SouesmesGuide touristique de la Sologne des Rivières – Patrimoine de Souesmes

La commune de Souesmes couvre près de 10.000 ha, ce qui en fait une des plus étendues de France. Trouvailles archéologiques et documents prouvent l’ancienneté des origines de cette cité installée sur un territoire occupé depuis la Préhistoire. Elle eut une place privilégiée sur la voie gallo- romaine d’Orléans à Bourges et au carrefour de la voie Tours-Auxerre.

L’évolution phonétique du nom de Souesmes part de « Sissima » au VIIe siècle, en passant par « Seisma, Soisma, Soema » et enfin « Soime » ou

« Soeme » au XIVe, ce qui correspond déjà à la prononciation actuelle. Quant à son étymologie, différentes origines sont envisagées. Selon La Saussaye il s’agirait des radicaux gaulois So ain ou So an qui signifieraient «

sur le bord de l’eau ». D’autres ont évoqué « Sissima » ayant pour origine Sitsima « La très longue » de sit « long » et –sima, suffixe gaulois de superlatif ou encore Sissama, superlatif qualifiant une divinité locale. Selon Michel

Roblin, historien toponymiste, la finale de « Sissima » serait bien un superlatif mais le radical en serait Seges (Seia) la grande déesse des semailles parée des attributs de la Force, de la Victoire et de la Beauté (cf. le mot allemand Sieg, la force et la victoire).Se(g)is(i)ma aurait évolué en Seisma 1.

Dès le VIe siècle à Souesmes un oratoire* fut dédié à saint Julien de Brioude, officier romain originaire de Vienne dans le Dauphiné. Converti au christianisme, il fuit la persécution de Dioclétien et se réfugie à Brioude en Auvergne. Il y est rapidement retrouvé et décapité en 304. Ses bourreaux lavent sa tête dans une fontaine, puis la ramènent à Vienne, son corps étant inhumé à Brioude. Bientôt cette tombe et la fontaine devinrent des lieux de pèlerinage où s’accomplirent de nombreux miracles et les habitants de Brioude adoptèrent saint Julien comme saint patron. Tétradius, évêque de Bourges de 506 à 511, fut un ardent défenseur du culte de saint Julien en Berry et il fit même des dons à la basilique de Brioude. C’est peut-être lui qui fonda l’oratoire de Souesmes qui devint, dès l’an 800, archiprêtré* de l’archevêché de Bourges, et le resta jusqu’au XIIIe siècle.

Souesmes fut aussi, bien plus tard, le centre de la « Petite Vendée du Sancerrois » mouvement de réaction contre-révolutionnaire mené ici par l’abbé Bataille, vicaire de Souesmes et chef Chouan.

A la fin de la dernière guerre, Souesmes fut le théâtre de combats acharnés comme le rappelle le Maquis, monument élevé à la mémoire des combattants de Souesmes, sur les lieux mêmes du combat du 17 juin 1944, et qui fut inauguré le 16 juin 1946 par le

général de Lattre de Tassigny (accès privé). Par Alain Rafesthain2 :

Souesmes aurait pu n'être qu'un charmant village solognot, semblable à tant d'autres, et connu seulement des amoureux de la nature ou des passionnés de la chasse, s'il n'y avait eu le 17 juin 1944...Mais ce jour-là, Souesmes est entré dans l'Histoire.En effet, dès l'annonce du débarquement allié en Normandie, la Résistance solognote mobilise et installe en pleine forêt, près de Souesmes, un centre de formation des maquis. Au cours des jours qui suivent, on y vient de toute la Sologne et de la vallée du Cher. Mais l'occupant veille et les délateurs agissent... Et à l'instar des Auvergnats du Mont Mouchet, des Bretons de Saint-Marcel ou des patriotes du Vercors, les maquisards du camp de Souesmes vont subir l'assaut des forces ennemies :Le 17 juin, 700 Allemands du groupe d'intervention Burkhardt, puissamment armés et spécialement entraînés pour réprimer le « terrorisme », attaquent les 150 maquisards FTP et FFI commandés par deux capitaines, l'un britannique et l'autre français.Après un combat acharné, les patriotes se replient, abandonnant 9 morts et 4 prisonniers aux assaillants. Mais l'ennemi est beaucoup plus durement éprouvé et compterait 121 tués et 65 blessés.

