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Petite Messe solennelle Rossini WEEK-END INAUGURAL Saison 2015-2016 - Licences d’entrepreneur de spectacle : 1-1032362, 2-1032363, 3-1032364 photo : Jean-Baptiste Millot accentus Direction Musicale Christophe Grapperon Samedi 6 février 20h

Petite Messe solennelle - Opéra de Rouen vendu à plus de 130 000 ... grand solo d’harmonium ... timbale ni trompette, en toute simplicité,

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Petite Messe solennelleRossini WEEK-END INAUGURAL

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accentusDirection Musicale Christophe Grapperon

Samedi 6 février 20h

ROSSINI

PETITE MESSE SOLENNELLE

L’Opéra de Rouen Normandie est subventionné par la Région Normandie, la Ville de Rouen, le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Normandie, le Département de l’Eure, et la Métropole Rouen Normandie.Vice-président Yvon Robert Directeur artistique et général Frédéric RoelsChef principal Leo Hussain

Pour le premier office musical de la Chapelle Corneille, la Petite Messe solennelle de Rossini aura la grandeur de sa modestie. Créée dans une autre chapelle en 1864, avant l’entrée et après le dessert d’un banquet de notables, l’œuvre du maître italien convie le public rouennais à redécouvrir l’acoustique exceptionnelle du lieu. Les voûtes endormies depuis presque vingt ans donneront en effet à entendre ce « dernier péché mortel de vieillesse » dont l’auteur se plaisait à dire que ce n’était pas de la musique sacrée mais de la « sacrée musique ». Grave et légère, d’une simplicité toujours majestueuse, la Petite Messe sera ici copieusement servie par le chœur accentus qui, en résidence au Théâtre des Arts depuis 1998, goûtera pour la première fois à la douceur de cette nouvelle villégiature.

Opéra de Rouen Normandie > Chapelle CorneilleSamedi 6 février 20hDurée : 1h20, sans entracte

coproduction Opéra de Rouen Normandie, accentus

Gioachino Rossini (1792 - 1868)Petite messe solennelle1. Kyrie eleison 2. Gloria in excelsis deo 3. Gratias agimus tibi 4. Domine Deus 5. Qui tollis peccata mundi 6. Quoniam tu solus sanctu 7. Cum Sancto Spiritu8. Credo in unum Deum 9. Crucifixus 10. Et resurrexit 11. Preludio religioso 12. Sanctus 13. O salutaris hostia 14. Agnus Dei.

Direction musicale Christophe GrapperonSoprano Norma NahounAlto Isabelle DruetTénor Enguerrand de HysBasse Ugo RabecPiano Nicolaï Maslenko Harmonium Christophe Henryaccentus

Sopranos Sophie Boyer, Émilie Brégeon, Béatrice Gobin, Kristina Vahrenkamp, Zulma Ramirez, Angélique Leterrier, Patricia Rondet, Caroline Chassany

Altos Geneviève Cirasse, Françoise Rebaud, Isabelle Dupuis Pardoel, Hélène Moulin, Alexandra Hatala, Catherine Hureau

Ténors Stéphen Collardelle, Maurizio Rossano, Sébastien D’oriano, Pierre-Antoine Chaumien, Laurent David, Maciej Kotlarski, Jean-François Chiama

BassesSébastien Brohier, Pierre Jeannot, Guillaume Pérault, Cyrille Gautreau, Jean-Christophe Jacques, Rigoberto Marin-Polop, Bertrand Bontoux

Photo : Eric Peltier

Après avoir étudié l’accordéon et fait un cursus en musicologie Christophe Grapperon intègre la classe de chant de Daniel Delarue et se perfectionne en direction de chœur et d’orchestre avec Pierre Cao, Catherine Simonpietri et Nicolas Brochot.

D’abord baryton dans plusieurs ensembles vocaux de musique contemporaine et ancienne, il a chanté aussi en soliste par exemple aux côtés d’Anne-Sofie von Otter dans son concert Offenbach, dans le rôle du Notaire dans La Grande duchesse de Gerolstein d’Offenbach au Théâtre du Châtelet, et le rôle du Scythe dans Iphigénie en Tauride à l’Opéra de Paris.

Son activité l’amène à créer des œuvres de Régis Campo, Marc-Olivier Dupin, Thierry Escaich, François Narboni, Bernard de Vienne, Romain Didier…Il anime de nombreux stages de chant choral, d’orchestre ou de musique de chambre auprès d’amateurs ou de jeunes professionnels.

De 1995 à 2002, il est directeur pédagogique à l’Académie de Musique des Grandes Écoles et Universités de Paris dirigée par Jean-Philippe Sarcos.

