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AFOULKI Maroc

33, rue d’Agadir—ESSAOUIRA

AFOULKI France

Résidence Compostelle

Appt J14G

33600—PESSAC

www.ass-afoulki.org

Projet de prévention dentaire, dans écoles du monde rural

de la Province d’Essaouira au Maroc.

Premier rassemblement AFOULKI, au grand ficus d’Essaouira, en 2004

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LLLL ’école de Khadija, à SMIMOU, a quelque chose de mystérieux. On sent bien que la route n’est pas loin, celle qui relie Agadir la Balnéaire à Es-saouira la ventée … On sent bien aussi que l’oued qu’il faut traverser s’ac-

commode souvent plutôt bien du 4X4 mais interdit aussi parfois l’accès aux infras-tructures; on sent bien surtout que les enfants s’y sentent formidablement bien. Alors, lorsque nous arrivons avec nos biscuits, nos verres en plastique, nos bouteil-les de Coca, de Sidi Ali et de Fanta, il y a comme une ivresse polie à nous regarder comme des zombies bienfaiteurs. Une chanson gueulée en guise bienvenue. Et sur-tout, la ruée sur un goûter attendue car annoncée. Une merveille de moment, des sourires immenses jusqu’aux oreilles pour des gosses immensément bienheureux d’être là, d’être bien, d’être eux, d’être marocains. Sauf que ces sourires sont souvent barrés d’une vilaine pollution carienne, fruit d’u-ne absence totale de prévention, de moyens, de prise de conscience. Khadija le sait; ce fut ce jour, à SMIMOU, que nous décidions de lancer ce projet de préventions dentaire ... Christian CURSOL Président de AFOULKI France vice-président de AFOULKI Maroc

Association parrainée notamment par

Patrice DREVET Journaliste Présentateur à France 2

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Le MAROC, l’école

CCCC ontrairement à ce que l’on peut imaginer, notamment en voyant tous ces enfants dans les rues ou travailler de façon plus ou moins assidue dans les ateliers ou les boutiques, l’école est obligatoire au Maroc. Dans les

faits, la scolarisation est fortement préconisée. Mais le milieu rural obéit là aussi à des enracinements culturels forts, et le pragmatisme conduit à des comportements très aléatoires. Certes, quelques litres d’huile ou des sacs de farine, « allocations familiales » locales, peuvent prolonger une fréquentation parfois pourtant prometteu-se, mais les traditions et les réalités sont là : l’hygiène, la nécessité de la présence au foyer arrivé à un certain âge, l’absence d’internat dans les lycées et collèges, l’im-probabilité des transports … tout concourt à un faible taux de scolarisation dès les petites classes, puis à une déscolarisation affligeante. Mais les choses progressent, notamment dans la Province. On notera de beaux pro-jets pour des initiatives de pré-scolarisation et des installations d’établissements grandissantes. Il faut en effet savoir que depuis son arrivée à la tête du Royaume, Mohamed VI n’a eu de cesse de développer les moyens de la scolarisation la plus vaste possible. C’est pour cela que dans tout le Maroc il est courant de voir ces peti-tes boites blanches, décorées de bleu et brandissant leur drapeau national, au beau milieu du désert, des flancs de montagnes ou des immensités de cultures agricoles. Une école reste disponible pour chaque petit marocain, mais souvent au prix de 3 à 10 kilomètres de marche à pieds ou, par chance, avec l’âne familial. Quelques rares établissements disposent d’un système de cantine. Comble de cette pieuse volonté : on trouve une école encore neuve, la plupart du temps totalement vide malgré la présence permanente d’un instituteur, non loin de la frontière algérienne, dans le grand sud marocain, nichée dans le massif des dunes de Chigaga,, bien après Za-gora et M’hamid : cet établissement a été construit et reste destiné aux nomades.

