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Participation Bordeaux Métropole

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synthèse

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Synthèse du profil

de La Cub

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La nécessité d’agir pour la préservation de notre planète se fait chaque année un peu plus urgente. Après une ère de croissance, de consommation effrénée et de gaspillage des ressources naturelles, qui a débuté au moment de la révolution industrielle il y a plus d’un siècle, l’humanité prend à présent conscience que les nouveaux modes de vie et de consommation ne sont pas en rapport avec les ressources dont elle dispose. Nos perspectives de développement infini se confrontent désormais aux limites d’un monde fini.

La lutte contre le réchauffement climatique fait donc partie des préoccupations environnementales principales du xxie siècle et constitue l’un des défis majeurs que notre civilisation va devoir relever.

Face à cette problématique globale, il nous faut multiplier les actions locales, étant entendu qu’il est de notre responsabilité à tous d’agir pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et limiter ainsi notre impact sur le changement climatique.

Dans ce contexte, La Cub a décidé de s’engager notamment à travers l’élaboration d’un plan climat. Cette démarche, intégrée à l’Agenda 21, a pour objectif de partager avec l’ensemble des acteurs du territoire un diagnostic commun, d’exprimer nos avis, ambitions et projets respectifs. Ce travail d’échanges et d’analyse débouchera sur un large plan d’actions qui contribuera à atteindre les objectifs nationaux et internationaux qui ont été fixés aux horizons 2020 et 2050.

Le profil climat, expliqué dans les pages suivantes, marque le lancement de cette nécessaire phase de concertation qui doit nous amener en 2010 à écrire nos engagements respectifs et le programme d’actions à mettre en place pour répondre, à l’échelle de notre agglomération, au défi climatique.

Je vous invite donc chaleureusement à prendre connaissance de ce document, pour lequel nous avons choisi symboliquement de n’imprimer que la synthèse et de proposer en téléchargement le document complet, et à participer aux différentes réunions de concertations qui seront menées sur notre territoire.

Vincent FeltessePrésident de la communautéurbaine de bordeaux

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Synthèsedu profil de La Cub >

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La démarche plan climat engagée par La Cub

Étude et diagnostic de la situation actuelleConcertation et co-construction d’un plan d’actionsÀ l’action !

Le réchauffement climatique :une réalité tangible

Quantifier les émissions de CO2 de La Cub

Les émissions de gaz à effet de serredu territoire de La Cub Le bilan Carbone « patrimoine et service »

Analyse des impacts et des vulnérabilités du territoire de La Cub face au changement climatique

Les phénomènes climatiques extrêmesLes impacts sanitaires et sociaux du changement climatiqueConséquences sur la qualité écologique du territoireConséquences économiques et industrielles

Les politiques durables engagées sur le territoire de La Cub

La Cub : un moteur plan climat

La Cub, des compétences adaptées à la lutte contre le changement climatiqueLa Cub, un territoire propiceau développement des énergies renouvelables

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La démarche plan engagée par La Cub >

Un plan climat est une démarche de développement durable centrée sur la lutte contre le changement climatique. Depuis le plan climat national, élaboré en 2004, marquant l’engagement de la France dans la nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, certaines collectivités ont décidé d’apporter leur contribution au travers de plans climat territoriaux. Depuis le Grenelle de l’Environnement, ces démarches sont appeléesà se généraliser pour les collectivités d’une taille supérieure à 50 000 habitants;

La démarche plan climat de La Cub a été lancée au travers d’une délibérationde juillet 2007 et se décompose en 3 phases :- une phase d’études et de diagnostic de la situation actuelle ;- une phase de concertation et de co-construction d’un plan d’actions ;- une phase de mise en œuvre des actions et leur suivi/évaluation ;

Le plan climat de La Cub est une démarche intégrée à l’Agenda 21 communautaire. Il se construit en cohérence avec le plan climat Aquitain et le plan climat de la Gironde.

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Études et diagnostic de la situation actuelleLa méthodologie a consisté,dans un premier temps à réaliser, parallèlement à la mise en place de premières actions notamment sur le patrimoine communautaire, un bilan de la situation initiale.

Pour cela, la réalisation du Bilan Carbone de La Cub « collectivité » a été confiée à un bureau d’étude et l’Agence Locale de l’Energie (ALE)a été missionnée pour réaliser le bilan énergétique de La Cub « territoire ».

À partir des diagnostics réalisés et des rencontres avec les acteurs locaux, le « profil climat » de La Cub a été élaboré afin de partager un diagnostic commun et poser les bases nécessaires à la réflexion.

Ce document a pour objectif d’accompagner la seconde phasedu plan climat : concertationet co-construction d’un plan d’actions.

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La cub 11

Concertation et co-construction d’un plan d’actionsLa deuxième phase, qui débute à partir du 19 novembre 2009,date de la réunion de lancement, doit permettre d’animer une concertation territoriale sur les thématiques énergie/climat, à partir du constat établi sur notre territoire, afin de co-construire avec l’ensemble des acteurs locaux (communes, établissements publics et para publics, entreprises associations) et la population un plan d’actions pluriannuel pour lutter contre le réchauffement climatique et prévoir des mesures d’adaptation à ses effets.

Cette concertation se déroulera jusqu’au 1er trimestre 2010 et s’articule autour de groupes de travail thématiqueset de réunions publiques.

Les groupes de travail thématiques

Avec le double objectif de co-construire un plan d’actions et d’impulser auprès des acteurs locaux une dynamique de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), la concertation du plan climat s’organisera autour de cinq groupes de travail thématiques :

- Aménagement urbain et optimisation de la mobilité.- Habitat et tertiaire exemplaire : Haute Qualité Environnementale et haute qualité d’usage.- Consommation des ménages, promouvoir la sobriété.- La ville productrice d’énergies.- L’économie du territoire à l’heure du développement durable.

Trois sessions de travail par atelier sont prévues, d’une demi-journée par session. Ces groupes de travail débuteront après la réunion de lancement et se poursuivront jusqu’à la fin du 1er trimestre 2010.Ces groupes devront rassembler tout type d’acteurs : institutions publiqueset parapubliques, associations et acteurs de la société civile,acteurs économiques, …L’objectif de ces ateliers est d’échanger entre les différents acteurs locaux, faire émerger des pistes d’actions et discuter du rôle de chacun pour leur mise en œuvre.

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La cub 12

Les réunions grand public décentralisées

Une fois les concertations thématiques réalisées pour la plupart, commenceront les concertations territoriales. Le but recherchépendant cette phase est d’étendre la concertation et la mobilisation à l’échelle citoyenne.

Ces concertations permettront aux citoyens de donner leur opinion,de débattre et de proposer des solutions face aux problématiques abordées (logements, déchets, énergie…).Afin de couvrir l’ensemble du territoire et permettre ainsi de donner la parole à l’ensemble des habitants, il est proposé de réaliser les séances dans les locaux municipaux de différentes communes de La Cub, sur la base de 10 réunions publiques.

La concertation en ligne

Pour permettre à tous de participer à cette grande phase de concertation, des contributions pourront être déposées en ligne sur le site du plan climat de La Cub :> www.planclimat.lacub.fr

ainsi que sur le site des concertations de La Cub :> www.concertations.lacub.fr

Sur ces sites, le profil climat est téléchargeable dans son intégralité, ainsi que l’actualité du plan climat, les comptes rendus de réunions et les dates des futures réunions.

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La cub 13

À l’action !À l’issue de la concertation (fin du 1er trimestre 2010), une synthèse de la concertation sera réalisée et constituera le contrat climat. Ce document reprendra l’ensemble des propositions qui auront émergé de la phase de concertation.Une réunion de clôture, sous le même format que la réunion de lancement, fera le point sur la concertationet présentera les suites de la démarche plan climat.

À partir des conclusions de cette concertation, l’objectif est de formaliser un premier plan d’actions pluri-annuel : le plan climat de La Cub. Ce plan d’actions détaillera les actions à mettre en œuvre, un échéancier, les objectifs fixés et les budgets correspondants et devra ensuite être validé en conseil de communauté.

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La réalité du changement climatique est aujourd’hui scientifiquement établie. Au cours du XXe siècle, la température moyenne a augmenté de 0,7°C à l’échelle mondiale et 0,9°C sur le territoire français métropolitain, ce qui fait du XXe siècle le plus chaud du millénaire. La preuve du lien entre la combustion d’énergie fossile par l’homme émetteur de gaz à effet de serre et le changement climatique n’est à présent plus à démontrer, il est désormais urgent d’agir.

