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T f? v i n s

LA CHAUX-DE-FO NDS.Lundi, le 15 février, à l ’hôpital de

la ville a eu lieu le service funéraire de frère Fritz Rabus, âgé de 81 ans. Frère R a b u s avait été alité pendant plusieurs mois. De nombreux amis, membres de l’Eglise, et parents ont assisté aux obsèques.

Membre de l’E glise depuis 46 ans, le D istrict su isse se souviendra long­temps de sa souriante figure ainsi que de sa fidélité aux principes de Jésus-Christ et de son tém oignage si ferme de l’E glise restaurée, qu’il n’hésitait jam ais à rendre devant n’importe qui.

N ous voudrions exprim er nos sym ­pathies les plus sincères à sa fem m e et à sa fam ille.

LES FRANÇAIS EN AMERIQUE.A Provo (U tah) comme dans d’au­

tres villes d’Amérique où résident des membres qui ont été m ission­naires dans la M ission française, il existe un « French Club » d’environ 40 participants. Ce groupe a des réunions mensuelles où on chante les hym nes en français, où on écoute des tém oignages en français et où on a le plaisir d’entendre des allocu­tions dans « la belle langue ».

Cette année, à Provo, c’est frère César S o r r ia u x qui occupe le poste de président avec frère Goffin comme premier conseiller. Un ancien m issionnaire, Booth C r a b tr e e , rem­plit des fonctions de secrétaire.

Après avoir passé deux ans à Sait Lake City, sœur Jeanine A n to n o r s i , originaire de M arseille, habite m ain­tenant Los A ngeles (C alifornie), où

elle fa it des économies dans le des­sein de faire une visite en France en 1954. I

La section des langues vivantes à l’U niversité de l’Utah, à Sait Lake City, a commencé l’année 1654 en jouant en français la pièce de Maeter­linck, « Pelléas et Mélisande ». Le m etteur en scène était Arch Heugly, qui a laissé de bons souvenirs à Paris et à N ice pour l’organisat-on de représentations dans ces deux villes. Les rôles de Pelléas et de Mé­lisande furent joués par Robert Var W a g e n e n et Madeleine Q u arey , le autres rôles étant tenus par Danit B e lg iq u e et Suzanne V e ld e r . Les anciens m issionnaires Richard Cum m in g s , Calvin E v a n s , Brian Leest et Virginia. L a rsen donnèrent Lu concours et aidèrent au succès de lu pièce.

PA R IS.Ce n ’est pas si souvent que nous

avons l’occasion de célébrer un ma­riage dans la branche de Paiis; aussi som m es-nous très heureux de relater celui qui vient d’avoir lieu. Le 18 février, Président L ee a béni l’union de Kendall W. Y ou n g et de Gabrielle L a uze . La cérémonie fut très belle et très émouvante, pleine de sim plicité et de m ajesté à la fois.

Vers 14 h. 30, environ soixante personnes étaient à la Maison de la M ission prêtes à assister à la bé né­diction. La jeune mariée fit son apparition, puis descendit le grand

(Suite à la page 76.),

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C € t d â k

Avril 1954

Revue de la Mission française de l'Eglise de Jésus-Christ des

Saints des Derniers Jours.

SommairePages

E ditoria l : B ienvenue au m ois d’avril. 62 M. E . M ack.

Le m essage de la R ésurrection ........... 64'David O. M cK ay.

Un autre m o n u m en t en l ’honneur deM oroni ............................................ 68

H enry A. Sm ith .

[Une Πuvre m erveilleuse, C h ap itre IV. 9 | g Le G rand R ichards .

La fem m e au fo ye r .................................. 71Edm ée P ig u e t.

C om m ent rechercher la V érité ........... 72D aniel Lao.

Notre avocat et m éd ia teur .................... 73Joseph F ie ld in g Sm ith .

Je m e d e m a n d e ............................................ 77M a rg a re t Toole.

Directeurs Harold W. Lee

Eva Haslam

CouvertureDans de précédentes publica­tions nous avons présenté à nos lecteurs une inform ation pleine d’intérêt sur les pro­grès faits dans la construction du Tem ple de Los Angèlès, en Californie. Ce m ois-ci, nous som m es heureux de vous montrer, sur notre couverture, la reproduction de la m aquette de ce m agnifique édifice. Vous trouverez, à la page 68, un article sur la statue qui sera placée à son som m et.

ProchainementPour le m ois de mai, L’ETOI­LE présentera à nos lecteurs l ’histoire de la conversion d ’un de nos m issionnaires de la M ission française, frère A ndré Anastasion, président du district de M arseille, de m êm e que d ’autres articles qui, nous som m es sûr, in té ­resseront tout le monde.

TARIF DES ABONNEMENTS POUR UN AN •Belgique Pp. 57,00 France................................ Fr. 400Suisse Fr. 5,00 United States et Canada $ 2.00TARIF MENSUEL : Belgique : Fr. 5,00 ; France : Fr. 4 0 ; Suisse: Fr. 0,50

Mme Juhta Deghaye, 98, rue Bidaut, Liège (Belgique).

L'Etoile — 61 — Avril 1954

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Bienvenue

au mois d'avril

P O U R le Sain t des D erniers Jours, av ril est non seulem ent le premier mois du prin tem ps, m ais celu i de la naissance du C hrist, Notre-bei- gneur, et celui, aussi, de l ’o rganisation de l ’E glise . C est également

selon toute vraisem blance, le mois de la résurrection .Combien tous ces événem ents v in ren t à propos, et comme ils furent les

bienvenus ! A vril est le mois de l ’espérance, le mois de la vie nouvelle, lors­que tout renaît, l’époque où ce qui é ta it gâ té a été dé tru it, ou bien est de­venu l ’a lim en t d’où germ e la vie nouvelle.

Jésus avait trouvé le m onde re ten u au sol par la superstition, et la crain te, et la m auvaise organisation des homm es. Il balaya la superstition ; I l inspira à ses disciples une foi qui va incra it la crain te ; et II am éliora la m auvaise o rganisation des homm es. P u is II s ’en a lla , la issan t les hommes à la tâche de constru ire sur ses fondations.

Les hom m es lu ttè ren t, avec noblesse, dans certains cas. L a foi dont par­la it Jésus fit des m iracles dans certa ines existences. Les hom m es fu ren t capa­bles d ’endurer l ’ignom inie et une m ort douloureuse pour leurs idéaux. I mu­tan t, l ’égoïsm e dbm eurait ; donc C hrist est revenu, en nouveau tém oin, cette fois-ci accom pagné de Son P ère, pour rem ettre l ’hom m e dans la bonne voiel ’em plir d ’une foi nouvelle et conquérante. Son E g lise a été organiséeL ’hom m e est pa rti, avec un zèle neuf, proclam er les vérités anciennes dt l ’E v an g ile et des épîtres, revêtues d’une lum ière nouvelle.

C’est à nous m ain tenan t de con tinuer dans la voie que les au tres ont frayée. Est-ce que nous m aintenons et œ uvrons avec un zèle égal à celui de nos prédécesseurs dans la foi ? N o tre pouvoir d ’influencer l ’existence des au très est plus g rand que nous ne le m esurons, peut-être. N os actes et nos pa­roles, bons ou m auvais, font ju g e r n o tre sincérité et la vérité du message que nous apportons à autru i. D ans chaque branche, chacun des membres, si hum ble ou basse que soit sa condition, a son rô le à jouer pour a ider autrui a com prendre et à accepter ces g rands principes et ces bénédictions dont nous jouissons, ou l ’en em pêcher. N e renvoyons aucun am i reçu parm i nous, avec un accueil froid ou un reg a rd peu aim ab le ; ne disons pas un m ot susceptib e d ’é teindre l ’é tincelle du joyeux espoir nouveau, que les événem ents de ce mois on t rendu possible.

* Extrait de The Improvement Era, avril 1933.

L'Etoile 62 — Avril 1954 l'Etoile

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éditorial

:mier:-Sei-nent,

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SlSpSE E gE SiP A P IN I : Vie du C hrist.

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Le Messagede la

Résurrection" M ais je s a i s q u e m on R éd em p teu r e s t v iv a n t , e t q u ’il s e lèv era

le d ern ier su r la t e r r e " (J o b 10 : 2 5 ) .

C E L U I qui peut ainsi tém oigner du R édem pteur v ivan t a l ’âme ancrée dans la vérité éternelle.

La confirm ation la p lus récente et la plus directe de là résurrection de Jésus du tom beau est l ’apparition du P ère et du F ils au P rophète Joseph Sm ith, dix-neuf cents ans après l ’évé­nem ent que la C hrétienté célèbre en ces fêtes de Pâques. I l est donc fort à propos que l ’E glise se jo igne au fes­tiva l annuel com m ém orant la résu r­rection du C hrist, l ’événem ent le plus sign ificatif, le plus m ém orable dans l 'h isto ire de l ’hum anité.

Ce m iracle de la vie est significatif, non seulem ent en soi, m ais par ses répercussions sur tous les principes de base du C hristianism e véritable.

A en ju g e r d ’après les récents con­flits in ternationaux , il est tou t à fait évident que les chefs de certains gou­vernem ents de ce m onde ne croient pas en la réa lité de la résurrection.

T rop de personnes, au jo u rd ’hui, res­sem blent à ces hom m es, d ’il y a deux m ille ans, qui avaien t élevé un autel sur la co lline de M ars au « D ieu In ­connu», mais qui ne savaient rien , ou presque, sur lui. Nous lisons qu’en se rendan t à l ’A réopage, P au l avait rem arqué des statues m agnifiques, é ri­gées à divers dieux adorés par les Grecs : M ars, dieu de la guerre, A phrodite, déesse de l ’am our, Bac- chus, dieu du vin, et, les dom inant tous, Pallas-A théné, la déesse de la

sagesse, protectrice d’A thènes •— à tous ces dieux et à bien d ’autres.

Là, se rencon traien t fréquem m ent les philosophes et les juges, les m eil­leurs penseurs, les p lus g ran d s sages du m onde an tique, é tud ian t les mys­tères de la vie et en d iscutant, ainsi que des destinées de la race humaine.

Au m ilieu de toute cette sagesse du m onde, un p e tit hom m e aux yeux bruns, se tenait solitaire et récusait une g rande partie de leu r philosophie comme fausse, et l ’adoration des ido­les, comm e une e rreu r grossière. Il é ta it seul, dans cette vaste cité d ’in­tellectuels, à savoir par sa p ropre ex­périence qu’un hom m e peut avoir dépassé les portes de la m ort et vivre — le seul à A thènes, capable de sen­tir c lairem ent la différence entre les form es de l ’ido lâ trie et l ’adbration partie du cœur, qui s’adresse au seul D ieu v ivan t et véritable. Les Epicu­riens et les Stoïciens, avec lesquels il s’était en tretenu et avait discuté, tra ita ien t P au l de bavard et d’an­nonciateur de d ivinités étrangères. « A lors, ils le p riren t et le menèrent à l ’A réopage, en d isan t : « Pourrions- nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ? »...

