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Résumés des communications S321 Jérôme Murgier , Valérie Lafontan, Philippe Chiron CHU Rangueil, 1, avanue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France Auteur correspondant. L’épiphysiolyse fémorale supérieure est une pathologie de l’adolescence, responsable d’une partie des coxarthroses dites pri- mitives ou idiopathiques. L’objectif de ce travail était de fournir des données épidémiologiques actualisées, sur la prévalence de l’épiphysiolyse fémorale supérieure chez les patients présentant une coxarthrose au stade prothétique. Patients et méthodes.— Nous avons réalisé une étude radiogra- phique numérisée (Orthowave) prospective, et continue concernant les patients opérés d’une arthroplastie de hanche entre janvier 2010 et août 2011 dans les suites d’une coxarthrose. Les épi- physiolyses étaient diagnostiquées par la mesure de l’index de déformation cervicocéphalique de profil (IDCCP) qui représente le rapport entre la plus petite distance séparant l’axe vrai du col fémo- ral du centre de la tête fémorale divisé par le diamètre de la tête fémorale (valeur pathologique supérieure à 10 %) à l’aide d’une inci- dence radiographique de profil de hanche spécifique (45 /45 /30 ). L’angle alpha a été aussi mesuré et sur la face nous avons recherché un pistol-grip. Résultats.— Parmi les patients, 24,7 % présentaient une épiphysio- lyse (IDCCP > à 10 %) quel que soit l’âge, 35 % des moins de 60 ans et 38 % des moins de 50 ans. Il s’agit de la première étiologie entre 40 et 50 ans. Le groupe épiphysiolyse avait 56,23 ans (±12,46) d’âge moyen, sa population était principalement masculine (sex ratio : 7,3/1) et l’IMC moyen était de 27,1 kg/m 2 (±3,5), L’IDCCP moyen était de 13 % et la présence d’un pistol-grip était retrouvée dans 77 % des cas. L’âge moyen de pose de prothèse était d’environ 10 ans plus précoce que dans le groupe arthrose primitive : 66,60 ans ± 12,66 ; p <0,0001. L’IMC moyen est légèrement supérieur dans le groupe épiphysiolyse : 27,1 kg/m 2 vs 25 .81 kg/m 2 ; p = 0,11, tout comme l’angle alpha : 76,7 vs 56,7 ; p < 0,001. Conclusion.— Nos résultats montrent que l’épiphysiolyse est la seconde cause de coxarthrose chez l’adulte après la coxarthrose idiopathique et la première entre 40 et 50 ans. Elle concerne les sujets masculins, jeunes et en surpoids. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.119 158 Validation de l’agrandissement radiologique pour la planification numérique d’une arthroplastie totale de hanche Simon Mouchel , Julien Beldame , Jean Matsoukis , Franck Dujardin CHU C.-Nicolle, secrétariat unité 31, 1, rue de Germont, 76031 Rouen, France Auteur correspondant. Introduction.— La connaissance de l’agrandissement radiologique est essentielle à la planification préopératoire d’une arthroplas- tie totale de hanche. L’objectif de cette étude expérimentale était de valider les méthodes généralement utilisées pour connaître l’agrandissement des images numériques du bassin en comparant leur fiabilité. Hypothèse.— L’utilisation d’un agrandissement fixe (méthode 4) est la méthode la plus fiable pour la planification d’une arthroplastie de hanche. Patients et méthodes.