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fera, par la suite, l'objet d'une étude d'impact particulière liée à une procédure spécifique. Dans le cas du parc Astérix, l'emprise est plus modeste mais s'élève encore à 1 50 ha. Le rapprochement des différentes études d'impact (défrichement, échangeur autorou- tier et parc de loisirs) a permis d'avoir une vue plus précise sur l'insertion d u projet dans le paysage. Le suivi de certaines mesures en sera facilité : les reboisements compensant le défrichement ou les plantations dé limitant le parc dans l'espace forestier et le masquant à l'autoroute. -� :� 0 Une des difficultés supp lémentaires pour apprécier correctement un projet et ses Q effets paraît être l'évo lution dans le temps de l'aménagement. Là résident les soucis et les i B interrogations des maires des villes directe- ment ou indirectement impliqués dans la construction d'un parc de loisirs. Les opéra- tions les plus redoutab les pour l'environne- ment et la maîtrise de l'urbanisme seront cer- tainement cel les dont l'équi libre financier ou même le financement sont incertains. Pre- nons l'exemp le d'un parc de loisirs dont la rentabilité reposerait sur des prévisions de fréquentation trop optimistes : le risque d'une fuite en avant pourrait aboutir, comme on l'a vu parfois pour certaines stations de sport d'hiver, à une extension du parc ou à un développement immobilier non prévu et pas forcément souhaitable. R Ô LE DU MIN IST È RE DE L'ENVIRONNEMENT La juxtaposition des problèmes justifiait l'in- tervention du ministère de l'Environnement. El le se situe à plusieurs niveaux : - l'aide métho dologique à la réalisation d'étude d'impact apportée aux responsables d'un projet; - le contrôle par les services de l'Etat des études d'impact ayant trait aux parcs d'im- portance régionale (dépassant le seuil de 150 MF d'investissement) ou nationale; - le suivi de p lusieurs chantiers et de la mise en place des mesures compensatoires (protection phonique, reboisement, insertion paysagère). La méthode de travail proposée par le minis- tère de l'Environnement, sur les impacts d'un projet d'un parc, doit être avant tout comprise comme une aide à la décision et à la concep- tion offerte aux collectivités loca les et par contre-coup aux professi.onnels . El le vient en cela conforter les experti se s économi- ques et financières que deman dent les ser- vices du Tourisme et de l'Aménagement du territoire dès l'annonce d'un projet. Même si c'est une gageure, notre souhait serait de voir aboutir des parcs récréatifs de loisirs san s rêves certes, mais sans cauchemars pour leurs communes d'accuei l. Claudine SBERG lier Cenal de l'Einnement Aménagement et Nature n° 88 Marie-Claude GAUDRIAULT Tourisme et pa rcs récréatifs Le monde du tourisme s'est associé aux résonances favorables qui se s ont manifes- tées à l'arrivée des nouvel les réalisations, car il est évident que, dans ce nouveau marché, tout le monde trouve son compte : les consommateurs, les entreprises de construc- tion, les professionnels du tourisme, les pro- ducteurs de spectacles, comme les é lus qui entrevoient des perspectives d'emploi. Sans doute l'engouement du début de l'an- née nous a paru excessif et artificiel, comme d'ailleurs le pessimisme après la saison d'été. Il y a en fait de bonnes raisons pour s'intéresser à cette act ivité. LES ATOUTS DE LA FORMU LE En premier lieu, il faut saluer les efforts impor- tants accomplis par les initiateurs et les concepteurs, et la créativité qui s'est expri- mée autour des projets. Même si, dans cer- tains cas, les innovations sont encore timides et les ambitions mesurées, il y a un souci constant et génér al d' apporter une qualité plastique aux décors et aux attractions. Cer- tains projets révèlent de grandes qualités architectur ales et des articulations intelli- gentes entre les él éments ludiques et péda- go giques. Ils renouvellent d'une certa ine manière les formes de loisirs co l lectives. Cer- tains parcs, de dimens ion régionale, s'effor- cent de dépasser les concepts déjà connus et parfois vieil lis et proposent une thématique originale puisant sa source dans le patri- moine régional : Ju les Verne, la préhistoire, le monde gal lo-romain, la gastronomie, etc. Le second atout concerne l'emploi. Les parcs peuvent offrir l'occasion d'un premier e mploi pour les jeunes et u ne formatio n pratique aux métiers de l'animation et de l'ac cueil. Tout en tempérant les déclarations opti- mistes des promoteurs, il faut reconnaître que ce type de réalisations génère de nom- breux emplois, comparables à ceux créés dans l'hôtellerie. Il est probable égaleme nt qu'autour des gran ds parcs, une nouvelle professi on pourra se structurer pour répon- dre au marché des petits parcs, en particulier - 21 - dans le domaine du spectacle, de la scéno- graphie, de la robotique et de la fabrication des jeux divers. LES ENSEIGNEMENTS TIR É S DES É VOLUTIONS R É CENTES Ces éléments positifs ne doivent cependant pas masquer les handicaps qui existent, cités à plusieurs reprises, et ayant pris un éclai- rage plus dense, au cours de l'année: - des problèmes de rentabilité dus à un invest issement très lourd, à réun ir d'emblée alors que les parcs européens se sont consti- tués progressivement, en l im itant les risques ; - des tarifs, à la limite du supportab le pour les clientèles concernées, disposant de moyens financiers réduits, donc contraintes à des arbitrages de dépenses qui, en outre, sont sol licitées par de mu ltiples offres de loi- sirs ; - les parcs récréatifs, et cela a été dit maintes fois, s'apparentent à l'industrie du spectacle, avec tout le talent que cela sup- pose et les risques encourus, dus aux réac- tions imprévisibles du public ; - enfin, c'est un doma me où plus qu'ai l- leurs, l'offre, en fonction de sa qualité, influence fortement la demande. Et à cet égard, rien ne doit être négligé, pas plus la pertinence du thème que les recettes les p lus élémentaires en matière d'aménagement paysager, de traitement des abor ds, et de décor architectural. De ce point de vue, il faut souligner les conséquences dues aux ouver- tures prématurées lorsque les mises en scène ne sont pas prêtes et le décor pas vraiment pl anté. C'est pourquoi, compte tenu de ces handi- caps, l'administration et pas seulement le tourisme, s'est fortement émue et inquiétée de la pro lifération des projets dans les régions. Auj ourd'hui, avec une quarantaine de projets, il apparaît que toutes les initiatives possibles sont prises et que la France aura, dans les cinq ans à venir, saturé son marché. La multiplication des projets s'effectue d'ail- leurs dans la p lus grande incohérence, sans

Tourisme et parcs récréatifs

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Page 1: Tourisme et parcs récréatifs

fera, par la su ite, l 'objet d 'une étud e d ' i m pact part i cu l iè re l i ée à une procéd u re spécif ique. Dans le cas d u parc Astér ix , l 'empr ise est p lus modeste ma is s'élève encore à 1 50 ha. Le rapprochement des d i fférentes études d ' impact (défr ichement, échangeur autoro u ­t i e r e t parc de lo is i rs) a perm is d 'avo i r u n e vue p lus préc ise su r l ' i n sert io n d u projet dans le paysage. Le su iv i de certa i nes mesu res en sera fac i l ité : les reboisements compensant le défrichement o u les p lantat ions dél i m itant le parc dans l 'espace forest ier et le masquant à l 'autoroute.

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� c: "' U n e des d i ff icu ltés supplémenta i res pour � appréc ier correctement un projet et ses Q. effets paraît être l 'évolut ion dans le tem ps de � l 'aménagement. Là résident les souc is et les � lii�Bi: c: i nterrogat ions des ma i res des v i l les d i recte- ;5 ment ou i n d i rectement i m p l i q ués dans la construction d 'un parc de lo is i rs. Les opéra­t ions les p lus redo utables pour l 'env i ronne­ment et la maîtr ise de l 'u rban isme seront cer­ta i nement ce l les dont l 'éq u i l i b re f inanc ier ou même le f inancement sont i ncerta i n s. Pre­nons l 'exemple d ' u n parc de lo is i rs dont la rentab i l ité reposerait sur des prév is ions de fréq uentat ion t rop optim i stes : l e r isque d 'une fu ite en avant pou rrait about ir , comme on l 'a vu parfo is pour certa ines stations de sport d ' h iver, à u n e extens ion d u parc ou à u n développement i mmob i l i e r n o n prévu e t pas forcément souhaitable.

