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PLAN DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL DES SENTIERS RÉCRÉATIFS DE LA MAURICIE

plan de développement régional des sentiers récréatifs de la mauricie

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PLAN DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL

DES SENTIERS RÉCRÉATIFS DE LA MAURICIE

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TABLE DES MATIÈRES Avant-propos 6 Introduction 7 PARTIE 1 : TERRITOIRE D’ÉTUDE ET CONSTAT TERRITORIAL 10 1.1 Historique 11 1.2 Territoire d’étude et d’intervention 16 1.2.1 Territoire d’étude 16

1.2.2 Territoire d’intervention 16 A) Le territoire public 17 B) Le territoire privé 18

1.2.3 Démarche méthodologie 20 1.3 Constat territorial 21 1.3.1 Contexte général de planification et cadre légal 21 A) Le contexte général de planification 21 B) Le cadre légal 22

1.3.2 Portrait de la demande 22

1.3.3 Portrait de l’offre 24 PARTIE 2 : PORTRAIT DES RÉSEAUX 25 2.1 Le réseau mauricien de sentiers de motoneige 26 2.1.1 Contexte général de planification et cadre légal 26 A) Le contexte particulier de planification 26 B) Le cadre légal 27

2.1.2 Portrait de la demande 28 A) L’évolution de l’immatriculation des motoneiges 28 B) L’évolution des droits d’accès des motoneiges 29 C) Les retombées directes récurrentes associées aux dépenses des

motoneigistes 29

2.1.3 Portrait de l’offre 33

2.1.4 Diagnostic du réseau de sentiers de motoneige 39 A) L’organisation spatiale des sentiers de motoneige : constat 39 B) Les principales problématiques du réseau de motoneige 49

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2.2 Le réseau mauricien de sentiers de motoquad 54 2.2.1 Contexte général de planification et cadre légal 54 A) Le contexte particulier de planification 54 B) Le cadre légal 56

2.2.2 Portrait de la demande 56 A) L’évolution de l’immatriculation des motoquad 56 B) L’impact économique sommaire de l’activité quad au Québec 57

2.2.3 Portrait de l’offre 60

2.2.4 Diagnostic du réseau de sentiers de motoquad 65 A) L’organisation spatiale des sentiers de motoquad : constat 65 B) Les principales problématiques du réseau de sentiers de motoquad 76 2.3 Le réseau mauricien de sentiers de randonnée pédestre 81 2.3.1 Contexte général de planification 81

2.3.2 Portrait de la demande 82

2.3.3 Portrait de l’offre 83

2.3.4 Diagnostic du réseau de sentiers de randonnée pédestre 89 A) L’organisation spatiale des sentiers de randonnée pédestre : constat 89 B) Les principales problématiques du réseau de sentiers de randonnée

pédestre 92

2.4 Le réseau mauricien de sentiers de randonnée équestre 94 2.4.1 Contexte général de planification 94

2.4.2 Portrait de la demande 95

2.4.3 Portrait de l’offre 95

2.4.4 Diagnostic du réseau de sentiers de randonnée équestre 98 A) L’organisation spatiale des sentiers de randonnée équestre : constat 99 B) Les principales problématiques du réseau de randonnée équestre 101 2.5 Le réseau mauricien des voies cyclables 102 2.5.1 Contexte général de planification 103

2.5.2 Portrait de la demande 104

2.5.3 Portrait de l’offre 107

2.5.4 Diagnostic du réseau des voies cyclables 110 A) L’organisation spatiale des voies cyclables : constat 110 B) Les principales problématiques du réseau des voies cyclables 118

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2.6 Les autres disciplines et lieux récréatifs 122 2.6.1 Les parcours canotables mauriciens 122

2.6.2 Le vélo de montagne 132

2.6.3 Le traîneau à chiens 133

2.6.4 Le ski de fond 134

2.6.5 La raquette 135

2.6.6 Les sentiers de patin à glace 135

2.6.7 Les sentiers de patin à roues alignées 136

2.6.8 L’escalade 136

2.6.9 L’ornithologie 137

2.6.10 Les sites de plein air 137

2.6.11 Les pourvoiries 138

2.6.12 Les zecs 139

2.6.13 Les réserves fauniques 139

2.6.14 Les parcs municipaux 140

2.6.15 Les espaces voués à la conservation et à la préservation de la nature 140 PARTIE 3 : ENJEUX ET ORIENTATIONS 141 3.1 Le territoire du domaine de l’État 142

3.2 Le territoire du domaine privé 143

3.3 Les enjeux et orientations 146 PARTIE 4 : CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT 154 4.1 Considérations générales 155

4.2 Définition du concept 156

4.3 Concept de développement pour chacune des disciplines 159 PARTIE 5 : PLAN D’ACTION 2007-2010 176 5.1 Enjeu 1 178

5.2 Enjeu 2 181

5.3 Enjeu 3 182

5.4 Enjeu 4 184

5.5 Enjeu 5 186

5.6 Enjeu 6 187

5.7 Enjeu 7 191

5.8 Marge de manœuvre des partenaires 193

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Conclusion 198 Bibliographie 199 Lexique 200 Annexes 201

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AVANT-PROPOS La réalisation du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie a été rendu possible grâce à la très grande collaboration de tous les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs et au financement obtenu dans le cadre du volet 2, du Programme de mise en valeur des Ressources du milieu Forestier (PMVRMF), provenant du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF). En Mauricie, ce programme est administré par la Conférence régionale des élus de la Mauricie. Les cartes illustrant le portrait des réseaux de sentiers de motoneige, de motoquad, de randonnée pédestre, de randonnée équestre et celle des voies cyclables, font partie intégrante du présent plan, mais elles ne sont disponibles qu’en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com . Toutefois les cartes illustrant les concepts de développement pour ces mêmes réseaux apparaissent à la partie 4. Bonne lecture.

TOUS POUR LA MISE EN PLACE DES SENTIERS RÉCRÉATIFS

ET

UNE PLACE POUR TOUS

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INTRODUCTION

Le présent document constitue le plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie. Il se veut un outil de référence pouvant être utilisé par les planificateurs de l’aménagement du territoire et les promoteurs disciplinaires. Il est le fruit d’une démarche qui a été entreprise à la suite du premier colloque régional portant sur l’avenir des sentiers récréatifs qui s’est tenu en novembre 2003. Depuis ce temps, de nombreuses rencontres de consultations ont été réalisées et ont mobilisé les intervenants concernés par le développement des sentiers récréatifs sur l’ensemble du territoire de la Mauricie. Ces démarches ont permis de formuler les grands enjeux de développement de ce secteur et de définir les orientations et les stratégies d’action pour y faire face. Le présent plan de développement régional comporte cinq grandes parties. La première partie comporte des informations d’ordre général pour l’ensemble du territoire de la Mauricie. La deuxième partie présente le portrait des réseaux de sentiers de motoneige, de motoquad, de randonnée pédestre, de randonnée équestre et des voies cyclables. Cette partie comporte aussi une section qui trace un portrait synthèse des autres disciplines présentes en Mauricie. La troisième partie présente la vision de développement qui préside à l’élaboration de ce plan de développement régional, c’est-à-dire les enjeux, les orientations et les stratégies. La quatrième partie présente le concept de développement. La cinquième partie de ce plan de développement est consacrée au plan d’action 2007-2010, qui cible des résultats à atteindre, qui identifie des responsables et des partenaires pour chacune des stratégies et qui propose un échéancier. Rappel des objectifs Depuis 1998, il existe en Mauricie un Comité régional sur les sentiers récréatifs1 qui relève de l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie. Ce comité regroupe les intervenants qui sont concernés par le développement des sentiers récréatifs dans le but de planifier la mise en place des différents réseaux sur l’ensemble du territoire. Ce comité s’est doté d’une Table des promoteurs qui se réunit pour échanger et discuter sur des problématiques communes. L’état actuel de la connaissance et de l’évolution du dossier sur les sentiers récréatifs en Mauricie est dû en bonne partie aux travaux exécutés par ce Comité régional. Ce Comité a en effet réalisé, en collaboration avec le MRNF, l’inventaire des sentiers récréatifs. Il a ensuite tenu un premier colloque régional sur l’avenir des sentiers récréatifs en Mauricie en novembre 2003, à la suite duquel il a adopté son premier plan d’action pour la période 2004-2007. Ce plan d’action comportait, entre autres objectifs, l’élaboration d’un plan de développement régional des sentiers récréatifs en Mauricie. Le Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 adopté par la Conférence régionale des élus de la Mauricie en août 2005, confie à l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie, la responsabilité de s’assurer de l’accessibilité à la pratique du loisir, du sport et des activités de plein air à la grandeur du territoire mauricien, notamment en maintenant et en améliorant les axes régionaux et nationaux des sentiers récréatifs afin de maintenir et d’améliorer la qualité de vie en Mauricie dans le but de contrer la dévitalisation sociodémographique de la région. 1- De 1998 à 2002, il y avait deux comités soit le Comité vélo et le Comité des sentiers récréotouristiques. En avril 2002, ces deux

comités ont fusionné et le Comité régional sur les sentiers récréatifs a vu le jour.

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D’autres plans de développement régionaux concourent à l’importance de mettre en place des réseaux structurés de sentiers récréatifs en Mauricie, notamment le Plan régional de développement du territoire public (PRDTP) du ministère des Ressources naturelles et de la Faune et les schémas d’aménagement des différents territoires qui composent l’ensemble de la Mauricie. Le présent plan de développement régional se penche sur les disciplines qui sont érigées en réseau pour une utilisation publique. Les disciplines abordées dans ce plan sont la randonnée pédestre, la randonnée équestre, la motoneige, la motoquad et les voies cyclables. Le concept de développement et le plan d’action ne concernent que ces cinq disciplines. Les autres disciplines présentes sur le territoire font l’objet d’un portrait sommaire. Rappelons que cette démarche de planification visait les objectifs suivants :

- Dresser un diagnostic stratégique pour le développement des réseaux de sentiers de motoneige, de motoquad, de la randonnée pédestre, de la randonnée équestre et des voies cyclables en Mauricie.

- Amener l’ensemble des intervenants et des partenaires du Comité régional sur les sentiers

récréatifs de la Mauricie, à dégager en concertation, une vision commune du développement des sentiers récréatifs en Mauricie.

- Assister le Comité régional dans la définition de chacun des enjeux, des orientations et des

stratégies d’action. - Proposer des orientations stratégiques, enrichies et validées par les intervenants concernés

par le développement des réseaux de sentiers récréatifs.

- Permettre d’identifier les conditions et les moyens de mise en œuvre du plan d’action 2007-2010.

Portée et limite du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie Le présent plan de développement est celui de la région et non celui de l’URLSM. Il a été élaboré par le Comité régional sur les sentiers récréatifs en concertation avec les membres du comité et les partenaires locaux et régionaux qui se sentent interpellés par le développement des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie. La démarche qui a précédé à l’élaboration de ce plan était tout aussi importante que le résultat lui-même. De la même manière, l’implication des partenaires dans la mise en œuvre de ce plan de développement régional s’inscrit comme une des conditions de réalisation de celui-ci. Ce plan de développement doit être perçu comme un document de référence sur lequel pourront s’appuyer les différents intervenants et partenaires, notamment le milieu municipal et le ministère de Ressources naturelles et de la Faune, direction de l’énergie, des mines et du territoire, qui a entrepris une démarche similaire dans la mise en œuvre du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP). En effet, le présent plan, vise essentiellement à donner la direction à suivre dans le développement des sentiers récréatifs en Mauricie, à stimuler les initiatives, à créer des conditions favorables au financement et à la complétion des sentiers, à mobiliser les intervenants autour d’une vision sociale du développement des sentiers récréatifs, dans un esprit

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de développement durable et dans une perspective de développement récréotouristique. En ce sens, ce plan se concrétisera au travers des plans de développement des différentes fédérations, des schémas d’aménagement des villes et des MRC, de la volonté politique du milieu municipal et le Plan régional de développement du territoire public du MRNF. La force et la portée de ce plan de développement dépendront de la considération que lui porteront les partenaires et les intervenants du milieu en tant que référence régionale en matière de développement des sentiers récréatifs pour l’ensemble du territoire de la Mauricie.

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PARTIE 1

Territoire d’étude et constat territorial

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1.1 HISTORIQUE Pour une meilleure compréhension du contexte de planification dans lequel s’inscrit l’élaboration du présent Plan de développement des sentiers récréatifs de la Mauricie, nous vous présentons une chronologie des événements de 1998 à aujourd’hui. 1998 Création du Comité régional sur les sentiers récréatifs L’URLSM* obtient le mandat de planifier la mise en place du réseau cyclable en Mauricie, notamment le tracé de la Route verte. Un Comité Vélo est créé. Par la suite, l’URLSM a accepté le mandat de planifier le tracé du sentier Transcanadien en Mauricie. Pour s’acquitter de cette tâche, l’URLSM crée le comité des sentiers récréotouristiques. En avril 2002, les deux comités sont fusionnés et le Comité régional sur les sentiers récréatifs est créé. La composition et le mandat de ce comité se sont depuis élargis et ce dernier s’occupe maintenant de la planification des sentiers de réseaux sur l’ensemble du territoire. Le Comité est très représentatif des intervenants du secteur. Il émet ses recommandations au conseil d’administration de l’URLSM qui les entérine. En annexe à ce document, on vous présente la liste des membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs ainsi que les membres du conseil d’administration de l’URLSM.

* Mission de l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie

L’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie a pour mission de soutenir, en partenariat avec les intervenants du milieu, les organismes de loisir et de sport dans leur développement dans le but d’en favoriser l’accessibilité à l’ensemble de la population de la Mauricie.

2000 Élaboration du Plan régional de développement du territoire public Le MRNF, gestion du territoire, entreprend une démarche pour l’élaboration du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP) de la Mauricie. L’URLSM a, dès le début, été associée aux travaux du ministère. 2001-2002 Réalisation de l’inventaire des sentiers récréatifs de la Mauricie L’URLSM embauche une ressource humaine pour réaliser l’inventaire des sentiers récréatifs et des organisations qui possèdent ou gèrent de telles infrastructures sur le territoire de la Mauricie. Les responsables de l’aménagement du territoire des MRC et des villes ont participé étroitement à la collecte des données pour dresser l’inventaire des organisations présentes sur le territoire. L’inventaire des sentiers de motoneige, de motoquad, de randonnée équestre, de randonnée pédestre et des voies cyclables a été réalisé. Le MRNF a contribué grandement à la réalisation de cet inventaire en appuyant l’URLSM par la fourniture de l’appareil GPS qui a servi à faire les relevés de sentiers. Le ministère a ensuite effectué les corrections différentielles nécessaires à la cartographie et a accepté de tenir la banque de données des informations géographiques à son bureau régional. Le ministère a aussi contribué à la réalisation de l’inventaire en fournissant les informations géographiques dont il disposait concernant les sentiers de motoneige localisés sur le territoire public. Depuis, l’inventaire est maintenu à jour. Un nouvel inventaire des sentiers de motoneige a été réalisé en 2005 et celui des sentiers de motoquad a été réalisé en 2006. Les sentiers ont tous été cartographiés et les responsables de l’aménagement du territoire des MRC et des villes ont obtenu toutes ces données d’inventaire qui est devenu l’outil de référence régionale et locale pour la connaissance de l’emplacement des sentiers.

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2003 Organisation du premier colloque sur l’avenir des sentiers récréatifs en Mauricie L’URLSM organise, en novembre 2003, le premier colloque qui avait pour thème « L’avenir des sentiers récréatifs en Mauricie ». Au total, 103 participants provenant de 67 organisations ont assisté à ce colloque. Ils ont formulé 143 recommandations qui ont jeté les bases de réflexion pour l’élaboration du plan d’action 2004-2007 du Comité régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie. 2004 Élaboration du Plan d’action 2004-2007 Le 6 avril 2004, le conseil d’administration de l’URLSM adopte le plan d’action qui guidera les actions du Comité régional sur les sentiers récréatifs pour les années 2004-2007. Ce plan comprend entre autres l’élaboration d’un plan de développement des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie. 2004 Consultation des intervenants concernés par le développement des sentiers récréatifs L’URLSM réalise une vaste consultation des promoteurs et des organisations. La consultation avait pour objectif de dresser un portrait du secteur concernant les besoins des promoteurs et les moyens des organisations influentes. Une compilation des informations recueillies et un tableau des forces et faiblesses du secteur ont été dressés. Ces informations ont servi de base pour l’élaboration du présent plan de développement et ont permis de proposer des avenues de réflexion. 2004 Mise en place d’une table de concertation pour l’élaboration du Plan régional de développement du territoire public En août 2004, la direction régionale du MRNF, gestion du territoire approuve la section récréotouristique du Plan régional de développement du territoire public de la Mauricie (PRDTP). Cet outil de planification, dont les résultats furent validés par une table de concertation régionale, accordait une place importante aux sentiers récréatifs. 2005 Mise en œuvre du Plan de développement du territoire public de la Mauricie par l’amorce d’une démarche pour l’élaboration du plan directeur des sentiers récréatifs En avril 2005, le MRNF entreprend les travaux d’élaboration du plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet « sentiers motorisés » pour le territoire public. Afin de s’assurer d’un développement à la fois intégré et structuré des sentiers sur le territoire public en Mauricie, la table de concertation du PRDTP a été élargie afin d’intégrer un plus grand nombre de partenaires concernés par le développement des sentiers récréatifs en territoire public.

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2005 Mise en place d’une table des promoteurs En avril 2005, une Table des promoteurs de sentiers récréatifs est créée. Cette table regroupe les promoteurs de sentiers récréatifs de l’ensemble du territoire, toutes disciplines confondues, qui se réunissent deux fois par année afin d’échanger et de discuter des problématiques communes. Cette table émet des avis au Comité régional sur les sentiers récréatifs. 2005 Mémoire présenté lors de la consultation publique sur les VHR Le 13 mai 2005, l’URLSM dépose un mémoire dans le cadre de la consultation publique sur les véhicules hors route (VHR) qui s’est tenue à La Tuque. 2005 Adoption du Plan régional de développement du territoire public Le 8 septembre 2005, le ministre des Ressources naturelles et de la Faune annonce en Mauricie l’adoption du PRDTP dans lequel les sentiers récréatifs ont été retenus comme un enjeu pour améliorer la contribution du territoire public à un développement diversifié de l’offre récréotouristique de la Mauricie. 2005 Adoption, par la Conférence régionale des élus de la Mauricie, du Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 En août 2005, la Conférence régionale des élus de la Mauricie a adopté le Plan quinquennal de développement régional 2005-2010. Ce plan est le fruit d’une démarche de concertation régionale qui a mobilisé des centaines de personnes et qui a permis de formuler les grands enjeux du développement pour la Mauricie et de définir les orientations et les stratégies d’action pour y faire face. Le dossier des sentiers récréatifs est reconnu dans l’orientation « Maintenir et améliorer la qualité de vie » et à cet effet, l’URLSM est identifiée comme l’organisme responsable de la stratégie qui consiste à s’assurer de l’accessibilité à la pratique du loisir, du sport et des activités de plein air à la grandeur du territoire. Un des résultats attendus à l’égard de cette stratégie est le maintien et l’amélioration des axes régionaux et nationaux des sentiers récréatifs. 2005 Poursuite de la démarche pour l’élaboration du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie L’URLSM entreprend, de façon intensive, une démarche pour l’élaboration du Plan de développement régional des sentiers récréatifs pour le territoire de la Mauricie.

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2005 Entente entre l’URLSM et le MRNF pour le partage des tâches dans l’élaboration de la planification régionale concernant le développement des sentiers récréatifs en Mauricie Le MRNF et l’URLSM conviennent d’une répartition des tâches dans l’élaboration de la planification régionale concernant le développement des sentiers récréatifs en Mauricie. 2005 L’URLSM devient membre de la table élargie du PRDTP En décembre 2005, l’URLSM devient membre de la Table de concertation élargie du PRDTP. 2005 Mise à jour de l’inventaire du réseau de motoneige et intégration régionale des informations À l’hiver 2004-2005, la direction régionale du MRNF, gestion du territoire, réalise un nouvel inventaire du réseau de motoneige sur l’ensemble du territoire de la Mauricie. Cet inventaire a été réalisé en partenariat avec la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ). En octobre 2005, le MRNF et l’URLSM conviennent d’une entente afin que celle-ci puisse utiliser ces données géographiques des sentiers de motoneige pour la planification du réseau mauricien des sentiers de motoneige. 2005-2006 Mise à jour de l’inventaire du réseau de motoquad et intégration régionale des informations En novembre 2005, la ville de La Tuque, par le biais de l’organisation de Tourisme Haut-Saint-Maurice, réalise l’inventaire du réseau de sentiers de quad du club les Adeptes du Tout-Terrain de La Tuque et fournit les informations géographiques à la Fédération Québécoise des Clubs Quad. En janvier 2006, la Fédération Québécoise des Clubs Quads réalise un nouvel inventaire des sentiers de motoquad dans la partie sud du territoire de la Mauricie, lequel correspond à peu près avec la portion privée du territoire. La FQCQ remet gracieusement l’ensemble des informations géographiques du réseau de motoquad ainsi obtenues à l’URLSM et au MRNF. 2006 Mémoire URLSM/CRÉ présenté à la commission parlementaire sur les VHR Le 7 mars 2006, la Conférence régionale des élus de la Mauricie et l’URLSM présente un mémoire conjoint devant la commission parlementaire sur les véhicules hors route. Le mémoire rapportait les préoccupations des intervenants de la Mauricie face aux propositions énoncées dans le document d’orientation déposé par la ministre déléguée aux Transports qui faisait suite à la consultation publique sur les VHR qui s’est déroulée en mai et juin 2005.

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2006 Adoption du projet de loi 9 par le ministère des Transport du Québec qui vient modifier la loi sur les véhicules hors route et le code de la route À la suite de la tenue de la commission parlementaire sur les véhicules hors route, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d’une trentaine de mesures visant à assurer une cohabitation plus harmonieuse entre les citoyens riverains des sentiers et les utilisateurs de VHR, notamment l’adoption de la loi 9, le 13 juin 2006. Le gouvernement a annoncé entre autres, la création de Tables de concertation régionales pilotées par les Conférences régionales des élus, ou par une autre instance régionale désignée par celles-ci. Ces tables regrouperont des représentants des citoyens et des organismes régionaux interpellés par la problématique des VHR. Elles auront pour mandat d’établir des réseaux de sentiers interrégionaux à partir des réseaux existants. 2007 Mandat MTQ-CRÉ-VHR Signature d’un protocole d’entente entre la CRÉ de la Mauricie et l’URLSM, à l’effet de désigner celle-ci comme organisme responsable en Mauricie pour mettre en place la Table de concertation régionale et pour coordonner les travaux de cette table. 2007 Dépôt du Plan de développement régional des sentiers récréatifs en Mauricie En avril 2007, l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie entérine le Plan de développement régional de sentiers récréatifs élaboré par le Comité régional sur les sentiers récréatifs.

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1.2 TERRITOIRE D’ÉTUDE ET D’INTERVENTION 1.2.1 Territoire d’étude Le territoire d’étude couvre la région administrative de la Mauricie. Celle-ci représente 39 924 kilomètres carrés dont près de 80 % sont constitués de terres publiques. La région englobe les MRC de Maskinongé, des Chenaux et de Mékinac, les villes de La Tuque, Trois-Rivières et Shawinigan qui exercent certaines compétences dévolues aux MRC, ainsi que quatre territoires non organisés (TNO) tous situés dans la MRC de Mékinac. Les terres de compétence fédérale comprennent trois réserves indiennes Atikamekw ainsi que le Parc national de la Mauricie du Canada. Le territoire public mauricien est principalement concentré sur les territoires de Ville de La Tuque, de la MRC de Mékinac et dans la portion nord de la MRC de Maskinongé. Le territoire comprend aussi les municipalités locales de La Bostonnais et de Lac-Édouard qui sont reliées à la ville de La Tuque par le conseil d’agglomération de La Tuque. 1.2.2 Territoire d’intervention Le territoire d’intervention visé par le présent Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie couvre l’ensemble de la Mauricie. Toutefois, il est important de préciser que le MRNF a entrepris l’élaboration du plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens qui couvre le territoire public de la Mauricie. À cet égard, les éléments du présent plan de développement, qui concernent des sentiers situés sur les terres publiques, doivent être perçus seulement comme des propositions, parce que le comité régional sur les sentiers récréatifs reconnaît la préséance des décisions qui seront prises par le MRNF à l’égard des sentiers récréatifs situés sur les terres du domaine de l’État lors de l’élaboration du PRDTP. Le territoire d’intervention visé par le PRDTP est le territoire public qui est sous l’autorité du MRNF. 1- Rapport préliminaire, Plan régional de développement du territoire public (PRDTP, Plan directeur des sentiers récréatifs

mauriciens, volet « sentiers motorisés », ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, direction de la gestion du territoire, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 24 février 2006.

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A) Le territoire public1 Plusieurs types d’utilisation du territoire public cohabitent et de nombreux droits et statuts y sont présents. Parmi les principaux, il faut mentionner les quarante contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF) répartis dans les 10 aires communes de la région. Ces CAAF représentent 87 % du territoire public mauricien, ce qui témoigne de la prépondérance de cette activité économique sur le territoire. Cette particularité fait en sorte que le territoire public est bien desservi par un réseau ramifié de chemins publics dont plusieurs sont utilisés, entre autres, à des fins de sentiers de motoneige et de motoquad. À ces droits forestiers s’ajoutent des territoires fauniques structurés qui regroupent 11 zecs, deux réserves fauniques et 22 pourvoiries avec droits exclusifs dont certaines constituent des relais de motoneigistes.

Le territoire public comporte aussi de nombreuses zones de villégiature privée et commerciale, des territoires de piégeage et des baux miniers. Quelques hameaux localisés au nord de La Tuque sont situés principalement le long des voies ferrées du CN. Celles-ci assurent une liaison vers les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Fait à souligner, la présence des Atikamekw sur le territoire public est significative. Les autochtones occupent celui-ci depuis des centaines d’années, notamment pour la pratique d’activités traditionnelles. On compte la présence de trois réserves indiennes Atikamekw, soit Wemotaci, Obedjiwan et Coucoucache, cette dernière étant inhabitée. Le territoire d’intervention comprend également quelques espaces voués à la conservation. C’est le cas des six réserves écologiques qui sont sous la responsabilité du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Les réserves écologiques Bog-à-Lanières et Judith-De-Brésoles dans le secteur Lac-Édouard et celle du Lac-à-la-Tortue sont situées à proximité des réseaux actuels de motoneige et de motoquad. Les réseaux de sentiers en territoire public, toutes catégories confondues, sont surtout voués à la pratique de la motoneige et de la motoquad. Plusieurs sentiers tels que les Trans-Québec ainsi que certains sentiers à caractère régional desservent la portion nord de la région et assurent des liaisons interrégionales. Le territoire public comprend aussi la majeure partie du réseau de randonnée pédestre, une portion des sentiers de randonnée équestre, un important réseau de sentiers de traîneau à chiens situé sur le territoire de la réserve faunique du Saint-Maurice ainsi qu’un autre en développement sur le territoire de la réserve faunique Mastigouche. 1- Rapport préliminaire, Plan régional de développement du territoire public (PRDTP, Plan directeur des sentiers récréatifs

mauriciens, volet « sentiers motorisés », ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, direction de la gestion du territoire, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 24 février 2006.

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B) Le territoire privé Pour les fins des sentiers récréatifs, on peut séparer le territoire privé en deux portions distinctes. Il y a la portion sud correspondant aux basses terres du Saint-Laurent où on retrouve essentiellement des terres agricoles. La portion nord qui fait la transition entre les basses terres et les terres publiques se démarque par la présence de la moraine de Saint-Narcisse qui s’étend sur une longueur d’environ 30 kilomètres à partir de Saint-Narcisse vers l’ouest. La particularité de la moraine est qu’elle comporte la plupart des gravières de la région. Plusieurs de ces gravières sont utilisées pour le passage des lignes de transport d’électricité dont les emprises sont souvent empruntées pour aménager des sentiers récréatifs. La moraine est traversée du nord au sud par huit rivières qui deviennent toutes des obstacles à franchir dans l’aménagement et l’entretien des sentiers notamment ceux qui sont orientés dans un axe est-ouest. Au nord de la moraine, le territoire privé est principalement composé de forêts ou de boisés privés. La distinction revêt toute son importance lorsqu’on s’intéresse aux activités hivernales qui durent quelques semaines de moins au sud de la moraine, notamment à cause de l’altitude, de la présence des terres agricoles et du lac Saint-Pierre, ainsi que de l’absence de montagnes et de grandes forêts. En plus des trois villes qui rassemblent la majorité de la population mauricienne, le territoire comporte deux municipalités locales et les territoires des MRC qui sont composés de trente-sept municipalités. Le territoire privé comporte aussi quelques enclaves constituées de terres publiques, des routes et des autoroutes, plusieurs rivières, des infrastructures d’utilité publique qui sont très sollicitées pour l’aménagement des sentiers récréatifs ainsi que différents sites, attraits et services qui sont mis à contribution pour permettre la pratique des activités de plein air. Les villes et leurs secteurs Trois-Rivières : Secteur Sainte-Marthe-du-Cap, secteur Cap-de-la-Madeleine, secteur Trois-Rivières-Ouest, secteur Saint-Louis-de-France et secteur Pointe-du-Lac. Pour les besoins du présent plan de développement, le site de l’aéroport régional de Trois-Rivières est présenté comme un secteur parce qu’il revêt une importance particulière dans le contexte des sentiers récréatifs. Shawinigan : Secteur Saint-Gérard-des-Laurentides, secteur Grand-Mère, secteur Saint-Georges, secteur Lac-à-la-Tortue et secteur Saint-Jean-des-Piles. La Tuque : Secteurs La Croche de Parent. Les municipalités locales Au nord du territoire de la Mauricie, nous retrouvons les municipalités locales de La Bostonnais et de Lac-Édouard. Ces deux municipalités sont regroupées au sein du conseil d’agglomération de La Tuque depuis le mois de janvier 2006. Les municipalités régionales de comté (MRC) et les municipalités qui les composent MRC des Chenaux : Sainte-Anne-de-la-Pérade, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Batiscan, Saint-Prosper, Saint-Stanislas, Saint-Narcisse, Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Maurice, Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Champlain. MRC de Mékinac : Notre-Dame-de-Montauban, Lac-aux-Sables, Saint-Séverin, Hérouxville, Saint-Tite, Sainte-Thècle, Saint-Adelphe, Saint-Roch-de-Mékinac, Grandes-Piles et Trois-Rives qui comprend les secteurs de Matawin, de Boucher et de Saint-Joseph-de-Mékinac.

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MRC de Maskinongé : Saint-Mathieu-du-Parc, Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Boniface, Charette, Saint-Barnabé, Saint-Sévère, Yamachiche, Louiseville, Saint-Léon-le-Grand, Saint-Paulin, Saint-Alexis-des-Monts, Sainte-Angèle-de-Prémont, Saint-Édouard-de-Maskinongé, Maskinongé, Sainte-Ursule, Saint-Justin et Saint-Étienne-des-Grès qui comprend le secteur de Saint-Thomas-de-Caxton. Quelques portions de territoire public enclavées dans le territoire privé Notons la présence de quelques portions de terres publiques qui sont enclavées dans le territoire privé telles que la réserve écologique de Lac-à-la-Tortue et ses environs, localisées à la limite des territoires de la ville de Shawinigan et de la MRC des Chenaux. On retrouve aussi quelques hectares de territoire public situés entre les municipalités de Saint-Alexis-des-Monts, de Saint-Paulin et de Saint-Élie-de-Caxton ainsi qu’une longue bande de terre discontinue longeant la rive nord du fleuve Saint-Laurent entre le secteur de Pointe-du-Lac et la municipalité de Maskinongé. Les axes routiers Les principaux axes routiers sont l’autoroute no 40 qui traverse la région dans son axe est-ouest et l’autoroute 55 qui traverse la partie sud de la région dans un axe nord-sud. Les autres routes importantes qui sillonnent le territoire sont les routes portant les no 138, 153,155, 157, 159, 348, 349, 350, 351, 352 et 359. Les rivières Plusieurs grandes rivières sillonnent les terres privées dans un écoulement nord-sud telles que les rivières Saint-Maurice, Batiscan, Sainte-Anne et la rivière du Loup. D’autres rivières sont aussi présentes telles que la rivière Shawinigan, la Machiche, la Yamachiche et la Petite Yamachiche, les rivières Chacoura, Maskinongé, Champlain, des Envies, Mékinac, Mékinac du Nord, à-la-Tortue, des Fourches, des Chutes, Charest, et la décharge du lac du Jésuite via les Grands Marais. Toutes ces rivières coulent vers le Fleuve Saint-Laurent qui délimite tout le sud de la Mauricie et qui comprend le Lac Saint-Pierre d’une superficie de 428 kilomètres carrés reconnu comme une réserve de la biosphère. Les infrastructures d’utilité publique Le territoire comporte aussi de nombreuses infrastructures d’utilité publique importantes dont plusieurs sont utilisées ou doivent être franchies pour les fins de sentiers récréatifs telles que les lignes de transport d’électricité, les barrages, les ponts les viaducs, les voie ferrées actives et abandonnées, le gazoduc, les parcs régionaux et municipaux, les emprises de routes ainsi que les traverses de route. Les centres d’hébergement, les centres de service, les attraits et les centres d’activités de plein air La Mauricie compte plusieurs centres d’hébergement qui sont très prisés par la clientèle touristique et les adeptes de plein air qui utilisent les sentiers récréatifs. Les réseaux de sentiers récréatifs mauriciens sont pour la plupart desservis par toute la gamme de services essentiels à leur utilisation tels que les restaurants, les relais, les stations-service, les refuges, etc. Enfin, la Mauricie possède un grand nombre de centres d’activités qui offrent toute la gamme des activités de plein air.

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1.2.3 Démarche méthodologie Deux étapes très importantes sont à la base de ce plan de développement régional. Dans un premier temps, nous avons élaboré le portrait et procédé à un diagnostic. Lors de la deuxième étape, nous avons déterminé les enjeux, stratégies et orientations. Ces deux étapes ont permis de définir les concepts de développement et le plan d’action 2007-2010. Portrait et diagnostic La première étape de ce processus consistait à dresser un portrait et à faire le diagnostic de l’état de la situation des sentiers récréatifs en Mauricie. À cet égard, des consultations ont été réalisées. Première consultation En novembre et décembre 2004, le Comité régional a entrepris une première consultation des organismes promoteurs de sentiers récréatifs et des organisations influentes dans la mise en place des sentiers récréatifs en Mauricie. Cette consultation a permis de mieux connaître les besoins des uns et les moyens des autres dans la dynamique qui entoure le développement des sentiers récréatifs et de dresser un tableau des forces et faiblesses. Un document synthèse des informations recueillies a été élaboré et a permis d’avancer certaines notions contenues à l’intérieur du présent plan de développement. La connaissance régionale à l’égard des sentiers récréatifs provient en grande partie des différents travaux réalisés par le Comité régional, notamment l’inventaire des sentiers réalisé en 2001-2002 et la tenue d’un premier colloque régional sur les sentiers récréatifs en novembre 2003. Deuxième consultation Une deuxième période de consultation a été nécessaire pour valider le contenu du présent plan. Les clubs de motoneigistes ont été rencontrés le 8 mars 2006 pour valider le portrait du réseau et le 25 avril pour valider le constat et les principales problématiques identifiées. Les clubs de Quad ont été rencontrés le 3 mars 2006 pour valider le portrait du réseau et le 5 avril pour valider le constat et les principales problématiques identifiées. La FQCQ a été consultée le 21 avril 2006. Quant à la discipline de randonnée équestre, les informations contenues au présent plan ont été validées par Pégase Sentiers Équestres et Le Palefroi le 21 avril 2006. Les informations concernant la randonnée pédestre ont été validées au courant du mois d’avril 2006 auprès du Kilomètre zérO, du Conseil québécois du sentier Transcanadien, du comité du Sentier national et des coordonnateurs de ce sentier en Mauricie ainsi qu’auprès des représentants du Parc national de la Mauricie.

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La définition des enjeux et orientations La définition des enjeux et des orientations s’appuie sur le diagnostic de la situation et a servi de base pour l’élaboration des stratégies d’action et par la suite, du plan d’action. Les enjeux et orientations reposent sur le questionnement suivant qui a servi de cadre pour leur définition :

• Quels sont les enjeux qui exigent une approche concertée de tous les intervenants concernés par le développement des sentiers récréatifs ?

• Quelles sont les forces sur lesquelles nous pouvons nous appuyer et les faiblesses que nous devons contrer pour s’assurer d’un développement intelligent de nos sentiers récréatifs ?

• Quels sont les grands réseaux nationaux de sentiers récréatifs et que devons nous faire en Mauricie pour les intégrer ?

• Sur qui repose la mise en place des sentiers récréatifs et comment s’assurer de la continuité de leur implication ?

• Comment le développement des sentiers récréatifs peut-il contribuer à contrer la dévitalisation sociodémographique de la Mauricie et à améliorer la santé de la population mauricienne ?

• Comment pouvons-nous nous assurer de l’accessibilité pour tous, à la pratique du loisir et des activités de plein air à la grandeur du territoire ?

• Comment pouvons-nous maintenir et améliorer les axes régionaux et nationaux des sentiers récréatifs ?

• Comment pouvons-nous s’assurer des liens avec les régions limitrophes ?

• Comment pouvons-nous établir les liens entre les terres du domaine de l’État et celle du domaine privé ?

Les enjeux et orientations ont été validés et enrichis à l’occasion de plusieurs consultations auprès des intervenants concernés. 1.3 CONSTAT TERRITORIAL La présente section dresse dans un premier temps, le contexte général de planification dans lequel s’inscrit le présent plan de développement et dans un deuxième temps, elle présente une brève description du cadre légal qui l’entoure. 1.3.1 Contexte général de planification et cadre légal A) Le contexte général de planification Il existe en Mauricie plusieurs plans de développement régionaux qui influent sur la mise en place des sentiers récréatifs et qui énoncent des orientations. Ces plans rappellent l’importance d’un développement structuré et intégré des réseaux de sentiers récréatifs. En voici les principaux : le Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 adopté par la Conférence régionale des élus de la Mauricie (CRÉ), les schémas d’aménagement des MRC, le Plan de protection et de mise en valeur des terres privées (PPMV) et le Plan d’action 2004-2007 du Comité régional sur

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les sentiers récréatifs adopté par l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie, le Plan de développement et de marketing touristique de Tourisme Mauricie (ATR). D’autres sont en cours d’élaboration tels que la détermination des aires protégées du ministère du Développement durable et des Parcs (MDDP), le projet Triade des compagnies forestières, le Plan régional de développement intégré des Ressources naturelles et du Territoire (PRDIRNT) de la Commission régionale des Ressources naturelles et du Territoire (CRRNT), le Plan d’affectation du territoire public (PATP) et le Plan régional de développement du territoire public (PRDTP) du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, gestion du territoire. Finalement, il y a les projets de développement des différentes fédérations qui représentent les utilisateurs et les promoteurs de sentiers récréatifs qui influent sur le développement des sentiers tels que ceux de la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ), la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), la fédération québécoise de la marche (FQM), le comité du Sentier national au Québec (CSNQ ), le Conseil québécois du sentier Transcanadien (CQST), la Fédération québécoise du canot et du kayak (FQCK) et Vélo Québec. B) Le cadre légal La pratique des activités de plein air est généralement encadrée par le code civil, le code de la route et les différents règlements municipaux. La pratique de la motoneige et de la motoquad est quant à elle, régie selon un cadre légal touchant le transport hors route lequel englobe une loi et cinq règlements.

• La Loi sur les véhicules hors route (L.R.Q., chapitre V-1.2), adopté en 1996

• Le Règlement sur les véhicules hors route, adopté en 2004

• Le Règlement sur la motoneige, adopté en 1972

• Le Règlement sur les véhicules tout terrain, adopté en 1988

• Le Règlement sur les casques protecteurs pour les motocyclistes, cyclomotoristes, motoneigistes et leurs passagers

• Le Règlement sur l’immatriculation des véhicules routiers

• Le projet de loi 9 (adopté en décembre 2006 et qui vient modifier la Loi sur les VHR et le Règlement sur les VHR)

1.3.2 Portrait de la demande1 Depuis quelques années, la demande en activités récréatives et de plein air incluant la motoneige et la motoquad est en nette croissance. Les activités de plein air seraient, parmi toutes les activités liées à la faune et à la nature, les plus populaires auprès de la population québécoise. Celles-ci regrouperaient 2,4 millions d’adeptes qui généreraient des dépenses de près de 1,3 G$ pour la pratique des diverses activités. Les régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches, de Lanaudière, des Laurentides, de la Mauricie, de Montréal et de l’Outaouais se démarquent sur le plan du nombre d’adeptes de plein air. Chacune de ces régions compteraient au moins 100 000 adeptes de plein air. Celle de la Mauricie regroupe quelques 101 076 personnes qui pratiquent des activités de plein air. 1- Rapport préliminaire, Plan régional de développement du territoire public (PRDTP, Plan directeur des sentiers récréatifs

mauriciens, volet « sentiers motorisés », ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, direction de la gestion du territoire, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 24 février 2006.

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Le Québec serait la destination la plus courue au monde pour la pratique de la motoneige, celle-ci étant encouragée par l’abondance des précipitations et l’importance du réseau de sentiers qui comprend 33 650 kilomètres de pistes aménagées. Tourisme Mauricie1

Selon Tourisme Mauricie, des retombées importantes sont engendrées en Mauricie par les sentiers récréatifs dont voici quelques données. Part du marché En se basant sur les statistiques fournies par Statistique Canada pour l’année 2004, on peut voir que 25,5 % des touristes qui visitent la Mauricie font au moins une activité liée de près aux sentiers récréatifs. Ainsi, la randonnée pédestre (17,54 %), le vélo (4,63 %), la motoneige (2 %) ainsi que le quad et les activités équestres (moins de 1 %) rejoignent près d’un Québécois sur quatre visitant la région. Les données ne nous permettent pas d’analyser les marchés hors Québec mais ils s’avèrent sûrement très importants, principalement pour l’activité motoneige. Retombées économiques Toujours en se basant sur le profil statistique de la région de la Mauricie en 2004, nous pouvons constater que les retombées liées aux sentiers récréatifs représentaient autour de 25 millions $ en retombées directes. En tenant compte des augmentations de revenus vécues au cours des deux dernières années dans le domaine touristique, nous pouvons parler pour 2006, de retombées directes avoisinant le 30 millions $ et de 45 millions $ en retombées indirectes (vente d’équipement, essence, etc.) pour un grand total de 75 millions $. À elle seule, l’industrie de la motoneige rapporte plus de 60 millions $. Des emplois Les emplois directs et indirects se rattachant au secteur des sentiers récréatifs en Mauricie avoisinent près de 700 travailleurs, soit près de 10 % de tous les emplois liés au secteur touristique en région. En parcourant les différentes études portant sur les activités touristiques, nous sommes donc à même de constater l’importance du secteur des sentiers récréatifs pour la région et surtout sa progression au cours des années. 1 Source : Tourisme Mauricie, novembre 2006 (Colloque régional sur les sentiers récréatifs).

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1.3.3 Portrait de l’offre La Mauricie est parcourue par plus de 4 000 kilomètres de sentiers récréatifs. Le présent Plan de développement des sentiers récréatifs de la Mauricie présente le portrait des différents réseaux de sentiers récréatifs situés sur le territoire de la Mauricie et met l’accent sur les disciplines de la motoneige, la motoquad, la randonnée pédestre, la randonnée équestre et les voies cyclables. Toutefois, la partie 2.6 présente un portrait-synthèse de l’offre mauricienne pour les autres disciplines.

NOTE

Dans le portrait, nous avons volontairement « recopié » certains textes, principalement pour la motoneige et la motoquad. Par cette façon de faire, nous avons voulu réaliser un portrait « global et autonome » pour chacune des disciplines.

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PARTIE 2

Portrait des réseaux

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2.1 LE RÉSEAU MAURICIEN DE SENTIERS DE MOTONEIGE Dans un premier temps, nous présenterons une description du contexte particulier de planification en Mauricie et du cadre légal qui entoure la pratique de la motoneige. Suivra ensuite un portrait de la demande et de son évolution ainsi qu’une description du réseau de motoneige qui dessert la Mauricie. Nous poursuivrons en dressant un diagnostic sur l’organisation spatiale du réseau en faisant ressortir les problématiques identifiées par les intervenants. Trois consultations Afin de réaliser cette première étape du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, les promoteurs ont été consultés à trois occasions. La première consultation a eu lieu en novembre et décembre 2004 pour connaître les besoins et les problèmes vécus par ces organisations. La deuxième consultation a eu lieu le 8 mars 2006 pour valider le portrait du réseau et les axes régionaux. La troisième consultation a eu lieu le 25 avril pour valider le constat du réseau ainsi que les problématiques identifiées. Ce portrait a été validé et adopté par les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs. Tableau 1 : Période de consultation pour les clubs de motoneigistes

CONSULTATION Novembre/décembre 2004

Sur les besoins et les problèmes de l’organisation

8 mars 2006 Sur le portrait du

réseau

25 avril 2006 Sur le constat et les

problématiques identifiées

Club motoneige du comté de Champlain X X X

Club motoneige de la Mauricie X X X Club de motoneige Armony X X X Club motoneige Mastigouche X X X Club Moto-Neige La Tuque X X X Club de motoneige Matawin inc. X Club motoneige Alton * X Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc.** X

* Le club motoneige Alton relève de la région de Québec-Charlevoix (région no 06) ** Le club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. relève de la région de Mont-Laurier (région no 12). 2.1.1 Contexte général de planification et cadre légal A) Le contexte particulier de planification Mise au point La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) sépare le Québec en 13 régions qui ne correspondent pas avec les régions administratives du Québec. La Mauricie est comprise dans la région no 7, qui comprend le territoire situé à mi-chemin entre Montréal et Québec. Cette région est séparée en deux par le fleuve Saint-Laurent. Sur la rive nord, elle est comprise entre la région de Québec-Charlevoix (06), à l’est, et la région de Lanaudière (08), à l’ouest. Au nord, elle est délimitée par la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean (05) et au nord-ouest, elle est délimitée par la région de l’Abitibi-Témiscamingue (09). Sur la rive sud du fleuve, la région comprend le territoire situé entre Drummondville et Victoriaville qui est délimité au sud-est par la région des Cantons-de-l’Est (10) et au sud-ouest par la région de la Montérégie (11).

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Pour les fins du présent plan, nous nous référerons aux régions administratives du Québec de sorte que nous parlerons de la Mauricie qui constitue la région 04 et qui est comprise entre les régions de Lanaudière, de la Capitale-Nationale, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l’Abitibi-Témiscamingue sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. Un peu d’histoire C’est en 1972 qu’on a vu apparaître les premiers sentiers de motoneige en Mauricie. En 1974, la fusion de deux associations, la Fédération québécoise des clubs de moto-neige et la Fédération québécoise de la motoneige, donnent naissance le 20 septembre 1974 à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ). En 1975, des clubs des Laurentides, de Lanaudière, de la Mauricie et de Québec travaillent à la création du premier sentier interprovincial. Le sentier no 3, qui traverse la Mauricie dans son axe est-ouest et aujourd’hui identifié comme étant le « Sentier des pionniers » voit ainsi le jour. La même année, on assiste à la création de la corporation des Sentiers Trans-Québec. Les clubs de motoneigistes de la Mauricie sont tous membres de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ). La fédération provinciale compte 233 clubs et les administrateurs sont nommés par les régions. Les clubs de motoneige de la Mauricie sont des pionniers et demeurent très actifs. Certains sont de véritables agents de développement économique et recrute une grande quantité de membres provenant de l’extérieur du Québec, notamment en provenance des États-Unis. La ville de Shawinigan et l’ATR sont très dynamiques à ce point de vue de même que la plupart des centres d’hébergement. B) Le cadre légal La pratique de la motoneige est régie selon un cadre légal touchant le transport hors route lequel englobe une loi et quatre règlements. Le ministère des Transports du Québec est responsable de la loi et des règlements qui encadrent la pratique de la motoneige. L’utilisation de ce type de véhicule motorisé est encadré par la Loi sur les véhicules hors route (L.R.Q., chapitre V-1.2) adopté en 1996 et par quatre règlements. La Loi sur les véhicules hors route encadre l’utilisation des motoneiges sur les terres du domaine de l’État, sur les terrains privés et sur les chemins privés et publics. Elle énonce les règles de circulation et précise quels sont les équipements obligatoires pour les utilisateurs et les véhicules hors routes ainsi que les obligations des clubs qui exploitent les sentiers. Le Règlement sur les véhicules hors route adopté en 2004, le Règlement sur la motoneige adopté en 1972, le Règlement sur les casques protecteurs pour les motocyclistes, cyclomotoristes, motoneigistes et leurs passagers et le Règlement sur l’immatriculation des véhicules routiers complètent et précisent certaines dispositions de la Loi sur les véhicules hors route adopté en 1996. De plus, afin d’améliorer la cohabitation entre les utilisateurs de VHR et les citoyens riverains des sentiers, le gouvernement du Québec a adopté en décembre 2006, une série de mesures visant à resserrer l’encadrement de la pratique des VHR. Parmi les mesures proposées notons la création des Tables de concertation régionales.

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Par cette mesure, le gouvernement souhaite une approche adaptée à la réalité de chaque région. Il se propose de mettre en place dans chaque région du Québec, une Table de concertation régionale présidée par la Conférence régionale des élus ou une instance désignée par celle-ci ainsi qu’un comité consultatif provincial qui recevra les plaintes des citoyens et assurera une conciliation entre les diverses tables régionales. Ce mandat est d’une durée de trois ans soit jusqu’en novembre 2009. En Mauricie, la CRÉ a désigné l’URLSM comme organisme associé pour coordonner ce mandat. Le Comité régional sur les sentiers récréatifs de l’URLSM agira à titre de table de concertation régionale pour la réalisation de ce mandat en Mauricie. 2.1.2 Portrait de la demande 1 A) L’évolution de l’immatriculation des motoneiges Selon la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le nombre de motoneiges immatriculées au Québec est passé de 157 220 en 1998 à 161 440 en 2004. Cette augmentation représente 2,7 %. On a constaté une diminution du nombre de motoneiges immatriculées au Québec entre 1998 et 2000, mais à partir de 2002 et ce jusqu’en 2004, le nombre de motoneiges immatriculées a augmenté. En Mauricie, le nombre de motoneiges immatriculées a légèrement diminué, passant de 8 468 en 1998 à 8 070 en 2004, une baisse de 4,7 %. Il y a eu une diminution des motoneiges immatriculées entre 1998 et 2000. Toutefois, depuis 2002, l’immatriculation est en augmentation constante. Selon la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, certains facteurs peuvent venir influencer la pratique de cette activité. La fluctuation de l’immatriculation observée au cours des sept dernières années peut être expliquée par l’abondance relative des précipitations qui varie d’un hiver à l’autre. Le nombre de membres dans les clubs a aussi tendance à fluctuer en fonction de la couverture neigeuse sur leur territoire respectif. Toutefois, les redoux fréquents observés au cours des dernières années ne viendraient pas affecter la durée de la saison. Par ailleurs, l’augmentation des coûts de l’essence peut aussi avoir un impact à la baisse sur la pratique de l’activité. 1- Extrait du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP), Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet

« sentiers motorisés » du ministère des ressources naturelles et de la faune, direction de la gestion du territoire public, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, rapport préliminaire, 24 février 2006

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B) L’évolution des droits d’accès des motoneiges Sur la plupart des marchés et surtout sur le marché nord-américain, le nombre d’adeptes de la motoneige a augmenté. Selon Tourisme Québec, le Québec est devenu au fil des ans une destination par excellence pour la pratique de la motoneige, notamment auprès de clientèles étrangères. Les principaux facteurs expliquant ce succès sont l’étendue et la qualité du réseau, l’enneigement exceptionnel, la durée de la saison, la beauté des paysages et l’importance grandissante du réseau de locateurs. Les acheteurs de droits d’accès hebdomadaires ou quotidiens seraient des locateurs de motoneiges ou des propriétaires de motoneiges qui viennent de marchés éloignés. En effet, 64 % des détenteurs de droits d’accès hebdomadaires ou quotidiens proviendraient des marchés de l’extérieur du Québec. Les données relatives aux droits d’accès ne permettent pas d’évaluer la proportion attribuable aux touristes des autres pays que les États-Unis. Il est toutefois raisonnable de penser que cette clientèle prend de plus en plus d’importance. Les données disponibles permettent de constater que la pratique de la motoneige par la clientèle européenne représenterait 9 % des retombées économiques générées par cette activité. Par ailleurs, l’estimation de la demande des touristes d’agrément pour le produit motoneige indiquerait que plus des trois quarts de visite-province sont attribuables au marché québécois. Les touristes américains continuent de dominer en ce qui a trait à la demande provenant de l’extérieur du Québec, bien que la demande de la clientèle européenne soit en hausse. C) Les retombées directes récurrentes associées aux dépenses des motoneigistes En 2000, le taux de pratique1 de la motoneige à des fins utilitaires, récréatives et touristiques s’élevait à 13,3 % de la population de 15 ans et plus. Les propriétaires de motoneige à des fins utilitaires, récréatives et touristiques représentent 343 000 personnes, soit 42,6 % des adeptes. Les motoneigistes propriétaires québécois injectent 415 millions de dollars annuellement dans l’économie québécoise. Les endroits fréquentés Le tableau 2 présente les régions touristiques visitées par 10 % et plus des motoneigistes récréotouristiques. On peut observer que les trois clientèles (Québécois, Canadiens hors Québec, Américains) ne privilégient pas toutes les mêmes régions. Pour une même clientèle, on note également quelques différences entre les régions visitées par les excursionnistes (randonnée aller-retour) et celles visitées par les touristes (voyage avec une nuitée et plus). Ces différences semblent liées à la distance qu’il est nécessaire de parcourir pour visiter une région. 1- Extrait du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP), Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet

« sentiers motorisés » du ministère des ressources naturelles et de la faune, direction de la gestion du territoire public, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, rapport préliminaire, 24 février 2006.

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Il n’est pas surprenant d’observer que les motoneigistes québécois visitent une grande variété de régions partout au Québec. Certaines régions, telles Lanaudière et les Laurentides, reçoivent plus d’excursionnistes que de touristes, probablement à cause de leur proximité avec Montréal. À l’inverse, d’autres régions plus éloignées telles le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Charlevoix et la Gaspésie, reçoivent davantage de touristes que d’excursionnistes. Les motoneigistes du reste du Canada, qui viennent en grande partie de l’Ontario, privilégient les régions de l’ouest du Québec (les Laurentides, l’Outaouais, Lanaudière et l’Abitibi-Témiscamingue). Quant aux Américains, ils visitent une grande variété de régions mais semblent privilégier davantage l’est du Québec. Tableau 2 : Régions touristiques fréquentées par 10 % ou plus des motoneigistes

Clientèles Excursionnistes Touristes Québécois Lanaudière (23 %) Saguenay-Lac-Saint-Jean (27 %) Laurentides (21 %) Charlevoix (17 %) Saguenay-Lac-Saint-Jean (18 %) Laurentides (17 %) Québec (15 %) Lanaudière (15 %) Chaudière-Appalaches (14 %) Mauricie (14 %) Mauricie (12 %) Québec (13 %) Charlevoix (11 %) Chaudière-Appalaches (11 %) Gaspésie (11 %) Reste du Canada Laurentides (41 %) Laurentides (40 %) Outaouais (28 %) Abitibi-Témiscamingue (29 %) Lanaudière (10 %) Lanaudière (13 %) Chaudière-Appalaches (12 %) États Unis Chaudière-Appalaches (14 %) Saguenay-Lac-Saint-Jean (17 %)

Québec (13 %) Lanaudière (17 %) Saguenay-Lac-Saint-Jean (10 %) Québec (15 %) Bas-Saint-Laurent (10 %) Gaspésie (14 %) Mauricie (13 %) Chaudière-Appalaches (11 %)

Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006. Les retombées économiques (dépenses et impact) Selon Tourisme Québec, « Les dépenses touristiques de 724 M$ annuelles des VHR représentent 7,2 % de l’ensemble des dépenses touristiques du Québec. Les dépenses touristiques hivernales des VHR est de 561 M$ et représentent 19 % des dépenses touristiques du Québec. L’activité touristique hivernale des VHR représente plus de 30 % des dépenses touristiques hivernales dans 10 des 21 régions touristiques du Québec ».

