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 2 rue Denfert Rochereau 92660 Boulogne Cedex www.uipp.org wwww.info-pesticides.org Les produits phytopharmaceutiques et la santé    O    c    t    o    b    r    e    2    0    1    1 Octobre 2011 Pour en savoir plus : Portail d’information sur Internet à la disposition du grand public, des journalistes et des professionnels : www.info-pesticides.org Site institutionnel avec les informations clés de la profession : www.uipp.org

Pesticides et santé

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Brochure présentant les études et les actions menées pour s'assurer de l'absence d'effet des pesticides sur la santé, dans le cadre du respect de leurs conditions d'homologation.

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  • 2 rue Denfert Rochereau92660 Boulogne Cedexwww.uipp.orgwwww.info-pesticides .org

    Les produitsphytopharmaceutiques

    et la sant

    Octob

    re 2011

    Octobre 2011

    Pour en savoir plus :

    Portail dinformation sur Internet

    la disposition du grand public,

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  • 12

    3Les produits phytopharmaceutiques (ou pesticides1) nont jamais t aussi prsents danslactualit. Produits incontestablement utiles lagriculture, ils sont pourtant frquemment remisen cause.

    Les messages des lanceurs dalerte, relays par les mdias, ont convaincu nos concitoyens quenotre sant, que lon soit agriculteur ou consommateur de fruits et lgumes, serait en danger dufait de lusage des produits phytopharmaceutiques. Ces messages, malheureusement souventsans nuances, sont dautant plus regrettables quils ne permettent pas de crer les conditionsdun vritable dialogue sur les questions lgitimes de la socit sur les produitsphytopharmaceutiques.

    Face ces informations, il est essentiel de rappeler que lagriculture nest plus aujourdhui celledes annes 60. Depuis 50 ans, industriels et pouvoirs publics, sappuyant sur lvolution desconnaissances scientifiques nont eu de cesse de travailler pour amliorer le profil des produitsen matire de scurit et encourager les bonnes pratiques dutilisation. Les discours laissantentendre que le risque est aujourdhui grand, sont donc en dcalage avec 50 ans de progrs, et la certitude que la scurit sanitaire na jamais t aussi bien prise en charge.

    Lavenir nous amnera raisonner toujours plus en termes de balance bnfices-risques, mieux comprendre les relations entre exposition aux pesticides et sant. Ds aujourdhui,labondante littrature scientifique, nous permet sur la base des tudes publies, dapporter dela rationalit ce dbat trop souvent passionnel. Elle nous aide faire le tri entre les hypothsesplausibles, celles qui restent confirmer, et celles qui ont t rejetes. Lobjectif de ce documentde synthse est de livrer ltat des connaissances disponibles, afin de pouvoir dialoguer sur devrais enjeux de progrs au bnfice de tous.

    Prrequis: Les avances scientifiques tant en constante volution, le prsent document reflte ltat des connaissances la date de sa rdaction.

    Introduction

    >

    4

    5

    6

    7

    >

    Lencadrement et lvaluation des produits phytopharmaceutiques P.4

    Des produits et des valuations en constante amlioration P.7

    De larges marges de scurit pour garantir la scurit des consommateurs P.10

    Que penser de leffet cocktail entre les molcules ? P.14

    Les agriculteurs : une population trs tudie P.15

    Pesticides et sant des agriculteurs : tat des connaissances P.17

    La scurit des utilisateurs et des consommateurs : au cur de la dmarche de lUIPP P.20

    Conclusions P.22

    1 Depuis la loi dorientation agricole du 5 janvier 2006, produit phytopharmaceutique est la dnomination officiellepour dsigner tout produit phytosanitaire, produit de protection des plantes, ou pesticide...

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  • Lencadrement etlvaluation des produitsphytopharmaceutiques 1

    Une procdure longue et rigoureuseLes produits phytopharmaceutiques font partie des produits chimiques les plus encadrs sur le planrglementaire, et leur mise sur le march ncessite dtablir un dossier dvaluation complet. Ce dossierreprsente un investissement consquent (de lordre de 250 millions de dollars) pour les industriels, quiralisent plus de 300 tudes sur 10 annes. Avant dtre mis sur le march, les produits sont soumis lexamen de plusieurs comits dexperts indpendants, aux niveaux franais et europen. Ces valuateurs ne peuvent analyser les dossiers des entreprises pour lesquelles ils entreraient en conflits dintrt.Les mthodes dvaluation et de test des produits phytopharmaceutiques sont dfinies par des lignesdirectrices internationales, comme celles de lOCDE2, et sont valides par les experts des diffrentesinstances internationales.

    La prise en compte de la balance bnfice-risqueAucun produit prsentant un risque inacceptable pour lHomme ou lEnvironnement, eu gard aux critresrglementaires dfinis, ne peut tre autoris. Lvaluation repose sur le principe de la balance entre lesbnfices apports par la substance active et les risques quelle pourrait induire3. Un produit ne peut ainsitre autoris qu la condition que les risques lis son utilisation soient acceptables et matriss, et quilapporte par ailleurs des bnfices suffisants4 pour lagriculteur et le consommateur. Les bnfices doiventdonc se rvler suprieurs aux risques pour quune spcialit commerciale puisse tre mise sur le march.

    Danger et risque, quelle diffrence ?Le danger est li aux caractristiques intrinsques de chaque molcule, mais il ny a risque que sil y aexposition ce danger un niveau susceptible de prsenter un risque. titre dillustration, faible dose, lesoleil ne prsente pas de risque. Il est mme bnfique. Mais une forte exposition solaire peut entraner descoups de soleil, voire des cancers cutans en cas dexpositions longues et rptes. Pour matriser ce risque,il faut donc prendre des prcautions : limiter lexposition (rester lombre ) et employer des moyens deprotection (utiliser de la crme solaire, ou se couvrir aux heures les plus chaudes).

    2 Organisation de Coopration et de Dveloppement Economique, qui regroupe les gouvernements de 30 pays.3 Cette valuation est ralise en France par les collges dexperts de lAnses (Agence nationale de scurit

    sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail).4 Pour plus dinformation, voir la brochure Lutilit des produits phytopharmaceutiques ,

    UIPP - dcembre 2010.

    RISQUE = DANGER (x) EXPOSITIONLe RISQUE est li au DANGER et lEXPOSITION potentielle ce danger

    faible dose,le soleil est bnfique

    forte dose (exposition) = risquede maladie de la peau(x) EXPOSITION

    12 h16 h

    soleil : mode demploi (Code propos par l'Institut National du Cancer)

    vitez le soleilde 12 h 16 h

    Recherchez lombre

    Couvrez-vous Renouvelezsouvent

    Peaux jeunes= peaux fragiles

    = Matrise du risque

    +

    Ainsi, les produits phytopharmaceutiques doivent tre valus par rapport aux risques quils peuventprsenter et non pas uniquement sur les dangers potentiels quils peuvent reprsenter. Sil est vident que lesproduits phytopharmaceutiques ne sont pas des produits anodins, tout comme de nombreux produitschimiques dusage courant (produits mnagers, produits utiliss dans le BTP), leur utilisation est encadreet matrise pour rduire au maximum les expositions. La rglementation encadre donc la dtention etlemploi des produits: linformation sur les conditions de stockage et dutilisation, la formation aux bonnespratiques agricoles, la mise en place de mesures dhygine, lutilisation dquipements de protectionadquats

    4 5

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  • Un tiquetage rglementaire international pour plus de lisibilit de linformationLes rgles dtiquetage et les informations figurant sur les emballages sont de plus en plus prcises etsoumises de nouvelles rgles europennes5. Ces rgles, plus strictes, permettront dharmoniser pour tousles produits chimiques les critres de classement, ainsi que les lments de communication sur ces dangers(tiquettes et fiches de donnes de scurit). Ce nouveau systme, remplacera progressivement le systmeprexistant. Il s'applique de faon obligatoire aux substances depuis le 1er dcembre 2010 et sappliquera auxproduits (mlanges) au plus tard dici juin 2015.

    Une indication du danger que reprsente le produit, en cas de contact accidentelavec sa forme concentre, doit figurer sur ltiquetage.

    Ces nouveaux pictogrammes de danger permettent par exemple de mieux sparer ce qui est de lordre de la toxicit aige (pictogramme Crne ) et de la toxicit chronique (pictogramme Silhouette ). Le pictogramme Exclamation indique, lui, un produit dont le danger est plus faible: produit irritant par exemple. Le dernier pictogramme fait rfrence aux dangers pour le milieu aquatique.

    Le respect des conditions demploi indiques sur ltiquette des produits (conditions de traitement, port desquipements de protection.) garantit lutilisateur de produits phytopharmaceutiques une exposition qui at juge acceptable par les valuateurs des agences officielles.

    En complment des informations figurant sur ltiquette des produits, le respect des bonnes pratiquesagricoles, comme par exemple par le contrle du pulvrisateur, le stockage des produits dans un local ddi,la mise en place dune aire de remplissage du pulvrisateur, llimination des emballages dans le cadre de lafilire ADIVALOR sont autant de gestes qui permettent de rduire les impacts des produits sur lHomme oulenvironnement.