Le réchauffement climatique : une réalité tangible >

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Un réchauffement climatique observé et mesuré

En France, un Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC) a été créé pour mesurer et suivre les impacts sur notre territoire et constituer une base de données nécessaire pour anticiper les changements à venir.

Evolution de température moyenne mondiale sur la période 1850-2007Source > ONERC – Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique à partir des données du Climate Research Unit (CRU).

Le réchauffement de la température moyenne mondiale est très net : écart fortement négatif jusqu'en 1940, écart ensuite le plus souventnégatif jusque vers 1980, puis réchauffement net, l'écart est presque systématiquement positif depuis le début des années 1980. L'année la plus chaudede la série est 1998, avec une température supérieure de 0,55°C

à la moyenne 1961-1990. L'année 2007 arrive au 8e rang des années les plus chaudes après 1998, 2005, 2003, 2002, 2004, 2006 et 2001 avec une température supérieure de 0,40°C à la moyenne 1961-1990. Douze des treize années les plus chaudes de la série sont situées sur les 13 dernières années (1995-2007).

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Un futur climatique incertain toujours entre nos mains

Pour limiter ce réchauffement global, les climatologues, à partir de simulations du climat futur, ont mis en évidence la nécéssité de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.Toutes les simulations prévoient un réchauffement global. Il est de notre responsabilité à tous de réduire nos émissions de gaz à effet de serre afin de limiter ce réchauffement déjà engagé.

Les impacts du réchauffement climatique sont encore difficile à prévoir mais l’évolution du climat est en cours, et se manifeste aussi déjà sur notre territoire.On constate en effet une augmentation sensible de la température moyenne annuelle, comme le montre les relevés de température de la station Météo France de Bordeaux Mérignac entre 1900 et 2000.

Relevés des températures de la station de Bordeaux-Mérignac depuis 1900(source > Eaucéa, Les indicateurs du changement climatique en Gironde).

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Quantifier les émissions de CO2 de La Cub >

Dans le double objectif de mieux maîtriser les enjeux et d’avoir une base de connaissance fine en préalable à l’élaboration d’un plan d’actions, La Cub a souhaité évaluer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre du territoire, mais également ses propres émissions. Pour cela, le bilan « énergie et émissions de GES » du territoire a été confié à l’Agence Locale de l’Énergie.Parallèlement, le Bilan Carbone de La Cub « collectivité » a été réalisé pour estimer les émissions de GES directement liées aux activités et aux compétences de La Cub.

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Les émissions de GES du territoire de La CubL’estimation des émissions de gaz à effet de serre d’un territoire est une étape indispensable à l’élaboration d’un plan climat. Le bilan « énergie et GES » du territoire de La Cub,réalisé par l’Agence Locale de l’Énergie, est un bilan du territoire en termes d’empreinte carbone. Elle est basée à la fois sur des données connues sur le territoire, notamment les consommations d’énergie, sur des données calculées à partir de données locales (pour les transports notamment, à partir de données de trafic) et sur des données plus nationales (consommations de biens et services en particulier).

Cette approche donne une image plus précise des émissions effectivement générées par le territoire, mais elle comporte encore de nombreuses difficultés. D’une part les sources statistiques utilisées pour intégrer les différentes données n’ont pas été conçues pour ce type de traitement. D’autre part, les méthodes de calcul ne sont pas encore stabilisées et les équipes peinent à se les approprier (tant du côté des collectivités que des bureaux d’études). Enfin, il est difficile, en dehors de l’élaboration de ratio moyen et donc nécessairement grossier,

d’apprécier les émissions induites par les consommations et les activités des habitants du territoire.Cette méthode, fondée sur une analyse plus fine des activités humaines que sur une approche purement géographique, consiste donc à associer au territoire les émissions de ses habitants résidants et des activités économiques qui y sont implantées

Émissions liées à la consommation des ménagesPour compléter le bilan énergétique réalisé par l’ALE, une estimation des consommations de biens et services par les habitants de La Cub a été réalisée. Cette estimation est fondée sur les moyennes nationales fournies par l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME). Un ménage français (soit 2,31 personnes – Insee 2005) émet aujourd’hui en moyenne 15,5 tonnes de CO2 par an, soit une émission moyenne de 6,71 teqCO2 par personne et par an. La moitié de ces émissions des ménages sont directement le fait des usages privés de l’énergie (déplacements, chauffage et électricité spécifique des logements, consommation d’eau chaude sanitaire et cuisson). Cette part est déjà comptabilisée dans les postes transports et habitats du bilan produit

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L’autre moitié de l’émission annuelle des ménages est liée à la fabrication et au transport des produits et services qu’ils consomment. Considérant que, sur cette part, les émissions générées par le transport de marchandise sont déjà comptabilisées dans le poste transport du bilan produit par l’ALE, seules les émissions générées par la production des biens et services consommés sont comptabilisées, soit 1,61 teqCO2 par habitant et par an.

Ainsi, les émissions globales générées sur le territoire de La Cub sont estimées à 4 765 000 teqCO2, soit environ 6,67 teqCO2 par habitant du territoire et par an.

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EMISSIONS DE GES DE LA CUB (au format "plan climat" national)

EMISSIONS EN KteqCO2SECTEURS CO2 CH4 N2O HFC PFC SF6

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Combustion industrielle Manufacture et construction routier

Procédés industriels

Solvants et produits divers

Autre Consommation de gaz fluorés

Mise en décharge

Incinération

Eaux usées

Autres

Résidentiel Tertiaire

Consommation de gaz fluorés

Solvants et produits divers

Consommation d'énergie

Sols agricoles

Fermentation entérique et déjections

TRANSPORTS

RÉSIDENTIEL & TERTIAIRE

AGRICULTURE

CONSOMMATIONS DE BIENS ET SERVICES

TRAITEMENT DES DÉCHETS

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE (CORRIGÉE)

TOTAL

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ntériquntériquee etet déjectionsdéjections

OONNSS DE BIEN DE BIENSS ET ET SSERERVIVICCEESS

DDES DÉCHETES DÉCHETSS

AANUFNUFACTURIÈRE (CORRIGÉE)ACTURIÈRE (CORRIGÉE)

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Cette estimation est cohérente avec la moyenne nationale évaluée à 7,44 teqCO2 pour l’année 2006. En effet, les zones urbaines sont en générale moins émettrices car moins industrialisés et générant moins d’émissions liées aux transports du fait de leur densité.

Cette estimation est aussi cohérente avec les évaluations effectuées pour la région Aquitaine (7,45 teqCO2 pour l’année 2005) qui est caractérisée par de grands sites industriels de la pétrochimie, fortement émetteurs.

Enfin, cette estimation corrigée est également proche de l’évaluation effectuée par la ville de Bordeaux (6,38 teqCO2 par habitant) dans le bilan présenté fin 2008.

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EMISSIONS DE GES DE LA CUB (au format "plan climat" national)

EMISSIONS EN KteqCO2SECTEURS CO2 CH4 N2O HFC PFC SF6

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Consommation de gaz fluorés

Combustion industrielle Manufacture et construction routier

Procédés industriels

Solvants et produits divers

Autre Consommation de gaz fluorés

Mise en décharge

Incinération

Eaux usées

Autres

Résidentiel Tertiaire

Consommation de gaz fluorés

Solvants et produits divers

Consommation d'énergie

Sols agricoles

Fermentation entérique et déjections

TRANSPORTS

RÉSIDENTIEL & TERTIAIRE

AGRICULTURE

CONSOMMATIONS DE BIENS ET SERVICES

TRAITEMENT DES DÉCHETS

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE (CORRIGÉE)

TOTAL

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OONNSS DE BIEN DE BIENSS ET ET SSERERVIVICCEESS

DDES DÉCHETES DÉCHETSS

AANUFNUFACTURIÈRE (CORRIGÉE)ACTURIÈRE (CORRIGÉE)

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Émissions de La Cub : Répartition par secteur

Sans surprise, les principaux postes d’émissions, sont par ordre d’importance décroissante :

Le bâti résidentiel et tertiaire> 1 277 KteqCO2

Les transports > 1 215 KteqCO2

La consommation de biens et services> 1 151 KteqCO2

Les industries> 928 KteqCO2

Il sera donc indispensable d’organiser les concertations autour des enjeux concernant ces secteurs pour identifier précisément les composantes du plan d’action qui, dans ces domaines, offrent les potentiels de réduction les plus importants.

Les deux derniers postes sont relativement mineurs :La gestion des déchets > 178 KteqCO2

L’agriculture > 17 KteqCO2 présenté fin 2008.