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Tableau 3 : Pourcentage des dépenses touristiques régionales générées en hiver par la pratique du VHR

Faible (moins de 10 %) Moyen (10 % à 30 %) Fort (plus de 30 %) - Nunavik - Îles-de-la-Madeleine - Laval - Montréal - Capitale-Nationale

- Cantons-de-l’Est - Montérégie - Manicouagan - Bas-Saint-Laurent - Duplessis - Outaouais

- Laurentides - Gaspésie - Abitibi-Témiscamingue - Centre-du-Québec - Charlevoix - Saguenay-Lac-Saint-Jean - Mauricie - Chaudière-Appalaches - Nord-du-Québec - Lanaudière

Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006. Selon Tourisme Québec, l’impact économique des dépenses totales de 1,3 milliards de dollars des VHR en 2004-2005 se chiffre à :

• près de 14 400 emplois directs et indirects;

• 793 M$ de produits intérieur brut;

• 324 M$ de revenus fiscaux et parafiscaux dont 194 M$ pour le gouvernement du Québec et de 130 M% pour le gouvernement fédéral.

Les touristes hors Québec génèrent 28 % des dépenses touristiques liées à la motoneige, ce qui représente 122 M$ d’argent neuf ajouté à l’économie québécoise. Les dépenses touristiques relatives à la motoneige diffèrent selon la clientèle :

• la dépense annuelle moyenne des adeptes québécois est de 1 515 $;

• la dépense annuelle moyenne des adeptes provenant du reste de l’Amérique du Nord est de 4 041 $;

• la dépense annuelle moyenne des adeptes provenant de l’Europe est de 2 534$. Des dépenses de 1,3 milliard de dollars au Québec en 2004-2005 pour la pratique récréotouristique des VHR, dont 723 M$ pour la motoneige répartis ainsi :

• Dépenses touristiques (effectuées pendant les déplacements) de 433 M$;

• Dépenses fixes (effectuées avant les déplacements) de 290 M$. Dépenses touristiques pour la motoneige selon la région Parmi les 21 régions touristiques, neuf ont des dépenses qui représentent 5 % ou plus du total des dépenses. Ensemble, ces neuf régions (les Laurentides, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Lanaudière, Québec, la Mauricie, Charlevoix, Chaudière-Appalaches, Gaspésie et l’Abitibi-Témiscamingue) accaparent environ 81 % des dépenses touristiques de la motoneige au Québec (433 M$). Les dépenses touristiques sont celles effectuées pendant un voyage à 80 kilomètres ou plus du domicile, que ce voyage ait été une randonnée aller-retour le même jour ou un voyage d’une nuitée et plus en hébergement commercial ou privé. Cette définition est conforme à celle utilisée par les enquêtes de Statistique Canada sur les activités touristiques.

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Tableau 4 : Estimation des dépenses touristiques de la motoneige par région, saison 2004-2005

Régions touristiques Dépenses touristiques de la

motoneige au Québec (M$)

Part des dépenses touristiques de la motoneige

au Québec (%) 1. Îles-de-la-Madeleine 0 0.0 2. Gaspésie 27 6.3 3. Bas-Saint-Laurent 21 4.9 4. Capitale-Nationale 39 9.1 5. Charlevoix 30 7.0 6. Chaudière-Appalaches 30 6.8 7. Mauricie 35 8.0 8. Cantons-de-l’Est 11 2.5 9. Montérégie 10 2.3

10. Lanaudière 52 11.9 11. Laurentides 56 12.9 12. Montréal 2 0.4 13. Outaouais 14 3.2 14. Abitibi-Témiscamingue 27 6.3 15. Saguenay-Lac-Saint-Jean 55 12.6 16. Manicouagan 9 2.0 17. Duplessis 5 1.2 18. Nord-du-Québec 2 0.5 19. Laval 0 0.0 20. Centre-du-Québec 8 1.9 21. Nunavik 0 0.0

Total 433 100 Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006. Tableau 5 : Répartition en pourcentage, des adeptes récréotouristiques de la motoneige, selon la région de résidence

Région Adeptes récréotouristiques de la motoneige (%) 1. Bas-Saint-Laurent 4 2. Saguenay-Lac-Saint-Jean 11 3. Capitale-Nationale 10 4. Mauricie 1 5. Estrie 3 6. Montréal 18 7. Outaouais 1 8. Abitibi-Témiscamingue 5 9. Côte-Nord 6

10. Nord-du-Québec 1 11. Gaspésie Îles-de-la-Madeleine 4 12. Chaudière-Appalaches 9 13. Laval - 14. Lanaudière 8 15. Laurentides 3 16. Montérégie 15 17. Centre-du-Québec 1

Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006.

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2.1.3 Portrait de l’offre Réseau de sentiers de motoneige Le réseau de sentiers de motoneige de la Mauricie est réparti sur le territoire public et privé. Il compte plus de 2 277 kilomètres de sentiers entretenus par huit clubs de motoneigistes qui sont tous membres de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FQCM). Il est généralement bien développé et bien structuré. Celui-ci comprend trois types de sentiers fédérés, soit les sentiers Trans-Québec, les sentiers régionaux et les sentiers locaux ainsi que quatre sentiers non fédérés. Le réseau utilise des chemins forestiers, des infrastructures d’utilité publique et emprunte des rivières. La majorité des sentiers localisés sur le territoire privé sont situés sur des terres agricoles, traversent des boisés privés ou des enclaves de territoire public. Territoire public En territoire public, la grande majorité de ces sentiers sont des Trans-Québec et des sentiers régionaux situés la plupart du temps dans l’emprise de chemins forestiers publics. Certains de ces sentiers assurent une liaison avec cinq régions limitrophes de la Mauricie. Environ 62% du réseau mauricien soit, 1 404 kilomètres de sentiers sont localisés en territoire public. Ces derniers sont principalement entretenus par le Club Moto-Neige La Tuque qui est responsable de l’entretien de plus de la moitié du réseau en territoire public. Le Club de motoneige Mattawin, le Club motoneige et de tout terrain Alliance du Nord de Parent, le Club motoneige Mastigouche et le Club motoneige de la Mauricie se partagent le reste du territoire public. Territoire privé En territoire privé, on retrouve les trois types de sentiers soit les sentiers Trans-Québec, les sentiers régionaux et les sentiers locaux. Les sentiers sont situés majoritairement sur des terres agricoles ou traversent des boisés privés alors que quelques-uns traversent des enclaves de territoire public. La portion du réseau localisé sur les terres privées compte 870 kilomètres soit, 38 % du réseau mauricien. Il emprunte des rivières et plusieurs infrastructures d’utilité publiques telles les emprises de ligne de transport d’électricité, les emprises de route, l’emprise du gazoduc, les emprises de voies ferrées abandonnées et les viaducs.

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Tableau 6: Caractéristiques des clubs et la longueur des sentiers

Nom du club

Siège social Membres 2005-2006

Territoire privé (km)

Territoire public (km)

TOTAL (km)

Club motoneige du comté de Champlain

Secteur Cap-de-la-Madeleine

750

240

0

240

Club motoneige de la Mauricie

Shawinigan

1 121

300

50

350

Club de motoneige Armony

Yamachiche

625

275

25

300

Club motoneige Mastigouche

Saint-Alexis-des-Monts

300

35

56

91

Club Moto-Neige La Tuque

La Tuque

425

0

700

700

Club de motoneige Mattawin inc.

Secteur Matawin

240

0

270

270 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. *

Secteur Parent

130

0

303

303

Club motoneige Alton **

Saint-Thuribe

231

23

0

23

Total

3 591

870

1 404

2 277

* Le Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. inc. relève de la région de Mont-Laurier (région no 12) mais entretient le sentier no 83 sur le territoire de la Mauricie à partir de Parent jusqu’à Clova et jusqu’à la jonction du sentier Trans-Québec no 73. Il entretient aussi le sentier Trans-Québec no 13 en direction de Mont-Laurier.

**Le club Alton a son siège social dans la municipalité de Saint-Thuribe. Toutefois ce club entretient 18 kilomètres du sentier

régional no 302 en Mauricie sur le territoire de la municipalité de Saint-Adelphe et de Saint-Séverin pour relier le sentier régional no 351. Il entretient aussi 5 kilomètres du sentier régional 318 sur le territoire de Notre-Dame-de-Montauban.

Les types de sentiers Les sentiers Trans-Québec (no 3, 13, 23, 63, 73, 83) Selon la Fédération québécoise des clubs de motoneigistes, pour être qualifié de sentier Trans-Québec, un sentier doit relier au moins trois régions. Un état ou une province peuvent être considérés comme une région. Le territoire de la Mauricie compte six sentiers Trans-Québec. La portion publique du territoire est desservie par les sentiers Trans-Québec no 13, 73 et 83. Ces sentiers assurent les liaisons avec les régions limitrophes de l’Abitibi-Témiscamingue à Senneterre, du Lac-Saint-Jean à Roberval et Chambord et de la Capitale-Nationale à la hauteur de Rivière-à-Pierre. La portion privée du territoire comporte trois sentiers Trans-Québec dont un seul, le sentier no 3, aussi nommé le Sentier des pionniers, traverse la région en son centre dans un axe est-ouest et assure le lien entre les régions de la Capitale-Nationale et de Lanaudière. Le sentier Trans-Québec no 3 relie les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pérade, Saint-Prosper, Saint-Stanislas, Saint-Narcisse, Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Étienne-des-Grès, Charette, Saint-Barnabé, Yamachiche, Louiseville, Maskinongé et Saint-Justin. Le sentier Trans-Québec no 23, situé plus au sud du côté est de la rivière Saint-Maurice, relie la région du Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale et du secteur Cap-de-la-Madeleine et vient se joindre au sentier Trans-Québec no 3 un peu au sud de la municipalité de Saint-Narcisse où il se termine. En Mauricie, ce sentier relie sur son parcours les municipalités de Sainte-Anne-de-la-

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Pérade, de Batiscan, le secteur Sainte-Marthe-du-Cap ainsi que la municipalité de Saint-Maurice via un court sentier local. Le sentier Trans-Québec no 63, situé au sud de la région, du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, débute à Trois-Rivières et se dirige vers la limite ouest de la région. Il se poursuit jusqu’à Mont-Laurier puis en Abitibi-Témiscamingue et relie l’Ontario. En Mauricie, ce sentier relie les secteurs de Trois-Rivières-Ouest, Pointe-du-Lac, les municipalités de Yamachiche, Saint-Léon-le-Grand, Sainte-Ursule et Saint Justin où les deux sentiers Trans-Québec no 3 et 63 se fusionnent avant de relier la région de Lanaudière. Les sentiers régionaux (no 302, 318, 345, 347, 349, 350, 351, 355, 360) Selon la Fédération québécoise des clubs de motoneigistes, pour être reconnu sentier régional, un sentier doit relier au minimum trois territoires de MRC. Le territoire de la Mauricie compte neuf sentiers régionaux. La portion publique du territoire est desservie par les sentiers régionaux no 345, 347, 355, 360 et 318. Les sentiers no 355 relient la ville de La Tuque à la région du Lac-Saint-Jean et le sentier 347 relie La Tuque aux municipalités situées en basse-Mauricie. Le sentier 345 relie la Mauricie à la région de Lanaudière. Les sentiers no 347, 355, 360 et 318 sont des sentiers qui créent des liaisons intrarégionales et des liaisons entre les terres du domaine public et celles du domaine privé. La portion privée du territoire de la Mauricie est desservie par des sentiers régionaux qui rejoignent plusieurs municipalités. Certains assurent les liens avec les deux régions limitrophes de Lanaudière et de la Capitale-Nationale. D’autres assurent des liens intrarégionaux et entre les territoires privés et publics. Le sentier no 318 situé dans la partie nord du territoire privé chevauche les territoires du domaine privé et du domaine public pour assurer le lien dans un axe est-ouest entre les régions de la Capitale-Nationale à la hauteur de Notre-Dame-de-Montauban et de Lanaudière à la hauteur du Lac Sacacomie. Le sentier no 347 assure un lien intrarégional ainsi qu’un lien avec les terres publiques et privées dans un axe nord-sud en reliant la ville de La Tuque à la municipalité de Charette. Le sentier no 355 situé sur le territoire public assure le lien entre le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac et le lac Wayagamack. Il se poursuit pour relier la municipalité de Lac-Édouard et ensuite relier le sentier Trans-Québec no 83 dans la région du Lac-Saint-Jean à la hauteur de Saint-François-de-Sales où le sentier se termine. Le sentier no 360 débute à une intersection située sur le sentier no 355, un peu au nord du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac, et assure le lien avec le secteur de Boucher et plus à l’est, il fait le lien avec la région limitrophe de Lanaudière. Le sentier no 350 débute à Trois-Rivières et assure un lien dans un axe est-ouest avec la région de Lanaudière à la hauteur du Lac Blanc. Il relie aussi le sentier régional 318 sur le territoire de Lanaudière par un sentier local, ce qui permet de fermer une boucle. Le sentier no 349 assure un lien intrarégional en reliant les sentiers régionaux 318 et 350 via le noyau villageois de la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts.

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Le sentier no 302 assure le lien entre la municipalité de Saint-Sévère et la région de la Capitale-Nationale en passant par Saint-Adelphe.. Le sentier no 351 assure un lien intrarégional entre les municipalités de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Tite. Les sentiers locaux Le réseau mauricien des sentiers de motoneige comporte plusieurs sentiers locaux qui sont majoritairement localisés en territoire privé. Ces sentiers desservent plusieurs municipalités ainsi que les deux pôles urbains de Shawinigan et de Trois-Rivières. Ces sentiers sont considérés par les clubs de motoneigistes comme des « sentiers de services » parce qu’ils relient plusieurs noyaux villageois des municipalités ainsi que la plupart des services nécessaires à leur fréquentation. Plusieurs servent de collecteurs avec des sentiers régionaux et des sentiers Trans-Québec. Les municipalités de Saint-Luc-de-Vincennes, de Saint-Maurice, de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, de Saint-Élie-de-Caxton, de Saint-Édouard-de-Maskinongé, l’aéroport régional de Trois-Rivières, le secteur de Cap-de-la-Madeleine, les secteurs du Lac-à-la-Tortue et de Shawinigan-Sud, le centre-ville de Shawinigan, le lien entre Saint-Stanislas et Saint-Séverin, le lac Sacacomie et le lac Saint-Pierre sont tous connectés au réseau de motoneige par des sentiers locaux. Le Club de motoneige de la Mauricie inc. et le Club de Motoneige Mattawin ont commencé à numéroter* leurs sentiers locaux pour permettre un meilleur repérage sur le réseau. Ainsi on retrouve les sentiers locaux M1, M2, M3, M5, M6 et M7 du club de la Mauricie situés en territoire privé ainsi que les sentiers locaux no M20, M21 et M22 du Club de Motoneige Mattawin situés en territoire public. * Code d’identification : la lettre M pour Mauricie est associée à un numéro. Les sentiers non fédérés La Mauricie compte trois sentiers non fédérés. Ces sentiers sont des sentiers qui sont entretenus par les clubs locaux qui ne reçoivent aucune aide financière pour le surfaçage. Trois de ces sentiers sont situés sur le territoire public dans les secteurs de Casey, de Windigo et sur le territoire de la zec Tawachiche. Ce dernier établit une liaison entre les territoires du domaine public et celui du domaine privé en reliant le sentier régional no 318 situé dans le secteur de Hervey-Jonction au sentier régional no 355 en direction de La Tuque. Les infrastructures d’utilité publique Les emprises de lignes de transport d’électricité Plusieurs segments de sentiers de motoneige sont situés à l’intérieur des emprises de lignes de transport d’électricité. Un segment du sentier régional no 347 relie les municipalités de Saint-Boniface et de Charette et un autre segment relie les secteurs de Saint-Gérard-des-Laurentides et de Grand-Mère. Un troisième segment composé d’un sentier local qui, jumelé au sentier régional no 351 et au sentier Trans-Québec no 3, relient le barrage de Grand-Mère à celui de la Gabelle.

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L’emprise du gazoduc L’emprise du gazoduc accueille une portion du sentier régional no 318 dans le secteur de Hérouxville et une portion du sentier régional no 360 tout près du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Au nord de ce secteur, le sentier régional no 355 emprunte l’emprise du gazoduc sur une distance d’environ 40 kilomètres entre Saint-Joseph-de-Mékinac et le secteur du Lac à Beauce, à La Tuque. Sur le territoire des municipalités de Champlain, de Batiscan et de Sainte-Anne-de-la-Pérade, l’emprise du gazoduc est utilisée par un long segment du sentier Trans-Québec no 23. Les viaducs Sept viaducs sont utilisés pour franchir les deux autoroutes que l’on retrouve en Mauricie. Le sentier Trans-Québec no 3 utilise un viaduc pour traverser l’autoroute 55 à la hauteur de Saint-Étienne-des-Grès. À Shawinigan, un viaduc est utilisé pour permettre au sentier local no M1 de traverser l’autoroute 55 ainsi que dans le secteur Grand-Mère où un autre viaduc est emprunté par le sentier local no M5 pour enjamber l’autoroute 55 et joindre le centre urbain. Un sentier local traverse l’autoroute 40 à la hauteur du viaduc Turcotte dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine. Le viaduc voisin dans le secteur de Sainte-Marthe-du-Cap permet au sentier Trans-Québec no 23 de traverser l’autoroute 40. Deux autres viaducs sont utilisés pour traverser l’autoroute 40. L’un d’entre eux est situé dans le secteur de Pointe-du-Lac pour le sentier Trans-Québec no 63 et l’autre est situé à la hauteur de Maskinongé pour permettre à un sentier local de se rendre aux abords du Lac Saint- Pierre à la limite ouest du territoire de la Mauricie. Les ponts Le pont qui conduit au centre-ville de Shawinigan est aménagé pour permettre le passage des motoneigistes par un sentier local. Quelques ponts spécialement aménagés ou situés sur d’anciennes routes et voies ferrées abandonnées sont utilisés à quelques endroits notamment à Sainte-Ursule, à Saint-Barnabé et à Saint-Prosper pour le sentier Trans-Québec no 3, à Champlain pour le sentier Trans-Québec no 23 et pour le sentier régional no 318 à Saint-Tite et à Saint-Mathieu-du-Parc, sur le territoire public. Les emprises de voies ferrées abandonnées Quatre emprises de voies ferrées abandonnées sont utilisées en Mauricie et mise au service du réseau de motoneige. L’une d’entre elles est située sur le territoire public et est utilisée par le sentier Trans-Québec no 73 et le sentier régional no 355 le long du Lac Wayagamack. Les trois autres emprises sont situées en territoire privé. Une de ces emprises relie le secteur de Lac-à-la-Tortue et Saint-Stanislas en accueillant le sentier régional 351 et un sentier local. Une deuxième emprise est utilisée par le sentier Trans-Québec no 3 ainsi qu’un sentier local entre Saint-Narcisse et le secteur du Lac-à-la-Tortue. Une quatrième emprise située dans la partie nord de la municipalité de Saint-Prosper accueille elle aussi le sentier Trans-Québec no 3. Le réseau routier La plupart des routes présentes en territoire privé de la région sont traversées et quelques-unes sont empruntées sur des distances variantes, notamment le rang des Dalles à Saint-Étienne-des-Grès qui est emprunté sur une distance de 1,2 km par le sentier Trans-Québec no 3.

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Les rivières La plupart des rivières qui sillonnent le territoire sont traversées où empruntées sur des distances variantes par les motoneigistes. La rivière Saint-Maurice est notamment sollicitée à trois endroits sur le territoire privé. Un tronçon d’environ 25 kilomètres est aménagé sur la rivière pour permettre aux motoneigistes de franchir la distance entre le secteur de Grand-Mère et l’embouchure de la rivière Mékinac via le sentier local no M3 et le sentier régional 347. Le sentier local no M1 utilise la rivière pour relier le secteur de Shawinigan-Sud à partir des deux sentiers régionaux no 347 et 351. Le sentier régional no 347 traverse la rivière Shawinigan dans le secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides. Le sentier Trans-Québec no 3 utilise aussi la rivière Saint-Maurice pour traverser un peu en amont du barrage de La Gabelle. La rivière Batiscan comporte une intersection importante à la hauteur de Saint-Stanislas faisant la jonction entre le sentier Trans-Québec no 3 et un sentier local qui conduit les motoneigistes vers le sentier régional no 351. Elle est aussi utilisée par le sentier régional no 302 à la hauteur de Saint-Adelphe et plus en amont par le sentier régional no 318, à la hauteur de Notre-Dame-de-Montauban. Les embouchures des rivières Sainte-Anne et Batiscan sont franchies dans un axe est-ouest par le sentier Trans-Québec no 23. Ces deux rivières sont utilisées sur une distance considérable par les motoneigistes qui, à partir de là, se dirigent vers le nord via des sentiers locaux pour joindre le réseau, notamment le sentier Trans-Québec no 3. Les cartes Les cartes no 1 et 2, disponibles en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com, illustrent le réseau mauricien des sentiers de motoneige dont le dernier inventaire relevé par GPS, a été réalisé par le MRNF en collaboration avec la FCMQ au courant de l’hiver 2004-2005. La carte no 1 représente le secteur sud du territoire mauricien qui correspond majoritairement au territoire privé. La carte no 2 représente le secteur nord de la Mauricie.

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2.1.4 Diagnostic du réseau de sentiers de motoneige À partir du portrait du réseau de sentiers de motoneige décrit précédemment, nous avons établi un diagnostic sur l’organisation spatiale des sentiers qui nous a permis de relever certaines problématiques. A) L’organisation spatiale des sentiers de motoneige : constat

De façon générale, le réseau de sentiers de motoneige dessert bien la région de la Mauricie. Du point de vue de son organisation spatiale, l’examen du réseau décrit précédemment nous permet d’établir le constat préliminaire suivant : Un réseau de sentiers bien ramifié sur le territoire privé mauricien mais qui ne relie pas tous les noyaux villageois des municipalités même s’il emprunte leur territoire Le réseau de sentiers de motoneige localisé sur les terres privées de la Mauricie est bien ramifié et bien structuré. Toutefois, les noyaux villageois des municipalités suivantes ne sont pas desservis par le réseau. Il s’agit de Saint-Mathieu-du-Parc, de Sainte-Angèle-de-Prémont, de Saint-Prosper, de Batiscan, de Saint-Séverin, de Hérouxville, de Champlain et des secteurs de Saint-Louis-de-France et de Saint-Thomas-de-Caxton. Un réseau qui pénètre jusqu’au centre urbain des municipalités et des villes Malgré la difficulté d’y aménager des sentiers de motoneige, le réseau dessert les centres urbains des villes et les noyaux villageois de quelques municipalités, notamment, Notre-Dame-de-Montauban, Lac-aux-Sables, Saint-Adelphe, Saint-Tite, Sainte-Thècle, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Saint-Stanislas, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Maurice, Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Alexis-des-Monts, Charette, Saint-Barnabé, Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Édouard-de-Maskinongé, Yamachiche, la ville de La Tuque, Lac-Édouard et le secteur Saint-Joseph-de-Mékinac. Les deux pôles urbains sont aussi bien desservis par le réseau puisque le centre-ville de Shawinigan est relié ainsi que le secteur ouest de la ville de Trois-Rivières. Une navette qui établit une liaison avec le réseau de sentiers localisé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans la région du Centre-du-Québec Un système de navette est mis à la disposition des motoneigistes qui veulent relier les deux réseaux de sentiers établis de chaque côté du fleuve Saint-Laurent. Deux transporteurs dont les places d’affaires sont situées à Sainte-Angèle-de-Laval et à Saint-Grégoire sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent assurent ce service de navette. Les motoneigistes peuvent demander à se faire transporter à peu près n’importe où sur les deux rives moyennant le paiement des frais. Toutefois, trois points de chutes sont identifiés sur la rive nord soit, le Motel Coconut et l’Hôtel Les Suites de Laviolette à Trois-Rivières ainsi que le Motel Safari dans le secteur de Shawinigan-Sud. Sur la rive sud, les points de chutes identifiés sont le Motel 55 situé dans le secteur de Saint-Grégoire ainsi que la fromagerie l’Ancêtre, l’Auberge Godefroy et l’Office du Tourisme, tous situés dans le secteur de Sainte-Angèle-de-Laval.

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Des liaisons interrégionales bien définies Les liaisons avec les régions limitrophes sont bien définies. Dans la portion sud-ouest du territoire privé, les sentiers Trans-Québec no 3 et 63 qui se fusionnent, assurent le lien avec la région de Lanaudière. Dans la partie nord-ouest, le sentier régional no 350 assure le lien avec la région de Lanaudière et plus au nord, en territoire public, le sentier no 318 assure un autre lien avec cette même région. Dans les parties du centre et du sud-est du territoire privé, les deux sentiers Trans-Québec no 3 et 23, assurent les liaisons avec la région de la Capitale-Nationale. Dans la partie nord-est du territoire privé, les sentiers régionaux no 302 et 318 assurent aussi un lien avec la région de la Capitale-Nationale. Les sentiers Trans-Québec no 73 et 83 situé sur les terres publiques à La Tuque, relient les régions du Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Capitale-Nationale, tandis que le sentier régional no 355 relie la région du Lac-Saint-Jean. Des liaisons intrarégionales structurées Les liaisons intrarégionales entre le nord et le sud de la région sont assurées par les sentiers régionaux no 347 et 355. Notons la présence d’un sentier non fédéré qui vient consolider cette liaison lorsque les deux autres sentiers font défaut. Ce sentier débute à l’entrée de la zec Tawachiche sur les terres publiques et relie le sentier régional no 318 au sentier régional no 355 pour accéder au secteur du lac Wayagamack, puis à la municipalité de Lac-Édouard. Le sentier no 355 se poursuit plus vers le nord où il relie le sentier Trans-Québec no 83 dans la région du Lac-Saint-Jean à la hauteur de Saint-François-de-Sales. Des liaisons structurées entre les territoires public et privé Les liaisons entre les territoires public et privé sont bien structurées et sont assurées par les sentiers régionaux no 318, 347, 349, 360 et un sentier non fédéré situé dans la zec Tawachiche. Un réseau de boucles bien développées pour répondre aux besoins d’une clientèle touristique et locale Dans la partie nord-ouest du territoire privé, on retrouve un réseau de sentiers configuré en boucle pour desservir les besoins de quelques centres d’hébergement. Les sentiers régionaux no 318 et 350 qui sont reliés par un sentier local situé dans Lanaudière, aux limites des deux régions, permettent de fermer une boucle qui correspond aux besoins de la clientèle de ces auberges tout en leur fournissant un accès aux autres régions situées au nord-ouest. Il en est de même pour deux autres boucles dont l’une est formée par les sentiers no 318 et 349 et dont l’autre est formée par les sentiers régionaux no 349 et 350 et qui est complétée par un sentier local qui transite par Saint-Élie-de-Caxton. Ailleurs sur le territoire privé, d’autres boucles répondent aux besoins locaux et sont formées à partir de sentiers locaux. Des rivières bien exploitées mais qui compliquent l’entretien Le très grand nombre de rivières présentes sur le territoire privé permettent de franchir de longue distance dans l’axe nord-sud. Lorsqu’elles deviennent inutilisables à cause des caprices de la nature, le réseau compense par des sentiers régionaux et un sentier non fédéré qui permettent de les contourner. Toutefois, plusieurs d’entre elles doivent être traversées dans l’axe est-ouest et en absence de pont, elles rendent le réseau difficile d’entretien et entraînent souvent la rupture de liens majeurs en pleine saison d’opération.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Des sentiers Trans-Québec situés en territoire privé qui, en apparence, répondent mal à leur mission Le territoire privé de la Mauricie comporte trois sentiers Trans-Québec mais seul le sentier no 3 traverse toute la région dans un axe est-ouest. Les deux autres portant les nos 23 et 63 établissent des liens avec les régions limitrophes mais ne traversent pas la rivière Saint-Maurice et doivent se joindre au sentier no 3 pour ce faire. Toutefois, ces deux sentiers répondent à la définition d’un sentier Trans-Québec. Le sentier no 23 débute à Trois-Rivières et relie la région de la Capitale-Nationale et se poursuit jusqu’au Lac-Saint-Jean. Le sentier no 63 qui débute aussi à Trois-Rivières, relie l’Ontario via Mont-Laurier et l’Abitibi-Témiscamingue. Des sentiers régionaux qui répondent mal à leur mission Le sentier régional no 349 est un sentier régional qui relie les deux sentiers régionaux no 318 et 350 sans relier aucune région ni aucun sentier Trans-Québec. Le sentier régional no 351 est un court sentier qui, bien qu’il soit relié au sentier Trans-Québec no 3, a pour raison d’être, de relier les sentiers régionaux no 302 et 318, sans relier aucune région. Le sentier régional no 347 est un sentier régional qui établit un lien intrarégional entre le nord et le sud de la région de la Mauricie mais qui ne relie aucune autre région. Plusieurs sentiers locaux « de services » qui forment des boucles et dont deux clubs ont commencé à les identifier par un numéro Le territoire privé de la Maurice compte un grand nombre de sentiers locaux. Toutefois, force est de constater que ces sentiers assurent des liaisons avec plusieurs municipalités et avec plusieurs centres d’hébergement et centres de service. Les clubs de motoneigistes considèrent ces sentiers comme étant essentiels car en plus de permettre aux résidents de se collecter sur le réseau, ils permettent surtout à la clientèle touristique de demeurer dans la région en utilisant ces circuits en boucle d’une durée d’une journée pour revenir coucher au même endroit. Ce sont des sentiers aménagés en marguerite qui permettent le retour au point de départ par un sentier différent à chacune des sorties. C’est pourquoi, deux clubs ont commencé à identifier leurs sentiers locaux par un numéro. Ainsi, on retrouve les sentiers locaux no M1, M2, M3, M5, M6 et M7 du Club motoneige de la Mauricie situés en territoire privé ainsi que les sentiers locaux no M20, M21 et M22 du Club de Motoneige de Mattawin situés en territoire public. Deux sentiers non fédérés qui dépannent Le réseau de motoneige comporte deux sentiers non fédérés qui sont entretenus gratuitement par deux clubs distincts en territoire privé. À l’hiver 2005-2006, le sentier non fédéré situé entre Saint-Barnabé et Yamachiche a pris la relève du sentier Trans-Québec no 3. Le sentier a été complètement coupé à trois endroits. À Saint-Barnabé, un effondrement de terrain sur la rivière Yamachiche a obligé le club à relocaliser le sentier. Un peu plus loin, la glace sur la rivière du Loup et sur la Petite rivière Yamachiche s’est brisée et a convaincu le club d’utiliser le sentier non fédéré pour corriger la situation. Il est probable que ce sentier devienne l’assise définitive du sentier Trans-Québec no 3 qui traverse trop de rivières le long de son parcours. L’autre sentier non fédéré qui porte le no M7 est situé au nord-est du territoire privé et fait le lien avec le sentier régional no 355 situé sur les terres publiques. Ce dernier est entretenu par le club afin de décongestionner le sentier no 360 qui devient trop sollicité lorsque le sentier 347 aménagé sur la rivière Saint-Maurice devient inutilisable entre le secteur de Grand-Mère et Saint-Roch-de-Mékinac à cause des caprices de la rivière.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Des infrastructures d’utilité publique utilisées au service du réseau Le territoire privé de la Mauricie comporte un grand nombre de lignes de transport d’électricité dont plusieurs emprises sont utilisées pour y aménager des sentiers de motoneige. Il en est de même pour l’emprise du gazoduc et de quelques voies ferrées abandonnées. Les viaducs sont aussi utilisés pour franchir les autoroutes 55 et 40 et des ponts sont utilisés pour franchir diverses rivières, dont celui qui enjambe la rivière Saint-Maurice pour atteindre le centre-ville de Shawinigan, qui a été aménagé pour la motoneige à l’hiver 2005-2006. Une saison d’opération plus longue au nord qu’au sud sur le territoire privé Selon les représentants des clubs de motoneigistes qui entretiennent des sentiers sur le territoire privé de la Mauricie, la saison d’opération est plus courte de quelques semaines dans la partie sud qui correspond aux basse terres du Saint-Laurent que dans la partie nord qui est située plus en terrain montagneux au nord de la moraine de Saint-Narcisse. Saint-Étienne-des-Grès, un passage obligatoire névralgique Le sentier Trans-Québec no 3 vient franchir la rivière Saint-Maurice un peu en amont du barrage de La Gabelle situé entre Notre-Dame-du Mont-Carmel et Saint-Étienne-des-Grès. Depuis l’aménagement du lien interrives sur le barrage, cette municipalité est devenue un passage incontournable pour plusieurs activités de plein air. Cette situation fait en sorte que ce secteur est très sollicité en toute saison. La municipalité de Saint-Étienne-des-Grès devient à cet égard un passage obligatoire névralgique. Les motoneigistes empruntent notamment un viaduc pour traverser l’autoroute 55 et doivent partager ce passage avec les quadistes sur une distance d’environ 1,2 kilomètres, en bordure d’une route située en plein cœur de la municipalité. De plus, un débarcadère y est aménagé pour desservir les deux disciplines. Des débarcadères au service du réseau Selon les informations que nous possédons, au moins dix sites privés et un site public sont mis à la disposition des motoneigistes pour être utilisés comme débarcadères. Un de ces sites est situé au restaurant Les Portes de la Mauricie à Louiseville à l’intersection des deux sentiers Trans-Québec no 3 et 63. Un autre site est situé à Saint-Prosper à la Cabane chez Roger à l’intersection du sentier Trans-Québec no 3 et de deux sentiers locaux. Un troisième est situé à Saint-Étienne-des-Grès sur le terrain de la station service Sonic à l’intersection du sentier Trans-Québec no 3 et du sentier régional no 350. D’autres débarcadères sont aménagés pour accueillir la clientèle touristique. Il s’agit de l’Auberge des Gouverneurs pour accéder au sentier local no M1, le Motel Safari pour relier le sentier local no M2, l’Auberge Escapade pour relier un sentier local et le Confort Inn situé le long du sentier local no M1. Ces derniers sont tous situés sur le territoire de la ville de Shawinigan. Certains de ces débarcadères ont même construit des enclos pour abriter les remorques et les motoneiges. D’autres sites sont utilisés comme débarcadères tels que la Cabane Hill situé le long du sentier régional no 318 et le stationnement du Motel Matawin pour accéder aux sentiers régionaux no 347 et 360. Le site de l’aéroport régional de Trois-Rivières est utilisé comme débarcadère parce qu’il donne accès au sentier régional no 350. Les différents sites identifiés comme points de chutes pour la navette peuvent aussi être considérés comme des débarcadères. Notons qu’un débarcadère a été aménagé par le Motel des 9 dans la ville de La Tuque.

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Les tableaux 7 à 12 fournissent l’information sur la répartition spatiale du réseau de motoneige localisé sur le territoire privé de la Mauricie. Chaque tableau représente le territoire d’une MRC, d’une municipalité locale ou d’une ville. Il est ensuite subdivisé par municipalité ou par secteur qui le compose. Les tableaux sont précédés de quelques notes explicatives. Notes explicatives Pour une meilleure compréhension des tableaux suivants, veuillez consulter les notes suivantes.

No du club : Pour connaître l’identification du club qui entretient le réseau sur ce territoire. • Le numéro d’identification du club figure au bas de chaque tableau.

Types de sentiers : Quel type de sentiers occupe ce territoire.

• Trans-Québec : indique quel numéro de sentier provincial emprunte ce territoire; • Régional: indique quel numéro de sentier régional emprunte ce territoire; • Local : indique qu’un sentier local emprunte ce territoire et indique son numéro s’il y a lieu.

Liens urbains : Pour savoir si le réseau relie la zone urbaine ou s’il se rend jusqu’au centre urbain.

• Noyau villageois : signifie qu’au moins un sentier relie le noyau villageois; • Centre urbain : signifie qu’au moins un sentier relie le centre urbain.

Liens territoriaux : Pour savoir si le réseau établit sur ce territoire un lien avec le territoire public ou avec le territoire d’une région limitrophe.

• Liaison interrégionaux : signifie qu’au moins un sentier établit un lien avec le territoire d’une région limitrophe;

• Liaison publique/privée : signifie qu’au moins un sentier établit un lien avec le territoire public. Rivières : Pour savoir si le réseau emprunte une rivière sur une distance variante ou s’il ne fait que traverser perpendiculairement une rivière.

• Rivière : signifie qu’au moins un sentier utilise une rivière sur une certaine distance; • Traverse de rivière : signifie qu’au moins un sentier traverse perpendiculairement une rivière.

Infrastructures d’utilité publique : Pour savoir si le réseau utilise une infrastructure d’utilité publique.

• Gazoduc : signifie que le réseau utilise l’emprise du gazoduc; • Lignes électriques : signifie que le réseau utilise l’emprise d’une ligne de transport d’électricité; • Viaduc : signifie que le réseau utilise un viaduc pour passer par-dessus une autoroute; • Ponts: signifie que le réseau utilise au moins un pont pour franchir un obstacle; • Voies ferrées abandonnées : signifie que le réseau utilise l’emprise d’une voie ferrée

abandonnée; • Longe une voie ferrée : signifie qu’au moins un sentier du réseau longe une voie ferrée active; • Route municipale : signifie que le réseau utilise une route ou un chemin municipal sur une

distance variante. Droit de passage et service : Pour savoir si le réseau emprunte au moins une propriété privée assortie d’un droit de passage.

• Propriété privées : signifie que le réseau utilise au moins une propriété privée et qu’un droit de passage est convenu;

• Débarcadère : signifie qu’un débarcadère dessert le réseau; • Navette : signifie qu’un point de chute de la navette dessert le réseau.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 7 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige MRC de Mékinac

MRC # Type de sentiers Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité publique

Droits de passage et services

MÉKINAC

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Notre-Dame-de-Montauban

412 318 x x x 318 x x

Lac-aux-Sables 412 318 x x x x x x

Sainte-Thècle 412 318 x x x x x

Saint-Tite 412

302 318 351 360

x x 355 x x

Secteur Saint-Joseph-de-Mékinac

408 412 355

360 x x 355 360 x x x

Hérouxville 412 318 351 x x x x x

Saint-Adelphe 300 302 x x 302 x x

Saint-Séverin

404 300 351 x x x x

Grandes-Piles

412 318 347 x x x x

Saint-Roch-de-Mékinac 412 347 x x x

Secteur Boucher 408 347

360

M20 M21 M22

360 347 360 x x

Secteur Hervey-Jonction

412 318 M7 x x

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ.

Club de motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche : 410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de Motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 8 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige MRC des Chenaux

MRC # Type de sentiers Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité publique

Droits de passage et services

des Chenaux

Num

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*

Tra

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Rég

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Loc

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Non

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Sainte-Anne-de-la-Pérade 404 23 x x x 23 x x x

Sainte-Geneviève-de-Batiscan

404 23 x x x x x x

Batiscan 404 23 x x x x Saint-Prosper 404 3 x 3 x x x x x

Saint-Stanislas 404 3 x x x x x x x x

Saint-Narcisse 404 3 x x x x x x

Saint-Maurice 404 23 x x x x x

Champlain 404 23 x x x x Saint-Luc-de-Vincennes

404 23 x x x x x

Notre-Dame-du-Mont-Carmel

404 3 351 x x x x x

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ.

Club motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche : 410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 9 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige MRC de Maskinongé

MRC Types de sentiers Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité publique

Droits de passage et services

Maskinongé

Num

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*

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Rég

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Saint-Mathieu-du-Parc

412 318 x x x

Saint-Alexis-des-Monts 410 349

350 x x 318 350

318 349

x x

Saint-Élie-de-Caxton 400 x x x x x x x

Saint-Paulin 400 350 x x x x x x

Charette 400 347 350 x x x x x x

Saint-Barnabé 400 3 347 x x x x x x

Saint-Sévère 400 3 x x x x Saint-Boniface 347

350 x x x

Saint-Étienne-des-Grès

400 3 350 x x x x x x x x

Secteur Saint-Thomas-de-Caxton

400 3 350 x

Yamachiche 400 63 x x x x x x Sainte-Angèle-de-Prémont

400 x x x

Saint-Édouard-de-Maskinongé

400 x x x x

Sainte-Ursule 400 63 x x x x x Saint-Léon-le-Grand 400 3

63 x x x

Saint-Justin 400 3 63 x x x 3

63 x x

Maskinongé 400 3 x x x x x

Louiseville 400 3 63 x x x x

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ. Club motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche : 410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 10 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige, ville de Trois-Rivières

MRC Types de sentiers Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité publique Droits de passage

et services

Trois-Rivières N

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Trois-Rivières 400 x x x Secteur Trois-Rivières-Ouest 400 63 350 x x x x x x x x

Secteur Aéroport régional 400 350 x x x

Secteur Cap-de-la-Madeleine 404 x x x x x

Secteur Saint-Louis-de-France 404

Secteur Sainte-Marthe-du-Cap 404 23 x x x x x x

Secteur Pointe-du-Lac 400 63 350 x x x x

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ. Club motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche :410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 11 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige, ville de Shawinigan

MRC Types de sentiers

Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

Shawinigan

Num

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Nav

ette

Shawinigan M1 x x x x x x x x Secteur Shawinigan-Sud

412 M2 x x x x x

Secteur Saint-Gérard-des-Laurentides

412 318 x x

Secteur Grand-Mère 412 318

347 M3 M6 x x x x x x

Secteur Saint-Georges

412 318 M3 M5 x x x x

Secteur Lac-à-la-Tortue

412 351 M5 x x x x

Secteur Saint-Jean-des-Piles

412 347 x x x

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ.

Club motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche : 410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

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Tableau 12 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoneige, ville de La Tuque, La Bostonnais et Lac-Édouard

Mun. Types de sentiers Liens urbains

Liens territoriaux Rivières Infrastructures d’utilité publique

Droits de passage et services

Num

éro

du c

lub

*

Tra

ns-Q

uébe

c

Rég

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l

Loc

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Non

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rrée

Rou

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unic

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Prop

riét

és p

rivé

es

Déb

arca

dère

s

Nav

ette

La Tuque 409 13 73 83

347 355 x x x

13 73 83 355

73 347 x x x x x

La Bostonnais 409 73

Lac-Édouard 409 355 x 355

* Code d’identification des clubs de motoneigistes de la Mauricie élaboré par la FCMQ. Les deux dernières décimales font référence au numéro de la région de la FCMQ. Club motoneige du comté de Champlain : 404-07 Club motoneige de la Mauricie : 412-07 Club de motoneige Armony : 400-07 Club motoneige Mastigouche : 410-07 Club motoneige Alton : 300-06 Club Moto-Neige La Tuque : 409-07 Club de motoneige Mattawin inc. : 408-07 Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. : 854-12

B) Les principales problématiques du réseau de motoneige En plus du constat décrit précédemment sur l’organisation générale du réseau de motoneige, certaines problématiques qui sont décrites ci-dessous peuvent être mentionnées. L’essoufflement des bénévoles Dans la plupart des clubs, seuls les opérateurs de surfaceuse, les mécaniciens et les secrétaires sont rémunérés. Les autres tâches sont accomplies par des bénévoles. Au tout début, c’était le sentiment d’appartenance qui motivait ces bénévoles. Depuis, devant l’ampleur des tâches, l’absence de relève et l’augmentation des coûts, notamment les coûts de l’essence, certains clubs craignent d’être obligés de commencer à rémunérer les gens pour accomplir ces travaux, ce qui menacerait l’existence même de certains clubs. Cette situation pose aussi un problème de transmission des connaissances qui est souvent à recommencer. En fait, ce sont toujours les mêmes individus qui font tout et lorsqu’ils abandonnent, la relève est difficile à trouver et les sentiers deviennent « orphelins », ce qui nuit à leur développement. Selon les clubs de motoneigistes, il est essentiel de maintenir une constance dans l’entretien, le balisage et la signalisation des sentiers. Ces tâches sont accomplies par des bénévoles. L’effet pervers de cette situation fait en sorte que le travail n’est pas accompli d’une façon uniforme même à l’intérieur du territoire d’un même club, ce qui affecte la constance et la similarité dans l’entretien du réseau et qui, par voie de conséquence, répond moins bien à la clientèle touristique.

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Des droits de passage convenus pour un court terme qui ne font pas toujours l’objet d’une convention écrite et qui rendent fragile la permanence du réseau La majorité des droits de passage font l’objet d’un document écrit confectionné par la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et mis à la disposition des clubs pour une meilleure uniformité. La plupart ont une durée d’un an et comportent une clause de renouvellement automatique sauf si un préavis de 90 jours est envoyé par le propriétaire au club concerné pour y mettre fin. Toutefois, plusieurs droits de passage sont convenus verbalement entre les parties parce que les propriétaires ne sont pas intéressés à signer afin de se sentir moins liés. Des municipalités dont le noyau villageois n’est pas desservi par le réseau Les noyaux villageois des municipalités de Saint-Mathieu-du-Parc, Saint-Sévère, Saint-Léon-le-Grand, Saint-Prosper, Champlain, Sainte-Angèle-de-Prémont ainsi que les secteurs de Saint-Thomas-de-Caxton et de Saint-Louis-de-France ne sont desservis par aucun sentier. Des sentiers partagés avec les motoquadistes qui comportent des problèmes de sécurité et d’entretien De plus en plus, on voit apparaître des sentiers qui sont partagés par les motoneigistes et les motoquadistes. Des problèmes de sécurité et d’entretien sont reliés à cette pratique qui le plus souvent est proposée par le propriétaire agriculteur qui veut minimiser l’impact sur le sol occasionné par le passage de ces deux types de VHR. Des croisements de sentiers de motoneige et de motoquad dangereux Les sentiers de motoneige et de motoquad ont tendance à relier les mêmes points de service. Ce phénomène entraîne un aménagement de sentiers qui se côtoient, qui convergent vers les mêmes destinations, vers les mêmes traverses de routes et qui finissent souvent par se croiser. Les intersections sont signalisées mais dans bien des cas, seuls les quadistes doivent respecter un arrêt obligatoire alors que les motoneigistes peuvent passer sans réduire leur vitesse, ce qui n’est pas sans constituer un danger. Un balisage parfois difficile à comprendre Le réseau de sentiers de motoquad est balisé en bleu. Le réseau de motoneige est balisé en rouge. Considérant que plusieurs portions de ces deux réseaux se côtoient ou sont partagés, il arrive que les couleurs soient mélangées et les adeptes des deux disciplines doivent porter une attention particulière afin de demeurer dans le sentier approprié. Une signalisation qui manque d’uniformité et qui est soumise à des actes de vandalisme La plupart des sentiers sont bien signalisés mais manque d’uniformité. À chaque année, on assiste à la disparition subite de plusieurs panneaux de signalisation.

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Des rivières capricieuses Le très grand nombre de cours d’eau qui sillonnent le territoire privé et qui coulent du nord au sud oblige les clubs, en absence de ponts, à entretenir à leurs risques et périls un bon nombre de ces cours d’eau pour maintenir le réseau. Des pertes considérables ont été subies par certains clubs au cours des dernières années à cause des caprices de ces rivières. Le secteur de Saint-Louis-de-France n’est plus desservi par le réseau Le secteur de Saint-Louis-de-France n’est plus desservi par le réseau de motoneige. Jusqu’en 2003, le sentier Trans-Québec no 23 desservait tout ce secteur et venait joindre le sentier Trans-Québec no 3 à la hauteur de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Depuis, des droits de passage ont été perdus et le sentier Trans-Québec no 23 a du être relocalisé via l’ancien sentier local qui transite par la municipalité de Saint-Maurice et qui joint le sentier Trans-Québec no 3 à la hauteur de Saint-Narcisse. Saint-Étienne-des-Grès, un passage obligatoire vers le lien interrives de La Gabelle qui recèle une problématique de cohabitation entre divers type de sentiers qui utilisent le même tronçon routier et avec les citoyens riverains Des problèmes potentiels de cohabitation sont à prévoir entre les quadistes et les motoneigistes d’une part et les citoyens riverains du sentier Trans-Québec no 3 situé à Saint-Étienne-des-Grès d’autre part. À cet endroit, le rang des Dalles accueille en hiver le sentier de motoneige Trans-Québec no 3 pour la motoneige et le sentier régional no 45 pour la motoquad. Il est situé au cœur du noyau villageois de la municipalité et passe à moins de 20 mètres des maisons sur une distance d’environ 1 kilomètre. Le site d’une station service situé à cet endroit est utilisé comme débarcadère durant toute l’année pour desservir les motoneigistes et les motoquadistes. Cette intersection comporte deux stations services, un débarcadère, un dépanneur, un restaurant, un motel, une épicerie et un viaduc qui enjambe l’autoroute 55 et qui est utilisé par les piétons, les cyclistes, les automobilistes, les quadistes et les motoneigistes. De plus, dépendant de l’abondance de neige, les motoneigistes sont obligés de rouler directement sur le revêtement d’asphalte sur presque toute la distance, ce qui n’est pas très apprécié de ceux-ci. Les dommages causés aux terres agricoles et à l’environnement Le passage répété des motoneiges sur les terres agricoles provoque une compaction du sol. La plupart du temps, les propriétaires qui consentent des droits de passage tendent à confiner la circulation dans un endroit approprié où les dommages causés auront moins d’impact. Le problème se pose lorsque les motoneigistes sortent du sentier surfacé et s’aventurent sur les terres agricoles. Sur le plan environnemental, c’est surtout l’odeur laissée par la combustion des moteurs deux temps qui est le plus dommageable ainsi que le bruit et les reflets lumineux. La permanence des sentiers La permanence des sentiers est continuellement menacée. Plusieurs facteurs influent sur cette permanence, notamment, la perte des droits de passage, les adeptes qui contreviennent aux règles, les intrusions des autres types de VHR, la préoccupation du milieu municipal, l’intolérance des citoyens et des riverains des sentiers relativement au bruit, aux odeurs et aux effets lumineux occasionnés par le passage des motoneiges.

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Un manque de financement Le seul programme de financement disponible pour l’aménagement et la réfection d’un sentier de motoneige est le volet 2 du Programme de mise en valeur des Ressources du milieu forestier qui relève du ministère des Ressources naturelles et de la Faune et qui est géré par la Conférence régionale des élus de la Mauricie. Ce programme ne permet pas d’entretenir un sentier. La mise en place du réseau, sa consolidation et son entretien nécessitent le besoin d’un soutien financier mieux structuré et récurent sinon l’avenir du réseau de motoneige demeure aléatoire. La vitesse La vitesse constitue un problème car certaines motoneiges peuvent atteindre des vitesses qui peuvent entraîner le conducteur dans une perte le contrôle. Plusieurs motoneigistes ne jouissent pas d’une expérience suffisante pour réagir à un imprévu et pour conduire ces VHR à de telles vitesses, notamment les locataires occasionnels et la clientèle touristique. Le bruit et les odeurs Le bruit et les odeurs occasionnés par les motoneiges sont une source de problème surtout pour les citoyens riverains des sentiers. Les intrus Pour fréquenter un sentier, il est nécessaire de détenir une carte de fréquentation émise par un club. Certains adeptes ne se procurent pas ces cartes d’accès et ne sont donc pas assurés, ce qui peut occasionner un problème sérieux s’ils se retrouvent impliqués dans un accident. Souvent ce sont aussi ces intrus qui causent les problèmes qui sont reprochés à l’ensemble des motoneigistes et qui entraînent la perte des droits de passage. Le non-respect des propriétés privées Il arrive que des motoneigistes s’aventurent sur ses propriétés privées dont les propriétaires n’ont pas concédé de droits de passage. Le manque de pouvoir des surveillants de sentiers Les clubs de motoneigistes ont des surveillants de sentiers qui ne détiennent les pouvoirs de coercition nécessaires à une bonne surveillance des sentiers, au contrôle des intrus et des contrevenants qui fréquentent les sentiers. Les opérations forestières sur le territoire public Sur le territoire public, les opérations forestières entrent souvent en conflit avec l’utilisation des sentiers de motoneige. L’utilisation des chemins forestiers sur le territoire public Les réseaux de motoneige empruntent en très grande majorité les chemins forestiers sur le territoire public. Il en résulte une permanence d’utilisation précaire et qui recèle un danger potentiel d’accident grave.

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Aucun sentier Trans-Québec qui parcourt la région dans son axe nord-sud Selon les clubs de motoneigistes, le fait qu’aucun sentier Trans-Québec ne parcourt la région dans son axe nord-sud, constitue une lacune importante car ces sentiers, du fait de leur appellation, attirent la clientèle touristique. Il serait intéressant qu’un sentier Trans-Québec traverse la région dans l’axe nord-sud et qui relierait les régions du Lac-Saint-Jean et du Centre-du-Québec en franchissant le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la ville de Trois-Rivières via la navette existante. Étant visible sur les cartes qui sont publiées, les motoneigistes en provenance de l’Estrie et l’est des Etats-Unis, réaliseraient qu’il est possible de traverser le fleuve, un peu comme le fait l’autoroute 55 du réseau routier québécois et de relier d’autres régions via celle de la Mauricie. Présence de piétons dans les sentiers Occasionnellement, les motoneigistes rencontrent des piétons dans les sentiers ce qui constitue un danger.

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2.2 LE RÉSEAU MAURICIEN DE SENTIERS DE MOTOQUAD Dans un premier temps, nous présenterons une description du contexte particulier de planification en Mauricie et du cadre légal qui entoure la pratique de la motoquad. Suivra ensuite un portrait de la demande et de son évolution ainsi qu’une description du réseau de motoquad qui dessert la Mauricie. Nous poursuivrons en dressant un diagnostic sur l’organisation spatiale du réseau en faisant ressortir les problématiques identifiées par les intervenants. Trois consultations Afin de compléter cette première étape du plan de développement, les promoteurs ont été consultés à trois occasions. La première consultation a eu lieu en novembre 2004 pour connaître les besoins et les problèmes vécus par ces organisations. La deuxième consultation a eu lieu le 3 mars 2006 pour valider le portrait du réseau et les axes régionaux. La troisième consultation a eu lieu le 5 avril 2006 pour valider le constat du réseau ainsi que les problématiques identifiées. Le portrait a été validé et adopté par les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs. Tableau 13 : Période de consultation

CONSULTATION Novembre/décembre 2004

Sur les besoins et les problèmes de l’organisation

3 mars 2006 Sur le portrait du

réseau

5 avril 2006 Sur le constat et les

problématiques identifiéesAdeptes du Tout-Terrain - Club de La Tuque inc. X X X

Club Quad Mauricie X X X Club Quad Cœur du Québec inc. X X X Club Maski Rive-Nord X X X Club Quad Rive-Nord X X X 2.2.1 Contexte général de planification et cadre légal A) Le contexte particulier de planification La pratique de la motoquad est en plein développement en Mauricie. Les clubs de la Mauricie sont réunis au sein d’une association régionale qui est très active. En fin d’année 2005, les clubs Maski Rive-Nord qui chevauchait les régions de Lanaudière et de la Mauricie ainsi que le club Quad Rive-Nord qui chevauchait la région de la Capitale-Nationale et de la Mauricie, se sont joints aux clubs de la région et font maintenant partie de la région de la Mauricie. Depuis 2005, des discussions sont en cours entre le club Quad Mauricie 2006, le Club de motoneige de la Mauricie et les représentants de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc afin de trouver un terrain d’entente pour permettre l’aménagement d’un sentier pouvant accueillir la motoneige (sentier local M4) et la motoquad et qui desservirait une partie de ce territoire municipal. Ce sentier existait déjà et était utilisé jusqu’en 2004 par le Club de motoneige de la Mauricie inc. mais a dû être abandonné parce qu’un nouveau propriétaire en a interdit le passage.

