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PLANDE SECOURSSPECIALISE
------------------
AERODROME D’EVREUXDEPARTEMENT DE L'EURE
2005
2
SOMMAIRE
Pages
I - INTRODUCTION
- Arrêté préfectoral.......................................................................................................… 5
- Diffusion ........................................................................................................................ 7- Fiche de mise à jour........................................................................................................ 10- Glossaire des sigles et des abréviations……………………………………………….. 11- Préambule ...................................................................................................................... 12
II - CADRE GENERAL
- 2.1 - Caractéristiques du site .................................................................................….. 142.1.1 - Physionomie générale ...............................................................................2.1.2 - Grandes caractéristiques du milieu ...........................................................2.1.3 - Caractéristiques générales .........................................................................
- 2.2 - Définition de la zone d'application du plan ........................................................ 182.2.1 - Zone d'Aérodrome (Z.A.) .......................................................................... 18
2.2.1.1 - Topographie ...............................................................................2.2.1.2 - Population ..................................................................................2.2.1.3 - Infrastructure ..............................................................................
2.2.2 - Zone Voisine d'Aérodrome (Z.V.A.) .......................................................... 192.2.2.1 - Topographie ................................................................................2.2.2.2 - Population ...................................................................................2.2.2.3 - Infrastructure ...............................................................................2.2.2.4 - Contraintes ..................................................................................
III - TRANSMISSION DE L'ALERTE
- 3.1 - Diffusion de l'alerte en Z.A. .................................................................................. 223.1.1 - Localisation .................................................................................................
- 3.2 - Diffusion de l'alerte en Z.V.A. ............................................................................... 233.2.1 - Recherches ...............................................................................................…
- 3.3 - Intervention des moyens de secours .................................................................…. 23
IV - STRUCTURES DE COMMANDEMENT
- 4.1 - Direction et commandement ................................................................................. 254.1.1 - D.O.S. - Directeur des Opérations de Secours ............................................ 254.1.2 - D.O.I. – Directeur des opérations internes……………............................... 264.1.3 - C.O.S. - Commandant des Opérations de Secours ….................................. 264.1.4 - D.S.M. - Directeur des Secours Médicaux .................................................. 27
3
4.1.5.- D.S.I.– Directeur des Secours Incendie……………………………………………. 274.1.6.- Gendarmerie et police……………………………………………………… 27
- 4.2 - Aménagement des postes de commandement ...........................................……… 28- P.C. Fixe ...........................................................................................................….- P.C.Opérationnel ................................................................................................…
- 4.3 - Information des populations ..............................................................................…. 29
- 4.4 - Organisation des secours ...................................................................................…. 29
V - MISSIONS – MOYENS - ACTION DES SERVICES
- 5.1 - Intervenants .......................................................................................................…… 31- 5.1.1. - Le Préfet, Directeur des Opérations de Secours…………………………… 32- 5.1.2. - Le Commandant des Opérations de Secours……………………………….. 33
- 5.1.3. - Le Directeur des Opérations internes ……………………………………… 34- 5.1.4 - Le Directeur des Secours médicaux………………………………………… 35- 5.1.5 - Le Directeur des secours incendie………………………………………….. 36- 5.1.6. - La Gendarmerie ………….…………………………………………………. 37- 5.1.7. - La Police……………………………………………………………………… 38- 5.1.8. - La Direction Départementale de l’ Equipement……………………………… 39- 5.1.9. - Fiche guide Base Aérienne 105……………………………………………… 40
- ANNEXES
ANNEXE 1 : Zone d'Aérodrome (Z.A.) ............................................................................. 43ANNEXE 2 : Zone Voisine d'Aérodrome (Z.V.A.) ............................................................. 44ANNEXE 3 : Diffusion de l'alerte (Z.A.) ............................................................................ 45ANNEXE 4 : Diffusion de l'alerte et recherches en Z.V.A. ................................................. 46ANNEXE 5 : Répertoire téléphonique......................................................………………… 47ANNEXE 6 : Organigramme commandement ...............................................................…… 49
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PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
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I - INTRODUCTION
~~~
5
Cabinet du PréfetService Interministériel deDéfense et de Protection Civiles
ARRETEApprouvant le Plan de Secours Spécialisé de l'Aérodrome d'Evreux
Base Aérienne 105*****
LE PREFET DE L'EUREOfficier de la Légion d'Honneur
Officier de l'Ordre National du Mérite
Vu le code de l'aviation civile et notamment ses articles L213-2 et R213-6 ;
Vu la loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la Sécurité Civile ;
Vu le décret n° 84.26 du 11 janvier 1984 portant organisation des recherches et du sauvetagedes aéronefs en détresse en temps de paix ;
Vu le décret n° 88.622 du 6 mai 1988 relatif aux plans d'urgence ;
Vu l'arrêté du 5 septembre 1979 relatif à l'organisation et au fonctionnement des services desauvetage et de lutte contre l'incendie des aéronefs sur les aérodromes ;
Vu l'instruction du 23 février 1987 relative à l'organisation des recherches et du sauvetage desaéronefs en détresse en temps de paix ;
Vu la circulaire interministérielle n° 99-575 du 10 novembre 1999 relative au plan de secoursspécialisé aérodrome pour les accidents d'aéronefs en zone d'aérodrome ou en zone voisined'aérodrome (P.S.S. aérodrome) ;
Vu le règlement de sécurité de l'Armée de l'Air n°2018/DEF/EMAA/B.EMP/SB/DR du 2février 2000 ;
Vu l'avis du Général, commandant la Région Aérienne Nord en date du 29 juillet 2005;
Vu l'avis du Colonel, commandant la B.A. 105 d 'EVREUX en date du 14 septembre 2005;
Sur proposition de Monsieur le Sous-Préfet, Directeur de Cabinet;
.../...