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26%

4%

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27%TRANSPORT

RÉSIDENTIEL & TERTIARE

AGRICULTURE

DÉCHETS

INDUSTRIES

CONSOMMATION

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Émissions de La Cub : Répartition par sources d’énergie

Il est important ici de souligner que ces chiffres restent des estimations. Il serait donc hasardeux de tenter des comparaisons avec d’autres territoires ou entre secteurs du même territoire.

Ces chiffres constituent cependant, et c’est leur intérêt essentiel, une base de travail à partir de laquelle pourront être calculées les réductions d’émissions obtenues grâce au plan d’action, en respectant la méthodologie d’estimation mise en œuvre dans le cadre de ce premier bilan carbone.

ÉLECTRICITÉ

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PRODUITS PÉTROLIERS

DÉCHETS

EMISSIONNON ÉNERGÉTIQUES

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La cub 26

Analyse par poste

Le bâti (résidentiel et tertiaire) Le bilan énergétique démontre la prépondérance du gaz (58%) dans la consommation énergétique de ce secteur. Le gaz offre un rendement intéressant et il est relativement peu émetteur. Cette prépondérance du gaz réduit les marges d’amélioration des émissions du secteur.

L’électricité atteint 15% et le fioul domestique représente encore 13%. Du fait du caractère très émissif du fioul, un effort particulier devra être engagé pour réduire significativement le recours à ce combustible fossile. On notera enfin que l’apport des énergies renouvelables est encore extrêmement restreint.

La caractérisation du bâti engagée par l’agence d’urbanisme et les mesures thermographiques réalisées à l’initiative de La Cub en mai 2009 vont permettre d’établir une typologie très fine des différents bâtiments. Ces informations alimenteront les concertations préalables à la construction du plan d’actions qui pourra ainsi être élaboré sur des bases très solides.

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La cub 27

Résidentiel et tertiaire : Répartition des émissions de GES par sources d’énergie (en teqCO2)

Les communes desservies par le réseau de chaleur alimenté par l’usine d’incinération des ordures ménagères sont Cenon, Floirac et Lormont.

58%15%

13%

13%

ÉLECTRICITÉ

GAZ

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INCINÉRATION 1%

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RN

ON

ÉLECTRICITÉ GAZ NATUREL FIOUL DOMESTIQUEUIOM

Résidentiel et tertiaire, répartition des consommations par sources d'energie et par communes

Les catégoties bois (hors bois bûche ), Géothermie , solaire et GPL étant relativement mineures ; elles n'apparaissent pas visuellement sur ce graphique.

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La cub 29

Sur le secteur « bâtiment »,les pistes de travail à soumettre lors de la concertation sontassez classiques.

Elles concernent principalement l’amélioration de l’isolation des bâtiments et l’intégration de la production d’énergies renouvelables. Si les solutions techniques sont en général disponibles, l’attention doit être portée sur les stratégies d’adoption et de déploiement de ces technologies pour accélérer la mutation du bâti et atteindre ainsi des objectifs de réduction ambitieux.

À ce titre, la concertation devra explorer les pistes permettant d’exploiter au mieux la thermographie réalisée par La Cub au printemps 2009 pour accélérer la décision des propriétaires et des bailleurs d’engager les travaux nécessaires à l’amélioration de l’isolation du bâti.

Cependant, les apports technologiques ne font pas tout. Il faut aussi encourager une réflexion sur la « qualité d’usage » des bâtiments et sur la responsabilité des usagers pour optimiser les performances énergétiques des lieux dans lesquels ils vivent et travaillent.

Une des composantes de la concertation devra donc s’intéresser à la promotion d’un usage responsable et de l’intégration dans la conception des bâtiments de cette « haute qualité d’usage », avec la même détermination qu’a été promue la haute qualité environnementale.

Enfin, il faut replacer le bâti dans la ville et alimenter les réflexions sur l’aménagement urbain, afin que la conception même de l’urbanisation donne la priorité à des constructions plus économes et donc moins émettrices.

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La cub 30

Transport

Si les transports représentent le 1er poste émetteur de GES en Aquitaine (47,4%) et en Gironde (49,7%), ils ne viennent qu’en deuxième position sur le territoire de La Cub où ils constituent 30% des émissions. Sans surprise, nous constatons la part très prépondérante (83%) des émissions du transport routier de personnes et de marchandises.Le transport de personne génère 74% des émissions du secteur, le fret constituant, tous modes confondus, les 26% restantes.

Le transport aérien de personnes lié à l’activité de l’aéroport de Mérignac représente 11% des émissions.Le fret aérien est négligeable. Les transports restent dépendants à 97% des produits pétroliers même si des efforts conséquents ont permis de développer la flotte de transport public fonctionnant au GNV dont les

TRANSPORT AÉRIEN

FRET ROUTIER

MARITIME ET FLUVIAL

TRANSPORTS COLLECTIFS

VÉHICULES PARTICULIERS

61%

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Transport >répartition des émissions par mode

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ESSENCE

ÉLECTRICITÉ

FUEL & BUNKER

KÉROZÈNE

GNV

performances environnementales sont plus intéressantes que celles du gazole, principalement sur la qualité de l’air (particules) mais aussi sur les émissions de gaz à effet de serre.

Il est difficile aujourd’hui d’établir une cartographie très détaillée des émissions du secteur transport du fait du manque de données précises analysant les différents types d’usages.

On peut cependant établir une répartition des émissions des transports routiers dans les différentes communes de La Cub à partir des comptages de trafic sur les axes routiers. Logiquement, les émissions sont directement corrélées à la densité du réseau routier sur le territoire de chaque commune. Les petites communes en bordure de l’autoroute sont, par exemple, très pénalisées.

Transport > répartition des émissions par source d’énergie

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La cub 32

Les estimations montrent qu’en matière de mobilité des personnes, les transports collectifs terrestres représentent aujourd’hui 15% des déplacements (mesurés en km passager) dans la zone urbaine centrale – dite zone intra boulevards. Ce pourcentage chute à 9,5% pour l’ensemble du territoire de La Cub.

Cependant, les transports collectifs ne représentent que 4% des émissions liées à la mobilité des personnes (hors transport aérien) et seulement 2%des émissions du secteur transport.

Quelques soient les évolutions technologiques attendues en matière de motorisation, la réduction de l’usage des véhicules particuliers et le transfert vers les transports collectifs et les mobilités douces doivent donc être les priorités du plan climat.

Le report de 10% du trafic de véhicules particuliers vers les solutions collectives se traduira automatiquement par une réduction d’environ 6% des émissions du secteur des transports terrestres de personnes, dans l’hypothèse où l’offre de transport n’est pas radicalement transformée, par exemple pour donner une très forte priorité aux transports électrifiés (trolley ou tramway).

De nombreux chantiers ont déjà été engagés par La Cub en matière de structuration de l’offre de transport.

Il n’est donc pas nécessaire que les concertations engagées autour de l’élaboration du plan climat s’attardent trop sur l’évolution de l’offre de transport, même si, bien évidemment, les travaux des ateliers intégreront les nouvelles perspectives sur le sujet.

Il sera plus intéressant d’orienter les débats sur l’exploration des options permettant d’accélérer le transfert modal vers les modes de transport les moins émetteurs.

La concertation devra également porter sur les perspectives d’aménagement de la ville et l’évolution des services qui, conjointement, pourraient contribuer à réduire les besoins de mobilité tout en préservant la qualité de vie et la performance économique sur le territoire de La Cub.

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La cub 33

40 000 80 000 120 000 160 000

VILLENAVE-D’ORNONTALENCE

ST-VINCENT-DE-PAULST-MEDARD-EN-JALLES

ST-LOUIS-DE-MONTFERRANDST-AUBIN-DE-MEDOC

PESSACPAREMPUYRE

MÉRIGNACLORMONT

LE TAILLAN-MÉDOCLE HAILLANLE BOUSCATGRADIGNAN

FLOIRACEYSINES

CENONCARBON-BLANC

BRUGESBOULIAC

BORDEAUXBLANQUEFORT

BÈGLESBASSENS

ARTIGUES-PRÈS-BORDEAUXAMBÈS

AMBARÈS-ET-LAGRAVE

teqCO2

Transport > quantité d’émissions par commune

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La cub 34

Consommation de biens et services

Comme tout habitant du territoire national, les résidents des communes de La Cub consomment des biens et des services qui génèrent des émissions de gaz à effet de serre.