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Corporation en émergence pour réunir les disciplines de motoneige, le quad et l’équestre dans un projet commun Par ailleurs, des discussions sont en cours pour mettre sur pied une corporation qui réunirait le club Quad Mauricie 2006, le Club de motoneige du comté de Champlain et le club de randonnée équestre, Pégase Sentiers Équestres. Cette corporation veut acquérir une portion de la voie ferrée abandonnée située au nord du Lac-à-la-Tortue, sur le territoire de la municipalité de Hérouxville et de Saint-Séverin pour en faire un sentier à usage multiple. Les représentants de la MRC de Mékinac participent aux discussions. Fusion de trois clubs quads de la Basse-Mauricie et naissance d’un nouveau club à Parent Trois clubs quads de la Basse-Mauricie se sont fusionnés le 9 juin 2006 pour ne former qu’un seul club. En effet, les clubs Maski Rive-Nord, Cœur du Québec et Quad Mauricie se sont fusionnés pour devenir le club « Quad Mauricie 2006 ». D’autre part, un autre club a été fondé en cours d’élaboration du présent plan de développement, soit le Club Quad Parent, ce qui a pour effet de réactiver les discussions pour relier la région de l’Abitibi à celle de la Mauricie, notamment le secteur de Parent et le centre-ville de La Tuque. Selon la Fédération Québécoise des Clubs Quads*, le développement du produit passe par :

• La mise en place de sentiers de qualité, bien localisés, bien aménagés, facilement accessibles, interreliés, bien répertoriés et cartographiés;

• Le développement de réseaux alvéolaires accessibles par les grandes routes de quad dans des environnements à haut potentiel d’attractivité;

• Une emphase particulière dans des régions situées au nord du Saint-Laurent ayant de meilleures conditions d’enneigement en hiver et disposant de vastes espaces naturels facilement accessibles par divers réseaux existants;

• La nécessité de compter sur une organisation près du terrain formée de clubs regroupés au sein d’un organisme provincial fort et représentatif. * Source : site de la FQCQ, 2006

Événements majeurs en Mauricie Deux événements majeurs se déroulent en Mauricie : Les 12 heures d’endurance de La Tuque et le Jamboree de La Tuque. Les 12 heures d’endurance de La Tuque est nouvellement coordonné par la Corporation des activités communautaires de la Ville de La Tuque. Cette compétition permet de voir à l’œuvre de nombreux et habiles coureurs. Cette compétition d’envergure internationale est unique en Amérique du Nord. Le circuit de 3,9 kilomètres situé sur le terrain de ski La Tuque Rouge, accueille chaque année plus de 50 équipes. Le Jamboree de La Tuque constitue quant à lui une grande rencontre familiale pour tous les quadistes du Québec.

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B) Le cadre légal La pratique de la motoquad est régie selon un cadre légal touchant le transport hors route lequel englobe une loi et quatre règlements. Le ministère des Transports du Québec est responsable de la loi et des règlements qui encadrent la pratique de la motoquad. L’utilisation de ce type de véhicule motorisé est encadré par la Loi sur les véhicules hors route (L.R.Q., chapitre V-1.2) adopté en 1996 qui encadre l’utilisation des motoquads sur les terres du domaine de l’État, sur les terrains privés et sur les chemins privés et publics. Elle énonce les règles de circulation et précise quels sont les équipements obligatoires pour les utilisateurs et les véhicules ainsi que les obligations des clubs qui exploitent les sentiers. Les activités des quadistes sont aussi régies par quatre règlements : Le Règlement sur les véhicules hors route adopté en 2004, le Règlement sur les véhicules tout terrain adopté en 1988, le Règlement sur les casques protecteurs pour les motocyclistes, cyclomotoristes, motoneigistes et leurs passagers et le Règlement sur l’immatriculation des véhicules routiers. Ces règlements complètent et précisent certaines dispositions de la Loi sur les véhicules hors route. De plus, afin d’améliorer la cohabitation entre les utilisateurs de VHR et les citoyens riverains des sentiers, le gouvernement du Québec a adopté en décembre 2006, une série de mesures visant à resserrer l’encadrement de la pratique des VHR. Parmi les mesures proposées notons l’adoption du projet de loi 9 qui modifie Loi sur les véhicules hors route et le Règlement sur les véhicules hors route ainsi que la création de Tables de concertation régionales. Par cette mesure, le gouvernement souhaite une approche adaptée à la réalité de chaque région. Il se propose de mettre en place dans chaque région du Québec, une Table de concertation régionale présidée par la Conférence régionale des élus ou une instance désignée par celle-ci ainsi qu’un comité consultatif provincial qui recevra les plaintes des citoyens et assurera une conciliation entre les diverses tables régionales. Ce mandat est d’une durée de trois ans soit jusqu’en novembre 2009. En Mauricie, la CRÉ a désigné l’URLSM comme organisme associé pour coordonner ce mandat. Le Comité régional sur les sentiers récréatifs de l’URLSM agira à titre de table de concertation pour la réalisation de ce mandat en Mauricie. 2.2.2 Portrait de la demande A) L’évolution de l’immatriculation des motoquad1 L’évolution à la hausse de l’immatriculation pour la motoquad est beaucoup plus importante que pour celle de la motoneige. Les données de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) montrent que le nombre de motoquads immatriculées au Québec est passé de 175 026 véhicules en 1998 à 294 706 en 2004. Cette progression représente une augmentation de 68,4 %. On constate une progression constante du nombre de motoquads immatriculés au Québec au cours des sept dernières années. Durant cette même période, la Mauricie a connu une augmentation de 53,9 %, passant de 11 181 véhicules motoquads immatriculés en 1998 à 17 213 en 2004. 1- Document préliminaire du Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet « sentiers motorisés » du MRNF, direction de la

gestion du territoire, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, 27-09-2005.

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B) L’impact économique sommaire de l’activité quad au Québec1 La Mauricie serait la région la plus visitée du Québec par les motoquadistes après celle de Lanaudière et des Laurentides. Selon une étude produite par Desjardins marketing stratégique sur la commercialisation touristique de la motoquad, la Mauricie serait la troisième région préférée des motoquadistes, arrivant ex aequo avec la région des Cantons-de-l’Est. La principale motivation mentionnée par les adeptes de la motoquad dans la préférence d’une région est la beauté, la largeur et la diversité des sentiers. La beauté du paysage et des sites arrive en deuxième place. Les dépenses directes associées à la pratique de l’activité quad dans l’ensemble du Québec sont évaluées à environ 250 M$. Ces dépenses sont effectuées surtout dans des régions où l’économie est moins diversifiée. Les endroits fréquentés On observe que plusieurs régions qui attirent un bon nombre de motoneigistes québécois sont également populaires auprès des quadistes, par exemple les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches et la Mauricie. D’autres régions, comme le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec et Charlevoix, qui sont relativement importantes pour la pratique de la motoneige, sont beaucoup moins fréquentées par les quadistes. Enfin, quelques régions telles les Cantons-de-l’Est et l’Outaouais sont plus prisées pour le quad que la motoneige. Notons que la clientèle hors-Québec, pour le moment peu nombreuse, privilégie les régions de l’ouest du Québec (les Laurentides, l’Outaouais et Lanaudière), probablement parce que cette clientèle se compose surtout de personnes provenant de l’Ontario. Tableau 14 : Régions touristiques fréquentées par 10 % ou plus des quadistes

Clientèles Excursionnistes Touristes Québécois Laurentides (26 %) Mauricie (20 %) Lanaudière (18 %) Laurentides (18 %) Mauricie (16 %) Chaudière-Appalaches (16 %) Chaudière-Appalaches (15 %) Lanaudière (14 %) Cantons-de-l’Est (13 %) Gaspésie (12 %) Outaouais (10 %) Outaouais (12 %) Hors Québec Outaouais (56 %) Outaouais (51 %) Laurentides (46 %) Laurentides (34 %) Lanaudière (14 %) Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006. Selon Tourisme Québec, les dépenses touristiques de 724 M$ annuelles des VHR représentent 7,2 % de l’ensemble des dépenses touristiques du Québec. Les dépenses touristiques hivernales des VHR est de 561 M$ et représentent 19 % des dépenses touristiques du Québec. L’activité touristique hivernale des VHR représente plus de 30 % des dépenses touristiques hivernales dans 10 des 21 régions touristiques du Québec. 1- Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse,

Tourisme Québec, février 2006.

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Tableau 15 : Pourcentage des dépenses touristiques régionales générées en hiver par la pratique du VHR

Faible (moins de 10 %) Moyen (10 % à 30 %) Fort (plus de 30 %) -Nunavik -Îles-de-la-Madeleine -Laval -Montréal -Capitale-Nationale

-Cantons-de-l’Est -Montérégie -Manicouagan -Bas-Saint-Laurent -Duplessis -Outaouais

-Laurentides -Gaspésie -Abitibi-Témiscamingue -Centre-du-Québec -Charlevoix -Saguenay-Lac-Saint-Jean -Mauricie -Chaudière-Appalaches -Nord-du-Québec -Lanaudière

L’impact économique des dépenses totales de 1,3 milliards de dollars des VHR en 2004-2005 se chiffre à :

• près de 14 400 emplois directs et indirects;

• 793 M$ de produits intérieur brut;

• 324 M$ de revenus fiscaux et parafiscaux dont 194 M$ pour le gouvernement du Québec et de 130 M$ pour le gouvernement fédéral.

Des dépenses de 1,3 milliard de dollars au Québec en 2004-2005 pour la pratique récréotouristique des VHR, dont 591 M$ pour le quad répartis ainsi :

• Dépenses touristiques (effectuées pendant les déplacements) de 291 M$;

• Dépenses fixes (effectuées avant les déplacements) de 300 M$. Dépenses touristiques pour la motoquad selon la région Parmi les 21 régions touristiques, neuf ont des dépenses qui représentent 5 % ou plus du total des dépenses. Ensemble, ces régions sont responsables de 81 % des dépenses touristiques de la motoquad au Québec (291 M$). Les dépenses touristiques sont celles effectuées pendant un voyage à 80 kilomètres ou plus du domicile, que ce voyage ait été une randonnée aller-retour le même jour ou un voyage d’une nuitée et plus en hébergement commercial ou privé. Cette définition est conforme à celle utilisée par les enquêtes de Statistique Canada sur les activités touristiques.

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Tableau 16 : Estimation des dépenses touristiques de la motoquad par région, saison 2004-2005

Régions touristiques Dépenses touristiques du quad au Québec (M$)

Part des dépenses touristiques de la motoquad au Québec (%)

01. Îles-de-la-Madeleine 0 0.0 02. Gaspésie 15 5.1 03. Bas-Saint-Laurent 13 4.4 04. Capitale-Nationale 16 5.3 05. Charlevoix 3 1.0 06. Chaudière-Appalaches 30 10.5 07. Mauricie 36 12,4 08. Cantons-de-l’Est 21 7.2 09. Montérégie 13 4.5 10. Lanaudière 34 11.5 11. Laurentides 47 16.0 12. Montréal 1 0.4 13. Outaouais 22 7.6 14. Abitibi-Témiscamingue 9 3.1 15. Saguenay-Lac-Saint-Jean 13 4.4 16. Manicouagan 1 0.2 17. Duplessis 1 0.2 18. Nord-du-Québec 2 0.7 19. Laval 0 0.0 20. Centre-du-Québec 16 5.5 21. Nunavik 0 0.0

Total 291 100 Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006. Tableau 17 : Répartition en pourcentage, des adeptes récréotouristiques de la motoquad selon la région de résidence

Régions touristiques Adeptes récréotouristiques de la motoquad %

01. Bas-Saint-Laurent 5 02. Saguenay-Lac-Saint-Jean 12 03. Capitale-Nationale 5 04. Mauricie 1 05. Estrie 6 06. Montréal 19 07. Outaouais 4 08. Abitibi-Témiscamingue 3 09. Côte-Nord 3 10. Nord-du-Québec - 11. Gaspésie Îles-de-la-Madeleine 3 12. Chaudière-Appalaches 5 13. Laval 1 14. Lanaudière 9 15. Laurentides 6 16. Montérégie 17 17. Centre-du-Québec 2

Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, rapport synthèse, Tourisme Québec, février 2006.

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2.2.3 Portrait de l’offre Le Québec dispose d’une structure et d’un cadre de fonctionnement unique avec 140 clubs et plus de 48 000 membres fédérés au sein de la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ). On estime qu’il y a 300 000 véhicules en circulation au Québec, dont près de 294 706 enregistrés auprès de la S.A.A.Q. Les clubs membres de la FQCQ offrent 17 045 kilomètres de sentiers dont 9 661 kilomètres accessibles en hiver seulement, 7 384 kilomètres accessibles l’été et 4 685 kilomètres à l’année longue. Le réseau de sentiers de motoquad mauriciens Le réseau de sentiers de motoquad mauricien est réparti sur le territoire public et privé. Il est en plein développement. Celui-ci comprend quatre sentiers Trans-Québec, deux sentiers régionaux, plusieurs sentiers locaux et un sentier non fédéré. Le réseau utilise des terres privées, des infrastructures d’utilité publique, des chemins forestiers, des routes du réseau municipal et du ministère des Transports et il emprunte des rivières en hiver. La majorité des sentiers localisés sur le territoire privé sont situés sur des terres agricoles, traversent des boisés privés ou des enclaves de territoire public. Plusieurs sentiers utilisent aussi des terrains appartenant à des municipalités. La Mauricie compte plus de 1 318 kilomètres de sentiers de motoquad. De ce nombre, 768 kilomètres sont localisés en territoire privé ce qui représente 58 % du réseau. Le réseau de sentiers de quad mauricien est géré par cinq clubs qui sont membres de la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ). Le territoire public Le territoire public est composé de quelques sentiers locaux, du sentier régional no 455 et de trois sentiers Trans-Québec, soient les no 40, 60 et 70. La plupart des sentiers aménagés en territoire public sont situés dans l’emprise de chemins forestiers publics et un sentier utilise une portion d’une emprise de voie ferrée abandonnée. Les Adeptes du Tout-Terrain de La Tuque inc. s’activent sur trois saisons dans la portion nord de la région sur le territoire de l’agglomération de La Tuque. Celle-ci est majoritairement composée de terres publiques. Ce club signalise environ 43 % de tout le réseau mauricien et n’entretient aucun sentier d’hiver. Le Club Quad de Parent qui vient d’être fondé, s’activera pour entretenir des sentiers pour relier la région de l’Abitibi-Témiscamingue et le secteur entretenu par le club des Adeptes du Tout-Terrain de La Tuque inc Le territoire privé Le territoire privé compte environ 768 kilomètres de sentiers qui sont entretenus par les clubs Quad Mauricie 2006 et Quad Rive-Nord. Le 9 juin 2006, il y a eu fusion des trois clubs Maski Rive-Nord, Cœur du Québec et Quad Mauricie en un seul club qui porte le nom de « Quad Mauricie 2006 ». Cette fusion est survenue en cours d’élaboration du présent plan de développement. Afin de dresser le diagnostic du réseau

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des sentiers de motoquad, nous avons conservé toutes les données que nous avions colligées et nous les avons distribuées selon les secteurs que les clubs géraient avant la fusion. Ceux-ci correspondent aux trois secteurs d’intervention du nouveau club Quad Mauricie 2006, soit le secteur « ouest » pour l’ancien club Maski Rive-Nord, le secteur « centre » pour l’ancien club Cœur du Québec et le secteur « est » pour l’ancien club Quad Mauricie. Le tableau suivant décrit les principales caractéristiques des clubs d’avant la fusion et la longueur des sentiers entretenus par ceux-ci. Tableau 18: Caractéristiques des clubs et des secteurs du club Quad Mauricie 2006 et la longueur des sentiers

Nom des clubs Siège social Nombre

de membres

Hiver Chemins publics *Hiver

4 saisons

Chemins publics

4 saisons Été

Chemins publics*

Été Total

Adeptes du Tout-Terrain - Club de La Tuque inc.

La Tuque 250 482,8 32,55 515,36

Club Quad Rive-Nord

Lac-aux-Sables 300 70,36 34,87 105,23

*Secteur « ouest » (Club Maski Rive-Nord)

Trois-Rivières 330 49,47 8,55 31,72 49,3 139,04

*Secteur « est » (Club Quad Mauricie)

Trois-Rivières 1 300 78,91 9,80 92,47 48,49 34,76 5,43 269,86

*Secteur « centre » (Club Quad Cœur du Québec inc.)

Trois-Rivières 1 200 168,58 38,57 7,29 5,37 24,86 43,94 288,61

* Cumulatif Quad Mauricie 2006

Trois-Rivières 2 830 296,96 56,92 131,48 103,16 59,62 49,37 697,51

Club Quad Parent Parent ND ND ND ND ND ND ND ND

Total 3 380 296,96 56,92 201,84 138,03 542,42 81,93 1 318,10

Source : FQCQ, mise à jour hiver 2006. Chemin public concerne les chemins municipaux et du MTQ. * Les informations concernant les clubs Maski Rive-Nord, Coeur du Québec et Quad Mauricie sont présentées par secteurs et ont été fusionnées dans un cumulatif pour représenter la situation du nouveau club Quad Mauricie 2006. Les types de sentiers Sentiers Trans-Québec (no 40, 50, 60 et 70) Selon la Fédération Québécoise des Clubs Quad, pour être qualifié d’un sentier Trans-Québec, un sentier doit toucher ou être appelé à toucher (selon les projections de développement), à au moins trois régions administratives. Actuellement, le principe de continuité est considéré très important mais non essentiel considérant la construction de sentiers consolidation dans plusieurs régions du Québec. Également, pour l’instant, le type d’activité, soit été, hiver ou quatre saisons, n’est pas encore considéré pour la désignation des sentiers Trans-Québec. La numérotation Trans-Québec est déterminée par le Comité de numérotation de la FQCQ. Elle est décernée aux directeurs régionaux de chacune des régions ciblées par le sentier à numéroter. Le directeur régional la décerne ensuite à ses clubs. La désignation des sentiers Trans-Québec sera révisée sur une fréquence triennale ou avant, selon l’évolution du réseau provincial de sentiers. La désignation et la localisation d’un sentier Trans-Québec ne sont donc pas des acquis définitifs. Pour déterminer

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quel sentier sera identifié Trans-Québec, on accordera de préférence la priorité aux sentiers qui relient les grands centres, afin de rejoindre les services utiles aux motoquadistes. Sur l’ensemble du territoire de la Mauricie, on retrouve quatre sentiers Trans-Québec qui portent les nos 40, 50, 60 et 70. Le sentier no 50 traverse le territoire privé de la région dans un axe est-ouest en passant par le lien interrives de La Gabelle et assure le lien avec les régions limitrophes de Lanaudière et de la Capitale-Nationale. Toutefois, ce sentier n’est pas entretenu à l’année sur toute sa longueur. Les sentiers no 40, 60 et 70 sont situés sur le territoire public dans la région de la Haute-Mauricie. Plus précisément, le sentier no 40 relie la ville de La Tuque à Saint-Michel-des-Saints. Le sentier no 60 relie la région de Portneuf à la région du Lac-Saint-Jean en passant à l’est de la ville de La Tuque. En se joignant au sentier Trans-Québec no 70, le sentier no 60 se poursuit à l’est de la ville de La Tuque pour relier la municipalité de Saint-André situé dans la région du Lac-Saint-Jean en passant par la municipalité Lac-Édouard. Toutefois, du côté ouest de la ville de La Tuque, le sentier no 70 existe en partie seulement et constitue un sentier de planification pour relier la région de l’Abitibi-Témiscamingue via le secteur de Parent. Les sentiers régionaux (no 45, 455, 457, 458) Selon la Fédération Québécoise des Clubs Quad, pour être qualifié d’un sentier régional, un sentier doit correspondre à au moins une des trois conditions suivantes :

• Le sentier doit toucher les territoires d’au moins trois clubs; ou

• Le sentier doit toucher à au moins trois territoires de MRC; ou

• Le sentier doit avoir un minimum de 50 à 60 kilomètres. La numérotation régionale est déterminée par le Comité de numérotation de la FQCQ. Elle est décernée aux directeurs régionaux de chacune des régions ciblées par le sentier à numéroter. Le directeur régional la décerne ensuite à ses clubs. Le territoire public comporte deux sentiers régionaux. Le sentier no 455 relie le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac au sentier Trans-Québec no 70 dans la région de La Tuque et se poursuit vers le nord pour relier la municipalité de La Dorée au Lac-Saint-Jean. Un autre sentier régional situé dans la réserve faunique Mastigouche ne porte pas de numéro mais établit un lien avec la région limitrophe de Lanaudière à partir de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc où`il débute. Sur le territoire privé, on retrouve quatre sentiers régionaux dont un seul, le no 45 se situe du côté ouest de la rivière Saint-Maurice. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le sentier régional no 455 assure le lien entre le secteur du Lac-à-la-Tortue et le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac et se prolonge vers le nord pour assurer le lien avec le territoire public. Un autre sentier régional portant le no 457 relie les municipalités de Saint-Adelphe, de Lac-aux-Sables et de Sainte-Thècle et un dernier, le no 458, assure le lien avec la région limitrophe de Québec à la hauteur de Notre-Dame de-Momtauban.

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Les sentiers locaux Selon la FQCQ, un sentier qui ne rencontre pas les critères d’identification d’un sentier Trans-Québec ou d’un sentier régional, est un sentier local. C’est le directeur régional qui attribue à ses clubs les numéros de sentiers locaux s’il y a lieu et qui doit se faire dans le respect des consignes de numérotation. Si le sentier local touche deux régions ou est rattaché à un sentier régional touchant plus d’une région, il devra y avoir concertation entre les directeurs régionaux concernés, et en cas de doute ou de difficulté, il faudra recourir au Comité de numérotation de la FQCQ. La majorité des sentiers de quad situés sur le territoire privé sont des sentiers locaux qui relient les centres de services et les municipalités. Les centres-villes des deux pôles urbains de Shawinigan et de Trois-Rivières ne sont pas desservis par le réseau de sentiers de quad. Les noyaux villageois des municipalités de Saint-Prosper, de Saint-Stanislas, de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, de Batiscan, de Champlain, de Saint-Luc-de-Vincennes, de Saint-Maurice, de Saint-Mathieu-du-Parc, de Saint-Sévère, de Saint-Paulin, de Saint-Léon-le-Grand, de Grandes-Piles, de Saint-Roch-de-Mékinac et les secteurs de Boucher et de Matawin, ne sont pas desservis par le réseau de sentiers de quad. Un sentier non fédéré Le sentier no 455 comporte une portion qui est non fédérée, c'est-à-dire, qui n’est pas officiellement reconnu par la FQCQ. Cette portion se situe entre le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac et la limite nord de la MRC de Mékinac. Les infrastructures d’utilité publique Les emprises de lignes de transport d’électricité Un sentier local et le sentier Trans-Québec no 50 utilisent des emprises de lignes de transport d’électricité pour franchir la distance entre les barrages de Grand-Mère et de La Gabelle, en passant par le secteur de St-Georges-de-Champlain et du lac-à-la-Tortue. Un sentier local utilise une emprise de lignes de transport d’électricité sur une longue distance pour relier les municipalités de Saint-Boniface, de Charette et de Saint-Paulin ainsi que pour relier Sainte-Angèle-de-Prémont et Saint-Édouard-de-Maskinongé. Le sentier régional no 45 utilise aussi une emprise de lignes de transport d’électricité pour relier le secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides au secteur Grand-Mère. Un sentier local est aussi aménagé dans une emprise de transport d’électricité pour contourner la municipalité de Saint-Narcisse et pour franchir une partie de la distance entre la rivière Batiscan et la route 159 à Saint-Stanislas. L’emprise du gazoduc L’emprise du gazoduc est utilisée en hiver pour le passage d’une portion du sentier local qui relie Saint-Narcisse au secteur du Lac-à-la-Tortue tandis qu’une autre portion du gazoduc située à Pointe-du-Lac est aussi utilisée.

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Les viaducs Six viaducs sont utilisés pour traverser les autoroutes la région et une voie ferrée. En hiver, l’autoroute 55 est traversée par un viaduc à Saint-Boniface à la hauteur du chemin Bellevue pour permettre le passage d’un sentier local. Deux viaducs sont utilisés en hiver à Saint-Étienne-des-Grès. Un de ces viaducs permet le passage du sentier Trans-Québec no 50 tandis qu’un autre, situé au cœur du noyau villageois, permet le passage du sentier régional no 45. L’autoroute 40 est traversée par un sentier local en hiver à la hauteur de Pointe-du-Lac tandis qu’un autre la traverse durant toute l’année dans le secteur du Cap-de-la-Madeleine par le viaduc Turcotte. Dans le secteur Saint-Georges-de-Champlain, un viaduc situé sur la route principale est emprunté pour traverser les voies ferrées au site Garneau. Les ponts et le lien interrives du barrage de La Gabelle En territoire privé, quelques ponts sont utilisés pour franchir des obstacles, notamment à Sainte-Ursule et à Saint-Barnabé pour des sentiers locaux ainsi qu’à Saint-Adelphe pour le sentier Trans-Québec no 50. Le barrage de La Gabelle assure pour sa part le lien interrives entre Saint-Étienne-des-Grès et Notre-Dame-du-Mont-Carmel en permettant le passage du sentier Trans-Québec no 50 durant toute l’année. Le sentier no 50 utilise un nouveau ponceau situé dans l’emprise d’une voie ferrée abandonnée pour traverser la rivière à la Tortue à Hérouxville ainsi qu’une passerelle pour franchir la rivière-du-Loup à Saint –Paulin. Les emprises de voies ferrées abandonnées Sur le territoire privé de la Mauricie, une emprise de voie ferrée abandonnée est utilisée à l’année pour le sentier Trans-Québec no 50 pour relier le secteur du Lac-à-la-Tortue à Saint-Séverin. Sur le territoire public une autre emprise de voie ferrée abandonnée est utilisée pour le sentier Trans-Québec no 70 le long du lac Wayagamack. Le réseau routier Le réseau de quad emprunte le réseau routier municipal sur de longues distances notamment pour les sentiers qui sont entretenus sur quatre saisons ou en été seulement. Les rivières Le réseau d’hiver utilise quelques rivières pour établir des liens. La rivière Saint-Maurice est utilisée pour permettre le passage d’un sentier local qui joint les deux sentiers régionaux no 455 et no 45 à la hauteur du secteur Grand-Mère. La rivière Sainte-Anne est utilisée par un sentier local à la hauteur du pont de l’autoroute 40 qui enjambe la rivière. La rivière Batiscan est utilisée sur une courte distance pour permettre le passage d’un sentier local un peu en amont du noyau villageois de la municipalité de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. La rivière du Loup est traversée par le sentier régional no 45 à la hauteur de Louiseville. Les cartes Les cartes no 3 et no 4, disponibles en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com, illustrent le réseau mauricien des sentiers de motoquad dont le dernier inventaire pour la région de la Haute-Mauricie, a été réalisé au courant de l’automne 2005 par la FQCQ en collaboration avec la ville de La Tuque. Le dernier inventaire des sentiers situés en Basse-Mauricie a quand à lui été réalisé à l’hiver 2005-2006 par la FQCQ en collaboration avec l’URLSM. La carte no 3, représente la partie sud du territoire mauricien qui correspond majoritairement au territoire privé. La carte no 4, représente la partie nord de la Mauricie qui coïncide majoritairement avec le territoire public.

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2.2.4 Diagnostic du réseau de sentiers de motoquad À partir du portrait du réseau des sentiers de motoquad décrit précédemment, nous avons établi un diagnostic sur l’organisation spatiale des sentiers qui nous a permis de relever certaines problématiques. A) L’organisation spatiale des sentiers de motoquad : constat De façon générale, le réseau de sentiers de motoquad dessert assez bien le territoire de la Mauricie et peut être considéré comme étant en développement. Du point de vue de son organisation spatiale, l’examen du réseau décrit précédemment nous permet d’établir le constat préliminaire suivant : Des secteurs du club Quad Mauricie 2006 qui ne sont pas entretenus durant toute l’année ce qui a pour conséquence de séparer la région en deux dans son axe est-ouest Tel que décrit précédemment, les clubs de motoquadistes de la région n’entretiennent pas des sentiers sur quatre saisons. Par exemple, le club Quad Mauricie 2006 entretient presque uniquement des sentiers d’hiver sur le territoire privé de la MRC de Maskinongé. Ceci a pour effet de rompre le lien Trans-Québec no 50 et de séparer la région en deux au niveau de la rivière Saint-Maurice dans son axe est-ouest durant l’été. Toutefois, en hiver le réseau opère à sa pleine capacité. Des portions du réseau qui sont entretenus en été ou sur quatre saisons qui empruntent majoritairement des chemins municipaux et des routes rurales La majorité des sentiers localisés sur le territoire privé qui sont entretenus sur quatre saisons ou en été seulement ont la caractéristique commune d’utiliser des chemins municipaux et de routes rurales. Le nord-ouest et le sud-est du territoire privé sont partiellement desservis Le nord-ouest et le sud-est du territoire privé de la Mauricie sont partiellement desservis par le réseau de quad. Au nord-ouest, la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts et au sud-est, la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade sont desservies chacune par un sentier local en hiver et constituent toutes les deux un cul-de-sac. Aucun sentier ne dessert ces secteurs durant l’été. En territoire privé, le réseau est constitué essentiellement de sentiers locaux qui relient le sentier Trans-Québec no 50 et de sentiers régionaux isolés Le réseau de motoquad mis en place sur les terres privées en Mauricie est essentiellement constitué de sentiers locaux qui se relient au sentier Trans-Québec no 50. Le reste du réseau est complété par deux sentiers régionaux portant les nos 455 et 458 qui desservent le nord-est du territoire privé et d’un autre sentier régional isolé situé au nord de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc qui ne porte pas de numéro et qui n’est pas relié au reste du réseau. Notons toutefois la présence des sentiers no 45 et 457 qui, bien qu’identifiés comme des sentiers régionaux, ne relient aucune autre région.

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Un réseau qui étend ses ramifications jusque dans les noyaux villageois de plusieurs municipalités Le réseau de motoquad tend à rejoindre les noyaux villageois des municipalités. Celui-ci donne, généralement, accès à ceux de plusieurs municipalités, notamment le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac, les municipalités de Saint-Adelphe, Notre-Dame-de-Montauban, Lac-aux-Sables, Saint-Séverin, Saint-Tite, Sainte-Thècle, Hérouxville, Saint-Narcisse, Saint-Alexis-des-Monts, Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Étienne-des-Grès, Charette, Saint-Barnabé, Saint-Édouard-de-Maskinongé, Saint-Boniface, Yamachiche, Sainte-Angèle-de-Prémont, Saint-Justin, Maskinongé et le secteur de Saint-Thomas-de-Caxton. Toutefois, quelques municipalités ne sont aucunement desservies par le réseau tandis que quelques autres sont mal desservies parce que les sentiers ne sont pas ouverts à l’année. La ville de La Tuque et la municipalité de Lac-Édouard sont aussi aménagées pour accueillir les quadistes en leur centre durant l’été. Des centres-villes et des noyaux villageois qui ne sont pas reliées au réseau et des territoires municipaux dépourvus de sentiers Les noyaux villageois des municipalités suivantes ne sont aucunement desservis par le réseau des sentiers de quad. Il s’agit des municipalités de La Bostonnais, Saint-Prosper, Batiscan, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Maurice, Champlain, Saint-Stanislas, Saint-Mathieu-du-Parc, Saint-Paulin, Sainte-Ursule, Saint-Sévère, Saint-Léon-le-Grand et les secteurs de Saint-Gérard-des-Laurentides, de Saint-Jean-des-Piles et de Boucher. Les territoires des municipalités de Grandes-Piles, Saint-Roch-de-Mékinac, Champlain, Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Stanislas et Batiscan ne comportent aucun sentier de quad. Le centre-ville de Shawinigan n’est desservi par aucun sentier alors que la ville de Trois-Rivières est desservie dans les secteurs de Trois-Rivières Ouest, de Pointe-du-Lac, de Saint-Louis-de-France, de Sainte-Marthe-du-Cap et du Cap-de-la-Madeleine. Des municipalités desservies durant l’hiver seulement D’autres municipalités sont desservies par le réseau durant l’hiver seulement. Il s’agit des municipalités de Saint-Élie-de-Caxton, Saint-Alexis-des-Monts, Saint-Paulin, Charette, Saint-Boniface, Saint-Barnabé, Yamachiche, Louiseville, Maskinongé, Sainte-Ursule, Saint-Narcisse, Sainte-Anne-de-la-Pérade, l’aéroport régional de Trois-Rivières, le secteur de Saint-Thomas-de-Caxton, le secteur Pointe-du-Lac et Trois-Rivières Ouest, le périmètre immédiat du Lac-à-la-Tortue et la presque totalité du territoire de la ville de Shawinigan, notamment le secteur de Grand-Mère. Des municipalités desservies durant l’été seulement À quelques kilomètres au nord du noyau villageois de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc débute un sentier régional ouvert en été seulement qui fait le lien entre les terres publiques et privées et qui relie la région de Lanaudière via la réserve faunique Mastigouche. Toute la région du Conseil d’agglomération de La Tuque, notamment la ville de La Tuque et la municipalité de Lac-Édouard, est desservie par un réseau de quad qui est majoritairement situé sur les terres publiques et qui est entretenu durant l’été seulement. Des municipalités desservies durant toute l’année Plusieurs municipalités sont desservies durant toute l’année. Sur le territoire de la MRC de Mékinac dont les sentiers sont entretenus majoritairement par Quad Mauricie 2006, on retrouve les municipalités de Saint-Séverin, Hérouxville, Saint-Tite et le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Quant aux sentiers des municipalités de Sainte-Thècle, Saint-Adelphe, Lac-aux-Sables et Notre-Dame-de-Montauban, ceux-ci sont entretenus par le club Quad Rive-Nord à l’année. D’autres sentiers situés sur le territoire de la MRC Des Chenaux et de la ville de Trois-Rivières

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sont entretenus à l’année par Quad Mauricie 2006, notamment, les sentiers situés à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, dans les secteurs de Saint-Louis-de-France, Sainte-Marthe-du-Cap, Cap-de-la-Madeleine et le secteur Saint-Georges de la ville de Shawinigan. Quelques sentiers situés à l’extrémité ouest de la MRC de Maskinongé sont aussi entretenus à l’année par Quad Mauricie 2006, soit les sentiers situés dans les municipalités de Sainte-Angèle-de-Prémont, Sainte-Ursule, Saint-Édouard-de-Maskinongé et Saint-Justin. Deux autres municipalités sont situées à l’extrémité est du territoire de cette MRC où les sentiers sont entretenus par Quad Mauricie 2006 soit Saint-Étienne-des-Grès et Saint-Boniface. Des sentiers régionaux qui répondent mal à leur vocation et dont l’un comporte un problème de numérotation selon le code de numérotation élaboré par la FQCQ Un sentier régional d’hiver entretenu par Quad Mauricie 2006 porte le no 45 alors que le code de numérotation élaboré par la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ) édicte qu’un sentier régional doit porter un numéro composé de trois unités. De plus, ce sentier ainsi que les sentiers régionaux no 455 et 457, répondent mal à la définition d’un sentier régional reconnu par la FQCQ.

Code de numérotation des sentiers de quad élaboré par la FQCQ Types de sentiers : . Sentiers locaux : numéro composé de 4 unités. Toutefois, selon la FQCQ, n’est pas nécessaire, ni fonctionnel de numéroter inutilement tous les sentiers locaux; . Sentiers régionaux : numéro composé de 3 unités dont le premier chiffre indique l’orientation générale du sentier soit un chiffre PAIR (455) pour l’orientation nord-sud et un chiffre IMPAIR (550) pour l’orientation est-ouest; . Sentiers Trans-Québec : numéro composé de 2 unités dont le premier chiffre indique l’orientation générale du sentier soit un chiffre PAIR (20) pour l’orientation nord-sud et un chiffre IMPAIR (50) pour l’orientation est-ouest. Une navette qui établit une liaison avec le réseau de quad localisé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans la région du Centre-du-Québec Un système de navette est mis à la disposition des quadistes qui veulent relier les deux réseaux de sentiers établis sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent. Deux transporteurs dont les places d’affaires sont situées à Sainte-Angèle-de-Laval et à Saint-Grégoire sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent assurent ce service de navette. Les quadistes peuvent demander à se faire transporter à peu près n’importe où sur les deux rives moyennant le paiement des frais. Toutefois, l’endroit identifié comme point de chute sur la rive nord, en hiver seulement, est le restaurant Grec Baie-Jolie situé dans le secteur de Pointe-du-Lac. Selon nos informations, il n’y a pas de point de chute identifié sur la rive nord en été. Sur la rive sud, le point de chute est le Motel 55 situé dans le secteur de Saint-Grégoire. Des liaisons interrégionales discordantes et mieux définies en hiver sur le territoire privé Les portions nord-ouest et sud-est du territoire privé sont dépourvues de lien avec les régions limitrophes de Lanaudière et de la Capitale-Nationale. Les municipalités de Saint-Alexis-des-Monts à l’ouest et de Sainte-Anne-de-la-Pérade à l’est, qui ne sont desservies qu’en hiver constituent des culs-de-sac. Par contre, les portions sud-ouest et nord-est du territoire privé sont bien reliées à l’année aux deux régions limitrophes par les sentiers Trans-Québec no 50, le sentier régional 458 et un sentier local en direction de Saint-Barthélemy. Par contre, durant l’été, bien que les liaisons immédiates au territoire de Lanaudière existent toujours, celles-ci sont rompues de l’intérieur parce que les sentiers de Quad Mauricie 2006 ne sont pas entretenus sur la majeure partie du territoire de la MRC de Maskinongé.

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Des liaisons définies mais discordantes entre les terres privées et les terres publiques Du coté ouest de la rivière Saint-Maurice, le seul sentier qui établi un lien entre les terres du domaine public et celle du domaine privé est un sentier régional d’été qui ne comporte pas de numéro et qui prend sa source sur le territoire privé au nord du noyau villageois de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc. Ce sentier est isolé car il n’est pas relié au reste du réseau de quad établi sur le territoire privé. Il débute à la limite des terres publiques et privées et relie les terres publiques à environ deux kilomètres de son point de départ. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le lien avec les terres publiques est maintenu à l’année par le sentier régional no 455. Ce sentier chevauche tantôt les terres privées, tantôt les terres publiques et établit un lien définitif avec les terres publiques dans son prolongement situé au nord du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Toutefois, ce prolongement vers le nord n’est pas reconnu par la Fédération Québécoise des Clubs Quads et il emprunte l’emprise du gazoduc. Aussi, la plupart des quadistes utilisent l’été, un chemin forestier qui traverse le territoire de la ZEC Tawachiche pour se rendre dans la région de La Tuque mais ce sentier n’est pas reconnu par la FQCQ. Le lien interrives de La Gabelle constitue un passage obligatoire, indispensable et à usage multiple Le lien interrives aménagé sur le barrage de La Gabelle pour permettre le passage des automobilistes est devenu au fil du temps un passage obligatoire et indispensable pour la plupart des disciplines qui entretiennent des sentiers récréatifs. Depuis 2005, Hydro-Québec permet le passage des quads moyennant certaines conditions à respecter. Mis à part le pont qui enjambe la rivière Saint-Maurice à la hauteur de la ville de La Tuque et les deux ponts situés à la rivière Matawin et à la Rivière-aux-Rats, ce lien devient le seul endroit où les quadistes peuvent traverser en toute quiétude la rivière Saint-Maurice en été sur le territoire privé. Sans ce lien, la région de la Mauricie devient séparée en deux et le réseau de quad perd toute son identité mauricienne. Ce lien constitue un carrefour à usage multiple car en plus de la circulation automobile, il est utilisé par les piétons, les adeptes de la randonnée équestre et permet le passage de la piste cyclable de la Route verte. Des infrastructures d’utilité publique utilisées au profit du réseau de motoquad Le réseau de motoquad utilise plusieurs infrastructures d’utilité publique pour parcourir le territoire privé. Cinq viaducs, deux portions de l’emprise du gazoduc en hiver, deux emprises de voies ferrées abandonnées, un pont sur une route abandonnée, des emprises de lignes de transport d’électricité, des emprises et des traverses de routes. La motoquad se déplaçant sur roues peut s’adapter à différentes surfaces de roulement et utiliser notamment les routes pour se déplacer sur de longues distances avec l’accord des municipalités concernées. Dans le secteur ouest du territoire de la MRC de Maskinongé, Quad Mauricie 2006 entretient des sentiers utilisés sur quatre saisons et qui sont localisés en majeure partie sur des routes publiques reliant plusieurs municipalités et s’étirant au delà des limites administratives de la Mauricie. Sur le territoire de la MRC de Mékinac, Quad Mauricie 2006 entretient un réseau de sentiers qui utilise des routes sur de longues distances notamment pour relier Hérouxville, Saint-Tite, Sainte-Thècle et le lac du Jésuite. Un réseau de sentiers de quad partagé avec le réseau de la randonnée équestre Sur le côté est de la rivière Saint-Maurice, le réseau de quad partage à l’année une portion du sentier Trans-Québec no 50 situé entre le barrage de La Gabelle et Notre-Dame-du-Mont-Carmel avec le réseau de la randonnée équestre. Un autre segment constitué des sentiers régionaux no

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455 et 457 situé entre le Lac-à-la-Tortue et le lac du Missionnaire, est aussi partagé sur de longues distances situées sur des routes municipales avec les sentiers de randonnée équestre notamment, sur le chemin des Grands Marais. Dans le secteur de Saint-Narcisse, une portion du sentier local de quad d’hiver utilise aussi les sentiers de randonnée équestre. Sur le côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le réseau de quad partage à l’année une portion du sentier Trans-Québec no 50 et un sentier local avec le réseau de la randonnée équestre entre Saint-Étienne-des-Grès et Saint-Boniface. Un autre segment utilise en hiver une portion des sentiers de randonnée équestre à Saint-Élie-de-Caxton. Des débarcadères au service du réseau Selon les informations que nous possédons, au moins cinq sites privés et trois sites publics sont mis à la disposition des quadistes pour être utilisés comme débarcadères. Un site situé à Saint-Étienne-des-Grès sur le terrain de la station service Sonic, à l’intersection du sentier Trans-Québec no 50 et du sentier régional no 45 est utilisé durant toute l’année. Durant l’été, un site localisé à proximité du lac Goulet à Saint-Mathieu-du-Parc est utilisé comme débarcadère par les quadistes uniquement pour accéder au sentier régional qui débute à cet endroit et qui se dirige vers Saint-Michel-des-Saints via la réserve faunique Mastigouche. Un autre débarcadère dessert le même sentier durant l’été et il est situé sur le terrain d’un relais à proximité de l’entrée Pins Rouges de la réserve faunique Mastigouche Un dernier site privé est situé à la Cabane chez Roger, à Saint-Prosper. Un des sites publics utilisés comme débarcadère par les quadistes est le site de l’aéroport régional de Trois-Rivières où débute un sentier local. Un autre site public est situé sur le terrain de l’aréna de Saint-Alexis-des-Monts qui est utilisé pour accéder au réseau en hiver. Un troisième site public utilise le terrain de l’aréna de Saint-Boniface en hiver. Un débarcadère a été aménagé à la ville de La Tuque par le Motel des 9. Notons aussi la présence d’un débarcadère situé à l’extérieur du territoire de la Mauricie à Saint-Barthélemy pour la clientèle provenant des sentiers du club Maski Rive-Nord. Le site identifié comme point de chute de la navette peut aussi être considéré comme un débarcadère. Les tableaux 19 à 24 fournissent l’information sur la répartition spatiale du réseau de motoquad localisé sur le territoire privé de la Mauricie. Chaque tableau représente le territoire d’une MRC, d’une municipalité locale ou d’une ville. Il est ensuite subdivisé par municipalité ou par secteur qui les compose. Les tableaux sont précédés de quelques notes explicatives.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Notes explicatives Pour une meilleure compréhension des tableaux suivants, veuillez consulter le lexique suivant. No du club : Pour connaître l’identification du club qui entretient le réseau sur ce territoire.

• Le numéro d’identification du club figure au bas de chaque tableau. Types de sentiers : Quel type de sentiers occupe ce territoire.

• Trans-Québec : indique quel numéro de sentier provincial emprunte ce territoire; • Régional : indique quel numéro de sentier régional emprunte ce territoire; • Local : indique qu’un sentier local emprunte ce territoire.

Type d’entretien : Quel type d’entretien : entretenu sur 4 saisons, en été ou en hiver seulement. Liens urbains : Pour savoir si le réseau relie la zone urbaine ou s’il se rend jusqu’au centre urbain.

• Noyau villageois : signifie qu’au moins un sentier relie le noyau villageois; • Centre urbain : signifie qu’au moins un sentier relie le centre urbain.

Liens territoriaux : Pour savoir si un sentier présent sur ce territoire établit un lien avec le territoire public ou avec le territoire d’une région limitrophe.

• Liaison interrégionaux : signifie qu’au moins un sentier établit un lien avec le territoire d’une région limitrophe;

• Liaison publique/privée : signifie qu’au moins un sentier établit un lien avec le territoire public. Rivières : Pour savoir si un sentier emprunte une rivière sur une distance variante ou s’il ne fait que traverser perpendiculairement une rivière.

• Rivière : signifie qu’au moins un sentier utilise une rivière sur une certaine distance; • Traverse de rivière : signifie qu’au moins un sentier traverse perpendiculairement une rivière.

Infrastructures d’utilité publique : Pour savoir si un sentier du réseau utilise une infrastructure d’utilité publique.

• Gazoduc : signifie que le réseau utilise l’emprise du gazoduc; • Lignes électriques : signifie que le réseau utilise l’emprise d’une ligne de transport d’électricité; • Viaduc : signifie que le réseau utilise un viaduc pour passer par dessus une autoroute; • Ponts/barrage : signifie que le réseau utilise le lien interrives du barrage de la Gabelle ou au

moins un pont pour franchir un obstacle; • Voies ferrées abandonnées : signifie que le réseau utilise l’emprise d’une voie ferrée

abandonnée; • Longe une voie ferrée : signifie qu’au moins un sentier du réseau longe une voie ferrée active; • Route municipale : signifie que le réseau utilise une route ou un chemin municipal sur une

distance variante. Droit de passage et service : Pour savoir si le réseau emprunte au moins une propriété privée assortie d’un droit de passage.

• Propriété privées : signifie que le réseau utilise au moins une propriété privée et qu’un droit de passage est convenu;

• Débarcadère : signifie qu’un débarcadère dessert le réseau; • Navette : signifie qu’un point de chute de la navette dessert le réseau.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 19 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad MRC de Mékinac

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage

et services

MÉKINAC

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Notre-Dame-de-Montauban

113 458 x x x x x x

Lac-aux-Sables 113 457 x x x x x x

Sainte-Thècle 113 455 457 x x x x x

Saint-Tite 88 455 x x x x x Secteur Saint-Joseph-de-Mékinac

113 455 x x x x x x

Hérouxville 88 455 x x x x x x x Saint-Adelphe 113 50 457 x x x x x x x x

Saint-Séverin 88 50 x x x x x x x Grandes-Piles Nil Saint-Roch-de-Mékinac Nil

Secteur Boucher x x x

* Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ. Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque inc. : 04-032. Quad Mauricie 2006: 04-088. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 20 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad, MRC des Chenaux

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

DES CHENAUX

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Sainte-Anne-de-la-Pérade 88 x x x x x x

Sainte-Geneviève-de-Batiscan

88 x x x

Batiscan Nil Saint-Prosper x x x x Saint-Stanislas Nil

Saint-Narcisse 88 x x x x x x x x x Saint-Maurice 88 x x x Champlain Nil Saint-Luc-de-Vincennes Nil

Notre-Dame-du-Mont-Carmel

88 50 x x x x x x x x

* Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ. Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque inc. : 04-032. Quad Mauricie 2006 : 04-088. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 21 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad, MRC de Maskinongé

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

MASKINONGÉ

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Saint-Mathieu-du-Parc 88 x x x

Saint-Alexis-des-Monts 88 x x x x x x x x x x x x

Saint-Élie-de-Caxton 88 x x x x x x x

Saint-Paulin 88 50 x x x x x Charette 88 50 x x x x x x x Saint-Barnabé 88 x x x x x

Saint-Sévère Nil Saint-Boniface 88 50 45 x x x x x x x x x Saint-Étienne-des-Grès 88 50 45 x x x x x x x x x x

Secteur Saint-Thomas-de-Caxton

88 45 x x x x x x

Yamachiche 88 45 x x x x x Sainte-Angèle-de-Prémont 88 50 x x x x x x x

Saint-Édouard-de-Maskinongé 88 x x x x x x x

Sainte-Ursule 88 50 x x x x Saint-Léon-le-Grand Nil

Saint-Justin 88 50 x x x x x x x x Maskinongé 88 x x x x x x x x Louiseville 88 45 x x x x x Secteur hors- région Saint-Barthélemy

88 x x x x x x x x x

Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ.

. Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque inc. : 04-032.

. Quad Mauricie 2006: 04-088.

. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 22 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad, ville de Trois-Rivières

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

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Trois-Rivières Nil

Secteur Trois-Rivières-Ouest

88 x x x x

Secteur Aéroport régional

88 x x x

Secteur Cap-de-la-Madeleine

88 x x x x x x

Secteur Saint-Louis-de-France

88 x x x x x

Secteur Sainte-Marthe-du-Cap

88 x x x x x

Secteur Pointe-du-Lac 88 x x x x x x x x

* Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ. Adeptes du Tout-Terrain- Club de La Tuque inc. : 04-032. Quad Mauricie 2006 : 04-088. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 23 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad, ville de Shawinigan

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

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Shawinigan 45 x x x x Secteur Shawinigan-Sud

88 x x x x

Secteur Saint-Gérard-des-Laurentides

88 45 x x x

Secteur Grand-Mère 88 45 x x x x x x x

Secteur Lac-à-la-Tortue 88 50 455 x x x x x x x

Secteur Saint-Georges 88 x x x x x x x

Secteur Saint-Jean-des-Piles

Nil

* Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ.

Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque inc. : 04-032. Quad Mauricie 2006 : 04-088. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 24 : Organisation spatiale du réseau de sentiers de motoquad, ville de La Tuque, La Bostonnais et Lac-Édouard

MRC/Ville # Type de sentiers

Type d’entretien

Liens urbains

Liens territoriaux Rivière Infrastructures d’utilité

publique

Droits de passage et services

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La Tuque 32 40 70 455 x x x x x x x x x x

La Bostonnais NIL

Lac-Édouard 60

70 x x x x x x

* Code d’identification des clubs de quad de la Mauricie élaboré par la FQCQ. Les 2 premières décimales font référence à la région de la FQCQ. Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque inc. : 04-032. Quad Mauricie 2006 : 04-088. Club Quad Rive-Nord : 04-113.

B) Les principales problématiques du réseau de sentiers de motoquad En plus du constat décrit précédemment sur l’organisation générale du réseau de motoquad, certaines problématiques qui sont décrites ci-dessous peuvent être mentionnées : L’essoufflement des bénévoles Dans la plupart des clubs, seuls les opérateurs de surfaceuse et les mécaniciens sont rémunérés. Les autres tâches sont accomplies par des bénévoles. Au tout début, c’était le sentiment d’appartenance qui motivait ces bénévoles. Depuis, devant l’ampleur des tâches, l’absence de relève, l’augmentation des coûts qu’ils doivent supporter, notamment les coûts de l’essence, certains clubs craignent d’être obligés de commencer à rémunérer les gens pour accomplir ces travaux, ce qui menacerait l’existence même de certains clubs. Cette situation pose aussi un problème de transmission des connaissances qui fait en sorte que c’est toujours à recommencer. En fait, ce sont toujours les mêmes qui font tout et lorsqu’ils abandonnent, la relève est difficile à trouver et les sentiers deviennent orphelins, ce qui brime leur développement. Selon les clubs de motoquadistes, il est essentiel de maintenir une constance dans l’entretien, le balisage et la signalisation des sentiers. Ces tâches sont accomplies par des bénévoles. L’effet pervers de cette situation fait en sorte que le travail n’est pas accompli d’une façon uniforme même à l’intérieur du territoire d’un même club, ce qui affecte la constance et la similarité des différents territoires des clubs et par voie de conséquence, procure un réseau qui répond moins bien à la clientèle.

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Un réseau de quad qui n’est pas entretenu à l’année Seul le club Quad Rive-Nord entretient tous ses sentiers à l’année qui sont situés au nord-est du territoire privé. Les autres clubs entretiennent certains sentiers sur quatre saisons alors que d’autres sentiers sont entretenus en été ou en hiver seulement. Le club Quad Cœur du Québec entretient presque uniquement des sentiers d’hiver sur le territoire privé, ce qui rompt le lien provincial et qui sépare la région en deux dans son axe est-ouest durant l’été. Il devient donc impossible pour les quadistes de parcourir l’ensemble du territoire privé de la Maurice en été. La Mauricie n’est pas reliée de l’intérieur dans son axe nord-sud Le sentier régional no 455 relie la municipalité de Saint-Tite au secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac et se prolonge en direction nord jusqu’au lac Wayagamack pour relier le sentier Trans-Québec no 70. Toutefois, ce prolongement de sentier qui est utilisé pour se rendre à La Tuque, bien qu’identifié sur les cartes, n’est pas reconnu par la FQCQ. Un autre sentier est utilisé par les quadistes parallèlement à celui-ci pour se rendre à La Tuque bien qu’il ne soit pas identifié sur les cartes. Ce sentier n’est pas autorisé par les gestionnaires de la zec Tawachiche pour la traverser. La région de la Mauricie n’est donc pas reliée de l’intérieur dans son axe nord-sud. Des droits de passage à court terme qui ne font pas toujours l’objet d’une convention écrite et qui rendent fragile la permanence du réseau La majorité des droits de passage font l’objet d’un document écrit. Un document uniforme est fourni par la Fédération Québécoise des Clubs Quad. La plupart ont une durée d’un an et comportent une clause de renouvellement automatique sauf si un préavis de 90 jours est envoyé par le propriétaire au club concerné pour y mettre fin. Toutefois, plusieurs droits de passage sont convenus verbalement entre les parties parce que les propriétaires ne sont pas intéressés à signer afin de se sentir moins liés. Un réseau de sentiers partagés avec les motoneigistes qui comporte des problèmes de sécurité et d’entretien De plus en plus, on voit apparaître des sentiers qui sont partagés par les motoneigistes et les motoquadistes. Des problèmes de sécurité et d’entretien sont reliés à cette pratique qui, le plus souvent est imposées par le propriétaire agriculteur, qui veut minimiser l’impact sur le sol occasionné par le passage de ces types de véhicules hors- route (VHR). Des croisements de sentiers de motoneige et de motoquad dangereux Les sentiers de motoneige et de motoquad ont tendance à relier les mêmes points de service. Ce phénomène entraîne un aménagement de sentiers qui se côtoient, qui convergent vers les mêmes destinations, vers les mêmes traverses de routes et qui finissent souvent par se croiser. Les intersections sont signalisées mais dans la plupart des cas, seuls les quadistes doivent respecter un arrêt obligatoire alors que les motoneigistes peuvent passer sans réduire leur vitesse, ce qui n’est pas sans constituer un danger. Une signalisation à améliorer et soumise à des actes de vandalisme La plupart des sentiers sont bien signalisés. Toutefois, un problème existe au niveau de la distribution de la signalisation surtout pour les sentiers qui empruntent des routes municipales. Le manque d’uniformité dans la signalisation cause aussi des problèmes. Ces deux anomalies

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causent des problèmes de compréhension du réseau et de repérage sur le territoire. L’autre problème relié à la signalisation est la disparition subite de plusieurs panneaux de signalisation à chaque année. Des sentiers locaux dont la signalisation ne porte pas de numéro Le réseau de sentiers de motoquad s’appuie en grande partie sur des sentiers locaux. La plupart du temps, ces sentiers ne sont pas numérotés et il devient difficile de se repérer sur le territoire en l’absence de d’autres moyens. Un balisage parfois difficile à comprendre Le réseau de sentiers de motoquad est balisé en bleu. Le réseau de motoneige est balisé en rouge. Considérant que plusieurs portions de ces deux réseaux se côtoient ou sont partagés, il arrive que les couleurs soient mélangées et les adeptes des deux disciplines doivent porter une attention particulière afin de demeurer dans le sentier approprié. Trois sentiers qui répondent mal à leur définition de sentiers régionaux dont l’un comporte en plus un problème de numérotation Le sentier régional no 45 devrait porter un numéro composé de 3 unités. De plus, ce sentier et les sentiers régionaux no 455 et 457 répondent mal à la définition de sentier régional puisqu’ils n’établissent aucun lien avec une région limitrophe tel qu’édicté par le code de numérotation des sentiers de la FQCQ. Le secteur de Saint-Louis-de-France pose des problèmes de maintien de droit de passage Le secteur de Saint-Louis-de-France n’est pas relié au reste du réseau car le club Quad Mauricie 2006 éprouve des problèmes de maintien des droits de passage dans ce secteur. Ce problème a pour effet de rompre le lien et d’isoler le secteur du Cap-de-la-Madeleine du reste du réseau situé plus au nord. Lac-à-la-Tortue, un secteur névralgique qui pose des problèmes de connexion L’environnement marécageux en périphérie du secteur du Lac-à-la-Tortue pose des problèmes d’entretien d’un sentier en été. La connexion ne s’établit pas entre les sentiers du réseau situés au sud et ceux situés au nord du lac durant été. Le sentier Trans-Québec no 50 et le sentier régional no 455 qui desservent ce secteur sont rompus en été. Les dommages causés aux terres agricoles et à l’environnement Le passage répété des quads provoque une compaction du sol, détruit la flore et cause des dommages dus aux ornières laissées par les roues de ce type de VHR qui provoquent une érosion du sol. Même en hiver, les quads causent plus de dommages que les motoneiges notamment sur les terres agricoles. Ces dernières se déplacent plus rapidement, ne laissent pas d’ornières, leurs ponts répartissent mieux la charge et ils arrêtent de circuler dès que l’entretien n’est plus possible. À l’opposé, les quads peuvent circuler presque en tout temps et rouler sur presque toutes les surfaces et laissent des traces notamment à la fin de l’hiver.

