Upload
alaina-simonnet
View
106
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
PARTIE IUNE CONVERGENCE
REELLE
EVOLUTION DES INEGALITES DE
REVENUS EN FRANCE DEPUIS 1900
Le revenu annuel moyen par habitant en France en
1970 est de 37000 fr de 1998 Opérez une périodisation
En 1959 les 1 % les plus riches perçoivent 8 % du revenu total
OpérezUne
périodisation
En 1933 les 10 % les plus riches
Détiennent 47% du revenu en France
Opérez une périodisation
L’écart interdécile de salaires en France en
1967 est de 4.2
Opérez unepériodisation
En 1956: 0.4Millions
d’habitants ont un revenuReprésentant
25%Du
Revenu Médian
0,20.2 1,2
En millions
Pour comprendre comment se répartit le revenu disponible d'un pays, et le partage entre riches, moyens et pauvres qui en découle, Louis Chauvel a mis au point une méthode permettant une représentation sous formes de courbes appelées « strobiloïdes » (du grec strobilos, toupie). L'intérêt de cette représentation est de mettre en évidence les proportions et les positions relatives des pauvres, des gens moyens et des riches. A partir d'un axe vertical de revenu croissant où le niveau 100 est le revenu médian,on peut construire une courbe dont la largeur est proportionnelle au nombre d'individus pour chaque niveau de revenu.La forme de société qui naît de cette répartition donne une sorte de toupie,le « strobiloide » :- en haut, les revenus élevés, de plus en plus rares lorsqu'on s'élève sur l'axe vertical ;- au centre, un corps dodu représentant les classes moyennes qui se regroupentautour du revenu médian ;- au-dessous, les pauvres dont le revenu peut être inexistant (niveau 0).Même si les critères sont arbitraires,on considère généralement que les « pauvres » sont définis comme les personnes qui perçoivent moins de la moitié du revenu médian (50% ).Les classes moyennes se situent entre 50 % du revenu médian et 200%.Source : L Chauvel, la toupie et le sapin, op cité
EVOLUTION DES INEGALITES
DE PATRIMOINE EN FRANCE DEPUIS 1900
Le montant moyen de la succession des 200 plus riches familles
de France était en 1912 de 240 millionsDe francs de 1998
Périodi-Sation ?
Quels sont les deux facteurs :-conjoncturels
-structurelsQui expliquent la réduction des grosses fortunes ?
LES POLITIQUE DE REDISTRIBUTION VISANT
A REDUIRELES INEGALITES
Le taux moyend’imposition des 1%
les plus riches en 1960En France est de 23%
Complétez les trous laissés
Dans le texte
Montrez que la redistribution
Opérée par l’Etat Permet de réduire les
Inégalités de revenus?Justifiez
votre réponse
L’EVOLUTION RECENTE DES INEGALITES
Entre 1970 et 1979 le revenu Initial par unité de consommation
Du neuvième décile a diminué de 0.8% par an en moyenne
Opérez une typologie de l’évolution
des revenus initiaux par UC entre1970 et 1979
En France en 1990 l’indice de Gini est de28 %
Les indicateurs vont-ils dans le même sens?
En 2000 , l’indiceDe Gini des Revenus des
ménagesAvant impôts aux
Etats-Unis est de 0,46
Que pouvez vous en conclure ?
En 1951 le salaire moyen des femmes
Représente 63%de celui des hommes
Salaire moyen des femmesEn 1951
---------------------------x100Salaire moyen desHommes en 1951
Les inégalités de revenus
Entre les femmes Et les hommes
Ont-elles Diminué ?
VERS UNECONVERGENCEDES MODES DE VIE ET DECONSOMMATION ?
Le taux d’équipement des logements En baignoire ou douche est de
48% en 1966.
Le taux d’équipement en connexion internet en France
est de 20% en 2001
VERS UNE CONVERGENCE DES REVENUSEN EUROPE ?
Le salaire moyen au RU est de 27000 euros PPA en 1996 et a son TCAM entre 1996 et 2004 est de 4.1%
Peut-on parler de convergence des salaires réels ?
PARTIE IIVERS L’APPARITION
DE NOUVEAUX CLIVAGES ?
Il existe un pays où les inégalités de revenus entre les citoyens baissent, où l'écart hommes-femmes se réduit, où les scolarités s'allongent au profit des plus défavorisés et même où la pauvreté diminue.
Ce beau pays, c'est la France. On peut toujours se frotter les yeux devant les statistiques, c'est bien ce qu'elles montrent . (..)
Il n'y a cependant pas profond à creuser pour s'apercevoir que ces chiffres dressent un portrait trompeur de l'état de la France. Les données sur les revenus ne prennent en compte que 20 % environ des revenus du patrimoine , tirés des portefeuilles financiers et de la propriété immobilière.