La consommation des ménages représente 24% des GES produitssur le territoire de La Cub.En l’absence de données spécifiques au territoire de La Cub, nous avons utilisés les ratios habituels énoncés par l’ADEME et, considérant qu’un ménage, composé en moyenne de 2,4 personnes, génère par ces usages privés – tous usages confondus – environ 15 tonnes équivalent CO2 par an. Lorsqu’on retire de ces usages les postes déjà comptabilisés dans le bilan des émissions du territoire (en particulier les consommations énergétiques liées au logement et au transport et les émissions générées par les productions industrielles), on obtient un montant d’émissions de l’ordre de 1,61 tonnes équivalent CO2 par an et par personne.

La plus grande part de ces émissions « personnelles » sont générées par la consommation de produits alimentaires pour lesquels sont ici comptabilisés l’impact de leur production et celui de leur acheminement jusqu’au territoire de La Cub. Les modes alimentaires

ont une influence importante sur le montant d’émissions générées. Par exemple, la consommation de viande, en particulier de viande rouge, augmente les émissions. À l’inverse, la préférence qui pourrait être donnée aux produits de proximité (produits élaborées dans les environs du lieu de consommation) réduira d’autant l’impact de la consommation.

La Cub en tant qu’institution ne peut peser qu’indirectement sur les tendances de consommation des ménages. Elle peut cependant développer des programmes de sensibilisation à la consommation responsable ou favoriser le développement de circuits courts d’approvisionnement en produits alimentaires locaux.

Enfin, dans le cadre de sa mission de développement de l’activité économique, La Cub peut également encourager des offres de services qui réduisent les émissions de GES. Ainsi, le développement de l’économie de fonctionnalité qui consiste à proposer l’usage d’un équipement sans susciter nécessairement l’achat de cet équipement, contribue à réduire la consommation de nouveaux équipements en optimisant l’usage des équipements existants. Ce concept a été appliqué avec succès par la mise en location courte durée de vélo en libre service.

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La cub 35

D’autres applications de économie de fonctionnalité restent à explorer.

La concertation portera donc plus particulièrement sur les modalités de mobilisation des acteurs du territoire de La Cub pour encourager les modes de consommation les plus responsables et favoriser l’innovation au service du moindre impact des biens et services nécessaires à la vie et à l’épanouissement des individus.

Les déchets

Les émissions générées par les déchets produits sur le territoire de La Cub représentent environ 4% du total.

La principale source de ces émissions est l’élimination par incinération des déchets ménagers collectés sur le territoire de La Cub. Les émissions de méthane et d’oxyde d’azote des stations d’épuration des eaux ne représentent qu’une source marginale.

Le méthane (CH4) est un gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement plus de 20 fois supérieur au CO2. Les anciennes décharges de déchets ménagers, mêmes fermées depuis de nombreuses années continuent à produire du méthane. Dans le cadre du présent bilan, ces émissions diffuses n’ont pas été comptabilisées.

On notera enfin que si l’incinération est émettrice de GES, du fait de la consommation de produit pétrolier pour compléter la combustion des déchets, elle permet aussi la récupération d’énergie par les réseaux de chaleur qu’elle alimente dans les communes de Cenon, Floirac et Lormont. Cette chaleur récupérée évite la consommation d’autres sources énergétiques.

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La cub 36

La réduction des émissions du secteur déchet repose sur la mise en place de stratégies visant à réduire la quantité de déchets finissant en incinération. Toutes les initiatives améliorant le tri sélectif et le recyclage contribueront ainsi à minimiser les émissions de GES.De la même façon, certaines alternatives à l’incinération, en particulier le compostage des déchets organiques avec, si possible, récupération du méthane produit, constituent des solutions plus responsables.

Enfin, on peut imaginer des programmes de récupération du méthane généré par les anciennes décharges de déchets, méthane qui sera alors utilisé comme source d’énergie pour le chauffage, pour l’alimentation de moteur ou pour la production d’électricité.

Les ateliers de concertation qui porteront sur la consommation des ménages aborderont naturellement les questions liées à la réduction des déchets pour limiter les émissions de GES de ce secteur.

Les activités agricoles

L’agriculture ne représente qu’un très faible pourcentage des émissions du territoire : 0,36%.

Les marges de manœuvre pour améliorer ces émissions sont minimes. Cependant, au moment où La Cub réfléchit à l’évolution de la plaine des Jalles et l’aménagement d’un parc sur cet espace, il est important de penser les solutions possibles en recherchant les options générant le moins de GES.

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La cub 37

Vers un observatoire des GES sur le territoire de La Cub

Au delà de l’analyse des premiers résultats du bilan des émissions de GES sur le territoire de La Cub, il apparaît nécessaire d’approfondir, dans les mois qui viennent, l’étude de ces émissions pour doter l’institution des instruments et des données nécessaires à l’élaboration d’un plan climat solide et de son pilotage.

Il sera notamment nécessaire d’effectuer les ajustements suivants :

> Améliorer le niveau de détail concernant les émissions du secteur transport, en affinant en particulier les affectations d’émissions générées par les transports (de personnes et de marchandises) en transit et ceux directement imputables aux résidents et aux activités locales. > Déduire précisément les productions industrielles non consommées par le territoire puisque, par ailleurs, les émissions liées aux biens et services importés vers le territoire sont comptabilisées.> Améliorer la représentativité des bilans d’émissions pour les autres gaz à effet de serre.> Affiner la représentation des contributions des déchets, notamment le méthane émis par les décharges anciennes.

La construction d’un état des lieux initial suffisamment complet et détaillé permettra de construire un plan d’action solide identifiant pour chaque domaine les marges souhaitables et possibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est sur cette base, respectant une méthodologie stabilisée, que l’évolution des émissions pourra être mesurée après quelques années de mise en œuvre du plan climat. La construction d’un observatoire des émissions de GES est donc un investissement essentiel.

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La cub 38

Grands Travaux & Voirie

Gestion des déchets

Eau et Assainissement

Réseau Tbc

Aménagement urbain et Habitat

Fonctionnement de la Cub

Abattoirs et MIN

Cimetières

TOTAL

105 600

80 500

35 200

26 400

14 700

13 500

2 800

900

279 600

37, 7

28, 79

12, 59

9, 44

5, 26

4, 83

1, 00

0, 32

100

FONCTIONS teq CO2 %

Intrants

Déchets

Déplacement

Immobilisations

Energie

Fret

Gaz réfrigérant

TOTAL

133 600

76 300

34 500

17 200

8 800

5 500

3 700

279 600

48

27

12

6

3

2

1

100

POSTES teq CO2 %

Le bilan Carbone « patrimoine et service » En plus du bilan des émissions du territoire, La Cub a confié au bureau d’étude Alternconsult la réalisation d’un bilan carbone portant sur le périmètre restreint « patrimoine et service ». Cette étude prend en compte les émissions de GES générées par le patrimoine de La Cub et les activités mises en œuvre par la Communauté urbaine de Bordeaux dans le cadre de sa mission quotidienne de service public dans ses différents domaines de compétence : aménagement urbain, voirie, eau et assainissement, transport en commun, gestion des déchets, etc.

Le bilan carbone est un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) développé par l’ADEME. Il a pour objectif principal d’évaluer, d’analyser et de hiérarchiser les divers postes émetteurs de GES d’un produit, d’une entreprise, d’une institution ou d’un territoire. Ce comptage initial des émissions de GES est absolument nécessaire pour définir les orientations stratégiques, quantifier les réductions permises par les actions programmées et pour évaluer, à terme, les résultats obtenus.

Ce bilan est arrêté – après certaines corrections – à 279 600 teqCO2

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La cub 39

Grands Travaux & Voirie

Gestion des déchets

Eau et Assainissement

Réseau Tbc

Aménagement urbain et Habitat

Fonctionnement de la Cub

Abattoirs et MIN

Cimetières

TOTAL

105 600

80 500

35 200

26 400

14 700

13 500

2 800

900

279 600

37, 7

28, 79

12, 59

9, 44

5, 26

4, 83

1, 00

0, 32

100

FONCTIONS teq CO2 %

Intrants

Déchets

Déplacement

Immobilisations

Energie

Fret

Gaz réfrigérant

TOTAL

133 600

76 300

34 500

17 200

8 800

5 500

3 700

279 600

48

27

12

6

3

2

1

100

POSTES teq CO2 %

GRAND TRAVAUX ET VOIRIESGESTION DES DÉCHETS

EAU ET ASSAINISSEMENT

RÉSEAU TBCAMÉNAGEMENTURBAIN ET HABITAT

FONCTIONNEMENT DE LA CUB

ABATTOIRS ET MIN

CIMETIÈRE

29%

13%

9%

5%5%1%

38%

Bilan carbone« Patrimoine et Services » : répartition par fonctions

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La cub 40

48%

27%

13%6%

3% 2% 1%

INTRANTS

DÉCHETS

ÉNERGIE

IMMOBILISATIONS

FRET

DÉPLACEMENTS

GAZ RÉFRIGERANT

Bilan carbone« Patrimoine et Services » : répartition par postes

La répartition des émissions par poste de comptabilisation se fait ainsi :

Grands Travaux & Voirie

Gestion des déchets

Eau et Assainissement

Réseau Tbc

Aménagement urbain et Habitat

Fonctionnement de la Cub

Abattoirs et MIN

Cimetières

TOTAL

105 600

80 500

35 200

26 400

14 700

13 500

2 800

900

279 600

37, 7

28, 79

12, 59

9, 44

5, 26

4, 83

1, 00

0, 32

100

FONCTIONS teq CO2 %

Intrants

Déchets

Déplacement

Immobilisations

Energie

Fret

Gaz réfrigérant

TOTAL

133 600

76 300

34 500

17 200

8 800

5 500

3 700

279 600

48

27

12

6

3

2

1

100

POSTES teq CO2 %

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La cub 41

Le poste « intrants » est de loin le plus important. Il regroupe l’ensemble des matériaux consommés par les services « grands travaux et voirie », mais aussi par les activités de construction de la fonction « aménagement urbain et habitat ». Les choix que doit opérer la collectivité sont d’autant plus lourds de conséquence que ces postes correspondent à des investissements qui sont engagés pour plusieurs années voire plusieurs décennies.

Ainsi, le revêtement d’une chaussée urbaine est considéré comme devant durer une dizaine d’année. Nous rappelons d’ailleurs qu’un certain nombre de ces intrants auraient normalement du être comptabilisés en « immobilisations ».

Il est donc essentiel que la collectivité inscrive le critère « émissions de GES » dans les cahiers des charges des approvisionnements de matériaux et des travaux programmés pour que, le plus rapidement possible, les changements de pratiques soient engagés et que soient systématiquement retenus les matériaux et les procédés les moins émetteurs.

Le second poste d’émissions est le poste « déchets ». La gestion des déchets ménagers est une des fonctions importantes de La Cub. La réduction des émissions de ce

poste relèvera d’une combinaison d’actions dont certaines seulement dépendront directement des services de La Cub. L’optimisation de la gestion de la flotte des véhicules de collecte, l’incorporation d’agro-carburant ou la formation des conducteurs à l’éco-conduite sont autant de mesures qui peuvent être engagées directement par les services concernés. Cependant, la plus grande part des émissions est générée par le traitement des déchets ménagers dont le volume dépend des habitants du territoire et non de l’administration. Pour réduire ce volume, La Cub doit bien évidemment développer des initiatives encourageant le tri sélectif, la valorisation, le recyclage, mais les acteurs principaux de ce changement seront les citoyens eux-mêmes. C’est sur ce type de sujet que La Cub pourra exprimer sa « mission d’animation » du territoire au service de l’intérêt général.

Le fonctionnement de l’administration de La Cub ne représente que 5% du bilan « patrimoine et services ». Cependant, ce poste doit être pris très au sérieux et il est impératif que l’administration de la Communauté urbaine de Bordeaux soit absolument exemplaire. C’est la crédibilité de La Cub qui est ici en jeu. Comment pourrait-on espérer que La Cub puisse animer un plan climat ambitieux sur son territoire si son administration n’avait pas anticipé en se dotant d’un plan rigoureux

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La cub 42

pour réduire les émissions générées par ses consommations d’énergie, les déplacements de ses agents, l’utilisation de papier, la gestion de ses propres déchets…? L’attention portée par La Cub à la réduction des émissions de sa propre administration sera un indicateur de l’importance donnée au sujet par l’autorité et constituera la démonstration que l’action est souhaitable, urgente et possible.

À partir des indications du bilan carbone « patrimoine et services », le bureau d’étude Alternconsult a repéré les principales actions pouvant être mises en place pour réduire les émissions de GES de l’institution.

Ces actions possibles qui intéressent toutes les fonctions gérées par La Cub sont répertoriées autour de cinq grandes catégories :

Les actions immédiates, qui, tout en permettant une réduction significative des émissions, ne nécessitent pas d’investissements importants. Elles correspondent généralement à des modifications de pratiques déjà bien rodées et dont l’efficacité n’est plus à prouver.

Pour la fonction « grands travaux », un exemple d’actions immédiates consiste à conditionner le choix des matériaux en fonction de leur impact en

termes d’émissions de GES. Ainsi, le béton bitumineux à froid est deux fois moins émetteur quele béton bitumineux standard.

Les actions prioritaires sont caractérisées par leur fort potentiel de réduction des émissions, mais leur mise en œuvre pourrait être rendue difficile du fait de contraintes techniques, temporelles ou budgétaires.Pour la fonction « gestion des déchets », l’incorporation de biodiesel ou d’huile végétale comme carburant des véhicules de collecte est un exemple d’actions prioritaires.

Les actions stratégiques engagent une modification notoire de l’activité. Un exemple d’action stratégique de la fonction « voirie » consiste à développer toutes les installations et équipements permettant de diminuer la vitesse de circulation des véhicules sur les voies urbaines : radars fixes, chicanes, ralentisseurs…

Les actions exemplaires sont caractérisées par leur visibilité en matière de communication plus que par leur impact en termes de réduction. C’est ici le caractère démonstratif vis-à-vis des particuliers ou d’autres collectivités qui est recherché.La mise en place et l’animation d’un plan de déplacement de l’administration (PDA) mobilisant

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La cub 43

l’ensemble des agents pour qu’ils optent pour les transports collectifs ou les mobilités douces est une action exemplaire qui conduit les individus à réfléchir à leur usage des transports, qui peut inviter d’autres communes à suivre cet exemple et qui peut même encourager les entreprises du territoire à mettre en œuvre des plans de déplacement d’entreprise (CPDE).

Les diverses actions proposées couvrent un champ très large. Elles seront précisées dans le plan climat qui sera produit à l’issue des concertations.

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La cub 44

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La cub 45

Analyse des impacts et desvulnérabilitéesdu territoire de La Cub face aux changementsclimatiques >

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La cub 46

Les phénomènes climatiques extrêmesLes scientifiques s’accordent à dire que certaines manifestations climatiques extrêmes, comme les vagues de chaleur ou les périodes de sécheresse, seront plus fréquentes. En France, les contrastes saisonniers devraient s’accentuer : davantage de pluie l’hiver et moins l’été.

Le changement du régime des précipitations et des inondations

Le territoire de La Cub est caractérisé par un climat océanique, très marqué, présentant de violents orages en période estivale et de longues pluies en période hivernale. De ce fait, les inondations, induites par le débordement des principaux cours d’eau et l’estuaire, sont courantes. Les 27 communes de La Cub sont directement soumises au risque d’une inondation lors d’une crue centennale. L’évolution des précipitations présente

des tendances significatives montrant une hausse durant les saisons déjà pluvieuses. Associée à l’augmentation de la température, cette hausse des précipitations décrit un cycle hydrologique qui s’accélère

Le changement climatique aggravera les phénomènes climatiques qui se posent déjà et en provoquera des nouveaux. Il s’agit dans cette partie de faire apparaître les grandes vulnérabilités et les points sensiblesdu territoire de La Cub face aux changements à venir.

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La cub 47

Les prévisions formulées par le groupe d'experts

intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)

concernant les changements climatiques font état de

phénomènes météorologiques plus violents et plus

nombreux. Les crues centennales, par exemple, pourraient

apparaître plus fréquemment (tous les deux ou cinq ans).

Phénomène*et évolutionanticipée

Fortes pécipitationspuls fréquentes dans la plupartdes régions

Trés probable Perte de récoltes,érosion des sols;impossibilitéde cultiver les terres détrempées

Effet néfastes sur la qualité de l’eau de surface ou souterraine; contaminationdes sources d’approvision-nement; atténuation possible de la pénurie d’eau

Risque accrude décés,de blessures,de maladie infectieuses, d’affection des voies résiratoireset de maladiesde la peau

Perturbation des établissements humains,du commerce,des transportet de l’organisation sociale lorsdes inondations; pressions sur les infrastructures urbaines et rurales; pertes matérielles

Agriculture, foresterie et écosystèmes

Ressources en eau

Santé Industrie,établissement humains et société

Probabilitéde l’évolutionfuture selonles projéctions établiespour le XXIe sièclesur la basedes scénariosSRES

Exemples des principales incidences anticipées par secteur

Source > Relation entre le changement climatique et les ressources en eau incidences et mesures d’intervention > www.ipcc.ch

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La cub 48

Les conséquences des tempêtes sur les installations nucléaires

Les tempêtes peuvent avoir des conséquences importantes

sur le fonctionnement des centrales nucléaires.

À la suite des tempêtes de 1999 et de 2009, quatre

réacteurs de la centrale de Blayais ont été arrêtés en raison

de la présence de débris végétaux dans la Gironde dont

l’eau sert au refroidissement des réacteurs de la centrale.

Les tempêtesLe Sud-ouest est une région particulièrement exposée aux tempêtes, d’autant que la région présente une longue façade maritime. Selon le GIEC, la fréquence et la violence des tempêtes sont amenées à augmenter. Ainsi, sur le territoire aquitain, les tempêtes deviennent plus puissantes sous l’influence du changement climatique.

En témoigne la tempête Klaus de février 2009 qui a frappé la Région Aquitaine. Selon Météo France, celle-ci a frappé plus fort en intensité que celle de 1999, avec des vents entre 150 et plus de 180 km/h localement. En Gironde, 600 000 foyers ont ainsi été privés d’électricité contre 400 000 en 1999.

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La cub 49

Mouvements de terrains et l’aléa retrait/gonflement de l’argile

Les sous-sols des communes de La Cub est riche en argile, à l’exception de ceux d’Ambarès-et-Lagrave, d’Ambès et de Mérignac.

La Gironde doit la majorité de ses mouvements de terrain à son sol argileux. La consistance de l’argile change en effet en fonction de sa teneur en eau. Dur et fissuré lorsqu’il est sec, il est malléable lorsqu’il est fortement humide. À la faveur du climat tempéré girondin, le sol est presque constamment saturé d’eau, il y a donc peu de risques que l’argile gonfle davantage. Le phénomène inverse est en revanche plus préoccupant : durant les périodes sèches, le sol se « rétracte » et se tasse sous l’effet de l’évaporation de l’eau. La présence d’arbres, accentue ce phénomène par l’absorption d’eau qui leur est nécessaire. Les vagues de chaleurs et les sécheresses de plus en plus fréquentes et violentes dues au changement climatique provoqueront des évaporations plus importantes. Il en résultera un tassement significatif des sols, avec des risques importants pour le bâti (fissures, ruptures de canalisations) et des conséquences économiques non négligeables.

Aujourd’hui, cet aléa représente la deuxième cause d’indemnisations pour sinistre en France, juste après les inondations. En 2002, le montant versé par les assurances s’est élevé à 3,3 milliards d’euros.

Feux de forêt

Sur le territoire de La Cub, six communes doivent faire face à ce risque : Gradignan, le Taillan-Médoc, Pessac, Mérignac, Saint-Aubin-de-Médoc et Saint-Médard-en-Jalles. Ces deux dernières sont plus fortement exposées en raison de leur importante couverture forestière.

Les facteurs qui interviennent dans le déclenchement et la propagation des feux de forêts pourraient être aggravés sous l’effet de l’augmentation des périodes de sécheresse.

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La cub 50

118

96

75

56

38

16

2005

1995

1985

1975

1965

1955

1945

Les impacts sanitaires et sociaux du changement climatiqueLes phénomènes climatiques extrêmes (canicules, inondations…), amenés à s’accentuer avec le changement climatique, affectent la santé humaine, notamment celle des personnes les plus vulnérables : les personnes âgées ou encore les nouveau-nés. Le stress thermique provoque des troubles cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires et respiratoires. Sur le territoire deLa Cub, environ 7,5% de la population est âgée de 75 ans ou plus (données INSEE 1999).

Evolution du nombre annuel de jours avec chaleur ( au moins 25°c)Source > www.meteo-bordeaux.fr

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La cub 51

Accentuation de la pollution de l’air

Le changement climatique aura pour effet une hausse des concentrations d’ozone dans l’atmosphère et de la fréquence des épisodes de pollution. Les zones urbaines seront particulièrement touchées, d’où un impact significatif sur la santé des habitants.Le réchauffement climatique est susceptible de modifier le calendrier de diffusion du pollen et donc des rhinites allergiques, affections de plus en plus fréquentes en milieu urbain.

Déplacement des populations

Étant une région côtière, l’Aquitaine sera touchée par la possible augmentation du niveau des mers qu’engendrera le réchauffement climatique. Traversé par la Garonne et à proximité de l’estuaire de la Gironde, le territoire de La Cub est donc très concerné par une hausse du niveau de la mer. Même si La Cub ne possède pas de communes situées sur la côte, elle devra potentiellement faire face à un déplacement des populations vivant près de la mer.

On trouve sur le territoire de La Cub la plus grande réserve périurbaine de France : les marais de Bruges. Gérée par la société pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (SEPANSO), la réserve s’étend sur 280 hectares. La faune aviaire bordelaise est composée de 180 espèces migratoires.

Les gestionnaires de réserves naturelles devront prendre en compte d’éventuelles modifications des migrations, peut-être enaménageant des couloirs de migration entre réserves.

Conséquences sur la qualité écologique du territoire

Page 52: Participation Bordeaux Métropole

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La cub 52

Comme le montre le graphique suivant, la température de l’eau douce de l’estuaire girondin augmente. Cette augmentation, alliée à la baisse de niveau des eaux pendant des étés plus secs, conduit à une détérioration des critères de qualité des eaux et donc de l’écosystème de l’estuaire. La hausse de température de l’eau provoque notamment une baisse d’oxygénation et donc l’eutrophisation du milieu (phénomène accompagné de augmentation du volume d’algue, de l’envasement plus rapide et de l’apparition de vase putride, sombre et malodorante et de la diminution de la biodiversité animale et végétale).

Les effets du changement climatique sur les écosystèmes, la faune et la flore seront nombreux et variés. La hausse des températures modifiera l’habitat naturel, ce qui aura des répercussions sur la répartition des espèces et perturbera les écosystèmes.

2006

2004

2002

2000

1998

1996

1994

1992

1990

1988

1986

1984

1982

1980

1978

1976

21

20

19

18

17

16

15

T°C

T° moy airT° eau min

Correlation entre la températurede l'eau de l'estuaireet la température de l'airSource > Évaluation des impacts du changement climatique et prospective à moyen terme. Étude commandée par le SMIDDEST

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La cub 53

Transports

L’intensité accrue des précipitations affectera les voies de transports, qu’elles soient routières ou navigables. Les pluies apporteront davantage de débris dans les caniveaux. Le risque de coupure des routes augmentera en cas de montée des eaux. De plus, les hivers étant plus humides, le niveau de corrosion des équipements de transports sera plus important, poussant à un renouvellement plus fréquent.

L’augmentation de la fréquence des vents violents et des tempêtes mettra à rude épreuve les piles de ponts, perturbera les trafics aériens et fluviaux. L’accroissement des difficultés à l’atterrissage ou au décollage des avions provoquera des retards plus fréquents, et mettra en péril la sécurité des voyageurs dans les cas les plus extrêmes. La Cub est directement impliquée par ces risques en raison de la présence de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac sur son territoire.

Enfin, en été, les hausses de chaleur et de pollution entraîneront des interruptions de la circulation.

Consommation d’énergie et processus industriels

L’augmentation des températures extrêmes entraînera une consommation accrue d’énergie, en hiver pour le chauffage, en été pour les appareils de climatisation. Ces derniers se multiplieront. Face au réchauffement, les professionnels de la chaîne du froid verront augmenter leurs consommations d’énergie. Les centrales nucléaires risquent d’être confrontées à des difficultés de refroidissement, dues à la disponibilité des ressources en eau nécessaires à la modération de la température des réacteurs. Des études prospectives sont en cours sur le sujet. Il ne faut néanmoins pas négliger les conséquences possibles pour La Cub, étant donné sa proximité avec la centrale du Blayais et celle de Golfech.

Enfin, les déchets organiques se décomposeront plus rapidement avec les températures plus élevées de l’été. Ces températures élevées, associées à des précipitations plus importantes et plus intenses l’hiver, pourront affecter la conception et l’exploitation des décharges.

Conséquenceséconomiques et industrielles

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La viticulture et le changement climatiqueSi la majorité des vins bordelais sont produits hors du territoire de La Cub, des communes telles que Saint-Aubin-de-Médoc, Pessac, Mérignac, Villenave-d’Ornon, Le Taillan-Médoc ou encore Saint-Médard-en-Jalles possèdent des domaines et seront donc confrontés à un changement des pratiques de viticulture.

Il semble qu’un réchauffement climatique de 2°C maximum ne détériorera pas la qualité du vin bordelais. Issu d’une combinaison de cépages, ce vin sera donc protégé et cette alchimie en garantira la qualité. Mais, en cas de réchauffement important (supérieur à 2°C), le vin sera confronté à certains risques. Il n’est pas impossible que des cépages ne puissent résister à la chaleur et doivent être remplacés par des raisins habitués à l’ensoleillement plus important (le tempranillo espagnol par exemple). Dans les vignobles, la maturité de certains cépages a avancé de près d’un mois.Avec la poursuite du réchauffement, la qualité du raisin pourrait évoluer du fait du raccourcissement de sa période de maturation. L’augmentation des températures, des fortes pluies et des épisodes de sécheresse pourraient entraîner une augmentation des cas de pourriture grise.

Tourisme

Le stress thermique du à la chaleur associé à une dégradation de la qualité de l’air dans les villes risque de faire des zones urbaines des endroits particulièrement peu agréables en été. Ces dernières se videront au profit des zones côtières ou du nord de la France. Des grandes villes comme Bordeaux perdront des touristes face à des canicules à répétition. Le bassin d’Arcachon constitue un écosystème fragile qui serait également bouleversé par l’augmentation du niveau de la mer. Il en résulterait une diminution considérable du tourisme dans cette zone très attractive et donc un moindre passage des vacanciers sur le territoire de La Cub.

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La cub 55

2005

2000

1995

1990

1985

1980

1975

1970

1965

1500

1650180019502100225024002550

270028503000

RÉGIONS CÉPAGE TYPIQUEMENT UTILISÉS DANS CES GAMMES DE VALEUR DU IH

Jerez, Madeira, Malaga, Marsala

Santiago du Chili, Madrid, Napa, Montpellier, Bastia

Vinhos Verdes, Bordeaux, Toulouse

Colmar, Reims, Angers, Freiburg

Quebec, Vancouver, Londres

P.Noir, Riesling, Chardonnay, P.Blanc, Müller-Thurgan

Ugni Blanc, Syrah, Cab.Sauvignon, Merlot, Cab.Franc

Aramon, Carignan, Grenache

MOYENNE DE 30 ANS2070-2099

Évolution de l’indice héliothermique d’Huglin (IH) pour les vignobles de Bordeaux dans le passé et dans le futur (scénario A2 du GIEC= +4°C à la fin du xxie siècle) (points vides avec écart type).Source > Évaluation des impacts du changement climatique et prospective à moyen terme Étude commandée par le SMIDDEST

À côté du graphique, les différentes régions qui se trouvent actuellement dans chaque climat (toujours défini selon l’indice IH) et les cépages qui sont cultivés traditionnellement. (Illustration adaptée d’Iñaki Garcia de Cortazar Atauri).

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Synthèse des risquesauxquels font faceles communes de La Cub

Les communes de La Cub sont exposées à différents

risques naturels ou générés par l’activité humaine. Si les

inondations et les mouvements de terrain sont des aléas

relativement fréquents sur le territoire de La Cub , ils

entraînent toutefois des dégâts limités car les acteurs de

l’agglomération ont su se prémunir d’outils de prévention

(diagnostics, surveillance, techniques de construction…).

Le territoire n’est que très rarement confronté aux autres

risques, voire même jamais, mais il est important de

rappeler que ces risques existent et que le changement

climatique peut augmenter la probabilité de voir ces

risques se concrétiser.

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Ambarès-et-Lagrave

Ambès

Artigues-près-Bordeaux

Bassens

Bègles

Blanquefort

Bordeaux

Bouliac

Bruges

Carbon-Blanc

Cenon

Eysines

Floirac

Gradignan

Le Bouscat

Le Haillan

Le Taillan-Médoc

Lormont

Mérignac

Parempuyre

Pessac

St-Aubin-de-Médoc

St-Louis-de-Montferrand

St-Médard-en-Jalles

St-Vincent-de-Paul

Talence

Villenave-D'ornon

COMMUNES INNON-DATIONS

FEUXDEFORÊT

EBOU-LEMENT

EFFON-DREMENT

MOUVE-MENT DETERRAINS

RISQUEINDUS-TRIEL

RUPTUREDEBARRAGE

Source > préfecture d’aquitaine, prime.net> www.aquitaine.pref.gouv.fr

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La cub 59

Les politiques durables engagées sur le territoire de La Cub >

Le Grenelle de l’Environnement a récemment affirmé la volonté de généraliser les plans climat Energie Territoriaux pour les collectivités de plus de 50 000 habitants.

Le recensement des politiques conduites par les différents acteurs du territoire est une étape indispensable à la bonne coordination du plan climat communautaire, à son articulation avec les actions déjà engagées et à la cohérence des différentes politiques publiques surdes questions similaires.

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Le plan climat et l’Agenda 21 aquitains : des engagements pour une région durable

La Région Aquitaine a lancée en 2005 son Agenda 21. En toute logique, elle a décidé d’y inclure un volet « énergie/climat », concrétisé par le plan climat aquitain (PCA). Dans une volonté de mobilisation consultative, elle a mis en place cinq groupes de travail pour élaborer le plan climat. Afin d’orienter et de mettre en place des outils de suivi et de développement du plan climat, la Région Aquitaine a crée un comité de pilotage, un poste d’animateur et son comité technique.

Le plan climat Aquitain complet > www.aquitaine.fr

Le futur plan climat du Conseil Général de la Gironde

Le plan climat girondin s’articule autour de deux étapes principales : le Livre Vert et le Livre Blanc. le Livre Vert présente les effets du réchauffement climatique. Le Livre Blanc, le plan d’action, sera construit durant le deuxième semestre 2009 grâce à des consultations du grand public, des élus et de différentes institutions. Le plan climat final est attendu pour la fin 2010.

Livre vert consultable sur le site > www.gironde.fr

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La ville de Bordeaux

La ville de Bordeaux a élaboré début 2009, en concertation avec les citoyens bordelais, son Agenda 21. Le plan climat de la ville est intégré à l’Agenda 21. Basé sur différentes actions, la stratégie de ce plan climat s’appuie sur l’étude du Bilan Carbone territoire que la ville a réalisé. La ville travaille actuellement sur ses indicateurs de suivi et un premier bilan est attendu fin 2009.

Agenda 21 de Bordeaux > www.bordeaux.fr

La ville de Mérignac

Parmi les pionniers en Gironde, Mérignac a élaboré son plan d’action en 2003 en concertation avec les élus, les habitants, les associations et les acteurs économiques. Mérignac est aujourd’hui en phase d’évaluation des deux types actions (réduction directe des émissions de GES et création d’une « culture climat ») mises en place pour lutter contre le changement climatique.

Plan d’action > www.merignac.com

La ville de Pessac

Après un diagnostic partagé avec l’ensemble des acteurs locaux et l’identification des enjeux pessacais en concertation, la Ville a arrêté sa stratégie locale de développement durable pour agir sur 3 axes majeurs : Exemplarité des pratiques municipales, Responsabilité face au changement climatique et Solidarité envers les générations futures.Elle a adopté son premier plan d’actions 2007/2009 en juillet 2007. Ce 1er plan d’actions intègre déjà un volet climat, avec 24 actions (sur 64) qui concourent à la lutte contre le changement climatique.

Plan d’action > http://agenda21.mairie-pessac.fr

La ville de Bègles

Même si la commune est d’une taille inférieure au seuil de 50 000 habitants auquel fait référence le Grenelle de l’Environnement, Bègles s’est officiellement engagée dans une démarche plan climat, parallèlement à son Agenda 21.Afin de chiffrer les efforts à faire en termes de diminution des émissions de GES, Bègles a lancé un Bilan Carbone Patrimoine et Services, et a d’ores et déjà réalisé un Bilan Carbone à l’échelle de son territoire.

Plan d’action > www.mairie-begles.fr

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COMMUNES Agenda 21 plan climat

Ambarès-et-Lagrave

Artigues-près-Bordeaux

Bassens

Bègles

Blanquefort

Bordeaux

Carbon-Blanc

Cenon

Eysines

Floirac

Gradignan

Le Bouscat

Le Haillan

Le Taillan-Médoc

Lormont

Mérignac

Parempuyre

Pessac

St-Aubin-de-Médoc

St-Médard-en-Jalles

Talence

Villenave-d’Ornon

Liste des communes quiélaborent ou disposent d'un Agenda 21et/ou d'un plan climat

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La cub 63

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La Cub : un moteur du plan climat >

Au-delà de ses responsabilités propres sur la gestion de son patrimoine et des services qu’elle assure, La Cub peut agir sur quatre domaines-clédu territoire : le développement économique, l’urbanisme, les transports et les déchets. Pour chacun de ces domaines, La Cub souhaite orienter dès aujourd’hui des actions en faveur d’une meilleure efficacité environnementale et sociale tout en respectant leur équilibre économique.

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La cub 66

La Cub possède une responsabilité-clé à jouer dans la lutte contre le changement climatique. En effet, elle gère des postes fortement émetteurs de GES que sont le développement économique, l’urbanisme, les transports, l’habitat, la gestion des déchets et l’eau et l’assainissement.

En termes de transport urbain, par exemple, La Cub est l’autorité organisatrice des transports et définit la politique des transports collectifs sur son territoire. Dès la fin des années 90, la politique de déplacement et des transports de l’agglomération visait à réduire l’usage de l’automobile. Les études et débats menés dans le cadre du Grenelle de l’Environnement confortent cette nécessité et fixent comme objectif de réduire d’au moins 20% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020.

Il est important de rappeler qu’en 2003, le secteur des transports représentait sur La Cub 42% des émissions de gaz à effet de serre. L’usage des voitures de particuliers est responsable d’une grande part de ces émissions. Il s’agit de concevoir un système et un service de transport qui améliorent le fonctionnement de l’agglomération, et répondent aux besoins de sa population tout en s’adaptant aux spécificités des territoires constituant l’agglomération.

Les axes de travail sont l’augmentation de l’offre de transport en commun et l’amélioration des conditions de déplacement pour favoriser la mobilité.

La Cub, des compétences adaptées à la lutte contrele changement climatique

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La cub 67

Dans le cadre du plan climat national, le développement des énergies renouvelables est une priorité : la France s’est en effet fixé pour objectif d’atteindre 23% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’ici 2020. La part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie primaire était de 6,6% en 2007 en France (source Ifen, d’après l’Observatoire de l’énergie - Eurostat, 2008). Sur le territoire de La Cub, à l’image de la France, l’utilisation d’énergies fossiles est encore dominante. Afin de se défaire de notre dépendance et de réduire nos émissions de GES, il est important d’investir dans un mix d’énergies renouvelables. Le territoire de La Cub, de par sa situation géographique et son climat offre l’opportunité de développer différents types d’énergie renouvelable.

Si l’on prend l’exemple de la géothermie, le territoire de La Cub offre la possibilité de développer 2 types de source d’énergie :

> la géothermie très basse énergie ou géothermie de surface, au travers l’utilisation de pompes à chaleur (PAC) pour l’exploitation de deux types de ressources : l’énergie naturellement présente dans le sous-sol à quelques dizaines de mètres et dans les nappes souterraines qui s’y trouvent (température inférieure à 30°C),

> la géothermie basse énergie ou géothermie profonde, au travers de forages géothermiques de plusieurs centaines de mètres (température inférieure à 150°C).

Au début des années 80, la géothermie profonde a connu un rapide démarrage sous les effets des chocs pétroliers et de la mise en place de politiques incitatives. Plusieurs forages géothermiques profonds (jusqu’à 1300 m) ont ainsi été réalisés sur La Cub. Certains forages sont toujours en activité (Mériadeck et la Benauge à Bordeaux, base aérienne 106 à Mérignac, Stadium et Saige-Formanoir à Pessac), d’autres ne sont plus exploités.

La Cub,un territoire propice au développement des énergies renouvelables

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Pour des opérations de plus petite taille et pour les constructions individuelles, la géothermie de surface peut également présenter un intérêt pour le chauffage des bâtiments.

Bénéficiant d’un ensoleillement important (2 000 à 2 250 heures d’ensoleillement par an), le territoire de La Cub présente également un intérêt pour le développement des filières solaires thermique et photovoltaïque.

En effet, même si l’implantation de centrales solaires au sol ne semble pas envisageable à grande échelle, les toitures des bâtiments offrent de grandes surfaces exploitables, à la fois sur les nouvelles constructions que sur les bâtiments existants.

Par ailleurs, dans une région fortement boisée telle que l’Aquitaine, le bois énergie est une voie à explorer pour le chauffage des bâtiments. S’il peut être source de polluants, le bois énergie offre une alternative intéressante, notamment au travers d’installations collectives bien maîtrisées (chaufferies bois).

Enfin, de nombreuses voies nouvelles sont à explorer au fur et à mesure qu’émergent de nouvelles technologies, comme par exemple la récupération de chaleur sur eaux usées.

La Cub, une collectivité éco-exemplaireLa Cub engage sa démarche plan climat afin de structurer sa volonté de lutte contre le changement climatique. Construit grâce aux futures phases de réflexion et de concertation, le plan d’actions permettra de mettre en place différentes mesures visant à diminuer les émissions de GES dues aux postes-clé comme les transports ou les logements sur le territoire. Mais La Cub n’a pas attendu l’élaboration de ce plan d’actions pour agir.

En effet, de nombreuses actions déjà mises en œuvre par La Cub concourent à réduire de façon assez significative les émissions de gaz à effet de serre.

En termes de gestion environnementale du patrimoine bâti, par exemple, La Cub, dans le cadre de son Plan Patrimoine Durable, travaille sur la rénovation de l’hôtel de La Cub selon des critères HQE (Éco-construction, Éco-gestion, Confort et Santé). L’objectif est de réduire de 50% la consommation d’énergie nécessaire au fonctionnement de ce bâtiment emblématique.

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Pour atteindre cet objectif, des travaux sont en cours pour améliorer l’isolation des murs, remplacer les vitrages et l’intégralité du système de chauffage : l’hôtel sera raccordé au forage géothermique de Mériadeck, doté d’une pompe à chaleur et le toit sera végétalisé sur une partie, couvert de panneaux solaires photovoltaïques sur l’autre permettant d’exploiter au maximum les énergies renouvelables. En complément, La Cub souhaite explorer une nouvelle voie en expérimentant la récupération de chaleur sur eaux usées.

Parallèlement, des travaux d’isolation et l’installation de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques sont en cours sur l’ensemble du patrimoine de La Cub, et notamment sur les circonscriptions de voirie.

Enfin, un nouveau projet ambitieux va voir le jour : La Cub construit un nouvel immeuble qui sera prêt en septembre 2011 et fera référence en termes de construction écologique puisqu’il sera le premier bâtiment à énergie positive sur l’agglomération. Sa façade sera entièrement composée de panneaux photovoltaïques (une surface de 1210 m²). Une pompe à chaleur, puisant l’énergie dans la nappe phréatique,

fournira l’énergie nécessaire au chauffage et au refroidissement du bâtiment. De plus, il est prévu plus de places de stationnement pour les vélos que pour les voitures.

À travers ses compétences et sa politique engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, La Cub construit peu à peu une politique cohérente afin de réduire ses émissions de GES et atteindre les objectifs fixés par les objectifs nationaux et les accords internationaux.

La mise en place du plan climat vise à renforcer son action afin de répondre aux enjeux stratégiques et climatiques qui caractérisent le territoire mais également à insuffler une dynamique locale de lutte contre le réchauffement climatique et d’adaptation à ses effets auprès de tous les acteurs locaux : habitants, communes, entreprises, associations, …

La Cub, une collectivité éco-exemplaire

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La cub 70

ADEME Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergieALE Agence locale de l’énergieCO2 dioxyde de carboneCH4 méthaneGES Gaz à effet de serreGIEC Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climatGNV Gaz naturel de villeGPL Gaz de pétrole liquéfiéHFC hydrofluorocarbureHQE Haute qualité environnementaleMIN Marché d’intérêt nationalN2O protoxyde d’azoteONERC Observatoire national sur les effets du réchauffement climatiquePAC Pompe à chaleur PDA Plan de déplacement de l’administrationPDE Plan de déplacements d’entreprisePFC perfluorocarbureSEPANSO Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le sud-ouestSF6 hexafluorure de soufreteqco2 la tonne équivalent carbone (teqco2) est l’unité de mesure la plus souvent employée pour les émissions de gaz à effet de serre.UIOM Usine d’incinération des ordures ménagères

Glossaire

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