    Des valuations de plus en plus approfondiesDepuis toujours, les cultures sont protges. Si, dans lAntiquit, des prparations base de soufre oudarsenic taient utilises, les progrs constants de la science ont permis dutiliser des produits plus srspour dvelopper une des agricultures les plus innovantes du monde.Par ailleurs, les exigences rglementaires ncessaires pour la mise sur le march des produitsphytopharmaceutiques se sont enrichies et compltes au gr de lvolution des connaissances scientifiques.Le cot des tudes ncessaires lhomologation dun produit a t multipli par 7 en 20 ans. Aujourdhui, 50 % des dpenses sont consacres lvaluation des impacts sur la sant, 40 % sur lenvironnement et 10 % sur lefficacit agronomique.

    Plusieurs gnrations dvaluation

    Avant 1965 : 1re gnration de lvaluation : Seules des tudes de toxicit court terme sont ncessairespour homologuer un produit

    1965-1990 : 2me gnration de lvaluation : Les principaux effets potentiels long terme sur la sant(reproduction, cancrogense, rsidus) et sur lenvironnement (organismes aquatiques, abeilles) sont valus

    1990-2011 : 3me gnration de lvaluation : Renforcement continu des exigences: de nouveaux critressur la sant et lenvironnement sont introduits dans la directive europenne encadrant la mise en march des produits phytopharmaceutiques (CE 91/414). En moyenne, seule 1 molcule sur 140 000 dcouvertes en laboratoire passera tous les critres dhomologation

    partir de 2011 : 4me gnration de lvaluation : Le rglement europen CE 1107/2009 renforceencore les critres avec notamment lintroduction des critres dexclusion, du principe de substitution

    Dsormais, le niveau de scurit de lutilisateur et des consommateurs vis--visdes pesticides en Europe est le plus lev au monde.

    5 Rglement CLP (Classification, Labelling and Packaging) n 1272/2008 (CE), sur la base des recommandations internationales GHS (Globally Harmonized System)

    Des produits et des valuations en constante amlioration 2

    6 7

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  • Aujourdhui, prs de 75 % des molcules disponibles au dbut des annes 90 ont t retires du march suite lapplication de la directive europenne 91/414.

    Les doses appliques et la toxicit des produitsphytopharmaceutiques ont considrablement diminuLvolution des exigences rglementaires va de pair avec le travail dinnovation sur les molcules, pourproposer aux professionnels des produits plus efficaces, plus srs et respectueux de lenvironnement. Ainsi, le facteur de scurit des produits a t multipli par 150 entre 1950 et 2000. Cette volution reflte la fois la rduction des doses homologues lhectare et lamlioration des profils toxicologiques etenvironnementaux des molcules.

    u La toxicit des molcules mises en march a t divise en moyenne par 6 en 65 ans

    u Les doses de produit appliques par hectare ont t divises par 25 dans le mme temps

    (Source : UIPP)

    Avant 1965 1965 - 1990 1990 - 2011

    30 60 jours

    Tratognicit

    Toxicocintique et mtabolisme

    Carcinognicit

    Tratognicit

    tude sur un an

    tude sur 90 jours

    Mutagnicit : Mutation gntique Aberrations

    chromosomiques Perturbations de lADN

    tude sur 90 jours

    tude sur 2 ans

    tude sur un an

    Reproduction sur trois gnrations

    Reproduction sur trois gnrations

    Toxicit long terme + carcinognicit

    Toxicit orale cumulative (test 28 jours)

    Depuis2011

    Rsum et valuation globale

    Toxicit aigu

    Toxicit aigu

    Rsum et valuation globale

    Toxicit aigu

    Toxicocintique, mtabolisme

    et absorption dermale

    Tratognicit

    Neurotoxicit (aigu, 90 jours,neurodveloppement)

    tude sur 90 jours(plusieurs espces)

    Perturbation endocrinienne si suspicion

    Bilan de donnes mdicaleset pidmiologiques

    Immunotoxicit si suspicion

    Gnotoxicit : Mutation gntique Aberrations

    chromosomiques Perturbations de lADN

    Reproduction sur deux gnrations

    Toxicit long terme + carcinognicit

    Toxicit orale cumulative (neurotoxicit, immunotoxi-cit, perturbation endocri-nienne) sur 28 et 90 jours

    Rsum et valuation globale

    Toxicit aigu

    Toxicit des mtabolites

    Principaux domaines explors aujourdhui pour les dossiers de demande dautorisation

    Gnotoxicit Toxicit court terme Toxicit long terme NeurotoxicitCancrogense Toxicologie du dveloppement Toxicologie de la reproduction

    Perturbation endocrinienne - Immunotoxicit

    Illustration de lvolution des dossiers dautorisation de mise sur le march (AMM) en 60 ans.