P au l, debout au m ilieu de l ’Aréo­page, dit : « Hommes A théniens, je vous trouve à tous égards extrême­m ent relig ieux, car, en parcouran t vo­tre v ille et en considérant les objets

L'Etoile — 64 — Avril 1954

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DAVID O. McKAY

de votre dévotion, j ’ai mêm e décou­vert un autel avec cette -inscription : A un d ieu inconnu ! Ce que vous ré­vérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. » (Actes 17:19, 22-23).

Comme P au l d iscourait éloquem ­ment sur la personnalité de D ieu, les philosophes écoutèrent curieusem ent, quoique a tten tivem en t, ju squ ’à ce qu’il ait affirm é que D ieu avait res­suscité Jésus d ’en tre les m orts. E n ten ­dant p a rle r de résurrection , certains se m oquèrent, et presque tous se dé­tournèrent pour s’en a lle r, la issan t celui qui décla ra it la vérité p lus so­litaire que jam ais.

A ujourd’hui, comme sur la C olline de M ars, quand nous parlons de résu r­rection des m orts, il y en a qui se m o­quent et d ’autres qui doutent et se dé­tournent. A u jourd ’hui, comm e alors, trop d ’homm es et de fem m es ont d ’au­tres dieux, auxquels ils pensent da­vantage qu’au Seigneur ressuscité — le dieu du p laisir, celui de la fortune, celui de l ’indulgence, celui du pou­voir politique, de la popularité , le dieu de la supériorité de race. Ils sont aussi variés et nom breux q u ’au tem ps de l ’A thènes et de la Rome antiques.

Les pensées qui occupent le plus fréquemm ent son esprit déterm inent le cours des actions d ’un homme. C’est donc pour le m onde une béné­diction qu’il y a it des occasions, comme Pâques, qui ind iquent comme le feraient les bras d’un sém aphore :« Dans votre fo lle course au p laisir, à la fortune, à la célébrité, arrêtez-

vous et réfléchissez à ce qui a le plus de valeu r dans la vie. »

Q uand les hommes obéissent à cet avertissem ent et explorent les replis les plus secrets de leurs cœurs, ils s ’aperçoivent que la question la plus im portan te de leur vie se rapporte au sujet de l ’im m ortalité . U ne personna­lité^ m arquan te des chem ins de fer, citée dans He Jeune H om m e et le M onde , a exprim é la pensée de beau­coup de gens en d isan t :

« J e p référerais être sû r qu ’après sa m ort, un hom m e rev iv ra avec son iden tité consciente, p lu tô t que d ’avoir toute la richesse des E ta ts-U nis, ou d ’occuper n ’im porte quelle position, assuran t honneurs et puissance, que le m onde puisse offrir. »

E tablissez solidem ent le fait que C hrist a repris son corps et qu ’il est

L'Etoile — 65 — Avril 1954

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ap p aru comme un être g lorifié et res­suscité, et vous aurez répondu à la question de tous les tem ps : « Si r to m m e une fois m ort pouvait rev i­vre » {/ob 14 :14).

Q ue la résurrection du tom beau fu t litté ra lem en t une réa lité pour les dis­ciples, qui connaissaient le C hrist in- tim ém ent, est une certitude. I l n ’exis­ta it absolum ent aucun doute dans leurs esprits. Ils avaien t été tém oins du fait. Ils savaient parce que leurs yeux avaien t vu, leurs oreilles avaien t entendu, leurs m ains avaien t touché la présence corporelle du R édem pteur Ressuscité.

L ’événem ent que nous célébrons au jo u rd ’hui insiste sur les principes fondam entaux de l ’E v an g ile de Jésus- C hrist. E n général, ce sont : 1) La P a te rn ité de D ieu. Personne ne peut accepter la résurrection et tire r les conséquences logiques de cette croyance, sans accepter aussi l ’exis­tence du D ieu personnel. 2) L a F il ia ­tion de Jésus-C hrist. L ’E v an g ile en ­seigne que le C hrist est le F ils de D ieu, le R édem pteur du Monde.3) L ’Im m orta lité de l ’Ame hum aine.4) L a F ra te rn ité des H ommes. U n des deux grands principes généraux, auxquels tous les au tres principes sont soumis, est celui-ci : « T u aim eras ton prochain comm e toi-m êm e » et la prom esse qui s’y ra ttache : « T ou­tes les fois que vous avez fa it ces choses à l ’un de ces plus petits de

mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » 5) M odèles de Vie. E n ­fin, puisque Jésus é tait le seul homme p a rfa it qui a it jam ais vécu, comme, en ressuscitant d ’en tre les m orts, il a vaincu la m ort et qu ’il est m aintenant le Seigneur du m onde, quelle totale faiblesse, quelle extrêm e bêtise m ani­feste celui qui vo lon tairem en t rejette le m odèle de la vie du C hrist, surtout en vue du fa it que le re je te r n ’amène que m alheur, m isère et m êm e la m ort !

PA Q U E S devra it être un jou r d’ac­tions de grâce et d ’adoration di­

vines. Ce n ’est pas un jo u r de réjouis­sance à cause du début du printem ps, ce n ’est pas seulem ent l ’occasion d’ex­hiber d ’élégants chapeaux et de belles robes, c’est l ’occasion d ’exprim er sa g ra titude à D ieu pour avoir envoyé son F ils unique dans le m onde, pour ê tre « le chem in, la vérité et la vie », pour décla rer la vérité é ternelle que <( celui qui cro ira en Lui ne périra point, m ais qu ’il au ra la V ie E te r­nelle. »

Q uand les C hrétiens du m onde en­tier au ron t cette foi dans le sang, quand ils sentiront dans leurs cœurs leu r fidélité au C hrist ressuscité et aux principes que cela im plique, l ’hu­m anité aura fa it le p rem ier g rand pas vers la paix perpétu 'elle, pour la­quelle nous prions quotidiennem ent. Si on le re je tte , le m onde sera rempli de haine et noyé dans le sang par les guerres qui se répéteront.

Comme C hrist a vécu après sa m ort, ainsi feront tous les hommes, chacun occupant dans le m onde à ve­n ir la place qu ’il s’est préparée. Le m essage de la résurrection est donc le plus réconfortant, le p lus glorieux, qui a it jam ais été donné aux hommes, car si la m ort em porte un de ceux que nous aim ons, nos cœurs a ttristés sont consolés par l ’espoir et p a r la pro­messe divine exprim és en ces mots :

<( I l n ’est point ici ; il est ressus­cité. » Puisque no tre R édem pteur vit, nous vivrons aussi. Je vous en donne ici le tém oignage, I l vit. Que chaque

L'Etoile — 6 6 — Avril 1954

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les En- ime me, il a ant :ale m i­ette ;out ène

la

’ac- di-

uis- îps, 'ex­iles

sa oyé our e », que rira ter-

en-ng,rnrs

ethu-pasla-

ent.îpliles

sa les, ve- Le

©ne ;ux, les, que ont iro- :s :b u s -

vit,nneque

.954

fête de Pâques, à son retour, m ette l’accent sur cette vérité et q u 'e lle rem ­plisse nos âm es de l'assu rance divine que C hrist est ressuscité, en vérité, que l ’im m ortalité est a insi assurée par Lui aux hom m es et que se lève bien-

cfici z icif>£ii

tôt sur le m onde le jo u r où les m ani­festations de la force bru tale et des faux idéals, tels que : la puissance donne tous les droits, seront supplanté p a r l ’esprit de charité et de paix du Seigneur ressuscité. *

L E principe : L a fo i soulève les m ontagnes , reçoit confirm ation par le cas d ’A nders Johansson

et de sa fem m e Lovisa. N és dans le nord de la F in lande , sur le rivage du Golfe de B othnie, au m ilieu du X I X e siècle, ils éta ient ag ricu lteu rs et pê­cheurs. L eur vie m onotone fu t tout à coup changée, il y a environ 75 ans, lorsque des m issionnaires m orm ons arrivèrent à Larsm o. E n raison de l’intolérance religieuse qui régna it dans le pays, les réunions dans les­quelles l ’E vang ile leu r fu t enseigné étaient secrètes. G râce aux livres et aux brochures q u ’on pouvait leu r faire passer subrepticem ent chez eux, leur tém oignage g ag n a en force ju s­qu’à ce qu’ils en trassen t dans les eaux du baptêm e en ju ille t 1880, ce qui fit d ’eux les prem iers m em bres de l'Eglise en F in lande.

Des années se passèren t sans qu’ils aient aucune re la tion avec

Eglise. Les p ré jugés relig ieux a l­lant ju squ ’à l ’insu lte fo rcèrent F rère Johansson et sa fem m e à se renferm er dans leurs pensées, sans a ide hu ­maine, seuls avec Dieu. Sans relâche, ils lisaient le L ivre de M orm on en ouedois_ afin de s’afferm ir dans leur

I 01, et ils a lla ien t dans les bois pour prier et dem ander à D ieu de leur con­server leu r tém oignage. A près tren te ans passés à réfléch ir, à étudier, à prier et, à l ’occasion, à affirm er leu r roi a d ’autres, F rè re Johansson con­vertit et baptisa V iktor B erg et M atts

erman R ônngvist. Le m ur de préju-

HENRY A. MATISPrésident de la Mission Finnoise

gés com m ença à se désagréger et 1 E v an g ile com m ença à se répandre.

Les visites in term itten tes de quel­ques m issionnaires de la M ission Sué­doise et l ’exercice du cu lte par un pe tit groupe firen t que la réunion m ensuelle pour le culte se changea en réunion hebdom adaire. Le baptêm e d ’enfants de leurs enfants et d ’amis fu t la récom pense que reçu t la foi d ’A nders Johansson et sa fem me.

D ans l ’in tervalle , la bénédiction de notre P ère Céleste é ta it descendue sur leur pa trie , de leu r v ivant. L ’in to lé­rance avait cédé à la liberté re li­gieuse, en même tem ps que l ’oppres­sion p a r d ’au tres puissances s’était changée en indépendance pour la F in ­lande.

L ongtem ps après leu r m ort, l ’A n­cien E zra F aft Benson, en 1946, en­trep rit d ’évangéliser la F in lan d e se­lon l ’E vang ile R estauré. E n 1947, la M ission F innoise fu t instituée et en 1946 une chapelle fu t érigée à Larsm o. T out cela est le résu lta t de l ’adm ira­ble persévérance de ce couple de Saints des D erniers Jours, qui avaient tenu tête à la persécution, im m uable comme les rochers de g ran it de leu r pays. ♦

L'Etoile — 67 —11 Avril 1954

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Un autre monument

en I honneur d

B IE N T O T on inaugu rera un n o u ­veau m onum ent en l ’honneur de l ’A nge M oroni comme té ­

m oin aux yeux du m onde de la restau ­ra tion de l ’E vang ile de Jésus-C hnst dans cette dispensation.