RÔLE DU M I N ISTÈRE DE L'ENVI RONNEMENT

La juxtaposit ion des problèmes j u st if ia it l ' i n ­tervention d u m i n i stère de l 'Env i ronnement. El le se s itue à p lus ieurs n iveau x : - l 'a ide méthodolog ique à la réa l i sation d 'étude d ' i m pact apportée aux responsables d'un projet ; - le contrôle par les serv ices de l 'Etat des études d ' i m pact ayant tra it aux parcs d ' i m ­portance rég ionale (dépassant le seu i l de 1 50 M F d ' i nvesti ssement) ou nationale ; - le su iv i de p lus ieurs chant iers et de la m i se en place des mesu res compensatoi res (protect ion phon ique, reboisement, i n sert ion paysagère).

La méthode de travai l proposée par le m i n is­tère d e l 'Env i ronnement, su r les i m pacts d 'un projet d 'un parc, do i t être avant tout com prise comme une aide à la décis ion et à la concep­t ion offerte aux col lectiv i tés locales et par contre-coup aux professi.on nels . El le v ient en cela conforter les expert ises écon o m i ­q u es e t f i nanc ières que demandent l e s ser­vices du Tour isme et de l 'Aménagement du territo i re dès l 'annonce d'un projet. Même s i c 'est une gageu re, notre sou hai t sera i t de vo i r about i r des parcs récréatifs d e lo is i rs sans rêves certes, ma is sans cauchemars pour leurs com m u nes d'accue i l .

Claudine ZVSBERG Atelier Central de l'Environnement

Aménagement et N ature n° 88

Marie-Claude GAUDRIAUL T

Tourisme et parcs récréatifs Le monde du tou r isme s'est assoc ié aux résonances favorables qui se sont man ifes­tées à l 'arr ivée des nouvel les réa l isations, car i l est évident que, dans ce nouveau marché, tout le monde trouve son compte : les consommateu rs, les entreprises de construc­t ion , l es profess ionnels d u tou risme, les pro­ducteurs de spectacles, comme les é lus qu i entrevo ient des perspectives d 'emplo i .

Sans doute l 'engouement du début de l 'an­née nous a paru excessif et art if ic ie l , comme d 'a i l leurs le pessimisme après la saison d'été. I l y a en fait de bonnes ra isons pour s ' intéresser à cette activi té.

LES ATOUTS DE LA FORMULE

En premier l ieu , i l faut saluer les efforts i m por­tants accompl is par les i n it iateu rs et les concepteurs, et la créativité qui s'est expri ­mée autour des projets. Même s i , dans cer­ta ins cas, les i nnovat ions sont encore t im ides et les ambit ions mesu rées, i l y a u n souci constant et général d 'apporter une qua l ité plastique aux décors et aux attract ions. Cer­tai ns projets révèlent de g randes qual ités arch itectu rales et des art icu lations i ntel l i ­gentes entre l e s éléments l ud iques e t péda­gogiq ues. I ls renouvel lent d 'une certa ine man ière les formes de lo is i rs col lectives. Cer­tains parcs, de d imension rég ionale, s'effor­cent de dépasser les concepts déjà con nus et parfois v ie i l l i s et proposent une thématique or ig inale pu isant sa source dans le patri ­moine rég ional : Ju les Verne, la préh istoi re, l e monde gal lo-romain, la gastronomie, etc.

Le second atout concerne l 'emplo i . Les parcs peuvent offr i r l 'occas ion d 'un premier emplo i pour les jeu nes et une format ion prat ique aux métiers de l 'an i mation et de l 'accuei l .

Tout en tempérant les déclarations opti ­mistes des promoteurs, i l faut reconnaître que ce type de réal isations génère de nom­breux emp lo is , comparables à ceux créés dans l 'hôtel lerie. I l est probable également qu 'autour des grands parcs, une nouvel le profession pou rra se structurer pour répon ­d re au marché des petits parcs, en part i cu l ier

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dans le domaine du spectacle, de la scéno­g raph ie , de la robot ique et de la fabrication des jeux d ivers.

