Pierre et Loulou Pour le jeune public à partir de 3 ans et pour le public non-francophone De et par Les Danglefou (d’après le conte musical de Serge Prokofiev) Mise en scène : Serge Dangleterre Avec Kham-Lhane Phu et "Jojo" dans le rôle de Pierre

Création 2014/2015

Cie Les Danglefou Alias : Serge Dangleterre 06 09 78 33 22 & Kham-Lhane Phu 06 03 44 72 66 9, rue de la Garenne - 17470 Dampierre-sur-Boutonne - danglefou@lechantier.fr Site : danglefou.fr Contact Production Virginie Parmentier – No mad - 2 rue de la Gare - 16170 Rouillac Tél : 06 87 44 08 04 - 05 45 21 11 54 - Email : nomad@nomad-diffusion.fr

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Fiche signalétique de la création :

Compagnie : Les Danglefou

Titre du spectacle : Pierre et Loulou

Genre : théâtre d'objets et vidéo

Public : à partir de 3 ans

Durée : 0h40

Equipe de création :

Ecriture : Kham-Lhane Phu et Serge Dangleterre

Mise en scène : Serge Dangleterre

Avec : Kham-Lhane Phu et "Jojo"

Construction décor : Christian Jutan

Création lumière : Fabrice Blaise

Réalisation des costumes : Martine Gautier et Clotilde Bruel

Vidéo : Les Danglefou

Administratrice de production : Virginie Parmentier

Budget de création : en cours de construction

Année de création : 2014/15 - Sortie prévue : Février 2015

Réseau de diffusion : salle

Equipe en tournée : 1 comédien, 1 metteur en scène-régisseur.

Décor en tournée : Monospace

Technique : Autonomie totale (son – lumière – vidéo)

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L'histoire : Dans cette histoire, nous suivons les aventures d'un loup. Un loup pataud, piteux, looser, un loup qui n'arrive jamais à se mettre le moindre vermisseau, la plus quelconque petite bestiole sous la dent. Un jour, une nuit, un jour... Il erre et rencontre tour à tour deux taupes, un lapin, un héron, une grenouille, une chouette, un hérisson, un petit ours et sa maman. Tous seront plus malins ou plus grands ou plus piquants... Il erre jusqu'à la maison de petit Pierre. Là, petit Pierre s'ennuie. Il s'ennuie tant que, malgré les recommandations de son grand-père, il sort. Il sort sans craindre le terrible loup qui rôde dans les parages... À ce moment-ci de notre histoire, toute ressemblance avec des personnages ou des faits imaginaires n'est ni fortuite ni involontaire. En effet, nous retrouvons notre loup dans la fameuse histoire de "Pierre et le loup". Ici, pas de récitant, l'histoire s'écrit grâce au jeu des différents protagonistes: un oiseau, un canard, un chat, grand-père et bien sûr, Pierre et notre fameux Loulou. Le tout se joue en musique, chaque personnage de l'histoire sera représenté par un instrument différent : à l'oiseau, la flûte gazouillante, au canard, le hautbois mélancolique, au chat, la clarinette veloutée, au grand-père bougonnant, le basson grondeur...

“Jojo” qui tiendra le rôle de Pierre

Recherches pour le Grand-père :

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La forme : marionnettes et vidéo

