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DIRECTION REGIONALE DE LA JEUNESSE DES SPORTS ET DE LA COHESION SOCIALE D’ILE DE FRANCE
MEMOIRE REALISE EN VUE DE L’OBTENTION DU
DIPLOME D’ETAT
DE
MASSEUR KINESITHERAPEUTE
2011
Pertinence d’une marche sans aide technique chez
une patiente présentant des séquelles de poliomyélite :
Les conséquences à long terme
Stage en centre de rééducation temps plein QUINCY Agathe
RESUME Mme P a 59 ans et a bénéficié de la pose d’une prothèse de genou à charnière à la suite d’une
gonarthrose très douloureuse. Elle présente des séquelles d’une poliomyélite contractée à
l’âge de 5 ans : une paralysie complète de son membre inférieur droit. Elle marchait avant
l’opération avec un recurvatum passif de genou de 30°.
A J 10 il existe, au niveau du genou, une limitation de flexion passive mais surtout une
extension à 0° ne lui permettant pas une marche sans aide technique.
Les deux dominantes de la prise en charge sont: redonner un recurvatum et une fois celui-ci
obtenu, travailler la marche pour lui redonner une autonomie fonctionnelle.
A J 35 un recurvatum suffisant pour lui permettre de marcher avec une canne anglaise a été
récupéré.
L’objectif principal de cette prise en charge était de permettre à Mme P de remarcher sans
aide technique comme elle le faisait avant son opération. Aurait-il été intéressant de revoir
avec elle ses objectifs de rééducation pour obtenir, à court terme, un meilleur résultat
fonctionnel et, à long terme, un résultat plus durable ?
Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions thérapeutiques qui visent à améliorer
l’autonomie fonctionnelle des patients présentant des séquelles de poliomyélite ou autre
paralysies résiduelles.
MOTS CLES KEY WORDS
- Poliomyélite
- PTG à charnière
- Recurvatum
- Marche
- Contraintes
- Poliomyelitis
- hinged knee prosthesis
- recurvatum
- walking
- constraints
INTRODUCTION _____________________________________________________________ 1
I. PATHOLOGIE ___________________________________________________________ 2
1) La Poliomyélite _____________________________________________________________ 2
2) La prothèse de genou ________________________________________________________ 3
II. LA PATIENTE ___________________________________________________________ 4
1) Présentation de la patiente ___________________________________________________ 4
2) Histoire de la maladie ________________________________________________________ 5
3) Antécédents _______________________________________________________________ 5
4) Consignes post‐opératoires ___________________________________________________ 5
III. BILANS A J+11 __________________________________________________________ 6
1) Douleur ___________________________________________________________________ 6
2) Cutané trophique et vasculaire ________________________________________________ 6
3) Articulaire _________________________________________________________________ 7
4) Morphostatique ____________________________________________________________ 7
5) Musculaire _________________________________________________________________ 8
6) Fonctionnel ________________________________________________________________ 8
7) Sensitif ____________________________________________________________________ 9
8) Psychologique ______________________________________________________________ 9
IV. DIAGNOSTIC KINESITHERAPIQUE _________________________________________ 9
1) Déficiences et intégrité ______________________________________________________ 10
2) Activité et limitation ________________________________________________________ 10
3) Restriction de participation __________________________________________________ 10
V. TRAITEMENT KINESITHERAPIQUE _________________________________________ 11
1) Objectifs _________________________________________________________________ 11 a. Les objectifs de la patiente _________________________________________________________ 11 b. Les objectifs de la rééducation ______________________________________________________ 11
2) Principes _________________________________________________________________ 11 Les principes de la rééducation : _________________________________________________________ 11
3) Rééducation ______________________________________________________________ 12 A. De J11 à J20 _____________________________________________________________________ 12 a. Dominante antalgique ____________________________________________________________ 12 b. Dominante trophique et circulatoire _________________________________________________ 12 c. Dominante articulaire _____________________________________________________________ 13 d. Dominante fonctionnelle __________________________________________________________ 13 B. De J20 à J25 _____________________________________________________________________ 14 C. De J25 à J30 _____________________________________________________________________ 14 D. De J30 à J35 _____________________________________________________________________ 15
VI. BILANS A J+35 _______________________________________________________ 15
1) Douleur __________________________________________________________________ 15
2) Cutané trophique et vasculaire _______________________________________________ 16
3) Articulaire ________________________________________________________________ 16
4) Musculaire ________________________________________________________________ 16
5) Fonctionnel _______________________________________________________________ 16
VII. PROBLEMATIQUE ____________________________________________________ 18
VIII. DISCUSSION _________________________________________________________ 19
1) Marche avec recurvatum : avantages‐inconvénients ______________________________ 19 A. Pourquoi ce choix de rééducation ___________________________________________________ 19 B. Conséquences de la marche avec recurvatum __________________________________________ 20
2) Autres options thérapeutiques _______________________________________________ 24 A. Attelle d’extension du genou _______________________________________________________ 24 B. Orthèse cruro‐pedieuse ___________________________________________________________ 25 C. Canne antébrachiale ______________________________________________________________ 26 D. Orthèse E‐MAG Control ___________________________________________________________ 27
3) Réflexion _________________________________________________________________ 29
4) Conclusion ________________________________________________________________ 29
INTRODUCTION
A ce jour, on considère qu'il existe environ 20 millions de personnes atteintes de la
poliomyélite dans le monde, dont 50 à 60 000 en France. Les dernières épidémies en France
ont eu lieu dans les années 1950 [1]. Il est à noter, par ailleurs, que notre cas d'étude, madame
P, âgée de 59 ans, a fait partie de cette dernière vague d'épidémie. En effet la PAA est
actuellement devenue rare dans les pays occidentaux grâce à la vaccination, qui est devenue
obligatoire depuis 1964 en France.
L’homme est la seule espèce à pouvoir contracter le poliovirus qui se transmet le plus souvent
de manière directe par voie féco-orale, manuportée ou oro-orale. Dans 90 % des cas
l’infection est asymptomatique et passe inaperçue [1].
Bien que le virus soit éradiqué depuis une trentaine d'année sur le territoire français, le
caractère irréversible de la maladie et des séquelles qu'elle génère fait que la poliomyélite
reste une problématique médicale encore importante.
La pose de prothèse totale de genou est une opération devenue très fréquente de nos jours car
elle est fiable, les résultats fonctionnels sont bons et les complications sont rares. 40 000 sont
posées tous les ans en France. Les résultats des prothèses de genou sont indiscutables sur le
plan fonctionnel, avec disparition totale des douleurs dans 60 % des cas, une importante
récupération de mobilité du genou avec une flexion moyenne de 120°, et une reprise normale
de la marche. La durée de vie de ces prothèses est relativement importante (en moyenne plus
de 15 ans) mais dépend cependant de certains critères dont l’âge, le poids, l’activité du
patient.
A partir de là, on peut se demander comment adapter un protocole de rééducation de prothèse
de genou en fonction des particularités imposées par les antécédents du patient, dans notre cas
les séquelles de poliomyélite.
1
I. PATHOLOGIE
1) La Poliomyélite La poliomyélite (ou poliomyélite antérieure aigüe ou encore maladie de Heine-Medin ou
paralysie infantile [2]) est une maladie virale atteignant principalement les enfants de moins
de cinq ans.
Lors de la phase initiale, le virus touche les corps cellulaires des motoneurones de la corne
antérieure de la moelle. Il en résulte une paralysie flasque asymétrique le plus souvent,
éventuellement accompagnée de troubles respiratoires et bulbaires.
Cette phase d’installation des déficits moteurs ne dure que quelques jours. Les paralysies sont
partiellement réversibles, en effet s’en suit une phase de récupération s’étalant sur plusieurs
mois. Elle est lente et progressive, il s’agit d’une ré innervation des fibres musculaires par des
motoneurones sains. On parle d' « unités motrices géantes » [2] [3]. Néanmoins, ce n'est pas le
cas pour toutes les fibres atteintes, il persiste donc des séquelles motrices.
C’est durant cette phase de récupération qu’une prise en charge spécialisée va être nécessaire
(rééducation, prévention et traitement des déformations orthopédiques, traitement des
complications respiratoires…).
Après cette phase de récupération la majorité des anciens poliomyélitiques vont passer par
une période de stabilité de plusieurs dizaines d’années [3]. Par la suite certains seront
confrontés au syndrome « post-polio » qui correspond à l’apparition 20 à 40 ans plus tard, de
douleurs, de grande fatigabilité, de reprise évolutive des déficits moteurs puis d’amyotrophies
au niveau des territoires musculaire atteints antérieurement et parfois indemnes jusque-là [2].
Parmi les séquelles les plus fréquemment retrouvées et les plus handicapantes, on peut donc
noter la paralysie flasque hypotonique des membres inférieurs. La paralysie installée, à long
terme, va déclencher d'autres lésions, notamment des atteintes dégénératives des articulations.
Celles-ci vont nécessiter, le plus souvent, des corrections chirurgicales, entre autre :
arthrodèses ou pose de prothèses. C’est le cas de Madame P qui a bénéficié de la pose d'une
prothèse de genou à la suite d'une gonarthrose importante.
2
L’inconvénient principal, et non négligeable, reste l’obligation d’avoir la télécommande en
permanence à portée de main. De plus la marche se fait avec le genou bloqué en extension.
Cette orthèse présente donc les inconvénients d’une marche avec genou raide décrits
précédemment.
Il existe cependant une orthèse, encore à l’essai, qui fonctionne sur le même principe que la
E-MAG Control. La différence est que le verrouillage et le déverrouillage du genou se font
automatiquement en fonction de la position de la hanche, l’extension de celle-ci entrainant la
flexion du genou. Ceci permet d’éviter la marche avec un genou raide.
(Tableau VI)
En conclusion de cette deuxième partie, on peut dire que d’un point de vue théorique,
l’orthèse E-MAG Control semble être une bonne solution. En effet elle compense certaine
fonctions déficitaires (préservation de l’axe mécanique du membre inférieur, meilleure
répartition des contraintes, suppléance en partie de la contraction musculaire). De plus elle
permet une marche moins coûteuse en énergie. Ceci reste théorique car en pratique il faut
tenir compte des capacités d’adaptation de la patiente c'est-à-dire des éventuelles difficultés
d’apprentissage et du refus de l’aide technique. En effet il semble que ces orthèses soient un
peu trop compliquées et difficiles à maitriser pour être réellement efficaces. Dans le cas
présent, la marche avec une canne antébrachiale parait la plus adaptée aux vues de la volonté
de la patiente. La correction est moins efficace, mais permet tout de même une diminution de
la charge supportée par le membre inférieur et des risques de chutes. Le port d’une orthèse
cruro-pedieuse sera à envisager si le recurvatum s’aggrave de façon importante. La mise en
place de chacune de ces techniques de compensation permettrait de réduire, avec plus ou
moins d’efficacité, les risques d’usure de la prothèse et donc de prolonger la durée de vie de
celle-ci. En contrepartie, à court terme, elle demande un travail d’apprentissage et
d’automatisation qui n’est pas évident pour une patiente qui a vécu sans aide technique depuis
son enfance.
28
3) Réflexion L’objectif final de la rééducation de Mme P était de lui permettre de remarcher sans aide
technique. Cependant c’est la situation la plus contraignante pour la prothèse. A ce niveau se
pose la question du rôle du kinésithérapeute ainsi que celui de la patiente. En effet la relation
thérapeutique implique un échange des connaissances entre les deux. Selon Emmanuel
Langlois «Hormis quelques situations très limitées, rien ne peut se faire sans le consentement
libre et éclairé du patient» [27]. Il parait donc essentiel, de la part du thérapeute, de mettre un
point d’honneur à informer le patient et à partager ses connaissances dans le but d’aider celui-
ci à prendre la meilleure décision. Toujours selon E. Langlois « l’information se doit
d’apporter des éléments compréhensibles au patient concernant l’utilité des investigations et
des thérapeutiques proposées, leur caractère d’urgence, les conséquences en terme de risques
prévisibles, les solutions alternatives, les conséquences en cas de refus. L’ensemble de ces
points compose le droit des patients à prendre les grandes décisions qui touchent leur santé. »
[27] Il est donc du devoir du thérapeute de faire part de toutes les données à son patient afin
qu’il puisse prendre, en toute connaissance de cause, la décision qui lui revient entièrement. Il
est essentiel, dans le cas de Mme P, de l’informer des risques qu’elle encoure à long terme en
choisissant de marcher sans aide technique et de lui faire part des autres solutions qui s’offrent
à elle.
4) Conclusion Les patients avec des séquelles de poliomyélite sont des cas de rééducations particuliers. Il
faut savoir s’adapter à la volonté du patient, à ses déficits, et à ses besoins. Le maintien de la
fonction constitue l’objectif principal. Il s’agit de trouver un équilibre fin entre les aspects
mécanique, fonctionnel et psychologique. Pour y parvenir il faut parfois avoir recours à des
gestes généralement non recommandés, comme la préservation d’un recurvatum, si cela
permet au sujet de pouvoir marcher. C’est l’orientation choisie dans le cas étudié. Cette option
a été retenue pour des raisons précises et en accord avec la patiente. Cependant, en tant que
kinésithérapeute, on peut réfléchir à d’autres solutions. Il faut garder en tête que le choix
revient entièrement au patient. En effet certaines solutions peuvent paraitre plus adaptées aux
déficits et pourtant être refusées par le patient pour des raisons personnelles. Ces raisons sont
diverses. Il peut s’agir d’un souci esthétique, d’un rejet de l’appareillage en lien avec le vécu
de leur enfance ou encore d’une peur de l’inconnu. Il est souvent difficile de faire accepter un
29
30
appareillage à une personne d’âge avancé ayant toujours vécu sans. Au final il n’existe pas de
solution « miracle ». Chacune présente des avantages et des inconvénients à prendre en
compte et à spécifier au patient qui prendra la décision qui lui convient le mieux.
Au niveau de l’apport personnel, ce travail et ces recherches m’ont ouvert les yeux sur les
capacités d’adaptation nécessaires au métier de kinésithérapeute. Il s’agit de savoir adapter le
traitement mais aussi le discours à tenir face à chaque patient. En effet chaque patient
constitue une situation différente. Il n’existe pas de protocole défini pour une pathologie. Le
patient doit être représenté comme un ensemble avec ses déficits mais aussi son expérience de
vie et ses volontés. La mise en place d’un « contrat de rééducation » est essentielle pour
acquérir la confiance du patient. Le but est de travailler en coopération avec celui-ci en lui
permettant de devenir acteur de sa prise en charge.
Bibliographie
[1]: Stoljwijk-Swüste JM, Beelen A, Lankhorst GJ, Nollet F. CARPA Study Group. The course of functional status and muscle strength in patients with late-onset sequelae of poliomyelitis: a systematic review. Arch Phys Med Rehabil 2005;86(8):1693-701. [2] : Guérin N., Delpeyroux F., Rey M. Poliomyélite. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Maladies infectieuses, 8-058-A-10, 2007. [3]: Stalberg E, Grimby G. Dynamic electromyography and muscle biopsy changes in a 4-year follow-up: study of patients with a history of polio. Muscle Nerve 1995;18:699_707. [4] : Laffont I, Julia M, Tiffreau V , Yelnik A, Herisson C, Pelissier C. Aging and sequelae of poliomyelitis. Annals of physical and rehabilitation medecine 53 (2010) 24-33. [5]: C. Mabit,J.Readapt.Med,2002,22,n°3,p59. [6] : Molina E, Defasque A, Barron MP, Cyteval C. J RADIOL 2009 ; 90 :561-75. Editions Françaises de Radiologies, Paris, 2009. Elsevier Masson SAS. [7]: Guingand O, Breton G. Rééducation et arthroplastie totale du genou. Encycl Med Chir (Elsevier SAS, Paris) Kinesithérapie-MedecinePhysique-Réadaptation,26-296-A-05,2003,16p [8]: Callahan CM, Drake BG, Heck DA, Dittus RS. Patient out comes following tricompartimental total knee replacement - a metaanalysis. JAMA 1994; 271: 1349-1357. [9] : Caton J., Chotel F., Chatelain P. Inégalité de longueur des membres inférieurs : cause, diagnostic, prévision et traitement. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Appareil locomoteur, 15-330-A-10, 2008. [10] : Lopez AA. Petites inégalités de longueur des membres inférieurs chez l’adulte. Encycl Med Chir (Elsevier, Paris), Podologie, 27-060-A-55, 1999, 9p. [11] : J.Y.Salle, J.C.Daviet, I.Rebeyrotte, M.J.Borie, M.Munoz, P.Dudognon. J. Réeadapt. Méd., 2002,22,n°3,pp.63-65. [12]: Bussière C, Ait Si Selmi T, Neyret P. Genu Recurvatum. Encycl Med Chir (Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS, Paris, tous droitd réservés) Appareil locomoteur, 14-327-A-10,2001,8p. [13]: Genêt F et al. Orthoric devices and gait in polio patients. Annals of Physical and Rehabilitation Medecine 53(2010)51-59. [14]: Féasson L, Camdessanché JP, El Mandhi L, Calmels P, Millet GY. Fatigue and neuromuscular diseases. Ann Readapt Med Phys 2006;49(6):289-300[375-84]. [15]: Laassel El Mostafa. La marche normale ( 1ère partie). KS 486 Mars 2008.p5-10
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ANNEXES
SOMMAIRE
1) Radio à J 4
2) Radio à J 18
3) Radio préopératoire
4) Compte rendu opératoire
5) Brochure Otto Bock sur les orthèses cruro-pedieuses
1) Radiographie à J 4:
2) Radiographie à J 18:
3) Radiographie préopératoire
Source : www.healthcare.ottobock Index des produits
Orthèse KAFO avec
articulationde genou 17B26/3
Orthèses KAFO avec
articulationde genou 17B105
Orthèse KAFO avec articulation de genou 17LK1
Orthèse KAFO avec
articulation E-MAG Control 17B200
Orthèse KAFO avec Free Walk
170K1
• Parésie incomplète • Instabilités • Déviations axiales dans
l'articulation de genou • Légère faiblesse d'appui
• Parésie complète • Absence de contrôle du
genou • Décharge totale
• Parésie complète • Absence de contrôle du
genou
• Parésie complète • Absence de contrôle du
genou • Guidage unilatéral
d'articulation
• Parésie complète • Absence de contrôle du
genou • Des incertitudes en
rapport avec verrou anti-chute, verrou à étrier et verrou par traction
• Dysfonctionnements de l'équilibre
• Autres restrictions de mouvement
• Parésie partielle • Phase d'appui
verrouillée • Phase pendulaire libre
Les produits marqués avec ce symbole sont disponibles en tailles d'enfants.