1 L’Eglise Saint-Julien ouverte tous les jours de 9h à 18h environ

Le clocher était à l’origine une simple structure en bois, et se trouvait à la croisée des transepts. Un caquetoir enserrait alors l’église de la porte des morts* qui est encore aujourd’hui à gauche de la nef, à celle à droite de la nef, dont seul le contour reste visible, en passant par l’emplacement du clocher actuel. La construction de l’actuel clocher- porche néo-roman, avec ses 33 mètres de haut, date de 1864 de même que l’agrandissement des ouvertures de la nef, dont les murs datent du XIe, et l’aménagement d’une tribune. Le XIXème siècle fut en effet l’époque d’une restructuration totale de l’église par l’architecte diocésain Jules Édouard Potier de La Morandière (élève aux Beaux-Arts de Félix Duban, chef incontesté de la nouvelle génération romantique) avec comme maître d’œuvre l’architecte Ponpard de Romorantin.

Le sarcophage mérovingien 3

En entrant dans l’église, sur votre droite vous pourrez découvrir un sarcophage mérovingien mis au jour fortuitement en 2006 dans un jardin tout proche,

à 50 m du chœur de l’église et à 50 cm sous terre. Aucun ossement ni aucun

mobilier n’avaient été trouvés, la sépulture ayant été de toute évidence anciennement violée. Il est constitué d’un grès caractéristique des formations du Permien* du bassin de Bourbon-l’Archambault (Allier).On peut y voir les traces courtes des outils qui ont taillé la roche et, s’ils ne marquent pas une réelle volonté de décor, ces coups parallèles, donnés selon une inclinaison inversée en formant des bandes, dessinent tout de même des sortes de chevrons.

Les fonts baptismaux du XVIe siècle en pierre taillée ornée de godrons* seraient un réemploi d’un bénitier longtemps laissé à l’écart dans le jardin du presbytère avant d’être installé à l’intérieur de l’église en 1966La coupole est en cuivre martelé Inscrits MH* IP

Les statues à l’entrée de l’église :Sainte Catherine d’Alexandrie en pierre peinte représentée couronnée, tenant une palme et l’épée, elle foule aux pieds son persécuteur l’empereur Maximien qui tient un sceptre. La main droite a disparu. Statue du XVIe siècle classée Monument Historique IP

Saint Jean l’évangéliste et son aigle, en pierre polychrome. Il tient à la main gauche une coupe d’où sort un serpent, symbole du poison qu’il combat par un signe de la main droite, l’aigle repose à ses pieds. Un phylactère* porte une inscription probablement repeinte postérieurement en capitales romaines. Statue du XVIe classée Monument Historique IP

Derrière les fonts baptismaux, un beau meuble de 1671 (inscription en haut à droite)

Les vitraux de la tribune et ceux du milieu de la nef ont été réalisés par les ateliers Saint-Blancat de Toulouse vers 1900 et les verrières les plus récentes, par les ateliers Glasmalerei Peters de Paderborn (Allemagne)

L’inscription 1818 sur un pilier de la croisée du transept, emplacement de l’ancien clocher, rappelle que ce dernier servit de repère aux mesures menées de 1818 à 1850 et qui ont abouti à latriangulation de la France, d'où est issue la carte de l'État-major au 1/80 000

Le chapiteau de la première colonne du côténord (près de la chaire) porte l’inscription suivante, en caractères

gothiques : L’an MVCXXII fut commencé le présent Cuer P. Ung Nome I. de Lion et d’octobre le VIIe jourE.D.P.B.L.

C’est à dire à peu près : L’an 1522, ce pilier fut commencé par moi, J de Lion, le 7ème jour d’octobre Cela marque donc la date du début des travaux

CHAPELLE DE LASAINTE-VIERGE

on peut y admirer une magnifique

Descente de Croix

huile sur toile du XVIIe 4 (?)signée en bas à gauche« A. de La Barre (?) 86 » ou« A. de La Serve (?) 86»

Il s’agit d’une copie d’une Descente de Croix de Raphaël connue par une gravure de Marcantonio Raimondi (v. 1480 - v. 1534) IP

La chapelle du Sacré-Cœur, à droite de la nef, date de 1894.Elle est fermée au public ayant été transformée en sacristie en 2005 afin de remplacer la sacristie extérieure, démolie cette même année.

La chapelle de la Sainte-Vierge, à gauche, fut construite en 1899. Lors de ces travaux, que fit réaliser l’abbé Petit, des modillons* carolingiens à face humaine, en terre cuite, furent découverts dans le mur nord (gauche) du chœur. Ils sont conservés au musée de Blois.