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La permanence des sentiers La permanence des sentiers est continuellement menacée. Plusieurs facteurs influencent sur cette permanence, notamment, la perte des droits de passage, les adeptes qui contreviennent aux règles, les intrusions des autres types de VTT, la préoccupation du milieu municipal, la tolérance des citoyens et des riverains des sentiers relativement au bruit, et aux effets lumineux occasionnés par le passage des quads. Le financement pour l’avenir du réseau de quad est aléatoire Le seul programme de financement existant pour l’aménagement et la réfection d’un sentier de quad est le volet 2 du Programme de mise en valeur des Ressources du milieu forestier qui relève du ministère des Ressources naturelles et de la Faune et qui est géré par la Conférence régionale des élus de la Mauricie. Ce programme ne permet pas d’entretenir un sentier. La mise en place du réseau, sa consolidation et son entretien nécessitent le besoin d’un soutien financier mieux structuré et récurent sinon l’avenir du réseau de motoquad demeure aléatoire. La vitesse La vitesse constitue un problème car certaines motoquads peuvent atteindre des vitesses qui mettent le conducteur dans une situation où il perd le contrôle. Plusieurs motoquadistes ne jouissent pas d’une expérience suffisante pour réagir à un imprévu pour conduire ces VHR à de telles vitesses notamment les locataires d’occasion et la clientèle touristique. Le bruit Le bruit occasionné par les motoquad est une source de problème surtout pour les citoyens riverains de sentiers. Les intrus Pour fréquenter un sentier, il est nécessaire de détenir une carte de fréquentation émise par un club de quadistes. Certains adeptes ne se procurent pas ces cartes et ne sont donc pas assurés, ce qui peut occasionner un problème sérieux s’ils se retrouvent impliqués dans un accident. Souvent ce sont aussi ces intrus qui causent les problèmes qui sont reprochés à l’ensemble. La Fédération Québécoise des Clubs Quads n’accepte pas tous les types de véhicules tout terrain (VTT) dans les sentiers. Seuls les quads sont reconnus. Ce type de VHR regroupe les VTT munis de quatre roues et équipés des appareils de sécurité prescrit par la loi. Ainsi, le honduros et les VTT à trois roues ne sont pas reconnus et n’ont pas le droit d’utiliser le réseau de motoquad. Il arrive que ces adeptes s’introduisent dans les sentiers de quad, ce qui n’est pas sans comporter de problèmes dû à la vitesse et au bruit alors que les véhicules tout terrain à trois roues sont instables. Le non-respect des propriétés privées Il arrive que des motoquadistes s’aventurent sur des propriétés privées dont les propriétaires n’ont pas concédé de droits de passage ou sortent des sentiers entretenus.

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Le manque de pouvoir des surveillants de sentiers Les surveillants des clubs de motoquad ne possèdent pas les pouvoir de coercition nécessaires à une bonne surveillance des sentiers, des intrus et des contrevenants qui fréquentent les sentiers. Aucun sentier Trans-Québec qui parcourt la région dans son axe nord-sud Selon les clubs de motoquadistes, le fait qu’aucun sentier Trans-Québec ne parcourt la région dans son axe nord-sud, constitue une lacune importante car ces sentiers, du fait de leur appellation, attirent la clientèle touristique. Il serait intéressant qu’un sentier Trans-Québec traverse la région dans l’axe nord-sud et qui relierait les régions du Lac-Saint-Jean et du Centre-du-Québec en franchissant le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la ville de Trois-Rivières via la navette existante. Étant visible sur les cartes qui sont publiées, les motoquadistes en provenance de l’Estrie et l’est des Etats-Unis, réaliseraient qu’il est possible de traverser le fleuve, un peu comme le fait l’autoroute 55 du réseau routier québécois, et de relier d’autres régions via celle de la Mauricie. Les opérations forestières sur le territoire public Sur le territoire public, les opérations forestières entre souvent en conflit avec l’utilisation des sentiers de motoquad. L’utilisation des chemins forestiers sur le territoire public Les réseaux de motoquad empruntent en très grande majorité les chemins forestiers sur le territoire public. Il en résulte un usage incompatible qui recèle un danger potentiel d’accident grave. Présence de piétons dans les sentiers Occasionnellement, les motoquadistes rencontrent des piétons dans les sentiers ce qui constitue un danger.

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2.3 LE RÉSEAU MAURICIEN DE SENTIERS DE RANDONNÉE PÉDESTRE Dans un premier temps, nous présenterons une description du contexte particulier de planification qui entoure la randonnée pédestre en Mauricie. Suivra ensuite un portrait de la demande ainsi qu’une description du réseau qui dessert la Mauricie. Nous poursuivrons en dressant un diagnostic sur l’organisation spatiale du réseau en faisant ressortir les problématiques identifiées par les intervenants. Deux consultations Pour réaliser cette étape du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, les promoteurs ont été consultés à deux occasions. La première consultation a eu lieu en novembre et décembre 2004 pour connaître les besoins et les problèmes vécus par ces organisations. La deuxième consultation a eu lieu en avril 2006 pour valider le portrait du réseau et les problématiques identifiées. Ce portrait a été validé et adopté par les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs Tableau 25 : Périodes de consultation

CONSULTATION Novembre/décembre 2004

Sur les besoins et les problèmes de l’organisation

Avril 2006 Sur le portrait du réseau, le constat et

les problématiques identifiées Coopérative de travailleurs de Mastigouche X X

Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice X X

Coopérative Tourisme Expérience Mauricie X X

Comité du Sentier national X X Kilomètre zérO X X Parc national de la Mauricie X X 2.3.1 Contexte général de planification En 1998, l’URLSM a accepté le mandat de planifier le tracé du sentier Transcanadien sur le territoire de la Mauricie. Toutefois, le Conseil québécois du sentier Transcanadien voulait terminer la phase 1 dans la mise en place du sentier située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, avant d’entreprendre la phase 2 qui se situe sur la rive nord du fleuve, notamment sur le territoire de la Mauricie. Actuellement, 92,5 % de la phase 1 du projet québécois de 1 470 km est aménagé. Le Conseil québécois du sentier Transcanadien doit compléter 95 % des travaux de la phase 1 avant d’entreprendre la phase 2 des travaux qu’il souhaite pouvoir débuter au cours de l’année 2007. Par ailleurs, le comité du Sentier national veut terminer l’aménagement de ce sentier au Québec pour 2008. Actuellement en Mauricie, des discussions sont en cours afin d’aménager un segment du sentier qui relierait les municipalités de Lac-aux-Sables et de Notre-Dame-de-Montauban. Les représentants du Parc national de la Mauricie, qui offre quelques sentiers de randonnée pédestre dont le plus important est le sentier Laurentien, ont démontré leur ouverture quant à la possibilité de relier le Sentier national par un sentier à usage multiple (vélo de montagne et randonnée pédestre) existant dans le Parc, ce qui pourrait se faire à la hauteur du lac à la Pêche.

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Notons aussi la présence d’un important réseau de sentiers locaux situé en territoire public sur le massif du lac Mongrain tout près de l’entrée Saint-Mathieu, du Parc national de la Mauricie. Ces sentiers, ainsi qu’une portion de 30 kilomètres du Sentier national, ont été aménagés par la Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice. Toutefois, depuis l’an 2000, la coopérative a délaissé l’entretien et la coordination du Sentier national mais demeure détentrice des droits d’utilisation auprès du MRNF. D’autre part, un projet pour l’aménagement d’un sentier destiné à la randonnée pédestre qui relierait le Parc de l’île Melville de Shawinigan au Parc des Forges-du-Saint-Maurice à Trois-Rivières est envisagé par divers intervenants. Ce sentier longerait la rivière Saint-Maurice et emprunterait le lien interrives pour traverser la rivière Saint-Maurice. La Corporation Inter-Rives de La Gabelle est le porteur du dossier. Par ailleurs, on ressent en région un intérêt particulier pour relier la Mauricie dans son axe nord-sud, par un sentier de randonnée pédestre. Le sentier Haute-Mauricie, de Kilomètre zérO, qui à partir de la ville de La Tuque se dirige vers le sud pour rejoindre l’embouchure de la Rivière-aux-Rats, pourrait très bien se relier au Sentier national plus au sud puis se poursuivre jusqu’à Trois-Rivières et constituer en Mauricie, un réseau de sentiers de grande randonnée (GR) comme il en existe aux États-Unis et en Europe. Un nouveau programme de parrainage des sentiers a été mis sur pied par la Fédération québécoise de la marche afin d’assurer la pérennité et la qualité des sentiers. Ce programme s’adresse tant aux individus qu’aux groupes (clubs de marche, scouts, clubs sociaux, etc.), ce qui importe, c’est d’avoir un intérêt marqué à s’impliquer dans l’entretien de sentier. Le ou les parrains s’engagent à faire un minimum de trois corvées par année afin de maintenir les sentiers en bon état en toute saison. Les bénévoles participants à ce programme sont couverts par la CSST. En Mauricie, des individus participent à ce programme de parrainage pour l’entretien et la relocalisation d’une partie du Sentier national. Enfin, plusieurs sites d’activités dispensent des sentiers de randonnée pédestre, des sentiers d’interprétation ainsi que d’autres types de sentiers associés à la marche que nous décrivons à la partie 2.6 du présent plan. La région compte environ neuf clubs de marche. 2.3.2 Portrait de la demande Des études démontrent que la pratique d’activités de plein air dites douces, connaît une popularité croissante auprès des Québécois, des Américains et des Français. En effet, les vacanciers sont de plus en plus nombreux à planifier leurs vacances en fonction des activités de plein air. Pendant la période estivale, près de 68 % des Québécois pratiquent des activités de plein air durant leurs vacances : 27 % à l’occasion et 41 % souvent. En 2000, près de 1 million de Québécois ont parcouru des sentiers de randonnée pédestre. Aux États-Unis, la randonnée fait partie des trois activités estivales de prédilection. Au cours des années 2001 à 2003, 28 % des Américains ont pratiqué la randonnée pédestre. Chez les Français, 500 000 adeptes ont pratiqué la randonnée pédestre à l’étranger en 1998.

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Les études1 réalisées par Zins Beauchesne, dont une pour Tourisme Québec, confirment cet engouement. Elles constatent que la pratique de sport en nature est en pleine croissance et que la marche est l’activité la plus prisée auprès des Québécois. Elles soulignent aussi que les activités de plein air peuvent potentiellement jouer un rôle de levier au développement économique des régions. Par ailleurs, elles évaluent les dépenses annuelles directement liées à la pratique de la randonnée à 342 704 988 $, réparties entre les dépenses sur les sentiers à 116 353 899 $ (pour les frais d’accès, la nourriture, l’hébergement et les autres services), les dépenses hors-sentiers à 226 351 089 $ (pour l’hébergement, la nourriture et les déplacements) et finalement, des dépenses d’environ 50 000 000 $ en achat d’équipement de plein air. Au Québec, le Sentier national offre ainsi un support considérable aux régions pour attirer des visiteurs. Au cours des 10 dernières années, les coûts investis au Québec pour le développement du Sentier national sont évalués à plus de 5 millions de dollars. Ce montant a directement été investi en argent dans les régions et en temps bénévole. 2.3.3 Portrait de l’offre Au cours des dernières années, la région de la Mauricie s’est dotée de magnifiques sentiers de randonnée pédestre qui n’ont rien à envier aux autres régions. Notre région est en effet parcourue par quelques sentiers d’importance qui sont localisés majoritairement sur le territoire public. Il s’agit du sentier Haute-Mauricie et du sentier Petite Rivière Bostonnais qui sont situés à proximité de la ville de La Tuque. Un autre sentier d’importance est le Sentier national qui est situé sur les terres publiques plus au sud de la région. Un réseau de sentiers locaux situés sur le massif du lac Mongrain à Saint-Mathieu-du-Parc ainsi que les sentiers du Parc national de la Mauricie, viennent compléter l’offre mauricienne du réseau de randonnée pédestre. Notons aussi la volonté du Conseil québécois du sentier Transcanadien d’entreprendre la mise en place de ce corridor de sentier à usage multiple, dont la marche, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, notamment en Mauricie. Le Sentier national Ce sentier en voie de réalisation, dont l’idée fût lancée en 1977, reliera l’Atlantique et le Pacifique grâce à un trajet ininterrompu de 10 000 km dédié à la randonnée pédestre, la raquette et le ski de fond. Quelques 750 km des 1 500 km prévus au Québec, sont déjà accessibles aux randonneurs et traversent le Parc de la Gatineau, le Parc national du Mont-Tremblant ainsi que le Parc national de la Jacques-Cartier. Le Sentier national met en œuvre un système de partenariat et de gestion de sentier d’avant-garde au Québec. En collaboration avec les municipalités, corporations de promotions touristiques et d’autres organismes régionaux, il représente un projet adapté au milieu et générateur de revenus et d’emplois. Plus particulièrement, il représente un outil de promotion touristique dans un contexte de popularité grandissante du tourisme de plein air au Québec, notamment de la marche. 1- Dernières tendances en matière de tourisme de plein air, Réseau de veille en tourisme, Chaire de Tourisme, École de sciences de

la gestion (2004), Outdoor Industry Association (2004); Les sports de nature : opportunité comme levier de développement économique, Zins Beauchesne et associés (2004) ; La randonnée pédestre au Québec, Zins Beauchesne et associés (2001); Pratique de la randonnée pédestre en séjour touristique en France : Étude de clientèle, Guilbert Béatrice (2003).

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On reconnaît le Sentier national par son balisage constitué de deux bandes de couleur superposées: une bande rouge et une bande blanche. De plus, le sentier est identifié à tous les kilomètres ainsi qu’aux intersections par une fiche d’identification propre au Sentier national qui représente un marcheur muni d’un sac à dos. Au Québec, le comité du Sentier national coordonne la réalisation du projet au nom de la Fédération québécoise de la marche. Pour effectuer le travail sur le terrain, le comité s’est doté de sous-comités dans chacune des régions concernées par le projet. Le comité national est affilié à l’Association canadienne du Sentier national, maître d’œuvre du projet pour l’ensemble du Canada. En Mauricie, deux organisations sont actuellement reconnues pour coordonner la réalisation du Sentier national. Il s’agit de la Coopérative de travailleurs de Mastigouche, pour la portion située sur le territoire de la réserve faunique de Mastigouche, et de la Coopérative Tourisme Expérience Mauricie pour le reste du territoire. Le sentier traverse la région dans un axe est-ouest et est localisé majoritairement en territoire public. Deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice composent le portrait actuel du Sentier national sur le territoire mauricien. Une fois terminé, le Sentier national aura une longueur de 148 kilomètres sur le territoire de la Mauricie. Actuellement, environ 77 kilomètres de sentiers sont complétés et 71 kilomètres reste à faire. Le sentier a fait l’objet d’un inventaire relevé par GPS au fur et à mesure de sa réalisation depuis 1998 et a été cartographié en 2002 par l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie. Selon la Fédération québécoise de la marche, ce sentier devrait être terminé en 2008. La traverse de la rivière Saint-Maurice pose un défi de taille pour la complétion du Sentier national. Différents scénarios sont actuellement étudiés pour traverser la rivière. À la hauteur de la municipalité de Grandes-Piles, on se penche sur la possibilité d’utiliser « La Petite Traverse » pour franchir la rivière et passer du côté du secteur Saint-Jean-des-Piles à Grandes-Piles Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le sentier relie la région de Lanaudière et intègre notre territoire au niveau du lac Saint-Bernard à l’extrémité ouest de la région de la Mauricie sur le territoire de la réserve faunique Mastigouche. À partir de là, le sentier traverse la réserve faunique sur une distance de 35 kilomètres en reliant l’entrée Pins Rouges de la réserve jusqu’au lac Shawinigan et offre deux possibilités d’hébergement en refuge ainsi qu’un site de camping rustique. L’aménagement et l’entretien de cette portion du sentier sont assurés par la Coopérative de travailleurs de Mastigouche qui est le coordonnateur reconnu par la FQM. Cette portion du sentier permet la pratique de la raquette et du ski de fond sur la majorité du parcours. À partir du lac Shawinigan, le sentier quitte le territoire de la réserve faunique Mastigouche et se poursuit sur les terres publiques sur une distance de 30 kilomètres le long du lac Petit Shawinigan, du lac Saint-Bernard et du lac en Croix. Le sentier intègre ensuite le secteur de la rivière Shawinigan qu’il traverse via une passerelle aménagée à la Chute du Diable et se poursuit en passant tout près de l’entrée Saint-Mathieu du Parc national de la Mauricie pour aller se terminer à la limite des terres privées à la hauteur du lac Minogami. Cette portion permet aussi la pratique de la raquette et du ski nordique à certains endroits. Elle comprend aussi trois refuges de type « lean-to », et relie une auberge. Les refuges sont distancés d’environ 10 kilomètres. Toutefois, cette portion de sentier a été aménagée par la Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice qui, depuis l’an 2000 s’est désistée de la coordination du Sentier national mais qui continue d’agir en tant que promoteur pour le segment qui traverse le massif du lac Mongrain entre la chute du Diable et le

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chemin Saint-François. Ce dernier segment d’une longueur de cinq kilomètres constitue d’ailleurs une des portions du Sentier national qui sont homologuées par le comité du Sentier national au Québec. L’autre portion du Sentier homologuée en Mauricie, se retrouve sur le territoire de la réserve faunique Mastigouche et occupe une longueur de 13 kilomètres situés entre l’accueil Pins Rouges et le lac Shawinigan. Du côté est de la rivière Saint-Maurice Du côté est de la rivière Saint-Maurice, un autre segment du Sentier national est aménagé sur une longueur de 12 kilomètres. On peut y accéder à partir de la halte routière située au kilomètre 14 de la route 155 qui longe la rivière Saint-Maurice en amont de la municipalité de Grandes-Piles. Ce segment est aménagé et géré par la Corporation halte routière et camping lac Clair et est en voie d’homologation. À partir de la halte, le sentier monte au sommet des falaises de la vallée en « U » de la municipalité de Grandes-Piles et relie le lac Clair. Une boucle locale a été aménagée en haut des montagnes où le randonneur a le choix de se diriger vers les installations du lac Clair ou de prendre la direction sud pour se rendre au noyau villageois de la municipalité de Grandes-Piles. Actuellement, le segment qui se dirige vers la municipalité n’est pas complété. Par contre, le segment qui se dirige vers le lac Clair est complété et permet la pratique de la raquette. Une autre boucle locale de sentiers ainsi que des infrastructures d’accueil sont aménagées au lac Clair telles que des sites de camping rustique, un refuge et quelques tentes prospecteurs. Éventuellement, le sentier se poursuivra en alternance sur les terres privées et publiques situées au nord de Saint-Tite pour aller rejoindre le réseau du Sentier national de la région de la Capitale-Nationale à la hauteur de la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban. Actuellement, une boucle locale, reliée au Sentier national et dotée de différentes infrastructures d’accueil pour les randonneurs, est en développement au Mont Otis sur le territoire la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban. Dans ce secteur, le coordonnateur reconnu par la Fédération québécoise de la marche est la Coopérative Tourisme Expérience Mauricie. Un réseau de sentiers locaux sur le massif du lac Mongrain Le massif du lac Mongrain est situé du côté ouest de la rivière Saint-Maurice sur le territoire public au nord de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc tout près de l’entrée du Parc national de la Mauricie. Depuis 1995, un réseau dense de sentiers de randonnée pédestre d’une longueur d’environ 30 kilomètres a été aménagé par la Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice. Ce réseau, situé de chaque côté de la rivière Shawinigan, est relié par un pont et est composé de plusieurs sentiers de randonnée pédestre aménagés en boucle qui permettent aussi la pratique de la raquette et du ski hors-piste par endroit. Il est intégré au Sentier national et est doté d’une excellente signalisation qui permet un bon repérage. Il comporte un sentier d’interprétation de cinq kilomètres ainsi que plusieurs points de vue sur la vallée de la rivière Shawinigan. La Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice est le promoteur de ce réseau de sentiers qui est d’une grande qualité. Le Sentier Haute-Mauricie Le Sentier Haute-Mauricie est situé sur le côté ouest de la rivière Saint-Maurice et relie la ville de La Tuque à l’embouchure de la Rivière-aux-Rats en parcourant une distance de 50 kilomètres. Ce sentier qui sillonne les terres privées et les terres publiques, est géré par le club de marche Kilomètre zérO et offre un sentier de randonnée pédestre au panorama insoupçonné, doté de quatre sites de camping rustique et d’un refuge. Le sentier comporte des segments qui peuvent accueillir les adeptes de la raquette et du ski de fond. Le sentier est cartographié et un système de réservation obligatoire est en place pour utiliser les sites de camping rustique et le refuge. Un

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service de traverse et de navette pour assurer le retour est aussi mis à la disposition des randonneurs. L’entretien du sentier est assuré par des bénévoles. Le Sentier Petite rivière Bostonnais Du côté est de la rivière Saint-Maurice, débutant au centre de ski de la ville de La Tuque, le sentier de la Petite rivière Bostonnais, localisé en grande partie sur le territoire de la ville de La Tuque, offre 13 kilomètres de sentiers pédestre jusqu’à la chute de la Petite rivière Bostonnais. Ce sentier est également géré par le club de marche Kilomètre zérO et est entretenu par des bénévoles. Le Parc national de la Mauricie Le Parc national de la Mauricie qui possède plusieurs types de sentiers de randonnée pédestre, offre entre autres, l’opportunité de pratiquer, sur réservation, la longue randonnée sur le sentier Laurentien. Ce sentier à sens unique, offre 75 kilomètres d’aventures en arrière-pays sur un parcours de 5 jours ou plus en totale autonomie. Neuf sites de camping sauvage, distants de 7 à 10 kilomètres les uns des autres sont aménagés le long du parcours. Il est cependant interdit d’y faire des feux. Le sentier Transcanadien (STC) Le sentier Transcanadien est constitué d’une ramification de centaines de sentiers locaux et régionaux qui, ensemble forment un immense réseau. Chacun de ces sentiers est essentiel à l’ensemble et symbolise le dur labeur et le dévouement de nombreux Canadiens représentants la collectivité. La Fondation du sentier Transcanadien n’est ni propriétaire ni exploitant d’aucune portion du sentier. Chaque tronçon est la propriété d’autorités municipales, provinciales, fédérales ou de groupes locaux qui en assurent l’exploitation et l’entretien. Ce fondement anime l’existence du sentier Transcanadien en nourrissant un profond sentiment d’appartenance, de responsabilité et de fierté. Généralement, chaque tronçon dispose d’un nom et d’un mode de gestion qui lui est propre. Une fois terminé, le sentier Transcanadien franchira d’un océan à l’autre environ 18 500 kilomètres et sera le plus long du genre dans le monde entier. Actuellement, près de 60 % des travaux sont terminés et on prévoit terminer la phase 1 du projet pancanadien en 2010. Des discussions sont en cours afin d’organiser le transport de la flamme olympique pour les jeux de 2010 via le sentier Transcanadien. D’une longueur totale de 1 470 kilomètres, distance non définitive car d’autres tronçons de sentiers viendront se greffer au fil du temps, la portion québécoise du sentier Transcanadien permet de relier d’ouest en est, l’Ontario au Nouveau-Brunswick. Où cela est possible et permis, le STC au Québec encourage la pratique de plusieurs activités tout au long de l’année. À ce jour, cinq activités sont officiellement reconnues par le Conseil québécois du sentier Transcanadien : la marche, le vélo, l’équitation, le ski de fond et la motoneige. En Mauricie, la planification régionale vise à faire coïncider l’emplacement de ce sentier du côté est de la rivière Saint-Maurice, avec l’axe sud du réseau de sentiers de randonnée équestre. L’organisation Pégase Sentiers Équestres est le promoteur reconnu par le Conseil québécois du sentier Transcanadien pour cette portion du sentier en Mauricie. Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le corridor du sentier n’est pas déterminé mais devrait passer dans les environs de Saint-Édouard-de-Maskinongé ou de Saint-Alexis-des-Monts, puisque du côté de Lanaudière, les promoteurs s’orientent vers le lac Déligny situé à Saint-Didace pour venir relier la Mauricie. Mentionnons aussi, que le lien inter-rives de La Gabelle se profile actuellement comme le passage

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éventuel du sentier Transcanadien pour enjamber la rivière Saint-Maurice. Aucun promoteur n’est actuellement reconnu du côté ouest de la rivière Saint-Maurice. Autres sites de randonnée associés à la marche Pour terminer cette partie du le Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, nous vous présentons trois tableaux qui font état des différents sites de randonnée pédestre, des sentiers d’interprétation ainsi que d’autres sites de randonnée associée à la marche. Ces tableaux reflètent l’état actuel de notre connaissance et par conséquent peuvent être complété par des informations supplémentaires que nous serions gré de recevoir. Tableau 26 : Les principaux sentiers de randonnée pédestre

SENTIERS MRC/Ville Territoire

Longueur km

Homologué km COORDONNATEURS PROMOTEURS

Sentier national

Maskinongé Réserve faunique Mastigouche

35 13 Coopérative de travailleurs Mastigouche

Coopérative de travailleurs Mastigouche

Sentier national

Maskinongé Public 30 5 Coopérative Tourisme

Expérience Mauricie Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice

Sentier national

Mékinac Public/privé 12 12 en voie

d’homologationCoopérative Tourisme Expérience Mauricie

Corporation halte routière et camping lac Clair

Réseau de sentiers locaux du lac Mongrain

Maskinongé Public 30 Sans objet Coopérative forestière du

Bas-Saint-Maurice Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice

Sentier Haute-Mauricie

La Tuque 50 Kilomètre zérO Kilomètre zérO

Sentier Petite rivière Bostonnais

La Tuque 13 Kilomètre zérO Kilomètre zérO

Sentier Transcanadien

En développement

Sentier Laurentien

Parc national de la Mauricie 75 Parc national de la

Mauricie Parc national de la Mauricie

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Tableau 27 : Principales organisations et associations dédiées au développement de la randonnée pédestre Organismes et promoteurs

• Coopérative de travailleurs Mastigouche • Coopérative Tourisme Expérience Mauricie • Corporation halte routière et camping lac Clair • Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice • Club de marche Kilomètre zérO • Parc national de la Mauricie • Pégase Sentiers Équestres

Clubs de marches

• École de Plein Air Équipe Zahra inc. • Club de marche « Moi mes Souliers » • Club de marche Kilomètre zérO • Club de plein air La Cordelle • Club de plein air U.Q.T’air • Club de Plein air du CEGEP de Shawinigan • Club de marche « Les Trotteurs du Sud » • Les Amis de la Nature • Club de marche « Les galeries du Cap »

Sites de randonné pédestre

• Parc national de la Mauricie • Parc de la Petite rivière Bostonnais, La Tuque • Le sentier Haute-Mauricie, La Tuque • École forestière de La Tuque, La Tuque • Parc de la rivière Batiscan, Sainte-Geneviève de Batiscan • Massif du lac Mongrain, Saint-Mathieu-du-Parc • Domaine de la forêt Perdue, Notre-Dame-du-Mont-Carmel • Parc de l’Île Saint-Quentin, Trois-Rivières • Parc nature La Gabelle, Notre-Dame-du-Mont-Carmel et Saint-Étienne-des-Grès • Parc linéaire de Shawinigan, Shawinigan • Parc linéaire de Trois-Rivières, Trois-Rivières • La Cabane Chez Hill, Saint-Mathieu-du-Parc • Le Parc de l’île Melville, Shawinigan • Parc des chutes de Sainte-Ursule, Sainte-Ursule • Réserve faunique Mastigouche, Saint-Alexis-des-Monts • Réserve faunique du Saint-Maurice, secteur du lac Normand, Trois-Rives • Saint-Mathieu-les-Cantons, Saint-Mathieu-du-Parc • Domaine CMB (ancien 3R), Trois-Rivières, secteur Ouest • Parc Châteaudun, Trois-Rivières, secteur Cap-de-la-Madeleine • Auberge Le Baluchon, Saint-Paulin • Hôtel Sacacomie, Saint-Alexis-des-Monts • Sentier du Tonnerre, Saint-Alexis-des-Monts • Lac-à-l’Eau-Claire, Saint-Alexis-des-Monts • Pourvoirie du Lac Blanc, Saint-Alexis-des-Monts • Moulin Seigneurial de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières, secteur Pointe-du-Lac • Les chutes à Magnan, Saint-Paulin • Montagne du Radar, Parent • L’Observatoire astronomique du CEGEP de Trois-Rivières, secteur Sainte-Marthe-du-Cap • Parc des chutes du Neuf, Notre-Dame-de-Montauban • Lieu historique national du Canada des Forges-du-Saint-Maurice, Trois-Rivières, secteur ouest • Pourvoirie du Club Hosanna, Trois-Rives • Aux Berges du Lac Castor • Les sentiers d’A.D.E.L.E., Lac Édouard

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Tableau 28 : Principales organisations et associations dédiées au développement de la randonnée pédestre (suite) Les sentiers d’interprétation

• Massif du lac Mongrain à Saint-Mathieu-du-Parc • Parc national de la Mauricie • Parc Cœur Nature de la tourbière de Saint-Narcisse • Centre d’interprétation de l’érable, Saint-Prosper • Parc de l’Île Saint-Quentin • Cabane à sucre chez Gerry et Fils inc. • Aux Berges du Lac Castor • Pourvoirie Oscar • Pointe Yamachiche (développement) • Pointe Caron, Louiseville (en développement)

Autres types de sentiers associés à la marche

• Sentiers de raquettes (6 sites) • Sentiers de patins à lames (2 sites) • Sentier de patins à roues alignées (3 sites) • Sentiers de la poésie (3 sites) • Sites d’escalade (3 sites, 2 tours d’escalade) • Ski-Joring, Cabane Chez Hill, Saint-Mathieu-du-Parc • Sentiers de randonnée pédestre d’hiver, Saint-Paulin • Parcours d’arbre en arbre, Parc de l’île Melville, Shawinigan • Hébertisme (Parc de l’Île Saint-Quentin), Trois-Rivières • Cimes et Racines du Parc nature La Gabelle, Saint-Étienne-des-Grès et Notre-Dame-du-Mont-Carmel • Sentiers d’interprétation (8 sites) • Sites d’observation d’oiseaux (Réserve faunique Mastigouche, Lac Saint-Pierre) et faune (1 site).

La carte La carte no 5, disponible en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com, illustre le réseau mauricien des sentiers de randonnée pédestre dont l’inventaire a été réalisé par le comité régional sur les sentiers récréatifs de l’URLSM en 2001. La portion du Sentier national située du côté est de la rivière Saint-Maurice, a fait l’objet d’un inventaire réalisé en 2005, et les informations géographiques nous a été fournies par le CLD Mékinac. 2.3.4 Diagnostic du réseau de sentiers de randonnée pédestre À partir du portrait du réseau de randonnée pédestre décrit précédemment, nous avons établi un diagnostic sur l’organisation spatiale des sentiers qui nous a permis de relever certaines problématiques. A) L’organisation spatiale des sentiers de randonnée pédestre : constat De façon générale, le réseau de sentiers de randonnée pédestre qui dessert la région de la Mauricie est majoritaire localisé en territoire public. Du point de vue de son organisation spatiale, l’examen du réseau a permis d’établir un constat préliminaire.

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Le Parc national de la Mauricie offre de beaux sentiers accessibles Le Parc national de la Mauricie, situé au cœur de la région de la Mauricie, offre une gamme de sentiers de randonnée pédestre accessibles à toute la population locale, régionale et attire un grand nombre de touristes. Les sentiers du Parc national permettent la pratique de tous les genres de randonnée en pleine nature et sont dotés de toute la gamme des services essentiels à leur fréquentation. Le sentier Laurentien tel que décrit précédemment offre une aventure unique en son genre et permet de vivre l’évasion en nature répartie sur au moins cinq jours en complète autonomie. Le réseau de sentiers du massif du lac Mongrain est mal connu et offre des sentiers accessibles comportant un niveau de difficulté variant de facile à intermédiaire Le réseau de sentiers du massif du lac Mongrain est situé plus près de la population tout près de l’entrée Saint-Mathieu, du Parc national de la Mauricie. Il offre un réseau de 30 kilomètres présentant un niveau de difficulté moindre. Ce réseau de sentiers est très doté d’une bonne signalisation et est aménagé en boucle. Quelques écoles y organisent des activités parascolaires, notamment en visitant le sentier d’interprétation de cinq kilomètres. Ce réseau demeure tout de même mal connu de la population mauricienne et mérite d’être mis en valeur. L’offre mauricienne manque de variété mais propose une expérience en milieu sauvage unique située en arrière-pays Mis à part celui du Parc national de la Mauricie et du massif du lac Mongrain, le réseau actuel de sentiers qui compose l’offre mauricienne est situé en milieu forestier éloigné de la population et s’adresse à une clientèle aguerrie. Les sentiers de marche adaptés à une clientèle familiale ou au simple randonneur contemplatif sont plus rares. Toutefois, pour les amateurs de randonnée en montagne dans un milieu naturel en complète autonomie, le réseau mauricien n’a rien à envier aux autres régions et mérite d’être fréquenté. Le Sentier national : un sentier fragmenté, mal connu mais qui offre de grandes possibilités Le Sentier national ne relie pas la rivière Saint-Maurice du côté ouest car il s’arrête à la limite des terres publiques à la hauteur du lac Minogami. Du côté est, bien qu’il relie la rivière Saint-Maurice, le sentier est aussi incomplet et est aménagé sur une courte distance. Le manque de promoteur constitue la raison principale de cette fragmentation. Malgré qu’il soit aménagé par segment, le Sentier national offre tout de même de grandes possibilités dans son état actuel. Les adeptes peuvent se rendre sur n’importe quel segment existant du sentier et entreprendre une randonnée d’au moins 10 kilomètres qui les mènera toujours à un endroit qui se relie facilement moyennant un minimum d’organisation pour assurer le retour. Certaines portions forment des boucles intéressantes dont certaines sont dotées de panneaux d’interprétation de la faune et de la flore. Des refuges distancés d’environ10 kilomètres sont accessibles tout le long du parcours actuel. Toutefois, le Sentier n’est pas bien connu de la population mauricienne et encore moins de la clientèle touristique. Un Sentier national partiellement homologué Selon les critères établis par le comité québécois du Sentier national, le concept du Sentier national doit permettre la pratique de la raquette et du ski de fond et comporter un niveau de difficulté intermédiaire. Ce n’est pas toujours le cas en Mauricie puisque certains tronçons

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comportent des emplacements qui sont impraticables pour ces disciplines et d’autres qui sont tout simplement trop abruptes même pour la randonnée pédestre. Un autre tronçon est quant à lui, très fréquenté par les chasseurs qui utilisent des motoquads pour leur loisir. Un réaménagement du sentier devra être entrepris à ces endroits afin de permettre leur homologation par la Fédération québécoise de la marche. Actuellement, seulement 18 kilomètres des 77 kilomètres aménagés sont homologués et 12 kilomètres sont en voie d’homologation. Un Sentier national qui n’est pas encore aménagé en territoire privé Actuellement, le Sentier national aménagé en Mauricie est essentiellement localisé sur le territoire public. À partir du lac Clair, le sentier devra emprunter le territoire privé pour rejoindre la région de la Capitale-Nationale à la hauteur de Notre-Dame-de-Montauban ainsi que pour joindre les deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice à la hauteur de Grandes-Piles. Des droits de passage devront être convenus. Les clubs de marche sont très peu impliqués dans la fréquentation et la mise en place du réseau de randonnée pédestre mauricien Mis à part le club de marche Kilomètre zérO de La Tuque, les clubs de marche de la Mauricie ne se portent pas promoteurs pour l’aménagement des sentiers de randonnée pédestre. De plus, parce qu’il est mal connu ou parce qu’il présente un niveau de difficulté trop élevé, le réseau mauricien de randonnée pédestre est peu fréquenté par ces clubs. Le sentier Transcanadien est en développement Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, la région a besoin de promoteurs pour l’aménagement du sentier Transcanadien et l’emplacement du sentier reste à déterminer. Il doit relier la région de Lanaudière sur les terres privées dans le secteur du lac Blanc. Du côté est, le Conseil québécois du sentier Transcanadien planifie d’utiliser l’axe sud du sentier de randonnée équestre qui est une activité reconnue par le CQST et l’organisation Pégase Sentiers Équestres est reconnue comme promoteur. Un réseau qui relie les terres publiques et qui est accessible par les terres privées Les sentiers situés dans la région de la ville de La Tuque relient bien les terres privées et les terres publiques. Le Sentier national relie bien les deux domaines du territoire à Saint-Alexis-des-Monts, à Saint-Mathieu-du-Parc et à Grandes-Piles. Le réseau de sentiers du massif du lac Mongrain, bien que localisé en totalité sur le territoire public, est accessible par la route qui mène à l’entrée du Parc national de la Mauricie qui est située sur le territoire privé. Un réseau qui manque de lien avec les régions limitrophes. Le réseau de sentiers de la région de la ville de La Tuque n’établit aucun lien avec une région limitrophe. Le Sentier national est quant à lui bien relié à la région de Lanaudière du côté ouest par le territoire public de la réserve faunique Mastigouche. Toutefois, la région de la Capitale-Nationale n’est pas reliée par le réseau mauricien de randonnée pédestre. Un réseau de sentiers qui ne relie pas la région de l’intérieur dans son axe nord-sud Le sentier Haute-Mauricie de Kilomètre zérO débute à la ville de La Tuque et se dirige vers le sud pour se terminer à l’embouchure de la Rivière-aux-Rats. Le Sentier national, situé plus au

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sud, prend une orientation est-ouest. Les deux sentiers ne sont pas reliés dans l’axe nord-sud. Les villes de Trois-Rivières et de Shawinigan ne sont pas reliées par le réseau de sentiers de randonnée pédestre mais il y a un grand intérêt pour relier ces deux pôles urbains au Sentier national et de poursuivre le réseau pour rejoindre le sentier Haute-Mauricie et constituer un axe nord-sud qui relierait la Mauricie de l’intérieur. B) Les principales problématiques du réseau de sentiers de randonnée pédestre En plus du constat décrit précédemment sur l’organisation générale du réseau de randonnée pédestre, certaines problématiques qui sont décrites ci-dessous peuvent être mentionnées. Le financement pour l’entretien Actuellement, il existe très peu de programme d’aide financière pour l’entretien des sentiers de randonnée pédestre en général. Dans la majorité des cas, ce sont des bénévoles et les adeptes qui entretiennent les sentiers en les fréquentant ou en organisant des « corvées populaires » pour nettoyer les sentiers. Tout le réseau de randonnées pédestres de la Mauricie a besoin d’entretien. La majeure partie du réseau est située en territoire public et sillonne des terrains montagneux. Les sentiers font pénétrer le marcheur profondément en milieu forestier. Le réseau est mal connu et présente un niveau de difficulté assez élevé ce qui fait que moins d’adeptes les fréquentent et le réseau se détériore par manque d’entretien. Notons toutefois le nouveau programme de parrainage des sentiers auquel nous avons fait allusion au chapitre du contexte particulier de planification. Un manque de promoteur Le manque de promoteur pour l’aménagement des sentiers de randonnée pédestre est un problème majeur pour le développement de cette discipline en Mauricie. Mis à part le segment situé sur le massif du lac Mongrain à Saint-Mathieu-du-Parc, toute la portion du Sentier national comprise entre le lac Shawinigan et le lac Minogami, bien qu’aménagée au complet, n’a plus de promoteur depuis l’an 2000. Que ce soit pour le Sentier national, le sentier Transcanadien et les autres sentiers de randonnée pédestre, il est difficile d’attirer des promoteurs. Ce problème pose la question de la complétion des sentiers déjà en place et de leur entretien ainsi que de l’émergence de nouveaux sentiers qui pourraient diversifier l’offre mauricienne. Un manque de promotion Le réseau de randonnée pédestre existant en Mauricie, bien qu’il manque de diversité, offre tout de même la possibilité de vivre une expérience en milieu sauvage présentant des décors et une flore magnifique. Le manque de promotion constitue actuellement un problème majeur pour la connaissance et la fréquentation du réseau par la clientèle touristique et même par les clubs de marche locaux. Un Sentier national dont le balisage et la signalisation sont déficients La Fédération québécoise de la marche a mis au point un système de balisage et de signalisation spécifique à ce sentier. Actuellement, ce système de repérage n’est pas adéquat et mis à part les portions homologuées, plusieurs endroits n’en comportent aucun.

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La traverse de la rivière Saint-Maurice pose un défi de taille Pour assurer la complétion du Sentier national la traverse de la rivière Saint-Maurice pose un problème majeur à la hauteur de la municipalité de Grandes-Piles. Par ailleurs, considérant les disciplines reconnues par le sentier Transcanadien et l’emplacement planifié par le CQST du segment situé sur le côté est de la rivière Saint-Maurice, le lien inter-rives de La Gabelle se profile actuellement comme le seul emplacement possible pour la traverse de la rivière. Un Sentier national difficile à homologuer L’emplacement actuel du Sentier national pose des problèmes pour son homologation à certains endroits. Le tronçon situé entre le lac Shawinigan et la Chute du Diable comporte des sections qui sont soit trop abruptes ou qui sont situées trop près des chalets pour être homologué. Cette section est difficilement accessible en ski de fond voire même en raquettes. Un autre tronçon situé entre le chemin Saint-François et le lac Minogami comporte des segments qui sont trop fréquentés par les quadistes-chasseurs ou propriétaires de chalets et d’abris sommaires. Ce segment traverse une portion de territoire public « libre » et se situe en plein cœur d’une zone de chasse très convoitée en saison. Cette portion du sentier demeure utilisable mais comporte des segments que le comité du Sentier national hésite à homologuer à cause de la présence de nombreux chasseurs à l’automne. L’emplacement du Sentier devra vraisemblablement être modifié à ces endroits pour en faciliter leur homologation. La Mauricie n’est pas reliée de l’intérieur dans un axe nord-sud par le réseau de sentiers de randonnée pédestre Bien que la région de La Tuque possède un sentier de qualité qui se dirige vers le sud, la région de la Mauricie n’est pas reliée de l’intérieur par son réseau de sentiers de randonnée pédestre. À l’instar des États-Unis et de l’Europe, la Mauricie aurait avantage à se doter d’un sentier de Grande Randonnée (GR) qui traverserait toute la région dans un axe nord-sud entre le fleuve Saint-Laurent et la ville de La Tuque. Ce sentier pourrait même se prolonger vers le nord pour rejoindre la région du Lac-Saint-Jean. Les opérations forestières sur le territoire public Sur le territoire public, les opérations forestières entre occasionnellement en conflit avec l’utilisation des sentiers et posent des problèmes de permanence et de relocalisation, sans compter les investissements perdus. Les couvertures d’assurance Actuellement, les compagnies qui acceptent d’assurer les gestionnaires de sentiers récréatifs non motorisés se font très rares. La seule compagnie qui acceptait de prendre ce risque jusqu’à maintenant s’est désistée et plusieurs gestionnaires de sentiers se retrouvent actuellement sans couverture d’assurance. Le Conseil québécois du sentier Transcanadien s’investit actuellement dans la recherche de solution permanente à prix abordable. Actuellement, différentes hypothèses sont envisagées. D’autre part, la FQM offre à ses clubs et gestionnaires du Sentier national, la possibilité de s’assurer moyennant une prime qui peut s’avérer trop dispendieuses pour de petites organisations qui ne retirent pas suffisamment de revenus à partir des sentiers.

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2.4 LE RÉSEAU MAURICIEN DE SENTIERS DE RANDONNÉE ÉQUESTRE Dans un premier temps, nous présenterons une description du contexte particulier de planification qui entoure la randonnée équestre en Mauricie. Suivra ensuite un portrait de la demande ainsi qu’une description du réseau qui dessert la Mauricie. Nous poursuivrons en dressant un diagnostic sur l’organisation spatiale du réseau en faisant ressortir les problématiques identifiées par les intervenants. Deux consultations Afin de compléter cette partie du Plan de développement régional des sentiers récréatifs, les promoteurs ont été consultés à deux occasions. La première consultation a eu lieu en novembre 2004 pour connaître les besoins et les problèmes éprouvés par ces organisations. La deuxième consultation a eu lieu en avril 2006 pour valider le portrait du réseau ainsi que le constat et les problématiques identifiées (tableau 28). Tableau 29 : Période de consultation

CONSULTATION Novembre 2004

Sur les besoins et les problèmes de l’organisation

Avril 2006 Sur le portrait du réseau, le constat et

les problématiques identifiées Pégase Sentiers Équestres X X Le Palefroi X X 2.4.1 Contexte général de planification Le réseau de sentiers de randonnée équestre de la Mauricie est localisé majoritairement sur le territoire privé au sud de la région et est composé de deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice. Le réseau est relativement jeune et s’étend sur une longueur d’environ 200 kilomètres. Il est l’œuvre de bénévoles qui se consacrent à leur passion. C’est en 1997 que le club social Pégase Sentiers Équestres a entrepris les premiers travaux pour l’aménagement des sentiers situés du côté est de la rivière Saint-Maurice. Au même moment, l’organisation Le Palefroi, entreprenait l’aménagement des sentiers situés du côté ouest de la rivière. Parce que les sentiers sont situés sur des terres privées, de nombreux droits de passage ont du être convenus pour permettre l’aménagement des sentiers. Plusieurs de ces droits de passage sont précaires et plusieurs autres restent à convenir pour compléter le réseau sur les deux côtés de la rivière Saint-Maurice. Des discussions sont actuellement en cours entre Pégase Sentiers Équestres, le Club de motoneige du Comté de Champlain et Quad Mauricie 2006 afin de former une corporation dans le but d’acquérir une portion d’une voie ferrée abandonnée dans le secteur de Hérouxville. Les représentants de la MRC de Mékinac participent aux discussions. Cette acquisition permettrait une utilisation de cette emprise par les trois disciplines et viendrait apporter une solution aux problèmes éprouvés par ces organisations en permettant de franchir un secteur marécageux situé au nord du secteur de Lac-à-la-Tortue. D’autre part, depuis l’an 2000, des discussions ont eu lieu entre l’organisation Pégase Sentiers Équestres et le Conseil québécois du sentier Transcanadien dans le but de joindre leurs objectifs communs. Le CQST reconnaît la randonnée équestre comme une discipline compatible avec la mission de ce sentier et a donné son accord pour faire coïncider les deux sentiers dans la même

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emprise. À cet égard, le CQST a reconnu l’organisation Pégase Sentiers Équestres comme promoteur du sentier Transcanadien sur le côté est de la rivière Saint-Maurice. On peut donc affirmer que, l’aménagement récente d’une passerelle ainsi que de diverses infrastructures d’accueil pour les adeptes de la randonnée équestre au Parc de la Batiscan, le très grand nombre de propriétaires de chevaux répartis sur le territoire de la Mauricie qui ne disposent pas de sentiers pour satisfaire leur passion, ainsi que la tenue du Festival Western de Saint-Tite, sont des incitatifs pour la complétion du réseau de randonnée équestre en Mauricie. Des événements majeurs L’événement majeur qui a lieu en Mauricie est le Festival Western de Saint-Tite qui se déroule au mois de septembre de chaque année depuis 40 ans et qui attire des milliers touristes de toute provenance. Un autre événement qui vaut la peine d’être souligné est « Le Week-end du randonneur ». À chaque année, Québec à cheval, organise dans une région du Québec, une activité pour les adeptes de la randonnée équestre durant la fin de semaine de la fête du Travail. En septembre 2003, l’événement s’est déroulé en Mauricie et Pégase Sentiers Équestres en était l’hôte. Plus de 300 personnes et 212 chevaux ont participé à cet événement qui s’est déroulé sur le réseau des sentiers de Pégase complété par différentes boucles locales spécialement définies pour l’occasion. Plusieurs gîtes et auberges de la région ont été occupés durant ce week-end du randonneur qui a conduit les cavaliers et les voitures tirées par des chevaux à travers les municipalités de Saint-Prosper, Saint-Stanislas, Saint-Adelphe, Sainte-Geneviève-de-Batiscan ainsi qu’au camping du Parc de la Batiscan et la Cabane chez Roger qui était le point de rendez-vous. C’était la première fois que cet événement se déroulait en Mauricie et, selon les organisateurs, se fût l’un des mieux organisés. D’ailleurs depuis ce temps, plusieurs adeptes reviennent en Mauricie pour jouir des sentiers et des infrastructures d’accueil dont nous disposons. 2.4.2 Portrait de la demande Nous ne possédons aucune donnée concernant la demande dans ce secteur d’activité. 2.4.3 Portrait de l’offre Le réseau de sentiers équestres mauricien est localisé principalement sur des terres privées situées au sud de la région, qu’il traverse dans un axe est-ouest. Il se compose de deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice. Du côté est de la rivière nous retrouvons les sentiers gérés par l’organisation Pégase Sentiers Équestres, alors que du côté ouest, se trouvent les sentiers gérés par l’organisation Le Palefroi. Les sentiers ont une largeur variant de 3 à 4 mètres. La région de la ville de La Tuque ne comporte pas de réseau structuré pour la randonnée équestre. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le réseau comporte deux axes Sur la rive est de la rivière Saint-Maurice, le réseau comporte environ 150 kilomètres de sentiers. Ces sentiers sont d’une très grande qualité et permettent la randonnée en voiture tirée par des chevaux. D’ouest en est, le sentier débute au barrage de La Gabelle et traverse des terres agricoles dans l’emprise d’une ligne de transport d’électricité jusqu’au chemin Landry situé à

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Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Cette portion est partagée avec le quad sur la presque totalité du parcours. Plus à l’est, des droits de passage restent à conclure pour traverser le secteur de la montagne du Mont-Carmel. Le sentier se poursuit ensuite à partir du chemin Racine jusqu’à une subdivision en deux axes, au niveau de la voie ferrée abandonnée située tout près de la route 359 et du rang Saint-Félix sur le territoire de la municipalité de Saint-Narcisse. L’axe nord À partir de la division du sentier sur le territoire de la municipalité de Saint-Narcisse, un axe prend l’orientation nord en empruntant l’emprise d’une voie ferrée abandonnée à partir du rang Saint-Félix pour joindre le secteur du Lac-à-la-Tortue. À partir de cet endroit, il est difficile de franchir le territoire en direction de Hérouxville à cause de l’environnement marécageux. Des ententes de droits de passage devront être convenues et des travaux importants devront être réalisés pour franchir cette distance. Des discussions sont en cours pour permettre l’utilisation d’une autre voie ferrée abandonnée ce qui pourrait permettre de dénouer l’impasse. Le sentier se poursuit ensuite sur le territoire de la municipalité de Hérouxville et relie la municipalité de Saint-Tite. Cet axe nord se subdivise lui-même en deux segments sur le chemin des Grand Marais à Saint-Tite. Un de ces segments se poursuit encore plus au nord pour relier les terres publiques et se terminer au noyau villageois du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. L’autre segment se poursuit vers le nord-est en empruntant le chemin des Grands Marais jusqu’à Sainte-Thècle. De là, le sentier se dirige vers le chemin du lac du Missionnaire puis vers le chemin d’accès à la zec Tawachiche et se poursuit ensuite vers le camping de Lac-aux-Sables où le sentier prend fin actuellement. Des travaux restent à être complétés pour finaliser le sentier qui devrait joindre la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban où il quittera notre territoire pour relier le territoire de la région de la Capitale-Nationale où il est prévu que le sentier fermera la boucle en se reliant à l’axe sud à la hauteur du lac Blanc. L’axe sud À partir de la subdivision du sentier sur le territoire de la municipalité de Saint-Narcisse, l’autre axe du sentier se maintient au sud et se dirige vers l’est pour relier les municipalités de Saint-Narcisse et de Saint-Stanislas, en traversant la rivière Batiscan sur une nouvelle passerelle aménagée à la hauteur de la chute à Murphy dans le Parc de la Batiscan. Le sentier se poursuit en direction est vers Saint-Prosper où il emprunte une portion du sentier de motoneige qui est aménagé dans une emprise de voie ferrée abandonnée. Le sentier quitte le territoire de la Mauricie au niveau de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade un peu à l’est de la voie ferrée où il intègre la région de la Capitale-Nationale. Il est prévu que l’axe nord et l’axe sud du réseau de randonnée équestre, se relieront éventuellement sur le territoire de la Capitale-Nationale à la hauteur du lac Blanc. Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, une boucle Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le sentier de randonnée équestre sillonne le territoire privé entre la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès et l’extrémité ouest de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton sur une distance d’environ 50 kilomètres en traversant la municipalité de Saint-Boniface. Le sentier n’est pas relié au barrage de la Gabelle parce que les droits de passage nécessaires n’ont pas été convenus. Le lien avec le réseau situé du côté est de la rivière Saint-Maurice n’est donc pas établi. Au cœur de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton, deux axes se développent pour former une boucle. Un axe, situé plus au nord emprunte le rang 4 puis traverse les montagnes à partir de la

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décharge du lac Paterson jusqu’au chemin de la Grande Ligne à l’extrémité ouest de la municipalité. De là, le sentier amorce un retour vers le noyau villageois de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton par un autre axe situé plus au sud et complète la boucle. Toutefois, un segment d’environ 2,5 kilomètres reste à construire entre le chemin de la Grande Ligne et le rang Saint-Joseph pour compléter la boucle. Les tableaux suivants présentent un aperçu du réseau de randonnée équestre, des longueurs ainsi que les coordonnateurs et promoteurs. Tableau 30: Le réseau de sentiers de randonnée équestre du côté « est » de la rivière Saint-Maurice

Promoteur MRC/Villes Axe sud Axe nord Longueur du segment (km)

Autres activités

Pégase Sentiers Équestres des Chenaux

Barrage de La Gabelle à Notre-Dame-du-Mont-Carmel

15 Quad (4 saisons)

Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Saint-Narcisse

15

dont 7 à construire

Saint-Narcisse à Saint-Stanislas à Saint-Prosper

25

dont 7 à construire

Quad (hiver)

Motoneige

des Chenaux Shawinigan Saint-Narcisse à secteur

Lac-à-la-Tortue 15 Motoneige

Mékinac Hérouxville à Saint-Tite à Sainte-Thècle à Lac-aux-Sables

55 dont

5 à construire

Quad Automobile Motoneige

Lac-aux-Sables à Notre-Dame-de-Montauban À déterminer

Saint-Tite à Saint-Joseph-de-Mékinac 25 Motoneige

Automobile Total

150

Tableau 31 : Le réseau de sentiers de randonnée équestre du côté « ouest » de la rivière Saint Maurice

Promoteur MRC/Villes Axe sud Axe nord Longueur du segment (km)

Autres activités

Le Palefroi Maskinongé

Saint-Étienne-des-Grès à Saint-Boniface à Saint-Élie-de-Caxton

35 dont 3 à compléter

Quad (4 saisons et

hiver) Motoneige Automobile

Saint-Élie-de-Caxton

15 dont 3 à

compléter

Quad (hiver)

Automobile

TOTAL 35 15

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Tableau 32 : Principales organisations et associations dédiées au développement de la randonnée équestre Organismes et promoteurs

• Pégase Sentiers Équestres • Le Palefroi

Les clubs équestres

• Club social Pégase Sentiers Équestres • Club les 4 Fers de Grand-Mère • Club de randonnée à cheval de la Mauricie • Les Amis des chevaux de Maskinongé

Les centres équestres

• Centre équestre de Saint-Georges-de-Champlain • Shétan Ranch • Centre d’équitation La Belle Bête • Ranch équestre de Saint-Louis-de-France • Centre équestre À Tout Crins • Ranch western Saint-Tite • Joséco Ranch • La Terre de l’Ancêtre • Ranch CM • Auberge Le Baluchon

Les écoles d’équitation

• Les Écuries Gérard Clayon (classique) • École d’équitation Western Linda Boisvert • Écurie Jay King

La carte La carte no 6, disponible en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com, illustre le réseau mauricien de sentiers de randonnée équestre dont l’inventaire a été réalisé par l’URLSM en 2001 et mis à jour en 2006. 2.4.4 Diagnostic du réseau de sentiers de randonnée équestre À partir du portrait du réseau des sentiers randonnée équestre décrit précédemment, nous avons établi un diagnostic sur l’organisation spatiale des sentiers qui nous a permis de relever certaines problématiques.

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A) L’organisation spatiale des sentiers de randonnée équestre : constat De façon générale, le réseau de sentiers de randonnée équestre qui dessert la région de la Mauricie est majoritaire localisé en territoire privé. Du point de vue de son organisation spatiale, l’examen du réseau a permis d’établir un constat préliminaire. Un réseau localisé sur le territoire privé composé de deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice Le réseau des sentiers de randonnée équestre de la Mauricie est localisé majoritairement sur le territoire privé au sud de la région et est composé de deux segments séparés par la rivière Saint-Maurice. Les deux segments ne sont pas reliés et sont coordonnés par des organisations différentes. En effet, du côté est de la rivière, l’organisation Pégase Sentiers Équestres a convenu d’une entente avec les représentants d’Hydro-Québec qui lui permet, moyennant le respect de certaines conditions, d’utiliser le lien inter-rives aménagé sur le barrage de La Gabelle pour relier la rive ouest de la rivière. Toutefois, du côté ouest, le réseau ne se rend pas au barrage et il s’arrête au noyau villageois de la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès. Un promoteur qui s’essouffle du côté ouest de la rivière Saint-Maurice Le constat que l’on peut faire concernant le segment situé du côté ouest de la rivière Saint-Maurice est que le promoteur, après avoir fourni beaucoup d’énergie, s’est essoufflé et le sentier est laissé à l’abandon. L’ensemble du sentier ne comporte aucune et manque d’entretien. Le segment est isolé et n’est pas relié à l’autre segment situé du côté est de la rivière, les droits de passage n’ayant pas été obtenus pour se rendre au barrage de La Gabelle. La boucle aménagée à Saint-Élie-de-Caxton n’est pas terminée et le sentier ne se poursuit pas au-delà de la limite ouest de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton. Depuis environ 3 ans, aucun travail n’a été exécuté sur cette portion du réseau. Des droits de passage convenus verbalement qui sont liés à la personne du promoteur Le segment situé du côté ouest de la rivière emprunte plusieurs propriétés privées situées à Saint-Boniface qui appartiennent à des agriculteurs. Le promoteur connaît bien ces producteurs et les droits de passage lui ont été concédés verbalement et ne garantissent pas le passage pour tous. Plusieurs clôtures barrées qui retiennent des animaux doivent être franchies. Une de ces barrières permet de traverser une voie ferrée et doit être maintenue fermée et barrée. Seul le promoteur possède les clés et tout autre adepte de randonnée équestre aurait de la difficulté à passer. De plus, dans un contexte de planification du sentier Transcanadien, il est difficile d’envisager d’y admettre d’autres disciplines. Un segment qui partage avec le quad et qui emprunte le réseau routier du côté ouest de la rivière Saint-Maurice Le segment situé du côté ouest de la rivière Saint-Maurice emprunte plusieurs chemins et routes. Il partage aussi d’importantes portions du sentier avec les quadistes notamment, celle qui est située entre Saint-Étienne-des-Grès et Saint-Boniface qui est partagée à l’année avec les quadistes. Une autre portion du sentier située à Saint-Élie-de-Caxton emprunte le sentier de quad qui est occupé en hiver seulement mais dont les ambitions du club de quad sont d’en faire un sentier ouvert sur quatre saisons. Pour le club Quad Mauricie 2006, ce sentier constitue actuellement le seul lien avec la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts.

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Un sentier très bien aménagé et entretenu du côté est de la rivière Saint-Maurice À l’est de la rivière Saint-Maurice, l’aménagement du sentier est d’une très grande qualité de sorte que la presque totalité des sentiers sont praticables avec une voiture tirée par des chevaux. La signalisation est présente partout et comporte un bon niveau de distribution qui permet un bon repérage. Une passerelle a spécialement été aménagée au Parc de la Batiscan pour permettre aux chevaux de traverser la rivière à la hauteur de la chute à Murphy. Le Parc a aussi aménagé des infrastructures pour accueillir les adeptes de la randonnée équestre. Une portion du sentier partagée avec les quadistes à l’est de la rivière Saint-Maurice La portion comprise entre le barrage de La Gabelle et le noyau villageois de la municipalité Notre-Dame-du-Mont-Carmel est partagée avec les quadistes sur 4 saisons sans susciter de conflits d’usage. Un réseau bien ramifié du côté est de la rivière Saint-Maurice qui rejoint plusieurs municipalités, une région limitrophe et qui relie le territoire public Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le réseau est bien ramifié. Il relie plusieurs municipalités ainsi que le territoire limitrophe de la Capitale-Nationale à la hauteur de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Il relie aussi le territoire public situé entre Saint-Tite et le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, l’axe sud est aménagé en sentier hors-route alors que l’axe nord emprunte plusieurs routes et chemins. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, l’axe sud est entièrement aménagé en site propre situé en dehors-du réseau routier. Il emprunte pour une longue portion l’emprise d’une ligne de transport d’électricité ainsi qu’une emprise de voie ferrée abandonnée. L’axe nord, emprunte le réseau routier municipal entre les municipalités d’Hérouxville et de Sainte-Thècle sauf pour un court segment situé entre Hérouxville et Saint-Tite où le sentier est aménagé en site propre. Lorsque l’axe se dirige plus au nord à partir de Saint-Tite pour se rendre dans le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac, le sentier emprunte sur une longue distance un chemin forestier localisé en majeure partie sur le territoire public et relie le réseau routier municipal à Saint-Joseph-de-Mékinac. La région de La Tuque ne comporte pas de sentiers de randonnée équestre La région de La Tuque ne comporte pas de sentiers de randonnée équestre structurés en réseau.

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B) Les principales problématiques du réseau de randonnée équestre En plus du constat décrit précédemment sur l’organisation générale du réseau de randonnée équestre, certaines problématiques qui sont décrites ci-dessous peuvent être mentionnées. Un réseau mauricien composé de deux segments isolés qui ne permettent pas de traverser la région d’est en ouest Le réseau de randonnée équestre est séparé en deux par la rivière Saint-Maurice et constitue deux entités distinctes présentant un niveau d’aménagement totalement différent qui ne relie pas la région de Lanaudière et qui ne permet pas de traverser la région d’est en ouest. En effet, les droits passage pour accéder au lien inter-rives de la Gabelle n’ont pas été convenus du côté ouest de la rivière Saint-Maurice. D’autres droits de passage sont précaires et certaines portions restent à compléter de chaque côté de la rivière Saint-Maurice. Des promoteurs bénévoles essoufflés Les deux promoteurs se sont essoufflés au cours des dernières années et aucun autre ne semble intéressé à prendre la relève. L’organisation Le Palefroi a vraisemblablement abandonné la complétion et l’entretien du sentier qu’elle a aménagé. L’organisation Pégase Sentiers Équestres n’a pas entrepris de nouveaux travaux depuis 2004. L’obtention et le maintien des droits de passage ainsi que le manque de financement pour l’entretien des sentiers constituent les principales causent du découragement des promoteurs. Le secteur du Lac-à-la-Tortue constitue un obstacle majeur Le secteur du Lac-à-la-Tortue constitue un obstacle majeur pour relier le sentier avec la municipalité de Hérouxville à cause de l’environnement marécageux qui rend difficile l’aménagement des lieux. Actuellement, des discussions sont en cours avec la MRC de Mékinac afin d’acheter une emprise de voie ferrée abandonnée qui permettra probablement de dénouer l’impasse. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, l’axe nord comporte un tronçon qui est inaccessible aux chevaux Du côté est de la rivière Saint-Maurice, la portion de l’axe nord située le long du chemin du lac du Missionnaire a été aménagée en collaboration avec le club de motoneigistes. Bien que le sentier se prête bien en hiver à l’usage par les motoneigistes, le fond de terrain constitué de gros blocs de pierre dans un milieu marécageux est impropre à la pratique de la randonnée équestre en été. Les couvertures d’assurance Actuellement, les compagnies qui acceptent d’assurer les gestionnaires de sentiers récréatifs non motorisés se font très rares. La seule compagnie qui acceptait de prendre ce risque jusqu’à maintenant s’est désistée et les gestionnaires de sentiers se retrouvent actuellement sans couverture d’assurance. Le Conseil québécois du sentier Transcanadien s’investit actuellement dans la recherche de solution permanente à prix abordable.

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2.5 LE RÉSEAU MAURICIEN DES VOIES CYCLABLES Dans un premier temps, nous présenterons une description du contexte général et particulier de la planification qui entoure la mise en place des voies cyclables en Mauricie. Suivra ensuite un portrait de la demande ainsi qu’une description du réseau qui dessert la Mauricie. Nous poursuivrons en dressant un diagnostic sur l’organisation spatiale des voies cyclables en faisant ressortir les problématiques identifiées par les intervenants. Une consultation Afin de compléter cette partie du Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, le milieu municipal, qui est responsable du développement de l’ensemble des voies cyclables sur le territoire, a été consulté entre le 8 janvier 2007 et le 1er février 2007. Par ailleurs, M. Denis Desfossés, qui siège comme observateur pour la discipline de vélo au Comité régional sur les sentiers récréatifs et qui est membre du comité pour la promotion d’une piste cyclable régionale thématique, a aussi été consulté entre le 28 décembre 2006 et le 8 janvier 2007 sur le constat et sur les problématiques identifiées pour l’ensemble du réseau, ainsi que sur le projet de « La route des barrages et des chutes ». Le 6 octobre 2006, les représentants de Vélo Québec ont visité la Mauricie pour dresser un portrait de la Route verte sur le territoire et ont apporté leurs commentaires. Plusieurs représentants régionaux étaient présents lors de cette visite : Ville de Trois-Rivières, de Shawinigan, municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc, MRC de Maskinongé, clubs cyclistes et l’URLSM. Cette visite fût très utile notamment, pour l’identification de certaines problématiques reliées à cette voie cyclable. Ces consultations ainsi que la visite de Vélo Québec ont permis de valider le constat du réseau et les problématiques identifiées. Tableau 33 : Période de consultation

CONSULTATION

8 janvier au 1er février 2007

sur le portrait du réseau

8 janvier au 1er février 2007

sur le constat et les problématiques

identifiées

28 décembre2006 au 8 janvier 2007

sur le portrait du réseau, le constat et les problématiques identifiées et sur le projet de « La route des barrages et des

chutes

Visite de Vélo Québec en

Mauricie le 6 octobre 2006

concernant la Route verte

M. Denis Desfossé x x x MRC des Chenaux x x MRC de Maskinongé x x MRC de Mékinac x x Ville de Shawinigan x x Ville de Trois-Rivières x x

Conseil d’agglomération de La Tuque

x x

Ministère des Transports (vélo) x x

Vélo Québec x x x

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2.5.1 Contexte général de planification Mis à part le réseau des sentiers de motoneige, celui des voies cyclables est celui qui s’est développé le premier en Mauricie. Dès le début, il a été pris en charge par les décideurs régionaux dans leur volonté de mettre en place des sentiers récréatifs sur le territoire. En effet, l’ensemble des voies cyclables présentes sur le territoire est sous la responsabilité des municipalités. La Route verte est une idée originale de Vélo Québec réalisée avec le ministère des Transports du Québec, le gouvernement du Québec et des partenaires régionaux. Cette voie cyclable constitue un itinéraire de plus de 4 000 km. Cette immense véloroute relie 16 régions du Québec et traverse plus de 320 municipalités, d’un bout à l’autre du territoire québécois. C’est d’ailleurs la volonté régionale d’aménager la Route verte, qui est devenue le fer de lance pour la formation du premier comité régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie en 1998. Le MTQ avait mis en place en 1995, un programme de financement pour l’aménagement de la Route verte. Ce programme, qui devait se terminer en 2006, a été prolongé et devrait se terminer en 2008. Parallèlement, le MTQ a aussi mis en place un programme de financement pour l’entretien de la Route verte. Ce programme est à frais partagé à raison de 50 % par le gouvernement et à 50 % par la municipalité qui désire s’en prévaloir. Quant à l’aménagement des réseaux des voies cyclables régionales, il s’est concrétisé au gré des volontés et des possibilités de chacune des municipalités à partir des ressources financières disponibles. À l’initiative des représentants du Conseil des loisirs de la Mauricie dans le cadre de la commission Loisir du CRD, plusieurs intervenants de la région Mauricie, Bois-Francs, Drummond ont décidé en 1996 de travailler ensemble à la planification de la Route verte et de réseaux cyclables régionaux. C’est sous l’égide de la commission Loisir du CRD, que la région s’est dotée d’un comité aviseur qui regroupait les 9 MRC concernées de la région, des représentants des cyclistes, d’un représentant de l’ATR et des représentants des Conseils de loisir de la Mauricie et du Centre-du-Québec, lesquels assumaient le soutien professionnel nécessaire. Des représentants du ministère des Transports agissaient comme ressources au comité. Une entente avait été conclue entre le CRD et Vélo Québec pour la planification de la Route verte sur le territoire de la région Mauricie, Bois-Francs, Drummond. D’autre part, le comité exécutif du CRD s’était montré d’accord à participer à cette démarche et à soutenir financièrement la planification de la Route verte et des réseaux régionaux. Depuis, il y a eu la division de la région Mauricie, Bois-Francs, Drummond en deux pour former d’une part la région du Centre-du-Québec et d’autre part la région de la Mauricie. L’URLSM a succédé au Conseil de loisir de la Mauricie et a pris en charge la planification des voies cyclables pour le territoire de la Mauricie. Le vélo prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne des gens. Il répond à des besoins de récréation de même qu’à une volonté montante dans la population d’utiliser le vélo comme moyen de transport parce qu’il répond à des préoccupations environnementales et économiques ainsi qu’à un désir de mener une vie plus saine. Le colloque régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie, qui s’est tenu en novembre 2006, a fait ressortir le besoin d’aménager en Mauricie, une véritable voie cyclable typiquement mauricienne qui, à l’instar des autres régions, identifierait la région à ce qu’elle a de plus représentatif, tout en permettant une expérience de randonnée en famille qui serait plus sécuritaire. En effet, le projet de la « route des barrages et des chutes », qui fait actuellement l’objet principal de la vision d’un comité pour la promotion d’une voie cyclable thématique pour

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identifier la Mauricie, est actuellement pris en charge par un comité de travail, qui émane du Comité régional sur les sentiers récréatifs. D’autre part, les élus de la MRC de Maskinongé, sont déterminés à compléter le réseau régional des voies cyclables afin qu’il desserve les dix-sept municipalités qui composent le territoire de cette MRC. Quant au réseau régional établi sur le territoire de la MRC des Chenaux, l’amélioration de la sécurité sur une portion du réseau constitue la principale préoccupation. Par ailleurs, une des particularités de la région de la Mauricie est la présence du Parc national de la Mauricie. En effet, la route asphaltée du Parc national, qui parcourt au-delà de 80 kilomètres de territoire en milieu naturel et qui est connectée aux deux extrémités à des voies cyclables, est utilisée par des cyclistes expérimentés depuis la fondation du Parc. Enfin, mentionnons que Vélo Québec, qui fait la promotion pour le développement de la Route verte au Québec, procédera à l’inauguration officielle de celle-ci le 10 août 2007. 2.5.2 Portrait de la demande1 Nous ne possédons pas de données spécifiques pour la région de la Mauricie. Toutefois, les données qui suivent proviennent d’une étude réalisée par Vélo Québec et produite dans un document intitulé « L’état du vélo au Québec en 2005 ». Être actif Il est de notoriété publique qu’au Québec, le vélo est l’un des instruments de loisir les plus populaires qui soient : en moyenne, les cyclistes y consacrent 3,8 heures par semaine. Parmi les facteurs qui les encouragent à agir en ce sens, il y a d’abord le plaisir (90 %), puis l’activité physique (89 %) et la pratique d’une activité en famille (81 %), tous considérés comme de sérieux incitatifs à enfourcher son vélo. Avec la marche et les exercices à la maison, le vélo est l’une des trois activités physiques les plus prisées au Québec. Pour les garçons de 12 à 17 ans, c’est même la plus populaire qui soit et la deuxième plus recherchée par les jeunes filles du même groupe d’âge ainsi que pour les hommes de 18 à 65 ans. On a établi que de mai à septembre 2005, le vélo a permis à 13,3 % des Québécois de 18 à 74 ans de demeurer assez actifs pour se maintenir en bonne condition physique, qu’ils l’utilisent dans le cadre de leurs loisirs ou comme moyen de transport. Durant la même période, le vélo a permis à 4,8 % des Québécois d’être moyennement actifs et à 12,4 % d’entre eux d’être un peu actifs. C’est donc dire que 5 mois par année, le vélo constitue un apport pour la santé de près du tiers des Québécois de 18 à 74 ans (30,5 %). 1- Vélo Québec, « L’état du vélo au Québec en 2005 », juin 2006.

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Comme c’est le cas des activités physiques en général, le manque de temps est la principale raison qui empêche les Québécois de monter sur leur bicyclette, 57 % d’entre eux considérant ce facteur comme un frein. Cela dit, ce même facteur décourage beaucoup moins les cyclistes qui se servent du vélo comme principal mode de transport (31 %), tandis que la circulation automobile démotive 56 % des Québécois à s’adonner au vélo. Déplacements actifs En milieu urbain, la bicyclette est le moyen de transport le plus efficace, le plus rapide, le plus économique et le moins polluant qui soit et qui permet de maintenir un niveau d’activité physique à tout le moins valable. Au Québec, le vélo représente un peu plus de 1 % des déplacements. Cette part modeste cache des réalités locales forts différentes et un potentiel nettement plus élevé. Un déplacement sur trois vers un lieu de travail fait moins de 5 km, dans les grandes agglomérations (Montréal, Québec et Ottawa-Gatineau), un taux qui passe à un déplacement sur deux, dans les villes de taille moyenne (Trois-Rivières, Sherbrooke et Saguenay). En bref, un adulte sur six (16 %) utilise le vélo comme moyen de transport, soit 900 000 personnes; chez les 18-24 ans, c’est même un sur trois (32 %). Si on ajoute les enfants, dont près de 75 000 se sont rendus à l’école à vélo, près d’un million de Québécois pratiquent donc le vélo à cette seule fin. Le parc de vélos Au Québec, la taille du parc de vélos demeure stable avec 5,3 millions d’unités, soit 760 vélos d’adulte par tranche de 1 000 adultes. Trois ménages sur quatre (74 %) possèdent au moins un vélo ce qui est aussi le cas de 61 % des adultes. Dans ce dernier cas, la situation demeure d’ailleurs très stable depuis 10 ans. Par ailleurs, un vélo sur trois (33 %) est muni d’un porte-bagages ou d’un panier, ce qui en facilite l’utilisation comme mode de transport. Il s’agit là d’une augmentation significative par rapport à 2000 (28 %) et 1995 (27 %). En fin, un cycliste sur trois (32 %) se procure des vêtements spécialisés de vélo (cuissard, souliers, etc.), une proportion qui grimpe à 42 % dans la ville de Québec. En 2005, les Québécois ont acheté 600 000 vélos, soit deux tiers de vélos d’adulte et un tiers de vélo d’enfant. Bien qu’ils soient en baisse, les vélos de montagne dominent toujours le marché, avec 43 % des ventes, suivis par les vélos hybrides, qui forment 30 % de l’inventaire. Le Québec compte 760 bicyclettes par 1 000 habitants, contre 400 en France et en Angleterre. En Allemagne, cette proportion grimpe à 800 vélos par 1 000 habitants tandis qu’elle atteint 900 vélos au Danemark et 1 000 vélos aux Pays-Bas. Le cyclotourisme Le cyclotourisme s’inscrit tout naturellement dans le courant du tourisme dit d’aventure, dont la popularité est en constante progression depuis les années 1990. Si on cumule le nombre de personnes pour lesquelles le cyclisme est la raison première d’un voyage (les cyclotouristes sportifs) et celle pour qui l’utilisation du vélo est une activité parmi d’autres lors des vacances (cyclotouristes vacanciers), les cyclotouristes forment 20 % des cyclistes québécois, soit 10 % de la population. Ces 500 000 adeptes du vélo sont scolarisés (45 % détiennent un diplôme universitaire contre 31 % des Québécois) et disposent de revenus confortables (68 % gagnent plus de 40 000 $ par année).

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Parmi les 200 000 cyclotouristes sportifs recensés au Québec en 2005, deux tiers sont des hommes et plus du quart (28 %) gagnent au moins 80 000 $ (contre 17 % des Québécois). Ils effectuent en moyenne 2,2 voyages à vélo et 6,8 jours de cyclotourisme par année et 53 % d’entre eux optent alors pour l’hôtellerie (gîtes, hôtels, motels) tandis que 32 % préfèrent plutôt le camping. Ils dépensent en moyenne 83 $ par jour, ce qui en fait une clientèle touristique plus lucrative que les touristes québécois, dont les dépenses se chiffrent à 66 $ par jour en moyenne. De leur côté, les cyclotouristes vacanciers sont plus de 410 000 à s’adonner au vélo pendant leurs vacances en 2005. En moyenne, ils effectuent ainsi 3,5 voyages au cours desquels ils pratiquent le vélo à raison de 5,4 jours sur 9,7 jours de voyage. En matière d’hébergement, leurs préférences vont à l’hôtellerie (35 %) et au camping (33 %), et leurs dépenses moyennes s’élèvent à 200 $ annuellement, pour la portion vélo de leurs voyages. Dans l’ensemble, un peu moins de la moitié des cyclotouristes préfèrent les pistes cyclables, 30 % apprécient plutôt les routes rurales tandis que les autres utilisent les deux types d’infrastructures. La force d’impact des cyclistes Au Québec, tout le monde, ou presque, a déjà pratiqué le vélo : 86 % des adultes ont ainsi utilisé une bicyclette au moins une fois dans leur vie. En 2005, plus de la moitié (54 %) de la population âgée de 6 à 74 ans se dit cyclistes, ce qui représente 2,6 millions d’adultes et 1 million d’enfants. Ces 25 dernières années, l’engouement pour le vélo a globalement augmenté chez les 18-74 ans : en 1982, 38 % d’entre eux pratiquaient le vélo au mois une fois par année, alors qu’en 2005, on en comptait 47 %. Bien que ce taux ait légèrement chuté depuis 2000 (-2 %), la baisse est attribuable à la frange de la population cycliste qui circule peu à vélo, puisque le nombre de cyclistes assidus augmente. Dans l’ensemble, la situation demeure donc stable. Notons qu’aujourd’hui, près de la moitié des 36 % de Québécois qui ont déjà fait du vélo dans leur vie, mais pas en 2005, estiment possible de se remettre à la bicyclette dans les trois ans à venir. Au cours des dix dernières années, la pratique du vélo est par ailleurs demeurée stable chez les 35-54 ans, tandis qu’on notait une augmentation substantielle de 34 % à 43 % chez les 55-64 ans. La hausse la plus spectaculaire a cependant eu lieu chez les 65-74 ans, où la pratique du vélo a plus que doublé en 10 ans, passant de 12 % à 25%. Enfin, en 2005, 55 % des hommes et 40 % des femmes utilisaient une bicyclette au Québec. La distance n’a plus d’importance Plus de 2,5 millions de cyclistes québécois font du vélo une fois par semaine ou plus, ce qui représente une personne sur trois chez les 18-74 ans (1,8 millions d’adultes) et deux personnes sur trois chez les 6-17 ans (750 000 enfants). Le Québec compte proportionnellement près de trois fois plus de cyclistes assidus que les États-Unis, mais moitié moins que les Pays-Bas ou le Danemark. En moyenne, les cyclistes québécois pédalent 54 km par semaine durant l’été, soit 785 km par année; au cours de l’année 2005, ils ont ainsi franchi la bagatelle de 2 milliards de kilomètres à bicyclette!

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La majorité des déplacements des cyclistes québécois (90 %) s’effectue sur des pistes cyclables et sur des routes à faible circulation automobile. De façon plus spécifique, la moitié des déplacements se fait sur des pistes cyclables ou des sentiers de montagne, tant en termes de durée (52 %) que de distance (48 %); en moyenne, les cyclistes parcourent donc 24 km par semaine sur ces aménagements. En outre, les deux cinquièmes des déplacements s’effectuent sur des rues ou des routes à faible circulation (37 % en durée, 42 % en distance), et les cyclistes parcourent 21 km par semaine sur ces voies. 2.5.3 Portrait de l’offre Au cours des dernières années, toutes les régions de la Mauricie se sont dotées de voies cyclables pour accommoder les demandes des citoyens qui réclament de plus en plus ce genre d’aménagement récréatifs. Des voies cyclables locales sont présentes notamment dans les milieux urbains. Mais ce sont les réseaux de voies cyclables régionales et celle de la Route verte qui retiendront le plus notre attention. Aussi, nous aborderons sommairement le cas de la route panoramique qui fait le tour du Parc national de la Mauricie. La Route verte (deux axes) La Route verte constitue l’épine dorsale du réseau des voies cyclables en Mauricie. On la reconnaît à son logo constitué d’un grand « V » de couleur bleu, d’une route de couleur verte et d’un personnage qui chevauche un vélo dont les roues sont formées à partir de deux « C C ». Deux axes composent cette voie cyclable sur le territoire de la Mauricie. L’axe « est-ouest » constitue l’axe principal et porte le no 5. Il relie la région de la Capitale-Nationale et celle de Lanaudière en traversant la Mauricie le long du fleuve Saint-Laurent. Le deuxième axe porte le no 4, et prend sa source au cœur de la ville de Trois-Rivières à partir de l’intersection des rues Saint-Denis et Saint-Roch où les deux axes se rejoignent. L’axe no 4 se dirige vers le nord et relie l’entrée Saint-Mathieu, du Parc national de la Mauricie. L’axe est-ouest, no 5 L’axe « est-ouest » de la Route verte, qui porte le no 5 en Mauricie, constitue l’axe principal de la Route verte au Québec. Cet axe relie la plupart des régions situées sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent. En Mauricie, cet axe d’une longueur de 100 kilomètres, emprunte le Chemin-du-Roy sur la presque totalité de son parcours qui s’identifie en bonne partie à la route 138. Cet axe de la Route verte traverse les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pérade, de Batiscan, de Champlain, de Trois-Rivières, de Yamachiche, de Louiseville et de Maskinongé. Cet axe est majoritairement aménagé en accotement asphalté en milieu rural et en chaussée désignée en milieu urbanisé. Un segment situé dans la ville de Trois-Rivières est aménagé en piste cyclable sur trottoir. Les cyclistes roulent sur un revêtement asphalté tout le long du parcours. L’axe nord-sud, no 4 L’axe « nord-sud » de la Route verte qui porte le no 4, constitue une particularité de la Route verte en Mauricie parce qu’elle est une sorte de ramification de l’axe principal pour aller joindre le Parc national de la Mauricie. D’une longueur de 100 kilomètres, cet axe traverse sur son parcours, les villes de Trois-Rivières et de Shawinigan ainsi que les municipalités de Saint-Étienne-des-Grès, de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Mathieu-du-Parc. Pour traverser la rivière Saint-Maurice à la hauteur de Saint-Étienne-des-Grès et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, la Route verte emprunte le lien interrives du barrage de la Gabelle.

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Plus précisément, dans la ville de Trois-Rivières où l’axe no 4 débute, cette voies cyclable est aménagée tantôt en bande cyclable ou en accotement asphalté, tantôt en chaussée désignée et tantôt en piste cyclable sur trottoir. Un important segment situé entre le secteur du campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières et le secteur des Forges du Saint-Maurice est aménagé en piste cyclable de type polyvalent et comporte un revêtement d’asphalte. Sur le territoire de la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès, l’axe no 4 est aménagé en accotement asphalté, en chaussée désignée et un court segment en piste cyclable en site propre. Les deux segments qui relient les rives est et ouest de la rivière Saint-Maurice à la hauteur du lien interrives du barrage de La Gabelle, et qui sont sous la responsabilité d’Hydro-Québec, ne sont pas aménagés. La portion qui traverse la municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et le secteur sud de la ville de Shawinigan est majoritairement aménagée en accotement asphalté le long de la route des Vétérans. Toutefois, un court segment est aménagé en piste cyclable en site propre sur un revêtement constitué de poussière de pierre dans le secteur du boulevard Industriel. Dans le secteur de Shawinigan-Sud, un important segment est aménagé en piste cyclable sur rue. Pour ce qui est du centre-ville de Shawinigan, la Route verte emprunte le pont qui mène au centre-ville puis est aménagée en piste cyclable de type polyvalent sur le boulevard Saint-Maurice. Elle se poursuit ensuite en piste cyclable sur rue en empruntant quelques rues asphaltées et devient aménagée en piste cyclable de type polyvalent avec une surface de roulement asphaltée lorsqu’elle traverse le parc linéaire. L’axe no 4 se poursuit ensuite en accotement asphalté jusqu’au centre de ski Vallée du Parc. À partir de cet endroit, la voie est aménagée en piste cyclable en site propre sur fond d’asphalte pour relier le secteur Saint-Gérard-des-Laurentides. Entre le secteur Saint-Gérard-des-Laurentides et la limite de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc, la Route verte est aménagée en accotement asphalté le long de la route 351. Elle se poursuit ensuite en piste cyclable aménagée en site propre sur un revêtement constituée de poussière de pierre pour relier le noyau villageois de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc. La voie cyclable se poursuit ensuite pour relier l’entrée du Parc national de la Mauricie avec des aménagements constitués tantôt en accotement asphalté et tantôt en aménagement en piste cyclable en site propre. Le dernier segment assure la transition de la Route verte entre les terres du domaine privé et celles du domaine public. Le court segment situé sur les terres publiques est constitué d’un revêtement de poussière de pierre et est aménagé en piste cyclable en site propre à usage multiple. Cet axe de la Route verte se termine à un demi-kilomètre avant l’entrée du Parc national, sur le chemin Saint-François que les cyclistes empruntent pour accéder au parc. Le réseau des voies cyclables régionales Le réseau des voies cyclables régionales, qui totalise environ 200 kilomètres, est présent sur l’ensemble du territoire de la Mauricie, sauf pour le territoire du conseil d’agglomération de La Tuque, qui s’est doté d’un réseau local de voies cyclables qui traverse la ville de La Tuque. Les voies cyclables régionales sont toutes reliées d’une façon ou d’une autre à la Route verte. Elles sont pour la plupart aménagées en accotement asphalté le long de routes rurales et en chaussée désignée dans les noyaux villageois. Toutefois, un segment situé dans le secteur de Saint-Louis-de-France, est aménagé en piste cyclable en site propre dont la surface de roulement est constituée en partie d’asphalte et en partie de poussière de pierre. La voie cyclable qui fait le tour du Lac-à-la-Tortue est aménagée en chaussée désignée et est ouverte aux cyclistes en après-midi seulement les dimanches entre la fin du mois de juin et le début du mois de septembre. Ainsi, les MRC de Maskinongé, des Chenaux et de Mékinac possèdent toutes un réseau de voies cyclables régionales et locales. Les villes de Shawinigan et de Trois-Rivières sont aussi desservies par un réseau de voies cyclables régionales et locales. Ces réseaux régionaux ne sont toutefois pas tous reliés entre eux.

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La route panoramique du Parc national de la Mauricie On ne peut passer sous silence la route panoramique qui fait le tour du Parc national de la Mauricie sur une distance de 80 kilomètres. Cette route, est depuis longtemps utilisée par les cyclistes voyageurs ou les randonneurs locaux qui partagent cette route avec les automobilistes. La vitesse maximum pour la circulation automobile est limitée à 50 kilomètres à l’heure et est surveillée par les patrouilleurs du Parc. Par cette route, les cyclistes peuvent accéder à plusieurs sites aménagés sur le territoire du Parc et une fois le tour complété, ils peuvent continuer de circuler soit sur la Route verte, s’ils sont rendus du côté de Saint-Mathieu-du-Parc, soit sur le réseau régional de la ville de Shawinigan, s’ils se retrouvent du côté de Saint-Jean-des-Piles. Bienvenue cyclistes ! Afin de répondre aux besoins spécifiques des cyclotouristes, le label « Bienvenue cyclistes ! » a été implanté en 2005 par Vélo Québec. Les hébergements et campings méritent cette appellation s’ils disposent de services adaptés à la réalité des cyclotouristes : emplacement couvert et verrouillé pour les vélos, outillage pour effectuer des réparations mineures, mets copieux et renseignements utiles aux cyclistes. Les campings doivent notamment être en mesure d’offrir des emplacements sans réservation préalable sur leur site lorsque les visiteurs voyagent exclusivement à vélo. En 2006, plus de 330 établissements se sont prévalus de l’accréditation « Bienvenue cyclistes ! » au Québec. En Mauricie, on compte actuellement 27 établissements qui jouissent de cette appellation. Les clubs de vélo La Mauricie compte trois clubs de vélo qui dont deux localisés à Trois-Rivières.

- Club Cyclique Mauricie - Cyclotour - Club Cycliste de Saint-Mathieu-du-Parc

Service d’une navette par traversier pour joindre la ville de Bécancour ou la marina de Trois-Rivières située à l’Île Saint-Quentin et un service de navette par voie terrestre pour joindre la rive sud du fleuve Le traversier le M/V Le Draveur offre le service de navette à partir du port de Trois-Rivières pour les groupes de cyclistes de 30 personnes ou plus, pour joindre le quai de Sainte-Angèle-de-Laval à Bécancour ou la marina de Trois-Rivières située à l’Île Saint-Quentin. Dépannage et remorquage R. Montpas, offre un service de navette par voie terrestre pour les cyclistes à partir de l’hôtel Les Suites de Laviolette, sur la rue Notre-Dame dans le secteur de Trois-Rivières-Ouest pour joindre la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Les événements Différentes activités ou événements se déroulent sur le territoire mauricien. Le Club Cyclique Mauricie organise les Mardis Cycliques et d’autres activités tout au long de la saison. Cyclo-Mauricie organise depuis 2005, une manifestation pour les cyclistes qui se déroulement en parallèle de la compétition de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Les cyclistes partent de la ville de La Tuque en même temps que les canotiers et se rendent à Shawinigan en empruntant la route 155 pour franchir la distance entre ces deux villes. La randonnée qui se déroule sur trois jours est très appréciée par les passionnés de vélo et est encadrée par la Sûreté du Québec.

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De mai à octobre, Cyclotour organise des randonnées d’une journée, de niveau débutant, intermédiaire et difficile. Le responsable de la randonnée prépare deux trajets (un de 50 km et un de 70 km environ) sur des routes secondaires de préférence et prévoit des pauses à tous les 20 ou 25 kilomètres. La Virée du maire est un événement annuel qui offre la possibilité aux cyclistes de sillonner les rues de Trois-Rivières en toute sécurité en parcourant un circuit fermé sur lequel la circulation automobile est contrôlée. La Grande virée est une randonnée cycliste annuelle, organisée par Cyclotour et le Club Cyclique Mauricie, qui se déplace en peloton avec une escorte policière. Vélo Québec organise à chaque année différentes activités auxquelles les cyclistes sont invités à participer notamment, Le Grand Tour, la Petite aventure, différents voyages à vélo à travers le Québec ainsi que les défis de l’été qui se déroule, dans différentes villes du Québec notamment, à Trois-Rivières. La carte La carte no 7, disponible en version électronique sur le site de l’URLSM www.urlsmauricie.com, illustre le réseau des voies cyclables dont l’inventaire a été réalisé par l’URLSM en 2001 et mis à jour en 2006. 2.5.4 Diagnostic du réseau des voies cyclables À partir du portrait du réseau des voies cyclables décrit précédemment, nous avons établi un diagnostic sur l’organisation spatiale des voies cyclables qui nous a permis de relever certaines problématiques. A) L’organisation spatiale des voies cyclables : constat De façon générale, la Basse-Mauricie est bien desservie par les réseaux de voies cyclables. Le développement de ces réseaux est sous la responsabilité du milieu municipal. La presque totalité du réseau est aménagé sur des routes ou des rues qui relèvent soit des municipalités et des villes ou du ministère des Transports. Sur le territoire de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc et du secteur Saint-Louis-de-France, des terres privées sont utilisées pour permettre le passage des voies cyclables. Au nord de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc, un court segment d’environ deux kilomètres est aménagé sur les terres du domaine de l’État avant de relier l’entrée du Parc national de la Mauricie. Du point de vue de son organisation spatiale, l’examen des réseaux a permis d’établir un constat préliminaire.

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La Route verte est majoritairement aménagée sur des routes publiques qui sillonnent le territoire et assure le lien avec les terres du domaine de l’État La Route verte est presqu’entièrement aménagée sur des routes publiques qui sillonnent le territoire de la Mauricie. Toutefois, un court segment d’environ deux kilomètres et faisant partie de l’axe no 4, est situé sur les terres du domaine de l’État. Ce segment fait le lien entre les terres privées situées au nord de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc et les terres du domaine de l’État pour permettre l’accès au Parc national de la Mauricie. L’axe no 4 de la Route verte et un réseau régional sont reliés au territoire du Parc national de la Mauricie Une des caractéristiques de la Route verte en Mauricie c’est qu’elle est dotée d’une ramification qui se dirige vers le nord à partir de la ville de Trois-Rivières pour aller rejoindre l’entrée Saint-Mathieu, du Parc national de la Mauricie. À partir de là, les cyclistes expérimentés peuvent poursuivre leur randonnée en empruntant la route panoramique qui fait le tour du Parc national et revenir vers Shawinigan par la voie cyclable régionale qui relie l’autre entrée du parc à la hauteur du secteur Saint-Jean-des-Piles. La route panoramique du Parc national de la Mauricie La route panoramique qui fait le tour du Parc national de la Mauricie est utilisée par les cyclistes depuis l’inauguration du Parc il y plus de 30 ans. Bien que cette route ait été construite pour la circulation automobile avant tout, elle fait le bonheur des cyclistes expérimentés qui profitent d’un milieu naturel unique. À partir de cette route, les cyclistes les plus aguerris et qui chevauchent des vélos hybrides peuvent emprunter deux sentiers polyvalents qui sont utilisés par les adeptes de la randonnée pédestre et de vélo de montagne. Un de ces sentiers longe le lac Édouard. L’autre sentier longe le lac Isaïe. Les deux sentiers mènent au lac à la Pêche où est située l’entrée Saint-Gérard-des-Laurentides à Shawinigan pour accéder au parc. La Route verte est bien reliée aux régions limitrophes situées à l’est et à l’ouest de la Mauricie La Route verte est une voie cyclable qui traverse le Québec dans un axe est-ouest. En Mauricie, elle est bien reliée à ses deux régions limitrophes de la Capitale nationale à l’est, à la hauteur de la municipalité de Sainte-Anne-de-La-Pérade, et de Lanaudière à l’ouest, à la hauteur de la municipalité de Maskinongé. Un service de navette par voie terrestre et un autre par voie fluviale, permettent d’établir une liaison avec le réseau des voies cyclables situées sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent dans la région du Centre-du-Québec Un service de navette par voie terrestre permet aux cyclistes de franchir le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Trois-Rivières pour se rendre sur la rive sud. Le service de navette par traversier qui permet de traverser le fleuve Saint-Laurent entre Trois-Rivières et Bécancour est également disponible et apprécié.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Une traverse qui établit un lien sur le réseau régional de la ville de Shawinigan entre les deux rives de la rivière Saint-Maurice à la hauteur du pont de Grand-Mère À la hauteur du vieux pont de Grand-Mère, les cyclistes qui empruntent le réseau régional, peuvent utiliser les services d’un traversier (ponton), pour franchir la rivière Saint-Maurice. Cette traverse permet d’éviter d’emprunter le pont ce qui constituerait une aventure dangereuse. Des réseaux régionaux qui se relient directement ou indirectement à la Route verte Les réseaux régionaux des voies cyclables situés sur les territoires des MRC de Maskinongé et des Chenaux sont directement reliés à la Route verte. Les municipalités de Louiseville et de Batiscan constituent ces liens avec la Route verte. Celui de la MRC de Mékinac rejoint aussi la Route verte par l’intermédiaire du réseau régional de la MRC des Chenaux auquel il est connecté à la jonction des territoires des municipalités de Saint-Séverin et de Saint-Stanislas par le chemin de la côte Saint-Paul. Les réseaux de voies cyclables rejoignent la plupart des municipalités La Tuque possède un réseau local de voies cyclables qui traverse la ville mais qui ne rejoint pas les autres municipalités situées sur le territoire du conseil d’agglomération de La Tuque. Au sud du territoire de la Mauricie, la plupart des municipalités sont desservies d’une façon ou d’une autre par le réseau mauricien des voies cyclables. Sur le territoire de la MRC de Maskinongé, le réseau régional des voies cyclables rejoint les noyaux villageois des municipalités suivantes : Louiseville, Sainte-Ursule, Sainte-Angèle-de-Prémont, Saint-Alexis-des-Monts, Saint-Paulin et Saint-Élie-de-Caxton. La municipalité de Saint-Boniface est reliée à la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès par une voie cyclable locale. L’axe 5 de la Route verte rejoint les noyaux villageois des municipalités de Yamachiche, de Louiseville et de Maskinongé. L’axe 4 relie les noyaux villageois des municipalités de Saint-Étienne-des-Grès et de Saint-Mathieu-du-Parc. Sur le territoire de la MRC de Mékinac, le réseau régional des voies cyclables rejoint les noyaux villageois des municipalités suivantes : Saint-Tite, Sainte-Thècle, Lac-aux-Sables et Notre-Dame-de-Montauban. La voie cyclable dessert les territoires des municipalités de Hérouxville et de Saint-Séverin mais ne rejoint pas leurs noyaux villageois. Sur le territoire de la MRC des Chenaux, le réseau régional des voies cyclables rejoint les noyaux villageois des municipalités suivantes : Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Saint-Narcisse. Cette voie cyclable régionale emprunte le territoire de la municipalité de Saint-Stanislas mais ne rejoint pas le noyau villageois. Ce réseau se connecte à l’axe 5 de la Route verte sur la rive « est » de la rivière Batiscan à la hauteur du pont de la route 138 qui enjambe la rivière mais ne rejoint pas le noyau villageois de la municipalité de Batiscan. L’axe 5 de la Route verte rejoint les noyaux villageois de Sainte-Anne-de-la-Pérade, de Batiscan et de Champlain. Sur le territoire de la ville de Shawinigan, le réseau régional des voies cyclables rejoint les secteurs, de Grand-Mère, de Saint-Georges et de Lac-à-la-Tortue où il se relie au réseau régional de la MRC de Mékinac, ainsi que le secteur de Saint-Jean-des-Piles où il relie l’entrée du Parc national de la Mauricie. L’axe no 4 de la Route verte relie, à partir de la municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, le secteur sud de la ville, le centre-ville, le parc linéaire, le centre de ski Vallée du Parc et le secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides pour rejoindre le territoire de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Sur le territoire de la ville de Trois-Rivières, le réseau régional des voies cyclables relie les secteurs de Cap-de-la-Madeleine et de Saint-Louis-de-France. Ce réseau est relié à l’axe 5 de la Route verte à la hauteur du pont Duplessis. Par ailleurs, l’axe no 5 de la Route verte rejoint les secteurs de Sainte-Marthe-du-Cap, de Cap-de-la-Madeleine, le centre-ville, le secteur ouest de la ville et celui de Pointe-du-Lac. L’axe no 4 de la Route verte relie le centre-ville, le secteur des Forges du Saint-Maurice et le secteur nord de la ville. Un réseau local parcourt les rues de la ville. Deux milieux urbains bien desservis par les réseaux de voies cyclables Les deux pôles urbains de Shawinigan et de Trois-Rivières sont bien desservis par la Route verte et par leurs réseaux respectifs de voies cyclables régionales et locales. Les deux villes sont aussi reliées entre elles par l’axe no 4 de la Route verte. Des municipalités qui sont mal ou aucunement desservies par le réseau mauricien des voies cyclables régionales Sur le territoire de la MRC de Maskinongé aucune voie cyclable ne dessert les municipalités suivantes : Saint-Édouard-de-Maskinongé, Saint-Justin, Saint-Léon-le-Grand, Saint-Sévère, Saint-Barnabé, Charette et le secteur Saint-Thomas-de-Caxton. La municipalité de Saint-Boniface est desservie seulement par une voie locale qui la relie à la municipalité de Saint-Étienne-des-Grès. Les municipalités de Maskinongé, de Yamachiche et de Saint-Mathieu-du-Parc, sont reliées au réseau régional par la Route verte. Sur le territoire de la MRC des Chenaux, aucune voie cyclable ne dessert les municipalités suivantes : Saint-Maurice, Saint-Luc-de-Vincennes, Saint-Prosper et Saint-Stanislas. Les municipalités de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, de Champlain, de Batiscan et de Sainte-Anne-de-la-Pérade sont reliées au réseau régional par à la Route verte. Sur le territoire de la MRC de Mékinac, aucune voie cyclable ne dessert les municipalités suivantes : Saint-Séverin, Saint-Adelphe, Grandes-Piles, Saint-Roch-de-Mékinac et Trois-Rives. Un réseau régional de voies cyclables qui incite les usagers à redoubler de prudence pour faire le tour du Lac-à-la-Tortue Le réseau régional des voies cyclables de Shawinigan est relié au réseau régional de la MRC de Mékinac à la hauteur de Hérouxville par une voie cyclable aménagée en chaussée désignée sur la route qui contourne le Lac-à-la-Tortue du côté sud. Considérant l’étroitesse de la route et les nombreuses courbes qui la caractérisent, cette voie cyclable aménagée en chaussée désignée, est dotée d’une bonne signalisation qui invite régulièrement les usagers à redoubler de prudence. Il est important de noter que cette voie cyclable est ouverte aux cyclistes en après-midi seulement les dimanches entre la fin du mois de juin et le début du mois de septembre. Une Route verte qui accueille d’autres disciplines L’axe no 4, la Route verte est empruntée à quelques endroits par différents utilisateurs tels que les adeptes de patins à roues alignées, les piétons et les amateurs de ski de fond. Mentionnons le parc linéaire de Trois-Rivières (les environs du campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières jusqu’au site des Forges du Saint-Maurice), le parc linéaire de Shawinigan ainsi que le boulevard Saint-Maurice à Shawinigan. Ces tronçons aménagés en pistes cyclables de type sentier

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polyvalent, sont certainement une bonne façon de rentabiliser les investissements et constitue une bonne appropriation par la population de ce couloir récréatif. Toutefois, cet usage multiple comporte son lot d’inconvénients notamment pour les cyclistes qui doivent se faufiler entre les divers utilisateurs et qui perdent quelque peu de qualité dans leur expérience qui peut facilement se transformer en aventure. Les tableaux suivants présentent par territoire de ville et de MRC, l’organisation spatiale et les types d’aménagement du réseau mauricien des voies cyclables. Tableau 34 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables de la MRC de Mékinac

MRC de Mékinac Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

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Notre-Dame-de-Montauban x x x x x x x x x

Lac-aux-Sables x x x 153x x x

Sainte-Thècle x x x 153x x x

Saint-Tite x x x 153x x x

Secteur Saint-Joseph-de-Mékinac

Hérouxville x x x x

Saint-Adelphe

Saint-Séverin x x x

Grandes-Piles

Saint-Roch-de-Mékinac

Secteur Boucher

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 35 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables de la MRC des Chenaux

MRC des Chenaux Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

publique Liens

urbains Liens territoriaux Services

Rou

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Sainte-Anne-de-la-Pérade x 5 x 138 x x x

Sainte-Geneviève-de-Batiscan x x x x x x x

Batiscan x 5 x x x x 138

x x x x x

Saint-Prosper

Saint-Stanislas x x x 352x x

Saint-Narcisse x x x 352x x x

Saint-Maurice

Champlain x 5 x x 138 x x

Saint-Luc-de-Vincennes

Notre-Dame-du-Mont-Carmel x 4 x x x x

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 36 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables de la MRC de Maskinongé

MRC de Maskinongé Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

publique Liens

urbains Liens territoriaux Services

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Saint-Mathieu-du-Parc x 4 x x x 351x x x x x x

Saint-Alexis-des-Monts x x x x x x

Saint-Élie-de-Caxton x x x 351x x x

Saint-Paulin x x x 350x x x

Charette

Saint-Barnabé

Saint-Sévère

Saint-Boniface x x x x

Saint-Étienne-des-Grès x 4 x x x x x x

x x x x x x x

Yamachiche x 5 x x 138x x x x

Sainte-Angèle-de-Prémont x x x x x x

Saint-Édouard-de-Maskinongé

Sainte-Ursule x x x x x x x

Saint-Léon-le-Grand

Saint-Justin

Maskinongé x 5 x x x x x x x

Louiseville x 5 x x x

x x 138

x x x x x

x x

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Tableau 37 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables de la ville de Trois-Rivières

Ville de Trois-Rivières Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

publique Liens

urbains Liens territoriaux Services

Rou

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Trois-Rivières x x

5 4 x

x x x

x x x

x x x

138x x

x x x

x x x x x

x x x

Secteur Trois-Rivières-Ouest x 5 x x 138

x x x x

Secteur Aéroport régional

Secteur Cap-de-la-Madeleine x 5 x x x x x 138 x

x x x x

Secteur Saint-Louis-de-France x x x x x x

Secteur Sainte-Marthe-du-Cap x 5 x 138 x

Secteur Pointe-du-Lac x 5 x x x x x x

Tableau 38 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables de la ville de Shawinigan

Ville de Shawinigan Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

publique

Liens urbai

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Rou

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Shawinigan x 4 x x x x 157 x x x x x

Secteur Shawinigan-Sud x 4 x x x x x x x x x

Secteur Saint-Gérard-des-Laurentides

x 4 x x x 351x x x x

Secteur Grand-Mère x x x x x x x x x x

Secteur Lac-à-la-Tortue x x x x x x x

Secteur Saint-Georges x x x x x x x x x

Secteur Saint-Jean-des-Piles x x x x x x x x

Parc national de la Mauricie x x

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Tableau 39 : Organisation spatiale du réseau des voies cyclables du conseil d’agglomération de La Tuque

Conseil d’agglomération de La Tuque

Type de voies cyclables Type d’aménagement Infrastructures d’utilité

publique Liens

urbains Liens territoriaux Services

Rou

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La Tuque x x x x x 155 x x

La Bostonnais

Lac Édouard

B) Les principales problématiques du réseau des voies cyclables Les espaces réservés aux cyclistes devraient être adéquats et suffisants D’une façon générale, la culture du vélo n’est pas suffisamment développée en Mauricie. La région gagnerait à mettre à la disposition de la population suffisamment d’espaces, de services et d’infrastructures au service des cyclistes, car la demande pour ce moyen de transport récréatif qu’est le vélo, devient de plus en plus importante. La Route verte comporte des segments qui ne sont pas complétés. La Route verte n’est pas complétée. L’axe no 5 qui longe la rive nord du fleuve Saint-Laurent comporte deux segments situés sur le territoire de la ville de Trois-Rivières qui ne sont pas complétés. Un de ces segments concerne le passage de la rivière Saint-Maurice à la hauteur du pont Duplessis. Lors des travaux de réfection du pont qui sont prévus, le ministère des Transports prévoit d’aménager un espace pour les cyclistes. L’autre segment se situe dans le secteur de Pointe-du-Lac, où une portion d’environ 3 kilomètres, située entre le noyau villageois et les limites du territoire de la municipalité de Yamachiche n’est pas aménagée à cause de l’étroitesse de la route 138 à cet endroit. Dans les deux cas, les représentants de la ville de Trois-Rivières s’affairent actuellement à trouver des solutions. L’axe no 4 de la Route verte n’est pas aménagé entre Saint-Étienne-des-Grès et Notre-Dame-du-Mont-Carmel qui transite par le lien interrives de La Gabelle. Les deux routes d’accès au barrage de La Gabelle, qui totalisent environ trois kilomètres et qui sont situées de part et d’autre du barrage, appartiennent à Hydro-Québec et ne sont pas aménagées pour les cyclistes. Toutefois, le passage des cyclistes sur le barrage est autorisé par Hydro-Québec. Comme ce lien constitue le seul endroit pour franchir la rivière entre Shawinigan et Trois-Rivières, ces routes sont quand même utilisées par les cyclistes mais elles découragent plusieurs d’entre eux, notamment en ce qui concerne la portion située du côté ouest de la rivière et qui mène à Saint-Étienne-des-Grès.

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Des liaisons intrarégionales qui ne sont pas complétées et qui rendent le réseau épars, discontinu et morcelé Sur le territoire de la MRC de Maskinongé, le réseau régional des voies cyclables ne relie pas la municipalité de Saint-Justin et doit être complété notamment, entre Saint-Boniface et Shawinigan, entre Saint-Boniface et Saint-Élie-de-Caxton, entre Saint-Élie-de-Caxton et Saint-Mathieu-du-Parc, entre Saint-Étienne-des-Grès et le reste du réseau régional et entre Sainte-Angèle-de-Prémont et Saint-Édouard-de-Maskinongé. Sur le territoire de la ville de Shawinigan, le réseau régional des voies cyclables est en développement pour relier la Route verte au secteur Grand-Mère. Il est aussi en développement à partir du Parc de la rivière Grand-Mère pour rejoindre la rivière Saint-Maurice ainsi qu’entre la ville de Shawinigan et la municipalité de Saint-Boniface. Le segment de la voie cyclable régionale qui relie le secteur de Saint-Louis-de-France et la municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel est en développement. La municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel n’est pas reliée au réseau régional de la MRC des Chenaux. Un réseau de voies cyclables presqu’entièrement aménagé en bordure de route ou de rues et très peu en site propre, ce qui entraîne des problèmes de sécurité et qui altère l’expérience vécue par les cyclistes Le réseau des voies cyclables mauriciennes est presqu’entièrement aménagé en bordure de route et très peu en site propre. Il n’offre aux cyclistes, que des voies aménagées à même la chaussée qui est partagée avec les automobilistes. Pour cette raison, il est considéré par plusieurs adeptes, comme un réseau dangereux qui ne se prête pas bien à la randonnée familiale et qui diminue la qualité de l’expérience vécue par les cyclistes. D’ailleurs, plusieurs adeptes préfèrent aller pratiquer leur loisir préféré dans d’autres régions où des voies cyclables sont aménagées en site propre, loin de la circulation automobile. La route panoramique du Parc national de la Mauricie bien qu’étant utilisée par des cyclistes est hasardeuse Même si les cyclistes empruntent la route du Parc national depuis longtemps et que la limite de vitesse pour les automobilistes est fixée à 50 km à l’heure, il n’en demeure pas moins que cette limite de vitesse est régulièrement dépassée, ce qui rend la route dangereuse pour les cyclistes. Il faut donc être très expérimenté pour la parcourir car l’endroit est éloigné, sauvage et il est hasardeux pour une famille de s’y aventurer. Un réseau mauricien de voies cyclables qui ne comporte pas de thématique particulière On note en Mauricie, l’absence d’une voie cyclable régionale thématique. À l’instar de d’autres régions du Québec qui possèdent des voies cyclables thématiques telles que, le Petit-Thémis, la route des Bleuets, la route des Fromages et le Petit train du Nord, il a été proposé d’aménager une voie mauricienne qui identifierait les attraits de la région et qui retiendrait davantage les touristes dans notre région. Il a été suggéré d’unir adéquatement les voies cyclables actuelles, de développer certaines pistes en site propre et ainsi constituer une véritable voie cyclable régionale mauricienne comportant le thème de : « La route des barrages et de chutes ».