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ESSAOUIRA, le monde rural

LLLL a Province est mondialement connue pour son port, ses immen-ses forêts d’arganiers qui donne

cette huile aux vertus cosmétiques ou ali-mentaires réputées, des étendues d’oliviers ou de mimosas, ses artisans ébénistes or-fèvres dans le travail du thuyas, ses artistes venus du monde entier depuis l’entrée en amour de la ville par Jimmy Hendrix, Cat Stevens, les Rolling Stones ou Orson Wel-les. Paradoxalement, la région est reconnue comme étant la plus pauvre du Royaume, notamment dans sa ruralité. Il est clair que cette dimension impacte de plein fouet la scolarisation des petits campa-gnards, tant dans leur plus jeune âge que sur ce qui pourrait être une poursuite logique dans les lycées ou collèges de la Ville phare. Les pouvoirs publics, et plus spécifiquement l ‘Education Nationale et la Délégation à l’En-seignement de la Province, ont parfaitement appréhendé cette problématique. Mais le contexte est difficile. La campagne est vaste, les conditions d’accès aux écoles parfois diffi-ciles, tant les douars sont distants les uns des autres, le relief parfois ardu dans le sud avec les contreforts de l’Atlas, les moyens de trans-port coûteux ou inexistants. Sans oublier le fait que si la fréquentation de l’école est gra-tuite, les fournitures et autres accessoires res-tent à la charge de familles souvent très pau-vres. La question de l’eau, dans les écoles, demeu-re une préoccupation majeure : boire, se la-ver, entretenir un petit jardin, sanitaires de bonne conditions hygiéniques … autant de préoccupations qui, pourtant vitales, ne peu-vent ici être gérées. On verra que, pour peu d’investissement, on peut remédier à cet état de fait.

LA PROVINCE D’ESSAOUIRA EN QUELQUES CHIFFRES

E SSAOUIRA est nichée au creux d’un triangle industriel, touristique et

culturel important : SAFI, ses phosphates, son port sardi-nier et ses potiers à 120 kilomètres au Nord. AGADIR, son tourisme balnéaire et son port à 180 kilomètres au Sud. MARRAKECH, la ville impériale, chargée d’histoire et hyper-touristique, à 170 kilomètres à l’Est. La Province s’étend sur 600 km2, le nord étant arabophone et le sud restant l’apanage des tamazigh (berbères), le tout pour environ 500 000 habitants, pour 70% en milieu rural et non loin de 100 000 urbains sur la seule ville im-portante de la région, Essaouira. Certains accès en milieu montagnard, vers le Sud notamment, n’empêchent pas la scolarisation de 75 000 enfants, sur quelques 750 écoles et établisse-ments.

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l’association AFOULKI

CCCC réée en 2003, cette jeune association est maintenant bien connue dans le paysage associatif de la région et du royaume. Forte de près d’une centaine d’adhérents, disposant de son siège social au cœur de la mé-

dina d’Essaouira, elle fut imaginée aux fins d’apporter aux enfants scolarisés dans le monde rural des espaces ludiques et culturels nouveaux : la curiosité de ces enfants ne s’éveille que de la maison fami-liale au chemin de l’école. La mer ou la ville ne sont parfois qu’à quelques kilomètres … mais ils ne les ont jamais vues. Projections de film, malgré l’absence d’élec-tricité, ateliers artistiques, sorties à la mer, pique-niques en campagne, randonnées, sorties à la ville sont donc autant de mo-ments d’éveils forts d’enfants pour un instant émerveillés et pétillants de joie jusqu’au tré-fonds de leurs regards éclaboussants de bonheur. Posée dans ses activités comme une apothéose, la sortie sur la journée, lors du dernier vendredi de juin, au festival des musiques du monde d’Essaouira, réunit 250 enfants, sur la plage puis au concert réservé par l’organisation : la scène de la Halle aux grains reçoit, à 14 heures, un groupe français et un groupe de musi-ciens gnaouas pour un spectacle spécialement dédié aux enfants du monde rural. Partenaire de l’association « Essaouira Mogador » et A3 Communication pour le Festival Gnaouas, AFOULKI coopére officiellement aussi avec la Délégation à l’Enseignement de la Province (équivalent du rectorat), la Délégation à la Jeunesse et la Délégation à la Santé. Par ailleurs, AFOULKI participe aux réflexions et aux recherches de complémentarité de 10 associations de la Province, ainsi que d’un pool associatif réuni autour du Ministère de l’Education.