    1950 1960 1970 1980 1990 2000 20100

    10

    100

    1000

    10 000

    1940

    Dose prconise lors de la mise sur le march

    En g

    ram

    mes

    / h

    ecta

    res

    Annes de premire publication

    volution des doses dhomologation sur 65 ans

    8 9

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  • 6 LAESA est lautorit europenne de scurit des aliments7 FAO ou OAA, Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture8 OMS, Organisation Mondiale pour la Sant, organisation spcifique des Nations Unies pour la Sant

    Des rfrences pour valuer et contrler lexposition aux produitsphytopharmaceutiquesPour chaque substance active, une Dose Sans Effet (DSE) est tablie par les tudes scientifiques. Cest ladose en dessous de laquelle on nobserve aucun effet lors des tudes, mme pour les tests les plus svres. partir de cette DSE, les experts fixent une Dose Journalire Admissible (DJA) en appliquant un facteur descurit suprieur ou gal 100.

    La DJA correspond la quantit de rsidus qui pourrait tre ingre par une personne, chaque jour de sa vie,sans risque pour sa sant.

    Comparaison de la Dose Sans Effet (DSE) et de la Dose Journalire Admissible (DJA)

    Les DJA sont fixes soit par la commission Europenne aprs avis de lAESA6, soit par des instancesinternationales telles que la FAO7 et lOMS8.

    Un seuil rglementaire, gage des bonnes pratiques agricolesLa Limite Maximale de Rsidus (LMR) est la quantit maximale de rsidus de substance active autorise dans les produits alimentaires. Elle est fixe pour chaque substance active et chaque culture, et correspond ce que lon peut retrouver au maximum si lagriculteur traite les plantes selon les conditions demploiprconises par la rglementation (frquence, dose...). Sur fruits et lgumes, la LMR est dtermine sur des produits entiers (non pluchs et non lavs), ce qui augmente encore les marges de scurit.

    Un dpassement de la LMR peut signifier que les bonnes pratiques agricoles nont pas t respectes, mais nimplique pas pour autant un dpassement de la DJA et donc un risque pour la sant.

    Rsultats des plans de contrles publis par lAESA (autorit europenne de scurit des aliments) en 20109, portant sur plus de 70 000 chantillons :

    - 96,5 % des chantillons sont conformes la rglementation- Seuls 3,5 % des chantillons prsentaient des dpassements ponctuels

    des limites rglementaires (LMR), contre 4,2 % lanne prcdente.

    Note : les dpassements les plus importants sont constats dans des produitsimports de pays extrieurs lUnion Europenne.

    Des marges de scurit successives efficacesGrce ces marges de scurit successives, la consommation daliments, mme traits, nentrane pas derisque pour le consommateur, mme long terme. Comme pour les annes prcdentes, les dernierscontrles9 indiquent, en effet, que concernant lexposition long terme, aucun des pesticides ne suscitaitdinquitude pour la sant. Une seule molcule se rapprochait des seuils, et cette dernire a fait lobjet demesures spcifiques (baisse de LMR et retrait des Autorisations de Mise sur le March). Globalement, lesniveaux de rsidus (Apports Journaliers Maximums Thoriques-AJMT) conduisent, mme dans les rares casde dpassement de la LMR, une exposition reprsentant moins de 25 % de la DJA; elle-mme, rappelons-le, tant 100 fois plus faible que la Dose Sans Effet.

    Ces conclusions europennes sont confirmes par le rapport franais de lOPECST 10 : Il ny avait aucun risque en raison des larges marges de scurit imposes par la rglementation

    DSEFacteur descurit

    suprieur ougal 100

    DJA

    9 Annual Report on Pesticide Residues, publication AESA 201010 Rapport officiel Pesticides et sant 2010, de lOffice parlementaire d'valuation

    des choix scientifiques et technologiques

    De larges marges de scurit pourgarantir la scurit des consommateurs

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  • 11 France 2004 : Life expectancy tops 80 years Gilles Pison. Bulletin mensuel dinformation de lInstitut National dtudes Dmographiques n410, mars 2005

    Comparaison des niveaux rsiduels de produits phytopharmaceutiques mesursavec les niveaux de scurit fixs par la rglementation. (Source : UIPP)

    Ce schma nest pas lchelle, sil ltait, la colonne DJA ne mesurerait qu1 mm de hauteur et la colonne LMR serait invisible.

    Quel est le niveau rel dexposition du consommateur aux rsidus?Lvaluation mathmatique des risques est trs maximaliste. En effet, elle est ralise en considrant que tous les vgtaux sont consomms tels quels, sans tre lavs ni pluchs. Le simple geste de laver les fruits et les lgumes peut permettre une limination substantielle des rsidus.De plus, les procds de transformation alimentaire domestique ouindustrielle (cuisson...) participent galement llimination des rsidus.

    LAnses vient de raliser la plus large photographie jamais ralise des expositions alimentaires franaisesaux substances chimiques. Cette Etude de lAlimentation Totale, publie en juin 2011, confirme le bon niveaude matrise des risques sanitaires en France, notamment sur les rsidus de pesticides. Sur les 283 produitsphytopharmaceutiques recherchs, 210 nont jamais t dtects et 73 dtects dans moins de 1 % des146 000 analyses. Globalement, le risque peut tre cart pour la population. En effet, une seulemolcule sur les 283 a fait lobjet de recommandations spcifiques pour en rduire lexposition, uniquementchez les forts consommateurs dun fruit en particulier.

    Le saviez-vous ?

    Lesprance de vie en France na jamais t aussi grandeLes produits phytopharmaceutiques sont-ils la bombe retardement que certains prtendent ?Lutilisation de ces produits sest communment dveloppe depuis les annes 50. De plus, avec les avancesde la science, les produits actuellement sur le march ont vu leur dose dutilisation diminuer et les facteursde scurit samliorer. Sil devait y avoir un effet de lutilisation de ces substances actives, mme les plusanciennes, le phnomne serait dj observable sur les statistiques de sant publique. Or, aucun effet visiblenest observ sur lesprance de vie en France. Au contraire, celle-ci na jamais t aussi longue : elle augmente dailleurs toujours rgulirement de 4 ans tous les 10 ans.

    AJMT =LMR x

    consommation alimentaire

    DJADose Journalire

    Admissible

    Marge de scurit supplmentaire

    Toxicologie Essais rsidus

    Coef. de scurit( 100)

    DSEDose

    sans effet

    volution de lesprance de vie en France, en fonction de lanne de naissance,entre 1750 et 2004. (Daprs G. Pison, 200411)

    Aucune tude scientifique nest en mesure aujourdhui de faire, chezlhomme, un lien entre la consommation daliments issus de lagricultureconventionnelle qui utilise des produits phytopharmaceutiques et la survenuede maladies. En revanche la scurit sanitaire des aliments est dans certainscas renforce grce lemploi des pesticides. Cest le cas en ce qui concerneles mycotoxines, qui peuvent avoir des effets nfastes bien connus sur la santhumaine et animale.Source: Rapport Pesticides et sant 2010, de lOffice parlementaire d'valuation des choix scientifiques et technologiques

    Le saviez-vous ?

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    ges

    Annes

    Guerresnapoloniennes

    Guerrede 1870

    Guerrede 1914-1918

    Guerre de 1939-1945

    LMRLimite Maximale

    de Rsidus, calcule partir des rsidusmesurs au champ,dans le respect

    des bonnes pratiquesagricoles

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  • 12 Opinion of the Scientific Panel on Plant Protection products and their Residues to evaluate the suitability of existing methodologies and, if appropriate, the identification of new approaches to assess cumulative and synergistic risks from pesticides AESA, 2008

    13 Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer: a Global Perspective, World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research, 2007

    14 Pubmed est la principale base de donnes mondiale de publications scientifiques mdicales, produite par la National Library of Medicine amricaine

    Un avis rcent de lAutorit Europenne de Scurit des Aliments12, relatif aux mthodes dvaluation des effets cumulatifs des rsidus de pesticides, indique que Mme si lon ne peut carter la plausibilit dephnomnes dinteraction entre des rsidus de pesticides dans les aliments, aucune preuve empirique de telsphnomnes na jamais t mise en vidence .

    Les marges de scurit imposes pour lvaluation des risques et la fixation des Doses JournaliresAdmissibles sont trs importantes. Ces marges sont destines protger les consommateurs, mme dans lventualit deffets synergiques entre molcules, communment appel effet cocktail .Compte tenu des faibles niveaux de rsidus gnralement retrouvs dans les aliments, il na pas tdmontr, ce jour, que la prsence de rsidus multiples engendrait un risque particulier pour lesconsommateurs. Le WCRF13 indique par exemple quil nexiste ce jour aucune preuve pidmiologique queles rsidus de produits phytopharmaceutiques, seuls ou en cocktails, que lon pourrait retrouver dans leau oulalimentation, aient un effet significatif sur un risque de cancer.

    Mme si ce jour il na pu tre dmontr deffets ngatifs sur la sant desconsommateurs lis aux cocktails de rsidus, les recherches sur ce sujet sepoursuivent pour approfondir la question. Ainsi, aujourdhui, les agencesofficielles de scurit sanitaire franaises (ANSES) et europenne (AESA)sattachent dvelopper des mthodes fiables et complmentaires pouraborder le sujet des cocktails.

    - Pour lAESA, une approche toxicologique, par familles de molcules aux effetssimilaires, se met en place pour valuer plus prcisment encore les margesde scurit des consommateurs et des agriculteurs.

    - Pour lANSES, une approche en adquation avec les ralits de consommation,vise caractriser les cocktails auxquels la population est la plusprobablement expose. Ces cocktails les plus plausibles sont ensuite soumisaux toxicologues qui en valuent les ventuels effets synergiques. (Projet ANR PERICLES - 2011)

    Le saviez-vous ?

