Physiologie Des Mouvements Mandibulaire

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INSTITUT NATIONAL DENSEIGNEMENT SUPERIEUR EN SCIENCE MEDICAL Dpartement de chirurgie dentaire CHU ORAN Service de Prothse Pr. SENOUCI.

Prsent par : Mlle GUEZZEN

Dirig par : Mme OULD HAMMOU Mlle BOULFANI Mlle HOUARI Mr BENFODDA

Anne universitaire : 2007 /2008

INTRODUCTION

A/ Elments anatomiques en relation avec les mouvements mandibulairesa/ Los mandibulaire b/ Les muscles c/ Articulation temporo-mandibulaire ATM 1/ Les surfaces articulaires 2/ Le mnisque 3/ La capsule articulaire, les ligaments, les synoviales

B/ Physiologie neuromusculaire1/ Dfinition 2/ Mcanisme sensitivo-sensoriel 3/ Les rflexes musculaires

C/ Mouvements mandibulaires proprement dita/ positions fondamentales de la mandibule : 1/ La relation centre 2/ la position dintercuspidation maximale 3/la position de repos ou de posture b/ Mcanisme de lATM c/ Mouvements lmentaires 1/ Rotation 2/ Translation 3/ Mouvements composs : combinaison des deux d/ Mouvements fondamentaux 1/ Abaissement/Elvation 2/ Translation sagittal 3/ Diduction e/ Fonctions physiologiques 1/ Mastication 2/ Dglutition 3/ Phonation CONCLUSION

INTRODUCTION: La simulation des mouvements mandibulaires est une proccupation pour de nombreux praticiens depuis prs de deux sicles, do limportance des connaissances en matire danatomie et de physiologie mandibulaire, aussi des techniques prothtiques.

A/Elments anatomiques et physiologiques en relation avec les mouvements mandibulaires :

a/ Os mandibulaire : Cest un os impair mdian et symtrique, cest le seul os mobil de tout le massif cranio-facial. La mandibule a la forme dun fer cheval dont les extrmits se redressent vers le haut.

b/ Les muscles : Les muscles lvateurs : Le temporal : Il est aplati triangulaire avec des faisceaux antrieurs verticaux et des faisceaux postrieurs plus horizontaux.

Le masster : appliqu contre la face externe de la branche de la mandibule, il est constitue de deux parties une superficielle et lautre profonde.

Le ptrygodien interne : cest lhomologue du masster, il est pais quadrilatre situ sur la partie interne de la branche montante de la mandibule.

Les muscles abaisseurs : Le muscle ptrygodien externe : comprend deux faisceaux suprieur et infrieur.

Les muscles sus et sous hyodien :

c/ Les ATM : Cest une diarthrose bi condylienne, larticulation qui, de chaque cot, relie le condyle mandibulaire au crne. Le condyle du temporal et le condyle mandibulaire, qui constituent deux surfaces convexes, sont spars par un mnisque. Ils sont relis dune part par une capsule que renforcent les ligaments latraux, dautre part par des muscles.

1/ Les surfaces articulaires : Surfaces articulaires du temporal Le condyle temporal : cest une saillie transversale, convexe davant en arrire. La cavit glnode : cest une cavit profonde situe immdiatement en arrire du condyle du temporal ; elle est divise en deux parties par la scissure de Glaser, lune antrieure, articulaire ; lautre postrieure non articulaire. Surfaces articulaires de la mandibule Les condyles mandibulaires sont deux saillie oblongues allonges de dehors en dedans et lgrement en arrire. Chaque condyle mandibulaire prsente un versant postrieur et deux versants antrieurs. Les versants antrieurs du condyle interviennent aussi bien dans les mouvements de propulsion-rtropulsion que dans les mouvements de diduction. Le versant postrieur joue un rle dans la diduction, mais surtout dans le mouvement de rtraction.

2/ Le mnisque : Le disque se prsente sous forme dune lentille souple biconcave inextensible. Le bourrelet antrieur est un peu pais, la bande intermdiaire souvent trs mince et le bourrelet postrieur relativement pais. Cest llment dinterposition entre le condyle et la fosse mandibulaire au repos. Le muscle ptrygodien externe sinsre par des faisceaux fibreux sur la partie antrieure du mnisque. Il permet celui-ci daccompagner le condyle mandibulaire en le coiffant dans son mouvement en bas et en avant. Le mnisque avec ses attachements constitue lappareil discal.

