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PARCOURS ISSOIRE AUVERGNE RHÔNE-ALPES PAYS D’ART ET D’HISTOIRE AGGLO PAYS D’ISSOIRE

PARCOURS ISSOIRE...(Archives nationales) Dans la mouvance de l’abbaye, la ville s’étend vers l’ouest. L’actuelle ceinture de boulevards matérialise le tracé des dernières

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Page 1: PARCOURS ISSOIRE...(Archives nationales) Dans la mouvance de l’abbaye, la ville s’étend vers l’ouest. L’actuelle ceinture de boulevards matérialise le tracé des dernières

PARCOURSISSOIRE

AUVERGNE RHÔNE-ALPES

PAYS D’ART ET D’HISTOIRE AGGLO PAYS D’ISSOIRE

Page 2: PARCOURS ISSOIRE...(Archives nationales) Dans la mouvance de l’abbaye, la ville s’étend vers l’ouest. L’actuelle ceinture de boulevards matérialise le tracé des dernières

RéalisationPays d’art et d’histoire Agglo Pays d’Issoire2020.

Crédits photos© Agglo Pays d’Issoire J. Damase

Maquette VICE VERSAd’après DES SIGNES studio Muchir Desclouds 2015

ImpressionMalvezin Valadou

1. Vitrail de saint Austremoine

2. Plan de l’abbaye au 17e siècle (Archives nationales)

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HISTOIRE D’UNE VILLEISSOIRE EST UN CARREFOUR D’ECHANGES HISTORIQUE ENTRE PLAINE ET MONTAGNE. ETAPE SUR LA ROUTE DU VAL D’ALLIER, LA VILLE CROIT A L’ABRI DE REMPARTS, PRES DE L’ABBAYE, JUSQU’A SON OUVERTURE AU 19e SIECLE ET LA MUTATION DES ANNEES 1950.

UNE ORIGINE ANTIQUELa ville occupe une terrasse alluviale au bord de la couze Pavin, un kilomètre à l’ouest de sa confluence avec la rivière Allier. L’origine du nom d’Issoire, Iciodurum, évoque un duro, lieu fortifié, situé près d’une voie antique attestée par la borne milliaire du Broc. Si l‘archéologie a mis en évidence la présence de villae autour d’Issoire, l’occupation gallo-romaine reste méconnue sur le site même de la ville.

UN VICUS ET UNE EGLISE ABRITANT LA TOMBE DE SAINT-AUSTREMOINEOn doit à Grégoire de Tours au 6e siècle, la première évocation du bourg d’Issoire ou vicus Iciodorensis. Il est probable qu’Issoire soit alors le siège d’une paroisse dont l’église abrite le tombeau de Stremonius (saint Austremoine), évangélisateur et 1er évêque de Clermont au 3e siècle, retiré et enterré à Issoire. Ses reliques sont ensuite transférées à Volvic à la fin du 7e siècle puis à Mozac vers 848.

LA FONDATION DE L’ABBAYE BENEDICTINELe renouveau du culte de saint Austremoine, vers la fin de la période mérovingienne, semble à l’origine de l’abbaye, connue dès 927. Au 11e siècle, le monastère d’Issoire est uni à celui de Charroux (Vienne). La possession d’une relique

assimilée au chef (crâne) du saint, favorise la renommée du monastère et suscite sa reconstruction dans le second tiers du 12e siècle. Situés au sud de l’église, les bâtiments conventuels s’organisaient autour d’un cloître trapézoïdal. De cette période romane subsistent l’abbatiale Saint-Austremoine et les vestiges de la salle capitulaire.

L’EVOLUTION DE L’ABBAYELes fouilles réalisées en 1982-1989 ont révélé plusieurs phases de reconstruction des bâtiments. A la fin du Moyen-âge, on attribue à l’abbé Antoine Bohier (1482-1517) les travaux nécessités par un manque d’entretien et des épisodes sismiques. Endommagés pendant les guerres de Religion, les bâtiments sont modifiés au 17e siècle puis entre 1702 et 1724, avec la disparition du cloître et la reconstruction de l’aile est (réfectoire et dortoir des moines).

L’EXTENSION DE LA VILLE MEDIEVALEAu nord de l’église, le tracé des rues du Chastel et Auguste Bravard, conserve le souvenir d’une enceinte protégeant le monastère et un bourg civil. Ce noyau primitif était renforcé par une motte castrale, dont la forme est suggérée par la rue Saint-Paul.

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1. Vitrail de saint Austremoine

2. Plan de l’abbaye au 17e siècle (Archives nationales)

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Dans la mouvance de l’abbaye, la ville s’étend vers l’ouest. L’actuelle ceinture de boulevards matérialise le tracé des dernières fortifications, élevées au 16e siècle, dotées de trois portes à l’entrée des rues de la Berbiziale, du Ponteil et du Pont, lesquelles convergeaient vers la Grande Place médiévale.

Plusieurs biefs sillonnent la ville close. Ces canaux alimentaient les fossés de l’enceinte, moulins et jardins.

LA COMMUNAUTE URBAINE Si le seigneur de la ville reste l’abbé, la communauté urbaine jouit d’une certaine autonomie. Une charte communale est accordée par Alphonse de Poitiers en 1270 et deux consuls sont nommés. Au 14e siècle, Issoire est une Bonne ville d’Auvergne, fidèle au pouvoir royal et siégeant aux Etats provinciaux. En 1471, Louis XI attribue trois foires annuelles.

Le pouvoir municipal s’affirme vers 1480 avec la construction de la tour de l’horloge, sous l’influence d’Austremoine Bohier, fils de négociants issoiriens, Chambellan puis Intendant des finances sous Charles VII et Louis XI. La Grande Place occupe une vaste emprise dans la topographie urbaine. Centre

administratif et commercial de la cité, elle est bordée d’hôtels particuliers aménagés par l’élite urbaine anoblie.

LES GRANDS ARGENTIERSCette bourgeoisie de robe est connue par la car-rière de membres des familles Charrier, Bohier, Duprat, Ardier… qui occupent d’importantes charges dans l’administration du royaume, comme juristes, financiers, ecclésiastiques.

Antoine Duprat (1463- 1535) est sans doute la figure la plus étonnante, homme de pouvoir et d’influence, il est chancelier de France de 1515 à 1535, puis cardinal primat des Gaules et légat du pape. LES GUERRES DE RELIGION - 16e SIECLEPar sa position stratégique, Issoire est un enjeu politique et militaire des guerres de Religion (1562-1598). Protestants et catholiques, puis Ligueurs et Royalistes se disputent la ville. Place protestante par l’Edit de pacification de 1576, elle est assiégée en 1577 par l’armée royale. En 1590 a lieu au nord d’Issoire la bataille de Cros-Rolland, la ville est alors placée sous le gouvernement d’Yves d’Allègre, royaliste, assassiné en 1592.

1. Place de la République, Grande Place

2. Boulevard de la Manlière, vue ancienne

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LES MUTATIONS DES 17e ET 18e SIECLESIssoire conforte son rôle administratif et judiciaire. En 1629, elle devient le siège d’une élection (circonscription administrative et financière). L’abbé cède en 1700 la justice au roi, qui crée une prévôté. Au 18e siècle, Issoire est le siège d’une subdélégation de l’Intendance provinciale d’Auvergne.

L’Hôtel-Dieu (rue de l’Ancien Hôpital) s’agrandit grâce à Paul Ardier de Beauregard et mute en Hôpital Général en 1674.

L’ÉVOLUTION DE LA TRAME URBAINE Les rues du cœur de ville conservent leur ancien tracé tandis que les maisons sont en partie reconstruites, les cours intérieures révélant une base médiévale malgré les destructions du 16e

siècle.

La ville croît doucement hors les murs, dans les quartiers situés aux principales portes qui accueillent les communautés religieuses de la Contre-réforme : religieuses de Notre-Dame place du Chancelier Duprat (1656), Capucins rive droite de la Couze (1660).

En 1629 est fondé intra-muros un important couvent de bénédictines, implanté en 1648 entre la rue de la Berbiziale et la grande Place.

L’OUVERTURE ET L’EMBELLISSEMENT DE LA VILLE AU 19e SIÈCLELa ville close s’ouvre sur l’extérieur et les fau-bourgs suite au déclassement des remparts.

Après la Révolution, le monastère Saint-Austremoine accueille provisoirement l’hôtel de ville puis le collège (1804-1969), tandis que le couvent des bénédictines est transformé en palais de justice, tribunal et prison et que l’an-cien couvent des Capucins devient hôpital.

Des voies rectilignes sont aménagées pour relier la Grande Place, rebaptisée place de la République et les boulevards : rue de Châteaudun en 1810, rue des Pâtissiers (rue Gambetta). La route Impériale n°9 emprunte les boulevards ouest et franchit la rivière sur un pont neuf.

Les boulevards qui ceinturent la ville drainent une partie des activités et accueillent les fonctions administratives dans de vastes bâtiments publics illustrant les courants architecturaux du 19e siècle : halle aux grains (1816) et sous-préfecture (1853) néoclassiques, mairie-école (1896) et Caisse d’épargne (1883) éclectiques.

L’arrivée du chemin de fer en 1855 donne lieu à l’aménagement d’une perspective sur le che-vet de l’abbatiale et à la création du jardin des plantes.

3. Crypte de l’abbatiale, Notre-Dame du Précieux Sang, 1943

4. Issoire, vue aérienne

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LA RESTAURATION DE L’ABBATIALE AU 19e SIECLEL’ancienne église paroissiale Saint-Paul qui occupait l’emplacement de l’actuel parking Altaroche est détruite en 1804.

Dès lors l’abbatiale, qui figure sur la première liste des monuments classés (1840), mobilise toute l’attention. Elle fait l’objet d’une importante restauration conduite par les architectes Aymond-Gilbert Mallay et Auguste Bravard. Les travaux menés de 1835 à 1860 poursuivent le dégagement de l’église, orientent de façon décisive sa sauvegarde et contribuent à son unité actuelle. Point d’orgue de la restauration : le décor peint intérieur, exécuté en 1859 sous la direction du peintre Anatole Dauvergne.

ENTRE TRADITION ET MODERNITÉAu début du 20e siècle Issoire est encore une petite ville à la campagne, sous-préfecture où vivent 5 658 habitants en 1911. Commerces, hôtels, marchés et ateliers s’épanouissent sur les boulevards et le long de la nationale 9. Entre les rues principales s’intercalent des quartiers aux ruelles étroites où l’habitat en hauteur surmonte de vastes caves.

D’UNE GUERRE À L’AUTRELe quartier militaire de Bange investit le sud de la ville en 1912 (actuel 28e Régiment de transmissions). A la veille de la seconde guerre mondiale a lieu le repli d’industries qui impulse l’élan industriel autour de l’équipement automobile et aéronautique. L’entreprise Ducellier (site Valéo) s’installe en 1838, puis la Société Centrale des Alliages Légers en 1940 (actuel site Constellium). La halle de l’atelier de laminage est une construction spectaculaire d’Auguste Perret. Des pavillons d’urgence, de conception avant-gardiste, sont produits par Jean Prouvé, Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand.

LES TRENTE GLORIEUSES L’essor du marché de l’aluminium d’après-guerre favorise l’expansion de l’usine Cégédur (1954). En 1977 est inaugurée la grande presse à matricer d’Interforge.La grande industrie attire une population nouvelle (13 673 habitants en 1975) et génère l’apparition de quartiers périphériques, organisés en petits immeubles et cités-jardins : quartiers du Pailloux (1949), Murat (1952), La Safournière (1958), Pré-rond (1975).Aujourd’hui la ville, au sein de l’Agglo Pays d’Is-soire, s’attache à développer tourisme culturel et attractivité économique.

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1. La Halle aux grains

2. Hôtel de la Rochelambert, place de la République

3. Chœur de l’abbatiale, décor peint d’Anatole Dauvergne

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D’UN LIEU À L’AUTRECIRCUIT-DÉCOUVERTE

1 PLACE SAINT-PAUL - ACCUEIL DE TOURISME DU PAYS D’ISSOIRE

Emplacement du noyau primitif de la ville - ancienne nécropole médiévale (s’étendant aussi place Altaroche)

2 ABBATIALE SAINT-AUSTREMOINE - 12e siècle MH 1840

Vaste église (65 sur 17 mètres) construite en grès (arkose). Plan-type des églises de pèlerinage, avec chœur à déambulatoire et chapelles rayonnantes sur crypte semi-enterrée. Chevet dont le riche décor  : colonnettes, chapiteaux, cordons de bil-lettes, modillons à copeaux, est parachevé par les mosaïques à motifs géométriques et les médaillons du signe du Zodiaque. Clocher reconstruit en 1847. Contourner le transept et longer la nef, ryth-mée de sept grandes arcades. Pénétrer dans l’église par la façade reconstruite en 1841. Peinture du Jugement dernier (15e siècle) dans l’actuelle boutique (à droite). A l’intérieur, nef confortée de bas-côtés et de tribunes. Chapiteaux figurés : griffons, centaures, aigles. Décor peint d’Anatole Dauvergne (1859). Chapiteaux du chœur consacrés au cycle de la Passion et de la Résurrection du Christ. Le déambulatoire voûté d’arêtes enveloppe le sanctuaire et des-sert les cinq chapelles rayonnantes. Accès à

la crypte, superbe préfiguration du chœur, par un escalier situé à l’entrée du déambula-toire. Châsse émaillée du 13e siècle.

3 CENTRE CULTUREL NICOLAS-POMEL Reconstruit entre 1702 et 1724, dernier état de l’aile est du monastère. Il abrite les salles Jean-Hélion (expositions d’art contem-porain) et le Centre d’art roman Georges-Duby  : vestiges du monastère médiéval et salle capitulaire (12e-13e siècles), expositions temporaires (fermeture pour travaux, bâti-ment en cours de réhabilitation).Parvis Raoul-Ollier : cœur du périmètre de l’ancienne abbaye. Emplacement du cloître disparu au 18e siècle.

4 PLACE DE LA RÉPUBLIQUEAinsi renommée au 19e siècle, Grande Place de la fin du Moyen-âge témoignant de l’im-portance historique des échanges. Elle était reliée à ses angles aux portes de la ville par des rues au tracé sinueux. Les façades des anciens hôtels particuliers qui la bordent sont remaniées aux 18e et 19e siècles. A l’arrière s’organisent des corps de logis avec tour d’es-calier et cour intérieure, sur un parcellaire en lanières d’origine médiévale. Dans la pers-pective de la rue de Châteaudun, percée en 1810 pour relier la place au boulevard, s’inscrit la fontaine des quatre saisons, réalisée en 1823 en pierre de Volvic par l’architecte Louis-Charles Ledru. 8

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1. Abbatiale, chevet, cycle du Zodiaque, médaillon du signe du Taureau

2. Déambulatoire, chapiteau de la Cène

3. Plan de l’abbatiale

MH : classé monument historiqueISMH : inscrit monument historique

Nef

Chœur

Chapelles rayonnantes

Déambulatoire

Transept

Avant-nef

Bas-côtés

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5 HÔTEL DUPRAT (n°27 place de la République, 4 et 6 rue de la Berbiziale) - fin du 15e, 16e et 18e siècles

Il se repère à sa tourelle rectangulaire en encorbellement. Le rez-de-chaussée conserve des traces d’ouvertures en anses de panier, anciennes échoppes ou officines. Maison natale d’Antoine Duprat (1463-1535), cardi-nal et chancelier de France, principal conseil-ler de François 1er.

6 HÔTEL CLÉMENT (n° 34, ISMH 2010) - fin du 15e, 17e et 18e siècles

Vaste hôtel urbain composé de deux corps de bâtiments reliés par une haute tourelle d’escalier quadrangulaire du 15e siècle. Sur les deux façades se superposent d’anciennes baies commerçantes de la fin du Moyen-âge et de larges baies des 17e et 18e siècles. Garde-corps en fer forgé à motifs de volutes. Niche d’angle à dais gothique abritant une statue (réplique) de saint Austremoine.`

7 MAISON AUX ARCADES (n° 1 rue PIssevin, ISMH 1981) - fin du 15e, 16e et 18e siècles

Unique demeure construite sur arcades gothiques. Ce système pouvait à l’origine se poursuivre sur une partie de la place, abritant transactions extérieures et échoppes en rez-

de-chaussée. Ici est né Gabriel Roux (1853-1914), chercheur et médecin, dont les travaux ont contribué à la découverte de la pénicilline.

8 HÔTEL BOHIER (n° 3 rue du fer, ISMH 1965) - 16e, 17e et 18e siècles

Hôtel Renaissance dont la construction est attribuée à cette importante famille de l’élite urbaine de consuls, officiers royaux et ecclé-siastiques (dont Austremoine, Thomas et Antoine Bohier). Imposant portail en pierre d’arkose dont l’encadrement est traité en bos-sages avec clef d’arc saillante. Façade 18e siècle.

9 FAÇADES DES N °s 6, 8 ET 9 (hôtel de la Rochelambert) - 18e siècle

Plusieurs façades à ordonnance classique bordent le sud-ouest de la place. Au n° 6, élégant portail sculpté en andésite avec pilastres et entablement d’inspiration antique. Au n° 9, porte cochère (oculus, guirlandes) et balcon sur consoles dont le garde-corps en fer forgé est orné d’un médaillon portant le monogramme LR (La Rochelambert).

10 HÔTEL CHARRIER (n° 18, ISMH 1983) - fin 15e et 18e siècles

Portail en andésite dont le tympan en arc brisé est sculpté d’un décor d’arcatures de style gothique flamboyant. Vaste logis portant

1. Maison aux Arcades

2. Hôtel Clément et fontaine Ledru, place de la République

3. Tour de l’Horloge

4. Caisse d’Épargne, détail de la façade

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le nom d’une des plus anciennes familles de la bourgeoisie urbaine médiévale. Il est le cadre en 1592 d’un événement des guerres de Religion, l’assassinat du gouverneur de la ville Yves d’Allègre.

11 TOUR DE L’HORLOGE - 15e, 19e et 20e siècles

Bâti vers 1480, ce symbole du pouvoir muni-cipal jouxtait la première maison commune de la ville. La façade actuelle en pierre de Volvic date de sa reconstruction vers 1840 par l’architecte Louis-Charles Ledru. Belvédère, expositions temporaires.

12 HALLE AUX GRAINS - 1816 - ISMHConstruction monumentale en arkose (grès local) édifiée par l’architecte Pierre Rousseau sur le modèle du temple antique : gradins, colonnes doriques, frontons. Incarnation de la puissance publique et de la prospérité agricole du 19e siècle, évoluant en lieu de spectacles et de rencontres au 20e siècle. Rénovée en 1997.

13 ESPACE JEAN-PROUVÉAncien couvent de bénédictines (1648), qui occupait à l’origine un vaste périmètre entre la rue de la Berbiziale et la Grande Place. La cour intérieure conserve encore les arcades du cloître. Après la Révolution, le bâtiment accueille la prison et les tribunaux de jus-

tice et de commerce (fermeture définitive en 2009). Salles d’art contemporain Jean-Prouvé à l’étage. Exposition permanente : Donation Kim En Joong. Expositions temporaires.

14 ANCIENNE CAISSE D’ÉPARGNE - 1883A l’angle des rues de la Berbiziale et du Palais, bâtiment de style éclectique (architecte Etienne Guimbal), construit pour accueillir cet organisme social fondé à Issoire en 1861. Façades en brique à joints saillants et décor en calcaire. Bas-reliefs illustrant les thèmes de la prospérité et de la puissance (trophées, têtes de lion, cornes d’abondance, gerbes de blés, guirlandes). Lucarnes à ailerons et décor de faux-marbre.

15 MAISON BARTIN (n° 41 rue de la Berbiziale - ISMH 1981) - 18e siècle

Hôtel de style classique, façade au bel appa-reil de pierre d’arkose (grès local blond et rosé), occupé au 18e siècle par le bureau de perception des impôts royaux. Deux petites figures humaines décorent le portail, encadré de pilastres et surmonté d’un arc surbaissé à clef pendante.

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MONUMENT AUX MORTS 1914-1918Inauguré en 1924 (Paul Raymond, architecte et Dunand-Roz, sculpteur). Obélisque en grès sur piédestal, sommé d’une urne cinéraire en pierre de Volvic. Plaques commémoratives.

MONUMENT AUX MORTS 1939-1945Réalisé en 1952 par l’architecte Jean Dangon et le sculpteur Raymond Coulon. Monument composé d’un groupe sculpté (femme et enfant, allégorie de l’absence et du deuil) et d’un panneau horizontal dédié à la mémoire des victimes issoiriennes de la seconde guerre mondiale : soldats, civils, déportés, résistants.Mur du souvenir, cheminement sur l’histoire de la ville au 20e siècle, œuvres du graveur Marc Brunier-Mestas.

HÔTEL DES POSTES - 1947Construction d’après-guerre de Marcel Jarrier, architecture de style Art déco et régionaliste (génoises), témoignant aussi du mouvement de la Reconstruction.

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HÔTEL DE VILLE - 1896Ancienne mairie-école de style éclectique, composée d’un corps central et de deux ailes latérales. Façades en moellons de grès à joints saillants, décor en calcaire. Avant-corps central en forme d’arc triomphal, célébrant l’idéal républicain : clef d’arc sculptée d’un buste de Marianne, lettres R et F entrelacées de feuilles de chêne et d’olivier. Devant le per-ron, Porteuse de corbeille de style Art déco (Albert Poncin, 1926).

QUARTIER DE LA GARE - 1855-1865Gare édifiée en 1855, suite à l’ouverture de la ligne de chemin de fer Clermont-Issoire : pavillon central à grandes arcades, prolongé de deux ailes, horloge sous fronton curviligne et toits en zinc. Avenue aménagée dans la perspective de l’abbatiale vers 1860.

SQUARES RENÉ-CASSIN ET ANDRÉ-ROUX

Ancien square Vernière (1865), redessiné à l’anglaise (1961) et complété d’un second jardin en rive droite de la couze Pavin en 1983. Bassin et jeux d’eaux, essences variées. Statues de la Dentellière (Robert-Henri Busnel, 1926) et de la République (copie).

1. Hôtel de Ville

2. Monument aux morts 1939-1945

3. Couze Pavin et pélière, square André-Roux

4. Château d’Hauterive

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DIGUE ET DÉRIVATION DU BIEFVue sur la digue ou pelière, petit barrage aménagé sur la rivière, afin de faciliter la déri-vation de l’eau vers le canal (bief, béal), qui alimentait autrefois le moulin de Rocpierre.

LE BIEF VERS L’ESPAILLAT (Impasse du Parguet)Un des plus anciens quartiers de la ville, réhabilité en 2010. Traversé par le canal du Parguet, bordé de maisons avec pierres de lavoirs.

MONUMENT AUX MORTS 1870Place de la Sous-préfecture, actuel square Alfred Lamy, rare monument cantonal dédié aux soldats de 1870. Pyramide en pierre de Volvic (Etienne Guimbal, architecte et Dunand-Roz, sculpteur). Statue de garde mobile d’Henri Gourgouillon.

24 SOUS-PRÉFECTURE - 1853Construction toute en sobriété, élevée au bord de la route impériale n°9 par l’architecte cler-montois Aymond-Gilbert Mallay, restaurateur de l’abbatiale Saint-Austremoine.

CHAPELLE NÉOGOTHIQUE - 1885Réalisation d’Etienne Guimbal pour le cou-vent et pensionnat des sœurs de Notre-Dame. Ecole de dentellières La Gergovia (1908-1914), fondée par Alfred Lescure. Actuel Institut Sévigné-Saint-Louis (non visitable).

26 CHAPELLE DE L’HÔPITAL - 1864 Ancienne chapelle du couvent des Capucins, transformé en hôpital après 1791. La chapelle est rénovée en 1861-1864 sur les plans de l’ar-chitecte clermontois Ledru (non visitable).

27 BIEF ET LAVOIR DE BARRIÈRELe canal de Guillard naît à l’ouest de la ville d’une dérivation de la Couze Pavin. Il prend le nom de canal de Barrière à partir du moulin éponyme puis se dirige vers la ville. Un déver-soir géré par une vanne de régulation permet ici de contrôler le niveau de l’eau.

28 JARDINS DU CHÂTEAU D’HAUTERIVE (ISMH 1991) - 17e et 18e siècles

Dominant la ville, domaine organisé autour d’un corps de logis classique. Visite des dépendances, potagers en terrasses, parc et jardins, bassins et fontaines.

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rue du Coq

d’Indochine

rue de l’Aumône

rue de la Berbizialerue de la Berbiziale

rue de l’Aumône

rue du Chastel

rue duPlum

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rue du Pont

rue du Pont

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av. de la Libération

rue de Brioude

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rue Saint-Benoît

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rue de la Ferronnerie

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rue de la Fontaine

quai de Couze

rue Moulin Charrier

rue Ernest d’Hauterive

rue de

l’Ancienne

Caserne

rivière Couze Pavin

Vers A75 sud

rue du Docteur Sauvat

route de Parentignat

bd François

Mitterrand

petite rue des Capucinsrue Raoul Bardy

rue des Cuvagesrue des Cuves

rue de l’Étoile

rue desCapucins

rue du Soleil

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avenue Jean Jaurès

chemin de la Fraternité

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rue de la Treille

boulevard Triozon Bayle

boulevard Georges Hainl

boulevard de la Sous-Préfecture

boulevard de la Manlière

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boulevard Pasteur

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boulevard Albert Buisson

boulevard Jules Cibrand

passage St-Paul

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Terraille

rue de Barrière

rue du PostillonrueP. Fournet

rue de Dieppe

rue des Chapelles

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Vers les jardinsdu château

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Tour del’Horloge

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Accueilde tourisme

Halleaux Grains

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Accueilde tourisme

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ISSOIRE 1 Accueil tourisme du Pays d’Issoire 2 Abbatiale Saint-Austremoine 3 Centre culturel Nicolas-Pomel :

centre d’art roman Georges-Duby, salles Jean-Hélion (fermeture pour travaux)

4 Place de la République 5 Hôtel Duprat 6 Hôtel Clément 7 Maison aux arcades 8 Hôtel Bohier 9 Hôtel de la Rochelambert 10 Hôtel Charrier 11 Tour de l’Horloge 12 Halle aux grains 13 Espace culturel Jean-Prouvé 14 Ancienne Caisse d’épargne 15 Maison Bartin 16 Monument 1914-1918 17 Monument 1939-1945 18 Hôtel des Postes 19 Hôtel de ville 20 Quartier de la gare 21 Squares René-Cassin et Émile-Roux 21 bis Vue sur digue et dérivation du bief 22 Bief vers l’Espaillat 23 Monument 1870 24 Sous-Préfecture 25 Chapelle néogothique 26 Chapelle de l'hôpital 27 Bief et lavoir de Barrière 28 Vers les jardins du château d’Hauterive

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CONTACTS• Tour de l’Horloge, 4 rue du Ponteil

Tél. 04 73 89 07 70 tour-horloge.issoire.fr

• Salles Jean-Hélion, place de Verdun Tél. 04 73 89 07 17 expositions-art.issoire.fr

• Centre d’art roman Georges-Duby, Parvis Raoul Ollier - Tél. 04 73 89 56 04 centre-artroman.issoire.fr

• Espace culturel Jean-Prouvé, 19 rue du Palais - Tél. 04 73 55 33 53 [email protected]

• Bureau de tourisme, place Saint-Paul Tél. 04 73 89 15 90 issoire-tourisme.com

• Pays d’art et d’histoire (hors plan) Tél. 04 73 55 58 50 - capissoire.fr

Circuit cœur de ville

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Page 16: PARCOURS ISSOIRE...(Archives nationales) Dans la mouvance de l’abbaye, la ville s’étend vers l’ouest. L’actuelle ceinture de boulevards matérialise le tracé des dernières

Laissez-vous conter le Pays d’art et d’histoire d’Agglo Pays d’Issoire… … En compagnie d’un guide conférencier agréé par le ministère de la Culture et de la communication. Le guide vous accueille. Il connaît toutes les facettes du Pays d’art et d’histoire du Pays d’Issoire et vous donne des clefs de lecture pour comprendre l’échelle d’un paysage, l’histoire du pays au fil de ses villes et villages. Le guide est à votre écoute. N’hésitez pas à lui poser vos questions.Si vous êtes en groupe le Pays d’art et d’histoire du Pays d’Issoire vous propose des visites toute l’année sur réservations. Des brochures conçues à votre intention sont envoyées sur demande.

Le service Culture et Patrimoine d'Agglo Pays d'Issoirecoordonne les initiatives du Pays d’art et d’histoire. Il propose toute l’année des animations pour la population locale et pour les scolaires. Il se tient à votre disposition pour tout projet.

RenseignementsAgglo Pays d’Issoire

Pays d'art et d'histoire Service Culture et Patrimoine 20 rue de la liberté 63 500 Issoire Tél. 04 73 55 58 [email protected]

Accueil de tourismePlace Saint-Paul63500 IssoireTél. 04 73 89 15 90issoire-tourisme.com

Le Pays d’art et d’histoire d’Agglo Pays d’Issoire appar-tient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire. Le ministère de la Culture et de la Communication, direction de l’Architecture et du Patrimoine, attribue l’appellation Villes et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent leur patrimoine. Il garantit la compétence des guides- conférenciers et des animateurs du patrimoine et la qualité de leurs actions. Des vestiges antiques à l’architecture du XXe siècle, les villes et pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité. Aujourd’hui, un réseau de 184 villes et pays vous offre son savoir-faire sur toute la France.

A proximitéLes Villes et Pays d’art et d’his-toire de Moulins, Riom, Billom Communauté, Saint-Flour, du Haut-Allier et du Puy-en-Velay.

« LA PLEINE LUNE SE LEVA, COULEUR D’ABRICOT. ISSOIRE APPARUT, ÉTALÉE SUR UN OURLET DE SOL. »Henri Pourrat, En Auvergne, Les Limagnes, 1952.