— Cinquante-quatre radiographies post- opératoires de hanche centrées (31 femmes, 23 hommes d’âge moyen 68 ans (51—87), IMC moyen = 27,127 kg/m 2 ) étaient inclues. L’agrandissement était calculé à partir du diamètre de la tête d’un implant fémoral (22,2 mm de diamètre), in situ (méthode 2). Cet agrandissement de référence était comparé à ceux obtenus selon trois autres techniques, sur un même cliché radiographique : éta- lonnage à partir d’un marqueur radiologique externe (méthode 1), de la distance focale film-objet (méthode 3) et de l’utilisation d’un agrandissement fixe de 125,419 % (méthode 4). La précision des agrandissements obtenus (méthodes 1,3 et 4) était évaluée par comparaison du diamètre mesuré et du diamètre réel du marqueur de référence, définissant les erreurs de mesures. Concernant les trois principaux paramètres étudiés (agrandissement radiologique, Erreur absolue et Erreur relative de mesure), un test de norma- lité fut réalisé. Les tests de Friedman puis de Tuckey-Kramer ont recherché l’existence de différences statistiques. Résultats.— L’agrandissement médian de référence était de 124,711 % (méthode 2). Les méthodes 1 et 3 avaient des agran- dissements médians significativement différents (respectivement, 123,617 %, 112,782 % ; p < 0,001). Les erreurs de mesure sur le mar- queur interne de référence étaient analysées avec les méthodes 1 (médiane : 0,008 %), 3 (médiane : 0,115 %) et 4 (médiane : 0,005 %). L’utilisation de la distance focale film-objet était la méthode la moins précise (médiane ER marqueur interne = 0,115 % ; p < 0,001). La médiane des erreurs de mesures des méthodes 1 (marqueur externe) et 4 (agrandissement fixe) était faible et ne présentait aucune différence (médiane EA = 0,18 mm ; ER = 0,008 % vs médiane EA = 0,1 mm ; ER = 0,005 %). Discussion et conclusion.— L’utilisation d’un agrandissement fixe (méthode 4) est une méthode simple et fiable. Il impose de réa- liser une étude préliminaire pour déterminer l’agrandissement de chaque site anatomique et pour chaque centre de radiologie. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.120 159 Pertinence du choix du type de prothèse de hanche Patrice Papin , Eric Berthonnaud , Radwan Hilmi , Antoine Hage L’hôpital Nord Ouest, Plateau D Ouilly, BP 80436, 69655 Villefranche-sur-Saône, France Auteur correspondant. La mise en place d’une prothèse totale de hanche est une inter- vention fréquente dont le coût a une incidence sur les dépenses de santé. La revue de pertinence des soins est une méthode per- mettant d’évaluer l’adéquation de l’utilisation de ressources aux besoins des patients (misuse). Le but de notre étude est de comparer le type de prothèse choisi par les chirurgiens à la recommandation de la Haute autorité de santé (HAS) : la place des différents types de prothèse dans la stratégie thérapeutique Révision des descriptions génériques de la liste de produits et « implants articulaire de hanche ». Les recommandations de la HAS ont été traduites dans un arbre décisionnel (huit recommandations définies). Le chemin décisionnel prend en compte l’étiologie (traumatique ou non), l’âge, le score de Parker ou l’espérance de vie et le niveau d’activité. Le chirurgien remplissait après l’acte une fiche. En cas d’absence de cette fiche, un ingénieur qualité formé reprenait le chemin déci- sionnel. Cent quatre-vingt-douze patients ont été opérés consécutivement de la hanche en 2011. Cent quarante et un fiches chirurgiens ont été retrouvés (73,4 %). L’âge moyen des patients est de 74,7 ans avec des extrêmes de 36 ans à 101 ans. Sur les 192 patients, 113 coxopathies ont été traités (âge moyen 70,2 ans) et 79 fractures (âge moyen 81,1). Il n’y a pas eu de dossier décrivant une fracture sur coxopathie. La pertinence du choix de prothèse était conforme aux recomman- dations à 100 % jusqu’à 70 ans pour les coxopathies et jusqu’à 85 ans pour les fractures du col du fémur. Les non-conformités sont dus dans le cas des coxopathies au mauvais choix du couple de friction après 70 ans (trois cas) et dans le cas de fracture du col après 85 ans au choix d’une PTH (deux cas). Le coût respectif du choix des différents types prothèses a été évalué.

