VEND. 8 - SAM. 9 NOVEMBRE 2013 - 4-5 MOUHARAM 1435 - N° 7019 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Boycott ?J'ai dit boycott ?

Je ne vais pas jouer au trouble-fête dèsmaintenant, mais quelque chose me dit quej'épouserai tôt ou tard les thèses du boycott lorsde la prochaine élection présidentielle ! C'est unemaladie, une drogue, quelque chose contrelaquelle je ne peux pas résister ! Je sais, je sais !Ils vont nous faire croire que, cette fois-ci, c'estdifférent et qu'il faut y aller si l'on veut faire bougerles choses. Mais moi je sais que cette sale urnene va pas changer d'habitude, juste pour plaireaux candidats de 2014 qui n'auront pas, pourtant,l'aura de ceux de 1999, lesquels avaientabandonné le navire la veille du départ ! Ah l'urne! Adepte du «rien ne se crée et tout setransforme», elle saura nous surprendre encoreen régurgitant, le soir, trois fois plus d'enveloppesqu'elle n'en a avalé !Certes, je pourrai y aller et, au lieu de glisser unbulletin de vote, griffonner un billet doux à lascrutatrice, une non militante mais très moulantedans son jeans élastique. Ou alors, je glisserai leticket du parking, ou la facture d'électricité, ouencore la photo de Tata Aldjia penchée sur lecorps sans vie du mouton de l'Aïd...Pourtant, je prie chaque jour pour ne pas fairel'imbécile le jour du vote ! J'espère que je seraiassez lucide et patriote pour aller au bureau devote. Mais on me reconnaîtra tout de suite àcause de ma sale gueule de boycotteur. Et on mechassera aussitôt car le boycottage estcontagieux. On l'a vu à plusieurs reprises et ça n'apas fait rire les hommes politiques. Au fait,savent-ils rire ?

maamarfarah20@yahoo.fr

l PRODUCTION DE CIMENT

Vers un excédentexportable

en 2022 PAGE 5Editi

ond’

Alge

r-IS

SNIII

I-00

74

l SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE

La famille Khemisti, résidant dans la localité de Sidi Hamadouche, daïra de Aïn El Berd (SidiBel-Abbès), est toujours sous le choc de la disparition tragique de leur fille Zohra, âgée de 31ans, à Misrata en Libye, où elle travaillait comme coiffeuse. Selon les informations recueilliesauprès de son proche entourage, la jeune femme exerçait comme coiffeuse à Misrata et celafaisait 18 mois qu’elle n’était pas venue rendre visite à sa famille. Ce jour fatidique, au cours dela semaine écoulée, elle se rendit tôt à son lieu de travail, situé à Misrata, lorsqu’elle trouva lamort dans la rue. La famille a été informée par de tierces personnes séjournant à Misrata ausujet de sa mort qui serait due à des balles tirées par une arme à feu. Sa famille a tenté des’informer auprès de sources officielles. Et c’est le ministère des Affaires étrangères qui aconfirmé la mort de la jeune femme, sans en évoquer les circonstances. Sa dépouille devra êtrerapatriée lundi prochain en Algérie. La famille, atterrée par la mort violente de sa fille, ademandé aux instances compétentes d’ouvrir une enquête pour faire toute la lumière sur cettedisparition.

A-t-elle été victime d’un acte terroriste ? D’un différend clanique ? Ou s’agit-il d’unmalheureux accident dans cette ville secouée encore par des troubles partisans ? Telles sontles questions que se posent ses proches en quête de réponses convaincantes.

Il y a lieu de signaler que la jeune femme, célibataire, séjournait depuis six ans en Libye.Après avoir résidé à Tripoli, elle a rejoint Misrata depuis quelque temps. A. M.

l LIBYE

Une jeune Algérienne tuée par balles à Misrata

La toute dernière tension «diplomatique»entre Alger et Rabat semble plaire aupalais chérifien que la sagesse et la

retenue dont fait preuve l’Algérie, loin delui servir d’exemple, irritent au point demultiplier les maladresses et prolonger,

ainsi, un feuilleton qu’il a l’aird’«apprécier».

Le roiperd son

calme

l VIOLENT DISCOURS DE MOHAMMED VI CONTRE L’ALGÉRIE

Moussa Touatidénonce

un «tutoratfrançais»

l ELLE ÉTAIT PRÉVUE POUR DEMAIN DIMANCHE

Report de lavisite de JohnKerry à Alger

PAGE 3

PAGE 3PAGE 4

Aïn Defla s’y metLa campagne pour une candidature de Ali Benflis à la

présidentielle de 2014 semble désormais toucher toutesles régions du pays.

C’est ainsi que pas moins de 2 000 signatures ont étérecueillies en quelques heures, à Aïn Defla, au bas

d’un appel à la candidature de l’ancien SG duFLN. C’est ce que rapportent des sourcesinformées qui précisent que cetteinitiative a été lancée par Hadj AbdelkaderZidouk, ancien député et vice-présidentde l’APN.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE

Êtes-vous convaincus par les explicationsdu ministre des Finances sur

la dépréciation du dinar ?

Oui : 4,93%Non : 90,71%S. opinion : 4,35%

PP

Abdelaziz Belkhadem vient d’inviter l’ensemblede ses «proches» au FLN, entre autres desmouhafedh et des membres du Comité central,

à un déjeuner chez lui, pour vendredi prochain. C’estce que confie l’entourage de l’ex-SG du FLN.

Ce «déjeuner politique», ajoute notresource, qui intervient à la veille de la réuniondu Comité central, a pour objectif de «tâter leterrain quant aux chances de Belkhadempour les prochaines présidentielles». Rienque cela !

Pensez-vous quel’Algérie doit

durcir saposition

vis-à-vis duMaroc après les

récentesdéclarations

du roi Mohammed VI ?

ERISCOOPERISCOOPSoirperiscoop@yahoo.fr

Vend. 8 Sam. 9 novembre 2013 - Page 2

Le déjeuner «politique»de Belkhadem

Appel suiviL’appel relayé sur les réseaux

sociaux, pour faire du vendredi unejournée de l’emblème national, suite àl’agression contre le consulat d’Algérie àCasablanca, semble avoir été largementrépercuté. Dans la capitale notammentoù, a-t-on pu remarquer, de nombreuxbalcons et même des véhiculesparticuliers étaient ornés de l’emblème

national.

Rue Sombre au 144 bisLLLLeeee rrrroooommmmaaaannnn ddddeeee HHHHaaaakkkkiiiimmmm LLLLaaaaââââllllaaaammmm eeeesssstttt eeeennnn lllliiiibbbbrrrraaaaiiiirrrriiiieeee

Editions Koukou

Mise au pointSuite au Périscoop intitulé «Couverture

sélective», paru dans notre précédente édition,nous avons reçu la mise au point suivante duministère des Affaires étrangères. «La pratiqueétablie par le ministère des Affaires étrangèresconsiste, invariablement, à inviter l’ensemble de lapresse nationale et internationale accréditée àAlger à couvrir tous les points de presseorganisés à l’occasion des entretiens officiels quetient M. le Ministre avec ses homologuesétrangers. Ce sera, bien entendu, le cas du pointde presse qui sera animé conjointement par leministre M. Ramtane Lamamra avec le Secrétaired’Etat américain, M. John Forbes Kerry.L’information sur une prétendue sélectionsélective, puisée auprès d’une source noncrédible, est totalement infondée.»

Directeur généralde la communication, de l’information et de la

documentation, M. Amar BELANI

La toute dernière tension «diplo-matique» entre Alger et Rabatsemble plaire au palais chérifien quela sagesse et la retenue dont faitpreuve l’Algérie, loin de lui servird’exemple, irritent au point de multi-plier les maladresses et de prolon-ger, ainsi, un feuilleton qu’il a l’aird’«apprécier».

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Mais cettedernière, commise mercredi dernier, prendl’allure d’un véritable cri de détresse à telpoint que d’aucuns pensent queMohammed VI rue tout simplement dansles brancards. A l’occasion de la commé-moration de la «Marche verte», entrepriseen 1975 par le royaume pour «récupérer»le Sahara occidental quand le roiMohammed VI avait cru bon de «répli-quer» à des propos du président de laRépublique. Il a, en effet, estimé queRabat n'avait pas à recevoir «de leçons»surtout de ceux qui «bafouent systémati-quement les droits de l'Homme». Et de sevouloir plus «précis», soutenant que «qui-conque souhaite surenchérir sur le Marocn'a qu'à descendre à Tindouf, et observerdans nombre de régions alentour, lesatteintes portées aux droits humains lesplus élémentaires». Le souverain chérifiena, par ailleurs, accusé les «adversaires»du royaume de recourir «à l'argent» et àd'autres «avantages» pour tenter «d'ache-ter les voix et les prises de position de cer-taines organisations hostiles». «Ils dilapi-dent de la sorte les richesses et les res-sources d'un peuple frère, que cette ques-tion ne concerne pas mais se dresse plu-tôt comme une entrave à l'intégrationmaghrébine», ajoutera-t-il. Des aveux quine disent pas leur nom quant au lâchagedu palais chérifien par ses ex-amis,

notamment les Etats-Unis, et dont le projetde résolution du Conseil de sécurité del’ONU du printemps dernier visant à élargiraux droits de l'Homme le mandat de lamission de l'ONU dans la région irriteencore au plus point Rabat. «Y a-t-il unecrise de confiance entre le Maroc et cer-tains centres de décision chez ses parte-naires stratégiques, concernant la ques-tion des droits de l'Homme au Sahara ?»,se demandera-t-il.

Même si cette brouille entre les deuxpays frères est ancienne, elle a enregistréson pic avec le discours lu, fin octobre, aunom du président de la République par leministre de la Justice et garde des Sceaux,Tayeb Belaïz, lors d'une réunion de sou-tien à la cause sahraouie au Nigeria. Lechef de l'Etat jugeait «plus que jamaisd'actualité» la mise en place d'un mécanis-me international de surveillance des droitsde l'Homme au Sahara occidental. Ce quia courroucé Rabat. Mais de quel bafoue-ment systématique des droits de l'Homme

parle Mohammed VI, lui qui vient de sefaire rappeler à l’ordre par la campagneEcrire pour lire ? En effet, le palais royal futrécemment interpellé sur la liberté de cor-respondance pour les prisonniers poli-tiques sahraouis et marocains. «Au nomde la campagne www.ecrirepourleslibe-rer.com, j'ai l'honneur de vous interpellersur la question du droit à la liberté de cor-respondance, droit internationalementreconnu pour tout prisonnier, qui, selonnos observations, n'est pas appliqué dansles prisons marocaines», a écrit Mme

Claude Mangin Asfari dans sa lettre auprésident du Comité national des droits del'homme marocain (CNDH), Driss ElYazami. Et d’exhorter le président duCNDH de prendre en considération les«entraves au droit de la liberté de corres-pondance des prisonniers» et prendre lesmesures nécessaires pour que cesse cegenre d'agissements, tout en l'appelant às'assurer que les lettres des prisonniersleur soient remises. Une question desdroits de l’Homme dont la revendicationalgérienne partagée par nombre de pays,notamment les Etats-Unis, de son inclu-sion dans le mandat de la Minurso dansles territoires sahraouis occupés, irrite plusque tout le souverain marocain. Ce dernierest loin de ne pas savoir qu’à ce rythme,elle finira par revenir inévitablementdevant le Conseil de sécurité de l’instanceonusienne. Et une telle perspective, cellede l'observation des droits de l’Homme parun mécanisme onusien permanent etimpartial aura raison de la prétendue sou-veraineté marocaine sur le Sahara occi-dental. Mohammed VI ne l’ignore point,bien au contraire, d’où sa «furie» contrel’Algérie.

M. K.

Le Soird’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE3Actualité

VIOLENT DISCOURS DE MOHAMMED VI CONTRE L’ALGÉRIE

Le roi perd son calme

Phot

o:D

RELLE ÉTAIT PRÉVUE POUR DEMAIN DIMANCHE

Report de la visite de John Kerry à AlgerLe Secrétaire d’Etat américain,

John Kerry, reporte sa visite officiel-le en Algérie qui était initialementprévue pour demain dimanche. Unreport qui a été décidé «d’un com-mun accord», selon le porte-paroledu ministère des Affaires étrangères,Amar Belani, qui confirmait l’ajour-nement et non pas l’annulation deladite visite, dans une déclaration àl’agence nationale APS.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Leministre des Affaires étrangères, RamtaneLamamra, a reçu, hier après-midi, unecommunication téléphonique duSecrétaire d’Etat américain, John Kerry,qui l’a informé que le président BarackObama lui a demandé de se rendre àGenève dans le cadre des négociations encours sur le programme nucléaire ira-

nien», a indiqué Belani qui a encore préci-sé que «le secrétaire d’Etat américain doitrentrer de Genève à Washington pour faireun rapport au président Obama et pourinteragir avec le Congrès sur les dévelop-pements liés au nucléaire iranien». Aussi,conclura la même source, «la partie amé-ricaine a indiqué que toutes les étapes dupériple du secrétaire d’Etat, prévues pourles prochains jours, ont été annulées».

Le chef de la diplomatie américaine, entournée depuis quelques jours dans larégion du Moyen-Orient, devait en effetpoursuivre son périple en Afrique du Nord.Son étape «maghrébine» était du restetrès attendue depuis que le palais deRabat, brutalement secoué par les succèsdiplomatiques successifs du FrontPolisario, s’en prend, de manière hysté-rique, à… l’Algérie ! Par deux fois en peude temps, le souverain marocain s’était

distingué par un discours particulièrementbelliqueux allant jusqu’à appeler ses«sujets» à adopter une posture offensive àl’égard de l’Algérie. Il faut dire que lesrécentes positions américaines par rapportau dossier sahraoui qui ne sont plus aussi«complaisantes» à l’égard de Rabat ontfini par provoquer une réelle inquiétudechez le Makhzen. C’est dans ce contextede haute tension entretenue par lesMarocains qui cherchent absolument àprésenter leur colonisation du Saharaoccidental comme n’étant qu’un problèmebilatéral avec l’Algérie, que devait interve-nir la visite de Kerry à Alger puis à Rabat.Mais l’irruption du très sensible dossiernucléaire iranien fera que, finalement, latournée maghrébine de Kerry soit retardéede quelques jours. Ce n’est que partieremise.

K. A.

LA PRÉSIDENTE DE LAFONDATION KENNEDY

ÉCRIT À JOHN KERRY :«Le dossier des droits

humains sahraouis,une priorité pour le

gouvernement américain»La présidente du Centre Robert F. Kennedy

pour la Justice les droits humains, a adressé unelettre au Secrétaire d’Etat américain à quelquesjours de sa tournée au Maghreb. Kerry Kennedydemande à John Kerry d’inscrire la question desdroits de l’Homme au Sahara occidental occupécomme une priorité diplomatique pour le gouver-nement américain.

La Fondation Kennedy n’a pas attendu long-temps pour réagir aux dernières accusations duroi. Kerry Kennedy, présidente du Centre RobertF. Kennedy pour la justice les droits humains, asaisi, jeudi, le Secrétaire d’Etat américain pourlui demander de faire pression sur le Maroc afinqu’il respecte ses engagements.

«Nous vous écrivons au sujet de votre visitediplomatique au Maroc le 7 novembre ainsi quela prochaine visite du roi Mohammed VI àWashington le 13 novembre. Nous croyons qu’ilest impératif que le dossier des droits humainssahraouis se doit d’être une priorité diplomatiquepour le gouvernement américain.

Comme vous le savez, le Sahara occidental aété occupé par le Maroc depuis 1975, en dépitdu fait que les Nations Unies et la grande majo-rité des pays n’ont jamais reconnu la souverai-neté du Maroc sur la région. Le référendum per-mettant au peuple sahraoui d’avoir la possibilitéd’exercer son droit à l’autodétermination a étépromis en 1991 par le Maroc et la communautéinternationale et à ce jour, cette promesse n’apas été respectée», écrit Kerry Kennedy.

La responsable de cette fondation rappelleau Secrétaire d’Etat qu’il connaît parfaitement lasituation des populations civiles sahraouies.«Nous avons tous les deux visité le Sahara occi-dental dans les camps de réfugiés en Algérie oùdes milliers de Sahraouis vivent en exil. Nousavons écouté les témoignages de première mainsur de nombreuses violations des droitshumains commises par l’État marocain.

Nous avons entendu des rapports directs denombreuses victimes sahraouies sur les dispari-tions forcées, la torture, les arrestations arbi-traires, la brutalité policière, l’intimidation, la sur-veillance et les coups. Ces exactions se poursui-vent sans relâche, en partie, parce qu’il n’y a pasde groupe ou mécanisme international sur le ter-rain pour surveiller les violations.

Outre les violations actuelles des droits desSahraouis, de nombreux crimes du passédemeurent non résolus. Récemment, destombes communes des victimes de l’occupationmarocaine dans les années 1970 ont été décou-vertes au Sahara occidental par les anthropo-logues espagnols.

Ces charniers sont d’une grande importancepour les familles des disparus. Il est extrême-ment important de protéger les charniers afin depréserver les droits de ces membres de la famil-le et afin que des enquêtes appropriées soienteffectuées.»

Kennedy demande également à Kerry d’ins-crire une nouvelle fois l’élargissement du man-dat de la Minurso lors du prochain passage dudossier sahraoui devant le Conseil de sécurité.«Au printemps dernier, le gouvernement améri-cain a joué un rôle crucial dans la protection desdroits de l’Homme des Sahraouis en proposantqu’un mécanisme de surveillance des droitshumains soit ajouté au mandat de la Minurso.

Cette proposition n’a pas été adoptée, maisnous espérons la voir de nouveau discutée lorsdu renouvellement annuel du mandat de laMinurso. Nous vous remercions de l’engage-ment continu du Secrétariat d’État pour corrigerles atteintes aux droits humains du peuple sah-raoui, et vous demandons d’exhorter le gouver-nement marocain d’accepter un mandat desdroits de l’Homme de la Minurso et d’adhérer auréférendum promis de longue date pour per-mettre au peuple sahraoui d’exercer son droit àl’autodétermination.»

Tarek Hafid

ORAN : ALORS QUE LE CONSULAT DU MAROC ÉTAITQUADRILLÉ PAR UN IMPRESSIONNANT DISPOSITIF SÉCURITAIRE

Le drapeau algérien à l’honneur

Le nombre de voituresdevenait de plus en plus impor-tant au fil des heures et sansgrande surprise, tous se diri-geaient vers le front de mer oùse situe le consulat du Maroc.Une fois sur place, impossiblede s’en approcher, d’abord dis-suadé par la présence policièreet surtout empêchés stricte-ment de dépasser le cordonsécuritaire impressionnant misen place. Même les rues adja-centes étaient fermées à la cir-

culation piétonne. Des chantspatriotiques étaient branchéssur hauts parleurs, secondéspar des slogans qui parlent defierté nationale et de dignité.Certains exhibaient des liassesde billets du dinar algérien à laface de la bâtisse qui abrite leconsulat d’Espagne, unemanière dira un manifestant dedire : nous avons de l’argentnous les Algériens. Le serviced’ordre mis en place commen-çait à se renforcer puisque les

véhicules et les piétons, tousun drapeau à la main, deve-naient de plus en plus nom-breux et tentaient de se rap-procher le plus que possible duconsulat du Maroc. Le centre-ville a connu une circulationextrêmement dense. Malgréles habitudes des Algériens àrester chez eux le vendredi,des familles, des jeunes, desfemmes, tous ont tenu à sortirdans la rue exprimer leur fierténationale, scandant parfois encœur «touche pas à mon dra-peau». Les slogans de la digni-té et de la défense du symbolenational ont vite viré vers despropos pro 4e mandat que lan-

çaient ici et là des vieillesvenues se joindre à la foule, unslogan repris timidement pard’autres, car la majorité étaientlà pour «le drapeau del’Algérie». La rumeur avait cir-culé dès la matinée sur uneéventuelle manifestationdevant le consulat du Maroc,juste après la prière du vendre-di pour exprimer la colèrecontre le dérapage survenu auMaroc envers le drapeau algé-rien. Jusqu’en milieu d’après-midi la rumeur en question alaissé place aux youyous, auxchants patriotiques et à la fêtedu drapeau algérien.

Amel Bentolba

Ce vendredi, juste après la prière, quelques dizainesde voitures ont commencé à sillonner la ville en exhibantle drapeau Algérie et scandant «viva l’Algérie». Tous lesimmeubles étaient drapés de l’emblème national.

Le roi Mohammed V.

Dans un bref discours prononcéhier devant les cadres et militantsde la région Est de sa formation, leprésident du Front national algériena estimé que l’indépendance del’Algérie n’est toujours pas entièreet ce, tant qu’elle n’est pas souve-raine dans ses décisions et choixéconomiques, politiques et cultu-rels. «Un Etat est indépendantquand il jouit pleinement de sa sou-veraineté économique, politique etculturelle. Et l’Algérie, en cinquanteannées d’indépendance, ne l’esttoujours pas», dira Moussa Touatiqui s’exprimait hier à partir deConstantine. Selon ce dernier,«ceux qui gèrent et planifient lastratégie économique du pays sontdes intrus et des étrangers».

Enfonçant le clou davantage, leprésident du FNA désigne claire-ment la France, laquelle, affirme-t-

il, exerce sur l’Etat algérien «untutorat en matière de décision éco-nomique via ses larbins et ses ser-viteurs en place et leur dicte leschoix et la marche à suivre». Aussi,il pense que «le problème del’Algérie et de son économie est laFrance qui veut spolier le pain desAlgériens».

Qualifiant ces derniers detraîtres, Moussa Touati dira que «latrahison, ce n’est pas seulementtrahir la confiance dont le peuplevous a gratifié ou encore faciliterl’accès des frontières à l’ennemie.La trahison, a-t-il estimé, c’est éga-lement de faciliter et de remettreaux mains de l’étranger le pain etles biens du peuple».

Abordant l’actualité politique, leprésident du FNA, qui ne manquepas de réitérer son appel pour que«le pouvoir soit restitué au peuple»,

a réclamé, encore une fois, à ceque le bulletin de santé du prési-dent de la République, toujoursconvalescent, soit rendu public.

Et de s’interroger, lorsque ils’exprime sur les présidentielles,«si le peuple était prêt pour ce ren-

dez-vous». Un rendez-vous de vitri-ne tel que voulu par le pouvoir pourplaire au monde et notamment semaintenir en place. «Un pouvoir del’ombre fait et défait les présidentsau mépris de la volonté du peuple»,entonnera-t-il. En ce sens, il ne

manquera pas au passage dedécocher une flèche à l’endroit dunouveau ministre de l’IntérieurTayeb Belaïz, réclamant la mise enplace d’une commission autonomepour l’organisation et la gestion duprocessus électoral.

S’exprimant sur l’affaire duconsulat d’Algérie au Maroc prisd’assaut par des extrémistes,Moussa Touati dira que cet «acteétait prémédité et pensé par desofficines de l’Etat français puisque,selon lui, le Maroc à lui seul n’auraitjamais osé». Aussi, il qualifia le pro-jet de réalisation de tranchée entrel’Algérie et le royaume du Marocpour mettre un terme à la contre-bande d’absurde. «Ce n’est pas encreusant un trou de trois mètres delargeur et de profondeur tout enlaissant 100 mètres de notre sol auMakhzen que nous arrêterons letrafic de zetla et de mazout. C’estinsensé», lancera-t-il. «Si tu veuxsécuriser tes frontières, construitsun mur comme ceux que construi-sent Israël et les Etats-Unisd’Amérique», a-t-il encore martelé.

Farid Benzaïd

Le Soird’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE4Actualité

SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE

Moussa Touati dénonce un «tutorat français»

Touati dénonce les traîtres qui bradent le pain et les biens du peuple.

Phot

o:S

amir

Sid

ABDELMALEK SELLAL À PARTIR DE TAMANRASSET :

«Mes visites sont sous l’égidede Bouteflika»

Après sa fracassante sor-tie de la veille, faite à Adraroù il affirmait clairementque Bouteflika se représen-tera en 2014, AbdelmalekSellal poursuivra, le lende-main jeudi, ce qui est désor-mais une vraie campagneélectorale, dans la wilaya deTamanrasset. «Commevous le savez, ce gouverne-ment entreprend des visiteset des rencontres poursuivre l’application du pro-gramme d’un homme quevous connaissez tous. Ellessont sous son égide.» Et ilrentre d’emblée dans le vifdu sujet.