Les personnages : Dans cette histoire, des marionnettes incarneront tous les animaux. Le grand-père imposera une figure tour à tour bougonne ou rassurante au-dessus des autres personnages. Jojo, notre marionnette-fétiche de 45 cm de haut, "jouera" le rôle de Pierre. Les marionnettes et objets seront manipulés à vue par une comédienne-manipulatrice. Les visuels seront soutenus par une bande-son mêlant la musique de Prokofiev et des sons naturalistes (vent, tonnerre, craquements, pépiements, hululements...) intégrés à la manière des cartoons. Chaque personnage aura son propre grommelo. L'ensemble sera joué, sur table, dans un castelet de 3 m d'ouverture avec des panneaux "coulisses" de chaque côté pour favoriser entrées et sorties des personnages ainsi que pour cacher les projecteurs. Il s’agira de marionnettes sur table. Le décor de la table de manipulation sera conçu comme un "tapis d'éveil" avec couleurs, reliefs, ouvertures... permettant de figurer des paysages, de faire surgir des personnages de façon surprenante, comme, par exemple, les taupes,... Un arbre "parasol" créera, d'un côté du castelet, un élément vertical pouvant accueillir oiseaux et personnages perchés. Derrière ce premier plan, en fond de scène, un écran servira de support à des projections vidéo. Ces projections seront réalisées à partir de créations plastiques originales, de décors fabriqués “en studio” en interaction directe (travelling, déroulé, apparitions…) avec les actions du castelet. Un personnage pourra, par exemple, apparaître au loin dans le décor et donner l’impression qu’il saute sur le plan du castelet où on le retrouvera, “en vrai”. Ou au contraire s’enfuir vers le lointain. L’ensemble des actions et de la vidéo se déroulerons sur une bande-son, pré-enregistrée qui servira de "time-code" au jeu des marionnettes. Cette bande-son sera composée de la musique de "Pierre et le Loup" de Prokoviev rallongée (en amont) par d’autres musiques toutes prises dans l’œuvre du même compositeur.

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Recherches pour la fabrication du décor filmé et projeté en vidéo

Théâtre de poche : La dimension modeste du castelet permettra une souplesse d'installation qui favorisera une intimité avec le public. La proximité spatiale offrira une bonne visibilité jusque dans les détails, mais aussi un rapport sensitif aux objets. La multiplicité des personnages (une quinzaine) et le soin apporté aux relations entre ceux-ci offriront un récit constamment renouvelé avec le loup comme fil rouge. Humanisés, tous les personnages, à travers leur ruse, leur drôlerie, leur naïveté, leur susceptibilité..., tendront un miroir aux spectateurs.

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Le récit :

Un loup. Un loup efflanqué, le poil hirsute, la langue pendante. Il erre de long en large. Un bruit, il tourne la tête, d'une

motte de terre surgit une petite tête brunâtre. Le loup se lèche les babines "slurp, slurp" et s'approche à

pas... À pas de loup! Ayant atteint son but, il ouvre grand sa gueule pleine de dents puis la ferme brusquement, loupant de peu le museau pointu de la taupe qui, mauvais réflexe, a sauté au dehors. À deux griffes de l'avoir, il

se moque d'elle, ricane et l'effraie en claquant ses mâchoires avec férocité. Mais son attention est

attirée par une deuxième taupe qui pointe le bout de son nez en agitant avec pugnacité une grosse fleur rouge. Après quelques hésitations, il change de proie. Le loup fait un bond et se retrouve avec la fleur dans la bouche. Les deux taupes en profitent

pour rentrer sous terre en glapissant. Suffoquant de colère, le loup gronde, hurle, tempête. N'y tenant plus,

affolées et les pattes collées aux oreilles, les taupes ressortent. S'ensuit alors une partie de

cache-cache où les deux taupes agacent et narguent le loup jusqu'à lui mordre et lui pincer la queue de leurs grosses pattes plates. Pfff... Il finit par fuir sous les glapissements