En janvier 2000, Il assiste Marc Minkowski dans Manon de Massenet à l’Opéra de Monte-Carlo, qui lui propose la direction du chœur des Musiciens du Louvre Grenoble de 2002 à 2007.

Christophe Grapperon assure depuis 2007 la direction musicale au sein de la compagnie « Les Brigands » aux côtés de Loïc Boissier, et a dirigé des ouvrages rares comme Arsène Lupin Banquier de Marcel Lattès, La Cour du roi Pétaud de Léo Delibes ou encore Croquefer ou le dernier des Paladins de Jacques Offenbach et récemment Les Chevaliers de la table ronde de Hervé en coproduction avec la fondation du « Palazzetto Bru-Zane ».

DIRECTION MUSICALE

CHRISTOPHE GRAPPERON

Après avoir collaboré pendant trois ans avec le chœur accentus, Laurence Equilbey lui propose d’en devenir le chef associé.Il prépare les participations du public des représentations de Ciboulette à l’Opéra Comique (2013 et 2015), ou encore du Messie de Handel à la Nouvelle Philharmonie (décembre 2015).

Avec l’Opéra Comique il dirigera la grande opération « Opéraoké » en juin 2016.

Des madrigaux italiens de Schütz au Ein deutsches Requiem de Brahms, de La Traviata à Phiphi, l’éclectisme musical et le plaisir partagé sont les maîtres mots de son parcours musical.

accentus est un chœur de chambre professionnel très investi dans le répertoire a cappella, la création contemporaine, l’oratorio et l’opéra. Fondé par Laurence Equilbey il y a plus de 20 ans, il se produit dans les plus grandes salles de concerts et festivals français et internationaux.

L’ensemble collabore régulièrement avec chefs et orchestres prestigieux (Pierre Boulez, Andris Nelsons, Eric Ericson, Christoph Eschenbach, Orchestre de Paris, Ensemble intercontemporain, Les Siècles, Concerto Köln, Akademie für Alte Musik Berlin, Insula orchestra, etc.). Il participe également à de nombreuses productions lyriques : Perela l’Homme de Fumée de Pascal Dusapin et L’Espace Dernier de Matthias Pintscher à l’Opéra de Paris, Le Barbier de Séville de Gioachino Rossini au Festival d’Aix-en-Provence, Lakmé de Léo Delibes, Ciboulette de Reynaldo Hahn à l’Opéra Comique...

accentus poursuit une résidence importante à l’Opéra de Rouen Normandie, articulée autour de concerts et d’opéras. Il est également ensemble associé à l’Orchestre de chambre de Paris depuis 2009 et partenaire privilégié de la Philharmonie de Paris. Christophe Grapperon est chef associé de l’ensemble depuis 2013.

Tous ses disques ont été largement récompensés par la presse musicale. Transcriptions, vendu à plus de 130 000 exemplaires, a été nominé aux Grammy Awards 2004 et a obtenu un Disque d’Or en 2008. Manoury Inharmonies (2011) a été récompensé par 5 Diapasons. En 2014 - 2015, accentus a sorti chez naïve le Requiem de Mozart aux côtés d’Insula orchestra, Le Désert de Félicien David et la Petite Messe solennelle de Rossini avec l’Orchestre de chambre de Paris et Mantovani voices. Le disque Orfeo ed Euridice de Gluck avec Franco Fagioli est sorti le 18 septembre 2015 chez Deutsche Grammophon (Archiv Produktion).

accentus a été consacré Ensemble de l’année par les Victoires de la musique classique en 2002, 2005 et 2008.

CHŒUR

ACCENTUS

accentus.fr | facebook.com/accentus | twitter.com/accentus

erda | accentus bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile- de-France, Ministère de la culture et de la communication ; est subventionné par la Ville de Paris, la Région Ile-de-France ; et reçoit également le soutien de la SACEM. accentus est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie. Les activités de diffusion et d’actions culturelles d’accentus dans le département bénéficient du soutien du Conseil départemental des Hauts-de-Seine. Le cercle des mécènes d’erda | accentus accompagne son développement.

La fondation Bettencourt Schueller est un mécène d’erda | accentus

« Bon Dieu. – La voilà terminée cette pauvre petite Messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou bien de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opéra buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi le Paradis. » La confidence est celle d’un vieillard septuagénaire qui s’adresse à Dieu, cinq années avant de mourir. Elle est celle de Gioachino Rossini (1792-1868), l’auteur de nombreux opéras à succès, le plus aimé des Français sous la Restauration, mais aussi le plus détesté.