Or, ces revenus progressent plus vite que la moyenne et constituent une part considérable du revenu des catégories aisées, qui possèdent l'essentiel du patrimoine.
Sur les cinq dernières années, il est probable qu'une prise en compte de l'évolution de ces revenus, comme l'Insee en convient, aboutirait à constater une légère hausse des inégalités, en rupture avec
la tendance sur longue période.
En outre, un phénomène simple demeure souvent oublié : des écarts relatifs stables signifient que les écarts absolus s'accroissent. Entre 1996 et 2002,
les plus démunis ont vu leurs revenus (hors patrimoine, après impôts et prestations sociales) progresser de 12 %, à peu près comme les plus riches. Mais on ne vit pas avec des pourcentages :
en six ans, le 1 % le plus aisé a disposé de 5 460 euros de plus à dépenser chaque année, contre seulement 1 100 euros pour les 10 % les plus pauvres, l'écart s'est donc accru de 4 300 euros.
Source : la France inégale, in n°244 d’alternatives économiques
UN BLOCAGE DE LA REDUCTION
DES INEGALITESDE REVENUS
Comparez la typologie à celle que vousAviez construite pour les années 1970-1979
Que pouvez vous en conclure sur L’évolution des inégalités de revenus ?
Entre 1996 et 2004 le niveau deRevenu moyen des individus
Appartenant aux 10% les plus richesA progressé 13 %
Quelles sont les catégories qui ont le sentiment de se paupériser, pourquoi ?
UNE AUGMENTATION DES INEGALITES DE PATRIMOINE ?
Le patrimoine médian du 4ème quartile est en 2004 25 fois
Plus fort que celui duPremier quartile
Le patrimoine médian du 4ème quartile est En 2004 de 258700 euros
Source : le cédérom d’alternatives économiques, n°10
LES EFFETS DES POLITIQUES
DE REDISTRIBUTION
Le taux de prélèvement
sur le plafond du7ème
Décile était en1995 de 39.67 %
Le système dePrélèvement
Français Est-il
redistributif
Source : op cité
La politique de redistribution Réduit-elle Fortement
Les inégalités de revenus
Source : op. cité
VERS LE RETOUR DES CLIVAGES DE
CONSOMMATION ET DE MODES DE VIE
Dans cette période d’incertitude, la progression très rapide du coût du logement, en accession comme en location, participe au mouvement de déstabilisation des classes moyennes.
Les ménages auxquels elles renvoient sont confrontés à des difficultés financières qui font de la gestion de leur budget un exercice d’équilibriste. Cette précarité, ils la doivent principalement à la part considérable de leurs revenus qu’ils consacrent à
leur logement. Pour eux, le logement devient source d’appauvrissement puisque l’augmentation de leurs ressources n’a pas suivi la progression du coût du logement.
Source : rapport 2007 de la fondation abbé Pierre
Les loyers du marché du secteur privé ont progressé de 10 % au cours des trois dernières années
L’expression fossé numérique est-elle vérifiée pour la société française
Source : le cédérom d’alter éco
VERS DE NOUVELLES FRACTURESSOCIALES ?
Rapport du CAS 2007: la société française
Le taux de chômage Des personnes sorties de l’école depuis moins deUn an est de 25% en 91
Opérez unePériodisation.
Comment aÉvolué
Le salaireRelatif
En fonction de l’âge?
Le salaire des 26-30 ans Représente en 2000 87%du
Salaire moyen toutes générations confondues
Les hommes gagnent 37 % de plus que les femmesEn France, l’écart moyen de revenus entre hommes et femmes s’élève à 37 %. Chez les ouvriers, il est même de 44 %. D’où sortent ces chiffres équivalents au double de l’écart le plus souvent évoqué ? L’Insee, durant une longue période, n’a diffusé que des données pour les emplois à plein temps, qui sont du coup les seules à être utilisées. Comme le montrent ces chiffres, l’écart de taux horaire est bien de 20 % : le reste de la différence s’explique par un moins grand nombre d’heures effectuées par les femmes, qui travaillent plus souvent en temps partiel.A horaires inférieurs, salaires inférieurs : rien ne semble plus logique que de raisonner en temps plein. Au nom de cette logique on en oublie pourtant les salaires mensuels effectivement reçus, quel que soit l’horaire de travail. Plus du quart des emplois féminins en temps partiel sont occupés faute de mieux (temps partiel subi), par des femmes qui souhaiteraient travailler davantage pour améliorer leurs revenus mensuels. Au final, si à temps de travail équivalent l’écart est bien de 20 %, celui-ci est deux fois plus important tous horaires confondus.Plus on s’élève dans la hiérarchie des salaires, plus l’inégalité entre hommes et femmes est forte : les moins bien payées touchent 91 % du niveau de salaire des hommes, alors que les 10 % les mieux rémunérées n’en perçoivent que 75 %.
Source : http://www.inegalites.fr/spip.php?article301