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Des bandes cyclables qui permettent une circulation bidirectionnelle À plusieurs endroits le long de la Route verte, l’aménagement est constitué d’un accotement asphalté en bordure de route. Même s’il n’existe pas de normes d’aménagements à cet égard, il est généralement recommandé qu’un aménagement en bande cyclable ou en accotement asphalté devrait être aménagé pour permettre une circulation unidirectionnelle. Or à quelques endroits on retrouve une circulation bidirectionnelle qui oblige un nombre important de cyclistes à circuler face aux automobilistes. Une Route verte qui comporte des problèmes de signalisation Bien que la signalisation de la Route verte soit majoritairement adéquate, il y a encore des endroits où il est difficile de s’y retrouver. Quelques endroits annoncent la fin de la voie cyclable alors qu’elle se poursuit à quelques mètres plus loin. Une Route verte qui comporte des problèmes de balisage Le balisage qui informe les cyclistes qu’ils suivent la Route verte est quelquefois trop distancé de sorte qu’il est parfois difficile pour les cyclistes de s’y retrouver et de confirmer qu’ils sont encore sur la Route verte et non sur une autre voie cyclable locale ou régionale. Une Route verte qui comporte des traverses de routes et de rues dangereuses À plusieurs endroits, la Route verte traverse des routes ou des rues importantes notamment dans les milieux urbains. Quelques-unes de ces traverses comportent des aménagements ou une signalisation qui portent à confusion et qui constituent un réel danger et devraient être améliorées. Une culture du civisme doit être développée tant par les automobilistes que par les cyclistes si la région veut prendre le tournant du transport récréatif intégré à vélo. Un réseau régional à améliorer sur le territoire de la MRC des Chenaux Une bonne portion de la voie cyclable régionale située sur le territoire de la MRC des Chenaux est aménagée en accotement asphalté sur le rang Bas de la Grande Ligne entre Saint-Narcisse et Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Considérant la densité et la vitesse de la circulation automobile sur cette route, cette voie cyclable peut constituer un danger pour les cyclistes. Il est important d’améliorer cette voie d’autant plus qu’elle conduit les cyclistes au Parc de la rivière Batiscan. Des liaisons entre les réseaux régionaux qui sont déficientes ou absentes et qui rendent le réseau épars Les réseaux régionaux des voies cyclables de Shawinigan, des MRC de Mékinac et des Chenaux sont interreliés. Toutefois, le centre-ville de Shawinigan n’est pas relié à son réseau régional. Trois-Rivières est bien relié à son réseau régional mais un court segment reste à construire pour relier le secteur de Saint-Louis-de-France à la municipalité de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Le réseau régional des voies cyclables de la MRC de Maskinongé n’est pas relié aux autres réseaux régionaux. Il est cependant relié à la Route verte à la hauteur de la municipalité de Louiseville. Tous ces liens nord-sud n’ont que peu de corrélation dans le sens est-ouest. Il serait intéressant que le cœur de la région de la Basse-Mauricie, constitué des villes de Shawinigan et de Trois-Rivières, puisse devenir le tronc commun d’une voie cyclable thématique régionale qui unirait tous ces tronçons indépendants. De plus, les intervenants du milieu souhaiteraient davantage de liens régionaux et locaux entre les municipalités d’une même MRC.

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Une Route verte qui comporte des problèmes de droits de passage et d’intrusion des VTT sur le territoire de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc La portion de l’axe no 4 de la Route verte qui est aménagée sur le territoire de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc est d’une longueur d’environ 25 km. Cette portion comporte un long segment qui est aménagé en piste cyclable en site propre situé sur des terres privées. Des problèmes d’intrusion de VTT et de droits de passage subsistent à certains endroits ce qui a entraîné la fermeture de certaines sections par les propriétaires à l’été 2006. Cette mesure fait en sorte que cette municipalité n’est plus desservie par la Route verte et que celle-ci s’arrête aux à toute fin pratique aux limites de la ville de Shawinigan et de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc. Le lien nord-sud de l’axe no 4 est coupé et le Parc national de la Mauricie n’est plus accessible aux cyclistes à moins d’emprunter la route très achalandée du chemin Saint-François. Une Route verte qui comporte des problèmes d’entretien Même si certaines sections situées sur le territoire des villes de Shawinigan et de Trois-Rivières sont très bien entretenues, on observe que d’une façon générale, la Route verte comporte un problème d’entretien. Dans les milieux urbains, l’entretien doit se faire d’une façon régulière car il y du sable et toutes sortes de détritus qui se retrouvent en bordure des routes sur lesquelles est aménagée la voie cyclable. Dans les sections aménagées en site propre, le revêtement est souvent constitué de poussière de pierre. À plusieurs endroits, il y a des dépressions importantes de la surface de roulement et des branches d’arbres tombées entravent le passage des cyclistes. À d’autres endroits, la poussière de pierre s’écoule vers le bas des pentes et la surface devient très morcelée dans les pentes. À quelques endroits, on note aussi des problèmes de drainage qui détériorent prématurément la voie cyclable. Le segment de la Route verte, aménagé sur le territoire de la municipalité de Saint-Mathieu-du-Parc, n’est pratiquement pas entretenu depuis l’été 2006.

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2.6 LES AUTRES DISCIPLINES ET LIEUX RÉCRÉATIFS Le présent plan de développement dresse le portrait de cinq disciplines qui sont érigées en réseau sur le territoire de la Mauricie, soit la motoneige, la motoquad, la randonnée équestre, la randonnée pédestre et les voies cyclables. Toutefois, d’autres activités et lieux récréatifs sont présents sur le territoire et méritent qu’on s’y attarde. La présente partie brosse un tableau de ces disciplines et de ces lieux. Consultation Ce chapitre consacré aux autres disciplines a été soumis pour consultation aux responsables de l’aménagement du territoire des trois MRC et des villes de Shawinigan, Trois-Rivières et La Tuque. Il a aussi été soumis au représentant de Tourisme Mauricie pour obtenir ses commentaires. Cette période de consultation s’est déroulée du 8 au 21 mars 2007. 2.6.1 Les parcours canotables mauriciens 1 Les données qui suivent proviennent en totalité de l’ouvrage produit par la Fédération québécoise du canot et du kayak intitulé « Guide des parcours canotables du Québec ». La Mauricie fait partie du bassin no 5 sur les 11 bassins identifiés au Québec. Le bassin no 5 regroupe les régions touristiques de Lanaudière, de la Mauricie, de Québec et de Charlevoix. Le bassin no 5 Situé entre le Saguenay à l’est et les Laurentides du « nord de Montréal » à l’ouest, ce territoire offre la plus grande diversité de parcours canotables au Québec. Des grands réservoirs (Gouin) aux rivières sportives (Jacques-Cartier) en passant par les rivières plus calmes (L’Assomption), ce bassin est tout aussi important en termes de fréquentation que celui de l’Outaouais. 1- Guide des parcours canotables du Québec, édition Broquet inc., 2005.

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Notes explicatives La section 1 : les « Rivières » Identification de la rivière Les rivières sont présentées en ordre alphabétique et sont identifiées par leur nom officiel et le numéro du parcours ou de la rivière. C’est le système de classification du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Il est indiqué pour prévenir toute ambiguïté puisque plusieurs rivières ou parcours portent le même nom. Variante autochtone Le nom commun de la rivière est à l’occasion accompagné d’une variante autochtone qui figure sous le nom officiel. Cette variante est celle qui est le plus susceptible de rallier le maximum de personnes parmi les variantes existantes et acceptées par la Commission de toponymie. Longueur totale du parcours Celle-ci est exprimée en kilomètres, depuis l’embouchure jusqu’à la source, s’il s’agit d’une rivière, du départ à l’arrivée pour un circuit de lac. Fait à noter, la source n’est pas toujours aisément accessible, voire même canotable. On y retrouve la description de la rivière. Pour obtenir plus d’information sur chacune des sections qui composent une rivière, nous invitons le lecteur à se référer à l’ouvrage dont nous avons tiré nos sources et qui est cité en rubrique. La section 2 : les « Autres rivières » La section « Autres rivières » est constituée, pour l’essentiel, de parcours pour lesquels les informations détenues sont trop fragmentaires pour qu’on puisse les intégrer aux fiches. Certains de ces parcours moins connus ou moins documentés ont des caractères exceptionnels susceptibles de faire d’eux des parcours incontournables aux yeux de certains. Sont également classés dans la section « Autres rivières », des parcours comportant des particularités quant à l’accessibilité et notamment, nombre de parcours situés sur des rivières dites « de printemps », canotables en période de hautes eaux ou en crue. Enfin, sont classés dans cette section les parcours dégradés, c'est-à-dire que l’industrie forestière, les activités du secteur hydroélectrique, la pollution ou la privatisation des berges en ont rendus l’accès difficile. La section 3 : les « parcours mixtes et circuits de lacs ». Ces parcours sont identifiés par le nom du lac qui a servi de référence pour associer un numéro de parcours ou par le nom du territoire d’appartenance. Dans certains cas, la présentation du territoire inclut une description du paysage que l’on retrouve sur ce territoire, et de ce fait, cet élément n’est pas répété pour chacun des circuits. La composition du parcours comprend une liste des lacs les plus importants qui le composent. Deux types de parcours sont utilisés :

- Parcours en boucle (le départ et le retour se font au même endroit); - Parcours linéaire (nécessitant une navette).

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LES RIVIÈRES La Batiscan, 05-03-00-00, 188 k, Patisko Prenant naissance au Grand lac Édouard, elle coule en direction sud sur 188 km pour atteindre le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Batiscan. Bien que la voie ferrée longe en partie le cours supérieur de la rivière, elle ne dépare en rien le paysage qui est semi-sauvage dans cette section. Très belle rivière offrant un éventail intéressant de difficultés et qui est encore aujourd’hui peu fréquentée, mis à part la section des Portes de l’Enfer. Plusieurs combinaisons de lacs et d’affluents de la Batiscan, tels que la Jeannotte et la rivière aux Éclairs, permettent des variantes de circuits peu fréquentés et sauvages. L’accès le plus intéressant se fait par le train Saguenay qui ajoute à l’aspect pratique une touche pittoresque. La Bostonnais, 05-01-70-00, 95 km Elle prend sa source au Grand lac Bostonnais et coule en direction sud-ouest jusqu’à ce qu’elle se jette dans la rivière Saint-Maurice, immédiatement au nord de La Tuque. Comprenant la traversée du lac Bostonnais à partir de Van Bruyssel qui permet l’accès par train, jusqu’à la route 155, la rivière est sauvage. Bien que la route la longe sur presque tout le parcours restant, sa présence est discrète jusqu’au pont en amont de village la Bostonnais. La période canotable ne s’étend que jusqu’au 24 juin puisque, après cette date, les gestionnaires du barrage du Grand lac Bostonnais ne laisse plus passer d’eau. Très belle rivière de printemps, particulièrement la troisième section où une suite quasi-ininterrompue de rapides réjouira l’amateur d’eau vive. La Croche, 05-01-60-00, 168 km La rivière La Croche présente autant le calme et la sérénité que le tourment et le tumulte. Prenant sa source au lac aux Rats, dans la zec de la Lièvre, elle se dirige franc sud pour se fondre dans la rivière Saint-Maurice, à 5 kilomètres au nord de La Tuque. Elle traverse trois zecs (de la Lièvre, Borgia et de la Croche). C’est à partir du lac Panache qu’il est intéressant de mettre à l’eau. Cette section présente de tout : de l’eau calme aux cascades. À la fin du lac Davenne, la Croche devient « folle ». Brusquement elle se déchaîne. La deuxième section de la rivière est tout le contraire de la première. Les premiers 10 kilomètres présentent un peu d’animation (RI à RIII) et 2 courtes sautes d’humeur dont la chute Brûlée. Le reste nous offre une longue eau calme qui serpente paresseusement à travers un terrain sablonneux. Éclairs, Aux, 05-03-10-00, 20 km Prenant naissance dans le très beau lac Batiscan, cette petite rivière se dirige vers le sud-ouest jusqu’à son embouchure (rivière Batiscan). C’est une rivière sauvage et pittoresque, bien pourvue en rapides. La navette via les chemins forestiers est très longue, ce qui explique qu’elle soit peu pagayée. Il n’y a d’ailleurs pas de possibilité de canoter cette rivière seulement. Il faut y associer une ou plusieurs sections de la rivière Batiscan, ce qui rend cette sortie encore plus avantageuse. Jeannotte, 05-03-20-00, 48 km Prenant naissance dans le lac Édouard, mais par sa partie sud, cette petite rivière coule en direction sud jusqu’aux limites de la réserve faunique de Portneuf où, à partir de là, elle bifurque vers l’est pour atteindre la rivière Batiscan, un peu en amont du club Orléans. Sinueuse et profonde, cette charmante rivière peut, en soi, faire l’objet d’une courte expédition, mais il est possible d’allonger la sortie en empruntant la série de lacs de la réserve faunique de Portneuf ou rejoindre le train « Saguenay » par le lac Aux Rognons. (Voir parcours mixte Haute-Batiscan.)

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Loup, Du, 05-28-00-00, 127 km, Môlsemtekw La source de cette rivière est composée d’une série de lacs se déchargeant l’un à la suite de l’autre du lac Soufflet au lac Bourassa. Ce court ensemble est situé dans la partie sud de la réserve faunique Mastigouche. La rivière poursuit sa course tantôt paresseusement, tantôt agressivement, pour atteindre le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Louiseville. C’est en général une rivière peu profonde qui, en aval de Saint-Alexis-des-Monts, s’entoure d’un milieu champêtre. La section 2 est sans conteste la section la plus canotée, mais la première section et la dernière mériteraient d’être pagayées. Manouane, 05-01020-00, 58, 1 km Située en bordure d’un vaste territoire considéré comme l’un des beaux « terrain de jeux » accessibles du Québec, la Manouane prend sa source au lac du même nom à quelques 100 kilomètres à l’ouest de La Tuque et au nord de Saint-Michel-des-Saints. Elle coule en direction nord-est après une petite escapade vers l’est qui lui permet de paresser sur le magnifique lac Châteauvert qui fait 24 kilomètres de long. Au bout de ce dernier, après avoir traversé un petit barrage, la rivière reprend forme pour terminer sa course dans la rivière Saint-Maurice, près de Sanmaur (Wemotaci). La première section de la rivière présente les extrêmes : rivière tumultueuse et lac. Si vous avez peu d’expérience en eau vive, il vaut mieux planifier une bonne journée pour franchir la portion rivière compte tenu des portages, cordelles et marche à gué que la prudence et le gros bon sens imposent. Les nombreux RIV sont souvent longs et très techniques. La deuxième section ne présente que deux kilomètres « délicats » sur tout son ensemble. Comme il n’existe pas de sentier de portage, vous aurez encore le plaisir de pratiquer la cordelle et la marche à gué. Maskinongé, 05-26-00-00, 50 km Ce cours d’eau est alimenté par quelques ruisseaux et il prend sa source dans le lac du même nom, à 142 mètres d’altitude, sur le rebord du plateau laurentien. Il coule d’ouest en est, sur la moitié de son parcours, puis il tourne progressivement vers le sud, avant de se jeter vis-à-vis de l’île à l’Aigle, immédiatement à la sortie ouest du lac Saint-Pierre. Des trois dénivellations qui rompent son parcours sinueux, la plus importante correspond aux chutes Sainte-Ursule qui forment une dénivellation d’environ 45 mètres sur une distance approximative de 400 mètres à la limite du plateau laurentien. Petite rivière de fin de semaine offrant son potentiel au printemps. Matawin, 05-01-10-00, 195 km, Mattawan Le lac Matawin représente la source principale de ce cours d’eau. Coulant d’abord vers le sud, elle remonte ensuite vers le nord-est, traverse le territoire de la municipalité de Saint-Michel-des-Saints, après le réservoir Taureau, serpente encore un peu vers l’est et termine son périple dans la rivière Saint-Maurice presqu’à mi-chemin entre La Tuque et Grand-Mère. Après le réservoir Taureau, la majeure partie du tracé de la rivière limite la partie nord de la réserve faunique Mastigouche et sépare le Parc national de la réserve faunique du Saint-Maurice. Cette partie de la rivière est peu canotée parce que difficile d’accès à l’exception des derniers kilomètres, section très prisée des amateurs d’eau vive, notamment par l’organisation Matawin Aventure. En résumé, la partie supérieure de la Matawin (amont au Taureau) se canote en 2 ou 3 jours au printemps et est une très belle section pour l’initiation à l’eau vive, tandis que la section en aval du barrage Matawin est une section sauvage, difficile et est plutôt de l’ordre d’une courte expédition (5 à 6 jours).

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Mékinac, 05-01-90-00, 24 km Affluent rive gauche de la rivière Saint-Maurice, ce petit cours d’eau prend naissance dans le lac du même nom et se dirige vers le sud-ouest pour atteindre la Saint-Maurice en amont de Saint-Roch-de-Mékinac. Petite rivière attachante à pagayer par hautes eaux où un courant rapide nous permet de franchir en une journée ces 24 kilomètres. Malgré la présence de villégiateurs, elle a gardé son côté pittoresque et s’insère bien dans une programmation printanière. Pierriche, 05-01-00-49, 81 km, Pakitaakani Sipi Partant du lac Pierriche, elle suit une jolie vallée peu encaissée qui l’amène presque franc sud. Elle traverse un territoire où les collines et le gibier abondent et termine sa course dans la rivière Saint-Maurice, au niveau du lac Blanc (réservoir) à une quinzaine de kilomètres à l’ouest du hameau Rapide-Blanc. La rivière est accessible par les quelques chemins forestiers tracés par les compagnies forestières qui œuvrent en forêt. Rats, Aux, 05-01-00-20, 55 km, Moskwastekw Petit affluent sur la rive droite de la rivière Saint-Maurice qu’elle rejoint à la hauteur de Rivière-aux-Rats, soit à environ une trentaine de kilomètres au sud de La Tuque. Cette petite rivière de printemps prenant naissance au lac Gaucher coule au fond d’une petite vallée étroite et encaissée jusqu’au confluent du ruisseau Cinconsine. En aval, elle paresse et s’applique à entretenir ses méandres. Rognons, Aux, 05-03-22-00, 22 km Prenant naissance au lac Aux Rognons, cette petite rivière coule en direction sud-ouest pour se jeter dans la rivière Jeannotte, en amont des limites nord de la réserve faunique de Portneuf. On ne peut considérer cette rivière comme une destination en soi, mais on doit l’intégrer comme « passe » pour accéder à d’autres parcours canotables de cette région (voir Haute-Batiscan). Toutefois, les dernières informations que nous avons datent déjà de quelques années et il pourrait s’avérer difficile d’emprunter cette « passe ». Ruban, 05-01-21-00, 87 km, Tiripan Sipi Affluent de la rivière Manouane dans laquelle elle se déverse à 2 kilomètres en amont de sa confluence avec la rivière Saint-Maurice, la rivière Ruban se caractérise par un cours particulièrement tortueux et par la présence de nombreux rapides. Tirant sa source du lac du même nom, elle coule en direction sud sur 8 kilomètres puis se faufile vers l’est sur 20 kilomètres en formant au passage les lacs Letondal et Capimit. Elle remonte ensuite vers le nord-est sur 20 kilomètres avant de redescendre jusqu’à son embouchure, 12 kilomètres au sud-est. C’est une très belle rivière sauvage aux paysages variés et, comble de chance, elle est accessible par le train « Abitibi » de Via Rail qui vous permet de l’atteindre en partant de Montréal.

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Sainte-Anne, 05-04-00-00, 123 km Ce cours d’eau prend naissance dans la réserve faunique des Laurentides, plus précisément dans le lac Sainte-Anne. La rivière coule en direction sud-est pour atteindre le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Sainte-Anne-de-la-Pérade. La première section est sans conteste la plus sauvage malgré la présence de quelques chalets; sa magnifique vallée offre un cadre particulièrement superbe à l’automne. Bien qu’ondulant dans un environnement agricole, cette rivière est surprenante à tout point de vue. Saint-Maurice, 05-01-00-00, 389 km, Metaberoutin Comptant parmi les principaux affluents du Saint-Laurent après l’Outaouais et le Saguenay, ce grand cours d’eau touche, au nord, au bassin hydrographique du Lac-Saint-Jean, au nord-ouest, à celui de la rivière Nottaway, grand tributaire de la baie James, et au sud-ouest, aux affluents de l’Outaouais. Sa source principale, le réservoir Gouin, situé aux mêmes latitudes que le lac Saint-Jean, est éloignée de Trois-Rivières d’environ 300 kilomètres en ligne droite. Dans l’ensemble de son parcours qui capte les eaux d’une quinzaine d’affluents importants, on peut compter 7 principaux barrages, une vingtaine d’îles, une quinzaine de rapides et des chutes. Le nettoyage des résidus de la « drave » (flottage des billes de bois) a permis à la rivière de redevenir un atout pour toutes les activités nautiques. La partie en amont du réservoir Blanc représente la section ayant le plus de potentiel pour le canot-camping, tandis que les réservoirs formés par les différents barrages sont à partager avec tous les types d’embarcation. Dans ce contexte, le canot du nord (25 pieds) et le kayak de mer sont sûrement les embarcations pouvant y trouver des avantages. Shawinigan, 05-01-00-02, 37 km Affluent de la rive droite de la Saint-Maurice, elle prend sa source dans le lac Wapizagonke, situé dans la partie sud du Parc national de la Mauricie et se jette dans la Saint-Maurice, dans la baie de Shawinigan. Cette petite rivière sinueuse offre au printemps une faune ailée intéressante. Depuis 1995, un organisme, « La descente en canot rivière Shawinigan » organise le « Grand Défi » qui consiste en une course récréative de canots pour amateurs; cette course se déroule normalement en mai. Trenche, 05-01-30-00, 147 km Depuis sa source, située à environ 90 km à l’ouest de Roberval, cet important affluent de la Saint-Maurice coule en direction sud-ouest, tantôt s’élargissant pour former de nombreux lacs (Pégase, à la Boîte, du Chapeau, Tourouvre), tantôt dévale à travers des rapides et des chutes. Son confluent se trouve au nord de La Tuque et un peu au sud de Rapide Blanc, sur la rive gauche de la Saint-Maurice. Vermillon, 05-01-40-00, 162,2 km, Kanimepirikaci Matawa La Vermillon est une rivière typique de ce coin de territoire. Elle « possède » un bon bassin versant, un profil en marche d’escalier ou presque, des rives débordantes de végétation et de gibier. Les populations d’aulnes et d’arbustes de même acabit sont si abondantes et généreuses qu’elles mettent souvent au défi notre agilité et notre patience lorsque vient le temps de mettre le pied à terre. C’est aussi une des raisons pour lesquelles les sites de campement sont si rares, une autre raison étant une augmentation importante des villégiateurs (chasseurs/pêcheurs). Plusieurs sites traditionnellement utilisés par des adeptes du canotage sont actuellement occupés par un camp. De sa source, le lac Launay, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-est du lac Kempt,

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la Vermillon fait une pointe vers le sud-est jusqu’au lac Potherie, paressant ainsi à travers un chapelet de jolis petits lacs. Puis, elle bifurque vers le nord-est qui l’amènera vers sa destination ultime, la Saint-Maurice, à environ 25 kilomètres en amont de La Tuque. Cette nouvelle direction lui en fera voir de toutes les couleurs : longues eaux mortes, canyon encaissé aux eaux déchaînées, petits courants berceurs, rapides amusants. Pour les coureurs des bois, cela signifie des occasions multiples de se dégourdir les jambes en portageant. Malheureusement, les sentiers ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils sont souvent très encombrés et parfois sales. Winfigo, 05-01-80-00, 110 km, Witico Sipi Traversant du nord au sud une partie des Laurentides, en Haute-Mauricie, cette rivière, dont une branche porte le nom de Windigo Ouest, débouche dans la Saint-Maurice, plus précisément vis-à-vis du hameau de Windigo implanté sur la rive ouest du réservoir Blanc, un élargissement de cette rivière. La fin du flottage a redonné l’accessibilité à cette rivière longtemps rendu impraticable par l’amoncellement important de billes de bois. C’est donc depuis peu une rivière à redécouvrir, et à ce qu’il paraît, elle serait des plus passionnantes. LES AUTRES RIVIÈRES

• Chienne, à la, 05-01-13-00 (63 km)

• Coucoucache, 05-01-40-02 (16 km)

• Flamand, 05-01-00-39 (30 km)

• Flamand Ouest, 05-01-00-40 (60 km)

• Flapjack, 05-01-01-32 (21 km)

• Livernois, 05-01-41-00 (32 km)

• Mastigouche, 05-26-10-00 (20 km)

• Matawin Ouest, 05-01-15-00 (18 km)

• Milieu, Du, 05-01-90-02 (42 km)

• Mondonac, 05-01-23-00 (15 km)

• Oskélanéo, 05-01-00-70 (13 km)

• Raimbault, 05-01-31-00 (57 km)

• Towachiche, 05-03-70-00 (20 km)

• Wabano, 05-01-05-00 (100 km)

• Wessonneau, 05-01-00-14 (72 km)

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PARCOURS MIXTES ET CIRCUITS DE LACS HAUTE-BATISCAN Ce vaste territoire, connu d’abord sous le nom de Triton Tract, fut converti en 1893 par son propriétaire, Alexandre Luders Light, en club de chasse et pêche, le très sélect Triton Fish and Game Club. Aujourd’hui, le bâtiment principal du club est devenu un élément d’un complexe d’hôtellerie forestière. Territoire délimité au sud par la réserve faunique de Portneuf, à l’est par la réserve faunique des Laurentides, tandis qu’à l’ouest, la rivière Jeannotte trace grossièrement la frontière canotable. Bien que l’on retrouve éparpillés sur ces terres plusieurs camps de chasse ou de pêche et quelques chalets, la forêt mixte domine ce milieu généralement sauvage et montagneux, même qu’à plusieurs endroits, falaises et vallées encaissées forment un spectacle impressionnant. Ces lacs ne sont pas que des moyens, ils sont des buts en soi. Le lac Adée rappelle la descente de la rivière Moïse alors que le grand lac Batiscan peut vous donner l’impression d’être au milieu d’un fjord. La région est traversée en son centre par les rivières Jeannotte et Batiscan, bien connues et canotables tout au long de l’été. Mais plusieurs autres, moins grosses, existent sur ce territoire, et sont parfois canotables tout l’été. La rivière Petite Vermillon, qui débute tout près du lac Édouard pour se jeter dans la Jeannotte, en est un bel exemple. Voir aussi rivière aux Éclairs et aux Rognons. Mais la plus grande qualité de cette région est sans doute de relier, par voie d’eau et de portages, les différentes rivières et les bassins versants et de rendre possible plusieurs circuits. Ce territoire offre entre autres trois parcours en boucle et deux parcours linéaires. 3 parcours en boucle : Trois-Caribous (25 km) : parcours composé des lacs en Croix, Charité, Espérance, Foi, Trois-Caribous, rivière et lac aux Biscuits et lac en Croix. Période suggérée : mi-mai à la fin septembre. Mc Carthy (32 km) : parcours composé des lacs en Croix, Charité, Espérance, Foi, Trois-Caribous, Germer, Metcalf, Mc Carthy, Descoteaux, rivière Batiscan et la station « Club Triton ». Période suggérée : mi-mai à la mi-octobre. Des Passes (60 km) : parcours composé à partir du lac Trois-Caribous : lacs Douglas, Lawrence, Adée, Burelle, Dr Brown, des Passes, Cornuti, Mackey-Smith, Toussaint, Mc Carthy et option A : Station lac au Perle ou option B : la station Club Triton par une variante du circuit Trois-Caribous. Période suggérée : mi-mai à la fin octobre. 2 parcours linéaires : Moïse (73 km) : parcours composé des lacs des Passes, Lefebvre, Wilkin, Lafond, Lavallée, Laviolette, Reed’s Pond, à Moïse, rivière à Moïse et rivière aux Éclairs. Période suggérée : mi-mai à la mi-octobre. Petite Vermillon (68 km) : parcours composé des lacs Algonquin, Stanislas, Petit lac Écarté, Petite rivière Vermillon, rivière Jeannotte; rivière Aux Rognons, lacs laurier, Aux Rognons et le train à Hegadron. Niveau d’eau suggéré : moyennes et hautes eaux.

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MANOUANE Le village Manouane, porte d’accès important, est situé au sud du lac Kempt, à 200 kilomètres en ligne droite au nord de Montréal. Ce vaste territoire, situé à quelque 100 kilomètres au nord de Saint-Michel-des-Saints, offre un potentiel d’expédition important et varié par les différents types de plan d’eau. Le milieu est relativement sauvage, même si plusieurs pourvoiries et quelques chalets sont présents dans la région. En général l’eau est potable à peu près partout; on doit cependant se méfier à proximité des centres habités. Le peuple Atikamekw « peuple de l’écorce » de la communauté de Manouane est hospitalier et offre depuis peu des activités ethno-touristiques qui intègrent entre autres le canot. La période canotable s’étend de la mi-mai à la fin octobre. Ce territoire offre entre autres trois parcours en boucle et deux parcours linéaires. 3 parcours en boucle : Morialice (65 km) : parcours composé des lacs Metabeskega (Madon), Morialice, Tourbis, Kempt, Obascou. Période suggérée : mi-mai à la fin octobre. Roullié (66 km) : parcours composé des lacs Matapeckeka, Jourdeau, Hadaucourt, Vera, Roullié, baie Atibenne (lac Kempt), baie Maida, lacs Obascou et Matapeckeka. Période suggérée : mi-mai à la fin octobre. Némiscachingue (105 km) : parcours composé des lacs Matapeckeka, Jourdeau, Hadaucourt, Vera, Roullié, Némiscachingue, Goldfinch, du Pinson Doré, baie Obaoca. Période suggérée : mi-mai à la fin octobre. 2 parcours linéaires : Troyes (50 km) : parcours composé des lacs Matapeckeka, Morialice, Troyes, Castelveyre et Villiers. Période suggérée : mi-mai à la fin octobre. Combiné Sanmaur-Parent (225 km) : parcours composé des lacs Matapeckeka vers Sanmaur (Wemotaci) par la rivière Manopuane par deux portages; suit une série de trois portages permettant d’accéder au lac Troyes; un portage en bon état relie le lac Castelveyre et finalement trois petits portages relient le lac Chavannes au lac Villiers; il est possible d’allonger ce parcours en se rendant au lac Légaré par la rivière Villiers et même de rejoindre Saint-Michel-des-Saints par la rivière du poste. Période suggérée : mi-mai à la mi-octobre. PARC NATIONAL DE LA MAURICIE Situé au nord de Shawinigan, le Parc national de la Mauricie gère ce territoire par une réglementation qui n’est rien d’autre que l’application de principes de conservation. C’est ainsi que les circuits canotables autres que le lac Wapizagonke, les feux (bivouac) sont interdits. Le réseau canotable est bien balisé et les sites de campement de même que les portages sont aménagés pour soutenir le poids de l’usure. Plusieurs accès aux différents lacs permettent facilement le canotage à la journée. Quelques parcours offrent le potentiel d’un plus long séjour; il fait toutefois, dans ce cas, considérer de longs, très longs portages. Ce territoire offre entre autres deux parcours en boucle :

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Caribou (25 km) : parcours composé du lac Caribou, baie des Onze Îles, lac Wapizagonke. Matawin (54 km) : parcours composé des lacs Caribou, Maréchal, Waber, Anticagamac, Rivière Matawin, lacs des Cinq, Dauphinais, Houle, Wapizagonke et retour au lac Caribou par la baie des Onze Îles. RÉSERVE FAUNIQUE MASTIGOUCHE Milieu naturel exceptionnel, la réserve faunique Mastigouche est située au nord et à mi-chemin entre Trois-Rivières et Joliette. La réserve offre aux yeux des voyageurs de magnifiques plans d’eau avec de belles plages et des falaises impressionnantes. Au fond des baies et autour des lacs, le canoteur rencontre une faune et une flore abondantes et variées. Mis à part la rivière du Loup (05-28-00-00), ce territoire offre deux parcours en boucle : Le Saint-Bernard (14 km) : parcours composé des lacs Saint-Bernard et Tonnerre. Le Sorcier (53 km) : parcours composé des lacs au Violon, Sans Bout, rivière Sans Bout, lacs Orignac, Cornélia, Portage, Grand lac des Îles, au Sorcier, à la Loutre, au Violon. RÉSERVE FAUNIQUE DU SAINT-MAURICE Le relief de la réserve est moyennement accidenté. L’époque glacière n’a pas manqué d’y laisser de nombreuses marques. Plusieurs secteurs comme ceux du lac Dunbar et du Steamboat-Rock sont propices à l’observation géologique en raison des nombreux phénomènes qui s’y retrouvent : cascades, marmites, stries, fissures, affaissement rocheux. Ce territoire offre un parcours en boucle : Des Pionniers (67 km) : parcours composé des lacs Tousignant, Soucis, rivière Wessonneau, lac du Fou, Livernois, ruisseau Livernois, lacs Normand et Tousignant. RÉSERVOIR GOUIN Situé au nord-ouest de La Tuque, cet immense réservoir (130 km de long), qui alimente la rivière Saint-Maurice est accessible par voiture à quelques endroits. C’est toutefois le train qui permet l’accès à plusieurs affluents du réservoir qui, généralement, se remonte facilement. Bien que plusieurs pourvoiries se retrouvent autour du réservoir, ses nombreuses baies et la quantité importante d’îles préservent son aspect sauvage et le rendent intéressant, particulièrement pour le kayak de mer. Ce réservoir offre quatre parcours linéaires : Oske-Monet (145 km) : parcours composé du lac et de la rivière Oskélanéo, lac et rivière baie du Sud, lac Bureau, baie du Nord, lacs du Mâle, Adolphe-Poisson, du Poète et rivière Mégiscane supérieure que l’on remonte jusqu’à Monet. Niveau d’eau suggéré : tous les niveaux d’eau. Saraana, (105 km) : parcours composé du lac et de la rivière Oskélanéo, réservoir Gouin (baie du Sud, baie Saraana), lacs Arcand et Tessier. Niveau d’eau suggéré : tous les niveaux d’eau. Parent-Barrage Gouin, (105 km) : parcours composé des lacs Descelles, du Gros ours, Leblanc, Motar (Bouzanquet). Niveau d’eau suggéré : tous les niveaux d’eau.

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Gouin-Tessier, (156 km) : parcours composé du Gouin (lacs Kikendatch, Brochu, Magan, Marmette, baie du Nord, baie Saraana), lacs Arcand et Tessier. Niveau d’eau suggéré : tous les niveaux d’eau. 2.6.2 Le vélo de montagne En Mauricie, on retrouve trois sites spécialement aménagés pour la pratique du vélo de montagne, soit, le Parc de la rivière Batiscan, le centre de Saint-Mathieu-les-Cantons et le site de Mauricycle à La Tuque. Sept autres sites offrent la possibilité de pratiquer cette activité. On compte cinq clubs de vélo de montagne et 3 clubs de BMX. Saint-Mathieu-les-Cantons Cet endroit a fait l’objet d’un site de compétition provinciale pour le vélo de montagne durant quelques années, jusqu’en 2005. Maintenant, c’est un site de pratique libre. Le Parc de la rivière Batiscan Le parc a aménagé il y a déjà plusieurs années un parcours pour le vélo de montagne qui fait le bonheur des clients du Parc et de la collectivité environnante. Mauricycle Ce site a été aménagé par Mauricycle et est de nature à accueillir des compétitions de vélo de montagne. Il comporte un parcours de plus de 90 kilomètres dont une quinzaine à « sens unique ». La carte no 7 qui représente le réseau des voies cyclables de la Mauricie comporte une illustration de ce réseau de vélo de montagne Les autres sites où on peut pratiquer le vélo de montagne

• Le Domaine 3 R • Réserve faunique Mastigouche • Réserve faunique du Saint-Maurice • Matawin Aventure • Maïkan Aventure • Parc national de la Mauricie

Les clubs de vélo de montagne

• Club de vélo de montagne Le Yéti • Club de vélo de montagne Le Tremplin • Club de vélo de montagne La Vie Sportive • Club de vélo de montagne Périgny • Club de vélo de montagne Mauricycle

Les clubs BMX • Club BMX Pointe-du-Lac • Club BMX du Cap-de-la-Madeleine • Club BMX de La Tuque

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2.6.3 Le traîneau à chiens Le traîneau à chiens est une activité qui est en développement en Mauricie et qui est porteur d’avenir parce qu’elle se prête bien à notre environnement. Actuellement, cette activité est surtout concentrée sur le territoire de la MRC de Mékinac. En effet, le plus grand réseau de traîneau à chiens se retrouve sur le territoire de la réserve faunique du Saint-Maurice. Ce réseau totalise au-delà de 235 km de sentier et est exploité par Husky Aventures. Mentionnons que la réserve faunique Mastigouche offre depuis l’hiver 2006-2007 la possibilité de pratiquer cette activité. Un autre site d’importance est exploité par M. Maurice Isabelle et chevauche le territoire de la ville de Trois-Rivières et de Yamachiche. Par ailleurs, on dénombre huit organisations, nombre qui est en croissance, qui offrent des randonnées de traîneau à chiens sur les différents parcours existants ou qui possèdent leurs propres parcours. Mentionnons qu’en mars 2007, s’est tenue la première édition de « Défi Mauricie » à Saint-Luc-de-Vincennes. Cette compétition de traîneaux à chiens d’envergure internationale a accueilli 66 équipes, en provenance des États-Unis, de l’Europe et de partout au Québec. Les sites

• Husky Aventures (réserve faunique du Saint-Maurice, 235 km) • Réserve faunique Mastigouche • Maurice Isabelle (Yamachiche et secteur Pointe-du-Lac) • Auberge Le Trappeur

Les promoteurs

• Matawin Aventure • Centre d’aventure Mattawin • Husky Aventures • Mush Québec • Les Excursions Richterre • Les Expéditions Boréales • Chenil Klondike • Les Expéditions des 100 lacs • Maurice Isabelle • Christian Tessier • Donald Bélanger (Auberge du Trappeur) • Aventure chien-loup Sacacomie

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2.6.4 Le ski de fond Le ski de fond ou le ski de randonnée peut être pratiqué un peu partout sur le territoire de la Mauricie. On dénombre trente et un sites qui offrent cette possibilité dont le plus populaire est celui du Parc national de la Mauricie. On compte huit clubs de ski de fond en Mauricie. Les sites

• Centre La Tuque Rouge • Le Geai Bleu • Le Sillon • Trois-Rives, secteur Saint-Joseph-de-Mékinac (chemin du lac Missionnaire) • Lac-aux-Sables (accès par la rue de la Montagne) • Grandes-Piles (rivière Saint-Maurice) • Parc de la rivière Batiscan • Parc de l’Île Saint-Quentin • Parc Châteaudun • Parc linéaire de Shawinigan • Parc de l’île Melville de Shawinigan • Parc national de la Mauricie • Golf de Grand-Mère • Cabane Chez Hill • Le Domaine 3R • Centre de ski Mont-Carmel • Centre de ski Vallée du Parc • Station Plein Air Val-Mauricie • Maïkan Aventure • Jack Rabbit • Réserve faunique Mastigouche • Municipalité de Charette • Municipalité de Saint-Étienne-des-Grès • Municipalité de Saint-Paulin • Parc nature La Gabelle • Parc des chutes de Sainte-Ursule • Pourvoirie du Lac Blanc • Station touristique Floribell • Auberge Le Baluchon • Aux Berges du Lac Castor • Shawinigan (secteur Shawinigan-Sud, accès par la 137e Rue)

Les clubs

• Club de ski de fond Le Geai Bleu • Club de ski de fond Le Sillon de Saint-Tite • Club de ski de fond Le Rocher • Ski Élite • Mauriski • S-ki-Mau • Club de plein air La Cordelle • La Tuque Rouge

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2.6.5 La raquette La raquette est une activité de loisir qui peut se pratiquer un peu partout. Néanmoins, on compte en Mauricie quinze sites qui offrent des sentiers de randonnée en raquettes mais nous ne connaissons aucun club qui se consacre à cette activité en particulier. Les sites

• Réserve faunique Mastigouche • Parc national de la Mauricie • Parc de l’Île Melville de Shawinigan • P.A.R.C. récréoforestier Saint-Mathieu (massif du lac Mongrain) • Pourvoirie du club Hosanna • Centre d’aventure Mattawin • Maïkan Aventure (club Radisson) • Station touristique Floribell • Baluchon • Aux Berges du Lac Castor • Pourvoirie du Lac Blanc • Parc des chutes de Sainte-Ursule • Parc de l’Île Saint-Quentin • Parc de la Petite rivière Bostonnais • Sentier d’A.D.E.L.E.

Organisations qui offrent des randonnées en raquette avec guide

• Centre d’aventure Mattawin • Exit Nature

2.6.6 Les sentiers de patins à glace En Mauricie, plusieurs sites offrent la possibilité de se balader en patins à glace sur des sentiers spécialement aménagés à cette fin ou sur un « rond de glace » aménagé sur une surface naturelle, par exemple un lac ou une rivière. Les sites

• Domaine de la forêt Perdue (sentier de glace) • Cabane à sucre chez Gerry et fils (sentier de glace) • Parc des loisirs à Saint-Louis-de-France (sentier de glace) • Le Baluchon (sentier sur la rivière du Loup) • Parc Pie XII à Trois-Rivières (rond de glace sur lac) • Parc des Chenaux à Trois-Rivières (rond de glace sur lac) • Ferme L’Accueil, Saint-Étienne-des-Grès (sentier de glace) • Parc de l’Île Saint-Quentin (sentier de glace) • Station touristique Floribell (sentier de glace sur le lac Bell)

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2.6.7 Les sentiers de patins à roues alignées Les adeptes du patin à roues alignées utilisent en majorité les différentes voies cyclables, notamment la Route verte à Trois-Rivières et Shawinigan et sur les routes asphaltées dans les noyau villageois. Néanmoins, nous connaissons un centre qui offre la possibilité de pratiquer ce loisir sur des sentiers spécialement aménagés à cette fin, soit Le Domaine de la forêt Perdue à Notre-Dame-du-Mont-Carmel. 2.6.8 L’escalade Les adeptes de cette activité la pratique là où les falaises s’y prêtent et avec l’approbation du propriétaire. Cette activité a longtemps été pratiquée par le groupe Adrénergie dans le secteur de Pointe-à-la-Mine à Grandes-Piles, ainsi que dans le secteur de la carrière de Continental Asphalte à Shawinigan. Ces deux endroits ne sont plus utilisés aujourd’hui parce qu’ils ont été frappés d’une interdiction par les propriétaires. Nous ne connaissons que deux sites naturels qui sont spécialement aménagés pour l’escalade de roche en Mauricie soit, le site du massif du lac Mongrain situé à Saint-Mathieu-du-Parc et le site des chutes de Shawinigan situé au Parc de l’Île Melville. Quant aux sites d’escalade de glace, Maïkan Aventure est en train d’en dresser l’inventaire pour la Mauricie. Maïkan Aventure a d’ailleurs aménagé une tour d’escalade de glace sur son site situé sur le boulevard Des Chenaux à Trois-Rivières. Nous ne connaissons qu’un centre intérieur destiné à l’escalade qui est situé à Trois-Rivières et qui est exploité par Adrénergie. Certaines écoles primaires et secondaires de la région ont aussi aménagé des murs d’escalade. Le Club d’escalade de la Mauricie est le seul club qui pratique cette activité en Mauricie Les sites

• P.A.R.C. récréoforestier Saint-Mathieu (massif du lac Mongrain) • Parc de l’Île Melville de Shawinigan (site des chutes) • Maïkan Aventure (tour d’escalade de glace) • Adrénergie (site d’escalade intérieur)

Club d’escalade

• Club d’escalade de la Mauricie

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2.6.9 L’ornithologie L’ornithologie est une autre activité qui peut se pratiquer un peu partout, mais nous avons listé pour vous les sites les plus courus par les amateurs d’observation des oiseaux. Les principaux sites en Mauricie

• Lac Saint-Pierre (pointe à Yamachiche, pointe à Caron, à Louiseville, Pointe-du-Lac) • Parc nature La Gabelle • Parc national de la Mauricie • Réserve faunique Mastigouche

Les clubs d’ornithologie

• Club d’ornithologie de Trois-Rivières • Club d’ornithologie de la Mauricie

Il est à noter que deux intervenants de la région sont considérés comme des « experts » provinciaux dans ce domaine.

2.6.10 Les sites de plein air Plusieurs sites sont destinés à la récréation en nature sur le territoire de la Mauricie. Nous énumérons une liste des sites de plein air que nous connaissons où il est possible de pratiquer des activités en sentier. Sites de plein air

• Domaine de la forêt Perdue • Village Plein air Lac Édouard • Village Innusit • P.A.R.C. récréoforestier Saint-Mathieu

Les camps

• Domaine Scout Saint-Louis-de-France (randonnée pédestre, interprétation, hébertiste, ski de fond, raquette)

• Camp Minogami (randonnée pédestre) • Camp lac Vert (randonnée pédestre, interprétation) • Camp du lac des Îles (ski de fond, randonnée pédestre, hébertiste) • Corporation Maurice-Côté, Sainte-Ursule • Camp Arche du Plein air, Hérouxville

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Les camps familiaux • Camp Val Notre-Dame (randonnée pédestre, hébertisme, ski de fond, raquette) • Camp et auberge Lac en cœur (raquette, vélo de montagne, ski de fond, randonnée pédestre,

interprétation, vélo de montagne) • Ville-Joie Plein air (randonnée pédestre, hébertiste) • Aux Berges du Lac Castor (randonnée pédestre, raquette) • Villa familiale McLaren (canotage, randonnée pédestre)

Les centres d’hébergement (randonnée pédestre, raquette, ski de fond, vélo)

• Gîte au Bois Dormant (Batiscan) • La Chaumière des Tourelles (Saint-Alexis-des-Monts) • Capitainerie du Passant (Grandes-Piles) • Domaine de la Source (Grande-Anse) • Hôtel Sacacomie (Saint-Alexis-des-Monts) • Le Baluchon (Saint-Paulin) • Gîtes Wabenaki et Andrew (Parc national de la Mauricie, Shawinigan) • Domaine Sainte-Flore (Grand-Mère) • Chez Marineau, Motel des 9 (La Tuque) • Pourvoirie du Lac Blanc (Saint-Alexis-des-Monts) • Pourvoirie du Club Hosanna (Trois-Rives, Matawin) • Auberge Le Trappeur (Saint-Mathieu-du-Parc) • Station touristique Floribell (Saint-Élie-de-Caxton) • Auberge du Lac à l’eau Claire (Saint-Alexis-des-Monts) • Aux Berges du Lac Castor (Saint-Paulin) • La Seigneurie du Triton

2.6.11 Les pourvoiries Le territoire mauricien compte un très grand nombre de pourvoiries qui sont pour la plupart localisées en territoire public. Celles-ci apportent une caractéristique particulière à la Mauricie, à cause du nombre (76) et surtout parce qu’elles sont très convoitées par les usagers des sentiers, notamment ceux de la motoneige et de la motoquad. Ces organisations sont des fournisseurs de services, elles peuvent convenir de diverses ententes avec les promoteurs de sentiers et sont directement impliquées dans le processus d’élaboration du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF;

• Pourvoiries sans droit exclusif (54) • Pourvoiries avec droits exclusifs (22)

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2.6.12 Les zecs Le grand nombre (11) de zones d’exploitation contrôlées (ZEC) est aussi une particularité du territoire mauricien. Ces organisations gèrent de vastes territoires qui sont empruntés par divers réseaux de sentiers, notamment ceux de la motoneige et de la motoquad. Le présent plan de développement y fait référence dans les chapitres précédents. À l’instar des pourvoiries, elles peuvent convenir de diverses ententes avec les promoteurs de sentiers, elles leur fournissent des services, elles élaborent et réalisent leurs propres programmes de développement et d’aménagement récréatif et elles participent à l’élaboration du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF,

• Frémont (Association Chasse-pêche Frémont) • Gros-Brochet (Association sportive du Gros Brochet) • Chapeau-de-Paille • Wessonneau (Association chasse-pêche fléchée) • La Croche (Association Sacerf La Croche) • Borgia (Association de chasse et pêche, Asitabec) • Ménokéosawin (Association chasse-pêche rivière Bostonnais) • Kiskissink (Association Sacerf Macousine) • Bessonne (Association Épervier de La Tuque) • Jeannotte (Association chasse-pêche de la Batiscan) • Tawachiche

2.6.13 Les réserves fauniques La Mauricie possède deux réserves fauniques qui sont gérées par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Tel que mentionné dans les chapitres précédents, ces endroits disposent de sites qui sont utilisés par les usagers des sentiers, les adeptes du canot et du kayak et de traîneau à chiens. Elles peuvent convenir de diverses ententes avec les promoteurs de sentiers, elles élaborent des règlements pour la gestion de leurs territoires respectifs, elles déterminent les activités admissibles sur leurs territoires et sont des partenaires actifs pour l’élaboration du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF;

• Réserve faunique Mastigouche • Réserve faunique du Saint-Maurice

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2.6.14 Les parcs municipaux Les parcs municipaux sont des lieux publics destinés à la récréation et qui ont un impact sur le tissu social. Le présent plan les mentionne à quelques occasions dans les parties précédentes parce que plusieurs sentiers sont aménagés dans ces espaces publics.

• Parc linéaire de Shawinigan • Parc linéaire de Trois-Rivières • Parc de l’île Saint-Quentin • Parc des chutes de Sainte-Ursule • Parc de l’Île Melville de Shawinigan • Parc de la rivière de la Bostonnais • Parc des chutes de La Tuque • Parc nature La Gabelle

2.6.15 Les espaces voués à la conservation et à la préservation de la nature La Mauricie compte des espaces de territoire qui sont voués à la conservation et à la préservation de la nature. Ceux-ci sont, pour la plupart, situés sur territoire public. Mentionnons les réserves naturelles intégrales qui sont entre autres composées de six réserves écologiques et d’une aire de concentration d’oiseaux aquatiques (canards, oies) dont il faut tenir compte dans le développement des sentiers et qui sont autrement utilisables notamment pour l’observation ou la contemplation, selon la vocation de chacun.

• La réserve écologique de Bog-à-Lanières • La réserve écologique de Judith-De-Brésoles • La réserve écologique Marcel-Léger • La réserve écologique Irénée-Marie • La réserve écologique Marie-Jean-Eudes • La réserve écologique du Lac-à-la-Tortue • Le Parc national de la Mauricie • Aire de concentration d’oiseaux aquatique sur la rive nord du lac Saint-Pierre • La réserve de la biosphère du Lac Saint-Pierre • Les aires protégées (en processus d’identification)

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PARTIE 3

Enjeux et orientations

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ENJEUX ET ORIENTATIONS

La présente partie fait état des principaux enjeux et orientations qui concernent le développement des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie et identifie des stratégies pour les réaliser. Dans la section 3.1, nous vous présentons les enjeux et les orientations qui ont été retenus par les partenaires de la Table de concertation du PRDTP en ce qui concerne les réseaux de sentiers motorisés situés sur les terres du domaine de l’État. Dans la section 3.2, nous faisons états des enjeux qui ont été retenus par les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs ainsi que des orientations et stratégies que doit prendre la Mauricie pour y faire face. Tel que mentionné précédemment, les enjeux et orientations retenus par le Comité régional sur les sentiers récréatifs doivent être perçus comme des enjeux qui concernent davantage le territoire du domaine privé considérant que la Table de concertation du PRDTP a identifié ceux concernant le territoire public. 3.1 LE TERRITOIRE DU DOMAINE DE L’ÉTAT 1 Cette section présente les principaux enjeux et orientations liés au développement ou à la consolidation des sentiers récréatifs motorisés situés sur le territoire public de la Mauricie. Ces enjeux et orientations s’appuient sur l’objectif poursuivi dans le cadre du mandat du MRNF, soit la nécessité d’un réseau structuré et permanent de sentiers récréatifs en Mauricie. Ces enjeux et orientations s’appuient également sur les résultats du constat territorial réalisé auparavant par le MRNF La présente section présente les sept enjeux et les quinze orientations de développement retenus par les partenaires de la Table de concertation du PRDTP du MRNF, gestion du territoire. En voici la description. Enjeu 1 : La permanence d’un réseau stratégique de corridors de motoneige et de motoquad Le plan directeur retient quatre orientations en rapport avec cet enjeu :

• Identifier et reconnaître régionalement un réseau stratégique composé d’axes prioritaires;

• Augmenter le niveau de permanence des corridors jugés prioritaires;

• Intégrer les différentes planifications touchant le développement ou la consolidation des sentiers récréatifs;

• Reconnaître le réseau stratégique dans les diverses planifications régionales. 1- Extrait du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP), Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet

« sentiers motorisés » du ministère des ressources naturelles et de la faune, direction de la gestion du territoire public, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, rapport préliminaire, 24 février 2006.

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Enjeu 2 : L’importance des liaisons intrarégionales de motoneige et de motoquad On retient quatre orientations reliées à cet enjeu. Pour la motoneige :

• Maintenir et améliorer la qualité de la desserte des principaux pôles de l’activité motoneige en Mauricie.

Pour la motoquad :

• Maintenir et améliorer une liaison motoquad avec les principaux centres de services de la région;

• Développer une liaison motoquad avec le nord-ouest de la région;

• Établir une liaison motoquad nord-sud entre les secteurs de La Tuque et de Saint-Tite et Sainte-Thècle et/ou Saint-Joseph-de-Mékinac.

Enjeu 3 : L’importance des liaisons interrégionales de motoneige et de motoquad Les deux orientations retenues pour cet enjeu sont les suivantes : Pour la motoneige :

• Établir des liaisons reconnues vers les régions de Lanaudière, de la Capitale-Nationale et du Nord-du-Québec.

Pour la motoquad :

• Établir ou améliorer des liaisons reconnues avec la région de la Capitale-Nationale, des Laurentides, de Lanaudière et de l’Abitibi-Témiscamingue.

Enjeu 4 : L’amélioration générale des réseaux de sentiers de motoneige et de motoquad On retient deux orientations en rapport avec cet enjeu, soit :

• Améliorer les axes présentant des problèmes de sécurité et de signalisation sur les sentiers existants;

• Améliorer les axes présentant des problèmes touchant la qualité de vies des citoyens et des villégiateurs et l’environnement.

Enjeu 5 : La cohabitation harmonieuse de divers types d’utilisateurs L’orientation reliée à cet enjeu est la suivante :

• Créer et maintenir des mécanismes de résolution de conflits entre partenaires.