Pertinence du choix du type de prothèse de hanche

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Résumés des communications

Jérôme Murgier ∗, Valérie Lafontan , Philippe ChironCHU Rangueil, 1, avanue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.

L’épiphysiolyse fémorale supérieure est une pathologie del’adolescence, responsable d’une partie des coxarthroses dites pri-mitives ou idiopathiques. L’objectif de ce travail était de fournirdes données épidémiologiques actualisées, sur la prévalence del’épiphysiolyse fémorale supérieure chez les patients présentantune coxarthrose au stade prothétique.Patients et méthodes.— Nous avons réalisé une étude radiogra-phique numérisée (Orthowave) prospective, et continue concernantles patients opérés d’une arthroplastie de hanche entre janvier2010 et août 2011 dans les suites d’une coxarthrose. Les épi-physiolyses étaient diagnostiquées par la mesure de l’index dedéformation cervicocéphalique de profil (IDCCP) qui représente lerapport entre la plus petite distance séparant l’axe vrai du col fémo-ral du centre de la tête fémorale divisé par le diamètre de la têtefémorale (valeur pathologique supérieure à 10 %) à l’aide d’une inci-dence radiographique de profil de hanche spécifique (45◦/45◦/30◦).L’angle alpha a été aussi mesuré et sur la face nous avons recherchéun pistol-grip.Résultats.— Parmi les patients, 24,7 % présentaient une épiphysio-lyse (IDCCP > à 10 %) quel que soit l’âge, 35 % des moins de 60 anset 38 % des moins de 50 ans. Il s’agit de la première étiologie entre40 et 50 ans. Le groupe épiphysiolyse avait 56,23 ans (±12,46) d’âgemoyen, sa population était principalement masculine (sex ratio :7,3/1) et l’IMC moyen était de 27,1 kg/m2 (±3,5), L’IDCCP moyenétait de 13 % et la présence d’un pistol-grip était retrouvée dans 77 %des cas. L’âge moyen de pose de prothèse était d’environ 10 ans plusprécoce que dans le groupe arthrose primitive : 66,60 ans ± 12,66 ;p < 0,0001. L’IMC moyen est légèrement supérieur dans le groupeépiphysiolyse : 27,1 kg/m2 vs 25 .81 kg/m2 ; p = 0,11, tout commel’angle alpha : 76,7◦ vs 56,7◦ ; p < 0,001.Conclusion.— Nos résultats montrent que l’épiphysiolyse est laseconde cause de coxarthrose chez l’adulte après la coxarthroseidiopathique et la première entre 40 et 50 ans. Elle concerne lessujets masculins, jeunes et en surpoids.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.119

158Validation de l’agrandissement radiologique pour laplanification numérique d’une arthroplastie totalede hancheSimon Mouchel ∗, Julien Beldame , Jean Matsoukis ,Franck DujardinCHU C.-Nicolle, secrétariat unité 31, 1, rue de Germont, 76031Rouen, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La connaissance de l’agrandissement radiologiqueest essentielle à la planification préopératoire d’une arthroplas-tie totale de hanche. L’objectif de cette étude expérimentaleétait de valider les méthodes généralement utilisées pour connaîtrel’agrandissement des images numériques du bassin en comparantleur fiabilité.Hypothèse.— L’utilisation d’un agrandissement fixe (méthode 4) estla méthode la plus fiable pour la planification d’une arthroplastiede hanche.Patients et méthodes.— Cinquante-quatre radiographies post-opératoires de hanche centrées (31 femmes, 23 hommes d’âgemoyen 68 ans (51—87), IMC moyen = 27,127 kg/m2) étaient inclues.L’agrandissement était calculé à partir du diamètre de la tête d’un

implant fémoral (22,2 mm de diamètre), in situ (méthode 2). Cetagrandissement de référence était comparé à ceux obtenus selontrois autres techniques, sur un même cliché radiographique : éta-lonnage à partir d’un marqueur radiologique externe (méthode 1),

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e la distance focale film-objet (méthode 3) et de l’utilisation’un agrandissement fixe de 125,419 % (méthode 4). La précisiones agrandissements obtenus (méthodes 1,3 et 4) était évaluée paromparaison du diamètre mesuré et du diamètre réel du marqueure référence, définissant les erreurs de mesures. Concernant lesrois principaux paramètres étudiés (agrandissement radiologique,rreur absolue et Erreur relative de mesure), un test de norma-ité fut réalisé. Les tests de Friedman puis de Tuckey-Kramer ontecherché l’existence de différences statistiques.ésultats.— L’agrandissement médian de référence était de24,711 % (méthode 2). Les méthodes 1 et 3 avaient des agran-issements médians significativement différents (respectivement,23,617 %, 112,782 % ; p < 0,001). Les erreurs de mesure sur le mar-ueur interne de référence étaient analysées avec les méthodes 1médiane : 0,008 %), 3 (médiane : 0,115 %) et 4 (médiane : 0,005 %).’utilisation de la distance focale film-objet était la méthode laoins précise (médiane ER marqueur interne = 0,115 % ; p < 0,001).

a médiane des erreurs de mesures des méthodes 1 (marqueurxterne) et 4 (agrandissement fixe) était faible et ne présentaitucune différence (médiane EA = 0,18 mm ; ER = 0,008 % vs médianeA = 0,1 mm ; ER = 0,005 %).iscussion et conclusion.— L’utilisation d’un agrandissement fixeméthode 4) est une méthode simple et fiable. Il impose de réa-iser une étude préliminaire pour déterminer l’agrandissement dehaque site anatomique et pour chaque centre de radiologie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.120