«Cet homme a vécu longtemps iciparmi vous», lancera le Premierministre à ses interlocuteurs du jour,les représentants de la «société civile»de la wilaya de Tamanrasset. «Il acombattu dans cette région pendant laguerre de Libération. Puis, il a œuvrépour le rétablissement de la paix et dela sécurité et, aujourd’hui, il comptemener le pays vers la modernité.»

Depuis quelques semaines, Sellalprend le plus grand soin de donnerplus de «lisibilité à sa campagne encours. Ce n’est pas par hasard qu’ilcite systématiquement Bouteflika. Unemanière de préciser que la campagneen cours est bien celle de Bouteflika etpas la sienne propre. Aussi, Sellaln’hésite plus, à seulement cinq moisde l’élection présidentielle, à évoquerle «prochain plan quinquennal». Unplan quinquennal 2014-2019 !

Dans le discours du Premierministre, cela devient même unebanalité. Il l’a déjà dit à Adrar, mercre-di, lorsqu’il évoquait les projets de che-min de fer prévus pour la wilaya, puisle lendemain jeudi à Tamanrasset. Il lefera par exemple en parlant du problè-me du logement. «Je ne veux plusentendre parler de crise de logement

dans les wilayas du Sud. Nous allonsdistribuer des terrains, pas mois de250 m2, pour chaque lot, et des aidespour des constructions individuelles.Et si cela ne suffit pas, il y aura uneautre tranche à partir de 2014.»

Abdelmalek Sellal parle de plus enplus souvent d’avenir. Tant au planpolitique, sécuritaire qu’économique.Ce qui est en soi un message lourd desens. Evoquant les énormes potentia-lités de cette wilaya hautement straté-gique, Sellal dira : «Je m’engage àvous rassurer que l’avenir de cettewilaya sera radieux. Aujourd’hui, nousn’avons qu’un seul problème. Il estavec Al Qaïda, qu’ils aillent au diable.Mais cela se réglera assurément.»

«L’économie nationale prendra une nouvelle voie»

Tout le monde connaît les grandespotentialités de la région où, comme lerappellera Sellal, «il y a eu d’énormesdécouvertes en tout. Des matières quisont très demandées sur le marchéinternational. Même le fer, nous avonsfini par en faire la découverte d’ungigantesque gisement dans la régiond’Ouzal (qui signifie le fer en berbère,ndlr). La Sonatrach commencera éga-lement très prochainement l’explora-

tion dans la région du nord deTamanrasset où l’on soupçonne laprésence d’énormes gisements depétrole et de gaz».

Ceci dit, Sellal prévient que «l’éco-nomie nationale a pris une nouvellevoie. Désormais, l’Etat ne s’occuperaplus des petits projets économiques.Pour cela, il y a les dispositifs commel’Ansej, etc. Certes, il y a encore de labureaucratie et des mentalités fossili-sées. Nous allons régler tout cela.Mais prenez des prêts au niveau desbanques. Investissez et ne me parlezsurtout plus de cette histoire de “riba”(l’intérêt dû aux banques et que lesislamistes considèrent comme illicite,ndlr). Il faut bien que les banques tra-vaillent et prennent leurs intérêts pourcontinuer à travailler, à payer leursfonctionnaires, à rembourser elles-mêmes à leur tour la Banque centrale.C’est la règle du jeu. Ou alors, prenezles prêts, remboursez les intérêts et jeprends sur moi cette “riba” pour alleren enfer à votre place» !

Un discours osé, qui ne plaît pasforcément aux islamistes mais qui estplus que nécessaire pour un fonction-nement normal de l’économie et dupays.

K. A.

APRÈS L’INTERDICTION DEL’OREF DE LA TENUE DES DÉBATS

DU JOURNAL EL WATAN

Khalida Toumi présente sesexcuses et promet des sanctions

Rebondissement dans l’affaire de «l’interdiction de latenue des débats du quotidien El Watan». Hier, le minis-tère de la Culture a rendu public un communiqué danslequel il «condamne avec la plus grande fermeté cedépassement inadmissible de la part de la Directiongénérale de l’Oref» et a présenté ses «profondesexcuses au quotidien El Watan et, à travers lui, à toutela presse nationale».

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La mesure «d’interdiction» prise parla Direction générale de l’Oref à l’encontre du journal El Watan pour l’orga-nisation d’un colloque-débat sur les questions politiques de l’heure a domi-né l’actualité de cette fin de semaine.

En effet, alors que le journal s’est vu signifier une fin de non-recevoir desa demande pour l’organisation d’un débat public prévu le 9 novembredans une salle du complexe Riad El Feth, le ministère de la Culture a rendupublic, hier vendredi 8 novembre un communiqué dans lequel il sedémarque «totalement» de la mesure prise par la Direction générale del’Oref et a affirmé qu'«une enquête a été ouverte, à l'issue de laquelle serontprises les mesures et sanctions qui s'imposent».

Cette nouvelle donne est intervenue vingt-quatre heures après que laDirection générale de l’Oref ait informé les responsables d’El Watan de dis-poser d’une autorisation de la wilaya d’Alger pour organiser le débat enquestion. Contacté à ce sujet, le directeur général du quotidien El Watan, M.Omar Belhouchet s’est dit «réjoui» de la déclaration faite par le ministère dela Culture, tout en rappelant que l’acte commis par l’Oref est «injustifié».

Selon la même source, «des instructions fermes ont été adressées mer-credi soir aux différents services pour interdire et (ou) empêcher la tenuedes débats d'El-Watan (...) autour du thème «Statu quo autoritaire — Quelcoût pour l'Algérie».

La direction du journal avait rendu public un communiqué dans lequelelle avait dénoncé «une grave atteinte aux libertés», alors que le journalorganise depuis 2005 des dizaines de débats dans cette cité sans lamoindre interférence des autorités. «Cette interdiction intervient alors que lemouvement social est laminé, des journaux sont censurés, un jeune blo-gueur est jeté en prison, des menaces sont proférées par le ministère de laDéfense contre un journaliste d'El Khabar et les atteintes aux libertés segénéralisent», a indiqué le communiqué du journal.

Pour sa part, le ministère de l’Information par la voix de son premier res-ponsable a indiqué «qu’il n'y a pas de bâillonnement ni de privation de liber-té» et d’ajouter : «Nous ne sommes pas responsables du gestionnaire».

Le communiqué rendu public hier, par le département de la culture aremis les pendules à l’heure, d’autant que la même source a précisé que «leministère de la Culture tient à présenter ses sincères et profondes excusesau quotidien El Watan et, à travers lui, à toute la presse nationale en lesassurant de son engagement à défendre et garantir leur droit constitution-nel à organiser des débats sur toute question qui les intéresse dans tous lesespaces relevant du ministère de la Culture».

Enfin, pour le ministère de la Culture dont le communiqué portant lasignature de la directrice de cabinet, il est indiqué qu’une «enquête a étéouverte par le ministère de la Culture, à l’issue de laquelle seront prises lesmesures et sanctions qui s’imposent et qu’en état de cause, la conférencedu quotidien El Watan pourra se tenir comme prévu à l’Office de Riad ElFeth».

A. B.

Le propos virulent à la limite du populisme, MoussaTouati n’est pas allé par quatre chemins pour, encore unefois, fustiger les tenants du pouvoir en Algérie, en particu-lier «ceux» en charge de la barre de l’économie nationale,gérée, selon ses dires, par «des traîtres au service de l’ex-régime colonial, l’Etat français, en l’occurrence».

Sellal promet que l’avenir de Tamanrasset sera radieux.

Phot

o:N

ewPr

ess

De notre envoyé spécialà Tamanrasset, Kamel Amarni

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est ce que le présidentdu conseil d’administration del’Agence nationale du patrimoineminier (ANPM) a soutenu, jeudidernier, à l’occasion d’une ses-sion d’adjudication, la quarantiè-me, portant titres d’explorationsur des lots de sites de matièrespremières minérales, destinés àla création de deux importantescimenteries à Bouira et àConstantine.

«Le secteur d’activité desciments peut être un secteurexportateur capable d’engendrerdes rentes différentielles, doncgénérateur de recettes budgé-taires et de devises, les rentesminières étant un revenu quiexcède la rémunération des fac-teurs de production.»

Et l’Algérie, enchaîneraHocine Anane, a l’avantage de«disposer abondamment desprincipales matières pour lafabrication des ciments commeles calcaires, les argiles, legypse, le sable et les minerais defer». A cette échéance, donc, laproduction nationale de ciment

atteindrait les 44 millions detonnes et ceci, à la faveur del’installation de nouvelles cimen-teries dans de nombreusesrégions du pays. «Les capacitésinstallées pour la production deciment à l’horizon 2020-2022seront de 42 à 44 millions detonnes, soit un excédent del’ordre de près de 10 millions detonnes annuellement ; laconsommation locale se situeraà hauteur de 32 millions detonnes», a encore indiqué l’ora-teur. Un surplus de production àexporter, alors qu’actuellement lepays est déficitaire de l’ordre de1,5 million de tonnes qu’il impor-te.

En effet, le pays a, actuelle-ment, un parc de 14 cimenteriesdont douze publiques, avec unecapacité de production installéede 19,5 millions de tonnes par andont 500 000 tonnes de cimentblanc, alors que la consomma-tion varie entre 20 et 21 millionsde tonnes. D’où la très forte ten-sion sur les prix.

A l’effet d’inverser donc cettedonne, et en sus du programme

d’installation de nouvelles unités,il est engagé tout un plan d’ex-tension et d’optimisation d’utilisa-tion des capacités existantes dunombre de cimenteries dontcelles de Béni Saf, Meftah,Zahana, M’sila et Mascara. Cequi permettra une «production

supplémentaire de 11 millions detonnes annuellement», selonAnane, qui évoquera aussi lesprojets en cours de réalisation àBéchar, Adrar, Relizane,Ghardaïa, Oum-El-Bouaghi,Souka Ahras, Naâma, Djelfa, InSalah et Illizi, notamment.

La session d’ouverture desplis de ce jeudi concerne l’explo-ration de deux lots de gisementde matières premières (calcaireset argiles) à Bouira et àConstantine, dans la perspectivede la construction de deuxgrandes cimenteries dans cesdeux wilayas.

Et sur les treize plis déposésdans les délais impartis, seuls 7dossiers ont été retenus et, ainsi,admis à l’instruction par la com-mission ad hoc d’ouverture desplis.

Une commission qui aura jus-qu’à jeudi prochain pour statuersur les offres techniques dont lessoumissionnaires auront à fairepart de leurs offres financières le21 novembre prochain et l’ouver-ture des plis s’effectuera lemême jour, selon les termes del’appel d’offres national et inter-national lancé le 30 septembredernier.

Les soumissionnaires dont lesoffres ont été retenues pour pas-ser devant la commission ad hocde l’ANPM sont Cevital Minéral,la Sarl ETPHM, la SPA SILAS quiont postulé les trois, pour lesdeux lots et l’ETRHB Haddad quin’a postulé que pour le lot deConstantine.

M. K.

Le Soird’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE5Actualité

PRODUCTION DE CIMENT

Vers un excédent exportable en 2022

Les 14 cimenteries ont une capacité de production de 19,5 millions de tonnes par an.

Phot

o:N

ewPr

ess

SUREXPLOITATION HALIEUTIQUE EN MÉDITERRANÉE

Pour la mise en placed’un code de conduite

A l’occasion de la 5e édi-tion du salon internationalde la pêche et de l’aquacul-ture Sipa 2013, qui se tientau Centre des conventionsd’Oran depuis le 6 et devraitse clôturer aujourd’hui, il aété souvent question de lapromotion des activitésliées à la pêche, à l’aquacul-ture, et à la valorisation dece secteur en développantles moyens de productionen relation avec les res-sources halieutiques.

Si pour le ministre de la Pêcheet des Ressources halieutiquesprésent à l’inauguration, il s’agis-sait de mettre en avant le program-me de mise à niveau et de déve-loppement de la pêche et del’aquaculture, la question des res-sources halieutiques a été abordéepar contre par les représentants duPNUD et de la FAO présents auSipa. En effet il a été expliqué quela méditerranée n’échappe pas à lasurexploitation des ressourceshalieutiques, atteignant le taux de30 à 32%.

L’Algérie n’échappe pas à cettesurexploitation des stocks des res-sources halieutiques, même si ellese classe très loin derrière despays comme l’Espagne, la Franceou encore la Grèce. Aujourd’huiune véritable menace pèse sur lesstocks de ressources halieutiques,que ce soit pour le thon rouge etplus généralement les poissonsblancs et bleus, nous ont affirmés

des experts. Dès lors, l’enjeu est ledéveloppement des activités liéesà la pêche, mais également assoirune politique de réduction de l’ex-ploitation des ressources halieu-tiques avec l’adhésion à un plan deréduction d’exploitation.

L’Algérie est déjà engagée dansune démarche autour de la chartede bonne conduite, pour unepêche responsable et durable.C’est là par ailleurs, l’un des voletsde la coopération et de l’accord departenariat avec le PNUD et laFAO. Pour y parvenir de manièrescientifique, un observatoire natio-nal socio-économique vient d’êtreinstallé et qui aura entre autre pour

tâche de relever l’ensemble desdonnées statistiques sur l’état desstocks des ressources halieu-tiques.

Nos interlocuteurs, expliquentainsi qu’avec les statistiquesfiables, il sera possible deconnaître l’état des stocks et doncd’orienter la pêche et lorsque celaest nécessaire, de permettre unereproduction des stocks en limitantla pêche à des périodes de l’an-née.

Enfin, en l’espace de 20 ans, laconsommation de poisson annuel-le par habitant et par an est passéede 9kg à plus de 18 kg.

Fayçal M.

LE SYNDICAT A RENCONTRÉ CE JEUDILE MINISTRE DU TRAVAIL

Le Snapap veut participerà la prochaine tripartiteAyant rencontré ce jeudi le ministre du Travail, de

l’Emploi et de la Sécurité sociale Mohamed Benmeradi,le Syndicat national autonome des personnels de laFonction publique (Snapap) a demandé à être partieprenante de la prochaine tripartite et a réitéré ses prin-cipales revendications au premier responsable du sec-teur.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les représentants du Snapap ontassuré hier, lors d’une conférence de presse, avoir présenté leursrevendications au nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale.

Selon M. Belkacem Felfoul, secrétaire général du syndicat, cesrevendications qui ne sont toujours pas satisfaites doivent êtreprises en charge le plus tôt possible par la tutelle. Il a aussi assuréque le Snapap a demandé lors de l’entrevue avec le ministre, à par-ticiper à la prochaine tripartite en vue de «défendre au mieux lesdroits des travailleurs».

La première revendication du Snapap concerne l’article 87 bis dela loi 90/11. Concernant ce texte, le Snapap se dit favorable à sonamendement et non à son abrogation. «Cet article définit principale-ment le SNMG, il ne peut donc faire l’objet d’abrogation», a déclaréle secrétaire général du Snapap.

Le syndicat demande sa révision pour que certaines primes nesoient pas calculées sur le salaire minimum garanti. M. Felfoul rap-pellera, à cet effet, que l’instruction date de 1998, alors que leSNMG a été, entre-temps, revalorisé à 18 000 DA.

Le syndicat demande aussi à ce que les indemnités soient enle-vées du calcul SNMG, mais qu’elles y soient plutôt ajoutées. «Ils’agira donc du SMIG à 180 000 dinars plus les indemnités», a pré-cisé M. Felfoul, notant qu’il s’agit notamment de la prime de rende-ment, de l’IEP, de la prime du sud et de contagion.

Le Snapap revendique aussi l’amendement de l’instruction quiplafonne les allocations familiales à 300 DA pour les travailleursdont le salaire est supérieur à 15 000 DA et 600 DA pour ceux quiperçoivent moins de 15 000 DA.

Selon le secrétaire général du Snapap, la question de l’allocationde la femme au foyer doit aussi être revue. Il dira aussi avoir présen-té au ministre la problématique de la nécessité d’ouvrir le dialogueavec les 600 000 jeunes concernés par le pré-emploi et lesconvaincre qu’il y a espoir pour qu’ils soient recrutés, vu le nombrede personnes devant partir à la retraite et la création de nouveauxpostes.

F.-Z. B.

De pays déficitaire donc importateur, l’Algérie postule, àl'horizon 2022, à devenir exportateur de ciment, avec unexcédent prévu à cette date de l’ordre de 10 millions detonnes par an, loin de la consommation locale qui frôleraitalors les 30 millions de tonnes.

Une véritable menace pèse sur les stocks des ressources halieutiques.

Phot

o:N

ewPr

ess

A l’issue du procès qui a durétoute la journée, le tribunal a renduson verdict condamnant SadiNabil à la peine capitale, OuznadjiBrahim à la prison à vie et HadriLyes à 10 de prison ferme.

Ahmed Mihoubi, premieradjoint du procureur général de lacour de Boumerdès, connu pourmettre de la rigueur et de laconviction dans sa mission au par-quet, avait demandé, à la fin deson réquisitoire, la peine capitalepour les deux premiers et la prisonà vie contre le troisième.

Le premier est accusé d’assas-sinat avec guet-apens, tentative devol qualifié avec violence, lesecond de complicité d’assassinatet de tentative de vol qualifié avecviolence. Hadri s’est vu porter l’ac-cusation de complicité de vol qua-

lifié avec violence. Ce trio se parta-ge en outre l’accusation de consti-tution de bande de malfaiteurs.

Le Soir d’Algérie du 16 avril2013 avait rapporté l’assassinat deDjamel qui a horrifié la populationde la commune de Heuraoua. Eneffet, dans la matinée du 14 avril2012, les trois criminels se sontregroupés vers 7 heures du matinau quartier de Kahouat Ecchergui,dans l’ouest de la commune deBordj-El-Bahri, limitrophe de cellede Heuraoua. Transportant un saccontenant un attirail de couteauxde boucher, marteaux et de bom-bonnes de gaz paralysant à bordd’un taxi clandestin, ils se sont diri-gés ensuite vers la villa des Saïdi,dont le chef de famille était com-mandant de bord dans une com-pagnie aérienne. «Ils pensaientque de par le prestige de sa fonc-tion, la victime possédait des mil-liards», remarque le procureurdans son réquisitoire.

Selon l’acte d’accusation, unefois dans la cour de la villa, Sadi etOuznadji se sont cachés alors queHadri, qui est du quartier et qui a

planifié cette attaque, faisait leguet dehors. Toujours selon l’accu-sation, pendant une quarantainede minutes, les deux assaillantsguettaient le retour du propriétairechez lui. Dès son entrée dans sapropre demeure, ce dernier a étémenacé à l’aide de couteau missur sa gorge puis ligoté et bâillon-né avec une bande adhésive. Puisarriva Djamel qui a surpris lesvoleurs menaçant son père. Hadriqui, rappelons-le, faisait le guetdehors, avait, à l’aide de son por-table, tenté d’alerter Sadi de l’arri-vée de Djamel, mais celui-ci avait,comme il l’a dit en réponse à laquestion du président Kouadri,éteint son appareil.

C’est Sadi qui s’est acharné surDjamel lui assénant dans unecourse-poursuite, selon le rapportd’autopsie, 11 coups de couteaudont certains ont été portés dansdes parties vitales du corps.Pendant ce temps, le père ligoté etbâillonné et sous la menace ducouteau de Ouznadji, regardait,impuissant, son fils se faire mas-sacrer. Les cris de la mère deDjamel qui est sortie de la maisonet ceux de son fils ont alerté le voi-sinage notamment une équipe demaçons qui travaillait non loin de lamaison des Saïdi. Du monde aaccouru pour délivrer les victimes.Les jeunes ont capturé Ouznadji

sur la terrasse de la maison desSaïdi, tandis que Sadi, le tueur, aété capturé 700 mètres plus loin.Djamel, gravement atteint, décé-dera en cours de son évacuationvers l’hôpital.

Lors de leur interrogation par leprésident Kouadri, les deux crimi-nels ont reconnu les faits. Il n’y avaitaucune émotion dans leurs proposni signes de regrets. Par contre,Hadri a nié en bloc les accusationsportées contre lui. D’ailleurs, sondéfenseur n’a pas hésité, dans saplaidoirie, à demander l’acquitte-ment. Mais le procureur et le prési-dent l’ont confronté aux aveux deses complices et aux preuvescontenues dans le dossier.

En réponse aux questions dutribunal, Sadi et Ouznadji ont affir-mé successivement qu’ils ont atta-qué la villa uniquement pour voleret qu’ils n’avaient pas l’intention detuer. Et à l’adjoint du procureurgénéral de leur assener : «Puisquevotre intention n’était que de voler,dès lors pourquoi tout cet arsenald’armes ?» Puis s’adressant au tri-bunal, le procureur insistera :«J’espère que quand la questiondes circonstances atténuantes seposera à vous, vous répondrez parnon, parce que les accusés ontcommis un horrible crime qui a ravià la vie un jeune universitaire com-plètement innocent.»

Abachi L.

Le tribunal criminel de Boumerdès a entamé, mercredidernier, sa troisième session 2013 par la pénible affaire del’assassinat, en avril de l’année en cours, de Saïdi Djamel,à 25 ans, chez lui par deux criminels qui se sont attaquésau domicile familial dans la petite ville de Heuraoua, dansl’est de la wilaya.

Le Soird’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE6Le Soir du Centre

LE CRIME AVAIT HORRIFIÉ LA POPULATION DE HEURAOUA

Peines capitales et prison à vie pour l’assassinde Djamel et son complice

Le programme, qui coïncideavec la période consacrée par lespays du monde entier à la sensibi-lisation de cette maladie qui faitdes ravages chez les femmes,vise à attirer l’attention de cettefrange de la société sur ce fléau,favoriser la prise de conscience,accroître le recours au dépistageprécoce et au traitement ainsi

qu’aux soins palliatifs de cettemaladie qui est le premier cancerchez les femmes.

C’est ce qu’a expliqué Mme

Dahmani Fadhila, docteur à l’ADS,à l’issue de la rencontre qu’elle aeue lundi avec plus de 150femmes du village de Houra, àBouzeguene, à l’initiative del’Association solidarité service et

assistance (ASSA) dont la vice-présidente est une jeune fille quis’investit pleinement avec sonéquipe dans les actions en direc-tion des femmes.

La conférencière, qui a axé sonintervention sur les facteurs derisques, l’examen clinique, le rôlede la mammographie en tantqu’examen de certitude pour dépis-ter ce type de cancer, a dit toute sasatisfaction devant la réaction desprésentes quant à la nécessité dudépistage précoce.

Beaucoup ont vaincu leur réti-cence et leur peur du diagnostic,

convaincues de la nécessité desavoir les éventuelles lésions audépart, mais aussi les tabous quientourent les maladies desfemmes en se confiant à la confé-rencière qui a aussi insisté sur lanécessité de signaler tout change-ment au médecin afin d’éviter lepire.Les femmes présentes quisavent désormais que le dépistageest obligatoire à partir de 40 ansont toutefois souhaité la générali-sation de la mammographie mobi-le jusque dans les villages les plusreculés.

S. Hammoum

La Cellule de proximité et de solidarité (CPS) d’Azazga,qui intervient au niveau de quatre daïras (Azazga, Aïn ElHammam, Bouzeguène et Iferhounen), a entamé une série derencontres de sensibilisation au cancer du sein dans les vil-lages de la Kabylie profonde.

TIZI-OUZOU

Sensibilisation au cancer du sein en milieu rural

Le premier crime a eu lieu audouar Bouyalou, dans la communede Zeddine, daïra de Rouina, dansla nuit du 27 octobre dernier. Unjeune homme de 20 ans, originaired’El Maien, la commune voisine,fut découvert gisant sans vie surun chemin avec une profondeblessure au niveau de la cuisse,causée par une lame de couteau.

Après le constat d’usage et letransfert de la dépouille par leshommes de la Protection civile à lamorgue de l’hôpital Sidi-Bouabidad’El-Attaf, les éléments de la gen-darmerie n’ont pas tardé à identi-fier le meurtrier. Leurs investiga-tions les ont menés à remontertrès vite vers le lieu où le coup

mortel a été porté sur la victime,c’est-à-dire à une fête de mariagequi avait lieu dans le douar.

Selon divers témoignages, unealtercation a eu lieu entre le défuntet un autre jeune homme âgé de25 ans. Le lendemain, au petitmatin, il a été découvert mort,gisant dans son sang des suitesd’une profonde blessure à la cuis-se qui avait sectionné l’artèrefémorale.

Les éléments de la brigadelocale de la gendarmerie ne tardè-rent pas alors à remonter aux cir-constances et à l’origine dumeurtre, les témoignages décri-vant la scène d’une altercation oùl’un des deux antagonistes a utilisé

des blocs de pierre. Les gen-darmes identifieront alors le présu-mé coupable qui, lors de sa gardeà vue et son interrogatoire, areconnu avoir attenté à la vie dudéfunt.

Déféré au parquet, il a étéplacé en détention provisoire.

Le deuxième crime a eu lieu le31 octobre, à 23h, également lorsd’une fête de mariage à la citéCommunale de Tiberkanine, dansla daïra d’El-Attaf. Une bagarreavait éclaté suivie d’une mêlée oùun jeune homme de 28 ans origi-naire d’Alger reçut un coup de cou-teau à la cuisse. Il décéda suite àune hémorragie aux UMC de l’hô-pital de Sidi Bouabida d’El-Attaf.

Selon les divers témoignagesrecueillis, une querelle avait écla-té entre les membres d’un groupe

en état d’ébriété. L’un d’eux a étéalors désigné comme l’auteur ducoup de couteau asséné à la victi-me.

Il sera vite identifié et interpellé.Au moment de son interpellation, iln’avait pas sur lui l’arme du crime.Mais la perspicacité des enquê-teurs a permis de la découvrir,cachée chez un membre du grou-pe des assaillants et identifiéecomme appartenant au présumécoupable et attestée comme étantcelle qui a servi au meurtre.

Les quatre membres du grou-pe, qui étaient de surcroît en étatd’ébriété avancé, ont été déférésau parquet d’El-Attaf puis enten-dus par le procureur de laRépublique qui les a écroués.

Karim O.

Deux crimes ont eu lieu dans deux communes différentes,à trois jours d’intervalle, mais dans des circonstances quasisimilaires, lors de deux fêtes de mariage.

AÏN DEFLA

Deux crimes élucidés par la gendarmerie

BERROUAGHIA(MÉDÉA)

Un loup enragés’attaque

aux habitants La cellule de communication

de la police de Médéa a rendupublic un communiqué faisantétat d’une intervention des ser-vices de la police deBerrouaghia, ville située à 26kilomètres à l’est du chef-lieude Médéa.

Cette intervention eut lieu auniveau de la cité rurale dénom-mée cité Mohammedi. Il s’agitd’une intervention particulière,puisque l’agresseur fut un loupqui a pénétré dans une maisonrurale de cette cité en se faufi-lant dans la cour, à l’insu deshabitants.

Selon le communiqué de lapolice, ce loup, qui s’était révé-lé être enragé, a donné l’assautaux volailles, puis s’est attaquéaux occupants de la maisonqui, terrorisés, se sont barrica-dés à l’intérieur des construc-tions.

Sitôt le voisinage de la citérurale de Hay Mohammedi aler-tés par les cris de la famille,certains ont eu le réflexe d’ap-peler le service «PoliceSecours».

La prompte intervention dela police a permis de sauvercette famille. Les policiers,aidés par les services commu-naux de Berrouaghia, ayant faitauparavant des tentatives pourcapturer le loup enragé, ontdécidé de son abattage immé-diat. L’un des policiers a bra-qué son arme et a réussi àatteindre le loup enragé et letuer sur le coup, à la grandesatisfaction des habitants et duvoisinage. Larbi Houari

Un homme de 64 ans vivant seul dans une cité populaire de AïnTaya (est de la wilaya d’Alger) a été assassiné, jeudi dernier, proba-blement à l’aide d’une arme blanche, et son appartement incendié.

Affolés par la fumée, les voisins ont immédiatement alerté lessapeurs-pompiers qui ont maîtrisé les flammes avant de découvrir lecadavre.

Le corps de la victime a été déposé à la morgue pour autopsie. Deson côté, la police de Aïn Taya a ouvert une enquête. A. L.

AÏN TAYA (EST D’ALGER)

Un homme de 64 ans assassinéet son appartement incendié

À compter de ce dimanche,les commandes de cette structu-re de santé, la plus importante dela wilaya, seront confiées à M.Derabli. Ce dernier a exercé ausein de plusieurs établissementsde santé publique, notammentdans la wilaya de Tébessa,

apprend-on auprès de laDirection de la santé de la wilayade Guelma.

C’est donc à cet hommequ’échoit le soin de remédier àcertains dysfonctionnementsrelevés dernièrement par desinspecteurs centraux, dans le

cadre de la nouvelle feuille deroute de Abdelmalek Boudiaf,ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hos-pitalière.

D'autre part, l'initiative du waliet du directeur de la santé, àsavoir l’ouverture, le 25 sep-tembre dernier, du deuxièmebloc opératoire de l’EPH Okbi,est donc justifiée et salutaire, aux

dires mêmes de la population. Cette mesure semble avoir

porté ses fruits, puisqu’onconstate des résultats significa-tifs au bloc opératoire de cethôpital de la ville de Guelma.

Selon le rapport dévoilé par leDSP de Guelma (du 25-09-2013au 28-10-2013), 213 actes opé-ratoires ont été effectués auniveau du deuxième bloc opéra-

toire, dont 88 interventions enmatière de chirurgie gynécolo-gique.

Les autorités locales ont doncrépondu favorablement aux pré-occupations d’une population demoins en moins encline à sup-porter les désagréments desévacuations abusives vers lesCHU des wilayas limitrophes.

Noureddine Guergour

La longue période d’absence de directeur général del’EPH Okbi de Guelma prendra fin cette semaine.

Le Soird’Algérie Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE6Le Soir de l’Est

HÔPITAL OKBI DE GUELMA

Des mesures pour remédieraux dysfonctionnements

Cette station, constituée detrois réservoirs principaux etactuellement à 60% de réalisa-tion, couvrira les besoins desquelque 120 000 habitantsconstituant la population desquatre communes composant ladaïra de Touggourt, à savoir

Touggourt, Tebesbest, Zaouia El-Abidia, et Nezla où est localisél'ouvrage, a-t-on indiqué.

Cette installation, d'une capa-cité moyenne de 400litres/seconde, permettra deréduire de 2,2 grammes à 0,6grammes seulement par litre letaux de salinité de l'eau qui seradistribuée pour les besoins de lapopulation, a précisé la source.

En plus d'adoucir la qualité del'eau, la station sera dotée d’unsystème de refroidissement deseaux qui l'alimenteront à partird'un forage albien situé dans lazone de Sidi-Mahdi, commune

de Nezla, pour ramener leur tem-pérature de 60 à 30 degrés, cequi permettra d'améliorer la qua-lité de l'eau et d'éviter le phéno-mène de la corrosion des canali-sations du réseau de distributionde l'eau potable, a-t-on encoreexpliqué.

Cette installation, pour laquel-le a été consacrée une envelop-pe financière de 1,7 milliard DA,fait partie des 10 stations dumême type actuellement proje-tées à travers la wilaya deOuargla, dont les 9 autres sontimplantées sur le territoire de ladaïra de Ouargla. APS

La station de déminérali-sation de l'eau potableimplantée dans la daïra deTouggourt sera réceptionnéevers la fin du premiersemestre de 2014, a-t-onappris auprès de la Directionde ressources en eau de lawilaya de Ouargla.

TOUGGOURT

La station de déminéralisation de l'eaulivrable au premier semestre 2014

ÉDUCATIONDix-sept nouveaux lycées pour

la wilaya d'Oum-El-BouaghiLe secteur de l'éducation sera renforcé, dans la wilaya d'Oum-El-

Bouaghi, par 17 nouveaux lycées dont les travaux de réalisation sontdéjà lancés, a indiqué le wali. 10 parmi ces établissements d'enseigne-ment secondaire seront réceptionnés d'ici la fin 2013, a précisé M.Manaâ Mohamed-Salah à l'issue des travaux de la troisième sessionordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW).

Les 7 lycées restants seront livrés à la fin du premier semestre de2014, a encore affirmé le même responsable soulignant que la réalisa-tion de ces établissements représente un acquis important pour lawilaya d’Oum-El-Bouaghi et permettra au secteur de l'éducation defonctionner à moyen terme dans «des conditions confortables».

L'ouverture de plusieurs infrastructures éducatives a permis uneréduction notable du nombre d’élèves par classe, a indiqué de son côtéle directeur de l'éducation, précisant que dans les lycées, le nombred'élèves a baissé pour atteindre 36 élèves au lieu de 44 comme il l'étaitauparavant.

Le même responsable a également affirmé que la prochaine rentréescolaire dont les préparatifs ont été d'ores et déjà entamés, aura lieudans des conditions «confortables et optimales».

APS

Une caravane de sensibi-lisation aux dangers liés àl’usage des appareils fonc-tionnant au gaz naturel aété lancée avant-hier àRelizane pour sillonner plu-sieurs communes de lawilaya, a-t-on appris auprèsde la Protection civile.

L’objectif de cette action desensibilisation consiste à expli-quer aux citoyens les risquesmortels qu’ils encourent en casd’inhalation de monoxyde de car-bone provenant d’un appareil dechauffage ou d’un chauffe-eaudéfectueux, a indiqué à ce pro-pos M. Khamallah, responsableau sein de la cellule de communi-

cation à la direction locale de laProtection civile de la wilaya deRelizane. Organisée en coordi-

nation avec les services de laSociété de distribution de l’éner-gie électrique SDO de la wilaya

de Relizane et de la Direction dela santé, cette caravane cibleraessentiellement les différentes

communes et villages deswilayas, récemment raccordésau réseau de distribution du gaz,a précisé Khamallah.

Au cours de cette campagne,qui s’étalera jusqu’à la fin de lapériode hivernale, les meilleuresfaçons d’utiliser sans danger lesappareils fonctionnant au gaznaturel seront présentées auxcitoyens présents, a-t-il dit.

«Cette caravane est trèsimportante, au vu du nombre deplus en plus élevé des victimesdes inhalations du monoxyde decarbone émanant des appareilsde chauffage ou de chauffe-eau», a souligné notre interlocu-teur.

A. Rahmane

Le Soird’Algérie

Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 6Le Soir de l’OuestRELIZANE

Une caravane de sensibilisation aux dangersdu gaz naturel

AÏN-TÉMOUCHENT

Un charlatan déleste une famille de ses biens à Aïn-El-Arba

Un berger âgé d’une quarantained’années a été arrêté par la gendar-merie dans la localité de OuedSebaâ, dans le sud de la wilaya, en

fin de semaine dernière. C’est suite àdes informations évoquant le soutiendu berger au groupuscule de terro-ristes de la région que la gendarmerie

a procédé à son arrestation. Celui-cifait toujours l’objet d’un interrogatoiredes services de sécurité.

A. M.

Les éléments de la Gendarmerienationale de la daïra de Aïn-El-Arba ontmis fin aux agissements d'un charlatanâgé de 42 ans et originaire deMisserghine, dans la wilaya d'Oran, quisévissait dans la wilaya d’Aïn-Témouchent. A la suite d'une informa-

tion parvenue à la Gendarmerie natio-nale par des voisins faisant état de laprésence du charlatan à la cité duChâteau d’eau de la ville. L’escrocs’était présenté à la famille en tantqu’homme de bonne foi pour pratiquerla rokia sur un membre de cette famil-

le, cependant, il a réussi à délestercette famille d'une somme de 14 000dinars, d'une bague et de bouclesd'oreilles. Arrêté par les éléments de laGendarmerie nationale, l’individu s’estavéré être un repris de justice ayant faitde la prison à trois reprises. S. B.

TIARETUn motocycliste

mortellement fauchéUn motocycliste âgé de 26 ans et issu du quar-

tier ex-Volani, à Tiaret, a été mortellement fauchéjeudi soir par un véhicule à la sortie Est de la ville,non loin du siège de la Direction de l’action sociale.

La victime, qui tentait de faire demi-tour, a étésurprise par un véhicule qui l’a violemment renver-sée, la tuant sur le coup. Le motocycliste devait êtreinhumé au cimetière de la ville.

Les 132 bénéficiairesde logements connus

à RahouiaUne liste de 132 bénéficiaires de logements

sociaux-locatifs a été rendue publique après sonaffichage mercredi dernier à Rahouia dans lawilaya de Tiaret et ce, au titre de l’éradication del’habitat précaire, opération qui a déjà ciblé plu-sieurs localités de la région.

Les familles concernées ont été identifiées à l’is-sue d’une vaste campagne de recensement effec-tuée par les services de la daïra de Rahouia en2007 au niveau du quartier Benlounis-Rabah,connu pour ses habitations vétustes et menaçantruine.

Ce dernier est appelé à être démoli aussitôt lesnouveaux locataires relogés, le site étant réservéau lancement de projets de développement au pro-fit de la population locale.

Mourad Benameur

SIDI-BEL-ABBÈS

Un berger accusé de soutien au terrorismearrêté à Oued Sebaâ

Le projet de réalisation d'une écoleparamédicale sera mis en chantierdans la wilaya de Relizane avant la finde cette année, a-t-on appris du direc-teur de la santé et de la population.

Cette école de 400 places, qui seraréalisée à proximité du centre univer-sitaire de la nouvelle ville Benadda

Benaouda, dans un délai de 18 mois,contribuera à renforcer l'encadrementparamédical qui accuse un déficitdans cette wilaya. Un service desurgences médicales sera égalementréalisé au niveau de l'hôpitalMohamed-Boudiaf de Relizane, a-t-onappris des responsables de cet éta-

blissement hospitalier. Par ailleurs, ilest prévu la réception, fin 2013, dunouvel hôpital de 120 lits à AmmiMoussa dans l'Ouarsenis, au sud dela wilaya. La wilaya de Relizane dispo-se de trois hôpitaux à Relizane, OuedRhiou et Mazouna, avec une capacitétotale de 812 lits.

Lancement prochain des travauxd'une école paramédicale

Phot

o:D

.R.

Le Soird’Algérie Culture Vend. 8 Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 7

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Ceux qui parlent d’un 4e mandatconnaissent-ils la théorie des jeux ?

Les bases de la théorie des jeuxmodernes ont été décrites pour la pre-mière fois en 1928 dans une publica-tion de John Von Neumann. Les idéesde la théorie des jeux ont été, ensuite,développées par Oskar Morgenstern etJohn Von Neumann dans le livre Theo-ry of Games and Economic Behavior.La théorie des jeux est un ensembled'outils permettant d’analyser dessituations dans lesquelles ce qu'il estoptimal de faire dépend des anticipa-tions sur ce qu'un ou plusieurs autresagents (personnes, partis politiques…)vont faire. L'objectif de la théorie desjeux est de modéliser ces situations, dedéterminer une stratégie optimale, deprédire l'équilibre du jeu et de trouvercomment aboutir à une situation opti-male. La théorie des jeux est souventutilisée en économie, en sciences poli-tiques et en philosophie, notamment.La théorie des jeux permet de classerles éventuelles solutions en «bonnes»et en «mauvaises». Ces deux «solu-tions» sont à leur tour classées pardegrés allant de la meilleure desbonnes solutions à la pire des mau-vaises solutions (ou issues). On aaussi, par exemple, «la plus mauvaisedes bonnes solutions» et «la moinsmauvaises des mauvaises solutions».

Essayons d’appliquer la théorie desjeux à l’élection présidentielle d’avril2014. La meilleure solution pour l’ex-candidat du consensus serait uneréélection reconnue et acceptée partous, ce qui est difficile à imaginer. Laplus mauvaise est une réélectioncontestée qui aboutirait à un «scénariolibyen», pire qu’une réélection contes-tée qui prolongerait cet état de «niguerre ni paix sociales» si préjudi-ciables au pays. Que se passera-t-il s’iln’y aura pas de quatrième mandat ?Les gens (et l’opposition) vont dire quela Constitution a été respectée. Ils vontaussi dire que l’actuel président de laRépublique a tenu parole en disant quesa génération est «tab djnan’ha». Lesobservateurs étrangers vont aussi pen-ser que l’Algérie et un pays «en voie dedémocratisation», déjà arrivé à unealternance pacifique au pouvoir. L’élec-tion d’un nouveau président, surtout sic’est un candidat de l’opposition, cal-mera les esprits et coupera l’herbesous les pieds des déstabilisateurs.

Et si l’actuel président de la Répu-blique brigue un quatrième mandat ansêtre réélu et reconnaît sa défaite(comme l’avait fait Abdoulaye Wade auSénégal en 2012) ?

Dans ce cas, on pourrait regretterqu’il ait terminé sa carrière politique parune défaite en participant à «l’électionde trop» (comme le combat de trop desboxeurs).

La théorie des jeux est aussi unequestion raisonnée, du bon choix aubon moment.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

La théorie des jeux politiques Tragédie, révolution,

indépendance, désillu-sions, exil… tissentleur trame à traverscet ouvrage signé You-cef Tounsi.

LLLL es noces du retour estun recueil de dix nou-velles : Blagues à part,

Une rencontre au parc, L’as-censeur et la jeune fille du 3e,Bouba, l’enfant de la savane,

Djelloul, le coiffeur auxmains d’argent, Les troisfrères… En avant-propos,l’écrivain et poète françaisFrédéric Jacques Templeécrit : «Un tableau composi-te, c’est ce que nous offre lalecture de ces dix nouvelles.Des tranches de vie sansaucun lien entre elles que ladiversité d’une société, ellesforment pourtant un tout. Lespersonnages ne sont pasdes héros, mais deshommes ou des femmes de

tous les jours qui mènent enAlgérie, ou pour certains enterre étrangère, une vie quo-tidienne et banale, c'est-à-dire de labeur, de souffrance,de peur, de nostalgie.»Extrait de Une rencontre auparc : «Rabah venait sou-vent prendre un moment dedétente dans ce parc qui futjadis celui d’une vieillefemme aristocratique duLanguedoc. Près du grandbassin, en particulier lorsdes journées caniculaires de

l’été, il venait y respirer àpleins poumons l’air frais etrevigorant sous la bellefutaie» (P27). Youcef Tounsiconsultant en formation estné à Alger. Il est l’auteurd’une pièce de théâtre Lescolliers de jasmin montéepar la compagnie Belugo en2001. A son actif également : Lafalaise des sept lumières etLes chiens rouges, sous lenom de Youcef Tahari, ainsiqu’un recueil de récits

Impasses de la Régence(Casbah Editions, 2010).

SabrinalLes noces de retour, YoucefTounsi, Editions Apic, 2013,165 p.

SILA 2013, LES PINS MAR-TIMES, ALGERSamedi 9 novembre : MohamedGrine anime une vente -dédicace àpartir de 14h, Aux éditions Alpha,Pavillon C, stand C32.Du 4 au 9 novembre à 14h :Razika Adnani dédicacera son livreLa nécessaire réconciliation, austand des éditions Dalimen.

HÔTEL HILTON, LES PINS-MARI-TIMES, ALGERSamedi 9 novembre : Table-rondesur «Les nouvelles formes dedomination» avec Tarek Ali,

Ahmed Benaoum, Jean Bricmont,Michel Colon, Regis Debray etSliman Zeghidour. Sila 2013.LIBRAIRIE KALIMAT (LES MOTS)27, AVENUE VICTOR-HUGO,ALGER Samedi 9 novembre à 14h30 :Vente- dédicace de Mme DjaninaMessali-Benkelfat qui signera sonlivre Une vie partagée avecMessali Hadj, mon père. Evocation.Editions Lazhari Labter et Hibr2013LIBRAIRIE EL-IDJITIHAD (9, RUEHAMANI, ALGER)Samedi 9 novembre à 15h :

Vente- dédicace de WilliamSportisse de son livre Le camp desoliviers. Parcours d’un communis-te algérien.

SALLE IBN ZEYDOUN, RIADH ELFETH, ALGERDu 10 au 14 novembre à 15h,17h et 19h : 2e édition desJournées du film méditerranéend’Alger.

SALLE DAR EL-MOULOUK TIKIA(STAOUELI, ALGER) :Samedi 9 novembre à 14h :L’association El Marhaba organise

un hommage à l’auteur composi-teur Amar Azzouz.

CENTRE COMMERCIALDE BAB-EZZOUAR, ALGERDu 2 au 16 novembre : Expositionintitulée «Confusion», de l’artistepeintre Abderrahmane Chaouane.

PALAIS DES RAÏS, ALGERA partir du 31 octobre : Expositionsur la Fédération de France du FLN.GALERIE BAYA, PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA, ALGERDu 31 octobre 2013 au 31 janvier

2014, de 10h à 18h : 6e Salond’automne.

PALAIS DES RAÏS, ALGERDu 31 octobre au 14 novembre :La photographie de guerre, exposi-tion de Mohamed Kouaci.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODER-NE ET CONTEMPORAIN, ALGERDu 21 septembre au 21novembre : Exposition de Djamel Tatah.

LLLL'''' humoriste français Guy Bedos a présenté àAlger Rideau !, son dernier spectacle danslequel il s’est offert, une fois de plus, une tri-

bune pour évoquer dans le rire et la dérision lasituation dans le monde et livrer dans l’émotionson sentiment d’être à nouveau en Algérie.

D’entrée, le public nombreux de la salle IbnZeydoun a accueilli l’humoriste avant même qu’iln’ait prononcé le moindre mot avec une salved’applaudissements dans une atmosphère feutréeet une ambiance de music hall, où l’éclairageréduit se confondait avec les plis du rideau rougeau fond de la scène. «Encore là !», dira l’artiste àses éventuels détracteurs à qui il ira jusqu’à fairepart, dans le détail, de son bilan de santé qui l’af-franchit de toute affection, dans une mise enscène où il est au téléphone avec son médecintraitant conjurant la mort dans le rire en émettantcomme à chaque spectacle le souhait de mourirsur scène.

Enchaînant avec un texte sur la nécessité dejouir d’une pensée libre, l’humoriste a poussé lepropos à son paroxysme, faisant bouger les lignesde la langue intermédiaire pour dire les chosesdans leur authenticité et offrir à la parole tout l’es-pace nécessaire qui lui est dû. «Faire du drôleavec du triste, c’est ma devise», révèle-t-il à uneassistance conquise, avant d’ajouter dans un tonsolennel : «La scène est plus propre que le divand’un psychologue, n’en déplaise à Sigmund Freudque je renvoie à Michel Onfray !» Renvoyer Freudau philosophe Michel Onfray, qui a écrit en 2010

Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudien-ne, un réquisitoire de 600 pages dans lequel l’au-teur avance que Freud aurait été un imposteur estune manière de l’humoriste de mettre en valeur —encore plus que la psychanalyse — l’importancede la scène pour son propre équilibre psychique etcelui du public.

L’artiste a ensuite passé en revue les conflitsactuels dans le monde et est revenu sur des situa-tions de crises précédentes, dénonçant «l’hypocri-sie et l’égoïsme des puissances mondiales audétriment du reste du monde» et mettant à nu la«bêtise humaine» sans épargner «quiconque desresponsables de ce monde».

Citant l’Algérie, son pays natal où il a passé 16ans de sa vie entre Alger, Constantine, Souk Ahraset Annaba, l'artiste a évoqué son enfance et sesrapports avec sa mère «trop protectrice», selon lui,ainsi que tout le dépaysement qu’il a subi au pointd'être ému aux larmes avant de réaffirmer sonamour, resté intact, à l’Algérie et au peuple algé-

rien, «Autant mourir que de laisser faire du mal àl’Algérie !» conclut-il.

Dans un texte subtil et percutant qui a duréprès d’une heure et demie de temps, l’humoriste adéployé son savoir-faire et son professionnalismeet pourfendu les femmes, les hommes, les Arabes,les Noirs, les Français, la nature et ses nouvellestendances avec La Joconde qui devient «lejocond», au plaisir d’un public qui s’est délecté etsavouré chaque moments du spectacle.

Se disant «émerveillé et troublé», Guy Bedos afait part de son bonheur d’être en Algérie, face àun public «magnifique» avec lequel il a euquelques échanges sympathiques en plein spec-tacle avant de reprendre la parole et rappeler qu’ilne s’agit pas d’un dialogue mais plutôt d’un oneman show. Rideau ! a été présenté à la salle IbnZeydoun durant trois soirées consécutives, mardi,mercredi et jeudi derniers.

Né en 1934 à Alger, Guy Bedos humoriste,comédien, auteur et metteur en scène comptedans sa carrière fulgurante une trentaine de films,une vingtaine de pièces de théâtre, une quinzained’ouvrages, une dizaine de téléfilms et quelquescourts métrages et documentaires.

Invité du 18e Salon international du livre d’Alger(Sila), il a présenté et signé son dernier ouvrageJ’ai fait un rêve dans lequel une série d’entretiensavec Gilles Vanderpooten est rassemblée. GuyBedos a révélé au passage, l’existence d’un pro-chain projet cinématographique avec l’humoristealgérien Fellag.

RIDEAU ! DE GUY BEDOS À ALGEREn attendant le duo avec Fellag

LAZHARI LABTER EDITIONS

PROGRAMME DES SIGNATURES

AU SILA(STAND B66 PAVILLON

CENTRAL) TOUS LES JOURS JUSQU’AU 9NOVEMBREHommage à

ABDERRAHMANECHERGOU

le moudjahid, le résistant,le progressiste,

le patriote, le démocrateassassiné par les terro-

ristes intégristes le 28 septembre 1993,

il y a 20 ans, en présencede son épouse Fella

Chergou et de son filsNazim.Signature symbo-

lique de son recueil denouvelles inédites Aïcha

et autres nouvelles fanées.

LES NOCES DU RETOUR, DE YOUCEF TOUNSI

Tranches de vieEEEENNNN LLLLIIIIBBBBRRRRAAAAIIIIRRRRIIIIEEEE

LLLLa participation du livre entamazight au 18e Saloninternational du livre d'Al-

ger (Sila) reste timide par rap-port aux ouvrages exposés enlangues arabe et française.

Le livre en tamazight estquasiment absent des rayonsdes stands des différentesmaisons d'édition spéciali-sées dans l'édition en tama-zight, à l'instar de Tira (l'écritu-re), Al-Amel (l'espoir), Khalfi etTafath (la lumière), du Haut-Commissariat à l'amazighité(HCA) et de l'Entreprise natio-nale des arts graphiques(Enag). Même constat auniveau des stands des mai-sons d'édition marocaines DarEttawhidi et El-Amane.

La maison d'édition Tiraparticipe au salon avec 50ouvrages en tamazight,

notamment des romans tra-duits d'autres langues commeLe vieil homme et la mer d'Er-nest Hemingway et desouvrages didactiques pourl'apprentissage de tamazight.

La maison d'édition Khalfi,pour sa part, ne participequ'avec un seul livre Tilaout(2011) de Maouchi El-Hadi.La maison d'édition Tafath,sise à Béjaïa, s'est contentéed'exposer deux titres dans lacatégorie roman.

La rareté du livre amazighdans cette maison d'éditionest due à l'inexistence d'initia-tives des auteurs, selon sondirecteur. Le pavillon de l'En-ag propose des ouvrages entamazight sur la culture et lestraditions amazighes ainsique des proverbes popu-laires.

Cette année, la maisonTira éditions offre une nouvel-le publication de la chercheu-se algérienne Khadidja Saâd.Il s'agit d'un dictionnaire tama-zight-arabe, fruit d'un effortd'une dizaine d'années de tra-vail et de recherche, selon lepatron de cette maison d'édi-tion. D'autres maisons d'édi-tion, à l'instar de la maisonEttahadi, ont réédité le livreBourourou yahiad de SaïdZaânoune. Le livre a étépublié en 2009 par le Haut-Commissariat à l'amazighité(HCA).

Le commissariat a édité1500 publications en languesfrançaise et arabe dans leroman, la poésie, lesrecherches linguistiques et leslivres parascolaires qui sontoffertes gratuitement durant

ce salon. Le représentant duHCA, Si El Hachemi Assad, aestimé que le nombre despublications est «faible», d'au-tant que le commissariat aspi-re à vulgariser la langue ama-zighe.

Le HCA veille, en collabo-ration avec d'autres parte-naires, à éditer des thèses dedoctorat des étudiants detamazight. La majorité deséditeurs rencontrés sur placereconnaissent, toutefois, quele taux des ventes du livreamazigh reste «encoura-geant». La diffusion des publi-cations en tamazight est favo-risée par l'enseignement decette langue dans les écolesalgériennes et le lancementrécent de maisons d'éditionactivant dans ce domaine,estime M. Assad.

SILA-2013

Participation timide du livre en tamazight

Phot

o : D

R

L'armée a repris aux rebellesplusieurs secteurs de la «Base 80»,chargée de la sécurité de l'aéroportinternational d'Alep (nord) etconquise en février par les combat-tants hostiles au régime de Bacharal-Assad, a affirmé hier une ONGsyrienne.

D'importants combats ont éclaté à 4h (2hGMT) aux alentours de la base entre l'arméeet des groupes rebelles, dont certains affiliésà l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL),a indiqué l'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH).

«Les troupes du régime ont avancé à l'in-térieur de la base et contrôlent désormais delarges secteurs de celle-ci, tandis que lesgroupes rebelles et l'EIIL acheminent des

renforts», a précisé l'ONG qui s'appuie surun vaste réseau de militants et de sourcesmédicales.

Les rebelles ont perdu au moins 15hommes dans les combats, selon l'OSDH,qui a précisé que les localités aux alentoursde la base et les faubourgs d'Alep étaientsoumis à de violents bombardements.

Un haut responsable de la sécuritésyrienne à Damas a confirmé ces avancéesde l'armée. «Les opérations militaires dansla région progressent avec succès. Le travailest en cours dans le périmètre de la localitéde Sfira, et les zones sous contrôle de l'ar-mée sont en train de s'élargir.»

«La base 80 est proche de Sfira et le faitd'avoir récupéré cette ville est le point dedépart pour anéantir les groupes terroristesdans l'est de la province d'Alep», a-t-il dit.

En février, les rebelles avaient lancé «labataille des aéroports» dans la région d'Alep,attaquant bases aériennes et aéroports. Ilsétaient parvenus à contrôler la «Base 80»,chargée de la sécurité de l'aéroport d'Alep etde la base aérienne militaire de Naïrab,situés à l'est d'Alep.

L'aéroport d'Alep et la base de Naïrabsont toujours aux mains du régime.

L'OSDH a également rapporté qued'autres combats entre armée et rebelles sedéroulaient autour d'un énorme dépôtd'armes de l'armée près de la ville de Mahin,dans la province centrale de Homs.

Des rebelles, dont des combattants del'EIIL, se sont emparés en début de semained'une partie de cet arsenal, a indiquél'OSDH, précisant que les deux camps ache-minaient des renforts dans ce secteur.

Le Soird’Algérie Monde Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 9

SYRIE

L'armée reprend plusieurs secteurs d'une basestratégique près d'Alep

LIBYE

Deux morts dans des combats entremilices en plein Tripoli

Deux ans après la mort du diri-geant Mouammar Kadhafi et lachute de son régime, les milicesfont la loi en Libye où les autoritésde transition peinent toujours àremettre sur pied l'armée et la poli-ce, et donc imposer leur autorité.Les combats ont eu lieu dans plu-sieurs quartiers du centre-villesuite à la mort du chef d'une milice.

«Deux personnes ont été tuéeset 29 autres ont été blessées. Laplupart des blessés (...) ont quittéles hôpitaux», a indiqué un porte-parole du ministère de la Santésous couvert de l'anonymat.

Les Tripolitains ont vécu dans lapeur durant la nuit, entendant descoups de feu nourris et des tirs auxarmes lourdes. Des balles perduesont atterri dans plusieurs habita-tions.

«C'était l'horreur hier soir. Uneroquette a atterri dans la chambreà coucher de notre voisin. Heureu-sement que personne n'y était», adéclaré Khadija, une femme d'unequarantaine d'années qui faisaitses courses chez le boucher duquartier de Hay al-Andalous prèsdu centre-ville. Les affrontementsont eu lieu après la mort jeudi, des

suites de ses blessures, du chefd'une milice de Misrata (à l'est deTripoli), Nourri Friwan, qui avait étéblessé mardi soir à un barrage tenupar une brigade d'ex-rebelles deSoug al-Jomaa, un quartier situédans l'est de la capitale.

Pour venger sa mort, des mili-ciens venus de Misrata à bord devéhicules équipés de canons anti-aériens, se sont dirigés vers Sougal-Jomaa, fermant la route princi-pale qui mène à ce quartier, selondes témoins.

Des échanges de coups de feuet des explosions ont été entendusnotamment entre 22h et 1h, en par-ticulier autour de l'hôtel Radissonoù résident plusieurs diplomates ethommes d'affaires étrangers.

Des impacts de balles étaientvisibles hier sur l'hôtel et des vitresont volé en éclats. Toutefois, aucu-ne victime n'était à déplorer, selonun responsable de l'établissement.

«Les services de sécurité del'hôtel nous ont demandé de des-cendre au sous-sol où nous avonspassé une grande partie de la nuitpour être à l'abri des balles», a indi-qué à l'AFP une représentanted'une organisation internationale

qui réside dans l'hôtel. Hier ven-dredi, jour de prière hebdomadaire,la situation était normale à Tripoli etle marché aux animaux, qui se tientsur une place où des combatsavaient eu lieu la veille, grouillait demonde. Aucune présence desforces de sécurité ou d'hommesarmés n'était visible dans la ville,selon un journaliste de l'AFP. Unesource de sécurité a indiqué que laplupart des coups de feu de la nuitconstituaient une démonstration de

force de chacune des milices.«Chaque groupe tire en l'air pourmontrer sa force et la zone qu'ilcontrôle», a-t-elle ajouté.

Ces affrontements devraientaggraver l'exaspération des Tripoli-tains qui protestent régulièrementcontre la présence de factionsarmées venues d'autres localités etqui avaient participé à la libérationde Tripoli du régime kadhafiste enaoût 2011, mais n'avaient pas quit-té la capitale. Les autorités de

transition ont sommé à plusieursreprises ces milices de quitter lacapitale, en vain.

«La situation devient de plus enplus critique», a averti un diploma-te occidental. «Ce qui est inquié-tant, c'est qu'il n'y a eu aucuneréaction officielle. Les autorités secontentent jusqu'ici d'un rôle despectateur, ce qui illustre leur fai-blesse et leur incapacité à gérer lepays», a-t-il dit sous couvert del'anonymat.

De violents combats entre milices rivales ont fait deuxmorts en plein centre de Tripoli, terrorisant les habitantsde la capitale libyenne et illustrant une nouvelle fois lechaos qui règne dans le pays.

Phot

o:

DR

ÉGYPTE

Prochaine visitedes ministres

russes des Affairesétrangères et de

la Défense au CaireLes ministres russes des Affaires

étrangères, Sergueï Lavrov, et de laDéfense, Sergueï Choïgou, vont effectuerune visite au Caire les 13 et 14 novembrepour rencontrer leurs homologues égyp-tiens, afin de renforcer la coopération, aindiqué hier un porte-parole de la diplo-matie russe.

«Les 13 et 14 novembre, les ministresrusses des Affaires étrangères et de laDéfense vont rencontrer leurs collègueségyptiens au Caire dans un format 2+2.C'est la première fois dans l'histoire denos relations amicales (avec l'Égypte,ndlr) que vont avoir lieu des discussionset une visite dans un tel format», a décla-ré à des journalistes le porte-parole duministère russe

des Affaires étrangères, AlexandreLoukachevitch.

Il a précisé que les ministres allaientaborder de nombreuses questions, régio-nales et internationales, ainsi que le ren-forcement de leur coopération militaire,économique et politique.

«En Russie, nous sommes attachés ànotre relation de longue date de respectmutuel et d'amitié» avec l'Égypte, a-t-ilajouté.

Le chef de la diplomatie égyptienneavait déclaré en septembre que Le Cairevoulait renouer des relations privilégiéesavec Moscou.

La police italienne a annoncéhier avoir arrêté un Somalien de 24ans soupçonné d'avoir organisé letransport de migrants dans unbateau qui a coulé début octobreprès de Lampedusa, faisant 366morts.

«L'homme, interpellé sur l'île de Lampe-dusa, est soupçonné d'être l'un des “organi-sateurs” de la tragique traversée du 3octobre», a déclaré une porte-parole de lapolice à Palerme, en Sicile, en charge de

l'opération, citée par la presse. Le bateau depêche à bord duquel se trouvaient lesmigrants avait pris feu et coulé en pleine nuit,une bonne partie des passagers dont beau-coup de femmes et d'enfants en bas âge, seretrouvant littéralement emprisonnés dansses cales.

Les médias italiens ont rapporté que leSomalien aurait été identifié par desmigrants entendus par le parquet, qui l'ontaussi accusé d'avoir abusé de plusieurs pas-sagères pendant la traversée. Juste après latragédie, les autorités avaient arrêté le capi-

taine du bateau de pêche, Khaled Bensalam,un Tunisien de 35 ans, accusé d'homicidesmultiples.

Au cours de cette enquête, un autre pas-seur présumé, un Palestinien, a été arrêté àLampedusa récemment pour avoir organisél'arrivée d'un navire de réfugiés syriens,selon la police.

Les autorités italiennes ont renforcé larépression policière et judiciaire du trafic demigrants après l'arrivée de plus de 35 000demandeurs d'asile sur les côtes italiennesdepuis le début de l'année.

ITALIE

Arrestation d'un Somalien après le naufragequi avait fait 366 morts près de Lampedusa

TEST MATÉRIEL

MMVViissiioonn HHDD--226600 WWiiffiiEn dehors de la stabilité de son

Free Server, avec la multitude dechaînes décodées, le point fort del’appareil est sa partie multimédia.

Le récepteur est doté d’un tunerDVB-S/S2 (QPSK-8PSK), un lec-teur de cartes Conax embeded meaussi MultiCas (après patching,Irdeto, Nagra, Seca, Viaccess ouCryptworks), une fonctionnalité derecherche de chaînes «pas à pas»(blind scan), des réglages DisecQ1.0, 1.1, 1.2, 1.3 (USALS) pour lesantennes motorisées.

Les raccordements et la mise sur tension :Après raccordement à l’anten-

ne, insertion du câble réseau ou ledongle Wifi avec lequel il est livré,l’appareil et la mise sur tension durécepteur on va passer dans lemenu pour les réglages régionauxcomme tout autre décodeur satelli-te. La première opération à faireesr de flasher l’appareil avec ledernier firmware qu’on peut télé-charger sur Internet. On va placerce fichier sur une clef USB qu’oninsère dans le port USB à l’arrièrede l’appareil et du MENU – Outils –«Upgrade by USB», on va faire lamise à jour. Une fois l’opérationfinie, le récepteur va être doté d’unMenu complexe, composé de 6icônes principales avec les sous-menus afférents suivants :

1. Installation- Liste des satellites- Config d'antenne- Recherche mono-satellite- Recherche multi-satellite- Liste de TP- Fast Scan2. Editions chaînes- Liste chaînes Tv- Liste de radios- Supprimer tout3. Réglages système- Langue- Système Tv- Paramètres d’affichage

- Réglage de l'heure- Réglage Timer- Contrôle parental- Réglage OSD- Favoris- Autre- EMU4. Outils- Information- Config d'usine- Mise à jour par RS232- Mise à jour logiciel par anten-

ne- Upgrade by USB- Backup by USB- Upgrade by Network- Delay Mode- Twin Protocol- Smart Card5. Enregistrer- PVR storage info- PVR setting- Media Player- Remove USB device safely- Read Cccam cfg from USB6. Network- Network setting- TCP/IP setting- Wifi Manager- MVision streaming portal- Weather

- Web Radio- Flickr- G.Chat- GMail- Twitter- RSS News feed- EPG- Currency converter- Network applicationAprès les réglages réseau

(câble ou Wifi), pour connecterl’appareil sur le Free Server du Net,il faut aller dans : MENU – Network– Network application (dans la par-tie droite de la fenêtre ouverte) :

Type = DreamCamds/i-shareServer No. = 1Softcam = CCcamAuthorisation = ONi-share = ON Au même endroit, on peut

configurer les serveurs distantesau : Server = 2 ou 3 ou 4… enintroduisant les données dudit ser-veur, nom, mot de passe, port…

Après cette opération et leréglage de l’antenne (mono,DisecQ, USALS) on peut scannerle/s satellite/s. Toutes les chaînestrouvées sur le satellite qui sontdécryptées par le Free server vont

apparaître dans la liste, colorée enrouge, pour mieux pouvoir lesreconnaître mais malgré cela, il y ades chaînes qui sont décryptées etqui ne sont pas en rouge. Je tienségalement à souligner une trèsbonne option de cet appareil, le«MVision Streeaming Portal»accessible du Menu-Network, oùnous avons accès à un sous-menudivisé en 4 parties : MVision TVLive Channels, Video Club,Spanish Tv Archive et Adult area,avec de nombreux programmesque vous pouvez obtenir gratuite-ment, aussi vous avez Twitter,Gmail, Flickr, Météo, Google Chat,RSS News Feed, Web Radio,Convertisseur de devises, etc.

Ce nouveau-né de la famille derécepteurs Free IKS, qui est le fruitde l’alliance commerciale entreMVision et FTE maximal, 2 fabri-cants mondiaux de récepteurssatellites a tous les atouts pourséduire ses clients.

Il faut savoir que, en principe, lavalidité de son Free Server est d’unan, sans pouvoir certifier (je l’airécemment acheté, j’ai aussi leMVision 270-CN HD combo qui

fonctionne de plus d’un an etdemi). Pour l’histoire, on peut véri-fier la validité du free server de :MENU – Network application –(partie droite avec flèche droite dela télécommande jusqu’au I-shareCamd ), là on appuie sur la toucheverte de la télécommande pourarrêter le T-Net et après avec lebouton rouge on va voir dans unefenêtre la date de validité.

Les enregistrements peuventêtre stockés sur des supports amo-vibles USB, formatés en Fat ouNTSC et on peut les lire avec unPlayer HD interne, capable de lireles fichiers DivX, MKV, MP4, JPEGor MP3, ce qui fait de cet appareilun partenaire multimédia très puis-sant.

Pour exprimer mon opinion,je dois dire que

J’ai aimé :- les nombreux programmes

décryptés ;- les possibilités offertes par le

Portal Streeaming ;- la stabilité du free server ;- la facilité d’utilisation ;- la partie multimédia ;- le Menu très élaboré et bien

structuré ;- le rapport qualité/prix de l’ap-

pareil,Et je n’ai pas aimé :

- l’éditeur de chaînes offert surle site officiel, un truc embrouillé etdifficile à utiliser ;

- l’édition/modification des listesde favoris avec la télécommande(une tâche lourde à réaliser) ;

- les mises à jour régulières,bien que celles existantes soientsuffisantes pour la plupart desclients.

Pour terminer je tiens à rappeleraussi le test fait par le site alleman-de «Testieger de» où l’appareil àobtenu «sehr gut » (très bon) dési-gnée par +/- 3000 personnes.

Par antenutze DZSAT Forum

SNS

Grâce à sa connectivité à l’Internet, au Portal videostreaming MVision, PVR USB, les options Multimédia et le systèmeFree IKS, «MVision HD-260 Wifi»est un récepteur qui doit être connu beaucoup plus que cela.

LLEE SSOOIIRR NNUUMMÉÉRRIIQQUUEE && SSAATTEELLLLIITTEE Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE10

Phot

o : D

R

QUESTIONBonjour, je viens d’avoir un ATLAS

HD 200S et après l’installation, j’airemarqué quelques bugs dans l’imagepour Beinsport 1 et 2 et quelquesautres chaînes ! Sachant que je l’utiliseavec les serveurs gratuits via wifi ! Etaussi l'écran bug après avoir activé le1080 p sachant que je l’utilise avec leHDMI avec mon téléviseur Toshibapu200v1. Merci de m'aider et m’expli-quer comment parvenir à mettre monATLAS en 1080p et y a t-il un moyenpour que les chaînes ne figent pas àcertains moments, tandis que j avaisdéjà le HD 100 avec l Ethernet et çamarchait très bien

Je vous remercie.Tachfine Aït Youcef

RÉPONSE Essayez de reflacher votre récepteur

sinon changez-le (voir avec votre reven-deur).

Pour ce qui est du 1080p, c'est de lamême manière que ce que vous faisiezsur le HD 100 puisque c'est pratiquementle même logiciel.

QUESTIONJe suis très reconnaissant pour

votre travail. Veuillez m’excuser deprendre un peu de votre temps pourvous poser une question :

Peut-on avec une assiette de 90 cmet un support avec quatre têtes:ASTRA - HOTBIRD- EUTELSAT 3W -NILESAT capter les 4 satellites et quelest le satellite que l’on doit pointer enpremier et quel est l’ordre de place-ment des 4 têtes quand je suis derrièrela parabole. Merci d’avance pour votreréponse.

Yanis FulierRÉPONSE Le diamètre est un peu juste mais cela

est possible avec quelques pertes designal.

Le satellite que l'on doit pointer en pre-mier doit être le W3 vu que c'est le plusproche du 0° géographique.

L’ordre des satellites doit être le sui-vant de droite à gauche quand vous êtesderrière votre assiette: ASTRA, HOT-BIRD, W3, ET NILESAT.

QUESTIONBonjour,J'ai un démo Condor-CDN-6600CX

HD-W et il y a certaines chaînes HD queje n'arrive pas à scanner BeIN HD,BeIN MAX, Foot+ ou Léquipe21 et c'estpas une question de signal, parce quequand j'essaye une insertion manuelle,j'ai plus 80% pour chacun des trans-pondeurs. Un point pourrait peut-êtrevous avancer, j'ai remarqué sur kingof-sat que ces chaînes sont accompa-gnées d'un paramètre «42.6 Mbps»alors que les chaînes HD que j'arrive àscanner affichent «57.5 Mbps».

En plus dans une tentative désespé-rée j'ai tout réinitialisé et j'ai perduComédie+, pourtant il y a les chaînesdu même transpondeur (TF6, SEA-SONS, PIWI+.... en SD).

Je ne sais plus quoi faire, le reven-deur ne veut rien entendre et m'orientevers la maison à Oued Smar et je n’aipas le temps. Merci d'avance.

Sadek Atif RÉPONSE Nous ne connaissons pas vraiment cet

appareil, mais nous pensons que vouspouvez avoir un problème avec le logicielde votre appareil ou bien avec votre LNB(tête). Avant tout, essayez de changer deLNB, si cela ne marche pas essayez de«reflasher» votre démo.

QUESTIONJ’ai un démodulateur GEANT GN-

CX80 HD que j’ai acheté en Algérie l’an-née dernière et je n’ai plus les chaînesCANAL+ et CANAL SAT.

Comment faire pour les avoir gratui-tement. Merci.

Un lecteur

RÉPONSE Vous ne pouvez plus les avoir gratuite-

ment. Si vous utilisez le dongle il faudra voir

avec un technicien pour réactiver un nou-vel abonnement pour ce dernier. Nousavons déjà exposé le problème dans nosprécédentes éditions.

Si vous utilisez Internet, il vous faut unabonnement «sharing» genre CCcam ouautre auprès de votre revendeur.

CCOOUURRRRIIEERR DDEESS LLEECCTTEEUURRSS

Pour vos questions, écrire à : microsatdz@yahoo.fr

Farida, 31 ans :«Mon fils, âgé de deux ans,

avait une fièvre carabinée. Lemédecin m’avait conseillé de lesurveiller, mais durant la nuit,l’état de mon enfant s’estaggravé. Paniqués, mon mariet moi l’avons conduit à l’hôpi-tal. Comble de la malchance, leservice des urgences étaitbondé cette nuit-là. Un vieillardgisait sur une civière à même lesol. Visiblement, il avait du malà respirer. Je me suis précipitéepour demander à ce qu’on exa-mine mon bébé. On m’a dit depatienter. Les médecins degarde étaient débordés. Mon

bébé pleurait de plus belle. Il acommencé à agiter les bras etles jambes puis il s’est soudainévanoui. Cela faisait une demi-heure que nous attendionsd’être pris en charge, en vain.En voyant mon fils tomber dansles pommes, mon sang n’a faitqu’un tour. J’ai foncé commeune folle dans la salle de soinsen hurlant. Le médecin degarde posait un pansement à

un jeune homme qui s’étaittailladé le doigt. Je lui ai hurléque si mon fils clamsait, il auraitsa mort sur la conscience. Monbébé a failli convulser. Il a étésauvé in extremis. Cette nuit-làj’ai compris que les servicesdes urgences sont complète-ment désorganisés. Des caslégers sont prioritaires au détri-ment de véritables urgences. Ilfaut crier pour se faire

entendre. La vie ne tient qu’àun fil parfois !» conclut Faridaéchaudée par sa mésaventureau service des urgences hospi-talières.

Keltoum, 28 ans :Enceinte de son premier

enfant, Keltoum a failli accou-cher sur le bitume. Elle raconte: «J’habite à Sétif. J’étais envisite pour quelques jours chezmes parents à Alger lorsque j’aicommencé à ressentir des dou-leurs insoutenables. Mon bébéallait arriver plus tôt que prévu.A l’hôpital, où je me suis pré-sentée en urgence, on a refusémon admission. Pas de placedisponible et grossesse risquéea-t-on répondu à mon père quim’accompagnait. Je me tordaisde douleurs sur la banquettearrière de la voiture.Finalement, un autre CHU aaccepté de me garder. Il s’enest fallu de deux minutes pourque j’expulse mon bébé dans lehall de l’hôpital. J’ai dû partagerma couche avec une autre par-turiente faute de lit disponible.J’ai tellement été traumatiséepar cet épisode que je prie Dieude ne jamais tomber malade.Quant à l’éventualité d’uneseconde grossesse, ce n’estpas demain la veille.»

Brahim, 41 ans :«J’ai conduit mon frère aux

urgences. Il venait de dégringo-ler d’un escabeau et ne pouvaitplus bouger son bras gauchequi avait doublé de volume enquelques minutes. Il fallait faire

une radio en urgence, mais onnous a dit que les appareilsétaient hors service. Noussommes donc allés à larecherche d’un cabinet privé.De retour à l’hôpital munis desclichés, je pensais benoîtementque mon frère allait être pris encharge rapidement. Hélas, on adû poiroter une bonne heureavant qu’un médecin se décideenfin à mettre un plâtre à monfrangin. Pourtant, pas de casurgents ce jour-là. Le personnelsoignant était en dilettante. Onentendait des éclats de rire, desdiscussions, des commentairessur les derniers matchs defoot... L’impression d’être dansun salon de thé. Pour avoir oséexprimer mon impatience quantà la lenteur de la prise en char-ge, un médecin m’a répliquéd’aller dans le privé si cela mechantait. J’étais interloqué. Noshôpitaux sont-ils déshumanisésà ce point ?» fulmine Brahim.

Dalila, 46 ans :Il ne faut pas jeter le bébé

avec l’eau du bain, et le tableaun’est pas si noir. «J’ai eu affairerécemment au service desurgences d’un hôpital d’Algersuite à une gastro-entérite. J’aiété agréablement surprise parl’accueil, la disponibilité et larapidité d’intervention de l’équi-pe médicale. Il ne faut pas tou-jours jeter la pierre aux blousesblanches. Dieu merci, il existeencore des médecins conscien-cieux !» témoigne Dalila. n

Le Soird’Algérie Enquête-Témoignages Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 11

Il avait suivi de brillantes études àl’Ecole nationale d’administration.Tout le prédestinait à une carrièreprometteuse. Son père était fier delui lorsqu’il fut nommé diplomate enNorvège. Il était heureux, car la viedans son pays ne lui plaisait guère.Tout petit, il rêvait de partir, devenir«quelqu’un», comme lui répétait songrand-père. Jeune, beau garçon,

consciencieux, un vrai gentlemanrespecté de tous. Lorsqu’il rentraitau pays, histoire de revoir sa famille,il ne manquait pas de s’accrocheravec son cadet. Ce dernier, diplôméde l’Ecole nationale de vétérinaires,était aigri, car il n’avait pas cettechance de changer de pays et d’yvivre avec tous les honneurs.

Il jurait par tous les Dieux, qu’un

jour ou l’autre il quitterait l’Algériequ'il accuse de ne pas lui avoir offertun travail et qui a fait de lui un diplô-mé chômeur. Au bout d’une énièmetentative, il obtint son visa.

Il sautait de joie, et ne perdant pasune minute, il achète un billet et danssa petite tête, il décide d’un allersans retour. «Enfin la liberté ! Labelle vie !» criait-il. La durée du visaarrive à expiration, mais notre vétéri-naire n’en a cure. Il n’a nullementl’intention de retourner chez lui,advienne que pourra ! Ni les misesen garde de son père ni celles de sonfrère aîné n’ont pu le faire plier.

«Maintenant que j’y suis, j’y reste.Pas question de me faire refouler».Son statut de harrag vaut mieux pourlui que la vie dans son pays et per-sonne ne pourra lui faire changerd’avis. Il se cache, travaille au noir etveille à ne pas se faire attraper, unechance pour lui qu’il n’ait pas lefaciès. Une situation qui dure depuisplus d’un an et qui inquiète sesparents qui n’ont pas pu lui faireentendre raison.

Et lorsqu’on lui demande des nou-velles de ses enfants, le père répondavec un rictus : «L'aîné est diploma-te en Norvège, et le cadet harrag.» n

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE

ÇLLeess uurrggeenncceessrreepprr��sseenntteenntt

llaa vviittrriinnee ddeess hh��ppiittaauuxxÈÈ

Les services des urgencesont une réputation peu

reluisante. On lesassimule à des mouroirs.

Les malades lesstigmatisent et crient à la

révolte. Pr Guenane et Dr Bouayad nous

parlent de la spécialitéd’urgentiste,

l'organisation de sesservices et leurs

défaillances.Lire en page 12

............

C’EST MA VIE

LLeess mmoonnttaaggnnaarrddssddeess BBaabboorr oonntt llaa ppeeaauu dduurree

A Tizi El Khemis, sur leflanc sud de la Montagne

des neiges qui domine la vallée des Aït Smaïl,nana Sakina, une dame

d’une autre race, qui perpétue chaque été sa

transhumance, mérite bien un hommage.

..............

VOYAGE CULINAIRE

LLeess ffrruuiittss eennpp��ttee ddÕÕaammaannddeessCette semaine, nous

visiterons la région deBlida, réputée pour sesgâteaux traditionnels

confectionnés dans lesmaisons par des mainsexpertes dont le métier de pâtissière est un don

légué par les plus grands et perpétué au fil des

générations.Lire en page13

AAnniimm�� ppaarr NNaa��mmaa YYaacchhii rrNNuumm��rroo 93

soirmagazine@yahoo.fr

Par Naïma Yachirnaiyach@yahoo.fr

Le diplomate et le harragATTITUDES

Soirmagazine

Phot

os :

DR

«En voyant mon filstomber dans lespommes, mon sang n’afait qu’un tour. J’ai foncécomme une folle dans lasalle de soins en hurlant.Le médecin de gardeposait un pansement àun jeune homme quis’était tailladé le doigt.Je lui ai hurlé que si monfils clamsait, il aurait samort sur la conscience.»

SOS urgences médicalesAccompagner un

malade aux services desurgences est souvent

source d’appréhensionpour les familles.

Comment leur maladesera-t-il traité ?

Sera-t-il pris en charged’une manière prompteet efficace ou ressortira-t-il de l’hosto les pieds

devant ?

Par Soraya Naïli

Le Soird’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 12

Soirmagazine : DocteurBouayad, pouvez-vous, enquelques phrases, présenterle service des urgences danslequel vous travaillez et nousdéfinir le métier d’urgentiste ?Dr Bouayad : Le service des

urgences dans lequel je travaille estsitué à l’EPH de Bouira, en pleincentre de la nouvelle ville. Je suismédecin principal d’une équipeconstituée de seize médecins etd’une cinquantaine d’infirmiers,aides-soignants et brancardiers.Nous travaillons par équipes : troiséquipes qui se relayent pour assurerle service de jour ou la garde denuit. Un médecin urgentiste peutfaire près de cinquante heures detravail par semaine.

Le service des urgences repré-sente réellement la vitrine de l’hôpi-tal, c’est là que se noue le premiercontact avec l’ensemble despatients de l’hôpital, et c’est auxurgences qu’on oriente chaque casvers le service qui lui convient.

Pour ce qui est du métier demédecin des urgences, je dirais quec’est un domaine plein d’humanité etd’amour de son prochain car, malgréles difficultés et les risques auxquelsnous pouvons être confrontés, notretravail consiste en premier lieu àporter secours à autrui et à sauverdes vies. Aux urgences, nous,médecins, sommes confrontés àtous types de pathologies que noustraitons dans l’urgence et sous unepression continue ; certaines inter-ventions doivent se faire le plus rapi-dement possible car la vie du patienten dépend, on n’a donc pas droit àl’erreur ou à la temporisation. C’estun métier qui constitue à mes yeuxl’essence même de la médecine.

En tant que médecin, com-ment êtes-vous venu auxurgences ? Avez-vous choisice domaine ou y êtes-vousarrivé par hasard ?

Personnellement, j’ai délibéré-ment choisi de travailler auxurgences. Après avoir achevé mesétudes, je me suis littéralement ins-tallé dans ce service. Malgré le faitque cela soit un service plein decontraintes liées aux horaires fous,au travail parfois harassant danslequel on enchaîne les heuresdebout et à courir dans tous lessens, j’apprécie plus que tout d’avoirà soigner des cas «urgents» et«vitaux». Je sais que, chaque jourque Dieu fait, je contribue à sauverdes vies, et ce sentiment de satis-faction et d’avoir bien fait se concré-tise encore plus lorsque je croise,une fois hors de ma blouse demédecin, un patient qui me regardeavec reconnaissance et gratitude.

Par ailleurs, en tant que prati-cien, travailler dans les urgencesprésente un grand avantage dansl’acquisition d’une expérience auxmultiples facettes.

Comme je l’ai dit auparavant, onest face à de nombreuses patholo-gies et donc on acquiert une expé-rience plus riche que celle qu’onpourrait avoir en cabinet.

Estimez-vous que les jeunesétudiants en médecine ou lesmédecins fraîchement diplô-més choisissent ce servicedélibérément ou, au contraire,le fuient ?

D’après mon expérience per-sonnelle et ce que j’ai pu constatertout au long de ma carrière, je peuxvous dire que les jeunes médecinsne sont pas aussi hostiles à l’égardde cette spécialité, en parlant de lamédecine des urgences. Ce qu’il y

a, c’est que dans ce domaine,hommes et femmes ne sont paségaux. Je m’explique : alors que leshommes apprécient de pratiquer lamédecine des urgences et cela pourles raisons que j’ai déjà citées,notamment la polyvalence et lecontact direct avec toutes sortes depathologies et de patients, ce quidonne toute sa valeur à ce noblemétier, les femmes, elles, ne sontpas aussi séduites par ce service,un état de fait que j’explique par lesnombreuses contraintes liées auxhoraires de travail. Travailler jusqu’àdes heures tardives ou assurer lesgardes de nuit dans l’enceinte d’éta-blissements publics ne rassure pastellement les femmes médecins etleurs familles. De ce fait, elles sontmoins nombreuses à se lancer dansce créneau où tout se fait dans desconditions parfois extrêmes et sansgrande sécurité.

Depuis quelques annéesdéjà, le grand public s’estfamiliarisé avec les coulissesdes urgences à travers lesséries télévisées. Pour vous, ces feuilletonsreflètent-ils la réalité ?Je connais en effet ce genre de

séries télévisées dont je dirais quec’est juste du cinéma, des histoiresimaginaires sans grand rapport avecla réalité. Je dis cela car sur le ter-rain, on n’a presque jamais le tempsde respirer ou de vivre des histoiresou des romances du genre qu’onvoit dans ces séries. Il y a aussi lesmoyens matériels, je pense sincère-ment que même aux Etats-Unis, lesurgences sont un service de pre-miers soins où les patients se bous-culent et le personnel soignant n’apas d’autre loisir que de les prendreen charge dans la précipitation et lasimplicité. Aussi, aux urgences, on

est loin du confort et de la facilitéque ces films véhiculent.

En Algérie comme ailleurs, lesurgences sont un service «porte»,ce qui veut dire que n’importe quellepersonne peut s’y présenter etdemander qu’on lui administre dessoins, elle n’a pas besoin de prendrerendez-vous, donc on se retrouvesouvent submergés et l’on doitprendre en charge dans l’urgence,et donc, souvent, sans grandsménagements ni égards particuliers.

Pouvez-vous, pour finir, nousdonner les cas les plus fréquentsdes urgences et nous relaterdes cas insolites que vous avezeu à traiter ?

Les accidents de la route sontles plus nombreux mais aussi lesplus critiques et impressionnantspour qui travaille aux urgences ; descas lourds et vitaux qu’il faut prendreen charge de toute urgence. Lesaccidents cardiovasculaires arriventen deuxième position.

Un nouveau phénomène, alar-mant et regrettable, que l’on reçoitde plus en plus aux urgences, cesont les tentatives de suicide, majo-ritairement féminines, avec des

jeunes filles ou des jeunes femmesqui tentent de se donner la mortpour des raisons parfois invraisem-blables comme des échecs sco-laires ou sentimentaux. Je voudraisaussi dénoncer un autre phénomè-ne, celui des enfants en bas âge quis’empoisonnent à cause de produitsménagers, souvent très toxiques,que leurs parents laissent à portéede main. Nous recevons ainsi desbébés présentant de graves brû-lures de l’œsophage et qui en gar-deront des séquelles à vie.

Pour ce qui est des cas insolites,j’ai eu à traiter le cas d’un détenu quiavait ingurgité des clous et un bri-quet, ou encore cet homme qui s’estfait charger par le mouton du sacrifi-ce de l’Aïd et que l’on a dû opérer.

J’ai aussi été touché par le casd’une vieille dame, âgée de 106 ans,qui devait subir une amputation desdeux jambes et qu’on craignaitqu’elle ne survive pas à l’opération,les personnes âgées ne supportantgénéralement pas l’anesthésie,mais elle a survécu et vit toujours, jela vois parfois et je me sens vrai-ment content d’avoir contribué à lagarder en vie pour ses enfants etses arrière-petits-enfants. n

Par Katya Kaci

oirmagazineS«Les urgences représentent

la vitrine des hôpitaux»

Phot

os:D

R

Dr BOUAYAD, MÉDECIN URGENTISTE, AU SOIRMAGAZINE :

Soirmagazine : Le vocable d’«urgentiste»est nouveau, d'ailleurs, il n'est pas men-tionné dans le dictionnaire. Comment est-il né et quelle est sa signification ?

Pr Guenane Mustapha : Cette spécialité estnée pour répondre à une meilleure prise encharge des patients en détresse vitale. Le rôle du médecin urgentiste est d'évaluerl'état du malade qui arrive aux urgences, de lestabiliser, c'est-à-dire traiter une douleur, unehémorragie apparente, poser une attelle, etc.Il pose aussi le diagnostic et dirige le maladedans de bonnes conditions vers les serviceshospitaliers appropriés, car l'urgence est l'af-faire de toutes les spécialités : médicale et chi-rurgicale, et pas uniquement de l'urgentiste oudu réanimateur.

L'hôpital Zemirli est réputé pour être unétablissement acceuillant une popula-

tion plutôt «difficile» ; les médecinsont-ils les moyens de faire face à unpublic souvent sur ses gardes ?

Je pense que les risques pour le personnelne sont pas plus graves à Zemirli qu'ailleurs,tous les services des urgence sont à hautrisque. L'activité d'urgence est intense auniveau de cet hôpital, mais une organisationplus efficiente améliorerait encore plus laprise en charge des patients.

Les médecins ont-ils suivi une forma-tion spécifique dans ce sens ou ont-ilsété formés sur le tas ?

Il n'y a pas de formation spécifique ; souventaux urgences, il n'y a que des médecinsgénéralistes qui travaillent sous la responsa-bilité de médecins réanimateurs. On gagnerait beaucoup à organiser la forma-tion de médecins urgentistes.

La réputation des services desurgences n'est guère reluisante, com-ment l'expliquez-vous ?Il existe plusieurs raisons qui entraînentcette situation, entre autres l'afflux desmalades, les difficultés d'accès despatients aux soins de jour entraîne unafflux vers les structures d'urgence (pourdes pathologies non urgentes), il y aaussi les pannes répétées, récurrentes etbanalisées du matériel d'exploration(écho, RX, scan, etc.) et le mauvaisaccueil : souvent, ce sont les parents desmalades qui s'occupent du brancardage,etc. (ce qui est anormal). Pour ces raisons, on gagnerait beaucoupà regrouper les points de garde sousforme de points de garde viables, c'est-à-dire qui assurent réellement des soinsmais pas qui délivrent des bouts depapier pour adresser les malades ailleurs.

Pensez-vous qu'un service desurgences doté d'équipements ultramo-dernes suffirait à le rendre meilleur ?

Non, pas du tout. Rien ne peut remplacerune bonne organisation humaine avec deséquipements adéquats mais surtout fonc-tionnels et ne pas banaliser les pannes(motif fréquent pour le refus de la prise encharge des patients). J'aimerais parler du cas particulier des bles-sés graves qui sont transférés d'un hôpital àun autre dans des conditions déplorables(sans même être sûrs de trouver un litd'hospitalisation). Il faut savoir que chez cesmalades, beaucoup de choses peuvent êtrefaites au niveau de l'hôpital où ils sont reçusen premier, et de ne jamais se presser pourtransférer ces patients en situation dedétresse vitale. n

«On gagnerait beaucoup à organiser la formation de médecins urgentistes» Par Naïma Yachir

Les services des urgences ont une réputation peu reluisante. On les assimule à des mouroirs. Les malades les stigmatisent et crient à la révolte. Le professeur Guenane et le docteur Bouayad

nous parlent de la spécialité d’urgentiste, l'organisation de ses services et leurs défaillances.

La joie de vivre de nanaSakina et les petits soins dis-pensés à ses vaches, seschèvres, ses moutons et sonbaudet n’ont pas nécessité l’ai-de de la houkouma (l’Etat).Près de son akoufi (range-ment), en position de religieu-se, elle entonne un long chantà la mémoire toujours présen-te des moudjahidine de laguerre de libération et de lamontagne. Avec une profondetristesse, tenant ses genoux,

baissant les yeux et balançantla tête, ses couplets se per-dent entre les cimes.

En face, juste au pied du colde Sidi Abed, au versant sudde Djebel Takoucht, qui donnesur une vallée voisine trèsenclavée, Bachir, le monta-gnard taillé dans du roc, faitses ablutions près de son ânequ’il vient de soulager d’un far-deau de foin. Il semble insen-sible au froid givrant. Al’exemple de ses ancêtres, lesexcellents travaux et entre-tiens de ses parcelles ne sont

pas dus à l’aide de l’Etat. Il enest de même pour le pèreBechaoua et ses trois fils qui

retournent la terre à coups depioche : «Je n’ai sollicité aucu-ne aide de qui que ce soit. Jene suis pas dans le besoin, elhamdou li’Allah. Il y a plus

démuni que moi.» Ses repèressont les images de la terreurcoloniale ; non pas desannées 1950, mais celles demai 1945, dans sa montagne.Elevé dans les plus rudesconditions, pour rien au mondeil n’abandonnera sa terre.

D’autres campagnards dela Kabylie des Babor ontemprunté d’autres pistes,celles proposées par l’admi-nistration agricole. Ceux d’AïtSmail, au café du coin, évo-quent leur parcours : «Cen’était pas de tout repos. Il fautavoir une tête de montagnardpour pouvoir surmonter lesembûches d’un véritable par-cours du combattant. On esttoujours à la merci de l’admi-nistration qui, un beau jour, se

réveille, vous prend audépourvu et vous somme deficeler le dossier en deux jours!» La démobilisation a gagnéplus d’un. Ils croient de moins

en moins aux programmesqu’on leur a fait miroiter.

Les menus détails revien-nent en surface ce vendredimatin dans le brouhaha d’uncafé maure et autour des tour-nées de thé : «Tout compte fait,on est les dindons de la farce,on a bénéficié des miettes et ona développé de la pub sur nosdos. La volonté n’y est vraimentpas. Pourtant, on ne demandequ’à travailler. Ce ne sont pasles quelques dizaines de pro-jets engagés dans cette valléequi vont développer l’agricultu-re de montagne !» Amer, lemoustachu, interpelle, enbégayant, Saïd le forestier, sonvoisin de table : «Tu te fais pepe tit ! Défends-toi toi toi !»«Arrête da Amer, répond celui-ci tout en le provoquant. Tuconnais autant que moi lachanson. Tu sais bien qu’on n’aque deux véhicules pour cou-vrir deux vastes daïras et quele plus petit est souvent enpanne.» La djemaâ s’accordefinalement à dire : «Confier lesprojets d’agriculture de mon-tagne à des forestiers relève del’absurde.» «Ab, ab, absolu-ment», renchérit moustachequi adore avoir le dernier mot.n

Le Soird’Algérie Soirmagazine Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 13

Ingrédients La pâte d’amandes- 500 g d’amandes moulues finement- 250 g de sucre glace- 1/2 sachet de sucre vanillé- 50 g de beurre- Sirop de sucre- Colorant mauve et vert

La farce- Confiture de fraises, d’abricots ou autres- Biscuits à la cuillère (environ 12)- Une bonne poignée de noisettes concassées

PréparationDans un grand saladier, mélanger les amandes fine-ment moulues avec le sucre vanillé et le sucre glace.Ajouter le beurre fondu.Ramasser avec le sirop (préparé à la maison avec 1litre d’eau, de l’eau de fleurs d’oranger et 500 g desucre cristallisé). Verser le sirop progressivement jusqu’à obtenir unepâte bien ferme. La diviser en fonction des couleursque l’on veut obtenir, puis la colorer et réserver.Dans un récipient, écraser les biscuits à la cuillère etles mélanger à la confiture de fraises ou d’abricots(on peut parfumer avec de l’eau de fleurs d’oranger).

Ajouter les noisettes concassées puisformer des boules de la grosseur d’une noix.Prendre une boule de pâte d’amandes et l’aplatir puisposer en son centre une boule légèrement plus petitede farce. Relever les bords de la pâte d’amandesjusqu’à recouvrir toute la farce. Façonner la figue. Recommencer l’opération jusqu’àépuisement de la pâte et réserver. Avec un couteau,faire des traits horizontaux pour imiter la figue et sau-poudrer de sucre glace. Pour terminer la décoration, placer une boule de fon-dant ou chocolat blanc sur le bout de la figue. Pré-senter le gâteau-fruit dans des caissettes blanches. n

Par Rachid Safou

C’estma vie

LLeess ffrruuiittss eenn ppââttee dd’’aammaannddeess

La recette

Bachir le montagnard, taillé dans du roc, fait ses ablutions près de son âne qu’il vient

de soulager d’un fardeau de foin. Il semble insensible au froid givrant.

C’est dans la nouvelle villede Blida que nous avonsdécouvert ce métier ancestralpropre à cette région qui estsurtout connue pour son atta-chement aux us et coutumesde notre pays.

Les plus grandes et vieillesfamilles blidéennes ont étémarquées depuis des décen-nies par cet art culinaire, etbeaucoup de personnes enont fait leur métier.Nous avonsassisté à ce mariage dans laville des Roses où une grandevariété de gâteaux et de plats

traditionnels nous ont été pré-sentés et servis dans des pla-teaux finement décorés, telsdes chefs-d’œuvre, laissantentrevoir le savoir-faire et l’ha-bilité avec lesquels ces mer-veilles de la cuisine ont étéconfectionnées. Nous nesavions plus où donner de latête. Les différentes sortes desucreries exposées étaienttoutes aussi alléchantes lesunes que les autres. Nousvoulions les déguster tous, etle choix était difficile. Parmi lagamme figuraient les fameuxgâteaux à la pâte d’amandesen forme de fruits. Un tableaudigne des grands maîtres de lanature morte. Les plus beaux

fruits en pâte d’amandesétaient là, rivalisant avec lesfruits naturels que l’on trouvesur nos étals. Celui qui attira

mon attention était assuré-ment la figue avec son verteau appétissant. Je ne pusrésister à la tentation, et sans

hésitation aucune, je plon-geais ma main dans le pla-teau et me régalais de sasaveur inégalable. n

Baignant dans une autre culture qui s’effiloche, certains résistent à la modernité et préfèrent rester artisans. A Tizi El Khemis, sur le flancsud de la Montagne des neiges qui domine la vallée des Aït Smaïl, nana

Sakina, une dame d’une autre race, qui perpétue chaque été sa transhumance, mérite bien un hommage.

Par H. Belkadi

Phot

os :

DR

Les montagnards des Babor ont la peau dure

Voyage culinaire

Cette semaine nousvisiterons la régionde Blida, réputéepour ses gâteauxtraditionnels confectionnés dansles maisons par des mains expertesdont le métier depâtissière est undon légué par lesplus grands et perpétué au fil des générations.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 14

magfemme03@yahoo.fr

Phot

os:D

R

PPaaiinn ppeerrdduu aauucchhooccoollaatt

100g de chocolat, 8 tranches de pain (rassis depréférence), 1/4 de litre de lait, 1 œuf entier, 75g

de sucre, une noix de beurre

Dans une casserole, faites chauffer le lait et lechocolat cassé en morceaux. Lorsque le chocolat estfondu, fouettez la préparation pour bien la mélanger.Puis versez-la sur le mélange œuf + sucre que vousaurez préalablement préparé dans un saladier etmélangez le tout. Trempez-y vos tranches de pain.Dans une poêle, faites fondre le beurre. Lorsqu'ilfrémit, faites dorer les tranches de pain environ 3minutes de chaque côté. En les retournant, vouspouvez les imbiber à nouveau avec le mélangechocolaté qui vous reste dans votre saladier. Lestranches seront ainsi plus moelleuses.

SSoouuppee ddee ppoouulleett àà llaa ccrrèèmmee

Blanc de poulet, 2 tasses de bouillon de volaille,1 tasse de lait, 1 tasse de crème fraîche, 1 c. à s.

de jus de citron, 4 c. à s. de farine, 3 c. à s. debeurre, sel, poivre

Faire cuire le blanc de poulet dans l'eau saléependant 25 minutes, coupez-le en cubes. Dans une marmite, faire fondre le beurre à feu doux.Ajouter le sel et la farine. Mélanger à feu doux jusqu'à obtention d'une couleurdorée, ajouter le lait froid, fouetter vivement pouréviter la formation de grumeaux. Ajouter le poivre,mélangez régulièrement avec une cuillère en bois,sans s'arrêter pour empêcher la formation d'unepeau à la surface, ajouter le bouillon de volaille, lejus de citron et les cubes de poulet et laisser cuirequelques minutes, ajouter la crème fraîche et laissercuire pendant 10 minutes.

QUESTIONSe laver les

cheveux avecun shampoing

pour bébé, est-ce bien ?

Le shampoing pourbébé est étudié pour lesbébés, il a un pH neutreet un pouvoir lavantinefficace sur un cheveud'adulte. De plus, lesshampoings pour bébésont élaborés pourgraisser leurs cheveuxsecs. Alors, si vous nesouhaitez pas graisserinutilement voscheveux, évitez !

Masque à lacarotte, œuf et

huile d’olivepour peaux

sèches

Pour réhydrater unepeau sèche, voici unesolution simple,naturelle et efficace.Préparez un masque àbase de jaune d'œuf, decarotte et d'huile d'olive.Pour ce faire, mélangezun jaune d’œuf avecune demi-cuillère à caféd'huile d'olive et lamoitié d'une petite tassede jus de carotte.Appliquez cettepréparation sur votrevisage et laissez agirpendant une vingtainede minutes. Rincez etséchez soigneusement.A renouveler chaquesemaine pour uneaction durable.

Utilisez ces trucs simplespour vous sentir en beautéen un tour de main. Lorsque vous faites usagede citron Utilisez-le pour obtenirune peau soyeuse. Aprèsavoir préparé une recettede limonade, gardez lesmoitiés de citron et frottezvos genoux, coudes,talons et autres régions àpeau sèche. La pulpe,riche en vitamine C,confère à la peau unesensation douce etsoyeuse. Temps écoulé : 45 sec.

Achetez un bouquet defleurs Lorsque vous vousentourez de bellescouleurs et de parfumsapaisants, votre humeurne peut que s'améliorer.De plus, l'oxygénation devotre environnement n'estjamais une mauvaiseidée ! Temps écoulé : 30 s.

Ayez une peau radieuse Prendre un bain de soleilest fastidieux et mauvaispour la peau. Enrevanche, appliquer unecrème auto-bronzanteluisante ne l'est pas.Choisissez une nuance etvous aurezinstantanément une peau

d'apparence et desensation radieuse. Temps écoulé : 60 sec.

Rangez les talons hautsVotre postures'améliorera, vousmarcherez avec plus deconfiance — et cet air dedouleur et de traits tirésdisparaîtra de votrevisage. Temps écoulé : 8 s.

Traitez vos yeux fatigués Faites tremper dessachets de thé (aveccaféine), mettez-les aucongélateur pendantquelques minutes, puisplacez-les sur vos yeux

pour réduire lesbouffissures. Les tranchesde concombre froiddonnent également lemême effet. Temps écoulé : 60 s.

Remplacez votre lame Si vous n'avez paschangé de lame de rasoirdepuis quelques mois,vous risquez de ne pasvous rappeler à quel pointvotre peau peut êtredouce et soyeuse.Remplacez la lamechaque semaine ou deuxet dites adieu auxdésagréables écorchureset coupures. Temps écoulé : 15 s. La peur de rougir en public fait partie

des phobies sociales : peur intensesystématique d’une situation sociale parcrainte d’être jugé négativement. Les répercussions peuvent êtreimportantes dans la vie de tous lesjours, allant jusqu’à la mise en place destratégies pour éviter ces situations àrisque. On parle alors de peurpathologique, c’est-à-dire que cetteanxiété sociale, selon son intensité, peutêtre considérée comme une maladie quipeut être prise en charge. Des milliersde personnes sont concernées par lapeur de rougir en public. Cette gêne,pouvant être considérée comme banalepar les autres, peut devenir uneobsession et une souffrance. Elle peutcréer un handicap réel chez la personneconcernée. Or, cette phobie sociale estsouvent difficile à repérer par

l’entourage. Malgré tout, desrougissements importants et fréquentsont des conséquences indirectesimportantes dans la vie quotidienne :repli sur soi, refus scolaire,dépression…

Rougir en public, une source de souffrance et de handicap

LE SAVIEZ-VOUS ?Différence entre light et allégé

Superbe en 60 secondes

Difficile de faire ladistinction entrel'appellation light etallégé. Noussommes nombreux àpenser que ces 2mots signifient la mêmechose, or ce n'est pas lecas ! Un produit light doitimpérativement avoirréduit d'au moins 30% sateneur en sucre ! Il estdonc possible de trouverdes produits allégés ensucre mais qui en

contiennent malgré tout unpeu sauf pour lesboissons ! Elles sontgénéralement «sanssucres ajoutés».

A retenir : - Sans sucres signifie quela boisson contient aumaximum 0,5g de sucre

pour 100 ml ;- sans sucres ajoutés :aucun ajout de sucre

dans la boisson. Si leproduit est sucré, il l'estnaturellement dans sacomposition ;- réduit en sucres, allégéou light : la réduction desucre est d'au moins 30%par rapport à un produitsimilaire

Phot

o:D

R

Le Soird’Algérie Sports Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE16

Et contrairement à ce que l’on pourraitcroire, cette victoire a ravi les supporters,fatigués ces derniers temps de voirBenlamri et ses coéquipiers livrer debonnes prestations sans que cela se tra-duise par les résultats espérés comme cefut le cas contre le CRB d’abord, unebonne partie du match face à l’Ententeensuite, puis plus récemment face auMouloudia. Désormais, en ces temps où leclassement change à la vitesse de lalumière, à la JSK, on a compris, que laquête aux points est la priorité. C’est lamême «philosophie» qui primera aujour-d’hui à la réception du CABBA et, ainsi,permettre de capitaliser cette belle offran-de du calendrier qui voit la JSK recevoir,deux fois, coup sur coup, à un moment oùla course aux places du podium bat sonplein. Donc, cette après-midi, il ne s’agirapas de privilégier la manière, seul le résul-tat comptera pour une équipe de la JSKqui croit réellement en son étoile puisque,quand on voit comment sont obligés de tri-mer à chaque fois les grands favoris pourle titre, il y a de quoi se dire que cette JSKa vraiment ses chances pour faire mieuxque viser les accessits. En tous les cas,tout semble aller dans la bonne direction

chez les Kabyles, même si l’on attendimpatiemment de voir les attaquants jouerles gros bras pour porter l’équipe vers laplus haute marche du podium, pourquoipas dès ce week-end, eu égard au difficile

déplacement qui attend le leader constan-tinois chez Larbaâ. C’est dire donc si ducôté de la JSK on a décidé de voir résolu-ment devant.

M. Azedine

JS KABYLIE

Le leadership en ligne de mireFOOTBALL JSM BÉJAÏA

Seule la victoire…La formation-phare de la Soummam peine toujours à

sortir la tête de l’eau. Les supporters de la JSMB quiespéraient une réaction positive de leurs protégés, la jour-née précédente, devant la formation sudiste de la JSSaoura ont été une autre fois déçus par la piètre presta-tion de leur équipe. Cette énième déconfiture suscite lesinquiétudes dans les rangs des amoureux du doyen desclubs kabyles de ligue 1. Face à cette situation très alar-mante dans laquelle patauge le team cher à BoualemTiab, les fans des Vert et Rouge n’ont pas manqué decrier leur colère en fustigeant le staff dirigeant notammentle DG du club, Rachid Redjradj. Les supporters Béjaouisexigent purement et simplement le départ du président duclub et de son DG, Rachid Redjradj. Les amoureux de laJSMB ne comptent surtout pas se taire devant cette gravesituation qui menace la survie de leur équipe féticheparmi l’élite. Les supporters envisagent même de des-cendre dans la rue et d’observer un rassemblementdevant le siège de la wilaya la semaine prochaine pourréclamer le départ des deux hommes forts du club aux-quels ils reprochent «la fâcheuse et préoccupante équipe.

«A cinq journée de la fin de la première manche duchampionnat, l’équipe n’a toujours pas gagné le moindrematch. C’est la pire entame de saison dans l’histoire duclub en première division», fulminent de nombreux fansde la Haute Ville , fief de la JSMB. C’est dans ce climat defortes turbulences que les hommes de Kamel Djebours’apprêtent à recevoir, pour le compte de la 11e journée,la modeste formation du CRB Aïn Fekroune avec laquelleils partagent la lanterne rouge. Une confrontation qui sejouera à partir de 18h devant des gradins vides du templede l’OPOW suite à la sanction infligée aux Béjaouis par laLFP pour mauvais comportement de sa galerie, lors dupremier derby de la Soummam. Les camarades deMebarakou n’ont d’autres choix que de remporter labataille pour atténuer la colère des supporters. Une autremésaventure à domicile devant Aïn Fekroune va assom-brir davantage le ciel des béjaouis qui ont besoin deretrouver rapidement la sérénité et se remettre sur rails.

Pour préparer ce rendez-vous, Kamel Djebour a sur-tout insisté sur le travail psychologique pour retaper lemental de ses hommes, très abattus par la situation cri-tique du club.

A. KersaniQuatre joueurs issus de l'équipe des

moins de 21 ans (U 21) de l'USM Alger, ontété retenus dans l'équipe fanion, pour ledéplacement à Oran cet après-midi face auMCO. Il s'agit de Bekakchi, Chettal,Baïteche, et Rabti, qui ont été une nouvellefois préférés à Djediat, Boudebouda,Bouazza et Ziaya, toujours mis à l'écart endépit du départ de l'entraïneur français,Roland Courbis.

Les Rouge et Noir seront dirigés lors dece match par le duo Dziri-Aksouh, en atten-dant que le nouvel entraîneur, le FrançaisHubert Velud, ne prenne ses fonctions dèsla semaine prochaine.

Velud tranchera aujourd’hui le choix des adjoints

La direction de l'USM Alger tiendrademain une réunion de travail avec le nou-vel entraîneur de l'équipe, le FrançaisHubert Velud, avec comme ordre du jour lechoix des membres du staff technique, a

affirmé le vice-président du club, RebbouhHaddad. «Rien n'a été décidé concernant lestaff technique qui sera appelé à travailleravec Velud. Demain, nous allons tenir uneréunion de travail avec le coach pour discu-ter et désigner les membres de son staff», aaffirmé à l'APS le n°2 du club de Soustara.

Stage en Tunisie du 12 au 17 novembre

L'USM Alger effectuera un stage de pré-paration en Tunisie, du 12 au 17 novembrecourant, sous la houlette du nouvel entraî-neur, le Français Hubert Velud, a apprisl'APS hier auprès du club algérois. Ceregroupement interviendra au cours de lapause que va observer le championnat,pour permettre à l'équipe nationale de dis-puter son match retour face au BurkinaFaso, le 19 novembre à Blida. Aucun matchamical n'est prévu au cours de ce regroupe-ment, ajoute-t-on de même source.

MC EL EULMA

Vaincre le signe indienCette 11e journée du champion-

nat professionnel de Ligue I verrales Vert et Rouge effectuer un longdéplacement pour y rencontrer leChabab de Belouizdad.

Après s’être illustrés par une nette vic-toire contre le MCO la semaine dernière,les coéquipiers de Berchiche sont appelésà se surpasser pour venir à bout d’uneéquipe de Gamondi diminuée et qui faitface à quelques problèmes internes.

Yaïche qui a préparé sérieusement satroupe ne devrait pas rencontrer de pro-blèmes pour aligner un Onze combatif etengagé à l’effet de valoir et c’est possibleau vu des capacités du groupe, une pre-mière victoire au 20-Août mais c’est sur leterrain que ça se joue et il ne faudrait pascroire que c’est gagné d’avance et que leshommes de l’Argentin qui occupent lamême place au classement que leuradversaire du jour se laisseront faire. Voilàune occasion pour Hamiti et Derrardja de

s’illustrer en fournissant un bon travail degroupe et en revenant à la maison avecune victoire qui comblerait de bonheur lescentaines de supporters qui seront bel etbien présents et qui ne manqueront pas desoutenir leurs protégés tout au long de lapartie.

Espérons seulement que l'arbitrage,objet de beaucoup de critiques ces der-niers temps, soit à la hauteur et ceci dansun fair-play total.

Mostefa Djafar

APRÈS AVOIR ENTÉRINÉLA DÉMISSION DE RACHID

REDJRADJ

Boualem Tiab réitère sa décision de retrait

du clubAyant annoncé son retrait des affaires du club, au len-

demain de l’incident survenu au retour de la cinglantedéfaite contre l’ESS, lorsque des supporters ont pris pourcible, à coup de jets de pierres le bus des joueurs,Boualem Tiab ne semble pas prêt cette fois-ci à revenirsur sa décision. Le boss de la JSMB vient de confirmerson retrait définitif de la gestion des affaires du doyen desclubs kabyles de Ligue 1. Boualem Tiab, qui se trouveactuellement en France pour des soins a, dans son com-muniqué rendu public jeudi dernier, réitéré sa démission.

«Les nouvelles manipulations des uns et des autresne me feront pas reculer car j’ai décidé officiellement dejeter l’éponge, et ce, depuis déjà un moment. Je suis par-tant ! Une assemblée générale des actionnaires a étéconvoquée pour le 14 du mois en cours et c’est auxmembres de cette dernière de prendre désormais leursresponsabilités. Ceux qui veulent prendre les rênes duclub n’ont qu’à se manifester ouvertement», écritBoualem Tiab affirmant par la même occasion avoir enté-riné officiellement la démission présentée par le directeurgénéral Rachid Redjradj, qui a pris effet à partir du 7novembre dernier, fait savoir le désormais ex-boss desVert et Rouge.

A. Kersani

Petit succès, qui plus est,sans la manière, mais de grandseffets. Telle a été la dernièresortie des Canaris face au RCA.

ES SÉTIF

Madoui reste, un préparateur physique en renfort

Alors qu’il était donné quasi partant pour rejoindre Hubert Velud à la barre technique del’USM Alger, le technicien Kheïreddine Madoui devrait poursuivre sa mission au sein de l’ESSétif aux côtés de l’entraîneur français Christian Lang. C’est Hassan Hamar qui confirme l’infor-mation en annonçant, par ailleurs, que la barre technique de l’Entente de Sétif sera renforcée parl’apport d’un préparateur physique. Les Sétifiens qui traversent ces dernières semaines degraves problèmes financiers ayant sérieusement entamé la sérénité du groupe et par la même lamarche victorieuse de l’équipe. Cette dernière a essuyé plusieurs faux pas à domicile à l’instardes défaites devant les néo-promus (le RCA à domicile et le MOB à Béjaïa). Selon Hamar «toutdoit rentrer dans l’ordre sous peu». La formation des Hauts-Plateaux accueillera ce soir la JSSaoura pour le compte de la 11e journée du championnat sans plusieurs de ses titulaires.

M. B.

Programme de la 11e journéeJoué hier : MC Alger - USM Harrach Samedi 9 novembre A Blida Brakni : RC Arbaâ - CS Constantine

(15h) A Alger 20-Août-1955 : CR Belouizdad – MC El-

Eulma (16h) A Tizi-Ouzou : JS Kabylie – CA Bordj Bou

Arréridj (17h) A Oran Zabana : MCO - USM Alger (17h45) A Sétif : ESS - JS Saoura (18h) A Chlef : ASO- MO Béjaïa (18h) A Béjaïa (à huis clos) : JSM Béjaïa - CRB Aïn

Fekroune (18h)

USM ALGER

Djediat, Boudebouda, Bouazza et Ziaya à nouveau à l’écart

LES CANARIS ONTENTAMÉ LEUR

MARCHÉ HIVERNAL

Le Libyen Zaâbiyaarrive, en attendantle Franco-algérien

BouadlaLe l ibyen Mohamed Zaâbiya est,

depuis jeudi, officiellement kabyle. L’ex-international libyen a apposé sa signaturesur un contrat le liant à la JSK pour unedurée de deux saisons qui prendra effetaprès la trêve hivernale.

Après une entrevue à Tunis, en milieude semaine, avec le président Hannachi,l’ancien attaquant du club bahreïni d’Al-Rifaâ a débarqué à Alger mercredi soird’où il a rejoint Tizi-Ouzou le lendemainmatin, pour officialiser ce qui constitue lepremier recrutement des Canaris dans laperspective de la seconde moitié de sai-son. Ainsi, comme le laissait entendreAzzedine Aït Djoudi, depuis plusieurssemaines, la JSK est entrée de plain-pieddans la «correction» des insuffisancesrelevées jusque-là, notamment en attaqueoù les choses n’ont pas été totalement à lahauteur des espérances du staff tech-nique. Le compatriote d’Omar Daoud, dontle passage à la JSK est toujours évoquéavec plaisir, n’est que la première recruehivernale des Canaris. Il se dit, en effet,que Hannachi ne va perdre trop de tempspour se dégotter un autre joueur à voca-tion offensive.

A ce titre, c’est le franco-algérien SelimBouadla, un autre joueur à vocation offen-sive, produit du centre de formation dudoyen des clubs français, Le Havre, quiviendra étoffer les rangs de la JSK.

A. M.

Aït Djoudi compte sur un sursaut de ses joueurs.

VICTIME D’UNE RUPTURE DES LIGAMENTS CROISÉS

Daoud Hichem forfait pour la CAN

En se rendant à Chlef pour affron-ter la formation locale de l’ASO,aujourd’hui, les Crabes auront àcœur de confirmer la belle prestationréalisée la semaine dernière devantle leader et non moins champion entitre, l’Aigle noir de Sétif.

Les hommes de Amrani qui ont enregis-tré deux victoires et un nul en trois ren-contres consécutives disputées à domicile(CRB (1-0) JSMB (0-0) puis l’ESS 2-0) avecun total de sept points après une entamedifficile en championnat ne comptent surtoutpas revenir bredouilles de Chlef. Les parte-naires de Dehouche n’entendent pas raterce rendez-vous avec la formation chélifien-ne pour maintenir cette bonne dynamique.«On a réussi à engranger sept points surles neuf en jeu pour ces trois matches jouésà domicile. C’est une très belle opération quiva permettre au groupe de gagner enconfiance pour poursuivre sereinementcette dynamique de redressement du clubet sortir d’ici le mercato de la zone des relé-gables. Ces belles performances ne doiventen aucun cas enflammer le groupe. Bien aucontraire, les joueurs se doivent de resterconcentrés et de continuer à travailler avecsérieux et toute la rigueur pour maintenircette régularité dans les résultats à domicilemais aussi chercher des points à l’extérieurpour atteindre nos objectifs», a confié lecoach vert et noir, Abdelkader Amrani à laveille de son déplacement à Chlef. LesCrabes qui se sont entraînés dans un climatserein se montrent optimistes pour ce ren-dez-vous de Chlef.

«Nous avons un bon groupe qui peutatteindre l’objectif de se maintenir en Ligue1. Nos débuts parmi l’élite ont été certes,

difficiles mais j’estime que nous avons mon-tré un tout autre visage durant les trois der-niers matches avec à la clé 2 victoires et unnul et 7 précieux points qui nous permettentde soigner quelque peu notre compteur. AChlef, sans sous-estimer notre adversaire,je pense qu’on a aussi des arguments àfaire valoir pour réussir un bon résultat»,soutient le milieu des Crabes, Malek Ferhat.Une déclaration qui renseigne sur l’étatd’esprit des Mobistes à se présenter enconquérants devant le Onze cher àAbdelkrim Medouar. En dépit de la délicatetâche qui les attend devant une bonne for-mation de Chlef, les camarades de Ferhatse disent déterminés à aller défier dans sonjardin même la bande à Ighil pour réaliserun résultat positif et maintenir par la mêmeoccasion leur invincibilité.

En vue d’assurer une très bonne pré-paration pour cette confrontation de Chlef,

le staff technique et dirigeant a décidé d’ef-fectuer le déplacement dans cette ville del’ouest du pays, deux jours avant. C’estainsi que la délégation mobiste a regagné,jeudi après-midi, la ville d’El-Attaf où elle aélu domicile jusqu’à aujourd’hui avant dese rendre à Chlef pour affronter l’équipelocale de l’ASO. Le staff technique a pro-grammé une séance, hier, pour apporterles derniers réglages à même de permettreà son équipe d’être au top et réussir lemeilleur résultat possible de son déplace-ment. Pour ce rendez-vous, si le driver vertet noir Amrani s’est assuré les services deson poulain, Malek Ferhat qui a repris lechemin des entraînements mardi, le vire-voltant attaquant Fawzi Rahal sembleincertain pour ce match tout commeNemdil qui ratera pour cause de blessuresa quatrième rencontre.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Sports Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE17

Le service pressede la FAF innove

Bonne initiative que celle prise par la division médias de laFédération algérienne de football à l’occasion du prochainAlgérie- Burkina Faso. Les responsables de la communicationau niveau de la Fédération algérienne viennent d’adresser lalettre de confirmation aux demandes d’accréditation envoyéespar les organes de la presse nationale. Une première qui méri-te d’être saluée surtout que dans cette réponse de confirma-tion informe le personnel du monde des médias des détailsinhérents à leur transfert sur le lieu de la compétition et leuraccès au parking qui est réservé aux véhicules des médiasaccrédités.

IL EST INCERTAIN POUR LEMATCH CONTRE VALLADOLID

Feghouli a repris en soloLe milieu interna-

tional algérien,Sofiane Feghouli,blessé depuis unesemaine, a repris lesentraînements ensolo après avoir man-qué jeudi et pour ladeuxième fois desuite, le match gagnéen déplacement parson équipe espagno-le Valence face auxSuisses de Saint-Gall(2-3), pour le compte de la 4e journée de l'Europa League.

Feghouli doit, reprendre «d'une manière progressive» pourne pas aggraver sa blessure au niveau de la cuisse, selon lesmédias espagnols, qui annoncent le joueur est incertain pourla rencontre face à Valladolid demain soir dans le cadre de la13e journée de la Liga.

Le milieu offensif des Verts rejoindra lundi Alger pour parti-ciper au stage de l'équipe nationale en vue de la réception duBurkina Faso le 19 novembre à Blida.

A quelques semainesde l ’entame de la 21e

Coupe d’Afrique desnations d’Alger, le duoZeguil l i Reda-Kheraif iaHabib ont des soucis aprèsque le joueur DaoudHichem ait eu une rupturetotale des ligaments croi-

sés de la jambe droite. Cetélément s’est blessé, aucours du 1er match quenotre équipe nationale«messieurs» a disputérécemment en Républiquetchèque, lors de son stageprécompétitif.

Hichem a dû retomber

lourdement sans qu’il nesoit touché par un joueuradverse. Rapidement prisen charge par la FAHB, ilsera examiné aujourd’huipar un éminent professeur

à Alger qui programmeral’intervention chirurgicaleau cours de la semaineprochaine. Prompt rétablis-sement !

H. C.

MO BÉJAÏA

Maintenir la dynamique

L'entraîneur des Verts, leBosnien, Vahid Halilhodzic, aprogrammé les deux séancespour les dates du 15 et 18novembre.

Pour les autres séances,el les auront l ieu au Centretechnique de Sidi Moussa(Alger), quartier général habi-tuel de l'équipe nationale quisera appelée à remonter unedifférence d'un seul but aprèssa défaite au match aller (3-2)le 12 octobre passé àOuagadougou. Il est à rappelerque la sélection burkinabè,effectuera un stage d’acclima-tation de trois jours (12 au 15novembre) au Maroc. Elle estattendue à Alger vendredi pro-chain. Trois séances d’entraî-

nements dont deux au niveaudu stade du 5-Juillet (Alger)sont prévues en Algérie.L’unique entraînement desEtalons au stade Tchaker auralieu la veille du match à partirde 19h15.

Par ai l leurs, et dans lecadre des préparatifs du stadeTchaker pour abriter le grandévènement du 19 novembre, ila été procédé jeudi à des opé-rations de tests des camérasde télésurveillance récemmentinstallées au niveau des tri-bunes de l'enceinte, ajoute-t-onde même source. Elles serontopérationnelles pour la premiè-re fois à l'occasion de la décisi-ve rencontre qualificative auMondial brésilien.

La sélection algérienne effectuera deuxséances d'entraînement sur le terrain du stadeMustapha-Tchaker au cours de son stage quidébutera demain en vue de la réception duBurkina Faso le 19 courant dans le même stade(19h15) en barrage retour des éliminatoires de laCoupe du monde 2014 au Brésil.

Les Verts fouleront la pelouse de Tchaker par deux fois avant le match du 19 novembre.

À J-10 DU MATCH RETOURALGÉRIE-BURKINA FASO

Les Verts s'entraînerontdeux fois au stade Tchaker

HANDBALL

FOOTBALL

Sayah et Moumen (MCA) intéressentles Crabes

Le MO Béjaïa souhaite renforcer ses rangs par deux joueurs du MC Alger : BilelMoumen et Réda Sayeh, en prévision de la deuxième partie du championnat deLigue 1 a annoncé le président du club, Akli Adrar. «Ces deux joueurs nous intéres-sent au plus haut point. Personnellement, j'ai déjà évoqué le sujet avec le présidentdu MCA, Boudjemaâ Boumella, il y a quelques jours lors de notre rencontre en margede la réunion des présidents des clubs avec le président de la Fédération algérienne,et il s'était montré disposé à en discuter», a déclaré Adrar à l'APS. «Je compte doncrelancer mon collègue du MCA dans les prochains jours, car on tient énormément àengager ces deux éléments, même à titre de prêt, du moment qu'ils ne sont pas trèssouvent utilisés dans leur club», a poursuivi le premier responsable du club bougiote.«On s'est entendu avec l'entraîneur Amrani pour exploiter à fond les trois licences quinous seront attribuées lors de la période des transferts d'hiver. On veut mettre tousles atouts de notre côté pour se maintenir parmi l'élite», a-t-il expliqué.

RÉUNION DU COCAN 2014

Mobilisation tous azimuts Un mois après son installation, le comité d’organisation de la 21e

Coupe d’Afrique des nations seniors d’Alger 2014 (COCAN 20124),multiplie les réunions de travail et de coordination.

La dernière s’est déroulée jeudi dernier, à l'hôtel du stade 5-Juillet. Présidés par M Saïd Bouamra, les travaux ont portés surl’état des préparatifs inhérents à l’organisation de cet événement.Pour ce conclave, Mme. Benmaghsoula, représentante du ministre dela Jeunesse et des Sports y était. Elle a rappelé l’engagement totaldu MJS dans l’organisation de cette CAN, qui sera une vitrine positi-ve de notre pays.

Les principaux développements des opérations spécifiques ontété présentés à l’assistance. Il s’agit du gros volet de l’hébergement,restauration et transport, qui connaît une avancée remarquable.Ainsi, l’hôtel Safir Mazafran (Zéralda) abritera près de 600 per-sonnes, entre athlètes et encadreurs, alors que l'hôtel lesAbbassides de Palm-Beach sera réservé pour les officiels et invitésde marque.

Pour le parc roulant, les besoins sont connus et les négociationsavec les entreprises étatiques et privées sont en bonne voie. Lesautres volets, à ne pas négliger, sont ceux de la sécurité, de lasanté et de l’hygiène, qui sont aussi sérieusement pris en charge.

Pour la médiatisation de ce rendez-vous continental, un site spé-cial sera lancé bientôt alors qu’un journal «spécial CAN» sera dispo-nible durant la compétition.

Du côté de la retransmission télévisée de cet événement, lesreprésentants de l’ENTV et celui de l'entreprise de TélédiffusionAlgérie (TDA) ont détaillé tout ce qui a trait à ce volet. Ainsi, l’ENTVmobilisera un lourd matériel pour couvrir toutes les activités, alorsque pour le TDA, l'installation des équipements techniques sur lessites de compétition sera effectuée gratuitement, mais que les fraisde location du satellite, de l'ordre de 50 000 dollars devront être prisen charge par le détenteur des droits. A ce sujet, M. Bouamra a pré-cisé que la CAHB n'a pas encore tranché la question de vente desdroits de retransmission télévisée de cette CAN. Concernant lacompétition proprement dite, M. Meskouri, Rachid, représentant dela confédération africaine de handball (CAHB), le calendrier de lacompétition est finalisé et sera soumis à l’approbation de la CAHB).

Sur un autre plan, les cérémonies, d'ouverture et de clôture decette 21e édition, devraient être assurées par une entreprise spécia-lisée, qui a fait ses preuves dans ce domaine afin de donner unéclat particulier à ce rendez-vous africain. H. C.

Mini-stage pour les locauxAprès le retour de notre équipe nationale messieurs de la

République de Tchéquie, un regroupement des internationauxévoluant dans le championnat national seront regroupés aujour-d’hui et demain à Blida, sous la direction de Zeguilli Reda etKheraifia Habib le DTN, à l’hôtel «Les Roses». Les entraînementsauront lieu à la salle Chaâlane à raison d’une séance de 10h à12h et une deuxième de 17h 30 à 19h 30. Pour ces mini-stages, iln’y aura que les éléments évoluant en Algérie. H. C.

Effectif retenuGardiens de but : Slahdji Abdelmalek, Benmenni Abdellah

(GS Pétroliers) / Kerbouche Samir (CRB Baraki) / SenouciAbdelkader (ES Aïn Touta) / Khider Abderrahmane (O El Oued)

Joueurs de champ : Chahbour Riadh, Zouaoui Hamza, RemiliHamza, Berkous Messaoud, Boudrali Hichem, Fredj Hamza,Zamoum Anis, Berriah Abderrahim (GS Pétroliers) / Cheikh SalahEddine, Gaceb Abdelkader (HBC El Biar) / Belaid MohamedAmine, Hamoud Ayat Ellah Khomeini (ES Aïn Touta) / KaâbacheHichem, Boukhmis Tarek, Saker Redouane (JSE Skikda) / HamdiHocine (O. El Oued) / Hedjaidji Abdelhafid (CRB Baraki).

POUR ÉTOFFER SA COMPOSANTEHUMAINE

La FAHB lance un appelnational à candidatureEn vue de pourvoir à certains postes de la direction technique

nationale, (DTN) qu’il dirige depuis quelques semaines déjà,Kheraifia Habib a lancé un appel national à candidature pour étof-fer sa structure. Les dossiers de candidatures seront examinéspar une commission fédérale dès la f in du délai f ixé au30 novembre 2013.

Pour le DTN, l’instance fédérale cible les directions deséquipes nationales, des jeunes talents, de la formation et dudéveloppement ainsi que de l'organisation sportive. Par cetteopération, elle exprime son souci d’élargir son champ d'investiga-tion et d’étoffer sa composante humaine de techniciens de valeurpour booster les diverses activités inscrites dans son plan d’ac-tion. En outre, la FAHB est également à la recherche d'entraî-neurs nationaux, d'entraîneurs nationaux adjoints et d'entraîneursde gardiens de but des jeunes sélections des catégories desmoins de 21 ans (pour les garçons ainsi que pour les filles.

H. C.

Phot

os:D

R

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de onze villes d’Ecosse.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Pétrole»

1- EDIMBOURG2- GLASGOW3- ABERDEEN4- PETERHEAD

5- MALLAIG6- DUNDEE7- BATHGATE8- FLOTTA

9- SULLOM VOE10- SAINT FER-GUS11- GRANGE-MOUTH

MOT RESTANT = BRENT

E B E O E S A I N T F ER A D V B R E N T H T RD W I M O L L U S A U GE O M T O UE G B T M SN S O O E GP A U L G RE L R T H G A T E F N AT G G A B E E D N U D GE R H E A D M A L L A I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

RAISON-ARRET-NIDOMRA-BARONS-BELECIE-FA-DCA-TAS-VHS-CO-SUS-CAR-NAE-ARUDES-FONDEES-IBERES-PERCES-TPRIVES-TER-ER-CAL-MAS-FORMER-CRIANES-CAIMAN-BOITTER-TR-LIS-VIRA-IT-TRONES-MAT-ILN-PUISES-VAL-TSEIVRESSE-POUSSA-S-AORTE-CO-REE-R-PRI-E-SEULES-MAPRIEL-RONDES-SOIRECS-VENTRE-BONDEVE-REPARE-CONTES

E-MA-ETE-BRINS-SNAIVETE-PR-TA-SETULIPE-BRODE-PANIT-SI-FRIME-TAITORGE-BOUEE-PARTINEE-FORTS-MORT-ESM-SAUTE-MUTE-P--EVINCE-POSE-RAPCNI-EH-JOIE-PAIRSTAR-ENTES-SIGNE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-AHCENESAID-TRACMIEL-AN-IL-SUE-HUNE-VITAL-MONTRASE-DOSER-METIS-AI-PAUSE-COUTS-EBCIVILE----LE-AMIIV-RU-----E-GLU-

ERRA-D-----MEL-MNEE-MIEUX-POSERA-S-HONTE-SATIN-NA-TARDA-MARES-PDNIA-TE-PERIL-PROKURDE-SANAA-RAILA-DELYBRAHIM-NEE

LETTRES DELETTRES DEDUNKERQUEDUNKERQUE

---CILME-------DUNEKERKE-----JEANARP---------MARDYCK-----SIDERURGIE------FRANCE----------PORT-----------RAMSEY--------DYNAMO--

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Vend. 8 - sam. 9 novembre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Disque----------------

TitreLarges

----------------Image

----------------Possessif

Arsenic----------------Traitements----------------

PronomGallium----------------Fin desoirées----------------Bernés

Double----------------

Halte

Arsenic----------------

Visée----------------

CarteProfesseur----------------

Vecteur----------------

Livide

Issue----------------

Médite----------------

LézardCélébra (inv)----------------

Passage----------------

Perdu

Sélectionne----------------Fondée----------------Formed’avoir

Blague----------------

RappelFleuve

----------------Coutumes

----------------Choisi

LIvre sacré----------------

Choisit----------------

FauveVieux

----------------Nain

Issue----------------

Article----------------

FranciumSorcelletie----------------Consonnedouble----------------Subtil

Débute----------------

Cheptel----------------

Trompa

Erreur----------------Plus qu’assez----------------ClopinaRaconte

----------------Ouverte

----------------Liquide

Restitué----------------

Afin de

Espèce----------------

Préau

Dans laniche

----------------Bulletin

Détresse----------------Commérage----------------Patriarche

Usages----------------

PrixSa

bataille

Cheminées----------------Astate----------------Attachas

Boisson----------------

Diffusée----------------

Nazis

Sombre----------------

Pronom

Près d’Oran----------------

Article

Dans lapeine----------------Son grade

Roues----------------

Vieux do

Périmètre----------------

Culture

Savocation

1- LIT ARTIFI-

CIEL

2- RÉGION

3- INDUSTRIE

4- RÉGION

5- MUSÉE

6- INDUSTRIE

7- FLEUVE

8- PAYS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Duisburg

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Vend. 8 - sam. 9 novembre 2013 - PAGE 19

Mâchoires----------------Ruminant

Glande----------------

Nettoyée

Travailla----------------Préposition

Sodium----------------Nobélium

----------------Possessif

Béryllium----------------

Pronom----------------

Radium

Fin de soirée----------------

QG----------------

Ultime

Voyelledouble----------------Police----------------PouffeColère

----------------Panorama

----------------Hôtel

Champ----------------

Coups----------------Récipients

Dans l’œil

Impôt----------------

Théâtre----------------

Savoura

Existes----------------

Exprimes----------------

NerveuxDans la

rose----------------

Divinité

Allemagne----------------

Terre

Confiantes----------------

Singulier----------------

Couleurs

Saisi (ph)----------------

Astate

Richesses----------------

Libérés

Lettres deRoissy

----------------Atouts

Article----------------

Plante

Inhumain----------------

Officielle

Régionales----------------

Lave

Amusai----------------Sous-vête-

ment

VisageProvoquer

----------------Larme

Nazis----------------

Malaxeur

Monument----------------

Dirigeais

Erbium----------------

Canyons----------------

NégationEnfantin

----------------Chiffre

Apprécies----------------

Univers

Deviendra----------------

SoignerDirection

----------------Mâchoires

----------------Masses

Aggraves----------------Commérage

Ronges----------------

Wilaya

Résiste----------------

Société

Calées----------------

Raisons

Début desoirée

----------------Calcium

Robe----------------

Jeu

Partition----------------Contournas

Probe----------------

Viles

Renvoie----------------Ustensiles

Dévorés----------------

Pointe

Dégoût----------------

Situas

Rendentmoins rigide----------------

A côtéNickel

----------------Aluminium

Préposition----------------

Guide

Latine----------------

RompreDieusoleil

Amas----------------

Douleur

Molybdène----------------Possessif

Sodium----------------Possessif

Agira----------------

NoteSatisfasses----------------

Mangerl’herbe

Brisé----------------

De retour

Via----------------

Rabais

Coutumes----------------Défaillances

PersonnelFleur

----------------Pour deux

Dansl’arène

----------------Brancher

Flatteur----------------

Ex-UEBouche

Latine----------------

Pays

Lombric----------------

Sur pied

Méchant----------------

Fleuve

Ver----------------

Oser

Es sousl’autorité

----------------Démonstratif

Se brûlales ailes

----------------Spécimen

Fertile----------------

Chlore----------------

MenottesVolcan

----------------Voyelledouble

Numéro----------------

Situé

Abat----------------

Soudé

Europe----------------

Rigole

Divinité----------------

Monnaie

A poil----------------

DiplômeDéguste

Manche----------------

Infinitif

Changement Shoot Lettres defévrier

Attaché----------------

Eteinte

Attendues----------------

Eroder

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 20

COURS D’ARABE TT NIV.,ALGER. - 0550 666 193

F135210

COURS INDIVIDUELS MATHS,PHY., Birkhadem. -0661 29 52 03 F135231

ÉCOLE SUPÉRIEURE DEMANAGEMENT «ECO FAM»

lance formations qualifiantes pourcadres d’entreprise et

universitaires en management,GRH, marketing et finance-

comptabilité selon les normesIAS/IFRS. Tél.: 021 63 28 83 -

021 63 43, 75 - Mail :ecofam@ecofam.dz F1053/B1

IMS, école agréée, lanceformations du Brevet de

technicien (BT) en comptabilité(niveau 4), pour les titulaires duCMP comptabilité. Durée 6 moisdont 3 mois de stage pratique enentreprise. - Contacter IMS au :

31, bd Amirouche, Alger. -Tél(s) : 021 634 508 et

0561 37 12 91 1034/B1

GROUPE ESIG, précurseur dela formation HSE en Algérie,école de formation supérieure

agréée par l’Etat, en partenariatavec ASC Strasbourg, France,

lance de nouvelles promotions enHSE : • Manager QHSE (Qualité,

Sécurité et Environnement). -Niveau d’accès : ingénieur ou

bac+4 avec expérience ou cadred’exploitation. - Durée de la

formation 12 mois en alternée.• Grade superviseur en HSE. -Niveau d’accès : BTS, DEUA ou

bac+3 et plus. - Durée de laformation 15 semaines plus trois

(03) mois de stage pratiqueassuré. • Grade inspecteur enHSE. - Niveau d’accès : bac ou

3e AS et plus. - Durée de laformation 12 semaines plus deux

(02) mois de stage pratiqueassuré. • Grade agent desécurité en HSE. - Niveau

d’accès : 9e AF ou 4e AM et plus.- Durée de la formation

08 semaines plus un (01) moisde stage pratique assuré.

En fin de formation, les titresobtenus sont cosignés par le

partenaire françaisASC Strasbourg France et sontvalables à l’étranger. - Régimedes études : internat/externat. -

Informations inscriptions :Se présenter à

ESIG/Département QHSE, routede l’université Hasnaoua, Tizi-

Ouzou, Algérie. -Tél.: +213(0)26 21 16 16 ou

+213(0)26 21 18 18 -Mob.: 0661 40 40 58

F119521/B1

ECOIN, agréée par l’Etat, formeen : infographie, webmaster,réseaux, maintenance PC,

réparation tél. portable, électricitéBt + industrielle,

vidéosurveillance + centraled’alarme. - www.ecoin-dz.com -021 71 13 61 - 021 74 44 06 -021 71 86 56 - 0662 02 24 18

F135203

BEL SCHOOL, école agrééepar l’Etat, sise à Boumerdès,

offre : • Des formations diplômantes,

qualifiantes et à la carte (BTS etmaster professionnel) en : -Gestion et management des

entreprises - Marketingcommerce international - QHSE

- Accueil et réceptioninformatique - Infographie -

Educatrice de jeunes enfants -Style et beauté..

• Perfectionnement en langues(français, anglais, espagnol,

alemand). • Possibilitéd’hébergement.

Contact : BEL SCHOOL,résidence Belaïd, Bt «F», citéAïn-Abd-Allah, Boumerdès. -

Tél./Fax : 024 91 39 79 -Mob.: 0550 33 32 44 - Site

web : www.belschool-dz.com - E-mail : belschooll@live.fr

F119442/B13

IMA, AVEC TARIFSINTÉRESSANTS ET

HORAIRES AU CHOIX, formeen audiovisuel, télésurveillance,

électricité, maint. (micros,téléphone, photocopieurs,

RTV), infographie, 3 DS Max,Flash, Webmaster, Java, C#,Delphi, Access, les réseaux,électronique, programmation

des PIC. Tél.: 021 27 59 36/73 -0551 959 000 F963/B1

VOUS AVEZ L’AMBITION DEDÉCROCHER UN POSTE DETRAVAIL dans le domaine del’industrie pharmaceutique ou

d’évoluer dans le mondeprofessionnel, l’INSC, l’institut

n° 1 spécialisé dans laformation médicale depuis 5ans certifié par sa qualité de

formation, lance sa 42e

session : • Délégué médical.• Délégué pharmaceutique.• Opérateur en pharmacie.• Assistante commerciale.• Délégué commerciale.

• Secrétaire médicale. - Lescours sont dispensés soit : - Les

jours de semaine. - Spécialweek-end : vendredi et samedi.- Avantages : expérience, taux

de recrutement 80 %, stagepratique, insertion

professionnelle, séminaires,conférence et enseignements

de haut niveau, régimeinterne/externe.

- Tizi-Ouzou, Alger,Boumerdès : infos/contact : 026

21 68 81 / 0561 68 78 10. - Site web : www.insc-dz.com

F119605/B13

PROF DE MATHS donne descours au domicile de l’élève : 4e,

3e, 1re, 2e moyenne.Tél.: 0664 40 03 44

F135191

SOIR DE LA FORMATION

ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE D'HÔTELLERIE ET DE TOURISME«ESIHT», sise à Tizi-Ouzou, en partenariat avec le groupe ESIG, lance lesformations suivantes : Dans le domaine de la gastronomie : Chef de rang,

cuisinier, aide-cuisinier, pâtissier et pizzaïolo. Conditions d’accès : 7e AF et plus.- Dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme : Intendant, technicien supérieur,agence de voyages, réceptionniste, HACCP. Conditions d’accès : 3e AS et plus. -

Chef de partie, agent de comptoir billetterie et tarification. Conditions d’accès :2e AS et plus. • Ces formations sont assurées et encadrées par des enseignantsprofessionnels renommés. • Le stage pratique est garanti dans des hôtels deschaînes internationales et dans les sociétés de catering du Sud avec aide au

placement et au recrutement en fin de formation. - Régime des études :internat/externat. Informations/inscriptions, se présenter à ESIHT/ESIG : Route

de l’université Hasnaoua, Tizi-Ouzou, Algérie. Tél.: 026 212 212 ou 026 213 213- Mobile : 0550 503 994 F119521/B13

DEMANDES D’EMPLOIJ.H 28 ans, soutien de famille, sérieux, dyna-mique, ingénieur d’état en génie mécanique,

option maintenance industrielle, chercheemploi. laizisaid@gmail.com

Tél. : 0773 77 94 98 - 0552 52 79 73 NS

–––––––––––––––Homme, 59 ans, retraité, 28 ans d’expérience,

sérieux, père de famille, cherche emploicomme chauffeur. Etud. toutes propositions.

Tél. : 0553.96.23.80 N.S.

–––––––––––––––JH, 27 ans, architecte, 3 ans d’exp., maîtrise

l’out. informat. 2D, 3D, suivi de chantier,français, anglais, cherche emploi dans le

domaine. Tél.: 0561 29 01 80–––––––––––––––

JH, ing. en génie civil, cherche emploi, 11 ansd’exp. études de béton armé, charpente et

suivi de chantier. Tél.: 0553 06 86 48–––––––––––––––

JH, 30 ans, licence en sciences de gestion, optionmanagement, 5 ans d’expérience dans le

domaine des ressources humaines, chercheemploi à Alger ou Boumerdès.

Tél.: 0659 20 80 53–––––––––––––––

Homme, 59 ans, retraité, 28 ans d’expérience,sérieux, père de famille, cherche emploi

comme chauffeur. Etud. toutes propositions.Tél. : 0553.96.23.80 N.S.

–––––––––––––––JH, 35 ans, ingénieur en planification et

statistiques, master en économie appliquée,spécialité «entreprise et dynamiques

régionales», diplômé en France, 3 ans

d’expérience en Europe, dans le domaine de lagestion, cherche emploi dans la région d’Alger.

Tél.: 0780 28 03 31 NS

–––––––––––––––JH possédant un diplôme dans le domaine de

l’électricité générale, cherche emploi.Tél.: 0670 28 44 50 NS

–––––––––––––––JF, 29 ans, sérieuse, présentable, maîtrisel’outil informatique, français, arabe, ayant le

sens du travail, bon contact, cherche emploi àmi-temps (cuisinière, chauffeur…) - Etudie

toutes propositions. - 0555 97 05 04–––––––––––––––

Ingénieur en génie civil, 6 ans d’expérience,maîtrise l’outil informatique, cherche emploi.

Tél.: 0779 89 58 59 –––––––––––––––

Retraité sérieux, ponctuel, dynamique, chercheemploi comme chauffeur poids léger, gardien,caissier, coursier, agent de sécurité, veilleur denuit, réceptionniste ou autre domaine. Etudietoutes propositions. Libre de suite. Portable :

0790 62 40 19–––––––––––––––

Retraité compta, paie, gestion personnel,toutes déclarations, logiciel DLG, permis deconduire, cherche emploi même à mi-temps.

Tél.: 0555 92 08 51 –––––––––––––––

Retraité cherche emploi comme acheteur-démarcheur, connaissant parfaitement produit

sidérurgique ferreux et non-ferreux etmatériaux de construction, robinetterie, apte

aux déplacements + suivi et enlèvementproduit au port. Tél.: 0775 61 08 13

–––––––––––––––Retraité, 62 ans, Alger-Centre, cherche emploicomme chauffeur-démarcheur, représentant

de commerce. Tél.: 0662 70 56 56–––––––––––––––

Comptable expérimenté dans le secteur duBTPH + 5 années d’exp. dans un cabinet

d’expertise comptable, cherche emploi dansune société privée ou étrangère, région ouest

d’Alger. Tél.: 0552 54 57 34–––––––––––––––

Cuisinier cherche emploi. Tél.: 0562 76 14 24–––––––––––––––

JH, ingénieur en informatique, 3 ans d’exp. enréseaux, MS Server 2008, création web, prog.PHP, MySQL, CSS, HTML, Joomla, cherche

emploi. Tél.: 0659 34 81 18–––––––––––––––

JF, TS en gestion des stocks etapprovisionnement et TS en marketing, 12 ansd’expérience en gestion des stocks, cherche

emploi. Tél.: 0552 13 54 45–––––––––––––––

Universitaire, 46 ans, cherche emploi commeassistant administratif, prof. d’anglais,

interprète anglais, français, arabe, études +expérience en Algérie et en Angleterre.Tél.: 0777 02 22 06 - 0554 36 21 26 -

0670 16 31 66 - didine_azzedine@yahoo.co.uk–––––––––––––––

HM, 47 ans, cadre comptable, CAP, CMTC,niv. CED, bonnes notions N. SCF, suiv.

normes IAS/IFRS, maîtrise l’outil informatique,18 ans d’exp., hab. El-Biar, cherche emploi

aux environs. Tél.: 0552 70 57 45

–––––––––––––––H. âgé cherche emploi en gestion adm.,

moyens généraux, caissier, longue expérience.Tél.: 0553 26 27 66–––––––––––––––

JH, dynamique, présentable, TS HSE, 2 ansd’expérience, 3 ans communication, marketing,permis de conduire, cherche emploi dans tout

domaine. Tél.: 0550 67 42 63–––––––––––––––

JF, 27 ans, cherche emploi sur Alger : licenceen droit + CAPA, expérience de 4 ans dans ledomaine, maîtrise outil informatique (agent de

saisie), français, arabe (parlés et écrits).Tél.: 0550 69 10 28–––––––––––––––

JF cherche emploi comme réceptionniste ouinfirmière, Alger-Centre. Tél.: 0777 38 48 26

–––––––––––––––JF, avocate en état d’émission, avec

expérience, maîtrise l’outil informatique,dynamique, sérieuse, cherche emploi stable.

Tél.: 077 83 83 392–––––––––––––––

JF, 25 ans, licence en droit + CAPA + diplômeen informatique, cherche emploi.

Tél.: 0551 50 46 81–––––––––––––––

JF, 30 ans, licenciée en sciences économiques+ informatique, cherche emploi.

Tél.: 0551 37 97 45–––––––––––––––

Jeune retraité, 52 ans, cherche emploiadministratif, 32 ans d’expérience CNAS.

Tél.: 0553 48 78 01–––––––––––––––

CEFAMÉCOLE DE FORMATIONAGRÉÉE PAR L’ETAT,

LANCE DES FORMATIONSQUALIFIANTES, AU NIVEAU DESON CENTRE À STAOUÉLI EN :

comptabilité (SCF), marketing,saisie de texte, maitnenance des

ordinateurs, création de site web etinfographie.

Pour toute information,nous contacter aux :

Tél./Fax : 021 39 29 83 -Tél.: 021 39 29 95 -

Mob.: 0770 19 20 93 -0770 19 20 96 -

e-mail : cefamdz@gmail.comN.S.

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vends ou échange grand F4 standing + garageaménagé en studio à Bouira, contre similaire à

Alger ou environs. Tél.: 0772 160 485 NS

––––––––––––––––––––Vends 2e étage de service avec une superficiede 286 m2 semi-fini (acte), 65 000,00 DA/m2négociable, plein boulevard, axe CNR-BNA,N.-Ville, Tizi-Ouzou. Mob.: 0556 20 21 24

F119509/B13

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––Loue appartement F4 (90 m2) 1er étage situé àla cité Diplomatique Dergana, pour profession

libérale. Tél.: 0555 03 01 79 NS

––––––––––––––––––––Loue N. villa, Zéralda. Tél.: 0551 93 39 28

F135212

––––––––––––––––––––

TERRAINS––––––––––––––––––––

T. 400 m2, PC, R+1, à Cap-Djinet,Boumerdès. - 0559 22 62 32 - 0665 60 72 66

F135215

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Ag. vd local Didouche-M., 3 M. - 0770 62 11 89

F135235

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville, locaux +logts. - 0560 25 02 10 - 0550 58 07 63 HB. F1049/B1

––––––––––––––––––––PROPOSITIONS

COMMERCIALES––––––––––––––––––––

Cherche associé avec fonds, véhicule, âgeentre 50 et 60 ans, venf ou divorcé, véhicule

pour commerce. Curieux s’abstenir.Tél.: 0555 29 66 44 F135239

––––––––––––––––––––PENSIONS

––––––––––––––––––––Loue pr JF - 0551 72 31 46 F135218

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Vend. 8 - Sam. 9 novembre 2013 - PAGE 21

AVIS DIVERS

Recrutons secrétaire et vendeuse avecexpérience pour postes fixes à Alger. EnvoyezCV et coordonnées par fax au : 041 41 53 54

F00280/B10

–––––––––––––––Nouveau lycée privé recrute surveillant(te)

général, aide éducateur(trice), Kouba, Alger. -0550 13 12 30 F135233

–––––––––––––––Sté privée cherche commercial possède carteANEM et permis de conduire, lieu de travailRouiba. - e-mail : sarltalaouda@hotmail.fr -

Tél.: 0658 29 46 06 F1065/B1

–––––––––––––––

Cherche garde-malade femme, à Alger,couchante, kabyle, habitant Tizi-Ouzou, Bouira,

Béjaïa. Tél.: 0665 22 07 77 F135233

–––––––––––––––Rec. femme de ménage. Fax : 021 50 56 78 -

Tél.: 0560 09 98 75 F1057/B1

–––––––––––––––Cherche garde-bébé à domicile, kabyle,

habitant Alger-Centre. Tél.: 0665 22 07 77 F135236

–––––––––––––––Cherche serveur + plongeur. - 0553 92 54 30

F135237

–––––––––––––––

Société privée spécialisée dans la fabricationde matériels de grande cuisine et équipementfrigorifique cherche : • Technico-commercial.• Chef de production. • Directeur finance et

comptabilité. • Frigoriste. • Ouvrier qualifié dansle montage de matériel frigorifique. - Envoyer

votre CV par e-mail :talaoubrid_ind@hotmail.com F1051/B1

–––––––––––––––Hypermarché Rouiba cherche administ.

général, expérimenté, cultivé, pour réorg.structure logistique vente. Salaire royal. -

Mail : om4737@yahoo.fr F135164

–––––––––––––––Important organisme de formation recrute dans

l’immédiat : • Des enseignants ou praticiens

ayant de l’expérience pour assurer les modulessuivants : comptabilité générale, comptabilitéanalytique, gestion budgétaire - Informatique,maintenance informatique, téléinformatique,

infographie. - Français, techniquesd’expression, anglais. - Logistique, transport,assurance, douanes. - Psychologie généralede travail et de l’enfant. • De grade magistèreet plus, des enseignants pour les modules :Comptabilité de gestion, analyse financière -

GRH et communication - Optimisation etcontrôle de gestion - Marketing - Management- Informatique - Commerce - Droit des affaires.

- Lieu de travail : Tizi-Ouzou. Veuillez nouscontacter au : 0550 60 45 68 ou nous envoyerun CV détaillé à : recrufpp@yahoo.fr F119554/B13

Restaurant Alger cherche : - Pizzaïolo - Serveuses, serveurs - Aide-cuisinier. Tél.: 0796 97 74 19 NS

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Réparation, installation,maintenance réfrigérateur,

climatisation, chambre froide,présentoir. - 0552 28 87 34 -

0770 48 21 62 NS

–––––––––––––––RÉPARATION machine à

laver ttes marques + clim. +frigo à dom.

Tél.: 0770 40 53 16 -0770 22 06 28 -0662 63 19 23 NS

–––––––––––––––Vous voulez réussir

la tessdira de votre fille ?Vous voulez que ce jour

soit le plus beau jour de savie ? Faites appel à une

professionnelle au :0554 92 23 08 NS

–––––––––––––––Entreprises et particuliers.

Pour tous vos cadeaux de find’année, Epsilon

Communication dispose d’unegamme très variée de

produits. - e-mail :epsiloncom@live.fr -

0555 70 79 19 -0778 28 22 57 NS

–––––––––––––––Prends tous travaux

d’étanchéité. - 0796 37 76 56F135232

–––––––––––––––Instalation et réparation de

volets roulants en bois etaluminium. - 0770 10 79 37 -

0771 51 83 93 F135227

–––––––––––––––Cherche prêt avec bénéfice. -

0561 78 15 61 F135237

–––––––––––––––Prends la menuiserie bâtiment.

0552 23 76 96 F135045

–––––––––––––––C’est l’hiver ! Eau chaudeinstantanée partout sans

gaz, sans cumulus 5 990 DA- SOLI Alger - Ô CADIC

ZI Rouiba. F135090

–––––––––––––––Tablet PC 8 Gb, double

clavier, pochette, 7 999 DA.Prix imbattable. SOLI

ALGER & CADICZI ROUIBA. F135031

–––––––––––––––CD & DVD, sous-traitance

sous 24 h - Ô CADICROUIBA ZI F135031

–––––––––––––––Mobiles, inform., électrom.,

démo., décod., meubles,vaisselle + CD, DVD, jouets,

etc. - Les + bas prix dumarché. - Ô CADIC ZI

Rouiba & SOLI Alger. F135031

–––––––––––––––

Magnifique salon 7 places,antitaches, 44 990 DA. -CADIC ZI ROUIBA. F135031

–––––––––––––––Brade lot CDR TX made in

CE, 15,90 DA.Tél.: 0555 92 61 30 F135031

–––––––––––––––329 DA la rame papier

photo 115 g / 69 DA DVDR2 couches / 999 DA kg jet

encre - SOLI Alger et

Ô MARKET ZI Rouiba - Lesplus bas prix d’Algérie. F135222

–––––––––––––––Pas d’argent ? Pas de

problème ! Prenez tout !Zéro versement ! Zéro

intérêt ! Payez en 12 mois. -Ô CADIC ZI Rouiba. F135216

–––––––––––––––Grand choix tablettes, ttesmarques, meilleurs prix.

SOLI Alger. F135216

Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

OFFRES D’EMPLOI

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers, post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitauxd’Alger • Garde-malades • Circoncision.

Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assu-

rés par une équipe médicaleet paramédicale qualifiée

PENSÉES––––––––––––––––––––

— 40e jour —Maman chérie, cela fait 40 jours que tu

nous as quittés.Douce et tendre maman

Mme Vve Mezali née Abdiche Yasminetu étais le pilier de la maison. Quel troubéant et quel bouleversement dans notrevie ! Tu es partie en douceur, souriante,consciente malgré tes 92 années.

Notre joie ne sera jamais la même,jamais complète. tu étais si heureuse parminous. Tu nous manques énormément.

Tu resteras toujours dans nos mémoiresune mère accueillante, chaleureuse etgénéreuse.

En cette douloureuse circonstance, tafille Mme Bourakba Ghania, Chaâbane sonmari, ses enfants Manelle et Nazim ainsique tes filles, tes fils, tes petits-enfants ettes arrière-petits-enfants demandent à tousceux qui t'ont connue d’avoir une pieusepensée à ta mémoire.

Puisse Dieu Tout-Puissant t’accorderSa Sainte Miséricorde et t’accueillir enSon Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

Inna Lillay oua Inna Ilayhi Radji’oun.F135241

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

DÉCORATION + JARDINSæ Tous travaux d’espaces verts

æ Gazon en plaques pour pelousesæ Réalisation des parcs et jardins

æ Décoration intérieure et extérieureæ Conception de cascades.

Devis et plans gratuitsTél. : 0770 884 901 - 021 603 659

Nous contacter par : e-mail : decojardins@yahoo.fr

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger-

Tél. :021 67.06.58 - 021

67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2

BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

Mohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJA

P.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -

Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e

étage, RN n° 24, Boumerdès-ville

Tél./fax : (024) 81 64 18Email : lesoir-

boumerdes@yahoo.frANNABA

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution)

Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76

Télex : 81095BLIDA

103, Avenue Ben-BoulaïdBlida

Tél./Fax : 025 40.10.10 -

Tél. : 025 40.20.20CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit),Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui

1re étage, Sétif.Tél. : 036 84 48 00

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél. : 026 22.87.04Fax : 026 22.87.01

MASCARA

Rue Senouci HabibMaison de la presse.

Tél./Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.

Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 2919

E-Mail :lesoirbouira@hotmail.co

m

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ

2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52IMPRESSION

Centre : S.I.A AlgerEst : S.I.E Constantine

Ouest : S.I.O OranDIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;

il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes

privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâcherajamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours

dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

SOSSafâa, handicapée moteur à 100 %,

âgée de 12 ans, demande à toute âme charitablede l’aider en lui procurant des couches 3e âge n° 5

ou 6, Molfix. + Sonde EASICATH CH8. - Merci.Allah vous le rendra. Tél.: 0552 57 05 26

SOSSafâa, handicapée moteur à 100 %,

âgée de 12 ans, demande à toute âme charitablede l’aider en lui procurant des couches 3e âge n° 5

ou 6, Molfix. + Sonde EASICATH CH8. - Merci.Allah vous le rendra. Tél.: 0552 57 05 26

SOSUrgent : père de famille nécessiteux, enfant enbas âge (9 ans), atteint d’une maladie rénale,

cherche soutien social et des couches 3e âge poursubvenir à ses besoins, lance un appel à toutes les

âmes charitables. Tél.: 0779 33 51 55

SOSURGENT : Homme, âgé de 60 ans, handicapéà 100 %, demande à toute âme charitable de lui

procurer une chaise roulante électrique.Tél.: 0771 22 91 17

Vends Renault Twingo 2012 toutes options,blanche. Excellent état. Tél.: 0552 24 61 10

NS

––––––––––––––––––––Maghreb Location Auto - HBB -021 23 56 52 - 0555 62 61 30 -

0555 62 61 33 F135182

––––––––––––––––––––

SOIR AUTO

Ne sont-ils pas en traind’engager leursparoles dans le

funeste rouage de la com-promission ? Quels quesoient les respectables cur-riculums de carrière quecertains possèdent toutaussi bien que les notorié-tés originales que d’autresmettent en avant, il est,hélas, difficile de donnerraison à leurs annonces,même si formellement ilssont parfaitement en droitde postuler. Encore fallait-il, en conscience, que cha-cun d’entre eux ait pris lamesure des conséquencesfutures qui en résulteraientlorsque tout cela seraemballé par les officines dusystème puis vendu commeun plébiscite à travers devirtuelles urnes.

En ne faisant pas cas dela défiance de l’opinion touten n’abordant que du boutdes lèvres seulement lacrise institutionnelle queconnaît le pays, ils pour-raient bien se retrouver enavril 2014 dans les rôles defigurants. Sans même lestatut d’outsider et encoremoins celui de challenger,possédant l’épaisseur poli-tique et le rayonnement deleader, il n’y aura alorsaucune «glorieuse incerti-tude» d’une urne plombéeen amont. C’est ainsid’ailleurs que naissentdans les terriers (terreaux?) du régime les lièvresqu’il préfère et dont il en a

fait ponctuellement sesfaire-valoir électoraux.

Les présidentielles de2004 et 2009 témoignentencore de ces sordides pra-tiques qui ont valu à cegenre de compétiteurs-alibil’humiliation finale à traversdes taux de voix ridicules.Or, qu’y a-t-il de changédepuis, si ce n’est lamorgue et la férocité del’entourage d’un despoteusé mais dont il claironnequ’il ne renoncera pas auxors du palais. Sellal l’ayantsouligné à partir d’Adrar etBelaïz, le ministre del’Intérieur, l’ayant, à sontour, traduit en garde-fousréglementaires, que reste-t-il alors de marge aux vertusdes scrutins pour encoresusciter des vocations ?Aucune, si ce n’est celui dechanger du tout-au-tout laperspective du combat enfaisant campagne contrel’imposture et en appelant àla fois au boycott des simu-lacres et en remettant auplacard les ambitions per-sonnelles.

En cet an de grâce 2013,nul n’a désormais le droitd’affirmer qu’il ne pouvaitpas se douter de l’étenduede l’escroquerie qui se pré-pare ni du double langagedes préposés au tripa-touillage de la loi fonda-mentale. L’irréparable pourle pays, étant en train des’accomplir, qui doit-onexclure de cette complicitépassive, faite de silence

mais aussi d’opportunismeindécent ? Au moment oùdes motions circulent quidénoncent la dérive de lamorale de l’Etat et, par voiede conséquence, le recoursintempestif au fait accom-pli, que doit attendre lasociété de cette oppositionpolitique, si ce n’est deprendre le relais de sa colè-re ? Mais c’est le contrairequi se passe illustrantd’ailleurs le déplorabledécalage de ces officinespartisanes par rapport aupéril qui se dessine et quidisqualifie en ce sens, unpeu plus celles-là. Uneétonnante frilosité qui des-sert mortellement la perspi-cacité de l’opinion et dontla traduction est

parfaitement lisible dansles pages des journaux etsur internet.

Alors que les spécia-listes de tous bordsconcluent que l’Algérie pré-sente des symptômes alar-mants dans tous lesdomaines et que l’élite quila gouverne a manifeste-ment une vision trouble desmutations qui s’opèrent àson insu dans la société,pourquoi donc la classepolitique ne se charge-t-ellepas d’interpeller les fai-seurs de régime jusqu’àaller à l’affrontement afinde mettre fin à un diktatarchaïque ? Si oui, commeil était espéré en vain, pourquelle raison continue-t-elle encore à camper dans

un légalisme étroit et secontenter d’arguties descrutateurs auprès d’unministre en évoquant desgaranties de transparencealors que le préalable nodalétait de dire qu’il fautmettre un terme à la présen-ce-absence d’un chef del’Etat demeuré trop long-temps à son poste ? Peuimporte celui qui lui succé-dera, dès l’instant où cer-taines interférences dansl’orientation des urnesseront moins pesantes, carles gains politiques à termeseraient multiples.

D’abord le prochain scru-tin inaugurera une sorte dedéclic psychologique dansle retour de la confiance del’électeur dans les institu-tions du pays, ensuite lamême dynamique rendraplausible, faisable et mêmeimpératif le projet histo-rique d’une seconde répu-blique à travers une consti-tuante en phase avec sonsiècle. Etonnamment, lespartis les plus en vue et lespersonnalités influentessemblent ne plus s’intéres-ser à ce que l’on peut appe-ler le «réarmement moral etpolitique» de la nation. Troppréoccupés, les uns, parles dividendes qu’escomp-tent leurs appareils, et lesautres par les atouts qu’ilspossèdent pour se projeterdans des ambitions person-nelles, ils finissent par inté-grer dans leurs stratégiesou leurs démarches les cri-

tères et les règles d’un jeude dupes que le système adepuis longtemps élaboréet qu’il ne module qu’enfonction de sa survie. Voilàpourquoi à la veille desgrands rendez-vous, deslièvres font du «buzz» dansles médias avec le secretespoir d’être retenus pourle show final avec la clé desdéfaites consenties encontrepartie d’un finance-ment avec l’argent ducontribuable. Un affligeanttropisme du mercenariatpolitique qui démonétise lapolitique elle-même.

B. H.

Par Boubakeur Hamidechihamidechiboubakeur@yahoo.fr

LETTRE DE PROVINCE

«Candidats» ou la funestecorruption électoralePPANORAMAANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com

POUSSE AVEC EUX !

Sellal à partir d’Adrar : «Bouteflika ne partira pas !»Mais qui lui a demandé de partir ? Personne ! Il peutrester autant qu’il veut ! Chez lui.

A la maison. Au repos. Total !

C’est une partie du corps humain. Pas plusnoble qu’une autre. Pas moins non plus.L’Homme, sauf anomalie ou rencontre avec unchien féroce, dispose de deux joues. De formeidentique, sauf lorsqu’on mange, donc qu’onmastique. A ce moment précis, les joues sedéforment. Elles grossissent. Rapetissent dansle ballet de la mastication. Il y a également unautre moment où la forme dynamique de la jouesubit une transformation. C’est lorsqu’un autremembre d’un autre corps, appelé main, s’abatviolemment sur ladite joue. D’ailleurs, même lestextes sacrés, les bibliques notamment, évo-quent la main qui s’abat sur la joue, conseillantd’ailleurs au propriétaire de la joue qui vientd’essuyer l’impact d’une main d’un autre corpsde… tendre l’autre joue. Pour l’heure, on ne saitpourquoi ces textes sacrés donnent un telconseil. Est-ce pour mieux répartir la douleur queprovoque le choc sur une seule joue, pour l’atté-nuer ? Est-ce pour tester l’élasticité, et donc larésistance, des deux joues face à une agressionextérieure ? Si c’est cela l’objectif, se pose alorsune autre question, elle aussi non résolue : jus-qu’à quand peut-on tendre ses deux joues, se les

faire baffer sans qu’elles ne rompent, ne sedéchirent, ne partent en lambeaux ? Pour l’heure,aucun labo du pays n’est visiblement équipé d’unappareil pouvant mesurer avec précision cetemps de résistance des joues, contrairement àd’autres appareils qui existent, dont nous dispo-sons et qui calculent, eux, les contraintes sur dubéton, sur le plastique des jouets ou l’effet corro-sif du JT de l’ENTV sur l’espoir citoyen d’une viemeilleure. En attendant que cette faille technolo-gique soit comblée, les joues chez nous segèrent donc au… pif ! On observe le ballet desmains qui s’abattent sur une joue, puis surl’autre joue, puis sur les deux en même temps, enpariant passionnément sur le temps qu’elles tien-dront sous ce traitement intensif. J’écris «un paripassionnant» parce qu’il s’agit réellement de ça :face à l’oisiveté, devant l’absence de visibilité detous les corps de décision, nous sommes bienobligés de meubler ! Et là, pour meubler, nousguettons donc cette partie du corps qu’est lajoue. Pas plus noble que le reste. Pas moins nonplus. Avec tout de même cette particularité que lajoue et l’ensemble appelé mâchoire à laquelleelle est rattachée enferment la glotte. Et la glotteest l’organe central de la parole. Sans la glotte, labouche ne sert à rien. Surtout si on la ferme toutle temps. Pas la joue, bien sûr. Mais la bouche !Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

La joue !