moqueurs des deux alliées. Après avoir fulminé tout son saoul, le loup retrouve sa superbe et sa bonne humeur quand il aperçoit deux longues oreilles duveteuses qui frétillent derrière un bouquet d'herbes folles. En deux bonds, il se retrouve face à un lapin. Ce dernier se plie en deux dans un salut solennel puis s'accroupit avant de jaillir les pattes tendues en avant en poussant un terrible "kiai" ou cri qui tue. Car c'est un lapin ninja, un kung-fu lapin, un lapin à la Jackie Chan qui, à force de virevolter, fait tourner le loup en bourrique. Le loup ne sait plus où donner de la tête...Profitant de son avantage, le lapin arrache une carotte du sol et lui assène 1,2,3... 10 coups de carotte sur le nez, sur les fesses. Pfff... Le loup repart, tête basse... Sur son chemin, il flaire une odeur qui l'intrigue et lui fait s'approcher d'une grosse boule de plumes. Il y plonge son nez, s'en amuse. Ça le chatouille, il éternue. La boule de plumes s'ébroue, s'élargit puis s'élève au bout, tout au bout de deux longues pattes. Les yeux du loup remontent le long de ces interminables pattes... Un héron le toise de toute sa hauteur. De stupeur, le loup ouvre la gueule à s’en décrocher la mâchoire et essaie de gober le héron en une seule bouchée. Le héron en profite pour glisser une longue brindille dans sa gueule ouverte avant de se rendormir tranquillement roulé en boule dans son nid. Pfff...

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La bouche bloquée grande ouverte, le loup rebrousse chemin en grommelant de façon inarticulée. À le voir ainsi, tout déconfit, il apitoie une grenouille qui consent à lui retirer l'épine qu'il a dans le pied ou plutôt la branche qu'il a dans la gueule. La nuit tombe. Reconnaissant, le loup accepte que la grenouille dorme blottie entre ses pattes. Mais le loup n'arrive pas à dormir. Son ventre gargouille, il est affamé. S'apprêtant à croquer la grenouille, il est arrêté par les deux gros yeux jaunes d'une chouette qui l'effraie. Les deux se surveillent une bonne partie de la nuit... jusqu'à ce que le loup s'endorme. À son réveil, il fait grand jour, la chouette n'est plus là. Insouciante, la grenouille se dégourdit les pattes à portée de mâchoires. N'y tenant plus le loup saute sur ses

pattes et se précipite sur la grenouille. Il tombe en s'écrasant sur le museau. Elle réussit à

s'échapper et bondit de nénuphar en nénuphar. Le loup s'élance à sa poursuite. Motivé, mais pataud, il a du mal à

garder son équilibre et finit par tomber dans l'eau... Il en ressort avec difficulté, s'assoit sur un caillou pour reprendre son souffle et aïe, le caillou est un hérisson, un

porc-épic qui pique! Pfff... Décidément, la vie est dure pour ce loup affamé... Il reprend sa route, entend un rire. C'est un petit ours qui joue, se met en boule, se roule et se déroule ... Il s'approche quand une ombre lui fait lever la tête, c'est maman ourse qui le regarde. Elle grogne un peu, pour la forme... Le loup poursuit son chemin, traînant la patte et la queue basse. Pfff...

... “Un beau matin Pierre ouvre la porte du jardin et s’en va dans les prés verts.

Sur la plus haute branche d’un grand arbre, est perché un petit oiseau qui gazouille gaiement. Un canard arrive bientôt en se dandinant, tout heureux que Pierre n’ait pas fermé la porte du jardin. Il en profite pour aller faire un plongeon dans la mare, au milieu du pré. Apercevant le canard, le petit oiseau vient se poser sur l’herbe tout

près de lui. L'un et l'autre fanfaronnent, faisant des démonstrations de plongeon ou de décollage. Chacun se pique d'imiter l'autre. Imaginez le gras et gros canard essayant de s'envoler et le petit oiseau boire la tasse! Ils rient et discutent longtemps, le canard nageant dans la mare, le petit oiseau voltigeant au bord.

Soudain quelque chose dans l’herbe attire l’attention de Pierre, c’est le chat qui approche en rampant et en ronronnant

de convoitise. Comme un voleur, il avance sur ses pattes de velours. " Attention ", crie Pierre. L'oiseau s’envole aussitôt sur l’arbre. Tandis que du milieu de la mare le canard lance au chat des " coin-coin " indignés. Le chat rôde autour de l’arbre en se demandant si c'est la peine de grimper si haut. L'oiseau le nargue et le taquine en volant autour de lui. Tout à coup Grand-père apparaît . Il est mécontent de voir que Pierre est allé dans le pré.