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Enjeu 6 : L’interconnexion des réseaux sur les domaines public et privé L’orientation retenue pour cet enjeu est la suivante :

• Renforcer la collaboration entre partenaires des territoires public et privé. Enjeu 7 : Le développement de la motoquad dans l’industrie touristique mauricienne. L’orientation retenue pour cet enjeu est la suivante :

• Augmenter les retombées économiques de la motoquad en Mauricie. 3.2 LE TERRITOIRE DU DOMAINE PRIVÉ Enjeux et orientations pour les réseaux de sentiers motorisés et non motorisés situés sur les terres du domaine privé À la lumière du diagnostic posé et des problématiques soulevées dans les parties précédentes, les enjeux suivants permettent de dégager la vision du développement régional souhaité par l’ensemble des partenaires. Aussi, les résultats du colloque régional sur les sentiers récréatifs, qui s’est déroulé en novembre 2006 et qui avait pour thème « Les relations entre les promoteurs et le milieu municipal », sont venus quelque peu teinter les enjeux et les orientations proposés dans cette partie du plan de développement. La présente section présente sept enjeux et propose dix orientations de développement pour les atteindre. Des stratégies sont ensuite proposées pour chacune des orientations. Les trois premiers enjeux proposés constituent les enjeux majeurs de ce plan de développement à l’égard du territoire privé. L’enjeu no 1, réfère en quelque sorte à la mission même du Comité régional sur les sentiers récréatifs soit, celui de développer des réseaux de sentiers récréatifs sur l’ensemble du territoire de la Mauricie. La complétion des sentiers et leur intégration à l’intérieur de l’offre des produits touristiques constituent sans aucun doute les deux principales composantes de ce mandat régional. L’enjeu no 2 interpelle la région afin de s’assurer de pouvoir financer cette mise en place, notamment pour la complétion des réseaux de sentiers récréatifs et de s’assurer de pouvoir les entretenir. L’enjeu no 3 réfère à l’objectif à atteindre dans le développement des sentiers récréatifs en Mauricie comme ailleurs en province soit, celui de mettre en place des réseaux de sentiers qui soient le plus possible permanents afin de bien répondre aux attentes, et de bien rentabiliser les investissements consentis dans l’aménagement des sentiers récréatifs. Les quatre autres enjeux qui sont proposés constituent des conditions gagnantes à la réalisation des trois premiers enjeux.

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Consultation Les enjeux, les orientations et les stratégies qui suivent, ont été validés et adoptés par les membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs. Notons aussi qu’il y a eu une rencontre avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, secteur du territoire concernant ces éléments et que les membres du comité régional ont tenu une séance de travail sur les mêmes sujets avant de procéder à leur adoption. Tableau 40 : Périodes de consultation sur les enjeux et orientations Le 16 janvier 2007 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, secteur du territoire Le 16 janvier lors d’une séance de travail du Comité régional sur les sentiers récréatifs

• Président du Comité régional • Fédération Québécoise des Clubs Quad • Association régionale des clubs quads • Ville de Shawinigan • Représentants de la motoneige • Ministère des Transports (vélo) • Conseil québécois du sentier Transcanadien • Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, secteur forêt • Ville de Trois-Rivières • MRC de Maskinongé • Conférence régionale des élus de la Mauricie • Ville de La Tuque • MRC de Mékinac • Représentant de la randonnée équestre • Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie (affaires corporatives) • Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie (agent de projet)

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3.3 LES ENJEUX ET ORIENTATIONS Enjeu 1 : La complétion de l’aménagement des sentiers érigés en réseaux et l’intégration des sentiers récréatifs dans l’offre des produits récréotouristiques dans le respect de l’environnement Actuellement, en Mauricie, l’aménagement des réseaux de sentiers récréatifs est suffisamment avancé pour que la région puisse penser à les finaliser et à consolider ceux existants. Pour ce faire, l’environnement et l’intégration de ces réseaux de sentiers dans l’offre des produits touristiques devraient constituer les préoccupations fondamentales afin de pouvoir en faire la promotion pour améliorer leur visibilité et favoriser les retombées économiques. L’ensemble des intervenants, des attraits, des services périphériques et des réseaux de sentiers devrait faire l’objet d’un inventaire tenu à jour. Par ailleurs, plusieurs projets d’aménagement de sentiers sont en attente. Certains de ces projets sont structurants et méritent d’être étudiés. Cet enjeu est essentiel si la Mauricie veut se positionner sur le tracé des grands réseaux québécois et nationaux et être au premier plan pour recueillir les nombreuses retombées récréotouristiques qui sont engendrées par cette industrie québécoise en émergence que sont les sentiers récréatifs.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 1 Orientation 1.1 - Réorganiser les réseaux de sentiers et compléter leur mise en place dans un contexte de développement durable.

1. Trouver des promoteurs pour terminer le Sentier national, le sentier Transcanadien et le réseau de randonnée équestre.

2. Compléter les travaux sur la Route verte et sur le réseau des voies cyclables régionales.

3. S’assurer d’établir les liens intrarégionaux, les liens interrégionaux, les liens entre les

terres du domaine de l’État et celui des terres privées et les liens avec les sites récréotouristiques majeurs de la région.

4. Consolider les sentiers problématiques et favoriser des projets structurants.

5. Favoriser l’utilisation des sentiers sur quatre saisons.

6. Voir à l’amélioration générale des réseaux de sentiers de motoneige et de motoquad.

7. Favoriser la recherche de solutions pour résoudre le problème de passage des sentiers à

certains endroits névralgiques ou déterminants ainsi que pour le franchissement des rivières.

8. S’assurer que les usagers aient accès aux services essentiels.

9. Favoriser le développement d’outils soutenant la négociation des droits de passage sur

les terres privées.

10. Favoriser une approche dans un contexte de développement durable.

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LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 1 Orientation 1.2 - Améliorer la visibilité et la promotion des sentiers récréatifs par leur intégration à l’offre des produits touristiques et la tenue d’un inventaire à jour.

1. S’allier les organismes et les entreprises intéressées à s’investir dans la promotion récréotouristique de la région.

2. S’assurer d’une mise à jour régulière par relevé GPS de l’inventaire des sentiers

récréatifs et de la confection de cartes des sentiers récréatifs qui permettent une bonne localisation.

3. S’assurer de maintenir à jour un inventaire des organisations concernées par les sentiers,

des centres de service et des lieux de récréation.

4. S’assurer de centraliser toutes les informations géographiques « shape files » et de les rendre disponibles.

5. Améliorer la promotion régionale des sentiers récréatifs, notamment par l’utilisation de

moyens de diffusions efficaces pour faire connaître l’emplacement des sentiers.

6. Animer les sentiers par des activités disciplinaires et multidisciplinaires qui feront en sorte que les citoyens s’approprient les sentiers.

Enjeu 2 : Le financement des sentiers Cet enjeu est majeur sinon déterminant, car sans financement il est difficile d’entrevoir à moyen terme la certitude de pouvoir compléter et entretenir les réseaux de sentiers. Mis à part le volet 2 du Programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier, les ressources financières qui peuvent être utilisées par les promoteurs pour le développement des sentiers récréatifs sont plutôt rares. De plus, hormis le programme géré par le MTQ pour l’entretien de la Route verte, le programme de financement du sentier Transcanadien et le programme d’assistance financière aux clubs de motoneiges et de quadistes (volet 1, entretien des sentiers), qui ne concerne que le surfaçage des sentiers, aucun programme ne s’applique pour l’entretien du fond et de l’emprise des sentiers. Certes, il y a divers programmes de création d’emploi disponibles au Centre locaux d’emploi qui peuvent s’appliquer à l’occasion, mais il y a très peu de programme ou de ressources financières stables qui permettent de penser au développement et à l’entretien des sentiers récréatifs. D’autre part, il est généralement reconnu que les commerçants, qui notamment sont ceux qui jouissent le plus des retombées économiques engendrées par l’utilisation des sentiers récréatifs, sont peu impliqués financièrement dans le développement et l’opération de ceux-ci. Récemment, le MTQ a mis en place un programme spécifique pour la relocalisation ou pour la mise en place de mesures d’atténuation pour permettre l’établissement des réseaux interrégionaux des sentiers de VHR. Bien que ce programme facilitera le développement des réseaux interrégionaux de sentiers de VHR, le milieu, notamment les promoteurs, devra contribuer à raison de 50 % pour obtenir l’aide financière accordée par ce programme. Toutefois, la question demeure entière pour le développement des sentiers de VHR non concernés par le programme et pour le développement des sentiers non motorisés ainsi que pour l’entretien de l’ensemble des

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sentiers. C’est pourquoi, il est nécessaire de s’assurer de l’existence de ressources financières stables pour permettre le développement, l’entretien et la mise en valeur des sentiers érigés en réseaux sur l’ensemble du territoire.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 2 Orientation 2.1 - Maintenir et améliorer le mode de financement pour le développement des sentiers récréatifs.

1. Concertation des intervenants locaux et régionaux dans le but de structurer le financement dédié au développement et à la permanence des sentiers.

2. S’assurer d’un financement pour permettre l’entretien du fond et de l’emprise des

sentiers et des voies cyclables.

3. S’assurer de la participation financière des entreprises de produits et de services reliées aux sentiers.

4. Réfléchir sur diverses formules de financement, incluant une formule d’utilisateur-

payeur qui pourrait être envisagée pour certaines activités. Enjeu 3 : La permanence des sentiers récréatifs C’est la volonté d’un nombre élevé de propriétaires fonciers qui consentent à octroyer puis à maintenir des droits de passage qui détermine l’établissement et la durée de l’activité dans les réseaux de sentiers récréatifs situés sur le territoire privé. Le comportement des utilisateurs de sentiers et le respect de la propriété privée, notamment des utilisateurs de VHR, sont aussi des facteurs déterminants dans l’octroi et le maintien des droits de passage. Cet enjeu est majeur, car le maintien d’une activité continue dans les sentiers récréatifs qui, notamment constitue un problème reconnu à la grandeur du territoire québécois, doit être assuré si la région veut être partie prenante du développement provincial de cette industrie touristique que sont les sentiers récréatifs. Il est aussi important pour garantir à la population mauricienne, l’accès à des infrastructures récréatives permanentes et sécuritaires, ainsi que pour protéger les investissements et les efforts qui ont été consentis et qui sont consentis à chaque année dans le développement et l’entretien des sentiers récréatifs.

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LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 3 Orientation 3.1 - Établir des réseaux de sentiers récréatifs dans lesquels l’activité et les liens sont maintenus continuellement.

1. Convenir de droit de passage à long terme avec les propriétaires privés.

2. Favoriser la mise en place d’un mode de reconnaissance pour les cédants de droit de passage sur les terres privées.

3. S’assurer de l’augmentation du nombre de surveillant dans les sentiers de VHR.

4. Maintenir et améliorer le comportement des utilisateurs de sentiers récréatifs et le

respect de la propriété privée.

5. S’assurer d’entretenir les sentiers notamment en explorant l’avenue de l’entreprenariat.

6. Maintenir et améliorer les relations entre les représentants du milieu forestier et agricole et les promoteurs de sentiers.

7. S’assurer du maintien du lien interrives de La Gabelle.

8. S’assurer que les sentiers régionaux et interrégionaux franchissent les rivières

notamment par l’aménagement de voies de contournement.

9. S’assurer d’un soutien aux promoteurs par le milieu municipal dans leurs démarches d’obtention de droits de passage.

10. Favoriser l’usage partagé des sentiers récréatifs et des points de convergence pour les

disciplines compatibles.

11. Faire des représentations sur le plan national à l’égard de la question de la permanence des sentiers récréatifs et y participer.

Enjeu 4 : Le développement de la structure organisationnelle des clubs et des promoteurs de sentiers Les sentiers sont développés par des promoteurs qui sont soit des clubs, notamment pour les disciplines motorisées et des passionnés pour tous les types de sentiers. Afin de compléter et réorganiser les sentiers existants, il est nécessaire que les clubs soient en bonne santé financière et que des promoteurs prennent en charge le développement et l’entretien des sentiers. Hors, les bénévoles s’essoufflent ou se font de plus en plus rares au sein des clubs. Ils sont tout simplement absents dans certaines disciplines ou dans certains secteurs de la Mauricie. L’industrie des sentiers récréatifs, qui génère des millions de dollars en retombées économiques et qui contribue au tissu social de la communauté, repose sur les épaules des clubs, des promoteurs et des bénévoles. La survie de certains clubs est menacée et le membership est difficile à maintenir. Pas de bénévoles, pas de clubs, pas de promoteurs, alors pas de sentier et aucune retombée économique. Cet enjeu est très important car c’est sur le travail de ces artisans que repose le développement et le maintien des réseaux de sentiers récréatifs sur l’ensemble du

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territoire qui, par surcroît, participe au maintien des différents réseaux de sentiers à l’échelle provinciale.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 4 Orientation 4.1 - Maintenir de bonnes structures organisationnelles des clubs et attirer des promoteurs.

1. S’assurer de créer un intérêt pour maintenir et attirer des promoteurs pour les sentiers non motorisés.

2. S’assurer que les clubs et les promoteurs qui aménagent des sentiers récréatifs jouissent

d’une assurance de protection adéquate contre tous recours, et ce, à un prix abordable.

3. S’assurer d’un soutien aux promoteurs dans leurs démarches et dans la préparation de leurs dossiers afin qu’ils soient bien élaborés avant de soumettre les projets.

4. S’assurer de la présence d’une ressource professionnelle régionale pour le soutien aux

promoteurs et aux clubs dans le développement, la consolidation et l’opération des sentiers récréatifs.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 4 Orientation 4.2 - Maintenir et favoriser l’intérêt des bénévoles

1. S’assurer de la participation des bénévoles dans le développement des sentiers récréatifs.

2. S’assurer de mettre en place une ou des formules de reconnaissance envers les bénévoles.

3. Favoriser la formation des bénévoles pour répondre à des besoins en gestion, en

aménagement et en construction d’infrastructures.

4. S’assurer que les bénévoles évoluent dans un environnement et des conditions valorisantes et sécurisantes.

Enjeu 5 : L’implication du milieu municipal dans le développement des sentiers récréatifs À l’instar des différents ministères qui exercent leurs pouvoirs selon leur champ de compétence sur les terres du domaine de l’État, ce sont les propriétaires terriens et les municipalités qui détiennent les pouvoirs sur les terres privées, notamment en ce qui concerne l’octroi des droits de passage, l’adoption des schémas d’aménagement, l’adoption et l’application de la règlementation municipale, dont la détermination des usages. Les élus municipaux sont près des citoyens. La volonté politique et la vision du milieu municipal sont des éléments qui sont déterminants pour un développement rationnel et structuré des sentiers récréatifs en territoire privé parce qu’elles répondent aux objectifs généraux de développement et aux besoins des citoyens. Le colloque

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régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie de novembre 2006 a révélé que le milieu municipal reconnaît l’apport économique et social que constitue le développement des sentiers récréatifs. C’est d’ailleurs le milieu municipal qui est responsable et qui a pris en charge le développement des pistes cyclables sur le territoire. Cet enjeu est déterminant car il fait appel au développement de relations harmonieuses entre le milieu municipal, les citoyens et les promoteurs de sentiers récréatifs.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 5 Orientation 5.1 - Maintenir et améliorer les relations entre les promoteurs de sentiers récréatifs, les usagers et le milieu municipal.

1. S’assurer d’établir un partenariat entre les promoteurs de sentiers et le milieu municipal dans la planification des sentiers récréatifs.

2. S’assurer de faire connaître au milieu municipal l’emplacement des sentiers et les projets

de développement.

3. S’assurer que le milieu municipal fasse connaître les structures d’accueil aux promoteurs.

4. S’assurer de la permanence de la préoccupation du développement et de l’entretien des

sentiers par les organismes de développement régionaux et les ministères concernés.

5. S’assurer d’aménager des services publics qui soient adéquats et suffisants pour les utilisateurs de sentiers récréatifs et des voies cyclables.

Enjeu 6 : Garantir l’accès aux sentiers pour la population et la quiétude des villégiateurs et des riverains des sentiers Développer, faire connaître et permettre l’accès à la population à des sentiers de randonnée bien aménagés et sécuritaires qui rejoignent les services essentiels est nécessaire si la région veut que la population mauricienne jouisse de la présence des sentiers. Elle en tirera profit en même temps que les touristes viendront accroître les retombées en provenance des sentiers récréatifs. Il est essentiel de favoriser l’accès aux sentiers sur quatre saisons à des fins récréatives parce qu’elle a un impact sur l’activité physique, sur la connaissance et la protection de l’environnement, sur la mise en valeur de nos sites et de notre patrimoine et elle met en valeur la chaleur et l’accueil de nos communautés locales. La qualité de l’expérience vécue par les utilisateurs des sentiers constitue aussi un facteur déterminant pour leur fréquentation. D’autre part, la question de la quiétude des villégiateurs et des citoyens riverains des sentiers récréatifs et le bon voisinage avec les usagers, prennent de l’importance partout en province, notamment en ce qui concerne les réseaux de sentiers de VHR. Les réseaux de sentiers récréatifs sont là pour rester et les situations problématiques doivent être résolues. D’ailleurs, le MTQ vient de confier à la CRÉ de la Mauricie le mandat de mettre en place une table de concertation régionale pour la mise en place des réseaux interrégionaux de véhicules hors route sur le territoire de la Mauricie. La CRÉ de la Mauricie a identifié l’URLSM pour coordonner les travaux de cette table régionale. Cet enjeu prend en compte l’importance de maintenir un tissu social sain et contribue à ce que tous aient leur place et à ce qu’il y ait une place pour tous.

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LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 6

Orientation 6.1 - Maintenir et favoriser l’accès aux sentiers dans le respect des citoyens.

1. Favoriser l’accès à tous les réseaux de sentiers récréatifs et des voies cyclables.

2. Mettre en œuvre le mandat confié à la CRÉ pour la mise en place des réseaux interrégionaux de véhicules hors route.

3. S’assurer que les réseaux de sentiers motorisés et non motorisés permettent une

utilisation qui soit sécuritaire et respectueuse des citoyens riverains.

4. S’assurer de créer et de maintenir des mécanismes de résolution des conflits entre les divers utilisateurs des sentiers et les citoyens.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 6 Orientation 6.2 - Maintenir et améliorer l’expérience récréative vécue par les utilisateurs de sentiers.

1. Aménager des sentiers qui répondent aux normes d’aménagement et de sécurité en vigueur, qui sont dotés d’une signalisation et d’un balisage adéquat, qui sont cartographiés et qui permettent un bon repérage.

2. S’assurer de mettre les réseaux de sentiers en lien avec les services périphériques et les

attraits touristiques.

3. Favoriser une cohabitation harmonieuse des utilisateurs pour tous les types de sentiers.

4. S’assurer d’établir un partenariat entre les différents utilisateurs d’un même sentier.

5. Favoriser le développement d’une économie locale, basée sur l’accueil et les services aux usagers des sentiers, dans nos villes et nos municipalités.

6. Favoriser le développement d’une culture régionale qui associe l’utilisation des sentiers

récréatifs, aux bienfaits de l’activité physique sur la santé, à la découverte de notre patrimoine naturel, à la sensibilisation à l’environnement et à l’amélioration du tissu social.

Enjeu 7 : L’intégration des réseaux de sentiers dans les différents plans régionaux de développement. Les réseaux de sentiers récréatifs parcourent l’ensemble du territoire mauricien. Plusieurs plans régionaux de développement sont en vigueur tant sur le territoire public que sur les terres privées. Pour en énumérer quelques-uns, pensons au Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 adopté par la CRÉ de la Mauricie; aux schémas d’aménagement des villes et des MRC; aux

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différents plans d’aménagement forestier des compagnies forestières sur les terres du domaine de l’État. D’autres plans régionaux de développement sont actuellement en cours d’élaboration tels que le Plan régional de développement du territoire public (PRDTP) et le Plan d’affectation du territoire public (PATP) du MRNF, gestion du territoire; le Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) de la Commission régionale des ressources naturelles et du territoire (CRRNT). Mentionnons aussi la démarche de détermination des Aires protégées entreprise par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) et celle entreprise par l’ATR pour définir son prochain Plan d’action pour le développement touristique de la Mauricie. Ce sont toutes des actions entreprises pour le développement régional et avec lesquels le développement des sentiers récréatifs doit composer. Mentionnons aussi les objectifs de développement poursuivis par les différentes fédérations qui regroupent et orientent les actions des promoteurs telles que la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), la Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ), Québec à cheval, la Fédération québécoise de la marche (FQM), le Comité du Sentier national au Québec (CSNQ), le Conseil québécois du sentier Transcanadien (CQST), Vélo Québec, la Fédération québécoise du canot et du kayak. D’autre part, des grands projets de développement peuvent aussi avoir une incidence sur le développement des sentiers récréatifs comme le projet de développement du lac Mékinac. Cet enjeu est important car il oblige les promoteurs de sentiers récréatifs à tenir compte de tous ces intrants qui sont des incontournables s’ils veulent faciliter la mise en place durable des réseaux de sentiers récréatifs.

LES ORIENTATIONS ET STRATÉGIES DE L’ENJEU 7 Orientation 7.1 - Faire en sorte que la planification régionale du développement des sentiers récréatifs tienne compte des différents plans directeurs de développement régionaux existants et s’intègre à l’intérieur de ceux qui sont cours d’élaboration.

1. S’assurer de l’intégration des sentiers récréatifs et des pistes cyclables dans les schémas d’aménagement des milieux municipaux.

2. Poursuivre le partenariat dans l’élaboration du PRDTP et contribuer à sa réalisation.

3. Contribuer à la réalisation du Plan quinquennal de développement régional 2005-2010

adopté par la CRÉ de la Mauricie.

4. Poursuivre le partenariat avec les fédérations qui regroupent les promoteurs de sentiers récréatifs.

5. Maintenir et améliorer les échanges avec l’industrie forestière sur toutes questions

concernant le développement des sentiers sur le territoire public notamment au niveau des différents plans d’aménagement forestier et du projet Triade.

6. Suivre les travaux qui se déroulent au niveau des plans directeurs de développement

régionaux qui sont en phase d’élaboration ainsi que des projets de développement majeurs qui sont en cours et de ceux à venir.

7. S’assurer de la représentation des intervenants concernés par le développement des

sentiers récréatifs à la Commission régionale des ressources naturelles et du territoire.

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PARTIE 4

Concept de développement

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4.1 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Après avoir dressé le diagnostic des sentiers récréatifs, identifié des enjeux et formulé des orientations, nous proposons une définition générale du concept de développement des réseaux de sentiers récréatifs. Cette définition générale sera suivie du concept de développement propre à chacun des réseaux de sentiers suivant : la motoneige, la motoquad, la randonnée pédestre, la randonnée équestre et les voies cyclables. Le concept de développement se base sur les sentiers existants et leur maintien. Toutefois, il propose le réaménagement et la consolidation de certains liens. Il propose aussi le changement de vocation de certains liens et l’ajout de nouveaux afin de tenir compte de l’information dont nous disposons maintenant. Le concept de développement prend en compte des considérations d’ordre général pour l’ensemble des réseaux situés en territoire privé et public que nous décrivons ci-après ainsi que certains éléments particuliers pour chacune des disciplines. Note Étant donné le pouvoir du gouvernement en matière d’aménagement du territoire public, il est important de comprendre que les parties du concept qui concernent des sentiers situés sur le territoire du domaine public, ne constituent que des propositions à l’égard du territoire public. C’est le concept de développement élaboré par la Table de concertation du PRDTP du MRNF, secteur du territoire, qui a préséance sur les terres du domaine public. Néanmoins, le concept proposé se préoccupe d’établir les liens entre les terres du domaine privé et celles du domaine de l’État. Considérations générales

• Le milieu municipal est un partenaire indispensable dans le développement des sentiers récréatifs;

• Ce sont les propriétaires qui consentent des droits de passage qui déterminent la durée et la

conservation de ces droits sur le territoire privé;

• Les droits de passage sur les terres publiques, une fois obtenus, sont plus permanents et plus dédiés à une activité précise parce qu’ils sont consentis par l’État;

• Ce sont les promoteurs qui proposent des projets et qui aménagent les sentiers et ce sont

des bénévoles qui entretiennent les emprises;

• La quiétude des citoyens est un facteur déterminant notamment pour les sentiers motorisés. Pour cette raison, il est important de favoriser des réseaux de sentiers motorisés qui soient éloignés des milieux habités, autant que possible, tout en conservant l’accès;

• Pour la motoquad, un bon nombre de sentiers sont difficilement utilisables en été à cause

des terrains empruntés (terres agricoles, terrains marécageux, traverses de rivières);

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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• C’est la volonté municipale et celle du ministère des Transports qui permet d’emprunter ou non les routes rurales, notamment pour la motoquad;

• La grande majorité des sentiers de motoquad et de motoneige rejoignent les mêmes

services (relais, restaurants, postes d’essence, auberges, etc.). Pour cette raison, il y a des sentiers de VHR qui sont parallèles et d’autres qui sont partagés en hiver. Tout en favorisant l’usage partagé, compatible et sécuritaire des sentiers, il est essentiel d’éviter les croisements de sentiers parce qu’ils constituent un danger et portent à confusion;

• Pour la motoneige et la motoquad en hiver, il est important de considérer qu’en Basse-

Mauricie, la neige demeure au sol de trois à quatre semaines de plus en terrain montagneux qu’en milieu agricole. Ce facteur est important car les terrains montagneux correspondent davantage au territoire du domaine de l’État, alors que les terres agricoles sont plutôt situées en territoire privé. Ce facteur d’enneigement et celui de la quiétude des citoyens constituent des incitatifs pour envisager le développement des réseaux pour les activités motorisées, un peu plus en région montagneuse et accessibles par des sentiers collecteurs;

• La trentaine de mesures adoptées concernant les véhicules hors route suite à la tenue de la

commission parlementaires sur les véhicules hors routes, de même que l’adoption récente du projet de loi no 9, obligent à tenir compte de certains éléments et pourront éventuellement influer sur le présent concept de développement des sentiers de motoneige et de motoquad.

4.2 DÉFINITION DU CONCEPT Définition du concept de développement d’un réseau de sentiers récréatifs « Un réseau de sentiers récréatifs permanent ou semi-permanent,

accessible et vitalisant pour la collectivité, qui répond à des préoccupations locales, régionales et interrégionales, qui s’intègre dans le tissu social et dans les plans régionaux de développement, qui est aménagé à partir des sentiers existants avec une préoccupation environnementale et dans une perspective de développement récréotouristique. »

Éléments de la définition Réseau permanent ou semi-permanent Fait appel à l’entretien adéquat des sentiers afin de maintenir les sentiers en activité entre les points stratégiques, notamment les liens intrarégionaux et interrégionaux, et d’adapter leur emplacement au besoin.

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Accessible et vitalisant pour la collectivité Rappelle que les sentiers récréatifs constituent des axes par lesquels on permet l’accès au territoire à l’ensemble de la population d’une façon organisée et sécuritaire. Ils sont vitalisant parce qu’ils sont avant tout, des lieux de rencontres, de pratiques d’activités, des liens de communication, de mise en valeur et de découverte de notre territoire, de notre environnement, de notre patrimoine, de notre histoire, des sites exceptionnels, des lieux de festivité et qui doivent aussi avoir un côté utilitaire. Qui s’intègre dans le tissu social Fait appel à la quiétude des citoyens riverains des sentiers et des villageois. Fait aussi appel au besoin de combler les attentes des citoyens en mettant à leur disposition des infrastructures récréatives de qualité et sécuritaire qui invitent à la randonnée et qui ont une fonction utilitaire. Qui s’intègre dans les plans régionaux de développement Fait appel à la nécessité de mettre en place des réseaux de sentiers récréatifs qui s’intègrent et qui s’adaptent continuellement aux plans régionaux de développement. Préoccupations locales, régionales et interrégionales Fait appel aux besoins de base de ceux qui aménagent les sentiers et à la nécessité d’avoir des réseaux qui permettent l’accès à la population mauricienne à l’ensemble du territoire ainsi qu’aux régions limitrophes. Aménagé à partir des sentiers existants Fait appel à la complétion et à la consolidation des sentiers existants. Préoccupation environnementale Fait appel à un aménagement de sentiers récréatifs qui respecte le développement durable et qui fournit un environnement sain pour la population et les utilisateurs. Perspective de développement récréotouristique Fait appel à la nécessité d’imbriquer les réseaux de sentiers récréatifs dans l’offre des produits touristique de la Mauricie en misant sur la qualité de l’expérience vécue par les randonneurs et la mise en valeur du patrimoine et des attraits mauriciens. Cette perspective fait aussi appel à l’importance d’intégrer la région aux grands réseaux de sentiers provinciaux et nationaux et de s’allier les entreprises intéressées à s’investir dans le développement des sentiers afin que la région profite au maximum des retombées économiques qu’ils engendrent. Le tableau suivant présente l’interrelation entre les enjeux et les éléments du concept.

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Interrelation entre les enjeux et les éléments du concept

LES ENJEUX ÉLÉMENTS DU CONCEPT 1. La complétion de l’aménagement des sentiers érigés

en réseaux et l’intégration des sentiers récréatifs dans l’offre des produits récréotouristiques, dans le respect de l’environnement.

• Aménagé à partir des sentiers existants • Préoccupation environnementale • Perspective de développement récréotouristique • Préoccupations locales, régionales et interrégionales

2. Le financement des sentiers. • Prioriser les sentiers reconnus au concept • Réseau permanent ou semi-permanent • Aménagé à partir des sentiers existants • Préoccupation environnementale

3. La permanence des sentiers récréatifs. • Réseau permanent ou semi-permanent • Préoccupations locales, régionales et interrégionales • Aménagé à partir des sentiers existants • Qui s’intègre dans le tissu social • Qui s’intègre dans les plans régionaux de

développement 4. Le développement de la structure organisationnelle

des clubs et des promoteurs de sentiers. • Préoccupations locales, régionales et interrégionales • Qui s’intègre dans le tissu social • Aménagé à partir des sentiers existants

5. L’implication du milieu municipal dans le développement des sentiers récréatifs.

• Réseau permanent ou semi-permanent • Accessible et vitalisant pour la collectivité • Qui s’intègre dans le tissu social • Préoccupation environnementale • Perspective de développement récréotouristique • Qui s’intègre dans les plans régionaux de

développement 6. Garantir l’accès aux sentiers pour la population et la

quiétude des villégiateurs et des riverains des sentiers.

• Réseau permanent ou semi-permanent • Accessible et vitalisant pour la collectivité • Aménagé à partir des sentiers existants • Qui s’intègre dans le tissu social • Préoccupations locales, régionales et interrégionales • Préoccupation environnementale

7. L’intégration des réseaux de sentiers à l’intérieur des différents plans régionaux de développement.

• Réseau permanent ou semi-permanent • Qui s’intègre dans les plans régionaux de

développement.

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Les types de sentiers et leur vocation Pour élaborer le concept de développement pour chacun des réseaux de sentiers, nous avons classé les sentiers en trois types de sentiers pour les faire mieux correspondre à leurs vocations respectives.

• Les sentiers interrégionaux : ces sentiers font partie intégrante des grands réseaux

nationaux ou provinciaux et relient notre région à au moins deux autres régions administratives. Ils incluent les sentiers Trans-Québec.

• Les sentiers régionaux : ces sentiers relient les différentes villes et MRC de la Mauricie

de l’intérieur et peuvent relier une région administrative limitrophe. Ils incluent les actuels sentiers régionaux qui ne sont pas des sentiers interrégionaux.

• Les sentiers collecteurs : ces sentiers desservent les besoins locaux et relient les centres

de services qui sont intéressés à s’investir dans le développement des sentiers récréatifs. Ils sont collectés soit à un sentier régional, soit à un sentier interrégional. Ils incluent les actuels sentiers locaux. Notons que certains sentiers de motoquad sont des sentiers collecteurs d’hiver seulement, parce qu’ils font partie du réseau de sentiers de motoquad qui est entretenu en hiver seulement

• Les sentiers locaux : le concept laisse place au développement de nouveaux sentiers qui

seraient des sentiers locaux et qui ne figurent donc pas aux cartes concepts. 4.3 CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT POUR CHACUNE DES DISCIPLINES LA RANDONNÉE PÉDESTRE Le Sentier national (un axe est-ouest) Considérations particulières Le Sentier national est un sentier qui est dédié à la randonnée pédestre (randonnée en montagne) et accessoirement, à la raquette et au ski nordique. Idéalement, ce sentier devrait être doté de refuges distancés d’environ 10 à 15 kilomètres, c’est-à-dire l’équivalent de la distance qui peut être parcourue en une journée. Il devrait aussi être doté de points d’accès et de lieux où le ravitaillement est possible. Le Sentier national traverse le territoire de la Mauricie dans un axe est-ouest. Du côté ouest, le sentier intègre la région de la Mauricie à la hauteur du lac Saint-Bernard sur le territoire de la réserve faunique Mastigouche. Il est bien relié à la région de Lanaudière. Il est localisé sur le territoire public et est complété jusqu’aux limites du Parc national de la Mauricie, près du lac à la Pêche. Les autorités du Parc national de la Mauricie ont manifesté leur ouverture pour prolonger le Sentier national via un sentier existant à l’intérieur du parc. Ce sentier se rend jusqu’à l’entrée du parc, située dans le secteur de Saint-Jean-des-Piles. À partir de là, il faut franchir la rivière Saint-Maurice pour relier la rive est. Sur la rive est de la rivière, le Sentier national est aménagé à

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partir de la halte routière située au 14e kilomètre de la route 155, en face de l’entrée du Parc national. Le sentier est aménagé jusqu’au lac Clair où il se termine. Des discussions sont en cours avec la Petite traverse, à Grandes-Piles, qui est intéressé à fournir un service de traversier pour franchir la rivière Saint-Maurice à cet endroit. Enfin pour terminer le sentier en Mauricie, il faut rejoindre la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban parce que c’est à la hauteur de cette municipalité, que ce fait le lien avec la région de la Capitale-Nationale, où le Sentier national est en construction en direction de la Mauricie. LE CONCEPT Le concept donne une vocation interrégionale au Sentier national. Il propose de maintenir le tracé actuel et de le poursuivre en l’intégrant au territoire du Parc national de la Mauricie et d’établir un service de navette fluviale entre l’entrée Saint-Jean-des-Piles du Parc national de la Mauricie et la halte routière située en face sur la route 155. Il se poursuit jusqu’au lac Clair qui est situé sur terres du domaine de l’État. À partir de là, le concept propose de poursuivre le Sentier national via les terres publiques puis de bifurquer via les terres privées pour rejoindre la municipalité de Notre-Dame-de-Montauban. Un sentier qui relie la Mauricie et celui de la région du Lac-Saint-Jean (un axe Nord-sud) Il y a en Mauricie, une volonté du milieu qui se fait sentir à l’effet d’aménager un sentier qui relie le sud et le nord de la Mauricie et qui se poursuivrait jusque dans la région du Lac-Saint-Jean. Ce sentier s’inscrirait dans la lignée des sentiers de grandes randonnées (GR) comme ils en existent aux États-Unis et en Europe. LE CONCEPT Le concept donne dans un premier temps, une vocation régionale à ce sentier, qui en fin de réalisation, arborera une vocation interrégionale. Ce sentier franchit la distance entre Trois-Rivières et la municipalité de Lac Bouchette située au Lac-Saint-Jean. Sur son parcours, le sentier emprunte le lien inter-rives de La Gabelle, passe par la ville de Shawinigan, vient relier le Sentier national dans le Parc national de la Mauricie, à la hauteur du secteur de Saint-Gérard-des-Laurentides, et se poursuit via le sentier Laurentien du Parc national jusqu’à la rivière Matawin. Le sentier traverse ensuite la rivière Matawin et se poursuit en empruntant le territoire de la zec Chapeau-de-Paille et le territoire public jusqu’à l’embouchure de la Rivière-aux-Rats. À partir de là, le sentier intègre le Sentier Haute-Mauricie qui mène jusqu’à la ville de La Tuque. Ensuite, le sentier se poursuit vers le nord pour se terminer à la municipalité de Lac Bouchette. Idéalement, à l’instar du Sentier national, ce sentier devrait être doté de refuges distancés d’environ 10 à 15 kilomètres, c’est-à-dire l’équivalent de la distance qui peut être parcourue en une journée. Il devrait aussi être doté de points d’accès et de lieux où le ravitaillement est possible. Les représentants du Parc national de la Mauricie ont été consultés sur le concept de développement de ce sentier qui franchirait le territoire du Parc. Les autorités du Parc ont pris la demande en considération et feront connaître leur opinion au cours des prochains mois. Pour cette raison, le concept propose une alternative pour l’aménagement de ce sentier qui se situerait sur la rive est de la rivière Saint-Maurice. La mise en place de ce sentier pourrait se faire en trois étapes : 1ère étape : la distance entre Trois-Rivières et le Parc national de la Mauricie pour joindre le

Sentier national; 2e étape : la distance entre le Sentier national et la ville de La Tuque; 3e étape : la distance entre la ville de La Tuque et la municipalité de Lac Bouchette.

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LA RANDONNÉE ÉQUESTRE Le réseau de sentiers de randonnée équestre est présent e Basse-Mauricie. Du côté « est » de la rivière Saint-Maurice. Considérations particulières Du côté est de la rivière Saint-Maurice, à partir du barrage de La Gabelle, le réseau traverse le territoire de la MRC des Chenaux et relie bien la région de la Capitale-Nationale à la hauteur de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Il est convenu régionalement que ce segment du réseau de randonnée équestre serve d’assise pour le passage du sentier Transcanadien. D’autre part, à la hauteur de Saint-Narcisse, le réseau équestre est doté d’un embranchement qui se dirige vers le nord pour traverser le territoire de la ville de Shawinigan, dans les environs du Lac-à-la-Tortue. Il se poursuit ensuite sur le territoire de Hérouxville et traverse les municipalités de Saint-Tite, de Sainte-Thècle et se termine à Lac-aux-Sables. Par, ailleurs, au nord de Saint-Tite, notamment sur le chemin des Grands Marais, un autre embranchement se dirige encore plus vers le nord pour relier le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac, où on retrouve un réseau de randonnée équestre d’environ 75 kilomètres. LE CONCEPT Le concept propose de maintenir le tracé actuel du réseau sur la rive est de la rivière Saint-Maurice et de le compléter à partir de Lac-aux-Sables pour aller rejoindre le sentier à usage multiple de Notre-Dame-de-Montauban qui relie la région de la Capitale-Nationale. L’axe situé entre le barrage de la Gabelle et la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade a une vocation interrégionale. Le reste du réseau a une vocation régionale. Du côté « ouest » de la rivière Saint-Maurice. Considérations particulières Sur la rive ouest de la rivière Saint-Maurice, le réseau est entièrement situé sur le territoire de la MRC de Maskinongé. Ce réseau mérite d’être consolidé dans sa portion existante parce que les droits de passage y sont très fragiles. Toutefois, il existe une portion moins fragile dans les environs de Saint-Élie-de-Caxton. Le réseau équestre pourrait rejoindre la région de Lanaudière en s’intégrant au sentier Transcanadien sur la majorité de son parcours. LE CONCEPT Le concept propose pour le côté ouest de la rivière Saint-Maurice, l’aménagement d’un sentier à vocation interrégionale dont le parcours sillonne aux confins des montagnes et de la campagne, là où on retrouve beaucoup de propriétaires de chevaux. Le réseau débute au barrage de La Gabelle pour faire le lien avec le réseau situé sur la rive est, de la rivière Saint-Maurice. À partir de là, le réseau se poursuit vers l’ouest en traversant les municipalités de Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Boniface, Charette, Saint-Paulin, Sainte-Angèle-de-Prémont, Sainte-Ursule et Saint-Édouard-de-Maskinongé, où le lien se fait avec la région de Lanaudière dans les environs de Saint-Didace. Ce segment a une vocation interrégionale et constituera une partie intégrante du sentier Transcanadien. Par ailleurs, à la hauteur de Charette, le concept propose un embranchement de type sentier collecteur, propre à la randonnée équestre qui se dirige un peu plus au nord pour relier le sentier

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équestre existant dans la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton. À partir du noyau villageois de cette municipalité, le sentier se dirige vers l’ouest, en traversant une portion des terres publiques dans les environs du lac Castor. Il se poursuit vers la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts et revient ensuite rejoindre le corridor du sentier Transcanadien situé plus au sud à la hauteur de Saint-Édouard-de-Maskinongé. Le sentier Transcanadien L’aménagement de ce sentier multiusage n’est pas commencé en Mauricie. Ce sentier d’envergure nationale, est dédié à la marche, au vélo, au ski de randonnée, à la raquette et à la randonnée équestre. À l’occasion, il accueille l’activité motoneige. De préférence, ce sentier devrait être situé à proximité des services et être doté de plusieurs points d’accès. Considérations particulières du côté « est » de la rivière Saint-Maurice Le sentier est en construction du côté de la région de la Capitale-Nationale et il devrait relier la Mauricie à la hauteur de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Par ailleurs, il est convenu régionalement que le sentier de randonnée équestre, situé du côté est de la rivière Saint-Maurice, et qui franchit la distance entre le barrage de La Gabelle et la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade, serve d’assise pour le passage du sentier Transcanadien. Pégase Sentiers Équestres, qui a aménagé la totalité de ces sentiers, a d’ailleurs soumis une demande d’accréditation pour ce sentier auprès du Conseil québécois du sentier Transcanadien. LE CONCEPT Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le concept propose un sentier Transcanadien à vocation interrégionale qui forme un corridor traversant la Mauricie dans un axe est-ouest dans lequel des sentiers à usage compatible sont aménagés. Il emprunte en grande partie l’emprise du sentier de randonnée équestre situé de ce côté. Considérations particulières du côté « ouest » de la rivière Saint-Maurice Le sentier est aussi en construction dans la région de Lanaudière. Les promoteurs de cette région se dirigent vers le lac Déligny, tout près de Saint-Didace, pour venir rejoindre la Mauricie. Il est donc plausible de penser que les deux régions devraient se relier à la hauteur des territoires des municipalités de Saint-Didace et de Saint-Édouard-de-Maskinongé. A priori, le barrage de La Gabelle semble être le seul endroit où la rivière Saint-Maurice peut être franchie par les chevaux. C’est donc du côté ouest de la rivière Saint-Maurice qu’il faut le mieux définir le concept. LE CONCEPT Le concept propose, pour le côté ouest de la rivière Saint-Maurice, un corridor à vocation interrégionale, traversant la Mauricie dans un axe est-ouest, et dans lequel des sentiers à usage compatible, comprenant la randonnée équestre, sont aménagés à partir du barrage de La Gabelle qui sert de lien entre les deux rives de la rivière Saint-Maurice. À partir de là, il se dirige vers l’ouest via les municipalités de Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Boniface, Charette, Saint-Paulin, Sainte-Angèle-de-Prémont, Sainte-Ursule et de Saint-Édouard-de-Maskinongé. À partir de là, il rejoint la région de Lanaudière dans les environs de Saint-Didace.

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LES VOIES CYCLABLES Considérations particulières L’activité vélo est une activité qui est en continuelle croissance au Québec, tant en termes de récréation qu’en termes de transport. Tous les secteurs de la Mauricie sont dotés de voies cyclables locales et régionales et c’est le milieu municipal qui en est responsable. D’ailleurs, il y a une volonté municipale de compléter leurs réseaux régionaux afin de permettre à l’ensemble de la population d’accéder aux voies cyclables. La Route verte qui traverse le territoire de la Mauricie dans un axe est-ouest en bordure du fleuve Saint-Laurent, relie les voies cyclables régionales des MRC de Maskinongé, des Chenaux, la ville de Trois-Rivières ainsi que les deux régions limitrophes de la Capitale-Nationale et de Lanaudière. L’axe nord-sud de la Route verte relie la région du Centre-du-Québec par une navette puis les villes de Trois-Rivières, de Shawinigan, les municipalités de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Mathieu-du-Parc où se fait le lien avec les terres du domaine public et le territoire du Parc national de la Mauricie. Par ailleurs, plusieurs routes ou chemins ruraux à faible densité de circulation sillonnent l’ensemble territoire et sont utilisées par les cyclistes. LE CONCEPT En Basse-Mauricie, le concept maintient la Route verte dans son intégralité et lui donne une vocation interrégionale. Cette voie cyclable traverse la Mauricie dans un axe est-ouest en longeant le fleuve Saint-Laurent et rejoint le Parc national de la Mauricie dans un axe nord-sud à partir de Trois-Rivières. Le concept maintient aussi le réseau actuel des autres voies cyclables auquel il donne une vocation régionale. Le concept propose donc des voies régionales qui sont rattachées à la Route verte et qui se ramifient pour parcourir le territoire des deux villes et ceux des trois MRC. Pour y parvenir, le concept propose l’ajout de nouveaux liens afin de relier toutes les municipalités qui composent les MRC de Maskinongé et des Chenaux ainsi que celles situées sur le territoire de la MRC de Mékinac à l’exception de Grandes-Piles, de Saint-Roch-de-Mékinac et de Trois-Rives. Par l’ajout de nouveaux liens, le concept permet aussi le développement du projet de la « Route des barrages et des chutes ». Quelques voies cyclables locales sont rattachées à des voies régionales mais ne figurent pas à la carte concept. En Haute-Mauricie, le concept maintient le statu quo quant aux voies cyclables qui sont présentes sur le territoire du conseil d’agglomération de La Tuque.

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LA MOTOQUAD Considérations particulières Le réseau de sentiers de motoquad subit un développement rapide en Mauricie. Toutefois, force est de constater qu’un bon nombre de sentiers peuvent difficilement être utilisés en été, de sorte qu’il est plus difficile d’envisager une utilisation de ceux-ci sur quatre saisons. D’autre part, plusieurs sentiers demeurent en opération à l’année principalement parce qu’ils utilisent des routes ou des chemins ruraux avec l’accord ou la tolérance des milieux municipaux concernés. Il y a aussi la population, notamment les citoyens riverains des sentiers, qui réclament davantage de quiétude, et qui préfèrent que cette activité s’exerce loin des milieux habités. Le sentier interrégional no 50 traverse la partie sud de la Mauricie, dans un axe est-ouest et relie les régions limitrophes de Lanaudière et de Québec. Ce sentier est toutefois fragmenté parce qu’il traverse des terrains marécageux ou des terres agricoles qui sont difficilement utilisables en été. À titre d’exemple, le lien entre Hérouxville et le secteur Lac-à-la-Tortue est situé en terrain marécageux. Par contre, le segment de ce sentier qui relie le secteur de Lac-à-la-Tortue et le barrage de La Gabelle est accessible à l’année. D’autres portions de ce sentier no 50 ne sont pas utilisées à l’année parce qu’elles empruntent des terres agricoles dans les municipalités de Saint-Boniface, de Charette et de Saint-Paulin, de sorte qu’il est plus difficile de penser à une utilisation de ce sentier sur quatre saisons dans son emplacement actuel. D’ailleurs, mis à part les environs de Saint-Justin, de Maskinongé et de Sainte-Ursule où les sentiers empruntent des chemins et des routes rurales, la presque totalité du réseau de motoquad situé sur le territoire de la MRC de Maskinongé est difficilement utilisable en été parce qu’il est aménagé à même les terres agricoles qui sont en période de récoltes. Par surcroît, plusieurs rivières ne peuvent être franchies durant la saison estivale. Toutefois certains tronçons situés à Sainte-Angèle-de-Prémont et à Sainte-Ursule sont utilisables à l’année, mais ils demeurent isolés durant l’été. La même situation prévaut à Saint-Boniface et dans la région périphérique située au nord de la ville de Shawinigan où le sentier n’est entretenu qu’en hiver, à cause des terrains empruntés qui ne se prêtent pas bien à un entretien d’été et qui de plus est limité par la rivière Saint-Maurice. Sur le territoire de la MRC des Chenaux, le sentier local qui relie Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Sainte-Anne-de-la-Pérade traverse la tourbière du Lac-à-la-Tortue, emprunte l’emprise du gazoduc et se poursuit plus loin sur des terres agricoles qui sont tous des territoires difficiles d’entretien durant l’été. De plus, ce sentier doit traverser la rivière Batiscan. Sur le territoire de la MRC de Mékinac, le réseau est nettement plus utilisable sur quatre saisons, quoique le segment qui relie Saint-Séverin et Saint-Adelphe demeure fragile parce qu’une portion est située sur des terres agricoles. Le lien inter-rives de La Gabelle constitue le seul endroit où les quadistes peuvent franchir la rivière Saint-Maurice en été.

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LE CONCEPT POUR LA BASSE-MAURICIE Du côté « ouest » de la rivière Saint-Maurice Du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le concept propose de maintenir le tracé actuel du sentier interrégional no 50 à partir du barrage de La Gabelle jusqu’à Charette. À partir de là, afin d’éviter de traverser plusieurs terres agricoles et de rendre possible l’utilisation de ce sentier interrégional sur quatre saison, le sentier no 50 se dirige vers Saint-Élie-de-Caxton par un sentier existant. À Saint-Élie-de-Caxton, le sentier se divise en deux. Un des embranchements constitue la poursuite du sentier interrégional no 50 qui se fait par un sentier existant et qui traverse une portion de territoire public pour rejoindre Saint-Alexis-des-Monts. À partir de Saint-Alexis-des-Monts, le concept propose que ce sentier interrégional se poursuive vers l’ouest pour rejoindre la région de Lanaudière dans les environs de Saint-Didace. L’autre embranchement à partir de Saint-Élie-de-Caxton est un nouveau lien à vocation régionale que le concept propose. Ce nouveau lien se dirige vers le nord où il intègre le territoire public en passant du côté est du Lac-à-l’Eau-Claire, afin de relier un sentier régional existant et isolé, qui débute à Saint-Mathieu-du-Parc. Ce sentier traverse la réserve faunique Mastigouche pour rejoindre Saint-Michel-des-Saints. Par ailleurs, dans la portion nord de la municipalité de Sainte-Ursule, le concept propose l’établissement d’un nouveau lien par un sentier collecteur, à partir d’un sentier existant, pour relier le secteur de Saint-Alexis-des-Monts. Ce nouveau lien permettra aux usagers du secteur ouest de la MRC de Maskinongé d’accéder au nouvel emplacement du sentier interrégional no 50. D’autre part, le sentier qui relie le site de l’aéroport de Trois-Rivières est un sentier collecteur. Toutefois, le concept propose de modifier la vocation du sentier qui relie le secteur Pointe-du-Lac au sentier interrégional no 50 à la hauteur de Charette pour lui donner une vocation interrégionale. En effet, ce sentier relie la région du Centre-du-Québec via la ville de Trois-Rivières et se rend jusqu’à La Tuque où il se raccorde au sentier interrégional no 70. L’autre sentier qui relie les municipalités de Yamachiche et de Louiseville est difficilement utilisable en été et constitue un sentier collecteur d’hiver. La partie plus à l’ouest de la MRC de Maskinongé comporte plusieurs segments de sentiers qui sont utilisables en hiver seulement. Les sentiers qui sont utilisables à l’année empruntent pour la plupart des routes rurales. Le concept les maintient et les considère comme des sentiers collecteurs. Concernant les autres sentiers qui sont situés entre Saint-Boniface et le secteur de Grand-Mère, le concept les considère comme des sentiers collecteurs d’hiver.

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Du côté « est » de la rivière Saint-Maurice Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le concept propose le maintien de l’emplacement actuel du sentier interrégional no 50 qui franchit la distance entre le barrage de La Gabelle et la municipalité de Saint-Adelphe. D’autre part, le concept propose une vocation « collecteur d’hiver », au sentier qui débute à Sainte-Anne-de-la-Pérade et qui vient se relier au sentier interrégional no 50, à la hauteur de la tourbière du Lac-à-la-Tortue. Toutefois, à partir de Sainte-Anne-de-la-Pérade, le concept donne au sentier existant, une vocation « collecteur » utilisable à l’année jusqu’à Saint-Prosper. À partir de cette municipalité, le concept propose l’établissement d’un nouveau lien de type collecteur à l’année qui passe par Saint-Stanislas sur la rive est de la rivière Batiscan, pour relier le sentier interrégional no 50 à la hauteur de Saint-Adelphe. Il se poursuit ensuite par un sentier quatre saisons existant pour relier les municipalités de Notre-Dame-de-Montauban et de Lac-aux-Sables. À partir de Lac-aux-Sables, le sentier collecteur se poursuit jusqu’à l’entrée de la zec Tawachiche puis bifurque vers l’ouest pour rejoindre Saint-Thècle. Par ailleurs, à partir du sentier interrégional no 50 à Hérouxville, le concept propose que le sentier quatre saisons existant qui relie Saint-Tite et Sainte-Thècle, devienne un sentier à vocation interrégionale. Sur ce sentier interrégional, le concept propose deux embranchements pour relier le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Un de ces embranchements est nouveau et se situe sur le chemin des Grands Marais au nord de Saint-Tite. Le concept attribue une vocation « collecteur » à ce nouveau lien. L’autre embranchement est existant et se situe à la hauteur de Sainte-Thècle auquel le concept donne une vocation de sentier interrégional. À partir du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac ces deux embranchements se fusionnent en un seul sentier à vocation interrégionale d’été qui se poursuit vers le nord pour relier le sentier interrégional no 70 qui parcourt les environs du lac Wayagamack. Toutefois, un peu au nord du secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac, à partir de ce lien interrégional, le concept propose l’établissement d’un nouveau sentier à vocation « collecteur d’été» qui se dirige vers l’ouest pour relier le pont qui enjambe la rivière Saint-Maurice à l’embouchure de la rivière Matawin. À partir de là, ce sentier collecteur se poursuit en été seulement, par le territoire de la zec Chapeau-de-Paille et les terres publiques par un sentier existant qui rejoint ensuite le sentier interrégional no 40 qui établit le lien entre Saint-Michel-des-Saints et la ville de La Tuque. Enfin, le concept propose de maintenir dans son intégralité le réseau situé dans les secteurs de Saint-Louis-de-France et de Cap-de-la-Madeleine et lui donne une vocation « collecteur ». LE CONCEPT POUR LA HAUTE-MAURICIE Dans le Haut-Saint-Maurice, le réseau de sentiers de quad est majoritairement constitué de sentiers d’été qui utilisent des chemins forestiers situés sur des terres du domaine public. On retrouve un sentier régional d’été qui relie la ville de La Tuque à la municipalité de La Dorée au Lac-Saint-Jean. On retrouve aussi trois sentiers interrégionaux : les nos 40, 60 et 70. Les deux premiers sont existants alors que le no 70 existe en partie seulement. Ce dernier est en développement à partir de la ville de La Tuque vers la région de l’Abitibi-Témiscamingue. La mise en place de services essentiels pour permettre de franchir cette distance est nécessaire pour développer ce lien. Toutefois, le sentier no 70 est existant à partir de la ville de La Tuque vers

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l’est où il relie le sentier interrégional no 60 jusqu’à Lac-Édouard. Il se poursuit ensuit vers l’Étape sur le territoire de la réserve des Laurentides. Le sentier no 60 relie la région de Portneuf et celle du Lac-Saint-Jean en passant par le lac Édouard. Le sentier no 40 relie la région de Saint-Michel-des-Saints à la ville de La Tuque. Mis à part le développement du sentier interrégional no 70 vers l’Abitibi-Témiscamingue, le concept propose le statut quo pour le reste du réseau situé en Haute-Mauricie Toutefois, tel que mentionné précédemment, le concept propose l’établissement d’un lien interrégional d’été entre la ville de La Tuque et les terres privées situées en Basse-Mauricie sur le territoire de la MRC de Mékinac notamment, dans le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac. Ce sentier se poursuit vers le sud jusqu’à Trois-Rivières où le lien se fait avec la région du Centre-du-Québec par le biais d’une navette.

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MOTONEIGE Considérations particulières La Mauricie est dotée d’un réseau de motoneige bien ramifié. En Haute-Mauricie, trois sentiers interrégionaux (13, 73, 83), deux sentiers régionaux (347, 355) et quelques sentiers collecteurs composent actuellement le réseau. En Basse-Mauricie, trois sentiers interrégionaux (3, 23, 63), neuf sentiers régionaux (302, 318, 345, 347, 349, 350, 351, 355, 360) et quelques sentiers locaux composent actuellement ce réseau. LE CONCEPT POUR LA BASSE-MAURICIE Du côté « ouest » de la rivière Saint-Maurice. En Basse-Mauricie, du côté ouest de la rivière Saint-Maurice, le concept propose deux sentiers interrégionaux portant les nos 3 et 63. Le sentier no 3, débute en amont du barrage de La Gabelle et se poursuit par un sentier existant qui traverse le territoire des municipalités de Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Barnabé et Charette. À partir de Charette, le concept propose de poursuivre ce lien interrégional vers Saint-Paulin et Sainte-Angèle-de-Prémont pour rejoindre Sainte-Ursule et Saint-Justin où il se poursuit pour relier la région de Lanaudière. Toutefois, à la hauteur de Saint-Paulin sur le sentier no 3, il y a une intersection qui se dirige plus au nord et qui constitue un sentier collecteur pour relier la municipalité de Saint-Alexis-des-Monts et le Lac-à-l’Eau-Claire et qui se poursuit sur les terres publiques pour relier l’actuel sentier no 318. L’actuel sentier no 318 traverse la Mauricie dans un axe est-ouest et fait le lien entre les régions de la Capitale Nationale et de Lanaudière jusqu’à Saint-Michel-des-Saints en passant par Shawinigan. Considérant les liens établis par ce sentier, le concept attribue une vocation interrégionale au sentier 318. Par ailleurs, le sentier qui relie Charette et Saint-Élie-de-Caxton au sentier collecteur qui relie Saint-Alexis-des-Monts et le Lac-à-l’Eau-Claire est un sentier collecteur. L’actuel sentier interrégional no 63 débute dans le secteur de Trois-Rivières-Ouest et se poursuit jusqu’en Ontario. Le concept maintient sa vocation interrégionale sur son parcours actuel. Le sentier traverse le secteur de Pointe-du-Lac, les municipalités de Yamachiche et de Louiseville et vient se fusionner au sentier interrégional no 3 à la hauteur de Saint-Justin avant de quitter notre territoire. Sur le sentier no 63, il y a une intersection à la hauteur de Yamachiche où un sentier non fédéré se dirige vers le nord pour relier les municipalités de Saint-Barnabé et de Charette. Le concept propose d’octroyer à ce sentier une vocation interrégionale. Ce sentier interrégional se fusionne avec le sentier interrégional no 3 entre Saint-Barnabé et Charette. À partir de là, ce sentier interrégional se poursuit sur l’actuel sentier no 347 et se joint au sentier interrégional no 318 au nord de la ville de Shawinigan. Ensuite, ce sentier poursuit sa vocation interrégionale sur le sentier 318 relie la rive est de la rivière Saint-Maurice et se poursuit jusqu’à l’intersection du sentier no 355 au nord de Saint-Tite. Le concept propose aussi un changement de vocation pour le sentier 355 pour en faire un sentier interrégional. Ce sentier relie Saint-Tite, le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac et se poursuit sur les terres publiques pour relier le sentier interrégional no 73 dans le secteur du lac Wayagamack.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Considérant les changements apportés aux vocations de ces sentiers (sentier non fédéré, aux sentiers no 347, no 318 et no 355), la Mauricie se dote d’un sentier interrégional qui, par une navette à partir de Trois-Rivières, relie la région du Centre-du-Québec et celle du Lac-Saint-Jean dans un axe nord-sud. La vocation interrégionale de ce sentier est nécessaire parce qu’il constitue le seul lien fiable. En effet, le sentier no 347, qui établit aussi un lien entre le sud de la région et la ville de La Tuque, emprunte la rivière Saint-Maurice sur une longue distance (25 km) entre Grand-Mère et l’embouchure de la rivière Mékinac ce qui constitue un lien fragile à cause des caprices de l’hiver. Quant au sentier no 347, le concept maintient sa vocation régionale entre le secteur de Grand-Mère et la ville de La Tuque. Les autres sentiers existants du côté ouest de la rivière Saint-Maurice constituent des sentiers collecteurs. Du côté « est » de la rivière Saint-Maurice. Du côté est de la rivière Saint-Maurice, le concept propose le maintien intégral de l’actuel tracé du sentier interrégional no 3 et modifie quelque peu la vocation du sentier interrégional no 23. Le sentier no 3 franchit la rivière Saint-Maurice en amont du barrage de La Gabelle et se dirige vers l’est pour traverser les territoires des municipalités de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Narcisse, Saint-Stanislas, Saint-Prosper et Sainte-Anne-de-la-Pérade, où le lien avec la région de la Capitale-Nationale s’effectue. Le sentier interrégional no 23 débute dans le secteur de Sainte-Marthe-du-Cap et relie la région du Lac-Saint-Jean. Le concept propose le maintien de la vocation actuelle de ce sentier. Toutefois, le concept propose une vocation de sentier collecteur pour le segment qui relie Sainte-Marthe-du-Cap et le sentier no 3 à la hauteur de Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Quant aux autres sentiers qui desservent les municipalités de Saint-Maurice, Saint-Luc-de-Vincennes, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Batiscan, Saint-Prosper et Sainte-Anne-de-la-Pérade, le concept les constitue en sentiers collecteurs entre les sentiers interrégionaux no 3 et 23. Le concept propose de maintenir la vocation régionale du sentier no 351 à partir de l’intersection du sentier interrégional no 3 au centre de la tourbière du Lac-à-la-Tortue jusqu’à l’intersection du sentier no 302 à Saint-Séverin, où ce lien régional se poursuit vers Saint-Adelphe via le sentier no 302 pour relier la région de la Capitale-Nationale. Quant aux autres sentiers qui sillonnent l’est du territoire de la Basse-Mauricie, notamment ceux qui desservent le secteur de Cap-de-la-Madeleine, ceux qui sont situés en périphérie de la ville de Shawinigan (M1, M2, M3, M5), le sentier qui relie Saint-Tite et Saint-Séverin (no 351), le concept propose qu’ils soient des sentiers collecteurs aux sentiers interrégionaux no 3 et 318 ainsi qu’au sentier régional no 351. Quant au sentier no 360 qui débute dans le secteur de Saint-Joseph-de-Mékinac qui relie la rivière Matawin et ensuite le sentier no 345, le concept maintient la vocation régionale de ces deux sentiers.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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LE CONCEPT POUR LA HAUTE-MAURICIE Pour le secteur du Haut-Saint-Maurice, le concept propose une vocation régionale pour le sentier 355 qui se dirige vers le Lac-Saint-Jean, de même que pour le sentier no 347 qui relie le secteur Grand-Mère à la ville de La Tuque. Le concept propose aussi l’établissement d’un lien régional entre la municipalité de Lac-Édouard et l’Étape situé dans la réserve faunique des Laurentides. Quant aux autres sentiers situés sur le territoire public de la Haute-Mauricie, le concept maintient le statu quo.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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PARTIE 5

Plan d’action 2007-2010

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, document de référence, mars 2007

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Plan d’action 2007-2010 Cette dernière partie du plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, présente le plan d’action qui est proposé pour une période de trois ans à compter du 1er avril 2007. Il détermine les actions à poser pour faire face aux enjeux liés au développement des sentiers récréatifs de la Mauricie qui sont érigés en réseaux soit, les sentiers de motoneige, de motoquad, de randonnée pédestre, de randonnée équestre et des voies cyclables. L’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie est disposée à jouer un rôle actif dans la coordination de ce plan d’action, selon les ressources financières disponibles. Période de consultation La période de consultation concernant ce plan d’action s’est déroulée du 1er au 15 mars 2007. Le plan d’action a finalement été adopté à la 19e rencontre du Comité régional qui s’est tenue le 15 mars 2007. Note

Le plan d’action reprend à l’occasion une même stratégie pour des enjeux différents. Pour bien comprendre ces stratégies, il s’agit de les remettre dans leur contexte, c’est-à-dire de les mettre en lien avec l’enjeu auquel elles sont affectées, pour constater la nécessité de les répéter sinon l’enjeu en question serait incomplet en terme de stratégies et de résultats attendus.

.

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5.1 : Enjeu 1 : La complétion de l’aménagement des sentiers érigés en réseaux et l’intégration des sentiers récréatifs dans l’offre des produits récréotouristiques, dans le respect de l’environnement. Orientation 1.1 Réorganiser les réseaux de sentiers et compléter leur mise en place dans un contexte de développement durable.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- Trouver des promoteurs pour terminer le Sentier national, le sentier Transcanadien et le réseau de randonnée équestre.

FQM, CQST, Québec à cheval

Comité régional (URLSM)

MRNF (terr.) Milieu municipal

Parc national

x x x

Avancement dans la mise en place du Sentier national, du sentier Transcanadien et du réseau des sentiers de randonnée équestre.

2- Compléter les travaux sur la Route verte et sur le réseau des voies cyclables régionales.

Milieu municipal

Comité régional (URLSM)

MTQ Vélo Québec

x x x

Achèvement des réseaux des voies cyclables.

3- S’assurer d’établir les liens intrarégionaux, les liens interrégionaux, les liens entre les terres du domaine de l’État et celui des terres privées ainsi que les liens avec les sites récréotouristiques majeurs de la région.

Comité régional (URLSM),

MRNF (terr.)

Promoteurs Fédérations

Milieu municipal ATR

x x x

Établissement des liens intrarégionaux, des liens interrégionaux, des liens entre les terres du domaine de l’État et les terres privées et les liens avec les sites récréotouristiques majeurs pour tous les réseaux de sentiers récréatifs.

4- Consolider les sentiers problématiques et favoriser des projets structurants. Comité régional

(URLSM)

Promoteurs MTQ

Fédérations Milieu municipal

Parc national

x x x

Consolidation des sentiers et réalisation de projets structurants.

5- Favoriser l’utilisation des sentiers sur quatre saisons.

Promoteurs Fédérations x Augmentation de l’utilisation de l’ensemble des sentiers sur quatre saisons.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Enjeu 1 (suite) : La complétion de l’aménagement des sentiers érigés en réseaux et l’intégration des sentiers récréatifs dans l’offre des produits récréotouristiques, dans le respect de l’environnement. Orientation 1.1 : Réorganiser les réseaux de sentiers et compléter leur mise en place dans un contexte de développement durable.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

6- L’amélioration générale des réseaux de sentiers de motoneige et de motoquad.

Promoteurs FQCQ FCMQ

MTQ MRMF (terr.) x x x

Amélioration générale des réseaux de sentiers de VHR.

7- Favoriser la recherche de solutions pour résoudre le problème de passage des sentiers à certains endroits névralgiques ou déterminants ainsi que pour le franchissement des rivières.

Promoteurs Milieu municipal

MTQ Comité régional Hydro-Québec

Fédérations

x x

Résolution des problématiques particulières existantes à certains endroits considérés névralgiques ou déterminants, notamment le lien interrives de La Gabelle, les environs du Lac-à-la-Tortue et le franchissement des rivières, afin d’établir des liens qui assurent la continuité de l’activité dans certains sentiers.

8- S’assurer que les usagers aient accès aux services essentiels.

Milieu municipal Promoteurs

Entreprises intéressées à

s’investir x x

Établissement des liens intrarégionaux, des liens interrégionaux, des liens entre les terres du domaine de l’État et les terres privées et les liens avec les sites récréotouristiques majeurs pour tous les réseaux de sentiers récréatifs.

9- Favoriser le développement d’outils soutenant la négociation des droits de passage sur les terres privées.

Comité régional (URLSM)

Fédérations

Promoteurs Milieu municipal x x x

Consolidation des sentiers et réalisation de projets structurants.

10- Favoriser une approche dans un contexte de développement durable. Conseil régional de

l’environnement

Milieu municipal Comité régional

(URLSM) Ministères concernés

MRC

x x x

Augmentation de l’utilisation de l’ensemble des sentiers sur quatre saisons.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Orientation 1.2 : Améliorer la visibilité et la promotion des sentiers récréatifs par leur intégration à l’offre des produits touristiques et la tenue d’un inventaire à jour.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- S’allier les organismes et les entreprises intéressées à s’investir dans la promotion récréotouristique de la région

Promoteurs ATR

Entreprises intéressées à

s’investir Milieu municipal

x

Amélioration du partenariat entre les divers organismes locaux, régionaux et nationaux qui sont déterminants au niveau de la promotion récréotouristique. tels que l’ATR, les CLD, les fédérations, etc. Amélioration de l’intégration des réseaux de sentiers dans l’offre des produits touristique.

2- S’assurer d’une mise à jour régulière par relevé GPS de l’inventaire des sentiers récréatifs et de la confection des cartes des sentiers récréatifs qui permettent une bonne localisation.

Comité régional (URLSM)

ATR

Promoteurs Fédérations

MRNF (terr.) x x x

Maintien à jour et amélioration de l’inventaire des sentiers récréatifs et amélioration générale de la cartographie régionale des sentiers.

3- S’assurer de maintenir à jour un inventaire des organisations concernées par les sentiers, des centres de service et des lieux de récréation.

Comité régional (URLSM)

MRC

Milieu municipal Promoteurs

ATR x x x

Maintien à jour d’un inventaire des intervenants concernés par les sentiers, des centres de services et des lieux de randonnées récréatives.

4- S’assurer de centraliser toutes les informations géographiques (« shape files ») et de les rendre disponibles.

Comité régional (URLSM)

MRNF (terr.) CRÉ, MRC Fédérations

x x Centralisation et disponibilité des informations géographiques.

5- Améliorer la promotion régionale des sentiers récréatifs, notamment par l’utilisation de moyens de diffusion efficaces pour faire connaître l’emplacement des sentiers.

ATR

Comité régional (URLSM)

Fédérations MRC

x x

Amélioration de la promotion et de la publicité entourant les sentiers récréatifs par des moyens améliorés.

6- Animer les sentiers par des activités disciplinaires et multidisciplinaires qui feront en sorte que les citoyens pourront s’approprier les sentiers.

Promoteurs Fédérations

Milieu municipal MRC

Comité régional (URLSM)

x x

Que les sentiers de la Mauricie se retrouvent sur les sites de chacun des grands partenaires québécois et nationaux. Organisation d’activités récréatives pour faire connaître les sentiers.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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5.2 : Enjeu 2 : Le financement des sentiers. Orientation 2.1 : Maintenir et améliorer le mode de financement pour le développement des sentiers récréatifs.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- Concertation des intervenants locaux et régionaux dans le but de structurer le financement dédié au développement et à la permanence des sentiers.

Comité régional (URLSM)

CRÉ CLD SDE MTQ

MRNF (terr.) Autres ministères

et organismes

x x x

Mise en place de programmes d’aide financière pour permettre le développement, la relocalisation et l’entretien du fond et de l’emprise des sentiers récréatifs.

2- S’assurer d’un financement pour permettre l’entretien du fond et de l’emprise des sentiers et des voies cyclables.

CRÉ Comité régional

(URLSM) Fédérations

x x

Maintien des programmes de soutien financier existants, notamment celui pour l’entretien de la Route verte et autres.

3- S’assurer de la participation financière des entreprises de produits et de services reliées aux sentiers.

Promoteurs ATR

Entreprises de produits et services

Comité régional (URLSM)

x x

Participation des entreprises de produits et de services reliées aux sentiers ainsi que de l’ATR dans le financement des sentiers récréatifs.

4- Réfléchir sur diverses formules de financement, incluant une formule d’utilisateur-payeur qui pourrait être envisagée pour certaines activités.

Comité régional (URLSM)

Fédérations

Promoteurs Fédérations

MTQ MRNF (terr.)

x x

Résultats de la réflexion sur diverses formules de financement.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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5.3 : Enjeu 3 : La permanence des sentiers récréatifs. Orientation 3.1 : Établir des réseaux de sentiers récréatifs dans lesquels l’activité et les liens sont maintenus continuellement.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- Convenir de droit de passage à long terme avec les propriétaires privés. Promoteurs

Fédérations

Propriétaires fonciers

Comité régional (URLSM)

x x

Augmentation des droits de passage comportant un document écrit et augmentation de la durée de ceux-ci.

2- Favoriser la mise en place d’un mode de reconnaissance pour les cédants de droit de passage sur les terres privées.

Promoteurs Fédérations

Comité régional (URLSM) x x

Instauration de formules de reconnaissance pour les cédants de droits de passage.

3- S’assurer de l’augmentation du nombre de surveillant dans les sentiers de VHR.

FQCQ FCMQ

Promoteurs Sûreté du Québec

x x x

Amélioration de la surveillance dans les sentiers de VHR et installation d’infrastructures visant à atténuer la circulation en dehors des sentiers.

4- Maintenir et améliorer le comportement des utilisateurs de sentiers récréatifs et le respect de la propriété privée.

Promoteurs Fédérations

Sûreté du Québec Milieu municipal

x x

Amélioration de la surveillance dans les sentiers de VHR et installation d’infrastructures visant à atténuer la circulation en dehors des sentiers.

5- S’assurer d’entretenir les sentiers notamment en explorant l’avenue de l’entreprenariat.

Comité régional (Table des

promoteurs)

Comité régional (URLSM)

x x Amélioration de la qualité d’entretien de tous les sentiers notamment au niveau du fond et du dégagement des largeurs d’emprises.

6- Maintenir et améliorer les relations entre les représentants du milieu forestier et agricole et les promoteurs de sentiers.

Comité régional (URLSM)

Fédérations

Promoteurs Compagnies forestières

UPA

x x x

Amélioration de la reconnaissance de l’emplacement des sentiers par les intervenants du milieu municipal, agricole et forestier.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Orientation 3.1 : Établir des réseaux de sentiers récréatifs dans lesquels l’activité et les liens sont maintenus continuellement (suite)

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

7- S’assurer du maintien du lien interrives de La Gabelle.

Milieu municipal

Hydro-Québec Comité régional

(URLSM) Promoteurs

x x x

Maintien de l’ouverture du lien interrives de La Gabelle pour le passage des sentiers récréatifs, notamment par la convention d’une entente globale concernant tous les sentiers récréatifs et les voies cyclables.

8- S’assurer que les sentiers régionaux et interrégionaux franchissent les rivières notamment par l’aménagement de voies de contournement.

Milieu municipal Promoteurs

Milieu municipal MTQ

Fédérations x x

Diminution de l’interruption de l’activité dans les sentiers causée par le franchissement des rivières par l’aménagement de voies de contournement ou de pont ou d’un système de traversier.

9- S’assurer d’un soutien aux promoteurs par le milieu municipal dans leurs démarches d’obtention de droits de passages.

Milieu municipal

Promoteurs Propriétaires

fonciers MTQ

Comité régional (URLSM)

x

Amélioration du partenariat entre le milieu municipal et les promoteurs.

10- Favoriser l’usage partagé des sentiers récréatifs et des points de convergence pour les disciplines compatibles.

Promoteurs

CQST Milieu municipal

Propriétaires fonciers

x

Amélioration du partage dans l’utilisation des sentiers récréatifs.

11- Faire des représentations sur le plan national à l’égard de la question de la permanence des sentiers récréatifs et y participer.

Comité régional (URLSM)

CRÉ Fédérations

MRNF (terr.) MTQ

x x

Résultats de la réflexion nationale à l’égard de la permanence des sentiers récréatifs.

Page 184: plan de développement régional des sentiers récréatifs de la mauricie

5.4 : Enjeu 4 : Le développement de la structure organisationnelle des clubs et des promoteurs de sentiers. Orientation 4.1 : Maintenir de bonnes structures organisationnelles des clubs et attirer des promoteurs.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- S’assurer de créer un intérêt pour maintenir et attirer des promoteurs pour les sentiers non motorisés.

Fédérations Comité régional

(URLSM) Milieu municipal

x x x Arrivée de nouveaux promoteurs notamment pour les sentiers non motorisés.

2- S’assurer que les clubs et les promoteurs qui aménagent des sentiers récréatifs jouissent d’une assurance de protection adéquate contre tous recours, et ce, à un prix abordable.

Fédérations CQST

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal Promoteurs

x x

Protection de tous les promoteurs par une couverture d’assurance contre tout risque.

3- S’assurer d’un soutien aux promoteurs dans leurs démarches et dans la préparation de leurs dossiers.

Comité régional (URLSM)

CRÉ MRC CLD

x x x

Amélioration du soutien aux promoteurs pour l’élaboration des dossiers, notamment en ce qui concerne l’aspect structurant des projets proposés.

4- S’assurer de la présence d’une ressource professionnelle régionale pour le soutien aux promoteurs et aux clubs dans le développement, la consolidation et l’opération des sentiers récréatifs.

CRÉ Comité régional

(URLSM)

MRC Milieu municipal

Fédérations MTQ

MRNF (terr.) Autres ministères

x x x

Maintien d’une ressource régionale permanente pour fournir l’appui nécessaire au développement, à la consolidation et à l’opération des sentiers récréatifs en Mauricie.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Orientation 4.2 : Maintenir et favoriser l’intérêt des bénévoles.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3

RÉSULTATS

1- S’assurer de la participation des bénévoles dans le développement des sentiers récréatifs.

Promoteurs Comité régional

(URLSM) Fédérations

x x Attirance, rétention et augmentation du nombre de bénévoles.

2- S’assurer de mettre en place une ou des formules de reconnaissance envers les bénévoles. Promoteurs

Fédérations

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal Entreprises de produits et de

services

x x

Mise en place de formules de reconnaissance pour les bénévoles.

3- Favoriser la formation des bénévoles pour répondre à des besoins en gestion, en aménagement et en construction d’infrastructures.

Promoteurs

URLSM Fédérations Institutions

scolaires

x x x

Mise en place de formules favorisant la formation des bénévoles en gestion, en aménagement du territoire et en construction d’infrastructures en milieu naturel.

4- S’assurer que les bénévoles évoluent dans un environnement et des conditions valorisantes et sécurisantes.

Promoteurs Fédérations x x Amélioration des conditions dans lesquelles évoluent les bénévoles (ex. : coût à assumer, accident au travail, etc.).

Page 186: plan de développement régional des sentiers récréatifs de la mauricie

Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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5.5 : Enjeu 5 : L’implication du milieu municipal dans le développement des sentiers récréatifs Orientation 5.1 : Maintenir et améliorer les relations entre les promoteurs de sentiers récréatifs, les usagers et le milieu municipal.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- S’assurer d’établir un partenariat entre les promoteurs de sentiers et le milieu municipal dans la planification des sentiers récréatifs.

Comité régional (Table des

promoteurs)

Milieu municipal MRC

Promoteurs x x x

Établissement d’un réseau de contact et d’un partenariat entre les promoteurs de toutes les disciplines, le milieu municipal et les villes dans la planification des sentiers récréatifs.

2- S’assurer de faire connaître au milieu municipal l’emplacement des sentiers et les projets de développement.

Promoteurs Comité régional

(URLSM)

MRC CRÉ

MRNF (terr.) x x x

Établissement d’un réseau de contact et d’un partenariat entre les promoteurs de toutes les disciplines, le milieu municipal et les villes dans la planification des sentiers récréatifs.

3- S’assurer que le milieu municipal fasse connaître les structures d’accueil aux promoteurs.

Milieu municipal MRC

Comité régional (URLSM)

x x Amélioration des structures d’accueil municipales à l’égard des promoteurs de sentiers récréatifs.

4- S’assurer de la permanence de la préoccupation du développement et de l’entretien des sentiers par les organismes de développement régionaux et les ministères concernés.

MRC CRÉ

Comité régional (URLSM)

MRNF CLD SDE

x x x

Reconnaissance formelle de l’importance des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie par les organismes de développement régionaux et les ministères concernés.

5- S’assurer d’aménager des services publics qui soient adéquats et suffisants pour les utilisateurs de sentiers récréatifs et des voies cyclables.

Milieu municipal

MRC Promoteurs

Usagers Comité régional

(URLSM)

x

Suffisance et adéquation des espaces et des infrastructures publiques réservés aux utilisateurs des sentiers et des voies cyclables dans les municipalités et vérifier, au moyen d’un sondage, la satisfaction des usagers.

Page 187: plan de développement régional des sentiers récréatifs de la mauricie

Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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5.6 : Enjeu 6 : Garantir l’accès aux sentiers pour la population et la quiétude des villégiateurs et des riverains des sentiers Orientation 6.1 : Maintenir et favoriser l’accès aux sentiers dans le respect des citoyens.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- Favoriser l’accès à tous les réseaux de sentiers récréatifs et des voies cyclables.

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal MRC, CRÉ

MRNF Fédérations

x x x

Accessibilité des sentiers locaux, régionaux et interrégionaux et des voies cyclables.

2- Mettre en œuvre le mandat confié à la CRÉ pour la mise en place des réseaux interrégionaux de véhicules hors route.

Comité régional (URLSM)

CRÉ MRNF (terr.)

Fédérations Promoteurs

MTQ Milieu municipal

x x x

Réaliser le mandat confié à la CRÉ pour la mise en place des réseaux interrégionaux de véhicules hors route.

3- S’assurer de créer et de maintenir des mécanismes de résolution de conflits entre les divers utilisateurs des sentiers et les citoyens.

Comité régional (URLSM)

CRÉ MRNF (terr.) Promoteurs

Fédérations MTQ

Milieu municipal Promoteurs

Comité consultatif provincial (VHR)

x x x

Mise en place de mécanismes de résolution de conflits entre les divers utilisateurs des sentiers et les citoyens.

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Orientation 6.1 : Maintenir et favoriser l’accès aux sentiers dans le respect des citoyens (suite)

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

4- S’assurer que les réseaux de sentiers motorisés et non motorisés permettent une utilisation qui soit sécuritaire et respectueuse des citoyens riverains.

Comité régional (URLSM)

CRÉ MRNF (terr.) Promoteurs

Fédérations MTQ

Milieu municipal Agence de santé et

des services sociaux de la

Mauricie

x x x Maintien et amélioration de la quiétude des villégiateurs et des citoyens riverains des sentiers et plus spécifiquement pour les sentiers de VHR aménagés dans des emprises ferroviaires désaffectées. Élaboration d’un plan d’évacuation des blessés à l’occasion d’intervention d’urgence dans les sentiers éloignés. Recommandations aux promoteurs de sentiers de mesures de sécurité, sur et en marge des sentiers, à inclure dans leur plan d’évacuation. Enrayement de la circulation en dehors des sentiers. Régularisation des sentiers qui empruntent des emprises routières, de chemins forestiers publics, de lignes de transport d’électricité, de chemins de colonisation et du gazoduc. Limitation des heures pour la circulation dans les sentiers situés à proximité des zones habitées dans les cas nécessaires. Détermination au besoin des distances séparatrices minimales à faire respecter entre les sentiers et les résidences.

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Orientation 6.2 : Maintenir et améliorer l’expérience récréative vécue par les utilisateurs de sentiers.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- Aménager des sentiers qui répondent aux normes d’aménagement et de sécurité en vigueur, qui sont dotés d’une signalisation et d’un balisage adéquats, qui sont dotés d’une cartographie, qui permettent un bon repérage et qui sont bien entretenus.

Promoteurs Fédérations

Comité régional (URLSM)

x x

Adéquation avec les normes d’aménagement et de sécurité en vigueur dans l’aménagement de tous les sentiers. Amélioration de l’entretien, du balisage et de la signalisation dans les sentiers. Fournir une représentation cartographique appropriée ainsi que des mesures de sécurité à l’intention des usagers.

2- S’assurer de mettre les réseaux de sentiers en lien avec les services périphériques et les attraits touristiques.

Promoteurs

ATR Comité régional

(URLSM) Milieu municipal

x x

Développement de concepts de produits récréatifs intégrés.

3- Favoriser une cohabitation harmonieuse des utilisateurs pour tous les types de sentiers.

Promoteurs Fédérations

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal

x x Une place harmonieuse pour tous les types de sentiers récréatifs.

4- S’assurer d’établir un partenariat entre les différents utilisateurs d’un même sentier.

Fédérations Promoteurs

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal CQST

x x

Maintien et amélioration du partenariat entre les utilisateurs d’un même sentier.

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Orientation 6.2 : Maintenir et améliorer l’expérience récréative vécue par les utilisateurs de sentiers (suite)

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

5- Favoriser le développement d’une économie locale, basée sur l’accueil et les services aux usagers des sentiers, dans nos villes et nos municipalités.

Milieu municipal

Comité régional (URLSM)

Fédérations Promoteurs

x

Amélioration et développement de services d’accueil aux usagers des sentiers récréatifs et des voies cyclables (restauration, hébergement, services techniques, information, interprétation, transport de bagages, etc.).

6- Favoriser le développement d’une culture régionale qui associe l’utilisation des sentiers récréatifs, aux bienfaits de l’activité physique sur la santé, à la découverte de notre patrimoine naturel, à la sensibilisation de l’environnement et à l’amélioration du tissu social.

Agence de santé et des services sociaux de la

Mauricie

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal MRC CRÉ

MELS

x

x

x

Revitalisation du milieu par le développement d’une culture mauricienne à l’égard des sentiers récréatifs qui favorise leur approbation par les citoyens et la volonté d’agir des décideurs. Augmentation de l’usage de nos sentiers et développement d’instruments de mesure de la fréquentation des sentiers et de la satisfaction des usagers.

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5.7 : Enjeu 7 : L’intégration des réseaux de sentiers dans des différents plans régionaux de développement. Orientation 7.1 Faire en sorte que la planification régionale du développement des sentiers récréatifs tienne compte des différents plans régionaux de développement existants et s’intègre à l’intérieur de ceux qui sont en élaboration.

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

1- S’assurer de l’intégration des sentiers récréatifs et des pistes cyclables dans les schémas d’aménagement des milieux municipaux.

Villes MRC

Comité régional (URLSM)

MRNF (terr.)

x x x

Intégration des sentiers récréatifs dans les schémas d’aménagement des milieux municipaux.

2- Poursuivre le partenariat dans l’élaboration du PRDTP et contribuer à sa réalisation.

Comité régional (URLSM)

Table de concertation du

PRDTP du MRNF (terr.)

x x x

Maintien du partenariat avec les membres de la Table de concertation élargie du PRDTP.

3- Contribuer à la réalisation du Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 adopté par la CRÉ de la Mauricie. Comité régional

(URLSM)

CRÉ Milieu municipal

Inst. scolaires. CRRNT

Ministères concernés

(MFACF, MELS, MTQ, MSSS et

OPHQ)

x x x

Maintien et amélioration des axes régionaux et nationaux des sentiers récréatifs.

4- Poursuivre le partenariat avec les fédérations qui regroupent les promoteurs de sentiers récréatifs.

Comité régional (URLSM)

Promoteurs Fédérations

CQST

x x x Maintien et amélioration du partenariat établi avec les fédérations qui regroupent les promoteurs de sentiers.

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Orientation 7.1 Faire en sorte que la planification régionale du développement des sentiers récréatifs tienne compte des différents plans régionaux de développement existants et s’intègre à l’intérieur de ceux qui sont en élaboration (suite)

STSTRATÉGIES RATÉGIES RESPONSABLES PARTENAIRES ÉCHÉANCIER an 1 an 2 an 3 RÉSULTATS

5- Maintenir et améliorer les échanges avec l’industrie forestière sur toutes les questions concernant le développement des sentiers sur le territoire public notamment au niveau des différents plans d’aménagement forestier et du projet Triade.

Comité régional (URLSM)

Compagnies forestières

CRÉ Table des

promoteurs MRNF

x x x

Maintien et amélioration des relations entre les promoteurs de sentiers récréatifs et le milieu forestier.

6- Suivre les travaux qui se déroulent au niveau des plans régionaux de développement qui sont en phase d’élaboration, ainsi que des projets de développement majeurs qui sont en cours ainsi que de ceux à venir.

Comité régional (URLSM)

Milieu municipal MRC

MRNF (terr.) x x x

Maintien et poursuite du partenariat avec les ministères et les organisations qui élaborent et qui gèrent les différents plans régionaux de développement sur l’ensemble du territoire et avec ceux qui projettent des projets de développement majeurs.

7- S’assurer de la représentation des intervenants concernés par le développement des sentiers récréatifs à la Commission régionale des ressources naturelles et du territoire.

Comité régional (URLSM) CRÉ x

Que les représentants des intervenants directement concernés par le développement des sentiers récréatifs siège à la Commission régionale des ressources naturelles et du territoire.

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5.8 : Marge d’intervention des partenaires La présente partie a pour objectif de donner une indication de la marge d’intervention pour chacun des partenaires dans la mise en œuvre du plan d’action

PARTENAIRES LOCAUX Centres locaux d’emplois (CLE) : Financement, programme de création d’emplois et de réinsertion dans le milieu du travail. CLD, SDE : Financement, sites, attraits, soutien au développement, démarrage et consolidation d’entreprises. Clubs et promoteurs : La planification, la complétion, la consolidation, l’aménagement, l’entretien et la permanence des sentiers, l’usage multiple, la relation avec les propriétaires privés et la négociation des droits de passage, la cartographie locale, la surveillance, la sécurité, la signalisation et le balisage des sentiers, le recrutement et les conditions dans lesquelles évoluent les bénévoles, les négociations avec le MRNF, gestion du territoire, la promotion, relier les sites, les attraits et les services, la protection de l’environnement, l’établissement des connexions interrégionales, régionales et des sentiers collecteurs, la prise en compte de la quiétude sociale, la collaboration aux inventaires, la participation aux rencontre de la table d’échanges et de discussions des promoteurs, les relations avec les fédérations, les MRC et le milieu municipal. Compagnies forestières : La reconnaissance des sentiers à l’intérieur des différents plans d’aménagement forestier, obligation de procéder à une consultation publique concernant les plans quinquennaux d’aménagement forestier, la détention des contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF), l’application du règlement sur les normes d’interventions en milieu forestier (RNI), conventions d’ententes spécifiques lors des opérations forestières pour la protection des sentiers. Pourvoiries : Conventions de passage avec les promoteurs, fourniture de services, participation à la table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF. Villes et milieu municipal : Une volonté politique, participe à la complétion, à la consolidation et à la permanence des sentiers, fournit un appui aux promoteurs, soutient le développement des sentiers et favorise leur promotion, fait connaître les services d’accueil aux promoteurs de sentiers, met en place des infrastructures récréatives, réalise le développement des voies cyclables sur leur territoire et participe à 50 % avec le MTQ à l’entretien de la Route verte, encourage les activités dans les sentiers et sur les voies cyclables, se préoccupe du tissu social, participe à la valorisation des bénévoles, contribue à dresser l’inventaire des vieux chemins, est responsable des routes rurales (non numérotées).

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ZEC : Conventions de passage avec les promoteurs, fourniture de services, participation à la table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF, réalise leurs programmes de développement et d’aménagement récréatif. PARTENAIRES RÉGIONAUX Agence de la santé publique et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec : S’occupe de la mise en œuvre du Mémoire sur la santé publique. Association régionale des clubs quads de la Mauricie : Favorise le réseautage et la concertation régionale, lieu de résolution de conflits, participe à la planification régionale, participation à la table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF, établir la cartographie régionale des sentiers. Commission régionale des ressources naturelles et du territoire (CRRNT) : S’occupe de la représentation des intervenants régionaux concernés par l’aménagement des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie. Comité régional (comité régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie) : Apporte un soutien régional au développement des sentiers, élabore la planification régionale des différents réseaux de sentiers récréatifs pour le territoire privé, fait des recommandations au conseil d’administration de l’Unité régional de loisir et de sport de la Mauricie (URLSM) dans le dossier des sentiers récréatifs, coordonne le suivi de son plan d’action 2007-2010 et suit l’évolution des plans régionaux de développement, favorise le réseautage des intervenants, participe à la complétion et à la consolidation des sentiers, coordonne les activités de la Table d’échanges et de discussions des promoteurs, agit en tant que Table de concertation régionale pour la réalisation du mandat sur les VHR confié à l’URLSM par la CRÉ de la Mauricie, participe à la réalisation de l’inventaire des sentiers et des organisations, contribue à la confection de la cartographie des sentiers. Association touristique régionale (ATR) : Se préoccupe de la promotion, de la publicité et de la cartographie récréotouristique régionale, fait connaître les sites, les attraits et met en valeur le patrimoine mauricien, favorise l’implication de ses membres dans le développement des sentiers récréatifs. Conférence régional des élus de la Mauricie (CRÉ) : Contribue au financement des sentiers par divers programmes, favorise la concertation régionale en se référant au Plan quinquennal de développement régional 2005-2010, responsable du mandat sur les VHR, gère le programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier (PMVRMF), notamment le volet 2. Conseil régionale de l’environnement (CRE) : Se préoccupe du développement durable dans le développement des réseaux de sentiers récréatifs.

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MRC : Se préoccupe de la planification des sentiers récréatifs et des voies cyclables sur leur territoire, élabore leurs schémas d’aménagement, fournit un appui aux promoteurs, fait l’inventaire des infrastructures récréatives, favorise la concertation entre les municipalités régionales. Union des producteurs agricoles (UPA) : Se préoccupe de l’usage des terres agricoles et soutient les producteurs agricoles dans leurs démarches. Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie (URLSM) : Rend accessible l’exercice du loisir et du sport à la grandeur du territoire mauricien, élabore la planification régionale des sentiers récréatifs par l’entremise du comité régional, coordonne le soutien régional au développement des sentiers récréatifs, favorise la concertation régionale des intervenants du secteur des sentiers récréatifs, participe à la réalisation du Plan quinquennal de développement régional 2005-2010 adopté par la CRÉ, assure le suivi du plan d’action 2007-2010 du Comité régional sur les sentiers récréatifs, participe à la Table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF, organisme désigné par la CRÉ de la Mauricie pour coordonner la réalisation du mandat sur les VHR. PARTENAIRES GOUVERNEMENTAUX Hydro-Québec : Se préoccupe des conventions pour le passage des sentiers récréatifs au barrage de La Gabelle, responsable des emprises de lignes de transport d’électricité. Ministère des affaires municipales et des régions (MAMR) : Gère différents programmes de financement. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), direction énergie, mines et territoire : Est responsable du programme de mise en valeur des ressources du milieu forestier (PMVRMF), est responsable de l’élaboration du Plan régional de développement du territoire public (PRDTP) notamment, le Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, coordonne les travaux de la table de concertation élargie du territoire public, est responsable de l’élaboration du Plan d’affectation du territoire public (PATP), délivre les autorisations pour l’aménagement des sentiers sur les terres publiques. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), forêt : Voit à l’application du Règlement sur les normes d’intervention en forêt (RNI), réalise l’inventaire des vieux chemins forestiers situés sur les terres publiques de la Basse-Mauricie, met en œuvre la consultation publique des plans quinquennaux d’aménagement forestier (PQAF) des compagnies forestières, délivre les permis d’interventions pour la coupe de bois nécessaire à l’aménagement des sentiers. Ministère des Transports (MTQ), vélo : A participé au financement de l’aménagement des voies cyclables, gère un programme de financement pour l’entretien de la Route verte financé à 50 % avec les municipalités participantes, réalise des sondages.

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Ministère des Transports (MTQ), VHR : Gère différents programmes de financement destinés aux clubs de VHR, réalise des sondages, est responsable de la mise en œuvre du mandat sur les VHR, se préoccupe de la sécurité sur les routes numérotées, dans les emprises routières et aux traverses de route nécessaires au passage des sentiers récréatifs, notamment par l’installation d’une signalisation adéquate, est responsable des emprises ferroviaires abandonnées. Parc national de la Mauricie : Est un produit d’appel touristique, est partenaire pour la randonnée pédestre, notamment pour le Sentier national, participe aux rencontres de la Table d’échange et de discussions des promoteurs de sentiers, participe à la promotion régionale, contribue à la préservation des ressources naturelles et du patrimoine. Réserves fauniques (Mastigouche et du Saint-Maurice) : Sont gérées par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), gèrent les conventions de passage, élaborent des règlements pour la gestion de leurs territoires, planifient les activités sur leurs territoires, participent à la Table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF. Sûreté du Québec : Assure la surveillance et veille à la sécurité et au contrôle des usagers des sentiers récréatifs motorisés, des voies cyclables et sur les plans d’eau. FÉDÉRATIONS Comité du Sentier national au Québec : Se préoccupe de la planification et de la réalisation du Sentier national au Québec, procède à l’homologation des segments composants le sentier, dispense le balisage propre au Sentier national, se préoccupe des connexions interrégionales. Conseil québécois du sentier Transcanadien (CQST) : Est responsable de la réalisation du sentier Transcanadien au Québec, participe à son financement, procède à l’accréditation des tronçons qui composent le sentier, fournit un appui aux promoteurs, participe à la recherche de solutions pour assurer une couverture d’assurance aux promoteurs de sentiers de randonnée, contribue à la promotion et à la publicité du sentier et de l’activité physique en général. Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) : Élabore la planification provinciale des sentiers de motoneige, favorise la concertation régionale et provinciale des clubs, offre un soutien et fournit un appui aux membres et aux bénévoles, participe à la réalisation du mandat sur les VHR, participe à la réalisation de l’inventaire des sentiers de motoneige, se préoccupe des connexions interrégionales, contribue à la santé financière des membres, participe à la Table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF.

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Fédération équestre du Québec (FEQ) : Occupe un rôle principal dans le développement et la promotion de l’activité équestre au Québec. Par le biais de divers programme, elle encourage, coordonne et réglemente la pratique de l’activité équestre. Elle joue un rôle important dans la diffusion de l’information et œuvre dans les différentes disciplines d’équitation classique, western et attelage. Fédération québécoise de la marche (FQM) : Dispense de l’information et fournit des services aux membres et aux clubs, gère quelques programmes de financement notamment, le programme de parrainage, participe à la recherche de solutions pour assurer une couverture d’assurance aux promoteurs de sentiers de randonnée, propose des modes d’aménagement par la publication d’ouvrages qui peuvent guider les promoteurs dans la construction des sentiers, fait la promotion de l’activité physique en général. Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ) : Élabore la planification provinciale des sentiers de motoquad, favorise la concertation régionale et provinciale des clubs, fournit un appui aux membres et aux bénévoles, participe à la réalisation du mandat sur les VHR, participe à la réalisation de l’inventaire des sentiers de motoquad, se préoccupe des connexions interrégionales, contribue à la santé financière des membres, participe à la Table de concertation du Plan régional de développement des terres publiques (PRDTP) du MRNF. Québec à cheval : Association québécoise pour le tourisme équestre et l’équitation de loisir. Elle a pour mandat de développer et de promouvoir la randonnée et le tourisme équestre sous tous ses aspects. Elle regroupe des membres et des clubs équestres et offre une formation structurée en équitation et en attelage de loisir.

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CONCLUSION Au terme d’une démarche importante de concertation, qui a regroupé la grande majorité des intervenants concernés par le développement des sentiers récréatifs sur le territoire de la Mauricie, le présent plan de développement régional des sentiers récréatifs marque le début d’une période de réelle conscientisation de l’importance de développer des réseaux de sentiers récréatifs qui participent au développement récréotouristique de la région et qui s’intègrent dans le tissu social. Le diagnostic élaboré démontre que la région de la Mauricie s’est dotée de réseaux de sentiers récréatifs qui font partie intégrante des grands réseaux provinciaux et nationaux. Toutefois, ces réseaux doivent être complétés et consolidés. Ils doivent relier la région de l’intérieur tout en étant collectés aux régions limitrophes. Ce plan vise essentiellement à proposer une direction à suivre pour assurer le développement des sentiers récréatifs de la Mauricie. Il se concrétisera si tous les partenaires déploient les énergies et les ressources nécessaires dans sa mise en œuvre qui, rappelons-le, est un secteur d’activité sociale et économique qui est essentiellement supporté par des bénévoles et qui fait appel à une volonté politique. Le consensus établi a fait ressortir des enjeux qui transcendent les préoccupations de ce secteur. Les orientations et stratégies qui ont été mises de l’avant permettront de positionner la Mauricie au cœur des grands réseaux des sentiers récréatifs et d’obtenir ainsi les retombées escomptées. Ce plan demeure un document de référence régionale qui doit pouvoir évoluer en s’adaptant aux besoins essentiels des utilisateurs et de la population. L’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie s’engage à jouer un rôle actif dans la coordination de ce plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie à la mesure des ressources financières qui seront dévolues à ce dossier par les partenaires.

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BIBLIOGRAPHIE Comité du Sentier national au Québec, Le Sentier national en Mauricie, présenté par Michel Devost, lors du colloque régional sur les sentiers récréatifs en Mauricie, 4 novembre 2006. Desjardins Marketing Stratégique en collaboration avec Pluram et Léger Marketing, Étude sur le développement et la commercialisation touristique du quad au Québec, 21 juin 2002. Fédération québécoise de la marche, revue Marche randonnée, Randonnée en Mauricie, volume 17, numéro 4, été 2006. Fédération québécoise du canot et du kayak, Guide des parcours canotables du Québec, Broquet inc., Bibliothèque nationale du Québec, dépôt légal, 1er trimestre 2005. Léger Marketing pour le ministère du Tourisme du Québec, Étude prospective sur la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, ISBN 2-550-46516-4, décembre 2005. Léger Marketing pour le ministère du Tourisme du Québec, Étude sur l’impact économique généré par la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, ISBN 2-550-46517-2, décembre 2005. Léger Marketing pour le ministère du Tourisme du Québec, Profil des motoneigistes et des quadistes québécois, ISBN 2-550-46518-0, novembre 2005. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, direction de la gestion du territoire public, direction régionale de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Plan régional de développement du territoire public (PRDTP), Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens, volet « sentiers motorisés », région 04, rapport préliminaire, 24 février 2006. Tourisme Mauricie, Des retombées importantes pour les sentiers récréatifs de la Mauricie, présenté par André Nollet, directeur général et Dany Landry, lors du colloque régional sur les sentiers récréatifs en Mauricie, 4 novembre 2006. Tourisme Québec, Mesure de l’impact économique de la pratique récréotouristique de la motoneige et du quad au Québec, ISBN 2-550-46519-9, février 2006. Vélo Québec Association, L’État du vélo au Québec en 2005, ISBN 2-922418-11-1, dépôt légal-Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2006.

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LEXIQUE AFVSM Association forestière de la vallée du Saint-Maurice inc. ARGZM Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie ASSS Agence de Santé et de Services Sociaux ATR Tourisme Mauricie CAAF Contrat d’aménagement et d’approvisionnement forestier CAR Conseil d’administration régionale CENTRE URBAIN Partie d’une ville correspondant au centre-ville CLD Conseil local de développement CLE Centre local d’emploi CRE Conseil régional de l’environnement CRÉ Conférence régionale des élus de la Mauricie CRRNT Commission régionale des Ressources naturelles et du Territoire CSNQ Comité du Sentier national au Québec CQL Conseil québécois du loisir CQST Conseil québécois du sentier Transcanadien FCMQ Fédération des clubs de motoneigistes du Québec FEQ Fédération équestre du Québec FQCK Fédération québécoise du canot et du kayak FQCQ Fédération Québécoise des Clubs Quad FQM Fédération québécoise de la marche MAMR Ministère des Affaires municipales et des Régions MDDEP Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs MRC Municipalité régionale de comté MRNF Ministère des Ressources naturelles et de la Faune MTQ Ministère des Transports NOYAU VILLAGEOIS Zone d’une municipalité ou d’une ville correspondant à la partie

résidentielle de la municipalité ou de la ville PAIF Plan annuel d’intervention forestière PMVRMF Programme de mise en valeur des Ressources du milieu forestier PRDIRNT Plan régional de développement intégré des ressources naturelles et du

territoire PRDTP Plan régional de développement du territoire public, du MRNF PQAF Plan quinquennal d’aménagement forestier QUAD et MOTOQUAD Véhicule hors route muni de 4 roues RNI Règlement sur les normes d’intervention dans les forêts du domaine

de l’État S.A.A.Q. Société d’assurance automobile du Québec SADC Société d’aide au développement communautaire SDE Société de développement économique de Trois-Rivières SNQ Sentier national au Québec SQ Sûreté du Québec STC Sentier Transcanadien URLSM Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie VHR Véhicule hors route, notamment les motoquads et les motoneiges VTT Tous les types de VHR, à l’exception de la motoneige ZEC Zone d’exploitation contrôlée

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Annexes

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Liste des membres du Comité régional sur les sentiers récréatifs de la Mauricie

Les ministères Représentants Ministère des Transports, secteur vélo Monique Boulanger Ministère des Transports, véhicule hors route Daniel Leclerc Min. des Ressources naturelles et de la Faune, forêt Fernand Côté Min. des Ressources naturelles et de la Faune, direction de l’énergie, des mines et du territoire

Pierre Jutras

Ministère des affaires municipales et des régions Manon Filion Agence de la santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec

Lyne Otis

Min. du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs

Julie-Anne Bourret

Les villes et MRC Ville de Trois-Rivières Alain Gagnon Ville de Shawinigan Denis Brodeur, Jonathan Savard Ville de La Tuque David Duchesneau (Tourisme Haut-Saint-Maurice) MRC des Chenaux Jean-Claude Milot MRC de Maskinongé Isabelle Lessard MRC de Mékinac Louis Filteau et Josée Beaudoin (CLD)

Les organismes de développement Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie André Landry, président du comité Conseil régional de l’environnement Patrick Simard Tourisme Mauricie (ATR) Dany Landry, André Nollet Association des pourvoyeurs de la Mauricie Vivianne Dauphinais CRÉ de la Mauricie Luc Désaulniers CLD Mékinac Josée Beaudoin Les disciplines Association régionale des clubs Quad Pierre Charbonneau, Danny Gagnon Motoneige Guy Massicotte, Jean-Claude Tessier Fédération des clubs de motoneigistes du Québec Jean-Claude Tessier Randonnée équestre Diane Héroux Randonnée pédestre Siège vacant Traîneau à chiens Jean-Claude Milot, observateur Vélo Les représentants de villes et des MRC Vélo de montagne Siège vacant Observateurs Conseil québécois du sentier Transcanadien Richard Senécal Fédération québécoise des clubs Quads Gilles Poirier Vélo Denis Desfossés Personne-ressource (URLSM) Jean-Guy Morand

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Liste des membres de la Table des promoteurs de sentiers récréatifs en Mauricie Municipalité de Notre-Dame-de-Montauban Liette St-Pierre, Jean Jasmin Corporation de développement de Saint-Adelphe Stéphane Defoy Corporation halte routière et camping lac Clair France Deschênes Aventure Écotourisme Mauricie Viviane Drolet Kilomètre zérO Éric Pronovost Mauricycle Claude Meunier Parc national de la Mauricie Daniel Landry Corporation touristique de Saint-Mathieu-du-Parc Jean Baribeault Coopérative forestière du Bas-Saint-Maurice Michel Blais Coopérative de travailleurs de Mastigouche Vianney Guillemette Pégase Sentiers Équestres Diane Héroux Le Palefroi Luc Lampron Club Maski Rive-Nord Yvan Gaboury Club Quad Cœur du Québec Michel Lefebvre Club Quad Mauricie Guy Loranger Club Quad Rive-Nord André Naud Les Adeptes du Tout-Terrain – Club de La Tuque Jacky Bérubé Club de motoneige Saint-Barthélémy Luc Massé Club de motoneige Armony inc. Christian Thériault Club de motoneige de la Mauricie Francis Jacques Club de Motos-Neige du comté de Champlain Gaétan Magny Club motoneige Mastigouche Yvon Frappier Club Moto-Neige Alton Inc. Lise Chalifoux Club Moto-Neige La Tuque inc. Marc Lambert Club de Motoneige de Mattawin Pierre Marineau Club motoneige et tout terrain Alliance du Nord inc. René Péloquin Mush Québec (traîneau à chiens) Jean-Claude Milot Corporation Inter-Rive La Gabelle Guy-Luc Beaupré Parc de la rivière Batiscan Jean Huard Aux Berges du Lac Castor François Chalifour Les Expéditions des 100 lacs (traîneau à chiens) Bernard Manseau

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Liste des organisations consultées sur leurs préoccupations concernant le développement d’un réseau de sentiers récréatifs en Mauricie.

CLD de Shawinigan CLD Mékinac CLD des Chenaux Société de développement économique de Trois-Rivières (SDE) CLD de Maskinongé Ville de Shawinigan Ville de Trois-Rivières Ville de La Tuque MRC des Chenaux MRC de Maskinongé MRC de Mékinac MRNFP, forêt MRNFP, territoire Ministère des Transports, VHR (MTQ) Ministère des Transports, vélo (MTQ) Secrétariat au loisir et au sport Réserve faunique Mastigouche Réserve faunique du Saint-Maurice Abitibi-Consolidated Gérard Crête et Fils inc. Kruger, Scierie Parent Emballage Smurfit-Stone Inc. Association forestière de la Vallée du Saint-Maurice (AFVSM) Kino-Québec Vélo Québec Québec à cheval Fédération québécoise de la marche (Sentier national) Conseil québécois du sentier Transcanadien (CQSTC) Fédération de clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) Fédération Québécoise des Clubs Quad (FQCQ) Conseil régional de l’environnement (CRE) Tourisme Mauricie (ATR) Association régionale des gestionnaires de zecs de la Mauricie (ARGZM) Fédération des pourvoiries du Québec (FPQ)

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Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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Conseil d’administration de l’URLSM, 2006-2007

Collège électoral : Loisir Collège électoral : Sport M. René Allard Rep. des associations régionales de loisir socio-éducatif

M. Serge Hamel, secrétaire * Rep. de l’Ass. régionale du sport étudiant de la Mauricie

Me Louis Brunelle, vice-président URLSM * Rep. de l’Association régionale des centres communautaires

Mme Micheline Guillemette Rep. de l’Ass. régionale du sport étudiant de la Mauricie

M. Nancy Mignault * Rep. des associations régionales culturelles et scientifiques

M. Daniel Tessier Représentant des associations régionales sportives

Mme Hélène Proulx Représentante de l’ARLPHM

M. Michel St-Pierre Représentant des associations régionales sportives

Mme Mariette Giroux Représentante de la FADOQ-Mauricie

Mme Louise Perrier * Représentante des associations régionales sportives

M. Pierre Moreau Rep. des ass. régionales de plein air et de loisir touristique

M. Gilles Carpentier Représentant des associations régionales sportives

Mme Jeanne d’Arc Parent * Rep. de l’Ass. des Scouts du Canada, District de la Saint-Maurice

Mme Hélène V. Leclerc * Représentante des associations régionales sportives

Collège électoral : Municipal Collège électoral : Éducation M. Réjean Carle Représentant de la MRC de Maskinongé

M. Pierre Tremblay, résident URLSM * Représentant de la commission scolaire du Chemin-du-Roy

Mme Joan Lefebvre Représentant de la ville de Trois-Rivières

Poste vacant Représentant des établissements d’enseignement collégial

M. Jean-Claude Milot Représentant de la MRC des Chenaux

M. Michel Trépanier Représentant des établissements privés d’enseignement

M. Luc Martel * Représentant de la ville de La Tuque

M. Denis Auger Représentant de l’Université du Québec à Trois-Rivières

M. Marcel Bélanger Représentant de la MRC de Mékinac

M. Réal Julien * Représentant de la commission scolaire de l’Énergie

M. Robert Dupont, trésorier URLSM * Représentant de la ville de Shawinigan

*Membres du comité exécutif

Page 206: plan de développement régional des sentiers récréatifs de la mauricie

Plan de développement régional des sentiers récréatifs de la Mauricie, version finale, mars 2007

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CONSULTATION Plan directeur des sentiers récréatifs mauriciens

Section 4 CONCEPT DE DÉVELOPPEMENT

Rencontre avec le ministère des Ressources naturelles et de la Faune, gestion du territoire

et l’URLSM 29 janvier 2007

Présences Organismes Gauvin, Claude MRNF, gestion du territoire Jutras, Pierre MRNF, gestion du territoire Gauthier, Jean-Marc URLSM (directeur) Trudel, Roger URLSM (affaires corporatives) Morand, Jean-Guy URLSM, agent de projet

Rencontre de consultation Quad

5 février 2007 Présences Organismes

Lefebvre, Michel Président, Quad Mauricie 2006 Boisvert, Gilles Bénévole, Quad Mauricie 2006 Charbonneau, Pierre Association régionale des clubs quads

Rencontre de consultation Motoneige

Présences Organismes Date Jacques, Francis Président, Club motoneige de la Mauricie 12 février 2007 Massicotte, Guy Représentant de la motoneige au Comité

régional 12 février 2007

Tessier, Jean-Claude Directeur, Club motoneige de la Mauricie 19 février 2007 Bournival, Maurice Conseil d’administration

Bénévole, Club de motoneige Armony Club de motoneige Armony

20 février 2007 20 février 2007

Séance de travail du Comité régional sur les sentiers récréatifs

13 février 2007. Présences Organismes

Poirier, Gilles Quad (FQCQ) Charbonneau, Pierre Quad (association régionale) Brodeur, Denis Shawinigan Massicotte, Guy Motoneige Désaulniers, Luc CRÉ de la Mauricie Duchesneau, David La Tuque Filteau, Louis MRC de Mékinac Morand, Jean-Guy URLSM (agent de projet)