques,rencontré au Centre technique

de Sidi Moussa (Alger) en margede la visite du Premier ministre,Abdelmalek Sellal.

Aux JO-2016, l'Algérie évo-luera dans le groupe D avecl'Argentine, le Honduras et lePortugal. Les Verts entreront enlice le 4 août face auxHonduriens à Rio de Janeiro.«Nous allons gérer la compétitionmatch par match et ne pas sefocaliser uniquement sur le pre-mier match du Honduras », a-t-ilajouté. Les coéquipiers deBaghdad Bounedjah (Al-Sadd-Qatar) ont clôturé dimanche unstage effectué en Espagne, mar-qué par deux matchs amicauxcontre l'équipe réserve du FC

Valence (1-1) et devant le FCGrenade (0-0). Avant d'aller enterre ibérique, les Verts ont dis-puté deux matchs amicauxcontre l'Irak (défaite 3-2, victoire2-0) au stade Mustapha-Tchakerde Blida. «Le stage d'Espagnenous a permis de tirer les bonneset les mauvaises choses que jepréfère garder pour moi. Je suiscontent de notre préparation, enattendant d'aborder les chosessérieuses», a souligné le techni-cien helvétique.

Par ailleurs, Schürmann s'estdit soulagé par la réaction dumil ieu de terrain MohamedBenkhemassa et de l'attaquantMohamed Darfalou, qui revien-

nent de blessure. «Ils reviennentdoucement mais sûrement, j'es-père qu'ils seront à 100% deleurs moyens d'ici au premiermatch face au Honduras». Enfin,le sélectionneur des U23 a infor-mé que le programme qui attendles Verts à Rio sera dévoilé surplace. «A notre arrivée à Rio,nous allons prendre nos quartierspuis on verra par la suite concer-nant le planning des terrainsd'entraînement. Ensuite, nousallons nous concentrer sur letournoi», a-t-il conclu. L'Algérieretrouve un tournoi de footballdes Olympiades 36 ans après sadernière participation aux JO-1980 de Moscou.

CÉRÉMONIE D’OUVERTUREDES JO

Larbi Ould-Khelifareprésentera

l’AlgérieC’est le prési-dent de l’APN, M.Larbi Ould-Khelifa quirep résen te ral’Algérie à lacérémonie d’ou-verture des 31es

JO d’été, apprend-on de bonnes sources.

La cérémonie d’ouverture sera rehaus-sée, pour rappel, par la présence de 45chefs d’Etat ou de gouvernement ensus de dizaines de ministres des Sportsde pays participants et de nombreusespersonnalités invitées.

M. B.

HARIS BELKEBLA (MILIEU DE TERRAIN DE L’EN U23) :

«Gagner le premier match est très important»l Le milieu international olym-

pique algérien Haris Belkebla arelevé l'importance de gagner lepremier match du tournoi de foot-ball des Jeux olympiques JO-2016de Rio le 4 août face au Honduras,pour pouvoir continuer la compéti-tion en toute sérénité.

«Nous allons tenter de réussirnos débuts face au Honduras.C'est très important de commen-cer par un bon résultat, cela vanous faciliter le reste de la com-pétition. Ce serait bien de gagner

dès le premier match», a affirméà l'APS le sociétaire du FC Tours(Ligue 2/France), rencontré auCentre technique de Sidi Moussa(Alger) en marge de la visite duPremier ministre, AbdelmalekSellal.

Belkebla (22 ans) fait partiedes trois joueurs évoluant àl 'étranger convoqués par lesélectionneur suisse Pierre-André Schürmann en compagniede Baghdad Bounedjah (Al-Sadd-Qatar) et Rachid Aït

Athmane (SportingGijon/Espagne). «Il n'y aura pasforcément une équipe plus faibleque les autres. Nous devonsprendre les trois adversaires surle même pied d'égalité», a-t-ilajouté.

Appelé à juger le volet prépa-ratoire de ce rendez-vous olym-pique, Belkebla l'a qualifié de«réussi». «Nous sommes à laveille d'un rendez-vous importantque nous avons préparé dans lesmeilleures conditions. Nous nous

sommes entraînés très dur etnous allons continuer à bosserjusqu'au premier match face auHonduras». Et d'enchaîner surun registre purement personnel :«J'ai eu une bonne intégration ausein du groupe, les joueurs m'ontfacilité la tâche. Ils m'ont vite misdans le bain. Il y a un bon groupeet ça vit très bien (...) Je ne meconsidère pas comme un titulai-re. C'est le collectif qu'il fautprendre en considération», a-t-ilconclu.

AUSTRALIE

Retour de ladélégation au

Village olympiqueLa délégation australienne, qui avait

refusé d'intégrer son bâtiment «inhabi-table» au sein du Village olympique lejour de son inauguration officielledimanche, a commencé à s'y installermardi, et a placé un kangourou devant,clin d'œil involontaire au maire de Rio.

«Certains membres de l'encadre-ment ont emménagé dans le Village ce(mardi) matin, les équipes de hockeymasculin, de tir à l'arc, de gymnastiqueet de tir le feront ce soir, et lesmembres de la boxe et du canoë-kayakdemain (mercredi)», a dit à l'AFP unporte-parole de la délégation austra-lienne. «Il y a encore trois problèmesde plomberie dans trois chambres, ledéfi qui reste désormais, c'est le net-toyage», a ajouté Mike Tancred. «Il y ades progrès, le Village est fantastique».Dimanche, les Australiens avaient esti-mé leur bâtiment «inhabitable» et «leVillage tout simplement pas sûr et pasprêt» en raison de nombreux pro-blèmes de plomberie, également ren-contrés par d'autres délégations.

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FOOTBALLLE RCR ET LE RCA SANCTIONNÉS, L’USMH, L’USMB ET L’OM EN SURSIS

Un autre coupd’épée dans l’eau

l La commission de discipli-ne de la LFP a prononcé plusieursdécisions lors de sa réunionextraordinaire, mardi. Consacréau traitement des affaires pen-dantes au niveau du CRL/FAF enrapport avec la situation defootballeurs en instance de paie-ment de leurs dus depuis plu-sieurs mois, ce conclave a donnélieu à des sanctions pour lemoins disproportionnées.