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Pierre ne fait aucun cas des craintes de son grand-père : les grands garçons n’ont pas peur des loups. Mais Grand-père prend Pierre par la main, l’emmène à la maison et ferme à clé la porte du jardin. Il était temps. À peine Pierre est-il parti, qu’un gros loup gris sort de la forêt. En un éclair, le chat grimpe dans l’arbre. Le canard se précipite hors de la mare en caquetant. Mais malgré tout ses efforts, le loup court plus vite. Le voilà qui approche de plus en plus près, plus près, il le rattrape, s’en saisit et... se retrouve avec sa robe de plumes dans la gueule. Encore raté! Le temps que le loup réalise son échec. Le canard court se cacher, penaud et tout nu. Et maintenant voici où en sont les choses : le chat est assis sur une branche, l’oiseau sur une autre, à bonne distance du chat, bien sûr, tandis que le loup fait le tour de l’arbre et les regarde tous deux avec des yeux gourmands. Pendant ce temps, derrière la porte du jardin, Pierre observe ce qui se passe, sans la moindre frayeur. Une des branches de l’arbre, autour duquel tourne le loup, s’étend jusqu’au mur. Pierre s’empare de la branche, puis monte dans l’arbre. Alors, Pierre dit à l’oiseau d’aller voltiger autour de la gueule du loup, mais en prenant garde qu’il ne l’attrape. De ses ailes, l’oiseau touche presque la tête du loup qui saute furieusement après lui pour l’attraper. Oh que l’oiseau agace le loup ! Et que le loup a envie de l’attraper ! Mais l’oiseau est bien trop adroit et le loup en est pour ses frais. À force de les claquer, il en perd même toutes ses dents ... Pendant ce temps, Pierre fait à la corde un noeud coulant, et les descend tout doucement. Il attrape le loup par la queue et tire de toutes ses forces. Le loup, se sentant pris, se met à faire des bonds sauvages pour essayer de se libérer. Mais Pierre attache l’autre bout de la corde à l’arbre. Les bonds que fait le loup resserrent davantage le noeud coulant. C’est alors que les chasseurs sortent de la forêt. Ils suivaient les traces du loup et tirent des coups de fusil. Et, maintenant imaginez la marche triomphale : Pierre est en tête, l'oiseau sur son épaule, derrière eux les chasseurs traînent le loup, et, fermant la marche le grand-père et le chat. Le grand-père, encore effrayé à l'idée de ce qui aurait pu arriver, bougonne encore. Pierre, pour le calmer, lui colle un gros baiser sur la joue. Ils emmènent tous Loulou au parc zoologique... où il sera enfin bien nourri!

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Les différents types de manipulation: Manipulation à vue, marottes, marionnettes à gaine, à tringle...

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"Jojo" : la star des bacs à sable !

Depuis sa naissance, Jojo à déjà joué 689 fois pour près de 90 000 spectateurs Dans "Pas d'avis de tempête en cours ni prévu" (2002) Dans "P'tit Jojo" (2004) Dans "Jojo sac au dos" (2006) Dans "Petit bout d'homme" (2008)

Couleurs et matières pour le costume de Pierre :

En 2015, Jojo tiendra le rôle de Pierre dans "Pierre et Loulou".