Œuvre sans équivalent dans la production de Rossini, l’une des rares écrite après 1830, la PetiteMesse solennelle a été « composée pour [s]a villégiature de Passy », à en croire le témoignage laissé de sa main sur la partition autographe durant l’été 1863. Dédiée à la comtesse Louise Pillet-Will, l’œuvre est exécutée pour la première fois le 14 mars 1864 à l’hôtel Pillet-Will (rue Moncey) en l’absence de son auteur. Écrite initialement pour quatre parties vocales accompagnées de deux pianos et d’un harmonium – un harmonicorde-Debain lors de la création –, la Messe est orchestrée l’année suivante par Rossini, qui n’a pas l’occasion de l’entendre sous cette forme, puisque la version avec orchestre est créée le 28 février 1869 au Théâtre Italien, donc après la mort du compositeur. « Si la messe est “ petite ” par son effectif instrumental, elle est “ solennelle ” par son développement » (Joël-Marie Fauquet). Requérant un quatuor de solistes (soprano, mezzo-soprano, ténor, basse) et huit choristes (deux sopranos, deux contraltos, deux ténors, deux basses), la Messe renvoie par le nombre de chanteurs à celui des douze apôtres, tout comme les trois claviers de l’accompagnement soulignent le symbole trinitaire.

Revenons sur le commentaire de Rossini s’adressant à Dieu, qui, au-delà de la boutade, appelle plusieurs

NOTE MUSICOLOGIQUE

remarques. Le compositeur pose tout d’abord une interrogation évidente entre « musique sacrée » et « sacrée musique », qui rappelle les enjeux esthétiques de la fin du Second Empire sur ce que doit être de la musique religieuse et sur la coexistence entre style du théâtre et style de l’église. Rossini, à travers ce chef d’œuvre, soumet une proposition aux débats en opérant la fusion des deux styles, en synthétisant « la tendance palestrinienne de l’expression du sacré en musique et la tendance belcantiste à laquelle il demeure attaché » (Fauquet). La seconde remarque, emprunte d’humilité, contredit le « peu de science » dont semble faire preuve Rossini : l’écriture est savante, ce que révèlent le détail de l’écriture polyphonique et la complexité de la construction formelle. Les deux fugues placées en conclusion du Gloria et du Credo illustrent fort bien par leur ampleur et leur musicalité la maîtrise du discours. La forme est pensée pour préserver l’œuvre de toute monotonie, en distribuant les solos, les duos ou les trios avec ou sans chœur de manière à rechercher et à obtenir un équilibre parfait. L’écriture participe à cette dynamique, en alliant avec beaucoup d’intelligence le genre rigoureux et solennel du style religieux au bel canto italien de l’opéra profane. Divisé symboliquement en douze numéros, le texte liturgique de la messe est suivi de l’Offertoire et d’un motet d’élévation portant à quatorze leur nombre. La progression contrapuntique du prélude religieux pendant l’Offertoire, grand solo d’harmonium de caractère introspectif (parfois interprété au piano), est sans aucun doute un hommage rendu à quelques-unes des fugues de Bach du Clavier bien tempéré. Sans timbale ni trompette, en toute simplicité, Rossini laisse à la postérité un ultime témoignage de son savoir-faire qui complète avantageusement les pages les plus célèbres de ses fameux opéras.

Joann Élart

L’OPÉRA DE ROUEN HAUTE-NORMANDIE REMERCIE SES MÉCÈNES.

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Le sextuor de Claude Vivier donne son titre au programme conçu par l’Ensemble intercontemporain, phalange maîtresse de la création contemporaine en France depuis 1976. « Acte de désespoir » que cette œuvre aux mélodies nues et vives, c’est le dialogue intérieur du chant, entre passion et spiritualité.MERCREDI 17 FÉVRIER, 20HROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h10, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €

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À VENIR À LA CHAPELLE CORNEILLE

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Connaissant son âge d’or dans le Sud de l’Espagne au XIe siècle, la musique arabo-andalouse ne cessa de se développer sur le pourtour méditerranéen au fil des siècles. El Mawsili la sort des espaces privés dans lesquels elle était jouée pour diffuser ce patrimoine inestimable. MERCREDI 2 MARS, 20HROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h30, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €

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Plongez au cœur de la cour de François Ier avec l’ensemble Doulce Mémoire, insatiable découvreur du répertoire Renaissance. Sous l’impulsion de Denis Raisin Dadre danceries et chansons recréeront avec entrain les fastes royaux.MERCREDI 10 FÉVRIER, 20HROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h20, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €

MUSIQUES POUR FRANCOIS IER

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Sept ans avant l’Orfeo de Monteverdi était créé l’un des tout premiers opéras, La Rappresentatione di Anima et di Corpo d’Emilio de Cavalieri. Pour en faire revivre l’effervescence, Il Ballo en propose une version de concert qui séduira tous les collectionneurs de découvertes.MERCREDI 24 FÉVRIER, 20HROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h20, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €