Parole de Vie Janvier 2011

La multitude de ceux qui taient devenus croyants navait quun cur et quune me et nul ne considrait comme sa proprit lun quelconque de ses biens; au contraire, ils mettaient tout en commun. (At 4,32).

Dans ce rcit (mais galement aux versets 2, 42 et 5, 12-16) lauteur des Actes des Aptres nous dcrit grands traits la premire communaut chrtienne de Jrusalem.

Elle tait marque par une fracheur et un dynamisme spirituel extraordinaires, la prire, le tmoignage et, surtout, une grande unit; cette dernire est le signe distinctif voulu par Jsus pour son Eglise, et source de sa fcondit.

LEsprit Saint, donn tous ceux qui accueillent la parole de Jsus est esprit damour et dunit. Ainsi, les croyants deviennent un avec le Ressuscit et entre eux, surmontant les obstacles de race, de culture et de classe sociale. Le baptme en est le signe.

La multitude de ceux qui taient devenus croyants navait quun cur et quune me et nul ne considrait comme sa proprit lun quelconque de ses biens; au contraire, ils mettaient tout en commun. (At 4,32).

Examinons maintenant les aspects de cette unit.

Avant tout, lEsprit Saint ralisait entre les croyants lunit des curs et des esprits. Il les aidait, dans la dynamique de la communion fraternelle, surmonter les obstacles sopposant lunit.

En fait, le plus grand tient notre individualisme, lattachement nos ides, nos convictions, nos gots personnels. Ce sont nos gosmes qui difient les barrires derrire lesquelles nous nous retranchons en rejetant ceux qui sont diffrents de nous.

La multitude de ceux qui taient devenus croyants navait quun cur et quune me et nul ne considrait comme sa proprit lun quelconque de ses biens; au contraire, ils mettaient tout en commun. (At 4,32).

Lunit ralise par lEsprit Saint se manifestait ensuite ncessairement dans la vie des croyants.

Lunit desprit et de cur sincarnait dans une solidarit concrte, rendue visible par le partage des biens personnels avec les frres et les surs dans le besoin.

Justement parce quelle tait authentique, elle ne tolrait pas que, dans la communaut, certains vivent dans labondance et que dautres soient privs du ncessaire.

La multitude de ceux qui taient devenus croyants navait quun cur et quune me et nul ne considrait comme sa proprit lun quelconque de ses biens; au contraire, ils mettaient tout en commun. (At 4,32).

Alors, comment vivre la Parole de Vie de ce mois?

Elle souligne la communion, lunit que Jsus a tant recommande et pour laquelle il nous a donn son Esprit.

Ecoutant la voix de lEsprit Saint, nous essaierons de faire grandir cette communion dans tous les domaines.

Avant tout, dans le domaine spirituel, en surmontant les germes de division que nous portons en nous.

Par exemple, ne serait-ce pas un contresens que de nous prtendre unis Jsus tout en restant diviss par notre individualisme, avanant chacun de notre cot, nous jugeant, voire nous excluant les uns les autres.

Cela nous appelle une nouvelle conversion Dieu qui nous veut unis.

En outre, cette Parole nous aidera mieux saisir la contradiction entre notre foi chrtienne et lusage goste des biens matriels.

Elle nous encouragera raliser, dans la mesure de nos moyens, une solidarit authentique avec nos frres dans le besoin.

Enfin, dans ce mois de la Semaine de prire pour lunit des chrtiens, cette Parole nous poussera prier en vue de renforcer nos liens dunit et damour avec nos frres et surs des diffrentes Eglises.Ne partageons-nous pas avec eux lunique foi et lunique Esprit du Christ, reu notre baptme!

Parole de Vie, publication mensuelle du Mouvement des Focolari.Texte Chiara Lubich, Publi en janvier 1994. Graphisme Anna Lollo avec don Placido DOmina (Sicile, Italie) Version franaise Michel Chilaud Ce commentaire de la Parole de Vie est traduit en 96 langues et idiomes, et rejoint plusieurs millions de personnes dans le monde grce la presse, la radio, la TV et par Internet. Pour plus dinformations www.focolare.org Ce diaporama, en plusieurs langues, est publi sur ww.santuariosancalogero.org La multitude de ceux qui taient devenus croyants navait quun cur et quune me et nul ne considrait comme sa proprit lun quelconque de ses biens; au contraire, ils mettaient tout en commun. (At 4,32).

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