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Pourquoi créer pour le tout-petit public? Nous avons découvert le tout-petit public un peu par hasard. C'est en 2004, suite à la demande d'un programmateur d'adapter "Pas d'avis de tempête en cours ni prévu' pour le très jeune public que nous avons créé "P'tit Jojo", notre premier spectacle pour les enfants à partir de 2 ans. Sans paroles, portés par la musique, les songes de Jojo s'enchaînaient: l'accordéon, les mouettes, la radio pour danser, le funambule, la sirène du fond de l'eau, le paquebot qui passait au loin, le petit ours et sa très grande maman, la valse câline… et entraînaient, dans leur sillage, les petits spectateurs et leur imaginaire. Lors de ces représentations, nous avons découvert l'exceptionnelle capacité d'attention de ce public, leur grand appétit à découvrir, ressentir, s'émerveiller... Loin des codes du spectateur averti, les jeunes enfants n'analysent pas, ils "prennent" : le son des instruments, les voix, les couleurs, les matières, le rythme, la drôlerie, la gaieté, la mélancolie, la peur... Ils prennent. A la suite de cette première rencontre, nous avons eu envie de renouveler les occasions de rencontre et de partage avec ces tout-petits en créant "P'tit Jojo, sac au dos". Nous avons conçu ce spectacle avec l'ambition d'en faire du "grand spectacle pour les tout-petits". Soutenus par le Salmanazar, scène conventionnée d'Epernay, ce fut un grand chantier de plus de 4 mois de fabrication. Dans ce voyage initiatique Jojo, bravant ses peurs, part à l'aventure et rencontre une multitude d'autres personnages dans différents paysages. Nous nous sommes attachés à entremêler aux visuels fouillés et foisonnants, une musique riche et complexe : Malher, Fauré, Satie, Prokoviev, Paganini, Moussorgski... De par leur expressivité, ces musiques offrent un élan ample et sensible au récit. Nous avons joué ce spectacle plus de 400 fois et sommes, à chaque fois, ravis de l'enchantement qu'il suscite chez les petits, mais aussi chez les grands. Car, quand on crée pour les petits, il s'agit aussi d'embarquer les grands pour que le temps de la représentation soit un fort partage d'émotions. Pourquoi "Pierre et Loulou"? "P'tit Jojo, sac dos" commence par une scène de cauchemar. Jojo rêve de "monstres affreux avec de grosses dents pointues". Figurés par des ombres projetées aux carreaux d'une fenêtre, ces monstres représentent un fantôme, un animal imaginaire et ... un crocodile. Quand le crocodile apparaît, certes avec une grande bouche et des dents pointues, les enfants, tout à leur empathie avec Jojo et sa peur, frémissent et frissonnent : "le loup, le loup!..." Même ceux qui reconnaissent un crocodile préfèrent frémir à l'évocation du loup. Cela ne cesse de nous étonner. En effet, comment et pourquoi, chez tous ces si jeunes enfants dès leur 2, 3 ans et à notre époque, a pu s'imprimer cette correspondance entre la peur, le noir et le loup? Du coup, nous avons eu envie de nous emparer de cette figure du loup et d'en faire le héros de de notre récit. Le projet de faire une proposition plastique et musicale nous a conduits tout naturellement au "Pierre et le loup" de Prokoviev. Mais comme nous l'imaginons sans récitant, avec un développement à l’histoire, en amont du récit de Prokoviev et que nous voulons pouvoir l'interpréter librement, nous l'intitulons "Pierre et Loulou".