    Un grand nombre de publications scientifiquesLa recherche sur limpact des produits phytopharmaceutiques sur la sant est importante, ce dont tmoignele grand nombre dtudes scientifiques dans ce domaine et les milliers de publications qui en dcoulent.

    Nombre de publications scientifiques sur les impacts des produits phytopharmaceutiques pour la sant. (Source : Pubmed14)

    Mots clsNombre darticles publis

    au cours des 10 dernires annes (tudes sur la sant humaine)

    Produits phytopharmaceutiqueset infertilit > 110

    Produits phytopharmaceutiqueset maladie de Parkinson > 290

    Produits phytopharmaceutiqueset cancers > 1 940

    Que penser de leffet cocktail entre les molcules ? 4

    Les agriculteurs : une population trs tudie5

    Des tudes principalement axes sur la sant des agriculteursCes publications sont logiquement orientes sur ltude deffets ventuels sur les agriculteurs. En effet, il sagit de la population pour laquelle une problmatique de sant peut se poser. Sil existe nanmoins destudes spcifiques sur la sant des consommateurs, elles restent minoritaires, car cette population estexpose des doses extrmement faibles et profite de marges de scurit importantes long et courtterme.

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  • De nombreuses questions demeurentLe rle de lexposition professionnelle aux produits phytopharmaceutiques dans certaines maladies estlargement tudi. Certaines tudes montrent une relation ; dautres pas. Lexistence de nombreuseslimitations dans ces tudes, comme la caractrisation relle de lexposition aux produitsphytopharmaceutiques et les interactions possibles avec une multitude dautres facteurs environnementaux(mode de vie, habitudes alimentaires, sources dexposition, comportements) et gntiques, explique pourune partie importante les contradictions observes dans les rsultats.

    Si les effets nfastes court terme sont assez bien connus et relvent de la toxicit aigu, les effets dltres moyen ou long terme sont, lexception dequelques cas, assez mal connus et suscitent donc de nombreuses interrogations Dr L. Multigner audition rapport OPECST 2010 Pesticides et sant

    Produits phytopharmaceutiques, fertilit et perturbation endocrinienneUn perturbateur endocrinien est une molcule qui reproduit les caractristiques de certaines hormones. Ce mimtisme biochimique peut avoir des effets indsirables sur la sant.

    Aujourdhui, les substances exerant des effets perturbateurs reconnus ou suspects pour lHomme sont leshormones animales (lait, uf), certains mdicaments (dithylstilbestrol aujourdhui interdit, hormones desubstitution) ou plastifiants (Bisphnol A), certains vgtaux (soja, germes de luzerne) ou encore des toxinesnaturelles comme les mycotoxines.

    Chez lanimal (phoques, oiseaux, alligators), des effets perturbateurs endocriniens sont attribus aux PCB,dioxines, et certains pesticides chlors persistants, utiliss dans les annes 1970 et aujourdhui interdits. ce jour, il nexiste pas de rsultats consensuels sur lincidence dune exposition des pesticides sur lessystmes hormonaux humains.

    Face aux questions poses, les industriels de la protection des plantes ont dcid de participer de manireproactive, avec lOCDE2, llaboration de tests prliminaires de dpistage deffets endocriniens dans sesprogrammes de recherche. Les fabricants utilisent dsormais ces tests de faon volontaire, sur lessubstances prsentant des incertitudes lies au potentiel de perturbation endocrinienne.

    Produits phytopharmaceutiques et maladie de ParkinsonLorigine de la maladie de Parkinson nest pas connue. Le seul facteur de risque qui fait lobjet de consensusest lge. Dautres facteurs semblent rentrer en jeu: terrain gntique sensible, traumatismes rpts latte, exposition des toxines (driv dhrone...). En ltat actuel des connaissances, il est impossible dtablirdes liens de causalit certains avec les produits phytopharmaceutiques.

    Pesticides et sant des agriculteurs : tat des connaissances 6

    Ltude franaise AGRICAN est en cours. Il sagit de la plus vastetude pidmiologique ralise au niveau international sur lathmatique agriculture et cancers . Les premiers rsultatsmontrent:

    - une meilleure esprance de vie des agriculteurs par rapport la population gnrale (globalement moins de tabagisme)

    - un meilleur tat de sant de la population agricole en termes de dcs (toutes causes confondues)

    - moins de cancers dans la population agricole, mais tendance quelques excs (non significatifs ce jour) : mlanome / cancers dusein chez lhomme / cancers du sang, de lsophage et de lestomacpour les femmes. Il existe des disparits selon les rgions, avecparfois des excs significatifs. Ex Isre : excs de cancers du reinchez les hommes.

    ce stade les donnes ne permettent pas de prciser les causes deces mortalits.

    Des donnes globalement rassurantesLes agriculteurs, premiers utilisateurs de produits phytopharmaceutiques, et de ce fait les plus exposs des produits concentrs, ont une esprance de vie suprieure la moyenne de la population franaise15.

    15 INSEE, chantillon de mortalit franaise

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  • De nombreux rsultats dtudes conduites en France16 et aux Etats-Unis17 montrent que les agriculteurs ont moins de cancers (tous cancers confondus) et une mortalit par cancer (tous cancers confondus) moinsleve que la population gnrale. Les rsultats soulignent toutefois que certains cancers spcifiques ont une incidence plus leve chez les agriculteurs que pour la population gnrale : tumeur crbrale, cancershmatologiques, de la prostate et des lvres.

    Les causes de ces cancers sont difficiles valuer et ne sont pas ncessairement imputables aux seulsproduits phytopharmaceutiques. En effet, dautres causes lies lactivit agricole peuvent expliquer cesaugmentations de risque: le soleil (principale cause des cancers de la peau) les hydrocarbures (diesel), lesmycotoxines, les virus transmis par les animaux dlevage, les solvants ou encore les poussires organiques

    Daprs les donnes scientifiques disponibles, les principaux facteurs de risque de cancer identifisdemeurent le tabac, lalcool, lhygine de vie, les habitudes alimentaires

    Selon les rapports officiels rcents :

    Bien que le sujet soit controvers, il nexiste ce jour aucune preuvepidmiologique que les rsidus de produits phytopharmaceutiques, seuls ou encocktails, que lon pourrait retrouver dans leau ou lalimentation, aient un effetsignificatif sur un risque de cancer Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer: a Global Perspective, World Cancer Research Fund / American Institute for Cancer Research, 2007

    En raison des incertitudes sur lexposition, les tudes [] montrent que mmepour les plus exposs, le risque de la plupart des pesticides, sil existe, est trsfaible, la limite des possibilits de mise en vidence par lpidmiologie Professeurs Aurengo, Tubiana et Boffetta, audition rapport OPECST 2010 Pesticides et sant

    Produits phytopharmaceutiques et maladies professionnellesDepuis quelques annes, des agriculteurs souffrant dun certain nombre de maladies et notamment decancers souhaitent les faire reconnatre en tant que maladies professionnelles. Cette reconnaissance, estimportante car elle ouvre droit une prise en charge et une indemnisation, permettant de compenser leurincapacit poursuivre leur activit. Si lenjeu est important et la reconnaissance lgitime, il nen demeure pas moins que chaque cas est unique,et quil est rarement possible ce jour dtablir un lien de causalit direct entre lexposition durant tout unevie une multitude de produits (benzne du gasoil, produits phytopharmaceutiques, virus animaux,poussires) pouvant avoir un impact sur la sant, et le dclenchement dune pathologie prcise. En termesjuridiques, la jurisprudence a dans certains cas considr quil existait des lments suffisants dans leparcours professionnel pour ouvrir droit une indemnisation, et les produits phytopharmaceutiques ont putre cits parmi les agents risque.

    Les tableaux de maladies professionnelles de la MSA18 ne reconnaissent cependant quun seul pesticide,comme lment causal de maladie professionnelle: larsenite de soude, qui est retir du march depuis.Il faut donc bien distinguer la volont lgitime douvrir la voie une prise en charge de problmes de sant,dun ventuel lien de causalit qui nest pas dmontr.

    16 Mortalit due au cancer et incidence du cancer chez les agriculteurs, donnes franaises. Dr Pierre Lebailly, audition rapport OPECST 2010 Pesticides et sant

    17 The Agricultural Health Study, tude prospective amricaine (National Cancer Institute, National Institute of Environmental Health Sciences, US Environmental Protection Agency, University of Iowa)

    18 Mutualit Sociale Agricole: rgime obligatoire de protection sociale du monde agricole et rural

    Les maladies neuro-dgnratives, et notamment la maladie de Parkinson,trouveraient leur origine dans la plupart des cas dans une combinaison de facteurs de risques gntiques et environnementaux . Aujourdhui, de nombreuses questions demeurent . Source : Elbaz A, et al. Ann Neurol 2009 ; 66 : 494-504

    Un grand nombre dtudes pidmiologiques a t men afin dexaminer lassociation entre produitsphytopharmaceutiques et la maladie de Parkinson. Si plusieurs tudes suggrent un lien entre lactivitagricole et la maladie de Parkinson, dautres ne retrouvent pas dassociation.

    Compte tenu de cette incertitude, il est important de maintenir leffort de recherche pour valuer leffet long terme des produits phytopharmaceutiques et de travailler rduire lexposition au moment delutilisation.

    Produits phytopharmaceutiques et cancersVieillissement de la population, tabac, alcool, alimentation... les scientifiques sont unanimes sur un point : le cancer a des causes multiples.Le tableau ci-aprs montre que lusage du tabac, la consommation dalcool et les habitudes alimentaires sont les principaux facteurs de risque de cancer.

    Facteur Proportion des dcs par cancer

    Tabac 23,9 %

    Alcool 6,9 %

    Agents infectieux 3,7 %

    Expositions professionnelles 2,4 %

    Obsit et surpoids 1,6 %

    Absence dactivit physique 1,6 %

    Traitement mnopause (& pilule) 0,9 %

    Rayonnement ultra-violets 0,7 %

    Caractristiques de vie reproductive 0,4 %

    Polluants 0,2 %

    Estimation des proportions de dcs par cancer (tous cancers confondus) attribuables aux principaux facteurs de risque connus en France (Boffetta et al, 2009)

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  • Une matrise indispensable dans lutilisation des produitsComme pour les consommateurs, des marges de scurit sont values, et appliques, pour protger lasant et la scurit des agriculteurs. Nanmoins, les produits phytopharmaceutiques ne sont pas desproduits anodins et, mal employs, ils peuvent induire des risques.

    Sil est indispensable de reconnatre lutilit des produits de protection des plantes, il est galement essentielden maitriser lutilisation. Lensemble des pratiques qui visent rduire lexposition des utilisateurs vientcomplter les recommandations dcrites par les industrielssur leurs produits.

    Information et sensibilisation sur la rduction de lexpositionEn cohrence avec les enjeux dEcophyto 2018 (et plus particulirement ceux relatifs laxe 9 sur laprvention des risques), lUIPP a lanc depuis 2010 plusieurs campagnes de sensibilisation pour prvenir lerisque professionnel li lutilisation des produits phytopharmaceutiques. Ces campagnes dinformationssont cosignes et relayes par lensemble des professionnels de la filire : industriels, distributeurs,agriculteurs, syndicats dexploitants agricoles, chambres dagriculture. Plus de 150 000 dpliants ontnotamment t distribus sur le terrain grce ce rseau de partenaires.

    Lobjectif de ces communications est de faire prendre conscience aux utilisateurs que pour prserver leursant, il est ncessaire de faire voluer leurs habitudes. La seule utilisation des quipements de protectionntant pas suffisante, elle doit tre accompagne dune information complte, de mesures dhygine (lavagedes mains) et dune bonne organisation du travail.

    Campagnes de sensibilisation 2010/2011

    La scurit passe par lamlioration des produits et la rduction de lexposition

    Si : RISQUE = DANGER X EXPOSITIONAlors : Rduire les risques = Amliorer les produits X Rduire lexposition

    s Amlioration des profilstoxicologiques des molcules et des doses efficaces lhectare

    s volution des formulations :sachets hydrosolubles, granuls dispersibles microcapsules, rductiondes solvants

    s Progrs de conception desemballages : dispositif anticlaboussure, suppressiondopercules, facilit de nettoyage accrue

    sMeilleure lisibilit des notices

    s Information et sensibilisation :formations, cole desBonnes Pratiques, accompagnement rglementaire

    s Projets damlioration de lergonomie et de lhygineau travail: emballages, quipementsde protection : gants,masques, combinaisons

    s Campagnes mdia de sensibilisation la sant des agriculteurs

    Produits phyto: prservez vos mains Produits phyto: protgez vos yeux, protgez-vous

    La scurit desutilisateurs et desconsommateurs : au cur de la dmarche de lUIPP

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  • Conclusions>

    Face aux enjeux alimentaires mondiaux et la hausse des prix des matires premires agricoles, lUIPPet ses adhrents raffirment que les produits de protection des plantes sont plus que jamais utiles dansloptique de dveloppement dune agriculture productive et durable. En protgeant les rcoltes desmaladies (champignons), insectes et mauvaises herbes, ces produits permettent aux agriculteurs de produire des rcoltes rgulires et des aliments de bonne qualit sanitaire et nutritionnelle.

    Le dbat sur les pesticides et la sant est tout fait lgitime et source de progrs. Notre niveau deconnaissance na jamais t aussi important et leffort de scurit de ces 50 dernires annes doitencore tre poursuivi. LUIPP entend ainsi contribuer lamlioration continue de la scurit desconsommateurs et des utilisateurs travers:

    s la participation aux avances scientifiques: en mettant ses donnes sur lexposition et lutilisation des produits, la disposition des scientifiques,

    s lamlioration continue des profils toxicologiques et cotoxicologiques de ses produits (produits 6 fois moins toxiques depuis 65 ans),

    s son engagement pour une meilleure matrise de lexposition aux risques (formations, quipements, communications).

    Les industriels ont pour souci et priorit de sinvestir, dans un souci de responsabilit vis--vis desagriculteurs et des consommateurs, pour contribuer produire une agriculture durable respectueusedes Hommes et de lEnvironnement et capable de nourrir la plante.

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