3/ la capsule articulaire, les ligaments et synoviales : La capsule articulaire : elle forme un manchon fibreux, lche et solide, coiffe le condyle mandibulaire en sinsrant en avant la priphrie de sa surface articulaire, et en arrire mi hauteur du bord postrieur de la branche montante de la mandibule. La capsule est attache la totalit du pourtour du mnisque. Quand le condyle est en position centre, la capsule fait en arrire de lui dpais replis, vritable coussin amortisseur, qui le sparent de los tympanal et qui protgent ce dernier. Les ligaments Ligament latral externe : ce dernier empche le mouvement vertical du condyle vers le bas. Ligament latral interne : limite le mouvement du condyle en direction postrieure. Les ligaments accessoires qui ne jouent aucun rle dans le mcanisme de larticulation. La synoviale : est une membrane mince, non isolable, qui tapisse lintrieur de la cavit articulaire. Elle scrte un liquide onctueux et filant, la synovie, qui facilite le jeu articulaire. On retrouve la synoviale sus et sous mniscale.

NB Les ATM reprsentent un guide pour les mouvements mandibulaires, grce leur structures anatomiques et aux proprits de visco lasticit de celle-ci .mais surtout grce la prsence en leur sein et laction de terminaisons sensorielles proprioceptives. Il faut retenir que, dans des conditions fonctionnelles normales, cest le jeu articulaire qui est entirement sous la dpendance du jeu neuro-musculaire et non linverse. Seules des conditions pathologiques atteignant directement une ATM , ou les deux , peuvent inverser cette relation et voir le jeu musculaire influenc par les articulations.

B/ Physiologie neuro-musculaire 1/ Dfinition : Lunit de base du systme neuro- musculaire est lunit motrice forme de fibres musculaire et dun neurone moteur. - La contraction musculaire : Elle est le rsultat du racornissement ou lallongement des fibres musculaires. - La sensibilit musculaire : Mise a part la douleur et la pression profonde, cette sensibilit est en rapport avec la proprioception. 2/ Mcanisme sensitivo- sensoriel : Les rcepteurs sont classs, selon Sherrington en : -Extrocepteurs qui sont situs au niveau le plus superficiel, ils peroivent la sensation de douleur, temprature, pression, les sensations visuelles et auditives. situ dans les muqueuses et les fibromuqueuses, ils transmettent les sensations superficielles au systme nerveux central. -Introcepteurs qui se trouvent au niveau des viscres, ils sont affects par les sensations dirritation ou de douleurs viscrales de faim ou de soif. -Les propriocepteurs : se localisent au niveau des muscles, tendons des articulations, du prioste ; ils peroivent des stimuli de pression et de douleur. ils contrlent llongation et la contraction musculaires et renseignent sur le dplacement condylien Les propriocepteurs desmodontaux sont sensibles aux dformations du desmodonte et participent la rgulation des forces masticatrices.

3/ Lactivit des rflexes musculaires : Dans un muscle il existe toujours une activit lectrique au repos, elle est minime et elle sert maintenir une position et combattre la gravit, elle porte le nom de tonus musculaire. Lactivit des rflexes caractrise la rponse du muscle une excitation lorsque linflux nerveux part dun rcepteur se propage travers une fibre sensitive atteint le systme nerveux central et en revient jusquau muscle travers une fibre motrice. les plus simples comprennent deux (02) neurones : rflexes mono synaptique, et il y a les rflexes poly synaptiques. Les rflexes non conditionns sont ceux pour lesquels un stimulus provoque une rponse sans entranement pralable. Louverture et la fermeture des mchoires est un des rflexes simples non conditionns. i- Rflexes dtirement : quand ou exerce une force de traction sur un muscle, il se contracte, cette rponse est appele rflexe dtirement, le dmarrage de ce rflexe rsulte de la relation du fuseau musculaire. Ltirement implique une augmentation de longueur qui est transmise au fuseau

musculaire et une augmentation de la tension qui transmise lorgane tendineux de golgi. Le rflexe dtirement a le rle de sopposer aux forces de gravits ( position debout donc repos de la mandibule), ainsi quun rle actif pendant la contraction rflexe et volontaire de tous les muscles flchisseurs et extenseurs. ii. Rflexes flchisseurs : les rflexes de flexion ou rflexes nociceptifs impliquent la raction dvitement des stimuli nocifs ( cest un rle protecteur). Le retrait de la rgion excite rsulte de la contraction des muscles flchisseurs et linhibition des muscles extenseurs par le rflexe poly synaptique. Par exemple, lors de la mastication, quand on rencontre un objet dur qui provoque un stimulus douloureux, la mandibule sabaisse de faon rflexe, et on peut voir que le rflexe dtirements et de flexion sont fondamentalement opposs, lun est en relation avec lextension et lautre avec la flexion, donc lun inhibe lautre on parle de la notion dinnervation rciproque . C/ Mouvements mandibulaires proprement dit : a/ Positions fondamentales de la mandibule : 1/ La relation centre : On la dfinit comme la position de la mandibule la plus postrieure dans la cavit glnode, position partir de laquelle tout mouvement peut tre ralis (latralit). Cest une relation volontaire la plus postrieure de la mandibule par rapport au maxillaire ou les deux condyles (droite et gauche) ont une position symtrique. La relation centre est la seule rfrence prcise et reproductible pour dterminer la relation des deux arcades ( rfrence condylienne). 2/ La position dintercuspidation maximale : cest la position de contact maximum entre les dents postrieures. Dans le cas docclusion stable, elle est caractrise par des contacts simultans bilatraux entre les couples de dents postrieures antagonistes sans dviation latrale ou antro postrieure lors de lapplication de la pression musculaire. Cest une position que le patient doit retrouver spontanment et qui reprsente le rapport le plus intime entre le maxillaire et la mandibule lorsque les dents sont prsentes. 3/ La position de repos ou position de posture : cest une position dquilibre neuro- musculaire entre les muscles douverture et de fermeture, dans lequel il ny a aucun contact interdentaire et les condyles mandibulaire sont dans une position neutre.

b/ Mcanisme de lATM : LA . T . M permet dexcuter trois ordres de mouvements principaux : 1- Mouvements dabaissement et dlvation de la mandibule : Ces mouvements rsultent de la combinaison de deux mouvements : a)- Un mouvement de translation du condyle darrire en avant et den avant en arrire qui se passe dans larticulation temporo-mniscale. b)- Un mouvement de rotation des condyles maxillaires qui se fait dans larticulation maxillo- mniscale. 2- Mouvement de propulsion et de rtropulsion : Ces mouvement se passent surtout dans larticulation mnisco-temporal. 3- Mouvement de latralit ( diduction ) : Quand le condyle se porte dun cot, le condyle maxillaire du mme cot pivote sur place, tandis que le condyle du cot oppos avance et se dplace dans le condyle temporal.

c/ Mouvements lmentaires : 1/ Rotation :

Lors dune rotation, lobjet se dplace autour dun point ou dun axe fixe. Au niveau des ATM, il ya principalement un axe de rotation. Cet axe horizontal transverse, dit bicondylien, passe par les ples mdiaux des condyles (DAWSON, 1991). Le compartiment infrieur (condylo-discal) de lATM est le sige de cette rotation.

2/ translation :

En translation, tous les points de lobjet se dplacent paralllement eux mme. Elle seffectue essentiellement dans le compartiment suprieur (discotemporal). Le mouvement de translation, direction para- sagittale, est la caractristique majeure de cette articulation impliquant les structures ligamentaires qui permettent, en quelque sorte, une luxation articulaire physiologique. LATM est la seule articulation du corps permettant rotation et translation.

3/ Mouvements composs : combinaison des deux Ils constituent la majorit des mouvements fonctionnels, se caractrisent par la combinaison de deux mouvements lmentaire ; la rotation et la translation ralisant ainsi des mouvements composs. d/ Mouvements fondamentaux : 1/ Abaissement/Elvation : Les mouvements dabaissement et dlvations de la mandibule sont les mouvements symtriques situ entre deux positions limites : Lintercuspidation maximale et louverture maximale. A louverture, il est induit par la contraction des muscles lvateurs et les muscles rtropulseurs. Louverture est un mouvement compos de rotation et translation, elle est dissocie en deux phases principales : a- Phase initiale de rotation : laxe bi condylien est une droite virtuelle transversale passant les deux condyles mandibulaires autour de laquelle la mandibule peut effectuer un mouvement douverture et de fermeture en rotation. Lorsque les condyles sont en relation centre, cet axe est appel axe charnire et le mouvement est axial terminal. b- Phase secondaire de roto- translation : Assure une ouverture de forte amplitude.

Activit musculaire pendant labaissement : Les muscles sus hyodiens sont fixs, dune part la mandibule et dautre part los hyode. Leur action varie en fonction de ltat de contraction ou dinhibition dautres muscles. Si la mandibule est immobilise par lactivit de ses muscles lvateurs, les muscles sus hyodiens, par leur contraction, lveront los hyode et le larynx. Au contraire, si les muscles sous hyodiens en tat de contraction, immobilisent los hyode, la contraction des sus hyodiens abaissera la mandibule.

Activit musculaire pendant llvation mandibulaire : Elle est assure par le rle actifs qui jouent les ptrygodiens internes, temporaux, et massters. Lors dune propulsion et dune lvation simultanes, on assiste dabord laugmentation dactivit des ptrygodiens internes puis celle des massters, les ptrygodiens externes sont galement actifs au cours des mouvements combins. 2/ translation sagittal : Mouvement de propulsion : il reprsente le trajet queffectue la mandibule lorsque les incisives infrieurs glissent sur les faces palatines des incisives suprieures, depuis la position dintercuspidation maximale. Alors que le mouvement de protrusion il va de la RC la PIM. Dans le cas idal en bout bout, on aura le rapport deux sur quatre (2/4) du cot travaillant et une dsocculusion non travaillant.

1-ORC 2-PIM 3a-Position limite fonctionnelle 3b-position en bout bout 4-position de propulsion maximale 5-position douverture maximale 6-position de rotation maximale.

NB : Enveloppe limite de mouvement Schma de Posselt Ses intrts primordial sont de dessiner le cadre gnral des mouvements mandibulaires, et de dfinir certaines positions reproductibles ncessitante un guidage manuel du praticien. Pour tracer cette enveloppe limite, Posselt utilis une mthode graphique denregistrement du dplacement du point inter incisif infrieur, obtenant ainsi des schmas caractristiques dans les trois plans de lespace : - Dans le plan sagittal ; - Dans le plan frontal ; - Dans le plan horizontal ; Lenregistrement dessine une figure en losange, dont les extrmits sont constitues respectivement par : - En arrire, la position de relation centre ; - En avant, la position de propulsion maximale ; - Latralement, par les positions de diduction maximale droite et gauche. La combinaison tridimensionnelle donne un volume complexe : Le rhombode de Posselt.

Plan frontal 7-diduction maximale droite. 8-diduction maximale gauche.

Plan horizontal Activit musculaire pendant la protrusion : On a la contraction synchrone des muscles ptrygodiens externes droit et gauche. Les ptrygodiens internes, les massters et la partie antrieure des temporaux interviennent alors pour limiter labaissement de la mandibule. Mouvement de retropulsion : La retropulsion est un mouvement de recul mandibulaire allant de la PIM. Alors que le mouvement de rtrusion il va de la PIM la RC. Activit musculaire : le mouvement de rtrusion est produit par la contraction des faisceaux moyen et postrieur des muscles temporaux. Les muscles sushyoidiens apportent leur assistance pour moduler laction des lvateurs tout au long du mouvement. 3/ Diduction : Cest des mouvements de latralit. BENNET les tudia en 1908 auquel son nom est li de nos jours. Du cot travaillant, le condyle excute une rotation accompagne dune lgre translation latrale externe dun (01) mm environ, ce dplacement latral sappelle mouvement de Benett , son amplitude est dtermine par le contact qutablit le condyle non travaillant avec la paroi interne de sa cavit glnode. Il peut tre antrieur ou postrieur selon un angle de 60, par contre le condyle oppos se dplace en avant vers le bas et vers la ligne mdiane, langle dtermin par ce dplacement appel angle de BENNET et son enregistrement

sur articulateur jouent un rle de prcision du modelage des prothses. Dans le mouvement de latro- trusion, le guidage antrieur (dentaire) peut tre : - du cot travaillant Par la canine et cest la protection canine.cot non travaillant on aura une dsocclusion. - Ou du cot travaillant par un groupe de dents incluant la canine et l, cest la fonction groupe, dsocclusion du cot non travaillant.

Activit musculaire : On a la contraction des faisceaux postrieurs et moyen du muscle temporal du cot du dplacement et la contraction du ptrygodien externe, du ptrygodien interne et des fibres antrieures du temporal du cot oppos au dplacement latral. Le mylo hyodien participe laction de ce mme cote oppose.

e/ Fonctions physiologiques : 1/ Mastication : les mouvements masticateurs comment se dvelopper lors de lruption des dents de lait. Cest une activit neuro- musculaire trs complexe, rendue possible grce la coordination des muscles masticateurs,de la langue, des lvres, des joues et du cou.

Activit musculaire pendant la mastication : a)- Phase dlvation : lorsque la mandibule dpasse la position dabaissement maximale dans le cycle masticatoire, les muscles ptrygodien mdiaux interne sont les premiers muscles lvateur se contracter. Avec les masster, ils sont lorigine de la majeur partie des forces dcrasement du bol alimentaire, cest seulement la fin du cycle que les faisceaux postrieurs du temporal du ct non travaillant vont ramener la mandibule vers la ligne mdiane permettant au arcades dentaire de rejoindre locclusion en intercuspidation maximale. Les muscles lvateurs atteignent leur contraction maximale simultanment larrive en occlusion dintercuspidation, puis leurs activit sinterrompent totalement pendant une courte priode : priode silencieuse, pendant laquelle les muscles abaisseurs commence se contracter. b)- Phase dabaissement : Pour les muscles abaisseurs de la mandibule, ils nentrent pas n jeu simultanment lors de la phase dabaissement du cycle masticatoire, les premiers muscles qui se contractent sont les mylo- hyodiens, suivis du digastrique par son ventre antrieur, puis les ptrygodiens externes. Pour que la contraction des muscles sus- hyodiens soit efficace, il est ncessaire que los hyode soit stable par rapport la base du crne, se qui sera ralis grce la contraction simultane des muscles sous- hyodiens et des stylohyodiens. Cest le faisceau infrieur du ptrygodien latral situ du ct travaillant qui se contracte le premier ( et durera jusquau dbut de la phase dlvation), suivi peu aprs par la contraction de son symtrique (ct non travaillant), les digastriques se contractent ds le dbut de labaissent jusqu labaissement maximal. 2/ dglutition : On oppose classiquement la succion- dglutition du f tus et jeune enfant ( ou de type primaire) la dglutition de type adulte ou mature ( de type secondaire). Quoiquil en soit, cette dernire reprsente en fait, une adaptation comportementale lapparition des dents et la descente de los hyode. Chez lenfant au del de 10 ans et chez ladulte, on prfrera les termes de dglutition fonctionnelle et de dglutition dysfonctionnelle. 3/ Phonation : Ltude de la physiologie de la phonation, rvent une importance accrue depuis lintroduction dun vritable doctrine phontique dans tous les principes dune restauration (phontique) prothtique chacun des stades de la ralisation. Lmission correct dun phonme parl ou chant dun organe principal le larynx, de toutes ses connexions musculaires et ligamentaire,

et des cavits ariennes situes au dessus et au dessous du larynx. Dans nos recherche, seront tudis seuls les organes dont il convient de prvoir les dplacement qui doivent tre connus afin quaucune partie de la prothse ne vienne les perturber, ou quaucune brche ne se produise dans le joint priphrique des restaurations amovibles. Parmi ces organes, les plus actifs sont les muscles qui modifi le volume du rsonateur buccal, savoir; les muscles du voile, du pharynx, des joues, des lvres et de la langue.

CONCLUSIONLa prothses partielle mtallique ajointe a trois objectifs principaux , rtablir lesthtique; rtablir la fonction ; prserver les diffrents composants de lappareil manducateur (articulation temporo maxillaire , muscles, parodonte,dents rsiduelles) ces derniers participent prserver la physiologie mandibulaire.

Bibliographie -Occlusodontie pratique (ORTHLIEB, BROCAERD, SCHITTLY, ARMELLE MANIERE-EZVAN)

-Manuel de prothse partielle amovible (BOREL, SCHITTLY, EXBRAYAT) -Occlusodontologie applications cliniques (A.JEANMONOD) -Prcis danatomie clinique (P.KAMINA) -sites Internet divers.