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"Pierre et Loulou", un projet visuel et musical : Serge Dangleterre et la musique Son goût pour la musique l'a conduit tout naturellement à initier et mettre en scène de nombreux spectacles musicaux ou à musicaliser des spectacles de théâtre, de cirque ou de marionnettes. Il se sert de la musique pour soutenir le récit, amplifier les émotions et joue avec les voix et les mots comme un chef d'orchestre avec les instruments. Sur scène, même s'il se présente comme un comédien qui chante, il tourne depuis 1988 un spectacle de chansons de Boby Lapointe (plus de 500 représentations) pour lequel il a travaillé le chant classique durant plus de 20 ans. Kham-Lhane Phu et les arts plastiques Formée à L’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, en section peinture dans les ateliers de Yankel et de Cueco, elle mène plusieurs voies, plusieurs vies en parallèle. Sur scène, mais aussi hors-scène où elle illustre de nombreux ouvrages pour la jeunesse (Editions Hachette, Nathan, Retz…), réalise des reportages illustrés, crée des dessins de presse et des jeux pédagogiques. Depuis une quinzaine d’années, elle expose des « Têtes de trucs » ou "Billes de clown" dans des espaces scénographiés. Elle met son expérience de la scène au service de performances qui, comme préambule à la visite de l’expo, ouvre le regard et l’appétit des spectateurs. Le loup dans notre imaginaire collectif : Tour à tour ami des dieux ou sauvage et sanguinaire ou croque-mitaine ou symbole d'indépendance... En tout cas, figure de l’ambivalence et de tous les possibles, toutes les images du loup cohabitent et restent tapies dans notre imaginaire et dans notre imagination. “Le loup n’a pas fini de faire parler de lui et de cristalliser peurs et représentations des petits et des grands. La littérature a construit une image du loup qui, loin d’être figée, est fondée sur des valeurs sociétales et culturelles. Comment est-on passé du coupable à la victime, du grand méchant loup au grand gentil, quelque peu ridicule, végétarien et persécuté ? La littérature classique et de jeunesse offre un panorama éclairant sur l’évolution de l’image du loup et de l’utilisation de son personnage à des fins symboliques..." Marlène Lebrun Le loup dans les Fables de La Fontaine : "Je me sers des animaux pour instruire l'homme" aimait dire Jean de la Fontaine. Le loup et l'agneau, Le loup la mère et l'enfant, le loup la chèvre et le chevreau, le loup devenu berger, le loup et les brebis, le loup et la cigogne, le loup et le chien, le loup et le chasseur, le loup et les bergers, le loup et le chien maigre, le loup plaidant contre le renard par devant le singe, le loup et le renard, le cheval et le loup... Chez La Fontaine, le loup est souvent fascinant et mystérieux, il n'est pas toujours le "grand méchant loup". Il peut être l'objet de moqueries ou faire preuve d'une grande sagesse. En tout cas, là aussi, c'est un personnage aux multiples personnalités.

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Le loup dans la littérature pour la jeunesse

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Les Danglefou, présentation de la Compagnie : Serge Dangleterre et Kham-Lhane Phu ont cofondé la Cie Les Danglefou (contraction de leurs deux noms Dangle (terre) et Fou (Phu).

Cette « nouvelle » compagnie est issue d’une longue expérience, entre autres sous le nom de la Cie La Mauvaise Herbe, Cie de théâtre que Serge Dangleterre codirige avec Christine Vallat. Depuis sa création en 1977, La Mauvaise Herbe est implantée, à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Elle y a géré l’établissement municipal « Le Théâtre des Roches » de mai 1998 à décembre 2010 en y créant des spectacles, mais aussi en développant des actions culturelles et éducatives. Elle a présenté, en France et à l’étranger, un répertoire important d’œuvres diverses lors de plus de 2000 représentations.

La rencontre de ces deux artistes donne naissance, après quelques années d’une étroite et singulière collaboration, à une signature artistique commune : « Les Danglefou ».

À la recherche d’un lieu propice à leur créativité et leurs activités, ce « duo artistique » décide de quitter la région Parisienne pour s’installer en région Poitou-Charentes (région qui les a séduits lors de leurs nombreuses tournées).

Installés depuis 2006 en Charente-Maritime à Dampierre-sur-Boutonne, ils décident en 2011 de créer leur propre structure pour développer le travail artistique de leur duo qui donnera son nom à l’association.

Ils y installent leur camp de base à Dampierre-sur-Boutonne en Charente-Maritime. Ce "camp" qu'ils baptisent "Le Chantier Danglefou" rassemble lieu de fabrication de décors, lieu de répétition et lieu de vie.

La Cie, par l’expérience, la compétence et le savoir-faire de ses deux membres fondateurs, conçoit et réalise ses spectacles « de A à Z » en s’entourant de partenaires compétents : comédiens, musiciens, couturiers, créateurs lumière, constructeurs, photographes, vidéastes...

Les Danglefou aiment aussi à s’immerger dans les créations d’autres compagnies, l’un à la mise en scène, l’autre à la scénographie, à la conception des costumes et au jeu.