La chaire à prêcher en bois sculpté du XVIIe

est classée Monument Historique IP

Au début du XVIème siècle, le chœur roman fut reconstruit dans le style gothique flamboyant avec les matériaux locaux, moellons et briques. Les lambris du chœur

datent eux de 1780.

Les vitraux du chœur et certains de ceux de la nef (les deux les plus proches du chœur) furent réalisés à la fin du XIXe.

.

Les clefs de voûte représentent l’une Dieu le Père et l’autre un blason inspiré de celui de l’Orléanais.

Plaque commémorative, de Louis Buisson datant de 1626 :plaque en marbre, encadrement en bois, statuettes en plâtre, inscrite MH IP

Elle reproduit l’épitaphe de Louis Buisson, Seigneur de Souesmes, abbé d’Olivet et Conseiller du Roi, décédé le 5 juin 1621, Isabeau Landas, sa femme, et Anne Buisson

[… ] LESQUELZ ONT DESIRE FAIRE APORTER LEURS CŒURS EN CE MESME LIEU POR TESMOIGNER QUE LA MORT NA PEU DESUNIR PAR

SO. INHUMANITE CE QUE LA NATURE

AVOIT CONJOINT PAR AFFECTION.

Priez Dieu pour leurs Ames.

Petite statue en pierre de saint Antoine, qui se trouvait autrefois dans l’oratoire des Bruyères, à 4 km du bourgSaint Antoine abbé tient des clochettes, un cochon à ses pieds.

XVIe siècle ( ?)

Statue de sainte Julitte et saint Cyr, son fils.

Sainte Julitte, aussi appelée Vierge Reine des Martyrs, a pour attribut la palme.

Statue en pierre polychrome du XVIe siècleclassée MH IP

Le tabernacle du maître-autel en bois doré fut sculpté en 1676 par Hubert Nicolas.Il est classé Monument Historique IP Il lui manque trois statuettes volées en 1974

C’est le seul vestige du maître-autel qu’il garnissait

Le château de Souesmes (propriété privée)

On peut l’admirer en passant sur la route de Pierrefitte-sur-Sauldre. Au Moyen Age ce fut une forteresse édifiée par les Seigneurs de la Ferté-Imbault. Depuis elle a été de nombreuses fois modifiée : ajout de deux tours d’angle à mâchicoulis* vers la fin du XIIe siècle, construction de deux ailes Louis XIII au XVIIe.

Christ en croix en bois polychrome du XVII

Saint Blaisestatue en pierre polychrome du

XVIIIe siècle le patron des laboureurs est représenté coiffé

de la mitre, torse dénudé et attaché par les poignets à un

2La Fontaine Saint-JulienSituée à la sortie du village, à l’angle de la rue de Pierrefitte et

de la rue du Bois, cette modeste construction en briques couverte de tuiles abrite la fontaine Saint-Julien dont la statuette en plâtre est placée dans une petite niche à pignon. Il est représenté en soldat romain et tient une lance en fer.La source est captée dans un puits maçonné en briques. La date de l’édification de cette fontaine n’est pas connue.Pendant de longues années, un pèlerinage a eu lieu le jour de la fête de Saint-Julien, soit le 28 août.

Légende de Sologne : les limites contestées de Souesmes 5

Souesmes est une grande commune dont les limites arrivent tout près de Salbris. Plusieurs légendes sont attachées à ce phénomène et elles ont toutes pour origine une compétition entre les saints-patrons des communes du voisinage.On raconte ainsi que dans les temps très lointains, saint Georges, patron de Salbris, et saint Julien, patron de Souesmes, se réunirent pour définir les limites de leurs deux paroisses. Ils tombèrent d’accord pour que saint Julien lança son marteau et que là où il tomberait serait la frontière des deux paroisses. Alors saint Julien lança son marteau qui tomba très prés de Salbris et dit la légende « serait allé beaucoup plus loin si saint Georges ne lui avait pas retenu le bras". Les historiens locaux doutent que cette légende puisse expliquer la limite de Salbris et de Souesmes puisque le point le plus rapproché est encore distant de six kilomètres de ce dernier village.Il apparaît donc que cette légende compétitive entre saints patrons serait plutôt attachée aux limites entre Souesmes et Pierrefitte-sur-Sauldre. Et là, la confrontation oppose saint Julien et saint Eutrope.Bien souvent dit encore la légende, des altercations naissaient entre l’un et l’autre puisqu’il n’y avait pas de limite entre les deux

paroisses. Un jour, l’idée vint à Julien, qui était grand, maigre et vif de proposer à Eutrope qui était petit, gros et malhabile, le challenge suivant : « Nous partirons quand il sera midi à l’horloge de notre clocher et irons à la rencontre de l’un et l’autre et là où nous nous rencontrerons sera la limite de nos deux paroisses ».Au jour convenu, chacun partit et lorsqu’Eutrope fut arrivé péniblement à la Grande Sauldre qu’il ne put franchir, il y rencontra Julien qui lui avait parcouru aisément les sept kilomètres séparant son village de la rivière. C’est ainsi que le cours d’eau devint la limite des deux paroisses.

La Croix du Champ de Foire

Les Croix de Souesmes 5 & 6

Ce calvaire est coiffé d’une croix qui se trouvait auparavant sur une tombe de l’ancien cimetière.Tous les ans, le jour de Pâques, une procession s’y rendait. Cette coutume dura jusqu’à la guerre de 1914.

La Croix de Lucien Salmon(route des Bruyères)

Elle se compose d’un socle bas et d’une très haute croix en bois. Nous ne connaissons

pas l’origine de sa construction. C’était une station, le temps de chanter le « O Crux

Ave » lors de la procession à la fontaine de Saint-Antoine.

La Croix Rouge chemin de la Croix Rouge(chemin des Richoux et de Vernon-le-Haut)

Là non plus nous ne connaissons pas l’origine de sa construction mais la datede sa restauration en 1939 par Madame L… dont les initiales figurent sur la croix en dessous de la date.

La situation de trois de ces croix (de Lucien Salmon, la Croix Rouge et celle des Landes, disparue) aux confins du bourg qu’elles jalonnaient approximativement à l’est, au sud et à l’ouest peut très bien laisser supposer qu’elles furent dressées là à une époque lointaine comme autant d’avant-gardes à la lisière de ces terrains vagues et brumeux, peuplés de revenants par l’imagination populaire, de ces Landes tout particulièrement favorables au maintien des croyances superstitieuses qui persistèrent si

Croix de la route de Bois Rosé 1

longtemps chez nous 6. Louis de La Saussaye, auteur d’un mémoire sur la voie Gallo-Romaine d’Orléans à Bourges lu à la Sorbonne en 1866 7, avait d’ailleurs constaté l’existence à Souesmes, plus qu’en aucun autre endroit de la Sologne, de toutes les traditions commémoratives des croyances antérieures au christianisme.

Les Croix de la Route de Bois

Rosé Croix de la Route de

Bois Rosé - 1La 1ére croix à droite avant le chemin de Montchauveux est une croixcommémorative qui a été élevée à la mémoire d’un cocher du château de Souesmes qui fut tué dans un accident de voiture.

Croix de la Route de Bois Rosé - 2La seconde à gauche avant d’arriver au ruisseau « La Boute »ne nous a laissé aucune histoire mais faisait l’objet d’une procession le second jour des Rogations*.

Trois autres croix ont disparu : la Croix des Landes route de Nançay, la Croix Darmoy, la Croix Saint- Guillaume dans le bourg

Activités, promenades et lieux de détente à Souesmes

- La Taille des Ponts : prendre la route de Pierrefitte puis après le pont prendre à gauche, et une cinquantaine de mètres plus loin vous y êtes. Vous y découvrirez unemotte médiévale, trace ici bien visible de l’emplacement d’un château à motte, premier stade du château médiéval.

Et aussi autour de Souesmes, de nombreuses possibilités de promenade sur les chemins de randonnées balisés dont les circuits sont disponibles à la Mairie, rue du Bois, ou à l’office de Tourisme Sologne des Rivières à Salbris. Ces fiches sont gratuites.

D’autres idées de balades sur www.souesmes.fr/circuit.php

Pêche :l’ Etang des Landes : Route de Nançay - ouverture fin mars - renseignements Monsieur Malard au 02 54 98 80 15l’Etang des Gatz : Route de Pierrefitte - ouverture vers la mi-avril - renseignements Monsieur Barbereau au 02 54 98 97 36le Plan d’eau « La Carrière » : Route de Nançay - ouverture vers la mi-avril - renseignements Monsieur Derivaux au 02 54 98 82 06 Cartes, annuelles ou à la journée, en vente dans les lieux suivants :le Café L’Escapade au 02 54 98 80 33 le Lion d’Orle Saint-HubertEpicerie-Presse Florence Bureau au 02 54 98 85 93

Tennis : pour tout renseignement, Monsieur Roland Fournier au 02 54 98 83 82 Les cartes annuelles ou tickets horaires peuvent être retirés à l’Epicerie-Presse Florence Bureau au 02 54 98 85 93

Pour se rendre à Souesmes

Nous tenons à remercier Monsieur Jacky Ricarant, pour le

temps qu’il nous a consacré et les documents transmis

IP - bases de données de l’Inventaire général du Patrimoine culturel régulièrement consultées <www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine>1 - d’après Bernard Dubé, 1973. En Sologne Berrichonne : Souesmes (Loir-et-Cher) Bulletin de la Société Archéologique et Historique

de l’Orléanais, Nouv. Série, t. VI, années 1973-1974, N°45, p. 323-3502 - Alain Rafesthain, 1992. Le maquis de Souesmes en Sologne, Enquêtes sur un combat héroïque de la Résistance. Paris, Editions Royer (collection Passé simple).

3 - d’après Frédéric Auger et Henri Delétang, 2008, Sarcophage mérovingien découvert à Souesmes, Archéologie en Sologne II, La Sologne et son passé 42, 2008, Bulletin du G.R.A.H.S. Tome 30 N°4, p. 59-62

4 - document en ligne consulté en avril 2011 <http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR24/IM41000653/index.htm>5 - document en ligne consulté en avril 2011 <http://www.souesmes.fr/histoire.php>6 - d’après l’Abbé Garzene (1901-1964), Extrait des Notes sur le pays de Souesmes relevées par l’abbé Garzene, Le Journal de La Sologne, 1987, n°58 : 41-42

7 - Louis de La Saussaye, 1866, Mémoire sur la voie Gallo-Romaine d’Orléans à Bourges in Mémoires lus à la Sorbonne dans les séances extraordinaires du Comité impérial des travaux historiques et des sociétés savantes tenues les 4, 5, et 6 Avril 1866, Paris : Imprimerie Impériale, 1867

* : lexiqueArchiprêtré partie d'un diocèse gérée par un archiprêtre

Godron : motif d’ornementation en forme de moulure creuse ou saillante, ou de cannelure en relief, de forme ovoïde

Mâchicoulis : Les mâchicoulis sont des structures en pierre pourvues d'ouvertures carrées ou de larges rainures pratiquées dans le sol, qui garnissent un chemin de ronde d'une tour ou d'une courtine, et permettent d'en défendre le pied

MH : abréviation utilisée ici pour Monument Historique. Un monument historique est, en France, un monument ou un objet recevant par arrêté un statut juridique destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique et architectural. Deux niveaux de protection existent : un monument peut être classé ou inscrit comme tel, le classement étant le plus haut niveau de protection

Modillon : Un modillon est un élément sculpté saillant du mur et soutenant une corniche

Oratoire c’est à la base une chapelle, un lieu de dévotion invoquant la protection divine

Permien : le Permien est un système géologique qui s'étend de 299,0 ± 0,8 à 251,0 ± 0,4 millions d'années

Phylactère : un phylactère est, dans l’art chrétien médiéval, un moyen graphique semblable à une petite banderole, sur laquelle se déploient les paroles prononcées par le personnage que l’on représente

Porte des morts : porte qui menait de l’église au cimetière – alors autour de l’église, et par où passaient les cercueils à l'issue de la messe d'enterrement.

Rogations : les jours des Rogations sont les trois jours précédant immédiatement l'Ascension

Guide réalisé par Yseult Carré et Karen Blondel - photos de Souesmes, Yseult Carré (sauf mention contraire) - aquarelles originales Yseult Carré

Ce guide touristique ne constitue pas un document contractuel. Les informations, collectées aux meilleures sources, ne sauraient engager notre responsabilité. L’Office de Tourisme Sologne des Rivières ne pourra être tenu responsable des erreurs ou omissions qui auraient pu se glisser dans ce document, malgré tout le soin apporté à sa réalisation.

Office de Tourisme ** Sologne des Rivières - 27 boulevard de la République - 41300 SalbrisTel. : 02 54 97 22 27 - 09 63 24 08 36 - Fax : 02 54 97 22 27 - Courriel : contact@tourisme-solognedesrivieres.fr - Site Internet : www.tourisme-solognedesrivieres.fr