Il s’agit notamment de l’inter-diction de recrutement prononcéeà l’encontre de deux des troisclubs mis en cause. Contrairementà l’USM Harrach mis en sursis, leRC Relizane et le RC Arbaâ ver-ront, outre l’interdiction de recruterdurant ce mercato estival, leursolde points de l’exercice à venir(2016-2017) défalqué de trois uni-tés. La CD/LFP explique sa déci-sion par le «non-paiement dessalaires dus aux joueurs» du RCRet du RCA sans livrer le nombrede joueurs concernés par cetteaffaire ni le nombre de mensuali-

tés impayées. Pour le même motif,l’USMH a été exonérée momenta-nément. Le club banlieusard a 20jours «pour assainir sa situationfinancière sous peine d'une défal-cation de trois (03) points», selonla même source. Mais pourquoiaccorde-t-on un délai supplémen-taire à l’USMH et pas au RCR etau RCA. Certainement que la

commission d’AbdelhamidHaddadj a pris en considération lasituation conflictuelle qui sévit ausein du commandement du clubde l’ex-Maison-Carrée. Le bras defer juridique engagé par MohamedLaïb et Abdelkader Mana a atteintles tribunaux qui doivent trancherqui est le véritable président del’USMH. Une telle situation frappede plein fouet le RCR et le RCAdont les directions font l’objet demêmes tracasseries, sans oubliercette crise financière qui étouffeces deux clubs dont le seul tort,peut-être, est de ne pas faire par-tie du cercle des amis des chefsde football en Algérie. En tout cas,les gars de Larbaâ regretteront àjamais le départ de Djamel Amanide la présidence du club de laMitidja. Quand celui-ci était à lamanœuvre, ni la LFP ni la FAF

n’étaient en mesure de sévir. Pourdes considérations que tout lemonde connaît, le même dossiertraité mardi par Haddadj et sespairs de la CD/LFP, et sanctionnépar les mesures livrées au publicle jour même, l’ancien défenseurinternational a réussi un tour depasse-passe qui a évité l’effondre-ment du RCA. C’est dire…Et offrirune ultime chance de sauver lesmeubles aussi bien pour lesHarrachis que pour les Relizanaiset les Arbéens devient une farcede mauvais goût sachant qu’intro-duire un recours à la commissionfédérale d’appel «conformément àla réglementation en vigueur» (ilfallait le mentionner) est un «droitnégociable». En l’occurrence, ilest plus qu’attendu de voir toutessanctions mises aux oubliettes. Ettous ces clubs-là, y compris l'USMBlida (Ligue 2) et l'O Médéa«interdits de recrutement jusqu'àprésentation des justificationsinhérentes à l’assainissement deleur situation» seront exonéréspuis réhabilités. Les «mises endemeure» et autres «menaces»n’auront été qu’une mise en scènepour chauffer les esprits durant unété tout ce qu’il y a d’Algérien.L’affaire du CRB Aïn Fekroun,rétrogradé par les instances dufootball et réhabilité par le TAS, nepeut être qu’illustrative des limitesde la justice sportive en Algérie.

M. B.

VERTS D’EUROPE

L’OM veutBenzia

Le club phocéen s’intéresse tou-jours à la filière algérienne pour renfor-cer ses rangs. Après Belfodil, à proposduquel une dernière tentative est atten-due de la part de son manager pourconvaincre les nouveaux dirigeantsmarseillais, l’OM «new-look» compteouvrir la piste Yassine Benzia.L’attaquant lillois qui n’est plus dansles plans de Fréderic Antonetti, surtoutdepuis le recrutement du PortugaisEder, le bourreau des Français en fina-le de l’Euro-2016, avait un mois pourconvaincre le technicien corse. I lsemble bien que cette «période d’es-sai» ne soit pas passée comme sou-haitée par l’ancien Lyonnais qui veutdu temps de jeu pour s’imposer chezles Verts où il a honoré sa premièresélection en juin dernier. LesOlympiens craignant un échec dansles dossiers de Clinton Njié(Tottenham) et Bafétimbi Gomis(Swansea) s’activent pour recruter l’in-ternational algérien. Franck Passi, lecoach des Ciel et Blanc, et le respon-sable de la cellule de recrutement,Jean-Philippe Durand, songent à la for-mule pour attirer le polyvalent atta-quant de 21 ans, sous contrat avec leLOSC jusqu’en 2019, vers laCanebière. Le premier obstacle, outrel’accord du club et du joueur lillois,sera le paiement des 40% promis parle LOSC à l’O Lyon au cas où Benziaserait transféré. Une option que l’OMdevrait s’acquitter dans le cas où ilrecruterait l ’ancien attaquant desGones. Pour rappel, ce dernier a ététransféré de Lyon à Lille pour 1 milliond’euros.

M. B.

USM ALGERTrois matchsamicaux au

menu du stagede Sousse

L'USM Alger qui effectuedepuis hier un stage à Sousseen Tunisie, disputera troismatchs amicaux en vue de laprochaine saison 2016-2017, aannoncé le club algérois surson site officiel. La délégationusmiste devait quitter le payshier (16h) en direction deSousse pour entamer ladeuxième partie du stage d'in-tersaison après celle effectuéedans la région de Bretagne(nord-ouest de la France).Pendant leur séjour qui sepoursuivra jusqu'au 7 août, lesRouge et Noir affronteront leClub Africain (30 jui l let),Metlaoui (2 août) et Sfax (6août). Ce regroupement inter-vient après la fin du premierstage qui s'est déroulé dans larégion de Bretagne, marquépar une victoire face auxespoirs du Stade Rennais (4-0), une défaite face à l'équipeA du Stade Rennais (1-0) etdeux nuls face au StadeBrestois 29 (1-1) et l 'USGranville (0-0). L'USMA, cham-pion d'Algérie en titre, prendrapart à la prochaine édition dela Ligue des championsd'Afrique. Le club algéroisentamera la saison 2016-2017à domicile face au MO Béjaïa.

RC RELIZANE

Ali Amiri opte pour le Rapidl Selon les informations en

notre possession, on apprendque les dirigeants relizanaissont sur le point de clôturerl’opération de recrutement.Neuf, c’est le nombre de recruesau Rapid de Relizane pour cettesaison.