Soutiens et partenariats de « AFOULKI Maroc »

AOULKI FranceAOULKI FranceAOULKI FranceAOULKI France

AFOULKI AllemagneAFOULKI AllemagneAFOULKI AllemagneAFOULKI Allemagne

Comité Social de la Comité Social de la Comité Social de la Comité Social de la

Caisse des dépôts FranceCaisse des dépôts FranceCaisse des dépôts FranceCaisse des dépôts France

Caisse des dépôts Caisse des dépôts Caisse des dépôts Caisse des dépôts

et de Gestion Marocet de Gestion Marocet de Gestion Marocet de Gestion Maroc

Délégation à la Santé MarocDélégation à la Santé MarocDélégation à la Santé MarocDélégation à la Santé Maroc

Délégation à l’Enseignement MarocDélégation à l’Enseignement MarocDélégation à l’Enseignement MarocDélégation à l’Enseignement Maroc

Entraide Nationale MarocaineEntraide Nationale MarocaineEntraide Nationale MarocaineEntraide Nationale Marocaine

Galerie d’Arts «Galerie d’Arts «Galerie d’Arts «Galerie d’Arts « Espace AfoulkiEspace AfoulkiEspace AfoulkiEspace Afoulki »»»»

A3 Communication CasablancaA3 Communication CasablancaA3 Communication CasablancaA3 Communication Casablanca

«««« Essaouira MogadorEssaouira MogadorEssaouira MogadorEssaouira Mogador »»»»

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Parrainages

Patrice DREVET, journalistePatrice DREVET, journalistePatrice DREVET, journalistePatrice DREVET, journaliste

MARICKE, artiste sculpteurMARICKE, artiste sculpteurMARICKE, artiste sculpteurMARICKE, artiste sculpteur

Découvrir les joies de la mer ...

S’éclater au Festival d’Essaouira ...

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les projets AFOULKI

OOOO utre ses actions permanentes de terrain, dans les domaines ludiques, cultu-rels ou de loisirs (voir page 5), l’association AFOULKI Maroc, en lien étroit avec sa grande sœur AFOULKI France, vient de lancer trois projets majeurs,

en partenariat la plupart du temps avec des institutions, des associations ou des orga-nismes locaux. Une action de prévention dentaire En partenariat avec le Ministère de la Santé et sa délégation de la Province d’Essaouira, AFOULKI lance une vaste campagne de prévention dentaire : brossage des dents, dé-tection de caries ou malformation. Une équipe de spécialistes sera dépêchée par le Mi-nistère, AFOULKI assurera la question des transports et de l’hébergement. A terme, l’association envisage de se doter de son propre matériel et faire appel à des bénévoles locaux (dentistes, aides-soignants). Des collectes de matériels (brosses, pâtes dentifri-ce) ont déjà constitué quelques stocks auprès de laboratoires internationaux (Palmolive, Unilever). La Caisse des dépôts et de gestion du Maroc (CDG) vient de verser à AFOULKI une subvention de 30 000 Dirhams (près de 3000€) pour ces opérations. La Fondation Mohamed V pour la Solidarité a également été sollicitée. Une action d’équipements des écoles en jeux de plein air La plupart des écoles rurales de la Province ne disposent pas, dans les cours de récréa-tion, de jeux de plein air : balançoires, balancelles, toboggans, petits buts pour le foot-ball, panneaux de basket ...etc. En partenariat avec la Délégation à l’Enseignement de la Province et l’Institut de Forma-tion Professionnelle d’Essaouira, AFOULKI va faire fabriquer ces matériels par des élè-ves en formation professionnelle et les installer dans les écoles rurales. Le financement sera assuré par les fonds propres de l’association et par des subventions sollicitées au-près des ambassades et délégations consulaires installées au Maroc. Une action d’adduction d’eau dans les écoles rurales En lançant des jumelages ou parrainages d’écoles rurales de la Province par des collè-ges et lycées français, AFOULKI souhaite densifier les opérations d’adduction d’eau dans les très nombreuses écoles qui en sont encore dépourvues. Après sa première expérience sur l’école du Douar Khli Jawch , au Nord de la Province, AFOULKI a pris conscience de l’utilité vitale de ce type d’action, pour la santé, l’hygiène et le meilleur confort des petits écoliers campagnards. La poursuite de cette opération devrait être entreprise à plus grande échelle dès la ren-trée 2007.