L a statue de M oroni, de 15 pieds de hau t, lam ée d ’or, est presque ache­vée. E lle se dressera au som m et de la tour du T em ple de Los A ngeles, de 265 pieds (85 m ètres) de haut.

Cette statue m onum entale a pour le m om ent la form e d ’une m aquette en p lâ tre , qui va être b ien tô t transportée à N ew -Y ork pour être coulée en a lu ­m inium . E lle sera prête en m êm e tem ps que sera achevée la tour du Tem ple.

Le scu lp teur de cette sta tue de l ’A nge M oroni est M. M illard F . M a­lin , né dans l ’U tah. I l est très connu dans la région des M ontagnes R ocheu­ses, su rtou t pour ses œ uvres en m ar­bre. I l est né à S ait L ake City le 25 octobre 1891 et a étudié le dessin et la scu lp ture à l ’U niversité de l ’U tah . I l a aussi étudié à l ’Académie N ationale et à l ’In s titu t des Beaux A rts de N ew -Y ork, p rincipalem en t sous la d irection du scu lp teur am éri­cain, H erm on A. M acN eil.

M. M alin a com m encé il y a p lu ­sieurs mois à façonner un m odèle ré ­duit de l ’A nge M oroni. A près avoir achevé ce m odèle et l ’avoir fa it ap ­prouver, il s’est mis, il y a cinq mois,

HENRY A. SMITH

à la sta tue de 5 m ètres. On lu i a cons­tru it pour ce trav a il u n a te lier spécial à Sait L ake City.

Les tra its de la statue sont lama- nites et le m anteau est de style maya, qui correspond à l ’a rch itec tu re du T em ple de Los A ngelès.

L ’A nge, d ’une m ain , soutient la trom pe dont il joue, e t de l ’autre porte quelques -unes des p laques d or d ’après lesquelles fu t trad u it le Livre de M orm on.

Le scu lp teur M alin n ’a eu recours à aucun m odèle pour m odeler sa sta­tue et c’est d ’après ses propres mains qu’il a m odelé les m ains de l ’ange. I l a dem andé des idées, à l ’occasion, à d’au tres artistes, en particu lier, à A rnold F riberg . P our la finition, il a été aidé par les sculpteurs Maurice Brooks, T o rlie f S. K naphus et Elbert P o rte r, tous de l ’U tah .

L a m aquette en p lâ tre sera envoyée à N ew -Y ork en cinq parties. Chaque pièce sera coulée séparém ent à _ la fonderie de N ew -Y ork, puis les cinq pièces seront soudées. L a statue sera transportée en tière à Los Angelès.

O n a choisi l ’a lu m in iu m comme m atériau de la sta tue parce que les

L'Eoile — 68 —— Avril 1954

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SiL'Eto

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ir de Moroni

règlem ents de Los A ngeles concer­nant l ’arch itec tu re in terd isen t de p la ­cer une statue en bronze aussi lourde à une p a re ille hau teur. La statue d’alum inium pèsera environ 750 ki­logramm es. E lle sera lam ée d ’or comme la sta tue de l ’A nge M oroni au sommet de la flèche la plus hau te du Temple de Sait Lake City.

tL y a deux autres sta tues rem arqua- 1 bles de l ’A nge M oroni, le P rophète du L ivre de M ormon. C elle qui est au som met de la flèche du T em ple de Sait Lake City est du scu lp teur Cyrus Dallin. L ’au tre est au som m et du mo­nument qui couronne la C olline de Cumorah dans l ’E ta t de N ew-Y ork, m arquant l ’endroit où M oroni a rem is les p laques d ’or à Joseph Sm ith. Sur le m onum ent de C um orah, le scu lp­teur^ de la statue, M. K naphus, a aussi sculpté un bas-relief qui m ontre Moroni rem ettan t les p laques au p ro­phète adolescent.

De tous les m onum ents en l ’hon­neur de l ’A nge M oroni, celu i de la Colline de C um orah est le p lus im ­portant. Les deux au tres sont des sta­tues destinées à couronner des flèches des tem ples.

Le m agnifique m onum ent en l ’hon­neur de l ’A nge M oroni au som m et de la Colline de C um orah a été érigé par LEglise et consacré p a r le P résiden t Heber J . G ran t le 21 ju ille t 1925.

Le nouveau monument dans l ’atelier à Sait Lake City.

P our ce m onum ent, M. K naphus, ori­g inaire du D anem ark et converti à l ’E g lise , a p rodu it une statue de trois m ètres de hau t,, couronnant une co­lonne de g ran it de quatorze m ètres. Le g ran it v ien t de la carrière de B arre, dans le Verm ont, à 50 m illes du v illage n a ta l du P rophète Joseph Smith.

M oroni fu t le dern ier prophète des N épkites. I l survécut à ce peuple,

L'Etoile 69 — Avril 1954

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do n t l ’h isto ire est consignée dans le L ivre (le M orm on. I l est a p p a ru à Jo ­seph Sm ith pour la prem ière fois le 21 septem bre 1823 ; puis il se m ontra de nouveau à Joseph Sm ith sur la C olline de C um orah une fois par an pendan t quatre ans. C’est a lo rs qu il rem it au prophète adolescent les p la ­ques d ’or qu ’il devait trad u ire pour en fa ire le L ivre de M orm on. Sa d e r­nière apparition eut lieu le 22 septem ­bre 1827.

E n m êm e tem ps que s’achève le travail pour la statue de l ’A nge Mo- roni destinée à la tour du T em ple de Los A ngelès, le imême g roupe de scu lp teurs trav a ille à des fonts bap ­tism aux pour le m êm e édifice. L ors­qu’ils seront achevés, ces fonts seront placés au centre du tem ple, à l ’étage au-dessous du sol. Les fonts de bronze

On voit ici, de près, l ’Ange Moroni au sommet de la flèche du Temple de Sait Lake City. La

statue est l’œuvre de Cyrus Dallin.On voit ici le monument, œuvre de Torlref S. Knaphus, sur la Coll'ne de Cumorah et l ’Ange Moroni sculpté par lui pour couronner la colonne.

seront placés sur le dos de douze bœufs rangés en cercle, la tête tour­née vers le dehors.

Le dessin de ces fonts baptismaux de Los A ngelès sera le m êm e que | celui qui a été adopté par les autres . tem ples de l ’E glise. Ils sont toujours r montés sur le dos de douze boeufs ; m ais chacun d ’eux a des lignes et une I a ttitude différentes.

Le baptêm e par im m ersion se pra- I tique dans tous les tem ples des Saints des D erniers Jours. Ces fonts baptis- | m aux sont réservés exclusivem ent aux baptêm e pour les m orts, qui sont par­ticu liers à l ’E g lise de Jésus-Christ des Saints des D erniers Jours. ♦

L'Etoile — 70 — Avril 1954

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UNE ΠUVRE M ERVEILLEUSE

C h a p itre IV

LES F A U S S E S DO CTRINES ET L’A PO ST A SIE UNIVERSELLE

L’A p o s ta s ie d e la V é r ité .U ne seconde g rande vérité fu t révélée au cours de la visite du P ère et

du F ils au P rophète Joseph Sm ith, par la déclaration du Sauveur du monde, en réponse à la question de Joseph Sm ith , concernant l ’église à laquelle iî lui fa lla it adhérer. Il lu i fu t répondu de ne se jo indre à aucune, car toutes étaient dans l ’erreur. Le personnage qui s’adressait à lui dit :

“ ...que toutes leurs croyances étaient une abomination à Ses yeux ; que tous ces hommes étaient corrompus : “ Ils s’approchent de moi avec leurs lèvres, mais leurs cœurs sont loin de moi , ils enseignent a titre de doctrines des commandements d’hommes ayant l’apparence d’une origine divine, mais ils en renient la puissance. ” (P. de G P Tosenh Smith 2:19). J F

Cette décla ration su rp rit g randem ent Joseph Sm ith, à savoir qu’aucune église sur te rre n ’était acceptable devant D ieu et que leurs croyances étaient une abom ination à ses yeux. A la lum ière de la V érité révélée à Joseph Smith, il est facile de com prendre pourquoi leurs croyances étaient une abo­mination à ses yeux.

L e s e n s e ig n e m e n t s e r r o n é s d e s é g l i s e s c h r é t ie n n e s .U n enseignem ent erronné com m un à beaucoup d ’églises chrétiennes est •

II n ’y a que la fo i qui sauve. C ette fausse doctrine ô tera it à l ’hom m e la res­ponsabilité de ses actes, sauf celui de confesser sa foi en D ieu, et enseigne­rait à l ’hom m e que, si g rand que fû t son péché, la confession lui apportera it pardon et sa lu t com plets. Ce dont le m onde a besoin, c’est qu ’on lui prêche davantage la nécessite de s’abstenir du péché et de vivre une existence droite et utile, et qu ’on lui parle moins de pardon du péché. Cela ren d ra it le m onde différent. E n vérité , les homm es do iven t d ’abord se rep en tir de leurs péchés et, ^ s abandonner, avan t d ’être en droit d ’attendre leu r pardon. M ême si nos péchés sont pardonnés, D ieu ne p o u rra it nous récom penser pour le bien que nous n ’avons pas fait.

Le P rophète M ormon, qui v ivait sur le continent am éricain en l ’an 400 environ de l ’ère chrétienne, a annoncé que les p laques, d ’après lesquelles le Livre de M orm on devait être trad u it, seraient découvertes et il a décrit l ’état dans lequel seraien t a lors les églises existant dans le m onde :

Oui, cela arrivera au jour ou le pouvoir de Dieu sera nié, où les églises seront cor­rompues, et seront exaltées dans l’orgueil de leurs cœurs ; oui, au jour où les chefs des églises et les instructeurs seront aveuglés par l’orgueil au point d’être jaloux des nombres mêmes de leurs églises...

“ Oui, cela arrivera dans un jour où des églises seront établies, qui diront : Venez à moi, et pour votre argent vous obtiendrez le pardon de vos péchés. ” (Mormon 8:28, 32).

La d o c tr in e d e la p r é d e s t in a t io n .I l existe en outre une doctrine erronée de la p rédestination . Selon elle,

certains d ’entre nous, sans aucune in terven tion de leu r part, sont prédestinés à la vie^ e ternelle et d autres, a la dam nation e ternelle , et cela sans égard à la catégorie où nous nous trouvons, et sans que nous y • puissions rien. U ne analyse com plète de ce tte doctrine am ène nécessairem ent à cette conclusion que, si elle é ta it vraie, D ieu serait responsable de tout péché et de toute in i­quité dans le m onde, puisque cette croyance veut que tous nos actes a ien t été pré-déterm inés, avan t que nous fussions nés, bons ou m auvais.

, D ans son effort pour détru ire la vérité , Satan n ’au ra it v raim ent pu es- perer trom per les hom m es de façon p lu s efficace et to tale q u ’en leu r en levan t la conscience de leurs responsabilités p a r l ’enseignem ent de pareilles doc­trines.

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10 UNE ŒUVRE MERVEILLEUSE

Un s e u l c ie l e t un s e u l e n fe r .I l y a en outre l ’enseignem ent erroné du ciel unique et de l ’enfer uni­

que, dans l ’idée que tous ceux qui a rr iv e ro n t au ciel y partic iperon t égale­m ent et qu ’il en ira de même en enfer, pour ceux qui y seront envoyés.

L a vérité, te lle que l ’a rétab lie le P rophète Joseph Sm ith, exprim e clai­rem en t le fa it que tout hom m e recevra selon ses œ uvres ; qu’il y a une g lo ire pareille au soleil, une au tre p are ille à la lune et encore une au tre , pa­re ille aux étoiles, et qu ’à chacun sera assignée la g lo ire déterm inée par ce qu ’il au ra fa it et la vie qu’il au ra m enée.

D ieu n e sa u r a it ê t r e un D ieu d e c o n fu s io n .U n sain raisonnem ent am ène à la conclusion que D ieu ne sau ra it être

l ’au teu r d e là confusion, que deux o rganisations qui se con tredisent ne peu­vent avoir en L ui leu r origine, car D ieu ne peut être divisé contre Lui-même. Selon Sain t P au l :

“ Car il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,

“ pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ,

“ jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l ’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

“ afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction. ” (Ephès, 4:11-14).

Q uand Joseph Sm ith com m ençait à chercher la vérité , il v it b ientôt clai­rem ent que les églises chrétiennes n ’avaien t pas « progressé dans l ’unité de la foi ». P au l ind iquait qu ’elles é taien t « em portées par tout vent de doctrine, p a r la trom perie des hom m es ». D e là, la déclaration du Sauveur, fa ite à Jo­seph Sm ith, que toutes leurs croyances é ta ien t une abom ination à ses yeux.

P a r la lecture des E critu res , les hom m es pouvaient découvrir des vérités qui ne se trouvaien t pas dans les églises existantes. Se réunissan t en groupe ils organ isaien t une église qui n ’é tait pas inspirée, ni ordonnée directement p a r D ieu. A insi s’étaient m ultip liées les sectes chrétiennes jusqu’à ce que leur nom bre s’é levât à des centaines. L eurs chefs m etta ien t l ’accent sur u n certain principe et organisaien t toute l ’église au tour de cette unique idée, par exem­ple, les dons spirituels, les apôtres, l ’adoration le septièm e jour, etc.

M is s io n d e l ’E g lis e v é r ita b le .L a mission de l ’E g lise véritab le , sous la conduite et l ’insp iration de

D ieu, est de réun ir en une seule E g lise toutes les vérités qui se trouvent dans toutes les autres églises chrétiennes, ainsi que les vérités qui ont été négligées ou ignorées, et d’é lim iner toutes erreu r e t doctrine d’origine hum aine. C’est ce q u ’a fa it le Seigneur en res tau ran t son E g lise sur te rre par le moyen du P rophète Joseph Smith.

O p in io n s c o n te m p o r a in e s affirm ant la g ra n d e a p o s t a s ie .

L ’idée que les églises s ’étaient égarées et ava ien t perdu leur v ita lité et leu r au to rité s’accorde avec le ju g e m e n t de quelques-uns des plus grands penseurs et avec les prophéties des Saintes E critu res , comme le m ontren t les citations suivantes.

D ans un ouvrage auquel ont collaboré soixante-treize m em bres du clergé spécialisés dans l ’étude de la Bible, nous lisons :

“ Il ne faut pas s’attendre à voir l’église des Saintes Ecritures exister effectivement sur terre dans toute sa perfection. Elle ne se trouve réalisée dans sa perfection ni dans l’ensemble

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LES FAUSSES DOCTRINES ET L'APOSTASIE UNIVERSELLE 11

des fractions de la Chrétienté, ni dans aucune de ces parties. ” (Dr. William Smith, Smith's Dictionary of the Bible, Houghton Mifflin Company, Boston, Mass.).

A insi donc ces soixante-treize érud its confirm ent effectivem ent la décla­ration de Jésus à Joseph Sm ith — que toutes leurs croyances éta ien t une abo­mination à ses yeux.

R oger W illiam s, pasteur de la p lu s ancienne E g lise B aptiste d ’A m érique, à Providence, R hode Is land , refusa it de con tinuer son pasto ra l, a llég u an t que :

“ ...Il n’y a point d’église du Christ régulièrement constituée, sur terre, ni personne qui soit autorisé à administrer des ordonnances pour l’église, et il ne peut y en avoir avant que de nouveaux apôtres soient envoyés par le grand chef de l’église, dont j’attends la venue. ” (L’Amérique pittoresque, p. 503).

Si R oger W illiam s avait eu le p riv ilège de v iv re assez longtem ps pour connaître le P rophète Joseph Sm ith et entendre son m essage, il a u ra it trouvé ce qu’il cherchait.

Le Dr. H arry E m erson F osdick a décrit la condition de décadence de l’église chrétienne en ces term es :

“ Une réforme religieuse se prépare et, au fond, c’est une tentative pour recouvrer dans notre vie moderne la religion de Jésus, en opposition au vaste fatras religieux, en grande partie insuffisant et souvent positivement faux, attribué à Jésus. La Chrétienté d’aujourd’hui a en grande partie abandonné la religion qu’il prêchait, enseignait et vivait, pour y substituer une religion d’une toute autre espèce.

“ Si Jésus revenait maintenant sur terre et pouvait entendre les mythologies qui ont été élaborées autour de lui, s’il voyait le croyancialisme, le dénominationalisme, le sacramen- talisme qu’on développe en son nom, il ne manquerait pas de dire : “ Si le Christianismeest tel, je ne suis pas chrétien. ” (Liahona, vol. 23, n° 22, p. 424).

De te lles déclarations, et d ’au tres sem blables, ém anant de m inistres dediverses nations, sem blera ient certainem ent corroborer la déclaration du Sau­veur à Joseph Sm ith et devraien t pousser les gens réfléchis, qui cherchent la vérité, à souhaiter d ’en tendre le reste de l ’histoire du P rophète.

P r é d ic t io n s d e la B ib le a n n o n ça n t la g r a n d e a p o s t a s ie .

t / Considérons m ain tenan t les prédictions contenues dans les E critu res oùl’époque et les conditions que nous avons exam inées sont indiquées :

“ Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.“ Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,

rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,“ insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien,“ traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu,“ ayant l ’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces

hommes-là. ” (II Tim. 3:1-5).“ Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion

avec lui, nous vous prions, frères,“ de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous

laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.

“ Q ue personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivéeauparavant, et qu’on ait vu paraître l ’homme du péché, le fils de la perdition,

“ l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore,jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. ” (II Thess. 2:1-4)!

Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,

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12 UNE ŒUVRE MERVEILLEUSE

“ détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les faibles. ” (II Tim. 4:3-4),Les versets ci-dessus m on tren t à l ’ évidence que l ’A pôtre P au l avait le

p riv ilège de voir notre époque et de décrire d ’avance les conditions mêmes décrites par le Seigneur dans ses accusations contre les églises adressées à Joseph Sm ith, et dont certains m in is tres actuels reconnaissent l ’exactitude. Il a indiqué que ces conditions ex is tera ien t « dans les derniers jours », que les oreilles des homm es « dém angeraient » et qu ’ils se chercheraien t des maîtres selon leurs coeurs « détournan t leurs oreilles de la vérité ». I l déclare en outre que les homm es ne peuvent s’a tten d re à la seconde venue du Christ, te lle q u ’elle est prom ise, à moins que ne se produise d ’abord « l ’apostasie », en sorte que tout ce que nous avons d it annonce seulem ent que les événe­m ents p réd its se sont réalisés.

Q uand l ’A pôtre Jean é ta it banni sur l ’île de Patm os, il v it le pouvoir qui serait donné à S atan :

“ E t il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. E t il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. ” (Rev. 13:7).

I l est évident d ’après cela que tou t peuple, toutes langues et toutes na­tions doivent succomber à cette puissance m auvaise, e t nous le compren­drons m ieux quand nous voyons que Jean v it l ’E v an g ile ram ené sur terre pour être prêché à toutes les nations, tribus, langues et peuples (Voir Apoc. 14 :6-7).

P ou r bien com prendre l ’E critu re , il fau t se souvenir que les adhérents du C hrist étaient appelés les saints (Voir E phés. 2 : 1 9 ; I I Cor. 8 : 4 ; I Cor. M :33)-

Sachant com bien cet abandon de la vérité serait un iversel, on peut com­prendre quelques-unes des p rophéties des anciens prophètes telles que les rapporte 1 ’A ncien T estam en t :

“ Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel.

“ Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient. Ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Eternel, et ils ne la trouveront pas. ” (Amos 8:11-12).

E n vue des paroles de Jésus : « Cherchez et vous trouverez », une seule explication est possible si, m êm e en e rran t « d ’une m er à l ’autre, du sep­ten trion à l ’o rien t », on ne peut trouver la paro le de D ieu. La réponse est te lle qu ’Amos l ’ind iquait, que le S eigneur a envoyé « la fam ine dans le pays », la fam ine d ’entendre la parole du Seigneur.

Le P rophète M ichée prévoyait le jo u r où « D ieu ne répondra pas ». Il décrivait l ’éta t d ’apostasie d ’Israë l comme suit :

“ Ainsi parle l’Eternel sur les prophètes qui égarent mon peuple, qui annoncent la paix si leurs dents ont quelque chose à mordre, et qui publient la guerre si on ne leur met rien dans la bouche.

“ A cause de cela, vous aurez la nuit..., et plus de visions ! Vous aurez les ténèbres..., et plus d’oracles ! Le soleil se couchera sur ces prophètes, le jour s’obscurcira sur eux.

“ Les voyants seront confus, les devins rougiront, tous se couvriront la barbe ; car Dieu ne répondra pas...

“ Ses chefs jugent pour des présents, ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes prédisent pour de l’argent ; et ils osent s’appuyer sur l’Eternel, ils disent ! L’Eternel n’est-il pas au milieu de nous ? Le malheur ne nous atteindra pas. ” (Michée 3=5-7. 11).

(à s u iv r e )

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De la b o n n e m a rch e d e la " m a iso n

L ’idéal serait que les paren ts aien t une vie régulière . Si tel n ’est pas le cas, occupations au dehors, trav a il de nuit, tra ins, etc., etc. ; ij fau t que la mère organise une vie rég lée pour ses enfants. T oute l ’harm onie de la famille en dépend. Que les repas soient pris à heures fixes, et que cha­cun fasse un effort (avec le sourire) pour s’y soum ettre. Les levers et les couchers des enfants seront rég lem en­tés ; que ces règles soient si bien po­sées que l ’en fan t n ’a it m êm e pas idée qu’il p o u rra it en être autrem ent. La promenade, les jeux, les devoirs, tout peut se fa ire avec m éthode, régu lière­ment et gentim ent.

Toutefois, souvenez-vous, chères lectrices, que l ’ordre et l ’exactitude sont des conditions « de bonheur » mais ne sont pas « le bonheur ». Ceci dit, v ivent les extras !

Ils ne gênent jam ais , dans un foyer ordonné, au contraire, ils am ènent de la joie... quand tout ren tre dans l ’or­dre après.

Rien ne fa it au tan t honneur à une femme que sa patience.

Les enfants ont plus besoin de m o­dèles que de critiques.

Le bu t de la dispute ou de la dis­cussion ne doit pas être la victoire mais l ’am élioration.

La politesse est la fleu r de l ’hum a­nité. Qui n ’est pas assez poli, n ’est pas assez hum ain.

Quand les enfants dem andent une explication, qu’on la leur donne ; s’ils ne la com prennent pas, ils se conten­tent néanm oins, et leu r esprit de­meure en repos. E t cependant qu ’ont-

ils appris ? Que ce q u ’ils ne voulaient plus ignorer est très difficile à connaî­tre ; or, cela mêm e est un savoir ; ils a ttenden t, ils patien ten t, et avec ra i­son.

E. P .

En c u is in e , l e s t e r m e s q u ’il fa u t c o n n a îtr e .

Bains-m arie : F a ire réchauffer ou cuire un mets dans un ustensile posé dans de l ’eau bouillan te .

B lanchir : Passer une denrée dans de l ’eau bou illan te soit pour la ne t­toyer, soit pour en fac iliter la cuisson.

D églacer : A jouter du liquide (eau ou bouillon) dans une casserole où le m ets a cu it (viande, rô ti, etc.). F a ire bouillir quelques instan ts et recueillir le jus.

E m incer : C ouper en tranches très minces.

E tu ver : C uire à l ’étouffée, casse­ro le couverte.

Foncer : G arn ir un fond, soit avec de la pâte à gâ teau , ou des biscuits, ou du lard , etc.

M ijoter : C uire len tem ent à petit feu.

Parer : S upprim er tou t ce qui peut nu ire à la p répara tion ou à la p résen­tation d ’un m ets : p a re r une côtelette, etc._ Pocher : Cuire dans un liquide voi­

sin de l ’ébullition.R even ir : Passer au beurre frais

dans une poêle, m ais sans fa ire p ren ­dre couleur.

Saisir : M ettre la viande en contact avec une forte chaleur ; four, feu sous la poêle, etc., pour roussir la surface et la dorer. +

L'Qoile — 71 — Avril 1954

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(gom m ent zechezcltez

CH A C U N peut avoir ses vues ou ses opinions, m ais chacun n ’a pas une vérité à lu i ; il n ’y a

qu’une V érité pour tous, et le b u t de tous les hom m es de cœur est d ’a tte in ­dre à cette V érité. L a coutum e ne fa it pas la vérité d ’une chose, et la foi aveugle n ’est bonne qu’à perpétuer le règne de l ’erreur. M ais l ’e rreu r ne résiste pas à l’exam en, aux discus­sions sérieuses qui, au con tra ire épu­ren t e t fo rtifien t la V érité.

D ans un siècle te l que le nôtre, qui veut que tout soit discuté, analysé, dém ontré, que tou t passe par l ’épreuve d ’une im pitoyable critique, l ’E g lise de Jésus-C hrist des Saints des D er­n iers jours a subi l ’épreuve sans fa i­b lir. Au contraire , m ais surtou t e lle a dém ontré au m onde qu’il n ’y a pas de conflit entre la Science et La véri­tab le relig ion . Que crain t-elle ? Nous savons, en effet, que la Science ne d é tru it rien de réel ; qu ’elle ne crée pas les faits, m ais les constate seule­m ent ; que si elle dissout quelque chose, ce ne peut être que l ’e rreu r ou la fiction.

F o rte de la V érité qu ’elle détient de D ieu lui-m êm e, et consciente de sa responsabilité envers l ’hum anité , l ’E g lise de Jésus-C hrist ne s’oppose pas à la diffusion de la lum ière, mais invite, au contraire, tous les hommes de bonne volonté à é tudier l ’E v an ­g ile , restauré dans ces derniers jours, dans toute sa pu re té et sa sim plicité.

Pour savoir si une chose est vraie , il fau t d ’abord l ’accepter te lle qu ’elle se p résente, quelles que soient d ’a il­leurs les apparences fâcheuses dont nos p réjugés l ’environnent. O r, il

L'Etoile — 72 —

DANIEL LAOBranche de Marseille

n ’est pas de plus funestes .préjugés que les p réjugés religieux, car p lus que les autres, ils engendren t le fana­tism e, la superstition et l ’esprit de parti.

A insi donc, chassons dé nous-mê­mes le respect aveugle pour certains principes ou certaines croyances. En suite, exam inons en toute impartia lité les faits que nous voulons étudier et approfondissons-les au tan t que pos sible. L ’in te lligence ne doit pas bais­ser les yeux m êm e devant ce qu’elle adore.

G énéralem ent, une vérité religieuse, obscurcie par les p réjugés, ne peut n a ître à la lum ière et se propager sans que les passions s’em parent de l ’idée pour la trav estir ; des hommes qui la personnifient pour les persécu­te r ; des faits qui la proclam ent pour les nier. C’est en somme l ’histoire des débuts de l ’E g lise restaurée et celle des p ionniers fuyan t les persécutions.

H élàs, il est difficile de m ettre en p lein jou r, im puném ent, quelque g rande vérité, surtou t quand cette vé­rité est en opposition avec les idées g énéra lem en t reçues et enseignées par des hom m es de génie. P lu s la forme est g rande et fondam entale, plus l’op­position qu’elle rencontre est grande e lle aussi. Joseph Sm ith en a fait b triste expérience puisqu’il a sacrifie

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quequem a-

de

-mê-ainsEn-rtia-lier,pos-)ais-’elle

:use, peut ager t de unes lécu- poui : des -elle ions.e en lque 3 vé- .dées i par urne l’op- andei t larrifié

sa vie pour sceller son tém oignage.1 Mais nous savons que son œ uvre lui

a survécue, parce qu ’e lle est d iv ine et que la V érité doit irrévocablem ent triompher un jour.

N ’ayons pas peur de la V érité, et ayons le courage de l ’accepter, car toute vérité est bonne et favorab le à la g randeur et à l ’am élio ration de

Notre avocat

S I je puis obtenir l ’aide de l ’E s­p rit du Seigneur, je voudrais parle r de no tre R édem pteur

comme notre avocat et m édiateur. Il me sem ble qu ’on ne com prend pas toujours p leinem ent sa mission en cette capacité e t ce qu ’e lle peut fa ire pour nous.

Un avocat est celui qui défend, qui plaide en faveu r de quelqu’un. U n médiateur est celui qui réconcilie, qui amène une entente en tre deux parties. Je vais vous lire un ou deux passages sur ces points :

« E levez vos cœurs et soyez joyeux, car je suis au m ilieu de vous, et votre avocat auprès du P ère ; et c’est son bon p la isir de vous donner le royau­me » (D. et A il. 29:5).

a Ecoutez celui qui est votre in te r­cesseur auprès du Père, et qui p laide votre cause devant lui,

« D isant : Père , vois les souffrances et la m ort de celui qui n ’a commis aucun péché, en qui tu as mis ton affection ; vois le sang de ton F ils

* Discours prononcé à la C onférence G éné­rale de Sait Lake C ity en octobre 1953.

l ’homme. N ous, m em bres de l ’E glise de Jésus-C hrist des Saints des D er­niers Jours, rem ercions D ieu de tout notre cœ ur pour le tém oignage que nous possédons des vérités qu’il nous a révélées et qui in téressent tous ses enfants ici-bas, les plus hum bles comme les p lus riches, les plus sim ­ples comme les plus in telligen ts. ♦

et médiateur

JOSEPH FIELDING SMITHPrésident du Conseil des Dou^e

qui a été versé, le sang de celui que tu as donné, afin que tu sois g lorifié toi-m êm e » (D. et A il. 45 =3-4).

« Voyez et écoutez, A nciens de mon E glise , dit le Seigneur, votre D ieu, à savoir Jésus-C hrist, votre avocat qui connaît la faiblesse des homm es et qui sait secourir ceux qui sont tentés » (D. et A il. 62 :1).

« Je suis _ le prem ier et le dernier, je suis celui qui vis, je suis celui qui fu t im m olé, je suis votre avocat au­près du P ère » (D. et A il. 110:4).

« Ce sont les justes rendus parfaits par Jésus, le M édiateur de la nou­velle a lliance, qui fit cette parfaite expiation par l ’effusion de son sang » (D. et A il. 76 :6g).

« Le pouvoir et l ’au torité de la hau te prê trise ou prêtrise de M elchi- sédek est de posséder les clefs de toutes les bénédictions sp irituelles de l ’E g lise ;

« D ’avoir le p riv ilège de recevoir les m ystères du royaum e des d eu x

1951 L E.oile — 73 — Avril 1954

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— d ’avoir les cieux ouverts à leur vue — d ’avoir com m union avec l ’as­sem blée générale et l ’E g lise du p re ­m ier-né, et de jou ir de la com m union et de la présence de D ieu le P ère et de Jésus, le M édiateur de la nouvelle a lliance » (D. et A il. 107 :18-19).

C ela est em prunté à la prem ière ép ître de Jean , i er verset, chap itre 2 : <( Mes petits enfan ts, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. E t si q u e lqu 'un a péché, nous avons u n avocat auprès du P ère , Jésus- C hrist le juste. »

P au l écriv it à T im othée en ces te r­mes : <( Car il y a un seul D ieu, et aussi un seul m éd ia teu r entre D ieu et les hom m es, Jésus-C hrist hom m e, qui s’est donné lui-m êm e en rançon pour tous. C ’est là le tém oignage rendu en son propre tem ps... » (I T im . 2 :5-6).

Lorsque A dam était dans l ’E den , il était en présence de D ieu, notre Père. Il apprenait sa langue. La prem ière p artie de la Genèse qui tra ite de la création et du séjour d’A dam dans le P arad is T erres tre se passe en p ré ­sence de D ieu.

A près qu’Adam eû t été chassé du P arad is T e rres tre , la scène change. E n raison de sa transgression, Adam fu t banni de la présence du Père. L ’E critu re dit q u ’il m ouru t sp iritu e l­lem ent — c’est-à-dire qu’il fu t banni de la présence de Dieu.

A p a rtir de ce m om ent, Jésus-C hrist in terv ien t comme notre avocat, p la i­dant pour nous à titre de m édiateur pour nous réconcilier avec D ieu par ses bons offices, pour regagner pour nous la faveur de D ieu, son Père.

C’est une partie de sa g rande m is­sion. Il in terv ien t entre Le P ère et l ’homme. I l p laide notre cause. Vous savez que, lo rsqu’il était sur terre , il p ria it souvent ; il p ria it pour ses d is­ciples, p la idan t auprès de son Père, pour eux. E t il a continué à p laider depuis ; il in terv ien t entre nous et Dieu, notre Père.

Je voudrais a ttire r votre atten tion sur un détail dans la prem ière vision du P rophète Joseph Sm ith. Ce détail a beaucoup d ’im portance, b ien que Joseph Sm ith ne le sût pas. Si cette

vision était une supercherie il n ’au­ra it pas pensé à ce détail. Souvenez- vous que le Père et le F ils lu i appa­ru ren t, et le Père, p résen tan t son Fils, d it au P rophète d ’écouter son F ils.

Or, si le P rophète é ta it revenu du bois et avait rappo rté que le P ère et le F ils lu i é ta ien t apparus, et que le P ère lui avait d it : « Joseph, que veux-tu ? )> E t, Joseph, lu i, ayan t dit ce qu’il vou lait, le P ère lu i au ra it ré­pondu. Cela serait la p reuve que le récit serait une invention.

T O U T E révélation v ien t p a r l'in ­term édiaire de Jésus-C hrist. Je ne

puis pas vous citer tous les passages de l ’E c ritu re qui on t tra it à ce fait. M ais c ’est un fait. C ’est lu i qui con­du isa it Israël. Perm ettez-m oi de vous lire ce que le P résiden t G eorge Q. Cannon a d it sur ce poin t :

(( Il y a une tendance au jo u rd ’hui dans la chrétienté à a ttribuer au Père des visites ou des com m unications à

l’hum anité qui rev iennent à no tre Sei­gneu r Jésus-C hrist. I l y a m êm e beau­coup de m em bres de notre E g lise qui se figuren t que c’est le P ère et non pas le F ils qui est apparu aux patriar­ches et aux prophètes d ’autrefois, qui a délivré Israë l d ’E gyp te , qui a donné les lois sur le Sinaï, et qui a été le guide et l ’in sp ira teu r des anciens voyants. Ce n ’est pas a insi que l ’en­tendaien t les v rais serviteurs de Dieu avan t ou après la venue de Jésus. Ceux qui ont existé avan t la venue de Jésus savaient que celui qu ’ils ado­ra ien t sous le nom de Jéhovah devait un jou r ven ir dans la chair. Les écrits de Ju s tin le M artyr e t d’autres pères

L'Etoile — 74 — Avril 1954

des ] c’étail chréti proph avonspas ai des p les pri il y a ancien cissen

« Et retirés qu’il £ le Die cob, s: parole un ho chants rôles < selon être ei Zénos nèbres donné de la i maison

« N< de Zér le Diei cob de méchar un sép anciens le Die; vrer de hébreu dans le citer q leurs 1 d’Egyp désert, après, 1 et roi B vint le rieuse p

« Car pas éloi sant qui toute ét cendra sauce, a mes. Il terre, il rant de les mal

L'Etoile

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des prem iers tem ps m ontren t que c’était là la croyance des prem iers chrétiens en O rient. Les écrits des prophètes hébreux, te l que nous les avons dans la B ib le , ne sont peut-être pas aussi c la irs sur ce poin t que ceux des prophètes néphites te l que nous les présente le L ivre de M ormon. Mais il y a dans ce L ivre des citations des anciens prophètes hébreux, qui éc la ir­cissent ce point :

« E t le Dieu de nos pères, qu ’il a retirés de l ’E gyp te et de l ’esclavage ; qu’il a préservés dans le désert ; oui, le Dieu d ’A braham , d ’Isaac et de J a ­cob, s’est liv ré lui-m êm e, su ivan t les paroles de l'an g e , il s’est livré comme un homme en tre les m ains des mé­chants, pour être élevé selon les pa­roles de Zénoc, et pour être crucifié selon les paroles de N éum , et pour être enseveli dans un sépulcre selon Zénos qui p a rla des tro is jours de té­nèbres comme d ’un signe de sa m ort donné à ceux qui hab itera ien t les îles de la mer, spécialem ent à ceux de la maison d ’Israë l (I N épki 19:10).

« Nous avons donc le tém oignage de Zénoc, de N éum et de Zénos que le Dieu d ’A braham , d ’Isaac et de J a ­cob devait être appréhendé p a r des méchants, crucifié, puis enseveli dans un sépulcre, ce qui m ontre que les anciens H ébreux croyaient que c’était le Dieu d ’Israë l qui au ra it à se dé li­vrer de ses ennemis. N éphi, lui-m êm e hébreu et fils d ’un prophète, affirme dans le passage que nous venons de citer que c’é tait ce m êm e D ieu de leurs pères qui les av a it ram enés "E gypte et sauvés des dangers du désert. E nv iron quatre cents ans après, un au tre N éphite , le prophète et roi B enjam in, tém oigne qu’un ange vint le trouver et lu i faire cette g lo ­rieuse prom esse :

« Car, voici, le tem ps arrive et n ’est pas éloigné, où le S eigneur tout-puis- sant qui règne, qui é ta it et qui est de toute étern ité en toute é ternité, des­cendra du ciel avec glo ire et puis­sance, au m ilieu des enfants des hom ­mes. Il se revêtira d ’un tabernacle de terre, il ira parm i les hom m es, opé­rant de g rands m iracles, guérissant les m alades, ressuscitant les m orts,

fa isan t m archer les boiteux, rendan t la vue aux aveugles et l ’ouïe aux sourds, et guérissan t toutes sortes de m aladies » (M osiah 3 :3).

T un peu p lus loin, il d it :« I l sera appelé Jésus-C hrist, le

F ils de Dieu, P ère du ciel e t de la te rre , créateur de toutes choses dès le com m encem ent ; et le nom de sa m ère sera M arie.

« E t voici, il v iendra aux siens afin que les enfants des homm es puissent p rend re pa rt au salu t, p a r la foi en son nom. E t, bien qu’il en soit ainsi, ils le p rend ron t pour un hom m e, et ils le d iron t possédé du dém on, et ils le fouetteront et le crucifieront » (Mo­siah 3 :8-g).

« Mais nous avons sur ce point les paroles du Sauveur lui-m êm e, ce qui coupe court à toute am biguité. L ors­que, après la résurrection et après l ’ascension, Jésus apparu t à ses disci- pies néphites, il d écla ra : « Voyez, je suis Jésus-C hrist, de qui les prophètes ont tém oigné la venue au monde.

«... je suis le D ieu d ’Israël et le D ieu de toute la te rre , et que j ’ai été mis a m ort pour les péchés du m onde » (3 N éphi 11:10, 14). P lus ta rd , pendant son m inistère chez les N éphites, il affirm a : « Voici, je vous dis que la loi donnée par Moïse est accom plie.

« Voici, c ’est moi qui ai donné la loi, et c’est moi qui fa it a lliance avec mon peuple d 'Is raë l ; c’est pourquoi la loi est accom plie en moi » (3 N éphi 15 :4-5).

« S il res ta it des doutes sur le point de savoir que Jéhovah , qui s’est ré ­vélé à A braham , à Moïse et aux au­tres, é tait bien celui que nous connais­sons dans la chair comme Jésus- Christ, ces doutes seraient dispersés p a r les révélations données de nos jours. Lors de la vision q u ’eurent le P rophète Joseph Sm ith e t O livier Cowdery dans le tem ple de K irtland , il se passa ceci :

« Nous vîm es le Seigneur se tenant sur le devant de la chaire devant nous,

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et sous ses pieds é ta it un pavé d ’or pu r de couleur d ’am bre.

(( Ses yeux étaien t comm e une flam m e de feu, ses cheveux blancs comme la neige, sa contenance b rilla it d ’un éclat surpassan t celui du soleil, et s,a voix é ta it comme le b ru it des g randes eaux, savoir la voix de Jé- hovah, d isan t :

« Je suis le prem ier et le dern ier, je suis celu i qui vit, je suis celui qui fu t im m olé, je suis votre avocat au ­près du P ère » (D. et Ail. n o 12-4).

« Chose curieuse, on a récupéré der­nièrem ent un ancien m anuscrit syria­que connu sous le nom de l ’évangile des douze apôtres. Nous ne discute­rons pas la question d ’é tab lir si les douze apôtres ont v ra im en t écrit ce m anuscrit. I l était à l ’origine en hé­breu. Ce que nous voulons relever, c’est que quelle que soit la d a te du m anuscrit, ceux qui l ’ont rédigé croyaient que Jésus é tait celu i qui avait parlé aux anciens Israélites. Le m anuscrit comm ence ainsi :

<( Au com m encem ent de l ’évangile de Jésus-C hrist, F ils du D ieu vivant, selon qu ’il a été dit par le Saint-Es­prit, j ’envoie un ange devant son vi­sage, qui p réparera sa voie.

« Cela s’est passé en la trois-cen- tièm e année d ’A lexandre, roi de Ma­cédoine, fils de P h ilippe, sous le rè­gne de l ’em pereur T ibère , sous le gouvernem ent d ’H érode, chef des Ju ifs ; l ’ange G abriel, chef des an­ges, v in t sur l ’ordre de D ieu à Naza­re th trouver une vierge appelée Mi- riam , de la tribu de Juda , fils d’Is­raë l (laquelle é ta it fiancée à Joseph le Juste) ; et il lu i ap p a ru t et lu i dit : « Vois ! il n a îtra de toi celui qui a parlé à nos pères, e t il sera le Sau­veur d ’Israë l, et ceux qui ne le re­connaîtront pas périron t, car son au­torité est dans la hau teu r des cieux, et son royaum e ne passera jam ais. »

Que le S eigneur vous bénisse, c’est ce que je dem ande dans mes prières au nom de Jésus-C hrist. Amen. ♦

(T R A V E R S , su ite de la 20 couvert.)

escalier tournant, vêtue d’une ample robe de tulle et tenant à la m ain un m agnifique bouquet de tulipes blan­ches. Ses joues étaient tout anim ées par l ’émotion ; elle s ’avança, sou­riante, vers le salon garni de fleurs blanches où l’attendait, aussi radieux qu’elle-même, celui qui allait être, de par la bénédiction de 'Dieu, son époux pour la vie. L ’assistance s ’installa autour d’eux ; sœur H o w e ll chanta « B ecause you came to m e », qui, grâce surtout à sa splendide voix, résonna comme un chant particu­lièrement approprié à cette circons­tance. Ensuite frère Lee adressa quelques paroles à ces deux jeunes gens qui se présentaient devant lui ; et enfin, en des term es d’une ém ou­vante sim plicité, leur demanda, au nom de Jésus-Christ, d ’être fidèles l’un à l ’autre et à l’E vangile du Sei­

gneur, toute leur vie durant. Ils dirent « Oui » : ils éta ient désormais m ari et fem m e.

