Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranéearchives-du-sensible.parc-naturel-narbonnaise.fr/sensible... · par la musique de film, l'improvisation, le th tre et la

Parc naturelrégional de la Narbonnaiseen Méditerranée

Festival des Identi’Terres 09Dossier de presse

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DOSSIER DE PRESSE FESTIVAL DES IDENTI’TERRES 8me EDITION

Ce Festival est la face visible du programme« Archives du sensible ». Ancré dans le périmètre duPNR, il associe six communes (Bages, Portel,Peyriac, Fleury, Leucate, Feuilla) et la médiathèquedu Grand Narbonne pour explorer la notion deTerritoires réels, imaginaires, rêvés à travers desspectacles de théâtre, danse, musique, artsplastiques… Une thématique court cette année,c’est la pierre sèche, élément identitaire s’il en est !La Carabane du Festival vous donne de nouveaurendez-vous sur les places publiques, avant lesspectacles, avec Laurent Cavalié et la Mal Coiffée,les chroniques de Franck Dautais, EmmanuelDarley, Charlotte Piveteau et les tartines de Paola…Des animations scolaires se déroulent pendanttoute la durée du Festival (dossier pédagogique pourles enseignants).

Tous les spectacles sont gratuits pour les moins de14 ans. le Pass’Festival (20 euros) permetd’assister à tous les spectacles.

LE FESTIVAL EST SOUTENU PAR LA DRAC, LAREGION LR ET LE DEPARTEMENT DE L’AUDE, ENPARTENARIAT AVEC RESEAU EN SCENE LR, LEFESTIVAL JAZZEBRE, LES ARCHIVESDEPARTEMENTALES ET LA MEDIATHEQUE DUGRAND NARBONNE.

CONTACTS PNR :MARIANNE BANCAL 04 68 44 17 66 (organisationpratique et Scolaires)PATRICK ABEILLE 06 86 61 41 09 (RégieTechnique)MARION THIBA 04 68 42 70 45 (programmation)

LA CARABANE du Festival …..

Objet culturel non identifié, guinguette itinérante écologique, la Carabane est une manière d’installer uneconvivialité de proximité.Musique avec Laurent Cavalié et le groupe vocal La Mal Coiffée.Rencontre avec un invité différent chaque jour.Petites chroniques de « L’écho du cabanier » par Franck Dautais.« Eloge du jardin potager » par Charlotte Piveteau.Les aventures de « Papa et Maman », personnages créés pour l’occasion par Emmanuel Darley.Venez boire un verre avec nous !Un RV à horaire variable, avant ou après spectacle !Bages, Sam 3 à 18h30, devant la salle DaudéPortel, Dim 4 à 14h, à Notre-Dame-des-OubielsFeuilla, Jeudi 8 à 18h, devant le FoyerFleury, Vend 9 à 19h30, derrière la salle des FêtesPeyriac, Sam 10 à 18h30, devant le Foyer des CampagnesLeucate village, Dim 11 octobre à 12h, ruines du château

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DOSSIER DE PRESSE FESTIVAL DES IDENTI’TERRES 8ème EDITION

OUVERTURE DU FESTIVAL

Médiathèque du Grand NarbonneVendredi 2 octobreDe 19h à 22hTout public – Entrée libre

CARREFOUR DU SAVOIRsculpture de Martine SEGALA

Inspirée par les abris de berger qui parsèment lesgarrigues méditerranéennes, l’artiste a construit cequi s’appelle ici une cabane ou « capitelle », ailleursun « borie », en utilisant des livres selon latechnique traditionnelle de la pierre sèche.Hommage aux techniques ancestrales et modestesde l’auto construction en milieu rural, cette« capitelle de livres » fait se côtoyer culture savante,culture populaire et savoir-faire techniques.Les livres usagés empilés représententsymboliquement l’édification de la culture, lapuissance des mots. La diversité des cultures estvisible avec le brassage d’une douzaine de langues(grec, occitan, russe, italien, français…).Cette capitelle de livres renvoie chacun à sa propreintimité, à son enfance. Tel un livre, elle est refuge,cabane, lieu de la confidence et du secret, passaged’un monde à un autre, de l’extérieur versl’intérieur, de l’agitation et du bruit vers le silence,l’apaisement, la solitude d’un retour aux origines.En ce sens, elle est une métaphore de la conditionhumaine et tisse un lien entre les générations.

Cet abri est solide, n’hésitez pas à entrer àl’intérieur !Et n’hésitez pas à aller parcourir la garrigue pourdécouvrir ce petit patrimoine rural encore préservé àFitou, La Palme, Roquefort des Corbières, etc.

Artiste vivant à Montolieu dans l’Aude, Narbonnaised’origine, Martine Ségala travaille et sculptel’imaginaire du bois. Elle laisse parler la matière àpartir de la perception. Elle expose dans desgaleries d’art, des salons et a participé à plusieursexpositions monumentales.

3 m de diamètre / 2 m 20 de hauteur / 10 000 livresconstruite par Martine Ségala, Martine Mayan, ChristopheCauquil, Guillaume Sales.

19h à 19h15

Le comédien Jean-Marc Bourg lit quelques textesd’écrivains consacrés aux pierres (Henri Cueco,Roger Caillois, Jean-Louis Giovannoni, PierreReverdy...).

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2, 3 et 4 octobre / DEUXIEMES RENCONTRES REGIONALES DE LA PIERRE SECHE

Vendredi 2 octobre à 20h 45La Médiathèque du Grand NarbonneAuditorium Jean Eustacheentrée libre

Conférence de Jean CABANELPierres sèches, paysages et modernitéDu simple randonneur aux responsables descollectivités publiques, des aménageurs auxindustriels, du paysagiste au jardinier et à l'habitantde maison individuelle, chaque citoyen a son rôle àjouer pour garantir la qualité de l'évolution de cepatrimoine. Aménager un paysage constitue unvéritable défi… Comment le relever ? Les directivespaysagères sont-elles un instrument juridiquepertinent ?Jean Cabanel, auteur de Pays et paysages deFrance, ancien chef de la Mission du paysage auministère de l'Environnement

Rencontres organisées parla Fédération de la Pierre Sèche.

Samedi 3 octobre, 9h à 12 h La Médiathèque du Grand NarbonneAuditorium Jean Eustacheentrée libre

Table ronde : Donner un avenir à la pierre sècheavec les expériences de valorisation menées enCatalogne du Sud, en Cévennes, dans le Vaucluse,à Banyuls… Entrée libre.

15h à 18 h VisitesSites remarquables en pierre sèche

La combe de Rémiols et le Pla de la Coume Servi àFitou (RDV à 15h devant la mairie de Fitou),

Les capitelles de carriers à La Palme (RDV à 15hdevant la mairie de La Palme).

Dimanche 4 octobre 10h à 17 h 2 Ateliers de réhabilitation

Plateau de Leucate, murets de soutènement auniveau de l’ancien moulin. Suivre le fléchage à partirde la cave coopérative.

Vinassan, murets de soutènement à la Combe duloup. Suivre le fléchage à partir de la maison de laClape.

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Samedi 3 octobre, 20h 45précédé de la Carabane à 18h 30Bages, Espace DaudéDurée 1h 10, 7 euros

THEÄTRE

Au milieu du désordrede et avec Pierre Meunier

Pierre Meunier s'est formé auprès de Pierre Etaix, atravaillé avec Annie Fratellini, la Volière Dromesko,Matthias Langhoff, François Tanguy ou JoëlPommerat. Il est un peu un physicien du théâtre,quelqu'un de capable de faire des scènes avec deséléments aussi divers que le vent, la pesanteur, desressorts, un tas de cailloux...

Rêveur actif, Pierre Meunier tente d’entraîner lepublic sur le chemin qui mène au cœur caché deschoses, des pierres en particulier...

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Dimanche 4 octobrePortel-des-Corbières, Notre-Dame-des-Oubiels11h 30 apéritif musical et Pique-nique14h La Carabane15h30 Double Concert (Durée 2h, 12 euros)

MUSIQUEavec Grégoire Simon, le saxophonistedes Têtes RaidesPourquoi une carte blanche de l’ADDM 11 à TêtesRaides ?

ADDM 11 : Inscrit dans une démarche de soutiendu travail local déjà existant des diffuseurs, larésidence départementale autorise la présencemultiple et variée des esthétiques représentatives dusecteur des musiques actuelles à travers plusieurspropositions artistiques : Les Lombrics, Valhère,Loïc Lantoine, Chet Nuneta, Les Têtes Raides…Les retombées pour le secteur des musiquesactuelles sont nombreuses ; c'est la possibilitéd'accompagner la structuration des équipes localespar le travail avec des artistes professionnels. Quantaux artistes audois, ils sont eux aussi partieprenante du projet. La Varda, par exemple,bénéficiera d'un accompagnement artistique etd'ateliers, tout comme d'autres ateliers centrés surl'écriture, le chant, la composition seront proposésen direction d'autres artistes locaux.La carte blanche va permettre de lancer des actionsà l'échelon du département en direction des publicspar le secteur des musiques actuelles par le biais depropositions artistiques variées autour d'artistesfédérateurs et multi-générationnels avec notammentle spectacle jeune public la Coterie. Au-delà destemps de diffusion, la rencontre artiste-public se

fera par ateliers, des moments d'échanges et dediscussion.Les Têtes Raides ont fait leur premier concert sur lelittoral dans l’Aude, d’où l’idée de cette résidenced’un an. Musiciens créatifs, ils sont aussiproducteurs : c’est cette face de leur activité qu’ilsveulent défendre ici, avec la programmation de cedouble concert.

Concert Christine Ott50 mns

«Je suis ondiste.» Dans la bouche de Christine Ott,l’affirmation identitaire sonne comme unepromesse. On dit aussi «joueuse d’OndesMartenot». Parce qu’il est rare (moins de 50modèles dans le monde), fragile et méconnu, ilsemble que Christine Ott parle de son instrumentavec une tendresse exceptionnelle.

«Je l’aime de tout mon cœur, le défendre est unpeu ma mission.» Et pour mener à bien ce

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sacerdoce, Christine Ott fait fi des frontières et duqu’en-dira-t-on. «Curieuse de tout», elle a collaboréavec des musiciens en tous genres: de Radiohead àYann Tiersen ou Julien Doré. Détonnant pour uneprof du Conservatoire de Strasbourg.

Un ovni sensible et mystérieux

«Je vais partout où la passion me mène.» Loindonc. Jusqu’à un premier album sous son proprenom, Solitude nomade. «Le déclencheur a été lamort de mon père. J’ai réalisé que je devais sortirmes sentiments en musique. Cet album neressemble à rien de connu. Il s’aventure dans lescontrées mystérieuses et pas classiques du blues,de l’électro, du folk… Les ambiances de Solitudenomade sont des compagnons de route idéaux pourun voyage inédit à la découverte d’un instrument etd’une personne, riches et sensibles.

Ondiste soliste à plusieurs reprises à l'orchestre dePalerme, au Teatro Politeama Garibaldi et TeatroMassimo, ainsi que médaillée d'or du ConservatoireNational de Strasbourg et prix du ConservatoireNational de Musique et de Danse de Paris, ChristineOtt ne se cantonne pourtant pas à l’universclassique des musiques de chambre qu’elleconnaît, et nous ouvre une palette sonorejusqu’alors inaccessible.

Ses nombreuses expériences musicales laconduisent à jouer notamment au sein del'orchestre de la Radio de Cologne en Allemagne, auFestival de musique de Menotti à Spoleto en Italie,ainsi qu’au premier Festival de MusiqueElectronique de Budapest, en Hongrie, où elle estchoisie pour y représenter les Ondes Martenot. Elleobtient ainsi en 2002 le premier prix decompositions François de Roubaix du Festivalmondial de l'image sous-marine d'Antibes.Après avoir participé à la création d'oeuvrescontemporaines en musique de chambre, maistoujours au service de la musique d'autrescompositeurs, Christine Ott décide de donner unnouveau souffle au répertoire des Ondes Martenot.

Suites aux demandes pressenties dans sa classed'Ondes du Conservatoire de Strasbourg, et face audésert musical entourant les Ondes Martenot, lacompositrice s’engage alors un combat passionné

pour l’élargissement du répertoire des OndesMartenot vers une musique plus actuelle.

De la musique contemporaine à l'opéra, en passantpar la musique de film, l'improvisation, le théâtre etla danse, la chanson française ou le rock (elle partnotamment en tournée avec Yann Tiersen et lesTêtes Raides), la compositrice porte une directionmusicale qui révèle son envie d’effacer les frontièreset de partager sa passion pour son instrument.

Suivi deConcert Les Frères Guissé1h

Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et labeauté de leur musique d'un ancrage auxconfluents de plusieurs traditions culturelles duSénégal et de l'Ouest africain.

Originaires de la région historique du Fouta, auNord du Sénégal, ils sont avant tout le don de ceFleuve qui charrie d'un riche héritage musical. C'estqu'ici, la musique est liée à la vie des gens, àl'histoire, à l'économie, en somme à la société dansses dimensions mystiques et symboliques. C'estune forme d'expression des divers groupes sociauxqui forment le tissu communautaire: le Pekaan, ungenre musical unique en son genre qui conte et

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raconte l'histoire épique des pêcheurs-soubalbé oùle mythe au fond des eaux organise le quotidien deshommes; le Goumbala est le chant incantatoire deschasseurs-ceddo qui exalte le courage et l'idéalhéroïque; le Dilleré est la musique des Tisserands-Maboubé qui se déroule sous le modedéclamatoire; le Yeela est l'hymne des Griots-Awloube, maîtres de la parole et historiens duprésent et des passés; le Rippo est transversal auxgroupes sociaux, elle est la musique des jeunes duvillage la nuit, lorsque le clair de Lune berce lerepos des paysans, dans la solitude et la nostalgielorsque l'être aimé tarde à venir, dans la tristesselorsque la mort frappe...

Cette diversité constitue un terreau, la gélatinenourricière qui donne aux Frères Guissé les moyensd'une inspiration toujours renouvelée et enrichie pardes structures et sonorités de la musiqueuniverselle.

Les Frères Guissé sont issus de la caste des Mabo,celle des artisans spécialisés dans le tissage et lapoterie. Cette appartenance constitue uneinépuisable source d’inspiration pour les artistes.Les Peulh sont constitués de près de dix castes etchacune d’entre elle a sa propre musique. LesFrères Guissé s’inspirent aussi de la musique despêcheurs, des légendes et des chants de mariage.Selon Djiby, « la musique est en quelque sorte uneforme d’éducation en Afrique ». Plus jeunes, sesfrères et lui devaient se cacher de leur parents pourpouvoir répéter. Car, dans la tradition peulh, seulsles griots ont le droit de pratiquer le chant.

Quand les Frères Guissé ont commencé à jouer, cefut d’abord avec la guitare : « On n’osait pastoucher les instruments traditionnels ! ». Du coup,c’est à travers un instrument moderne, que cesderniers reproduisirent les rythmes et sonoritésd’antan. Leur musique associe à la fois la guitare etdes instruments traditionnels peulh comme le hudu,un luth peulh à trois cordes, la cora, et la flûtetraditionnelle peulh. Les trois chanteurs, Djiby,Cheikh et Alioune chantent en peulh bien sûr, maisaussi en wolof, la langue parlée majoritairement auSénégal, et en bambara. Ils souhaitent étendre leurrépertoire à d’autres langues telles que le lingala ouencore le zoulou. A travers ces différentes

influences, ils essaient de « représenter l’Afrique »dans toute sa diversité.

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Mercredi 7 octobrePort Leucate, Espace H. de Monfreid (jusqu’au 20 octobre)Vernissage à 16 h, entrée libre

EXPO PHOTOIci/ Ailleurs

Mousses et Lichens de Josiane Ubaud Les mousses et les lichens sont de petits élémentsde vie qui méritent le coup d'oeil de près, de trèsprès, donnant à voir des scènes fantastiques,portraits d'animaux, forêts lilliputiennes, coupellesmétalliques, trompettes d'airain, colliers de perleségrenés, louis d'or et des pierreries de toutecouleur.

Bastingages de Jean Belondrade Le bastingage d’un bateau est un lieu particulier ...Lieu de calme et de contemplation, où les amourss’épanchent, où les amitiés s’apprécient, où lescomplicités se créent. Lieu d’échange et dedécouverte, d’étonnement et de plaisir. Les lignessimples du bastingage, identiques sur tous lesbateaux de toutes les mers, sont le lien entre cesimages prises sur les eaux de Crète ou de Crimée,dans les embruns du Prince William sound enAlaska, sur le lac Titikaka, le canal de Suez ,l'Hudson river ou chez nous, à Port la Nouvelle !

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Mercredi 7 octobre, 17h 30Leucate villageDurée : 1 h, gratuitA partir de 7 ans

THEATRE DE RUELa Noce de Tchekhovpar Humani Théâtre

C’est une noce, comme si vous y étiez invité, avecla fête frénétique, les parents émus, les jeuximbéciles, les discours à péter de rire, les excès, lesengueulades inopinées, les coups de spleen, lescomportements débridés…

C’est une pièce courte de Tchekhov.La fable est drôle, féroce, impitoyable, elle fustigeavec réjouissance la médiocrité, la mesquinerie etl’étroitesse d’esprit, nous la jouons avec jubilation.comme un grand éclat de rire, comme une danseétourdissante, les personnages sont délirants,excessifs, avec des absences soudaines, desplongées mélancoliques, des états d’âme.

Avec ce spectacle on veut célébrer dans un espritde fête légèrement agité la nécessité de se retrouverpour se raconter des histoires. C’est une forme dedéclaration d’amour au théâtre, à la russe, c’est-à-dire de façon passionnelle, excessive, débridée.

C’est un souffle, un boulet de canon, un théâtrebrut, un théâtre de fête mené par 9 acteurs et 2musiciens.

On chante et on danse donc, comme dans unenoce. Mais surtout, en jouant de textes, demusiques, de chansons, de discours à lacantonade, de scènes réalistes jouées au milieu dupublic, cette pièce devient un cabaret endiablé, unantidote à la morosité.

C’est une noce de « loosers », à laquelle, quandmême, on aimerait bien participer…

Production : Humani ThéâtreAvec le soutien de : Espace Culturel des Corbières -Communauté de communes de la RégionLézignanaise (11), Les Elvis Platinés – Sumène(30), Eurekart Label Rue – Viols le Fort (34) etCommunauté de Communes Canal-Lirou (34)Aide à la création : Conseil Général de l’Hérault(compagnie conventionnée) et Conseil RégionalLanguedoc-Roussillon

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Jeudi 8, 18 h sur la CarabaneFeuilla, devant le FoyerDurée 1h, 5 euros

THEATREDialogue avec mon jardinier d’Henri Cuecopar la compagnie du Clapas

L’un, dans le jardin, ramasse des noix, cultive despatates, fauche l’herbe.L’autre, dans l’atelier, dessine des noix, peint despatates et de l’herbe.Après le travail, ils parlent (ils disent “batailler”).L’un est le patron, l’autre l’employé.Ils s’interrogent tous deux sur le beau :“ ah ! une belle salade !”“ ah ! un beau tableau !”“Dis, c’est quoi, pour toi, une belle salade ?!”!Au début, ils s’apprennent ;le contact est un peu laborieux, et puis ça vient toutseul.

Un sujet en amène un autre : les carottes, la vie, lescitrouilles, la mort,les poireaux, la jalousie, les haricots, l’art, les petitspois, la maladieles groseillers, les voyages ...Ils cultivent leur jardin, au propre et au figuré.Les comédiens grappillent un légume ou un fruitdéfendu à chaque page,pour l’offrir avec tendresse au public.L’humour est permanent.Histoire vécue ? ..............peut-être !

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Vendredi 9 octobreFleury d’Aude, Salle des fêtesDurée 1h 30, entrée libre

FILM à 18hLes sangliers de Maurice FailevicDurée 1h 30, gratuit

Ce téléfilm de 1976 associe des comédiensprofessionnels et les habitants de Cabrespine et deVilleneuve Minervois dans l’Aude. Suite à descomplications à propos de terrains de chasse, desviticulteurs de deux villages mitoyens commencentune sorte de petite guerre, faite de braconnages,d’agressions verbales et bientôt d’affrontementsviolents. Il est à noter la belle interprétation dePierre Nougaro, père du chanteur, qui joue le rôledu maire de l’une des deux communes.

THEATRE à 20h 45Catharsis Sound MaquinaMise en scène : Claude Alranq, La Rampe TioDurée 1h 30, 7 euros

Catharsis Sound Maquina raconte la "CroisadeAlbigeoise" à travers l'aventure d'une équipe decinéma engagée pour tourner un film sur ce sujet.L'action commence à l'heure du montage définitif,au moment où la réalisatrice doit assembler quatretypes de documents : les sites patrimoniaux quiportent la mémoire historique de l'événement lesinterviews d'un historien spécialiste l'enregistrementde "La Canson de la Crosada", une des oeuvresmajeures de l'Occident médiéval un dessin animéqui "slame" les réactions suscitées par le tournage.Pour dynamiser cette somme documentaire, laréalisatrice choisit de la distribuer autour d'unefable, celle de Miladieu. Miladieu est un personnagepicaresque qui fut le témoin involontaire del'épopée. Le "hasard" a voulu qu'il soit le bouffonde Simon de Montfort (le chef militaire de laCroisade). La "nécessité" fera qu'il devra relatercette tragédie à la manière d'un "joglar" burlesque.Et le "mystère" décidera qu'il vive le "Montségurcathare" du côté de l'espérance.Cette fable de Miladieu est tournée en direct dans lestudio de montage. La machinerie, qui mémorise ettraite les données, le fait avec uneefficacité telle que personnages de l'Histoire etpersonnages de la fiction contemporaine sontemportés par le mythe intemporel du "pays (dit)cathare".Le spectacle a un caractère multimédia et cettecomplémentarité son–images–jeux–musique facilitesa compréhension. Ainsi il peut jouersur les 2 langues (oc et oïl) qui sont le matériaulinguistique indispensable à l'évocation du XIIIèmesiècle. La traduction simultanée sur l'écran desextraits les plus littéraires ("Canson de la Crosada")retire tous les doutes qui pourraient subsister quantà la bonne compréhension du spectacle.___________________________________A l’occasion du 8ème centenaire de la Croisadecontre les Albigeois, les Archives départementalesde l’Aude organisent une table ronde ce même jourà Narbonne au siège du Conseil Général, à 17 h,avec Dominique Baudreu, Monique Bourin, Jean-Louis Biget, Martin Aurell, historiens.

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Samedi 10 octobre

THEATRECarte Blanche à la CCCP, Compagnie La Chèvre à cinq pattes, en résidence 2009 sur le territoire du PNR

Ceux qui regardentBages, Espace Daudé17 h, durée 1 h, entrée libre

Où se confrontent différents éléments : lacampagne, le regard, la perte, la solitude, la joie depouvoir exprimer les profondeurs, quelque chose enruine… Il s’agit d’exprimer la réalité qui nous habiteet nous traverse quand nous parcourons ceterritoire, pour en tirer un geste contemporain, quiexprimerait l’errance et la vanité de notre monde.Spectacle d’amateurs. Création. Sous la directionde la CCCP. Avec un groupe de 12 amateurs,habitant le territoire.

Les Précieuses Ridicules de Molière,Peyriac-de-Mer, Foyer des campagnes20h 45, durée 1h 05, 10 eurospar la CCCP, mise en scène Hervé Dartiguelongueavec des comédiens français et malgaches.Coproduction : Théâtre Jean Vilar, Festival lePrintemps des Comédiens.En tournée avec Sortie Ouest

Parti s’immerger dans la culture malgache, HervéDartiguelongue en a ramené Féla et Haingo, deuxcomédiens et Hanitra, une chanteuse. AMadagascar, il a découvert les traditions du pays àtravers notamment deux rassemblementspopulaires. D’abord le Famadihana qui consiste àdéterrer les morts tous les cinq ans afin d’enchanger le linceul, puis l’Hira Gasy, opéra populairechanté par des paysans, ce dernier escortant lepremier. Après un long travail d’échange, le projetcroisé s’est construit avec la double finalité devouloir imprégner la mise en scène de la siclassique pièce de Molière, du folklore et de lamodernité de notre monde actuel. Il en ressort deuxprécieuses, l’une malgache, l’autre française, deuxvalets très arrogants et deux maîtres tout aussisurprenants !

Mais le plus déroutant, outre Mascarille aux prisesavec ses rêves et ses cauchemars, c’est sans doutele chant de Hanitra, cette très belle malgache quitraverse les scènes de sa voix enchanteresse. Letemps est comme suspendu à ses cordes vocales.Sans en comprendre forcement le sens, sespoèmes chantés et ses onomatopées confèrent à lapièce un rythme, une profondeur qui poussent àréfléchir sur la condition des femmes dans lemonde.

C’est sans doute dans cette voix que se dissimule leplus ingénieux trait de la mise en scène, dans cequ’elle a de sensuel et de singulier. Au fond, ce quise joue ici n’est qu’une question de pouvoir entre lesexe dit fort et l’autre faible. La part d’exotismeajoutée à la langue de Molière donne une versiondes Précieuses envoûtante et fraîche.Dans ce monde en déséquilibre, les personnagessubissent des chocs qui laissent apparaîtredifférents troubles : langagiers, psychiques,comportementaux. Car ici la réalité se brise en millemorceaux, les personnages ne savent plus où setrouvent la vérité et le mensonge.

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CONCERT- PIQUE-NIQUE MUSICAL

Leucate village, ruines du châteauDimanche 11 octobre

11h la Fanfare du Minervois au village12h la Mal Coiffée sur la Carabane du Festival des Identi’terresconcert à 15h Combi trio et Laurent Cavaliétarif 12 euros, gratuit moins de 14 ans en partenariat avec le Festival Jazzèbre

Combi trio et Laurent CavaliéSur scène, deux figures attachantes de la musiqueactuelle occitane, le "limousindien" Bernat Combi(chant) accompagné par Dominique Bénété (guitarebasse) et Tim (batterie) et le colporteur de chansonsLaurent Cavalié (accordéon et chant). D’un côté lepunk rural limousin entre blues, improvisation,prière, bourrée et transe chamanique ! …Accordéontêtu, boîte à bourdons, pierres frottées, cornebovine-calice brandie, chaudron bouillonnant depaysages-passages… De l’autre côté les chantslanguedociens sortis du placard à conserves avecun moteur écologique : un accordéon qui tourne aubio-carburant des cultures latines, cousines duLanguedoc.…

La Fanfare du Minervois joue des airs traditionnelsd’ici et d’ailleurs revus à la sauce Minervoise(scottish, farandole, tarentelle, cumbia, beguine,valse manouche, et bourrées), quelquescompositions (mazurka, paso mauresque, tango), etdes coups de cœur (reggae, ska, samba). Ellepropose même des arrangements où sonne laBoudègue, la fameuse cornemuse de la MontagneNoire.

La Mal Coiffée c'est six voix de femme. Le chantpopulaire rencontre la chair, reprend du souffle. Lapolyphonie pousse un coup de gueule. Depuis sacréation à l'automne 2002, La Mal Coiffée ne perdpas son cap et renforce chaque jour son identitédans la bonne humeur et la liberté de ton. Enpuisant dans les chants populaires occitans, elle setaille un répertoire à la mesure de son énergieélectrique. La Mal Coiffée s'empare du timbre devoix languedocien. Timbre "historique", intimementlié à la langue occitane, de gens qui vivent,travaillent, papotent ... en plein air. Elle se forgeainsi un son de choeur compact qui vous percuted'un bloc et qui vous communique furieusementl'envie de chanter!

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Horreum romain7, rue Rouget de Lisle. Narbonne

EXPO PHOTOLa Nautique, plaisantes voiles de l’étangpar les Archives départementales de l’Aude

en prolongement du Carnet du Parc n° 7jusqu’au 13 déc, mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h

C’est tout au début du XXe siècle quel’environnement naturel de l’étang séduit unecatégorie particulière de promeneurs : quelquesgrands viticulteurs, propriétaires terriens,commencent à découvrir le « temps libre ». Lestravaux de la vigne en monoculture n’occupentqu’une partie de l’année, et les temps modernessont ceux de la découverte et des voyages. Lespremiers conquérants du temps libre explorent lamontagne, la campagne profonde, font deshabitants du lieu leurs initiateurs au pays secret ; icic’est auprès des pêcheurs que les premiers«nauticards » narbonnais découvrent le monde dela mer, l’élégance des formes des voiles latines, leurtenue et, accessoirement, celle de la rame et de lapartègue (perche pour naviguer en eau peuprofonde).

Les récits de voyages ont nourri les imaginations,mais, faute de construire de véritables trois-mâtsavec lesquels on peut franchir les mers, c’est plusmodestement avec des barques de pêche, bettes etbétous que se fait l’apprentissage du maniementdes voiles et du gouvernail. La mer, autrefois tantredoutée des matelots, devient alors un nouveaudomaine à conquérir, non comme au temps où lesconquistadores partaient à la recherche denouvelles richesses bien réelles, mais comme uneautre dimension du paysage qui s’affranchit de seslimites.

Aussi se constitue en 1907 la Société nautique deNarbonne, à but non lucratif, dont les objectifs sontles suivants : « 1_. d’encourager et de développer legoût des exercices nautiques et par suite celui de lanavigation ; 2_. de provoquer l’émulation parmi lesmembres par des régates et des croisières ; 3_.d’encourager le progrès dans la construction desyachts et embarcations. » Les membres du bureausont des négociants ou commerçants ayant pignonsur rue à Narbonne : Léon Leroy d’Audéric, leprésident, René Belleteste et Léon Fages, vices-présidents, Henri Cazeneuve et Léon Laugé.

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EN AMONT, LES ATELIERS DU FESTIVAL

Ces ateliers, ouverts à tous, gratuits,contribuent à l’enracinement du Festival quine doit pas être perçu comme un événementannuel déconnecté de la vie villageoise. Ilsfavorisent l’initiative, la créativité de chacunet créent un sentiment d’appartenance à unterritoire partagé, le Parc.

« L’atelier Théâtre » :Après trois années avec la compagnieMachine Théâtre , c’est au tour de laCompagnie La chèvre à cinq pattes (laCCCP) d’être accueillie en résidenceartistique pour l’année 2009. Elle anime« l’Atelier Théâtre du Festival » avec unedouzaine d’amateurs et poursuit son travailde création professionnelle.

« L’atelier Mémoire chantée » :Animé par le chanteur accordéoniste LaurentCavalié, il se déroule à Peyriac de merpendant le mois de septembre. Grandconnaisseur du répertoire local, LaurentCavalié collecte les chansons dont leshabitants se souviennent, avec commepréoccupation le lien entre mémoireindividuelle et mémoire collective.

DES INTERVENTIONS SCOLAIRESANIMES PAR LES ARTISTES DUFESTIVAL SONT PROPOSEESCOMME CHAQUE ANNEEAUX ECOLES ET COLLEGESDES COMMUNESPARTICIPANT AU FESTIVAL.

CONTACTS PNR

MARION THIBA,PROGRAMMATION04 68 42 70 [email protected]

MARIANNE BANCAL,ORGANISATION ET SCOLAIRES04 68 44 17 66m.bancal@ parc-naturel-narbonnaise.fr

PATRICK ABEILLE,REGIE TECHNIQUE06 86 61 41 09

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Le Festival des Identi’Terres

Créé en 2002 par le P.N.R., le Festival desIdenti’Terres propose chaque année débutoctobre une programmation variée etéclectique.

La spécificité de ce Festival consiste àexplorer la thématique de l’enracinement etde l’identité du territoire, raison pour laquelle« identi’terres » s’écrit de cette façon. Unpied enraciné ici, un pied voyageur, c’estnotre mode de vie contemporain. Unepromesse de rencontre et d’ouverture auxautres, proches ou lointains…

Nomade dans l’esprit, fédérant sixcommunes, le Festival est une façond’aborder l’environnement et la Nature demanière artistique et culturelle. D’année enannée, la thématique retenue :Territoiresréels, imaginaires, rêvés permet d’arpenter leterritoire, de s’imprégner de l’imaginaire deslieux, de revisiter le patrimoine bâti, dedécouvrir artistes et cultures d’ici oud’ailleurs…

A Bages, Portel, Leucate, Peyriac, Fleury,Feuilla, le Festival vous propose en 2009 unedizaine de spectacles en une dizaine dejours.

Juste après les vendanges et avant ledémarrage de la saison culturellenarbonnaise, conçue volontairement horssaison touristique pour toucher le public derésidents permanents, cette manifestation estsoutenue par les institutions et tisse des liensavec les associations, acteurs culturels etartistes. Le Festival touche un publicd’environ 3 500 personnes chaque année encomptant le public scolaire, les artistesintervenant dans les écoles pendant lasemaine du Festival (environ 40 classes). Laculture et l’art prouvent ainsi qu’ils peuventaussi être des outils de développementterritorial.

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Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranéearchives-du-sensible.parc-naturel-narbonnaise.fr/sensible... · par la musique de film, l'improvisation, le th tre et la