Ainsi virent le jour "Michto" et "Andiamo" de la Famille Morallès, "Sax machine" et "Mystère sax" des Désaxés, "Makaleï" de Gille Crépin, "Terres d’amour" d’Aude Brenner, "Les petites recettes de l’amour" de Piano Pluriel, "Le Passeur", "L'imparfait" et "Fragments ou la vieille qui tricotait son ombre…" de la Cie Septembre...

Allant de la création de spectacles tout public et jeune public en passant par la mise en scène, la conception de scénographie et la réalisation de décors, la compagnie sait aussi mettre ses compétences au service des autres avec une très forte volonté de véhiculer son savoir-faire. Cette transmission peut se décliner sous plusieurs formes : la mise en place d’ateliers de sensibilisation et la formation sous forme de stages auprès de différents publics (amateurs, professionnels, enseignants, éducateurs, universitaires, jeune public…)

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Les artistes fondateurs : Serge DANGLETERRE

Metteur en scène, comédien et aussi, chanteur, auteur, formateur…

Il appartient à la génération formée par le travail de compagnie. Il rejoint "La Mauvaise Herbe" en 1978. La structure de compagnie lui convient : parallèlement au travail de comédien, il peut proposer ses premières mises en scène et s'attaquer à tous les domaines : prendre en charge les éclairages de spectacle, la conception de décors, l'écriture, etc… Par ailleurs, il travaille le chant classique, tourne pour le cinéma et la télévision, et participe à de nombreuses émissions de radio.

Théâtre ou spectacles musicaux, les réalisations de Serge Dangleterre ont en commun une "mise en rythme" très précise, que ce soit pour privilégier la tendresse et la cruauté d'un texte, comme dans "le Cimetière des Éléphants", la maladresse et la férocité des personnages, comme dans "le Legs", ou la concordance des émotions, portées par les voix et les instruments, la musique et les mots, comme dans "les Bruits de la Nuit" ou "Le Rendez-Vous".

Ses mises en scène allient l'ingéniosité à la rigueur. Ce parti pris n'exclut bien sur pas la fantaisie, l'effet, ou le "coup de théâtre", car pour Dangleterre qui se place comme spectateur privilégié de son travail, le théâtre doit être avant tout un lieu d’émotions et de plaisirs pour le public. On fait également appel à lui pour mettre en scène d’autres techniques : Le Cirque Morallés avec "Michto" et "Andiamo" ou la musique avec "Les DéSAXés" ou "Sale petit bonhomme", entre autres…

Kham-Lhane PHU

Marionnettiste, clown, scénographe, auteure, formatrice...

Depuis 1980, sur scène et hors scène, la création artistique lui chatouille le bout des doigts… Formée à L’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, elle crée les scénographies et costumes pour le Théâtre du Courant d’Air, la Cie Eclats, Le Chat Perplexe, La Famille Morallès, la Compagnie Septembre… Les metteurs en scène François Kergourlay, Serge Dangleterre, Philippe Ricard… Parallèlement, elle illustre de nombreux ouvrages pour des éditeurs pédagogiques, la presse…Après une formation d’acteur-marionnettiste et de clown (avec Alain Recoing, Lory Leshin, Ami Attab…), Elle fait naître, en 2001, sa propre compagnie, la Cie Foul'bazar et crée en tant qu'auteur-interprète, en 2002, son premier spectacle de marionnettes et théâtre d'objets, « Pas d'avis de tempête en cours ni prévu ». S'ensuivent en collaboration avec Serge Dangleterre, sept autres créations, « P'tit Jojo », adaptation du précédent pour le tout-petit public, « Houps ! » spectacle de clowns et de marionnettes, « P'tit Jojo sac au dos » et « Jojo sac au dos » dont l'ambition est d'offrir du GRAND spectacle pour le petit voire le tout-petit public puis « Petit bout d’homme », « Pirouette cacahouette », « Gudulliver » et « Pirates ». Parallèlement à ses propres créations et ouvrant toujours de nouveaux horizons, elle partage toujours son enthousiasme et son énergie créative dans des projets où elle est associée et des formations qu'elle anime auprès de différents publics.

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