Toute la branche était là et s’est réjouie avec eux de ce bonheur nou­veau. Ce fu t vraim ent un très beau jour !

NOUVEAUX MISSIONNAIRES.Nous som mes heureux d’accueillir

7 nouveaux m issionnaires qui vien­nent d’arriver pour la M ission fran­çaise. Ce sont : Sœur Gwen Harder de Sait Lake City, et frères Alfred A b ra m s de Sait Lake City, Jean C ardon d’Ogden, Fred D ixon de Provo, D w ayne S t e v e n s o n de Moun­tain Home, U tah, Jam es F i fe de Burlingam e, Californie, et Joseph R on d o de Mt. Clemens, Michigan. Cela porte à 61 le nombre des mis­sionnaires travaillant dans la Mis­sion française.

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L’Etoile — 76 — Avril 1954 L'Etoile

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1954

11 Si le p é c h é d ’A dam e t d ’E ve é t a i t d ’o rd re m ora l ? ”

Au cours du dernier siècle, la doc­trine selon laquelle la chute d ’Adam et d ’E ve serait résultée de la vio­lation d ’une loi m orale, a été com m u­nément enseignée dans les églises chrétiennes. Ceux qui croient et en­seignent une te lle doctrine com m ettent une grave in justice envers nos p re­miers parents et certa inem ent sans fondement.

En réalité , nous devrions les fé li­citer d ’avoir pris le bon parti, placés devant un choix difficile, et de nous avoir procuré le p riv ilège de parve­nir à la m ortalité , nous faisant ainsi partager avec eux la vie é ternelle.

Il fau t se souvenir qu ’A dam était, en fait, M ichel, un prince et fils de Dieu, choisi pour ven ir sur te rre et être à la tête de sa postérité, détenant les « clés du salu t, sous les con­seils et la d irection de l ’U nique Saint, dont les jou rs n ’ont point de com m en­cement, ni la vie, de fin » (.D . et AU . 7 8 : 1 8 ).

Avec Jésus-C hrist, il a ida à form er la terre et à cause de sa vaillance spéciale, le priv ilège lui fu t accordé d’être le père de la fam ille hum aine. Dans les_ cieux, avan t que la te rre ne fut fondée, il m ena le com bat contre Lucifer pour la défense du P la n E v an ­gélique et il connaissait b ien les in ten ­tions ̂ du Seigneur, en nous soum et­tant a la m orta lité , et les résu lta ts qui devaient être a insi obtenus.

N aturellem ent, cette prescience " Adam lui fu t retirée , lo rsqu’il v in t sur terre. Toutefois, d u ran t la période ou il vécut avec E ve dans le Parad is, le Seigneur m archait et p a rla it avec

MARGARET S. TOOLESecrétaire des Auxiliaires de la Mission Française

L'Etoile

lui, lui donnant des com m andem ents et des instructions.

Le prem ier com m andem ent im por­tan t qui lui fû t donné é ta it d 'av o ir des enfants, c a r nous lisons : « D ieu les bénit et D ieu leu r d it : Soyez fé­conds, m ultipliez, rem plissez la terre e t l ’assujetissez » (G en. 1 =28).

Le second, tel que le reproduit la Génèse (2:16-17), défendait de m an­ger d ’un certa in fru it, sous peine de m ort. Ce com m andem ent, s’il avait été observé, eût rendu le prem ier im ­possible, cars ils au ra ien t vécu à ja ­mais innocents, sans d istinguer le bien du mal.

A insi donc, nos prem iers parents avaient à choisir entre v ivre toujours dans l ’aisance et le confort, sans en­fants, ou perm ettre au péché et à la m ort d ’en trer dans le monde. Adam fit son choix : « Adam tom ba pour que les homm es fussent, et les hom ­mes sont, pour p rendre p a rt à la joie » ( I I N ep h i 2 :2g).

Si le péché d ’A dam et d ’E ve avait été d ’ordre m oral, il eû t été néces­saire pour eux de succom ber ensem ­ble, ce qui ne fu t pas le cas, comme nous le dit l ’A pôtre P au l : <c E ve ensuite ; et ce n ’est pas Adam qui a été séduit, c’est la fem m e qui, séduite, s ’est rendue coupable de transg res­sion » ( / T im . 2 :14).

Le Seigneur nous d it aussi qu’ils vécurent 'ensemble comme m ari et fem m e, m ais en toute innocence, car nous lisons : « E t l ’homme dit : Voici

— 77 — Avril 1954

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cette fois celle qui est os de mes os et chair de m a cha ir : on l ’appe- le ra fem m e, parce qu’elle a été prise de l ’homme. C’est pourquoi l ’homm e qu itte ra son père et sa m ère et s’a t­tachera à sa fem me, et ils deviendront une seule chair. L ’hom m e et sa femme éta ien t tous deux nus, et ils n ’en avaien t point honte » (G en . 2 :23-25).

O n com prend difficilem ent pour­quoi les hom m es ont jugé nécessaire d ’in trodu ire un m otif m oral comme raison de la chute, quand l ’histoire exacte est racontée si clairem ent.

« L ’E terne l D ieu p rit l ’homm e, et le p laça dans le ja rd in d ’E den pour le cu ltiv e r et le garder. L ’E terne l D ieu donna cet ordre à l ’hom m e : T u pourras m anger de tous les arbres du ja rd in ; mais tu ne m angeras pas de l ’arbre de la connaissance du bien et du m al, c a r le jou r où tu en m ange­ras, tu m ourras » {Gen. 2 :15-17).

Ce fu t Lucifer, p a r l ’in term édiaire du serpent, qui ap p rit d ’abord à la fem m e un résu lta t im portan t d ’une contravention au com m andem ent : « A lors le serpent d it à la fem m e : Vous ne m ourrez poin t ; m ais Dieu sait que, le jo u r où vous en m ange­rez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le m al » {Gen. 3 =4-5).

C E L E C T IV E M E N T , le fru it de -Ç l ’arbre apporta une transfo rm a­tion chim ique dans le corps, et le rendit corrom pu et su jet à m ourir, ac­com plissant ainsi la parole divine. Le m êm e jour, aussi, ils fu ren t chassés de la présence de D ieu, pour m archer p a r la foi.

C ’é ta it p lu tô t une bénédiction qu’une m alédiction. C’est évident en

lisan t la P erle de G rand P rix {Moise 5:10-11) : « E t en ce jou r, Adam bénit D ieu e t fu t rem pli et commença à p rophétiser au sujet de toutes les fam illes de la terre , d isan t : Que le nom de D ieu soit béni, car, par ma transgression , mes yeux se sont ou­verts et j ’aurai la joie dans cette vie et de nouveau, dans la chair, je verrai D ieu. E t E ve, sa fem me, entendit toutes ces choses et se ré jou it, disant :« Sans notre transgression, nous n’au­rions point eu de descendance et n’au­rions jam ais d istingué le bien du mal, ni connu la joie de notre rédemption, ni la vie éternelle, que D ieu donne à tous ceux qui lu i obéissent. »

E n conclusion, je c ite ra i l ’Apôtre Jam es E . T alm age, dans « Jésus, le C hrist » : Q u’il me soit perm is de d ire ici que la chute a consisté en ceci : « la consom m ation d ’alim ents qui ne convenaient pas, l ’absorption dans _ le corps de ce qui fa isa it de ce corps reuvriei un objet de la terre . E t je saisis cette occasion de m ’élever contre les faus-j ses in terp ré ta tions de l ’E critu re , adop­tées par certaines gens, familières à leu r esprit, auxquelles il n ’est fait allusion qu’en term es voilés et pres­que secrets, et selon quoi la chute de l ’homm e consisterait en une offense aux lois de la chasteté e t de la vertu.P are ille doctrine est une abomination.Quel d roit avons-nous de détourner les E critu res de leu r sens et de leur in terp ré ta tion correcte ? Quel droit avons-nous de déclarer que D ieu n’en­tendait pas ce q u ’i l a d it ? La chute était un processus natu re l, résultant de l ’incorporation à la chair de nos prem iers paren ts d ’élém ents prove­nant d ’une nourritu re défendue, par la vio lation du com m andem ent de D ieu au sujet de ce qu ’ils devaient m anger. » 4

%

Ces reconna: au burei

BAPTEP

Linsi, Aipar Le Virgil

Marti, CParis, " mée p<

à Lyo confirn

ORDINA

Q uand nous rem plissons nos heures de reg re ts au su jet des choses d’hier que nous avons m anquées, et quand nous nous laissons dévorer d ’inquiétudes pour les problèm es de dem ain, il ne nous reste p lus un au jo u rd ’hui où nous puissions avoir de la reconnaissance.

A n on ym e.

Claybro<diacre,Louis-]

Claybro<instruci par Lo

Duchesnle 30 £ Gilchriuchesmle 3 jam Waite.usi, Rctre, le André-]

-odomez le 26 Jacques

lertzeni teur, le Russell

Mette, Je le 28 ju kaert.

L'Etoile — 78 — Avril 1954 j 1,'Boile

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ne vie

M ][ S S ][ O N-

n au- n’au- mal, ition, me à

pôtre s, le s de é en s qui dans! sorps cette faus-

Ces docum ents so n t em p ru n tés au x a rch ives de la M ission. On se ra reconnaissant aux- lec teu rs de rec tif ie r to u te e rre u r éventuelle en é c riv an t au bureau de la M ission.

es a fait

pres- :e’ense ertu. tion. irner leur

droit l ’en hute ltant nos

■ove- par de:|

lient

BAPTEMES :

Linsi, A nna : le 19 décem bre, à Paris, par Lowell W illiam s, confirm ée par Virgil A nderson.

Marti, G eôrgette : le 19 décem bre, à Paris, p a r Lowell W illiam s, confir­mée par L ow ell W illiam s.

Feuvrier, R ené-G eorges : le 7 fév rie r, Lyon, p a r D av id M. B ennett,

confirmé p a r D ouglas K. M cB eath .

: ordonnéParis, par

ORDINATIONS :

Claybrook, Stephen-C . diacre, le 5 ju ille t, à Louis-B. C ardon.

Claybrook, S tephen-C . : o rdonnéinstructeur, le n octobre, à Paris, par Lowell W illiam s.

•uchesne, M aurice : o rdonné prê tre , le 30 août, à C harleroi, p a r V ede Gilchrist.

Duchesne, M aurice : ordonné ancien, le 3 janvier, à C harleroi, p a r M erw in Waite.

Lausi, R obert- C harles : ordonné p rê ­tre, le 6 décem bre, à C annes, p a r André-K. A nastasion.

Lodomez, M arcel : o rdonné ancien le 26 septem bre , à L iège, p a r Jacques D em al.

Mertzenich, Paul : o rdonné in s tru c ­teur, le 26 sep tem bre , à L iège, par Russell F rench .iette, Jean-Joseph : o rdonné prê tre , e 28 ju in , à H erstal, p ar Jean K er-kaert.

Noe, A rm ond-L ou is : o rdonné in s tru c ­teu r, le 11 octobre, à Seraing, par M oïse S toum ont.

Sens, Pau l-L éon : ordonné p rê tre , le 23 décem bre, à O rléans, p a r G erald Bullock.

Trevisan, G iovanni : o rdonné diacre, le 10 décem bre, à B ordeaux, par V irgil A nderson.

Tusseau, M arcel-H enri : o rdonné ins­tructeu r, le 24 décem bre, à O rléans, p a r P au l-L éon Sens.

T ab au lt, L ou is-P ie rre : o rdonné a n ­cien, le 26 jan v ie r, à B ordeaux, p a r V irg il A nderson .

P ir ie t , O m er-Léon : o rdonné in s tru c ­teu r , le 17 jan v ie r, à N am ur, p a r G abriel E s tiev én a rt.

M a tr ig e , Jean -N ico las : ordonné d ia ­cre , Je 31 jan v ie r, à L iège, p a r Jacq u es D em al.

B É N É D IC T IO N S :

Claessens, A delin -H enri : à H erstal, le 5 avril, p a r Valère G érard .

Denis, M aurice : à N am ur, le 2 août, p a r C harles D enis.

Leppert, L orenz-C hristian : à L yon, le 4 octobre, p a r Jo h n L eppert.

D É C È S :

Bertrand, M arguerite : le 3 m ars, à H ersta l, âgée de 79 ans.

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Au bureau de rédaction...

N o u v e lle D ir e c tr ic e .

Précédée par la renom m ée de ses succès comme m issionnaire, sœur E v a H aslam devient la nouvelle di­rectrice de L ’E to ile . E lle a œuvré comme m issionnaire à N ice e t à Can­nes depuis son arrivée en France en jan v ie r 1953.

A vant de deven ir missionnaire en F rance , sœur H aslam a été secrétaire du T réso rier de T h e E ven in g Star, l ’un des quotid iens les plus impor­tants des E ta ts-U nis, publié à Was­hington, D. C. O rig inaire de Logan (U tah), elle a étudié à l ’Université B rig ta m Y oung à P rovo, et à l ’Ecole H enager des E tudes Commerciales à Sait Lake City.

E n plus de son activ ité comme mis­sionnaire, sœur H aslam a donné g ran d p la isir aux nom breux auditoires p a r son chant et par son talent au piano.

Nous sommes heureux de la voir p rendre la d irection de L ’Etoile et attendons beaucoup d ’elle.

M. E. M. |

Au r ev o ir .

E t m ain tenan t nous avons le re g re t d ’avoir à faire nos adieux à sœur M ack comme directrice de L 'E to ile . I l y a un an que frère B itton, ancien di recteur de L ’E to ile , ava it présen té sœ ur M ack aux lecteurs et leur avait dit l ’excellent trav a il qu ’elle avait fa it com m e m issionnaire, après s ’être distin­guée p a r ses activités dans l ’E g lise avan t de devenir m issionnaire. Elle vient, pendan t l ’année qui s’est écoulée, d ’a jou ter une au tre im portan te con­tribu tion à l ’E g lise et à tous ceux qui sym pathisent à l ’E g lise par son succès comme directrice de L ’E to ile , le m agaz ine de la Mission. Sous sa direction, les lecteurs ont beaucoup goûté les a rtic le s et la présen tation du magazine. Sœur M ack, tous les lecteurs s’u n issen t pour vous dire : « Merci. Vous avez fa it du bon et beau travail. N ous vous souhaitons bonheur et succès pour le reste de votre mission et pour to u jo u rs . »

E. H.

L'Etoile Avril 191

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CHETRAVAILLEURS E PR O U V ES :

L'un des grands m agazines des E tats-U nis, L o o k , a annoncé récem ­ment q u ’un des m agnats du ciném a et de l ’aviation , H ow ard H ughes, s’est constitué un groupe d ’assistants, presque tous mormons.

L ’article de Look expose que les mormons sont des trav a illeu rs éprou­vés, qui accom plissent leur tâche sans défaillance. « Il ne boivent pas, ne fument pas, ne jouent pas. Ils trav a il­lent 24 heures p a r jour, et s’il y avait une heure de plus, ils la consacre- faient au travail. »

OCTOGENAIRES :

Le mois de février a vu deux au­nes m em bres des A utorités G énérales de l ’E glise en trer dans le cercle im ­posant des octogénaires.

L ’Ancien George Q. M orris, Assis­tant au Conseil des Douze, a célébré sun quatre-vingtièm e anniversaire le samedi 20 février.

Le P résiden t Lévi E d g ar Y oung, du P rem ier Conseil des Soixante-D ix a eu quatre-v ing t ans le lundi 2 fé- v ier.

Il y a deux autres m em bres seule­ment des A utorités G énérales qui ont p us de quatre-vingts ans. Le Prési- d nt D avid O. M cKay a eu quatre- v ngts ans en septem bre 1953. Le Pré- siient J. Reuben C lark , doyen du g oupe, est dans sa quatre-vingts-troi- sième année.

L’Ancien M orris a été nommé As- sbtant au Conseil des Douze en octo­bre 1951, alors qu ’il était p résident de la Mission des E ta ts de l ’E st, ayant sen quartier général à New-York.

Le P résiden t Y oung, l ’un des sa- v. nts et des éducateurs les plus con­nus de l ’O uest des E ta ts-U nis, est le troisième de sa fam ille à servir parm i les Prem iers Sept P résidents des

Soixante-Dix. Il a été nommé au Con­seil en 1910 et pendant près d ’un demi siècle a rendu des services dévoués aux Soixante-Dix, et a voyagé souvent pour l ’E g lise selon que ses tâches l ’exigeaient.

BEAUX-ARTS :Le D r A vard Fairbanks, sculpteur,

né dans .l’U tah et m em bre de l ’E glise, a reçu la m édaille H erbert Adams, décernée par la Société N ationale de Sculpture à N ew -Y ork — distinction très enviée. Le D r F airbanks a étudié à P aris et à Rome, après avoir passé par plusieurs universités des E tats- U nis. 11 est au jou rd ’hui professeur de sculpture à l ’U niversité de l ’U tah , où il a organisé l ’Ecole des Beaux-A rts en 1947. Il a récem m ent accepté un poste au Conseil pour l ’E ncou rage­m ent aux Arts, fondé à New-York pour prom ouvoir les études artistiques en Amérique. Nous rappelons aux lecteurs de L ’E to ile qu ’ils pourront se rendre com pte du g rand ta len t de cet artiste par la photo du Prophète adolescent sur la couverture du nu­méro de février. C ’est une œ uvre du Dr Fairbanks.

GENEALOGIE :L ’U niversité B righam Y oung et la

Société G énéalogique de l ’E g lise ont organisé des séances de télévision un i­ques en leur genre. Le but est de faire connaître les différentes phases de la recherche généalogique, afin de fourn ir à tous ceux que cela intéresse des renseignem ents sur la technique de la généalogie et le moyen d ’a tte in ­dre les sources. Le sujet du prem ier program m e a été la généalogie de la fam ille du P résiden t E isenhow er. On a m ontré qu’il descendait de D aniel Boone, le fam eux p ionnier et décou­v reu r du M iddle-W est.

L’UNIVERSITE :L ’U niversité B righam Y oung a le

nom bre d ’étudiants le plus élevé des universités des E tats-U nis affiliés à une Eglise. Le recensem ent le plus récent annonce que le nom bre des é tudiants à l ’U niversité B righam Young est de 6.605.

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Craignez Dieu et travaillez ferme

Richard L. E v a n s .

N O U S ne connaissons personne qui n ’ait ses difficultés. Tous tan t que nous sommes nous avons, à certains m om ents, des situations difficiles à résoudre. Mais il y en a qui p lo ient sous les circonstances adverses

avec moins de force de résistance que d ’autres (parfois en se persuadan t qu’il n ’y a rien à faire). Les courageux refusent de se soum ettre, et souvent, par leurs propres efforts (soutenus par l ’aide qui leu r vient du dehors) ils réussis­sent à se tire r d ’affaire. H eureusem ent, il y a quelque chose à faire dans pres­que tous les cas. Souvent il n ’y a pas de rem ède tout prêt, de solution tou e faite ; m ais si on a la volonté d ’ag ir, la volonté de trava ille r, la volonté d ’avoir la foi, la volonté de soutenir l ’effort, on résout des difficultés qui d ’abord paraissaient insolubles. Il ne sem ble pas que notre Père et Créateur nous ait destinés à vivre sans effort et sans prendre en nos propres m ains no­tre destinée. U ne des m esures de la force d ’un hom m e est sa bonne volonté d ’accom plir ses tâches ju squ ’au bout. On n ’a jam ais rien vu s’accomplir, s ’édifier, se résoudre, s’am éliorer sans que quelqu’un ait pris la chose en mains, sans que quelqu’un ait trav a illé à produire le résu lta t désiré. Sans aucun doute, le Seigneur au ra it pu nous rendre la vie facile si cela avait été son p lan et son dessein. I l au ra it pu préparer pour nous le m ilieu et m ettre les choses nécessaires à notre portée de sorte que nous vivions sa os effort, il au ra it pu nous p lacer dans un m onde fourni de choses parfaites com- mes les objets en cire du Musée G révin. Mais il nous a donné quelque chose d ’infinim ent plus précieux que des objets m oulés en perfection. Il nous a donné les principes éternels, la liberté, le droit au trav a il, le d ro it à la connaissance (même le droit de nous trom per, s ’il le faut), le droit au suc­cès, si nous avons l ’énergie de faire usage de toutes les possibilités. Il nous a donné le modèle de la perfection, et le moyen d ’en approcher, sans no is pousser à nous conform er au modèle. E t si nous faisons preuve de bonne vo­lonté, il est toujours p rê t à nous aider. La bonne volonté nous perm et sûre­m ent de faire beaucoup de choses. B ref, le Seigneur n ’attend pas de nous la perfection, mais il nous dem ande de faire honnêtem ent tous nos efforts. Il a ttend de nous que nous nous développions et prouvions notre capacité d.’ac­com plir des résu lta ts. Aux jeunes de notre génération qui n ’ont pas enccre com plètem ent accepté la règle d’or du trava il consenti, je propose la devise de l ’explorateur de l ’A frique, L iv ingstone, qui a dit : « C raignez Dieu et travaillez ferme ! >> +

Le G érant : A. SOUL1E3

lm p. R éunies de Lyon 33 - 35. rue H achais LYON ---------

D épôt léga l no 1238 2-1954