59ertinence du choix du type de prothèse de hancheatrice Papin ∗, Eric Berthonnaud , Radwan Hilmi , Antoine Hage

L’hôpital Nord Ouest, Plateau D Ouilly, BP 80436, 69655illefranche-sur-Saône, FranceAuteur correspondant.

a mise en place d’une prothèse totale de hanche est une inter-ention fréquente dont le coût a une incidence sur les dépensese santé. La revue de pertinence des soins est une méthode per-ettant d’évaluer l’adéquation de l’utilisation de ressources auxesoins des patients (misuse).e but de notre étude est de comparer le type de prothèse choisi pares chirurgiens à la recommandation de la Haute autorité de santéHAS) : la place des différents types de prothèse dans la stratégiehérapeutique Révision des descriptions génériques de la liste deroduits et « implants articulaire de hanche ».es recommandations de la HAS ont été traduites dans un arbreécisionnel (huit recommandations définies). Le chemin décisionnelrend en compte l’étiologie (traumatique ou non), l’âge, le scoree Parker ou l’espérance de vie et le niveau d’activité.e chirurgien remplissait après l’acte une fiche. En cas d’absencee cette fiche, un ingénieur qualité formé reprenait le chemin déci-ionnel.ent quatre-vingt-douze patients ont été opérés consécutivemente la hanche en 2011. Cent quarante et un fiches chirurgiens ontté retrouvés (73,4 %). L’âge moyen des patients est de 74,7 ansvec des extrêmes de 36 ans à 101 ans. Sur les 192 patients,13 coxopathies ont été traités (âge moyen 70,2 ans) et 79 fracturesâge moyen 81,1). Il n’y a pas eu de dossier décrivant une fractureur coxopathie.a pertinence du choix de prothèse était conforme aux recomman-ations à 100 % jusqu’à 70 ans pour les coxopathies et jusqu’à 85 ansour les fractures du col du fémur. Les non-conformités sont dusans le cas des coxopathies au mauvais choix du couple de frictionprès 70 ans (trois cas) et dans le cas de fracture du col après 85 ansu choix d’une PTH (deux cas).

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iscussion.— La pertinence du choix du type de prothèse peut êtreacilement évaluée en continu. L’âge légal est le critère le plusiscriminant de la recommandation HAS.’impact sur les coûts est négligeable en cas de coxopathie carl y a plus de variation de coût entre les différentes marquese prothèse choisies par les chirurgiens qu’entre les couples derottements.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.121

60eproductibilité et qualité de la littératurerancaise en arthroplastie totale de hanchehristian Delaunay ∗, Liviu Iovanescu , Gerold Labec

Clinique de l’Yvette, 67-71, route de Corbeille, 91160ongjumeau, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.—Le projet « Quality of Literature in Arthroplasty »QoLA-project) a été initié en 2008 par le groupe de l’Europeanrthroplasty Register. L’objectif consistait à comparer les résul-ats des implants prothétiques provenant des études cliniquesubliées indexées avec ceux fournis par les registres nationaux.es biais potentiels des articles retenus (pays d’origine, sériesu(es) concepteur(s), qualité méthodologique) étaient systéma-iquement analysés et l’indice de révision pour 100 composantsbservés-année (IRp100COA) calculé. Pour un implant donné, unacteur différentiel supérieur à 3 entre l’indice de Rp100COA deséries publiées et celui des registres était considéré comme indica-eur d’un possible biais de sélection (concepteur) ou de publicationconflits d‘intérêts). Initialement réalisée dans la littérature anglo-axonne, cette méthodologie a été appliquée à la littératurerancaise dans le domaine de l’arthroplastie totale de hancheATH).atériel et méthode.— Les articles en francais listés dans Med-

ine (Rev Chir Ortho, OTSR depuis 2009. . .) ont été analysés.es études concernant des implants de hanche de conceptionrancaise (ABGTM, tige CorailTM, CerafitTM/OstealTM, Bousquet)u plus universels (tige OmnifitTM, AlloclassicTM et implants typeharnley). Les articles sélectionnés devaient contenir les infor-ations suffisantes (nombre de cas, de révisions et recul moyen)

fin de pouvoir calculer l’indice de révision pour 100 composantsbservés-année.ésultats.— Pour le Système ABGTM, les séries concernent

‘ensemble du système avec un IRevp100COA légèrement supé-ieur (1,5) aux données des registres (1,16). Pour la tige CorailTM,’IRp100COA est de 0,52, en accord avec celui des registres (0,62).es tiges de Charnley cimentées présentent un IRevp100COA rela-ivement élevé (1,7) par rapport à celui des registres (0,64)

l’inverse de la cupule-LFA (0,29 versus 0,88) et de la tigelloclassicTM (0,24 versus 0,62). D’autres implants sans donnéesomparatives dans les registres présentent des IRevp100COA relati-ement élevés : 1,2 pour la cupule double mobilité de Bousquet ;,7 pour le système hybride OstéalTM/CérafitTM. Globalement,’IRevp100COA moyen des séries d’ATH publiées en francaisst de 0,82, en accord avec le standard mondial, de 0,97 à,29.onclusions.— Les études publiées en francais sont peu nom-reuses avec peu de cas, de longs reculs et des taux de révisionouvent plus élevés que ceux des registres. Il n’existe aucune

ndication d’un quelconque biais dans les publications scienti-ques francaises concernant la reproductibilité des résultats desTH.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.122

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

édiatrie

65stéosynthèse dans les arthrodèsesccipito-cervicales de l’enfant A propos d’uneérie rétrospective de 20 patientsony Bou Ghosn ∗, Thierry Odent , Georges Finidori , Michel Zerah ,icken Topouchian , Loutfi Miladi , Christophe Glorion

Hopital Necker-Enfants—Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris,ranceAuteur correspondant.

es techniques traditionnelles (greffe in-situ associée à un halo-lâtre ± cerclage) sont associées à un taux important de non-fusion,otamment chez les patients ayant des maladies osseuses constitu-ionnelles, dans la trisomie 21 ou en cas de défect osseux important.es objectifs de l’étude ont été d’évaluer l’efficacité sur laonsolidation osseuse et la sécurité de la mise en place d’une ostéo-ynthèse rigide chez l’enfant.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospectiveomprenant 20 patients d’âge moyen dix ans huit mois (2 ansmois—17 ans). Neuf patients avaient un âge inférieur à dix ans.a taille et le poids moyen des patients étaient de 127 cm (90—165)t 30 kg (13—59). Six patients avaient une malformation congéni-ale (Arnold Chiari : trois, pseudarthrose congénitale des pédiculese C2 : un, autres malformations vertébrales : deux), trois patientsvaient une maladie de surcharge (Morquio : un ; Hurler : deux),rois patients avaient une trisomie 21, trois patients avaient unenstabilité post-traumatique, un patient avait une arthrite juvénilet quatre patients nécessitaient une reconstruction osseuse aprèsumeur vertébrale (trois) ou occipitale (un).’instrumentation postérieure consistait en une tige-plaque pré-oulée en titane associant une fixation occipitale par crochets et

ne fixation vertébrale par vis et crochets. Dix patients ont eu desis pédiculaires dans C2. La crête iliaque postérieure a été utiliséeomme greffe chez 16 patients et la calvaria chez quatre patients.’immobilisation postopératoire a évolué avec l’expérience d’unalo-plâtre vers un corset occipito-cervical chez les petits enfantst simplement une minerve rigide chez les grands enfants. Le reculoyen était de 32 mois (6—59 mois).ésultats.— Le pourcentage d’arthrodèse était de 94,4 % avec 63 %e fusion à quatre mois. Le seul patient avec une fusion dou-euse a eu une radiothérapie postopératoire. Il n’a pas été observée démontage du matériel d’ostéosynthèse. Nous avons eu deuxomplications : une infection du site opératoire traitée avec suc-ès par lavage et antibiothérapie chez un patient qui avait unntécédent d’infection après traitement d’une craniosténose etne méningo-encéphalite infectieuse compliquant une plastie dure-érienne ayant entraîné le décès du patient.onclusion.— L’ostéosynthèse par plaque pré-moulée est utilisablehez l’enfant sans augmentation du risque opératoire et augmentee facon notable le taux d’arthrodèse.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.123

66tude de l’équilibre sagittal lombosacré chez’enfant sainmilie Peltier ∗, Pascal Adalian , Benjamin Blondel ,atia Chaumoitre , Michel Panuel , Jean-Luc Jouve

Service de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpitalimone-Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.

ut de l’étude.— L’incidence pelvienne est un paramètre ana-omique indépendant de la position du sujet, et de ce fait est