LES ENSEIGNEMENTS TIRÉS DES ÉVOLUTIONS RÉCENTES

Ces é léments posit ifs ne doivent cependant pas masq uer les hand icaps qui existent, c ités à p lus ieurs repri ses, et ayant pr is un éclai ­rage p l u s dense, a u cours d e l 'année : - des problèmes de rentabi l ité dus à un i nvest issement très lourd, à réu n i r d 'emblée alors que les parcs eu ropéens se sont consti ­tués progressivement, en l im itant les r isques ; - des tarifs, à la l i m ite du supportable pour les c l i entèles concernées, d isposant de moyens f inanc iers rédu its, donc contrai ntes à des arbitrages de dépenses qu i , en outre, sont sol l i c itées par de mu lt iples offres de lo i ­s i rs ; - les parcs récréatifs, et cela a été d i t mai ntes fo is , s'apparentent à l ' i nd ustrie du spectacle, avec tout le talent que cela sup­pose et les r isques encourus, dus aux réac­t ions i mprévis i b les d u publ i c ; - enfi n , c'est un domame où p lus qu'a i l ­leurs, l 'offre, en fonction de s a qual ité, i nf luence fortement la demande. Et à cet égard, rien ne doit être nég l igé, pas plus la pert i nence d u thème que les recettes les p lus élémentai res en matière d'aménagement paysager, de traitement des abords, et de décor arch itectu ral . De ce point de vue, i l faut sou l igner les conséquences dues aux ouver­tu res prématu rées lorsque les m ises en scène ne sont pas prêtes et le décor pas vra i ment planté.

C'est pourquo i , compte tenu de ces hand i ­caps, l 'ad m i n i strat ion e t pas seulement l e tou r isme, s'est fortement émue e t i nqu iétée de la pro l i férat ion des projets dans les rég ions. Aujourd 'hu i , avec une quaranta ine de projets, i l apparaît que toutes les i n it iatives possi bles sont pr ises et que la France au ra, dans les c i nq ans à ven i r, saturé son marché.

La m u lt ip l ication des projets s'effectue d'ai l ­leurs d a n s la p l u s grande i ncohérence, sans

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analyse sérieuse d u marché et sans homo­généité sur l 'ensemble d u territo i re. S i b ien que la concurrence f ige la s i tuat ion dans les rég ions et const i tue u n réel obstacle à la matu ration des projets sér ieux. D 'une cer­taine manière, le refro id issement général, en parti cu l ier cel u i des investisse u rs pr ivés, q u i apparaît depu is la saison d'été, apportera u n rééq u i l i brage nécessa i re dans u n dévelop­pement par trop euphor ique. En fait, pou r être créd i bles et com patibles avec le marché, les nouveaux programmes devraient se réd u i re à une qu inzai ne et v iser une fréq uentation de l 'ordre de 300.000 à 500.000 v is iteu rs par an .

LE RÔLE DE L'ADMINISTRATION Jusqu'en 1 986, i l s'ag issait d 'un domaine où les i n it iatives étaient essentie l lement pr ivées, où les contacts s'étab l issaient en amont avec les é lus rég ionaux, le rôle de l 'ad m i n i strat ion centrale se trouvait de fait l i m ité.

Malgré tout, l ' i ncitation apportée par les m in i stères concernés a perm i s de contr ibuer à : - l 'amél ioration des connaissances sur l e dossier (études d iverses, partic i pat ion à des expertises) ; - l 'an i mation des profess ionnels en valor i ­sant les in tervenants français, g râce aux échanges d ' i nformation organ isées. Aujourd 'hu i , com pte ten u des contra in tes, de quelques démarrages d iffic i les, d u dévelop­pement anarch ique constaté par a i l l eurs, i l est poss ib le q u e le tour isme avec ses parte­nai res m i n i stériels souhaite renforcer ses i nterventions pou r redonner une créd i b i l ité méritée à ce secteur, com pte ten u des réels atouts existants. I l nous paraît i m portant de mettre au point avec les rég ions une procé­dure contractue l le afi n de souten i r les projets les p lus performants du point de vue de la thématique, des retombées tou ri sti ques et de la mise en valeur du patrimoine . A ins i , un effort part icu l i er pou rrait être envi ­sagé pou r augmenter les expertises préala­bles, études de faisab i l ité et audi t dans les rég ions en s' i ntéressant également à d'au ­tres types d 'espaces de lo is i rs et à des for­mu les dérivées rel iant récréat ion et préserva­tion des grands sites ou monuments.

Marie-Claude GAUDRIAULT Chargée de mission à la Direction

de l'Industrie Touristique

TYPOLOGIE DES PARCS RÉCRÉATI FS Sans rentrer dans le détail, on peut définir les parcs récréatifs en fonction de leur produit

- le contenu -, et en fonction de leur importance - le contenant.

Le contenu, on distingue :

• les parcs d'attractions, • les parcs animaliers,

• les parcs à thèmes, • les parcs technologiques, • les aquacentres, • . . . et d 'autres types dérivés de ceux-ci.

Le contenant :

- En haut de l 'échelle, il y a le parc à vocation internationale. C'est te cas d'Eurodisney­

land. Son marché sera l 'Europe. Le choix du site d 'implantation a été fait en fonction des

infrastructures et des axes de communication européens. A vec 1 0. 000 emplois, 1 0

millions d e visiteurs attendus e t 1 0 milliards d'investissement, Eurodisneyland sera bien plus qu 'un parc de loisirs, mais plutôt une ville nouvelle.

- Ensuite, se situent les parcs d'importance régionale. Ils exigent une forte concentra­

tion de population (de l 'ordre de 1 0 millions dans un rayon de 1 50 km). Destinés à recevoir de 1 à 3 millions de visiteurs, ils emploient près de 1 .000 personnes. Leur investissement avoisine souvent les 500 millions de francs.

- Viennent ensuite les parcs d'importance départementale. Bien que ce ne soit pas

toujours le cas, les dernières réalisations ont cherché à se situer dans des régions

fortement urbanisées ou dans des zones très touristiques. Ces parcs peuvent se satis­faire d'une fréquentation allant de 300.000 à 1 million de visiteurs.

- Enfin, en bas de l'échelle, il y a les petits parcs locaux. Ils se sont créés en fonction de critères le plus souvent affectifs, en mettant parfois en valeur une ressource locale

(exemple de l'archéodrome à Beaune, réalisé pour mettre en valeur des vestiges romains). Thierry COL TIER,

Centre d e s Hautes Etudes Tour ist iq ues.

TYPOLOG IE DES PARCS AQUATIQ U ES Au 1 "' août 1 987, on compte, en France, 1 7 parcs aquatiques ouverts et pas moins d 'une

quinzaine d'établissements en construction ou en projet.

Chacun s 'accorde à dissocier (quelquefois arbitrairement) les piscines de loisirs des

parcs aquatiques : les piscines de loisirs sont des piscine couvertes dotées de bassins

classiques et, en annexe, de façon plus ou moins importantes, d'espaces ou d'éléments

destinés au jeu, à la détente, à la restauration des différentes catégories d'âge.

Ces piscines de loisirs sont soit le fruit de réhabilitation d 'équipements anciens (Petit­

Couronne), soit des réalisations nouvelles (Berck, Saint-Chamant, Saint-Priest).

Les parcs aquatiques sont des créations et comprennent deux catégories :

• Les parcs entièrement saisonniers à vocation touristique, découverts et eux-mêmes divisés en deux catégories :

- les grands parcs de plusieurs hectares et plusieurs dizaines de millions de francs

d'investissement (Cap d'Agde) ; - les petits parcs ou "centres de glisse " de 1 à 2 hectares et de quelques millions de

francs d'investissement (Porticcio-Brive).

• Les parcs "toutes saisons ", en grande partie couverts,

- à destination des populations urbaines essentiellement (Marcq-en-Barœul) ;

- à destination touristique et implantés pour être les équipements moteurs d 'une

activité touristique "toutes saisons " (Fort-Mahon, Le Touquet) ;

- à destination mixte (Nimes). M ichel DELALANDE, chargé de M i ss ion au S.E.A.T.L.

REVUE aménagement et nature BULLETIN D'ABONNEMENT direct ou de soutien, à recopier ou photocopier

Je demande à recevoi r AM ÉNAGEM ENT ET NATURE à parti r du n° .... . . . . . . . i nc lus et vous envoie c i -jo int (1 ) . . F pour (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . abonnement(s) d i rect/ soutien (3) pour (4) .. u u numéros. NOM et PRÉNOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction . Adresse précise .

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Vente au nu méro : ·.-. : m page 4 de couverture. Prix au 1 .07.87, révisables sans préavis.

Aménagement et Nature n° 88 - 22 -