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le projet prévention santé

Economie du projet Aujourd’hui, nous souhaitons lancer une grande campagne de prévention santé, en collaboration étroite avec la Délégation à la Santé, et qui pourrait s’articuler ainsi : Visites médicales programmées dans les écoles de la Province, sur une période à définir, selon les disponibilités des médecins volontaires. Etablissement d’une « carte santé » des enfants du monde rural. Prise en charge des cas lourds et urgents par des ONG, par le lien de notre association. Cependant, AFOULKI ne peut à ce jour assumer encore tout cela. Aussi, sur les conseils éclairés de Monsieur le Délégué à la Santé de la Province, allons nous nous orienter vers un premier projet plus modeste, bien que fort utile et nécessaire : la prévention santé. Cependant, les deux volets du projet global sont budgétés en prévisionnel (Bilan Santé 1—Prévention Dentaire 2) Le Ministère de la Santé peut nous diligenter une équipe, avec du matériel, selon une période plus ou moins longue. AFOULKI aurait à sa charge le transport et l’hébergement de l’équipe. Du matériel de prévention (brosses, tubes dentifrices, guide de prévention …) ont déjà été collec-tés sur la France pour des initiatives durables sur deux ou trois Etablissements. Il faut en effet prendre en considération que ces opérations ne sont recevables qu’à deux conditions : • assurer la pérennité des matériels de prévention, sur au moins une année scolaire (brosses,

dentifrice) • Assurer la pérennité des soins en cas de pathologies dentaires importantes Pour ce dernier aspect, il est donc aussi nécessaire de trouver des praticiens bénévoles et volon-taires. Les moyens Le projet ci-dessus décrit nécessite des financements nouveaux et importants, dont la prospection a pu déjà dégager quelques pistes : Fourniture du matériel pour la prévention bucco dentaire : Le groupe international « Colgate-Palmolive » nous assure une dotation gratuite annuelle intéres-sante, mais trop faible. Par contre, ce partenaire nous consent des prix ultra-compétitifs pour des achats de matériels : 46€ les 100 brosses et 31€ les 100 tubes de dentifrices. Sur ce poste, un stock de 10 000 « kits » apparaît nécessaire pour le lancement et la pérennisation, soit un finance-ment de départ de près de 7000€. Véhicule affecté L’association dispose d’un véhicule de transport, mais plus spécifiquement destiné au transport des personnes. Un véhicule utilitaire, 4X4 pour les accès difficiles, de type « kangoo », pourrait être totalement affecté à ces actions dans les écoles. Il faut ici prévoir un côut de près de 10 000€. Coût total de l’investissement pour une couverture de la Province en prévention (Bilan Santé 1): 17 000€

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le projet de prévention dentaire Action prévention dentaire 2 : Défraiements d’une équipe spécialisée (Ministère Santé) pour une semaine de consultation Soit une hypothèse de 3 établissements, environ 300 élèves.

Coûts pour une semaine d’action

Base : 3 spécialistes—6 jours

Transports Rabat/Essaouira et déplacements locaux base gas-oil 1500 kms : ……………………. ………. 1500 DH Hôtels (150Dh/jour/personne) :……………………. 2700 DH Repas (120Dh/jour/personnes) : ………………….. 2160 DH Total ……… 6360 DH

A raison d’une action de 3 semaines par trimestre scolaire 9 semaines, pour 6360 Dh X 9 = 57240 Dh

pour un potentiel de 300 enfants X 9 = 2700 élèves diagnostiqués et en partie soignés

RESSOURCES Caisse des dépôts et de Gestion du maroc : 30 000 Dh Autres financeurs : 27 240 Dh Ont été sollicités : La Fondation Mohamed VI pour la Solidarité, la Délégation à la Santé. Vont être sollicités : Délagations consulaires de certains pays— Fondation Hélène Keller—Fondation Air France

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