En effet, les dirigeants ont faitle nécessaire pour essayer derenforcer l’équipe afin de lui don-ner plus de qualité. Ainsi, pour lesRelizanais, i l s’agit plutôt demettre en place une équipe com-pétitive à même de jouer les pre-miers rôles. Et si le RCR a pu

conclure avec neuf éléments, unepriorité, à savoir ZidaneMohamed El Amine n’a pas enco-re signé. Face à ses exigencesfinancières jugées excessives,les dirigeants du Rapid ont doncdécidé de ne pas faire machinearrière. D’ailleurs, Zidane n’a plusdonné signe de vie depuis sonretour à Relizane pour régler sonproblème et son silence est cer-tainement une sorte de refus derépondre aux sollicitations duRCR. En attendant de recevoirune réponse définitive de cedéfenseur axial, les dirigeants duRapid de Relizane étudient

d’autres solutions. Dans un autreregistre le désormais ex- sociétai-re de l’USM Blida, Ali Amiri, qui arécupéré ses papiers, a signé auRapid. Pour rappel, l’attaquantblidéen n’a pu avoir aucune chan-ce avec l’actuel entraîneur del’USMB. Il a donc décidé d’allermonnayer son talent dans un clubau sein duquel il pourra bénéficierde plus de temps de jeu. Il est àrappeler qu’Ali Amiri avait refusél’option de prêt à l ’USM Bel-Abbès, proposée par le coach del’USMBA, en l’occurrence CherifEl Ouazzani.

A. Rahmane

CAN-2017 U17Algérie batTunisie enamical (2-1)

La sélection algérienne de footballdes moins de 17 ans s'est imposéeface à son homologue tunisienne sur lescore de 2 à 1 (mi-temps : 1-0), mardi àTunis dans le cadre de la préparationdes deux équipes au 2e tour des élimi-natoires de la Coupe d'Afrique desnations-2017 (CAN-2017) des U17.C'est le capitaine Kessour qui a ouvertla marque pour les Algériens sur coupfranc direct en première mi-tempsavant que les Tunisiens ne remettentles pendules à l'heure au retour desvestiaires. Les Verts ont inscrit le butde la victoire par Zerrouki dans letemps addit ionnel de la secondemanche. Les hommes de SaberBensmaïn joueront un deuxième matchface à la Tunisie le 29 juillet au stadeEl-Menzah de Tunis avant de rentrer aupays. Ces deux tests entrent dans lecadre de la préparation des Verts envue de la double confrontation face auGabon (aller le 6 août à Alger et retourle 21 août à Libreville) comptant pour le2e tour des éliminatoires de la CAN-2017 prévue à Madagascar.

(COUPE DE LA CAF) TP MAZEMBE 1-0 MO BÉJAIA :

Le MOB aurait pu…En match comptant pour la

quatrième journée de la phase depoules, groupe A de la Coupe dela Confédération africaine de foot-ball (CAF), le club congolais du TPMazembe, détenteur du titre afri-cain l'année passée a réussi àvenir au bout de la formation algé-rienne de MO Béjaïa sur le scorede 1 à 0 en faveur des locaux, surleur terrain fétiche à Lubumbashi,L'unique réalisation de ce rendez-vous fut l’œuvre du redoutable

attaquant congolais RainfordKalaba en seconde mi-temps à la(62'). Le onze d’Hubert Velud avaitlargement dominé la rencontre,mais de manière stérile, dans lesultimes secondes, les Corbeauxont eu très chaud, un attaquant duMOB se présente seul face augardien congolais, mais il a tropcroisé sa frappe ratant complète-ment le cadre. Ce succès catapul-te les protégés du président MoïseKatumbi aux demi-finales, le MO

Béjaïa s’incline pour la premièrefois dans cette compétition, maisses chances restent intactes, pourprétendre à une qualification, auvu d’un calendrier favorable, lescapés du coach Sendjak occupantla seconde place avec 5 points auclassement provisoire. A. A.

Le classement du groupe ATP Mazembe 10 pts, MO

Béjaïa 5 pts, Medeama 5 points,Young Africans 1 pt.

CRB AÏN FEKROUNSanctions maintenues

«Nous allons étudier le verdict du TAS et nous allons lui répondredans les prochaines 48 heures», a souligné Kerbadj, suite à la déci-sion du TAS qui avait gelé les décisions de la LFP. Cette dernière,après étude du dossier, décide le maintien des sanctions pour l'équi-pe du CRB Aïn Fekroun, à savoir le maintien du club en Ligue 2avec une amende de deux millions de dinars (2 000 000,00 DA) infli-gée au club, alors que le président du CRB Aïn Fekroun est sanc-tionné par une interdiction de deux années d'exercer toutes fonc-tions en relation avec le football. A. A.

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Le Soird’Algérie Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 15Monde

Le Premier ministre BinaliYildirim a prévenu mercredi, dansun entretien avec la chaîne de télé-vision britannique Sky News, qu'il«pourrait y avoir de nouvellesarrestations», en plus de toutescelles déjà intervenues depuis lecoup d'Etat avorté du 15 juillet, tan-dis que le monde des médias étaitsecoué par des dizaines de nou-veaux mandats d'arrêt contre desjournalistes. Les vastes purges quivisent aussi bien l'armée que la jus-tice, les médias et l'éducation, nesont pas «pas terminées», a avertile Premier ministre. Selon le ministre de l'Intérieur

Efkan Ala, cité par l'agence depresse Anadolu, 15 846 personnes

ont été placées en garde à vuedepuis le coup d'Etat. Un responsable turc a indiqué à

l'AFP que 3 000 suspects avaientdepuis été libérés et que 8 113étaient en détention préventive. Mercredi, la justice turque a

annoncé 47 nouveaux mandatsd'arrêt visant d'ex-employés duquotidien Zaman en raison de leursliens supposés avec le réseau del'imam Fethullah Gülen, qu'Ankaraaccuse d'avoir fomenté le coupd'Etat. Celui-ci l'a nié avec véhé-mence depuis les Etats-Unis où ilvit en exil. Les procureurs avaientdéjà émis en début de semaine 42mandats d'arrêt contre des journa-listes dont les arrestations se pour-

suivent. Le Conseil militaire suprê-me (YAS) doit se réunir dans lacapitale turque à partir de jeudimatin et un vaste remaniement dela haute hiérarchie militaire estattendu. Le ministre de l'Energie et

gendre du président turc RecepTayyip Erdogan, Berat Albayrak, arévélé mercredi que le YAS avaitl'intention, avant la tentative decoup d'Etat, de se réunir dans lecourant de l'été pour expulser del'armée tous les officiers soupçon-nés d'être liés à l'imam Gülen,ancien allié devenu depuis desmois la bête noire du régime isla-mo-conservateur. Le YAS «était surle point de prendre des mesuresimportantes pour démettre les offi-ciers et généraux gulénistes desforces armées», a-t-il dit lors d'unerencontre avec des journalistesétrangers à Ankara. Cette purgedans l'armée, a-t-il expliqué, aurait

été seulement l'un des volets d'unecampagne plus vaste destinée àpriver de leurs postes des per-sonnes accusées d'être pro-Gülendans la justice et d'autres institu-tions. Toujours selon ce proche du

président Erdogan, quand les mili-taires soupçonnés d'être liés àGülen ont eu vent de l'imminencede leur limogeage, «ils ont pris ladécision, aux abois» de renverserle pouvoir en place par la force pourtenter de préserver leurs positions. M. Albayrak, qui était avec le

président Erdogan en vacancesdans la station balnéaire deMarmaris (ouest) lors du coupd'Etat manqué, a assuré que seuleune petite proportion des forcesarmées avait soutenu le putschmais que des gulénistes avaientinfiltré la haute et moyenne hiérar-chie militaire. D'après des chiffresofficiels, un total de 8.651 militaires

a pris part au putsch raté. Lesmutins ont utilisé 35 avions dechasse, 37 hélicoptères, 246 véhi-cules blindés dont 74 chars, ainsique trois bateaux. Le gendre de M.Erdogan a raconté comment lafamille avait appris la nouvelle ducoup d'Etat en cours. «Nous avonsreçu le premier coup de téléphoned'un civil de la région d'Istanbul», a-t-il dit alors que divers hauts res-ponsables ont évoqué des faillesdans le renseignement. Ensuite, le président n'a pas pu

joindre son chef d'état-major HulusiAkar — qui avait été enlevé par lesmutins — ni d'autres gradés dehaut rang et la gravité de la situa-tion est apparue, a poursuivi legendre de M. Erdogan. «Nous avons pu parler avec plu-

sieurs ministres et nous avons vuque cela n'était pas une petitechose mais une tentative de putschcoordonnée», a-t-il expliqué.

Lors d'un point de presse àGenève, le directeur général de MSFSuisse, Bruno Jochum, a estimé queles Nations unies devaient considé-rer la situation dans le nord-est duNigeria «comme une urgence maxi-male», comme c'est le cas pour laSyrie, l'Irak et le Yémen actuelle-ment. «En termes de situation médi-cale, nous sommes confrontésactuellement à la pire des situationsdans le monde», a-t-il averti. Il a éga-

lement appelé à la mise en place auplus vite d'un «pipeline» pour assurerle transport et la distribution de nour-riture dans les villes et villages encla-vés de la région de Borno, dont cer-tains sont toujours en proie aux vio-lences du groupe terroriste BokoHaram. «A Banki, comme dans denombreuses localités, les habitantsn'ont presque aucun accès à l'aidehumanitaire. Isolés, bloqués etregroupés dans une ville en partie

détruite, ils dépendent totalementd'une aide extérieure qui manquecruellement», a témoigné HuguesRobert, responsable des urgencesde MSF Suisse de retour d'une mis-sion dans cette ville proche de lafrontière avec le Cameroun. Danscette localité d'environ 15 000 habi-tants, uniquement accessible sousescorte militaire, MSF estime qu'unepersonne sur 12 serait morte aucours des six derniers mois. A Bama, autre localité de la

région, l'ONG estime à environ 15%les taux de malnutrition aiguë-sévèreparmi les enfants, alors que le seuild'urgence se situe à 5%.

SUITES DU PUTSCH MANQUÉ EN TURQUIE

Ankara avertit que le «grand ménage»n'est pas terminé

Les autorités turques ont assuré hier qu'avant leputsch manqué, elles préparaient une vaste purge dessympathisants du prédicateur Fethullah Gülen dans lesinstitutions et ont averti que le «grand ménage» n'étaitpas terminé.

MSF DEMANDE À L’ONU DE RELEVER LE NIVEAUD’URGENCE HUMANITAIRE À SON MAXIMUM

Le nord-est du Nigeria menacé par la famine

IRAKAu moins 2 morts dansun attentat à Baghdad

Au moins deux personnes ont été tuées et huit autres blesséesdans un attentat-suicide à la bombe ciblant la police irakienne survenuhier dans le nord de Baghdad, selon une source du ministère del'Intérieur. Un kamikaze portant un gilet d'explosifs s'est fait exploserdans la matinée à un poste de contrôle dans le district de Choula, aindiqué la même source. Plusieurs policiers ont été blessés, a indiquéla source, citant les informations rapportées par la police.

Le bilan pourrait s'alourdir, car des ambulances et des véhiculesde police continuaient à évacuer les blessés vers les hôpitaux et lescentres médicaux à proximité, a ajouté la source. L'Irak traverse unenouvelle vague de violences depuis que le groupe terroriste Daesh apris le contrôle de territoires du nord et de l'ouest du pays en juin2014. Un rapport publié par la Mission d'assistance des Nations-Unies pour l'Irak (MANUI) a estimé que 662 Irakiens ont été tués et1.457 autres blessés dans des attentats terroristes, des actes de vio-lence et des affrontements armés dans le pays au mois de juin. Denombreux observateurs attribuent l'instabilité, les violences et l'émer-gence de groupes terroristes tel que Daesh dans le pays à l'heureactuelle à l'invasion et à l'occupation américaines en mars 2013.

L'ONU doit relever à son maximum le niveau d'urgencehumanitaire dans le nord-est du Nigeria, où plus de 500 000personnes vivent dans une situation sanitaire catastro-phique, a demandé hier Médecins sans frontières (MSF).

ESPAGNE

Indépendance : le Parlement catalan défie le tribunalconstitutionnel espagnol

Le texte fixe des étapes à suivre pourdéfendre le droit à l'autodétermination desCatalans, passant outre l'avertissementlancé il y a quelques jours par le Tribunalconstitutionnel, qui avait prévenu qu'un telvote serait illégal. Il assure que «la seule voiepossible» pour permettre aux Catalansd'exercer leur droit à décider sur leur avenirest la «déconnexion» de l'Etat espagnol. Adopté par 72 votes pour et 11 contre sur

135 élus, il a été rédigé par une Commissiond'étude sur la mise en place de l'Assemblée

constituante qui sera chargée de rédiger laConstitution d'une future République indé-pendante. Il définit trois étapes vers l'indé-pendance, sans préciser de date. La premiè-re est une étape de consultation de la popu-lation, la deuxième passe par la «décon-nexion» et la mise en place d'une Assembléeconstituante. La troisième prévoit un référen-dum permettant de ratifier cette Constitution. Le vote du texte a suscité des débats hou-

leux au Parlement, où les partisans d'unmaintien en Espagne, comme Inès

Arrimadas, chef de file parlementaire deCiudadanos (centre), ont notamment dénon-cé un «coup contre la démocratie». En novembre, le Parlement catalan avait

déjà défié l'Etat espagnol en adoptant unerésolution lançant le processus de sécessionet déclarant qu'il ne serait plus soumis auxinstitutions espagnoles, notamment leTribunal constitutionnel. Le texte a depuis étéannulé par ce même tribunal. Soufflant le chaud et le froid, le gouverne-

ment régional a par ailleurs écarté une sépa-ration brutale, sans renoncer à son objectiffinal. Lors d'élections législatives organiséesen septembre dernier, une coalition a ras-semblé les indépendantistes de gauche et de

droite, Ensemble pour le oui, avait remportéla victoire. Alliée au petit parti d'extrême gauche

CUP, elle dispose de la majorité absolue auParlement de Barcelone. Mais les deux par-tenaires s'opposent fréquemment sur la poli-tique économique et sur la désobéissanceimmédiate à l'Espagne souhaitée par la CUP. La Catalogne, riche région de 7,5 millions

d'habitants, est en proie à une poussée defièvre indépendantiste qui est allée crescen-do depuis 2010, alimentée par la crise éco-nomique et la forte opposition entre ses diri-geants et la droite au pouvoir à Madriddepuis fin 2011, opposée à tout référendumd'autodétermination.

Le Parlement catalan à majorité indépendantiste a défié, une nouvellefois, le Tribunal constitutionnel espagnol hier en adoptant un textedéfendant la «déconnexion» avec l'Espagne, comme seul horizon pourcette région du nord-est de l'Espagne.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 28 juillet 2016 - PAGE 17

[email protected]

(2e PARTIE ET FIN) La balance stagne ? Dans cescas-là, on a parfois tendanceà vouloir brusquer les choses.On se reprend tout de suite eton évite au contraire leserreurs qui nous feraientreprendre du poids

S'habiller tristeN'oubliez pas : même si votrecorps ne vous plaît pas tout àfait comme il est en cemoment, ce n'est quetemporaire. Prenez soin devous, ne vous cachez passous une large tunique noireet achetez-vous au contraireun joli haut coloré pour allerau sport ! Ça motive !

Se sentir en positiond'échecSi vous n'en êtes pas à votrepremier régime, vous risquezde vous remettre à penser àtous vos précédents essais,vos échecs, etc. Stop ! Soyezpatiente, Vous n'êtes pas enplein échec, vous êtes aucontraire en train d'imprimerun nouveau point deréférence. Et il faut un peu detemps pour cela.

Craquer un grand coupUn moment dedécouragement, c'est le

meilleur moyen pour nousfaire oublier toutes nosbonnes résolutions et nousenvoyer directement au rayon«cookies et brownies».Reprenez-vous : ce n'est pasparce que la balance nebouge pas que votre corpsn'est pas en train de setransformer. Faites le point surtout ce qui va déjà mieux :plus de tonicité, perte decentimètres un peu partout,regain d'énergie...

Arrêter de faire du sportLà encore, le découragement

peut faire des ravages. Vousne voyez plus l'intérêt à cesheures de fitness, de marcheou de jogging ? Reprenez-vous, l'activité physique estessentielle à la gestion dupoids. Et aussi à la productiondes endorphines, de précieuxcomposés précurseurs del'hormone du bien-être. Et lebien-être, on en aparticulièrement besoin en cemoment.

Se contenter de ce plateauAttention au piège quiconsiste à rester au poids

auquel vous stagnez.. Au contraire, calculez ladurée de votre plateau endivisant par quatre le nombrede kilos que vous avezperdus jusqu'à maintenant, etétablir un nouveau point deréférence. Notez-la quelquepart où elle sera visible enpermanence : sur votreréfrigérateur, sur votreordinateur... Les périodes de plateaugarantissent une perte depoids au long terme, mais ilfaut savoir quand en finir etrepartir de l'avant.

L'art de préparer à l'avance, deconserver, de congeler et de nepas gaspiller tout en veillant àune hygiène alimentaireimpeccable, ça ne s'improvisepas, ça s'apprend, même sisouvent les gestesélémentaires relèvent du bonsens... 1- Ne mélangez pas des restesà un plat frais (que vous venezde préparer). Pourquoi ?Premièrement, parce que vousrisquez de contaminer votreplat frais avec vos restes.Deuxièmement, parce que vousrisquez d'avoir des restes derestes ! 2- Les restes ne se réserventqu'une seule fois. Il ne fautjamais réchauffer plus d'unefois un plat. 3- Vos restes de plats cuisinésou de sauces par exempledoivent toujours être très bienréchauffés, et jusqu'au centre.

Idéalement, ils doivent êtrechauffés à 75°C. 4- Ne congelez jamais unaliment sans le protégersoigneusement ethermétiquement : récipientfermé, sac congélation, filmtransparent. De la même façon,dans le frigo, jamais de restes àl'air libre. 5- Si vous congelez un plat que

vous avez vous-même cuisiné,indiquez la date et consommez-le dans les deux mois quisuivent. 6- Tous vos restes doivent êtrerapidement mis auréfrigérateur après les avoirtransvasés dans un récipienthermétique et propre. Sinécessaire, faites-les refroidirmais le plus rapidement sus-

possible et ne les laissezjamais à température ambianteplus de deux heures (et pasplus d'une heure en été !). 7- Attention, jamais dedécongélation à l'air libre. Soitvous prévoyez à l'avance etlaissez décongeler vos produitsau réfrigérateur soit vousutilisez le microondes enposition décongélation.

Baba au citronLa pâte : 4 œufs, 1 verre de sucre, 1 verre d'huile, 1verre de chapelure, 1 verre de semoule, 1 verre delait, 1 paquet de levure chimique, zeste de citron àvolonté. Le sirop : 1/2 verre de sucre, 3 verres d'eau

Mélangez tous les ingrédients en commençant par l’ordre sus-cité et mettre à cuire dans unfour chaud. Préparez le sirop en mélangeant le sucre et l’eau et laissez bouillir 15 mn. A lasortie du four du baba bien chaud, arrosez de sirop. A consommer de préférence froid.

Purée d’oignonsaux côtelettes

8 côtes secondes d’agneau, 6 oignons, 60 g debeurre, 3 c. à soupe de crème fraîche, 1 c. à café

de farine, sel et poivre du moulin

Eplucher et émincer les oignons. Les faire fondredans une casserole avec le beurre, 30 min environà feu moyen. Eviter de les faire colorer, les oignonsdoivent rester blonds. Remuer régulièrement. Réduire les oignons enpurée à l’aide d’un mixeur plongeant ou d’unpresse-purée : la purée doit être assez épaisse etblanche. Ajouter la farine et la crème fraîche, saleret poivrer. Conserver la purée d’oignons au chaud.Faire griller les côtes d’agneau 2 à 4 min surchaque face. Servir les côtelettes accompagnéesde la purée d’oignons.

FORME

Conseils pour ne pasregrossir après un régime

Les règles pour conserver et cuisiner les restes !

BEAUTÉCOMMENT FAIRE ALORS ? Tripoter boutons et points noirs

Pourquoi ? En pressant les premiers, vousrépandez l'infection ; en essayant d'expulser lesseconds, vous maltraitez votre peau.

Le bon réflexe - Appliquez unsoin stopboutons enstick ou enbille pour lesfairedisparaître peuà peu. Enattendant,camouflez-lesavec del'anticerne.Pour extirperles pointsnoirs, utilisezles stripsassainissants.

- Laver ses cheveux tous les jours Pourquoi ? Inutile de décaper le cuir chevelu pardes lavages quotidiens. Surtout si vous avez lescheveux gras, cela excite les glandes sébacées. - Deux ou trois shampooings par semaine enfonction de la nature de votre crinière et de lapollution ambiante. - Mettre du fond de teint quand on est bronzée Pourquoi ? Il matifie et ternit votre couleur dorée,plombe votre teint. - Si vous voulez maquiller votre peau, préférez unecrème ou un compact solaire teinté pour le jour. Lesoir, place aux gels nacrés ou aux poudres de soleilqui accentuent votre bonne mine.

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde six films de Glauber Rocha.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =«Son premier long métrage»

1- LE LION A SEPT TÊTES2- L’ÂGE DE LA TERRE3- TEMPÊTE4- TÊTES COUPÉES

5- LE DIEU NOIR ET LE

DIABLE BLOND

6- TERRE EN TRANSES

MOT RESTANT = BARRAVENTO

E T E T E T E S C O U PP V A R R A B E S N A EM E E D E G A L S E R EE N L T T ST T A E N LE O T T E ER R E T E DL E L I O N A S E P R IB L E B L O N D T E R EA I D E L T E R I O N U

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

L A G R A N D E O U R S E - A SA V A I T - A U T R E S - R U ET I R E - C - N I E T - S A - NE S S - T A P - T E - B E N I SN A - B O L I D E - T E N D R ET - R A M E N A - V E R T - A -- G E R B E S - D U R C I R - CL A I D E S - P E - N E S - C OO R N E R - P A G A I E - P A NU N E S - P A R A D E - S E R TE I S - S U R E T E - P A R T IR E - N I - A N S - P A R D O NA - R E F A I T - M U R - U N E- S U F F I T - G A R - A S - NM O E L L E - F A N E E S - A TA - L E E - C A R I E S - B C A- I L S - G A R D E S - C I E LO N E - F A R C E S - S E - R E

C A - T O - D E R - S E L L E ST - C O U L A S - F A N E E S -O C - C L A N - S U - I R G - PG U - S E S - R E M P L I - P RE T A I S - M - M E R E - M I EN A I N - G A L E T S - S U - SA N E - D E L I E S - S E N S EI E - F I - - T S - N A T I O NR - P E R C E R - J O I E - I TE N T R A I D E R E N T - M E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- A R M S T R O N G - O H I O -N I E R - R U S E E S - A R M EE S T - G I B E T - T I R A N TI E - S A - A R - P E R D S - AL - S A L I N - M U R A I - M T- A C I E R - - - - E P - S E SA M O N T - - - - - S - V E T UP E R E - P - - - - - P O - R N

O N E - D O I G T - D O U T A IL A - F O U L E - R E N E S - SL - H I S S E - C E N T S - S -O V A L E S - C O L T S - F E R- A I E - I N O U I S - L I M EA S T R O N A U T E - L U N E -

LETTRES DELETTRES DEASHANTIASHANTI

(LE PEUPLE)(LE PEUPLE)

- - - - K W A H U - - - - -- - K U M A S I - - - - - -- - - - - G H A N A - - - -- - - - K W A - - - - - - -- - - - T A N O - - - - - -- - - - K O T O K O - - - -- O B U A S I - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son vrainom

Son pays Un de sesfilms

Attachée----------------Méprisée----------------Pont

Hardies----------------Agé----------------ExpriméesArticle----------------Cycle----------------Célébrés

Dans lafosse----------------Attaches----------------Grecque

Cérium----------------Regret----------------NéonLac----------------Osmium----------------Mesure

Mi-glossine----------------Ville duMaroc

Préposition----------------Monnaies

Un à Berlin----------------Géniale

Mélodies----------------Dresser

CérémoniesBroyer

----------------Note

Ville deFrance----------------Erbium----------------ParasiteFormé

----------------Formed’avoir

Dévorer----------------Périmètre

Comptoirs----------------Autorise

Tournes----------------

Danse

Existence----------------Craintes

Endormie----------------

EtoffeTellure

----------------Etat

américain

Fuite----------------Couvert

Poissons----------------

Fer

Cumulus----------------Radon (inv)

Rigole----------------Préfixe

Ile----------------Banque

Cochons----------------

CoûtaIndien----------------Privé----------------Dans laplaie

Ponctuation----------------Animaux----------------MonnaieFeuilleton----------------

NiveléPoilus

----------------Endurer

Un de sesfilms

Lithium----------------Néodyme

Rejetée----------------Divinités

1- OCÉAN

2- PAYS

3- PEUPLE

4- GISEMENT

5- VILLE

6- CAPITALE

7- EX-ROYAUME

8- VILLE

ASTURIES

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Asturies

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 28 juillet 2016 - PAGE 19

Chevronné----------------Près deTipasa

Nazis----------------Digitigrade----------------Rempli

Déplacer----------------

TitreLettres deBeyrouth----------------Ego latin----------------Echec

A payer----------------Voyelledouble

Erbium----------------Astate----------------PoissonsConviendra----------------Beryllium----------------Consonnedouble

Zone----------------Plante----------------Dinar

Oiseau----------------Amas (dés)----------------ImpôtRush

----------------Dégout

Type (ph)----------------Règles----------------ReposPénètres

----------------Déclin

Régime----------------Sandale

Dans ladurée

----------------Pronom

Dorées----------------Poisson(dés)----------------Praséodyme

Pour deux----------------Armée----------------Pareil (dés)

Abandonne----------------Grecque----------------ProfessionProfondeurs----------------Bâti----------------Vendus

Plat----------------Possessif----------------AggraverImplique----------------Amer----------------Erbium

Peint----------------Adverbe----------------RejetéeLentille

----------------Cédée

Erbium----------------Société----------------Peine

Descend----------------Dora----------------BaveSodium

----------------Singer

Nage----------------Infractions

Crime----------------

Suite

Flânera----------------

InfinitifConspue

----------------Article

Valse----------------Détournés

Bien élevée

Pays----------------Loupées

Libérer----------------

Ego

Harcèlements----------------

PlisJoindre

----------------Demeurer

Manganèse----------------

Impies

Echéances----------------

PlanteRallumine----------------

Vase

Mer----------------

HaltesJeune

----------------Chance

Océan----------------Arbrisseau

Calculées----------------Affreux

Semblable----------------Détesté

Arsenic----------------

CobaltAtouts

----------------Froid

Presse----------------

A poil

Averses----------------Raisons

Soldats----------------

OrnaPrénom

----------------Enfantin

Grandir----------------Stupéfait

A l’intérieur----------------Trousseau

Roche----------------Possédé

Interpellera----------------Exprime(inv)

Césium----------------Richesse

Attablés----------------Euphorique

Aride----------------Europe

Article (inv)----------------Céréale

Note (inv)----------------Possessif

Oiseau----------------

VaccinBavardes----------------Tournai

Pantois----------------Durée (inv)

Existences----------------

BrinContradictions----------------

Située

Osmium----------------Chaîne TV

Roche----------------Assurances

Tantale----------------Reptile

Appréciation----------------Tantale

Peuple----------------Actinium

Impression----------------

JuniorCôté

----------------Manganèse

Dégusta----------------

MisaPatte

----------------Hameau

Irritations Célébration

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Bonne chance, bonnesanté et on vous

embrasse et saha aid-koum DABOTAH

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Page 20: PAGE 5 PROCHAINES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES … nouvelle Sidi-Abdellah, à Ouled Fayet et à Djenane Sefari, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,

Dans le tumulte des idées et le fra-cas des pensées contradictoiresqui s'entrechoquent sur fond de

violence inouïe, les réseaux sociauxjouent un rôle de plus en plus détermi-nant dans la communication entrehumains. Nous passons d'un systèmed'information et de communicationcentralisée et dirigée à un système decommunication sans direction, sanscontrôle. Cette gigantesque toiled'araignée tisse les liens entre sesmembres, directement, sans passerpar des «hubs» : les Etats ne craignentplus l'Internet traditionnel, celuid'avant Facebook et twitter. Leur cau-chemar, ce sont les réseaux sociaux !J'ai lu dernièrement qu'Israël se plai-gnait de Facebook. C'est bon signe :cela veut dire que, malgré toutes lesmanipulations orchestrées par les ser-vices de renseignements et les Etats,la force de la communication de masseest la plus forte. Cela veut dire que,malgré toutes les déformations et tousles excès dus au non professionnalis-me, il se dégage des lignes motricesqui privilégient la vérité des peuples etce sont ces lignes-là qui dérangent.Je me suis posé toutes ces ques-

tions au moment où je lisais, l'uneaprès l'autre, les réactions au dernierarticle de Boualem Sansal faisant unehorrible comparaison entre le carnagemonstrueux du détraqué sexuel deNice et le juste combat de nos résis-tants. Sur des centaines de commen-taires, je n'ai retrouvé que de raresappels à la raison, même pas desapprobations, qui demandaient à nepas envoyer Sansal au bûcher. Certes,il est toujours pénible d'en arriver àces extrémités avec un intellectuel,romancier talentueux de surcroît. Ondevrait toujours respecter le génie etl'auréole de ces rares Algériens quiarrivent à grimper les marches diffi-ciles de la gloire, surtout quand ilss'expriment dans la langue de l'ancien-ne puissance coloniale... Mais il y a,comme ça, des lignes, pas rouges, desimples lignes qu'il ne faut pas dépas-ser car, au-delà, c'est quelque choseque nous n'avons pas connu jusque-là ! Dans la diversité des idées et desopinions, nous nous sommes habituésà nous diviser en réactionnaires et enprogressistes, en droite et gauche, en

intégriste et en laïc, et même en anti-berbère et pro-berbère. Mais notrefond commun, le point de départ et lasource restaient la Révolution armée,toujours sacralisée. Nos héros étaientsolidement assis sur de fermesconvictions, que nous pensionsinébranlables. Nous nous risquionsmême à travestir légèrement la réalité,à faire pousser un peu la démagogie, àmontrer les nôtres sous le meilleurjour, parce que nous avions la certitu-de d'agir pour le bien de ce pays, pourque les générations montantes nesoient pas démoralisées et, parce que,aussi, à défaut de nouveaux modèles,nous étions obligés de nous accrocheraux anciens et qu'il ne fallait donc pasles descendre de leur piédestal.C'était comme ça. Ni Mouloud

Mammeri, ni Kateb Yacine, niBoudjedra, ni Benhadouga, ni TaharOuettar, ni tant d'autres, n'ont tenté deternir cette image. Au contraire ! Le«réalisme socialiste» n'étant pas latasse de thé de tout ce beau monde,les exigences de l'écriture romanesqueet les rares questions dérangeantes nepouvaient ébrécher ce mur de certitu-de. Cause sacrée ! Cela veut tout dire.On comprend donc que cette sortiehasardeuse était des plus risquées. M.Sansal pouvait développer son idéesans faire référence au combat desAlgériens contre la barbarie colonialis-te. Il aurait pu éviter cette polémiqueoù il va laisser ses plumes ! Noussommes contre les censures et lesanathèmes, mais nous devons frater-nellement lui rappeler que, même là oùil vit, la loi républicaine protège le mar-tyr du peuple juif et toute l'histoirehéroïque de la résistance contre lenazisme. Il devrait savoir que, pourmoins que ça, un humoriste commeDieudonné a été interdit de spectacleet condamné par la justice !Je ne sais pas quel âge a M. Sansal,

mais je peux lui dire que pour le bam-bin que j'étais, «terroriste» ne voulaitabsolument rien dire : pour moi c'étaitles grands frères qui avaient du sangde héros, des hommes et des femmesqui ont accepté de mourir pour que luiet moi puissions étudier, bénéficierdes bourses, de vaccinations, de sou-tien de prix, etc. Le pervers de laPromenade des Anglais n'a rien à voir,

absolument rien, avec nos fidayin ! Etd'ailleurs, pourquoi ne pas remonterplus loin dans le temps et évoquer lecombat des réseaux clandestins de larésistance française ou les patriotesaméricains de la guerre contre lesAnglais ! N'utilisaient-ils pas lesmêmes méthodes ? Je regrette, ni Alila Pointe, ni Hassiba Benbouali, ni BenM'hidi, ni Amirouche, ni Ben Boulaïdn'étaient des terroristes ! Ils ont tracéavec leur sang le chemin de la libertépour notre peuple. Dans un combatinégal, où les forces du mal ont utilisédes méthodes honteuses et barbares,il ne leur restait plus qu'à frapper l'en-nemi avec leurs petits moyens. Etquand les Ultras se mirent à tuer enmasse en balançant des bombes dansLa Casbah, les nôtres ont mis desbombes semblables dans les barseuropéens. On n'était pas dans uneguerre traditionnelle et tout devenaitpossible car la haine et la folie des-tructrices avaient pris la place de laraison. L'ennemi avait les armées, lestanks, les avions et, en plus, lesbombes des Ultras ! Nous n'avionsque les bombes traditionnelles de noscombattantes : s'il y a crime, ne faut-ilpas plutôt en situer la responsabilité ?J'avais cinq ans à peine quand j'ai

vu un capitaine et ses soldats débar-quer chez nous, à la maison, l'air déci-dé et les armes aux poings. Tous lesjeunes de la tribu de mon père étaientau maquis et le chef de la tribu c'étaitpapa ! Fouille, cris et pleurs de lamaman et de mes petites sœurs. Lecapitaine tombe sur un pistolet enacier qui ressemblait à un vrai. Il com-mença à insulter mon père ! Ce n'était,pourtant, qu'un jouet, le mien, voussavez : ceux qui fonctionnent avec unebande qui fait «tac-tac-tac !» Ce jour-là, si j'avais eu quelques années deplus, je serais monté, moi aussi, aumaquis. Pour venger ce papa qui vou-lait nous protéger avant tout, ce papaqui était le meilleur du monde pourmoi. Le voir insulté par cette crapule me

rendait fou. Voilà comment on devient«terroriste» chez nous, M. Sansal.Pour la liberté et la justice ! Pour quedes étrangers ne viennent plus nousinsulter dans nos maisons après avoirtout pillé (notre terre, notre ferme,

notre maison transformée en SAS, nosvaches !) J'aurais vraiment été heu-reux d'abattre ce capitaine, de prendreson arme et d'aller rejoindre mesfrères ! Se peut-il que mon geste -vir-tuel et dans le passé!- puisse êtrecomparé à celui de cette fripouille deNice qui profite des bienfaits de la civi-lisation occidentale, qui a tout ce quilui manquait dans son Skanès natal, etqui crache de la sorte dans la soupe !Et le comble de tout est que vous

l'évoquez en citant la glorieuse«Bataille d'Alger» qui fut un grandmoment de la lutte héroïque de notrepeuple et une référence mondiale dansl'art de la guérilla urbaine. Quand ils sesont retrouvés coincés dans les villesirakiennes, les Américains ont projetéla «Bataille d'Alger» pour savoir com-ment agissent les cellules dormanteset celles qui ne dorment jamais ! C'estcette grandeur, ce monumental exerci-ce de la guerre d'indépendance, quevous avez tenté de rabaisser. Mais cene furent que quelques égratignures...Un conseil fraternel : dites à ceux

qui vous descendent en flammes quevous avez été mal compris, car je suissûr que vous n'aviez pas, en publiantvotre texte, ces irresponsables pen-sées !

M. F.

Non, M. Sansal, ce n'étaient pas des «terroristes»...

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Sur mes cahiers d’écolier, sur mon pupitre et les arbres, surle sable, sur la neige, j’écris ton nom…

… Eradication !

J’avoue qu’un temps, en réaction immédiate, épider-mique à l’assassinat atroce d’un prêtre français dans saparoisse de Saint-Etienne-Du-Rouvray, j’ai été tentéd’exhumer Tibhirine. Rappeler rageusement les ignomi-nieuses accusations lancées par une «grande partie» dela France démocratique contre l’armée algérienne. Unegrande partie penchant lourdement à gauche. J’ai aussitenté d’aligner les jeux de mots cruels, l’humour perfide.Comme de savoir si l’enquête sur ce meurtre sordided’un prêtre français en pleine messe allait être confiéeau juge Trévidic. Mais non ! La rage s’est arrêtée auseuil infranchissable de la raison humaine. Et les ran-cœurs justifiées des Algériens face au traitement injus-te, tronqué et dangereux de l’affaire des Moines deTibhirine ne doivent cependant pas mener à l’aveugle-ment et à l’assouvissement d’un sentiment de justeretour sur l’histoire. Il n’y a jamais de juste retour surl’histoire à travers le sang des innocents. Et j’ai malaujourd’hui de ce qui arrive à la France. Comme j’ai malde ce qui arrive à l’Allemagne. Comme j’ai mal de ce quiarrive à Kaboul, à Baghdad, à Ghaza et ailleurs dans ce

monde qui paie maintenant la note salée des manipula-tions de laboratoires. J’ai mal. Mais j’ai aussi espoir.Oh ! Un maigre espoir, mais un espoir tout de même quel’Occident nettoie enfin le mot «éradication» de toutesles saletés qu’on a voulu lui coller. Espoir que l’Occidenten finisse avec l’aveuglement commercial et capitalis-tique qui lui fait lourdement fermer les yeux sur les agis-sements des monarchies du Golfe. Espoir que soientbannis les professeurs Maboulette droits-de-l’hom-mistes qui ont, depuis des décennies maintenant, voulunous fourguer les beaux yeux du commandant Massoud,le magnétisme fou du «Lion du Pandjchir», les exploitsdes Stinger «afghans» face à l’armée russe et l’alternan-ce démocratique agrippée comme une forcenée auxrégimes islamistes «acceptables». Aujourd’hui, la ques-tion du terrorisme est devenue par la force sanglantedes choses une affaire occidentalo-occidentale ! Nouspouvons aider. Parce que ce chemin-là de… croix, nousl’avons traversé. Et en pleine traversée, nous avons toutde même pris le temps douloureux de crier que nouspouvions aider, pourvu que soient écoutés nos appels etentendues nos approches. Y a-t-il enfin quelqu’unaujourd’hui pour nous écouter au seuil des églisesmeurtries ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauche-mar continue.

H. L.

Le 8e moine !

Par Maâmar Farah [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE