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Paracha VAYICHLAH 5771 (avec Torah-Box)

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Feuillet hebdomadaire de Judaisme "Chavoua Tov" distribué par Torah-Box.com [ dédié à la bonne santé de Allégria bat Esther (ELBAZ) par Mme Joëlle PIESTRAK ] Paracha VAYICHLAH 5771 * Chaque homme a deux femmes * Le plaisir de comprendre un "Rachba" ! * Le spécialiste des relations interdites * Perle : "La vraie vie par la mort" (Rabbi Itshak de Worki) * Biographie : Rav Mordekhaï ELIAHOU * Halakha : Qui est tenu d'allumer les bougies de Chabbath ?

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Page 1: Paracha VAYICHLAH 5771 (avec Torah-Box)

L A PA R A C H A E N R É S U M É

PARACHA : VAYICHLAHPARIS - ILE DE FRANCEEntrée : 16h49 • Sortie : 17h57

Villes dans le monde

Lyon 16h49•17h54

Marseille 16h53•17h56

Strasbourg16h28•17h36

Toulouse 17h09•18h12

Nice 16h45•17h48

Jerusalem 15h58•17h16

Tel-Aviv 16h18•17h18

Bruxelles 16h34•17h45

VAYICHLAH 5771

F e u i l l e t h e b d o m a d a i r ew w w . t o r a h - b o x . c o m

U N T R É S O R D E L A PA R A C H A

Feuillet dédié à la bonne santé de Allégria bat Esther (ELBAZ)par Mme Joëlle PIESTRAK

n°48

LosAngeles16h29•17h27

New-York 16h17•17h18

Londres 15h49•17h01

Casablanca17h08•18h05

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Yaacov envoie des messagers de paix à Essav qui

vient à sa rencontre avec 400 hommes...

Une nuit, Yaacov affronte un homme qu’il parvient

à dominer, au prix d’une hanche luxée, et d’un nom

censé remplacer celui de Yaacov : Israël.

La troisième mitsva du livre «Berechit» a pour ori-

gine la blessure de Yaacov : l’interdit alimentaire du

nerf sciatique. Yaacov se retrouve face à Essav et

son armée ; au lieu du combat fratricide, l’on assiste

aux retrouvailles chaleureuses des frères.

Essav fait connaissance avec la famille de Yaacov,

et propose à ce dernier de retourner s’établir avec

lui à Sé’ir où demeure Essav. Yaacov trouve un

prétexte pour refuser, à la suite de quoi, les frères

se séparent et Yaacov va s’installer à proximité de

la ville de Shékhem (Naplouse) gouvernée par un

certain H’amor.

Le fils de H’amor, dénommé Shékhem (comme sa

ville), viole Dina, la fille de Léa et Yaacov. Il s’at-

tache à Dina et prie son père de la demander en

mariage à Yaacov, ce que fait H’amor, lui propo-

sant en même temps de s’établir, de commercer

et de se marier avec ses administrés. Les frères de

Yaacov, une fois passé le choc de cette nouvelle

affligeante, élaborent un stratagème (l’obligation de

se circoncire pour tous les mâles) qui leur permet

de tuer tous les hommes de cette ville, y compris le

violeur et son père. Yaacov érige un autel à Beit-El.

Hachem ajoute à Yaacov le nom d’Israël.

Hachem bénit Yaacov. Rah’el meurt en mettant au

monde Binyamin, et est inhumée à Bethlehem.

Réouven, le fils aîné de Yaacov et Léa, commet une

faute en remplaçant la couche de Bil-ha, servante

de Rah’el, par celle de sa mère, Léa. Itshak meurt

à l’âge de 180 ans, et est enterré au caveau de

Makhpéla, à H’ébron, par Essav et Yaacov.

Chaque homme a deux femmes

Berechit (32, 23) : « Il prit ses deux femmes et ses deux servantes »

Le Talmud explique que ces jours-là étaient les sept jours de fête du mariage de Yaakov et Léa.

On peut expliquer que l’homme a deux femmes : la première est celle que le Créateur a ordonné d’épouser pour avoir des enfants, et la deuxième est l’âme sainte que Hachem a donnée à l’homme, dont toute

l’aspiration va vers le service du Créateur afin de remonter à sa racine, l’endroit élevé d’où elle a été prise. Elle s’appelle echet ‘hayil (une femme de valeur), icha tova (une femme bonne), un bon cadeau pour son mari, grâce à qui l’homme peut en arriver à des niveaux infiniment élevés.

Celui qui choisit de servir D.ieu avec vérité ne rencontre aucun obstacle, même de son épouse réelle, au contraire, elle l’aide aussi, ainsi qu’il est écrit : «Quand Hachem agrée les voies de l’homme, même son ennemi se réconcilie avec lui», c’est sa femme. Ce sont là les deux épouses de l’homme. L’homme a également deux servantes que sont l’âme animale et le mauvais penchant. Ces deux-là constituent un obstacle au service du Créateur, mais quand l’homme se sanctifie, se purifie et brise ses appétits matériels et son mauvais penchant, alors tout vient l’aider, le mauvais penchant lui-même devient bon, et il sert Hachem avec ses deux penchants, le bon et le mauvais, ainsi qu’avec son âme animale qui le mène vers les désirs matériels. Elle l’aide parce qu’il se sanctifie dans ce qui lui est permis, comme la nourriture, la boisson et les autres plaisirs, il élève donc tout vers la sainteté, et c’est cela «Il a pris ses deux femmes et ses deux servantes.» (Noam Elimélekh)

Des anges parlant le langage d’Essav

‘Hazal (nos Sages) rapportent que Essav fut brutalement attaqué par les anges envoyés par Yaacov et qu’il n’en échappa qu’en proclamant qu’il était le frère de Yaacov. La question se pose alors de savoir pourquoi, quand Essav demanda à Yaacov «qui étaient-ils?», celui-ci répondit qu’ils étaient envoyés pour l’apaiser, car s’il s’agissait réellement des anges qui avaient impitoyablement malmenés Essav, comment Yaacov pouvait-il affirmer qu’ils l’avaient apaisé ?

Rav Zalman Sorotzkin explique que Essav n’aurait pas été impressionné si Yaacov avait envoyé des gens pour lui délivrer un magnifique cours de Torah, car Essav n’appréciait que la force et la brutalité. Yaacov lui envoya donc des anges qui parlaient le même langage que lui (la violence!) et il en fut effectivement fortement «impressionné»...

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I L É TA I T U N E F O I S L A PA R A C H ALe plaisir de comprendre un «Rachba» !

Berechit (33,5) : « Il leva les yeux, vit les femmes et les enfants, et dit : qui sont ceux-là pour toi ? Et il dit : les enfants que D. a accordés à ton serviteur »

On raconte qu’un jour, un riche arriva chez Rabbi Aharon Kotler zatsal, et lui dit : «Je ne comprends pas Rav, je participe à l’étude du Rav en ayant établi avec vous un accord d’Issakhar et Zevouloun [l’un soutien financièrement l’étudiant pendant que l’étudiant «donne» de son mérite d’étude de la Torah], par conséquent dans le monde à venir je recevrai une récompense égale à la sienne. Donc pourquoi le Rav ne fait-il pas comme moi, chercher un avrekh (étudiant en Torah) à soutenir financièrement et profiter de ce monde-ci ?

Le Rav lui répondit : « En ce qui concerne le monde à venir, vous avez raison, nous recevrons tous deux la même récompense, mais en ce qui concerne ce monde-ci vous ne pouvez pas en profiter, celui qui n’a pas senti le plaisir de comprendre l’explication d’un «Rachba» (commentateur de la Torah) compliqué, n’a pas la moindre idée de ce qu’est le plaisir de ce monde…»

Le spécialiste des relations interdites

Nous voyons un phénomène curieux chez beaucoup de femmes mais également certains hommes. On peut constater chez eux une grande application dans l’accomplissement dans tous les domaines de la Torah, comme par exemple une grande application pendant la fête de Pessa’h, des mitsvot faites avec embellissement, la propreté de la maison dans les moindres détails de crainte qu’il y ait la moindre trace de ‘hamets, et ainsi de suite dans les autres domaines. Dès qu’il s’éveille le moindre doute sur la cacheroute d’une viande, ou un mélange de viande et de lait etc., on se montre sévère, même dans le doute !

Mais ici apparaît une grande surprise : pourquoi, lors de l’achat d’une perruque ou d’un vêtement douteux au niveau de la «tsniout» selon la halakha, n’a-t-on aucune hésitation de ce genre ? La réponse à cet étonnement figure déjà dans le Zohar (la Kabbale) : « L’essentiel du combat du mauvais penchant pour faire chuter l’homme est dans le domaine des relations interdites. » C’est-à-dire que le mauvais penchant est prêt à laisser l’homme se montrer strict dans tous les domaines du monde, mais en ce qui concerne la pudeur, il investit et lutte de toute sa force pour le faire tomber. C’est pourquoi nous devons investir toutes nos forces avec un dévouement total pour lui répliquer, ainsi nous serons irréprochables en ce qui concerne la pudeur.

A U “ H A S A R D ” . . .

“ E T T E S Y E U X V E R R O N T T E S M A Î T R E S ”

Rav Mordekhaï ELIAHOU

Page 3: Paracha VAYICHLAH 5771 (avec Torah-Box)

Le Rav Mordekhaï Eliahou chlita est né dans la vieille ville de Jérusalem, au mois de adar 5689. Son père,le Rav Salman Eliahou – que soit bénie sa mémoire de Juste – était un Sage et un Gaon, il faisait partie des grands kabbalistes de Jérusalem. La grande pauvreté qui règnait dans la famille Eliahou n’empêcha pas le petit Mordekhaï d’étudier la Torah, parfois à la lueur d’une bougie, à table ou par terre. Il perdit son père à l’âge d’onze ans. Son père, toutefois, eut le temps, de son vivant, d’imprègner le jeune Mordekhaï de sa personnalité, et de lui inculquer l’amour de la Torah, avec un attrait particulier pour la « Torah cachée » (la kabbale).

C’est l’étude de la Torah qui remplit la jeunesse du Rav Mordekhaï Eliahou, il servit les géants de la génération : Le Rav Ezrâ Ataya, directeur de la yéchiva Porath Yossef, le Rav Tsadka Houtsian, un des grands Sages de Jérusalem, et le Rav Avraham Yeshayahou Karlitz auteur du « Hazon Ich », c’est ce dernier qui l’a dirigé dans les voies de la foi et de la confiance en D… . Il termina ses études au Beith-hamidrach pour rabbins et juges rabbiniques du Rav Itshak Nissim (ancien Grand Rabbin d’Israël et Richone letsion) et réussit ses examens avec les félicitations du jury, une fois nommé, il était le plus jeune juge d’Israël.

Il commença sa carrière au tribunal rabbinique de Bèer-Shévâ, devant résoudre des problèmes personnels et familiaux très compliqués, y compris le permis de mariage pour les femmes abandonnées. Au bout de quatre ans il passa au tribunal rabbinique régional de Jérusalem, et plus tard encore il fut nommé membre du grand tribunal rabbinique. Durant toutes ces années, le Rav Eliahou développa des liens très serrés avec un public de plus en plus grand, les gens voyant en lui l’adresse idéale aussi bien pour les problèmes de jurisprudence que pour les problèmes personnels. Ces liens s’étendirent dans

le monde entier, pour arriver jusqu’aux endroits les plus reculés du globe ; ses relations chaleureuses avec le grand public sans distinctions de partis ni de communautés fit de lui le candidat favori pour le poste de grand Rabbin d’Israël, poste auquel il fut élu le 4 nissane5743(1983),recevantainsiletitre de Richone letsion. La cérémonie

d’intronisation du Rav Eliahou se déroula en la vieille ville de Jérusalem, dans la synagogue Rabban Yohanan ben Zakaï, où fut auparavant intronisé le Rav Ben-Tsion Méïr Haï Ouziel.

Les activités du Rav Eliahou au grand rabbinat d’Israël s’étendirent à de nombreux domaines. Il s’appliqua particulièrement à multiplier les visites et les confèrences chez ceux qui étaient éloignés de la Torah d’Israël et de ses mitsvot, dans les moshavim, les kibboutzim et les écoles nationales non religieuses, cherchant, de manière bienveillante, à ramener les égarés dans les voies de la Torah et des mitsvot. Le Rav Eliahou s’est également beaucoup déplacé dans le monde, soutenant et guidant les chefs de communauté dans leur lutte contre l’assimilation, les renforçant dans leurs efforts pour l’observation du chabbat, l’éducation des enfants et la pureté familiale ; appellant aussi les juifs de diaspora à monter en Israël pour faire leur alya. Les décisions du Rav Eliahou en matière de jurisprudence visent à mettre l’accent sur le côté éternel

de la Torah, il institue des décrets en fonction des besoins de la génération et de ses problèmes. Une grande partie de ses décisions ont été éditées dans des livres de responsa. Il était monté de Bagdad en Israël, conformément au vœu que son rav, le Ben Ich Haï, avait exprimé.

Le rav Eliahou etait connu pour la rigueur de ses décrets. Il a conservé la méthode d’observance de la Torah des Juifs d’Irak, principalement selon la voie fixée par le Ben Ich Haï, alors que le rav Ovadia Yossef a toujours voulu instaurer un code unique pour l’ensemble des séfarades, selon les décrets du rav Yossef Caro, l’auteur du «Choul’han ‘Aroukh»).

Le Rav Eliahou est décédé à l’âge de 81 ans à Jerusalem le lundi 7 juin2010 où il avait déjà été hospitaliséquelques mois auparavant. Plus de 100.000 personnes ont assisté à sonenterrement dans le cimetière de Guivat Shaoul à Jerusalem.

Que le souvenir du Tsadik soit une bénédiction pour tout le peuple juif !

L A V I E D ’ U N G R A N DRav Mordekhaï ELIAHOU

Associat ion de diffusion du Judaïsme aux Francophones dans le Monde

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Qui est tenu d’allumer les bougies de Chabbath ? Extrait du livre “Lois & Récits de Chabbath”, éditions Torah-Box (disponible sur www.torah-box.com/ebook)

La mitsva d’allumer les bougies incombe tant aux hommes qu’aux femmes. C’est pourquoi, même un homme qui habite seul chez lui, doit allumer les bougies de Chabbath. Bien que cette mitsva concerne aussi les hommes, nos Sages ont enjoint la femme d’allumer. Car la femme est le pilier de la maison et elle s’occupe de tous les besoins du foyer, l’allumage étant une partie des préparatifs liés aux besoins de la maison. De plus, ‘Hava a donné à manger du fruit de l’arbre de la connaissance à Adam Harichone et cela a entraîné la mort pour toute l’humanité. C’est donc elle qui a éteint la lumière du monde qui était Adam Harichone. C’est pourquoi, la réparation qui consiste à allumer lui incombe.

Un jeune homme, qui dort dans un internat, qui est invité pour le repas du soir chez un de ses proches parents et qui retourne dormir à la yéchiva, doit allumer les bougies de Chabbath dans sa chambre avec la bénédiction. Il fera attention de mettre beaucoup d’huile pour qu’à son retour, les bougies soient allumées.

Un fils marié qui est invité avec son épouse chez ses parents le Chabbath et qui dorment chez eux, si on leur a préparé une chambre, la belle-fille doit allumer les bougies dans cette chambre à coucher ou dans une autre pièce [un endroit où la maîtresse de maison n’allume pas comme cela sera expliqué plus loin.] Mais, si, par manque de place, on ne peut pas leur réserver une chambre séparée, que le fils dorme dans une chambre avec ses frères et son épouse dans une autre avec ses sœurs, il est souhaitable que la belle-fille allume à côté de sa belle-mère mais sans la bénédiction. C’est le même cas lorsque le fils est invité chez son beau-père. Néanmoins, l’habitude chez les femmes achkénazes est d’allumer avec la bénédiction.

U N E L O I , C H A Q U E S E M A I N E

Q U I Z Z PA R A C H A1. Quel genre de messagers Yaakov a-t-il envoyé à Essav ? 2. Dans quoi Dina fut-elle cachée et pourquoi ? 3.PourquoiEssavembrassa-t-ilYaakov?

1. Des anges.

2. Une caisse (pour que Essav ne puisse pas porter ses regards sur elle).

3.Ilaétéémudepitiélorsqu’ilavuYaacovseprosternertantdefois.

Diffusion de Judaïsme aux francophones dans le mondesous l’impulsion du Tsadik Rabbi David ABOUHATSIRA et du Grand-Rabbin Yossef-Haim SITRUKTél. France : 01.80.91.62.91 – Tél. Israel : 077.429.93.06 – Web : www.torah-box.com - [email protected]

q « Chavoua Tov » est un feuillet hebdomadaire envoyé à environ 40.000 francophones dans le monde.q Dédiez un prochain feuillet pour toute occasion : 01.80.91.62.91 – [email protected] Communautés, Ecoles ou tout autre Etablissement : recevez ce feuillet chaque semaine.

Ont participé à ce numéro : Hevrat Pinto, Rav Moshe Pell, D. Guittel, Igal Elmkies, Raphaël Aouate, Charline Soussen

Directeur de la publication : Binyamin BENHAMOU

Nos

part

enai

res

Sur le psaume de David 118 qui dit «Je ne mourrai pas, je vivrai», Rabbi Itshak de Worki disait : «Il faut que l’homme accepte la mort, afin de vivre vraiment. Mais ce faisant, il apprend alors qu’il ne doit pas mourir, mais vivre».

P E R L E ‘ H A S S I D I Q U E