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A R R E T E
Article 1er - La nouvelle édition du Plan de Secours Spécialisé de l'Aérodrome d'EVREUX ,annexée au présent arrêté est approuvé et applicable immédiatement dans le département de l'Eure.
Article 2 - Les dispositions contenues dans le Plan de Secours Spécialisé de l'Aérodromed'EVREUX approuvé le 19 septembre 1996 sont abrogées.
Article 3 - Monsieur le Sous-Préfet, Directeur de Cabinet, Madame la Secrétaire Générale dela Préfecture de l'Eure, Sous-Préfète de l’arrondissement d’Evreux, Monsieur le Sous-Préfet del’arrondissement des Andelys, Monsieur le Sous-Préfet de l’arrondissement de Bernay, Monsieur leColonel, commandant la Base Aérienne 105 d'EVREUX, Monsieur le Colonel, commandant leGroupement de Gendarmerie de l'Eure, Monsieur le Colonel, Directeur Départemental des Servicesd'Incendie et de Secours, Monsieur le Directeur Départemental de l'Equipement, Madame laDirectrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, Monsieur le Directeur des RessourcesHumaines, des Moyens et de la Logistique - Bureau de l'Informatique et des Réseaux et Monsieur leDirecteur de la Sécurité sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent arrêtéqui sera publié au Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de l'Eure.
Fait à EVREUX, le 7 octobre 2005
Le Préfet,
Signé
Jacques LAISNÉ
Jacques LAISNÉ
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DIFFUSION~~~
LISTE DES DESTINATAIRES
DESTINATAIRES Nombred'exemplaires
Monsieur le Ministre de l'IntérieurDirection de la Défense et de la Sécurité CivilesSous-Direction de la Défense Civile et de la Prévention des Risques1 Place Beauvau - 75008 PARIS
2
Madame la Préfète de la Zone de Défense Ouest"Le Colbert"35 Place du Colombier35054 RENNES CEDEX
1
Monsieur le Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'AirBureau Emploi00460 ARMEES
1
Monsieur le Général, commandant de la Région Aérienne Nord78129 VILLACOUBLAY AIR 1
Monsieur le Préfet de la Région Haute-NormandiePréfet de la Seine-MaritimePlace de la Madeleine76036 ROUEN CEDEX
1
Monsieur le Préfet de l'EureBd Georges Chauvin27022 EVREUX CEDEX
1
Madame la Secrétaire Générale de la Préfecture de l'EureSous-Préfete de l’arrondissement d’EvreuxBd Georges Chauvin27022 EVREUX CEDEX
1
Monsieur le Sous-Préfet de l’arrondissement des Andelys10, rue de la Sous-Préfecture B.P.50327705 LES ANDELYS CEDEX
1
Monsieur le Sous-Préfet de l’arrondissement de Bernay2, rue Alexandre B.P.76327307 BERNAY CEDEX
1
Monsieur le Directeur de la SécuritéPréfecture de l'EureBd Georges Chauvin27022 EVREUX CEDEX
2
8
Monsieur le Délégué Militaire Départementalpour le département de l'EureB.A 10527000 EVREUX
1
Monsieur le Colonel, commandant de la Base Aérienne 10527000 EVREUX 18
Monsieur le Commandant du Centre de Coordination et de SauvetageB.P. 2937130 CINQ MARS LA PILE
1
Monsieur le Chef de la Section d'Etudes et de Coordination SARde la Direction Générale de l'Aviation Civile39 rue de Washington75008 PARIS
1
Monsieur le Délégué Régional de l'Aviation CivileChef du district aéronautiqueAérodrome de LE HAVRE OCTEVILLE 1
Monsieur le Chef du Service Informatique et RéseauxPréfecture de l'EureBd Georges Chauvin27022 EVREUX CEDEX
1
Monsieur le Commandant du Groupement de Gendarmerie de l'EureCaserne AMEY27000 EVREUX
2
Monsieur le Commandant du Groupement de Gendarmerie des Transports Aériens(Groupement de la Région d'Aviation Civile Nord)9 rue de Champagne91205 ATHIS MONS
1
Monsieur le Directeur Général du Bureau de la Police Aéronautique,Section Air (DCPAF)2 rue Louis Hirsch78150 LE CHESNAY
1
Madame la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et SocialesBd Georges Chauvin27022 EVREUX CEDEX
2
Monsieur le Directeur Départemental de l'EquipementAvenue Foch27000 EVREUX
1
Monsieur le Directeur Régional des Douanes76000 ROUEN 1
Monsieur le Directeur Départemental des Services d'Incendie et de SecoursRue du docteur Baudoux27000 EVREUX
4
9
Monsieur le Maire d’Evreux27000 EVREUX 1
Mesdames et Messieurs les Maires 1
ENREGISTREMENT DES MODIFICATIONS
10
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Mise à jourN° Référence Date Par Le Signature
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GLOSSAIRE DES SIGLES ET DES ABREVIATIONS
ACC Centre de contrôle régional (Air control center)AFIS Service d’information de vol d’aérodrome ( airport flight information service)APP Centre de contrôle d’approche ( Approach control )BDP Bureau de pisteBEA Bureau enquêtes accidentsBGA Brigade de la gendarmerie de l’airCOG Centre opérationnel de la GendarmerieCODIS Centre opérationnel départemental d’incendie et de secoursCOGIC Centre opérationnel de gestion interministérielle des crisesCOS Commandant des opérations de secoursCSO Chef du soutien opérationnelCST Chef du soutien techniqueDDSIS Directeur départemental des services d’incendie et de secoursDOI Directeur des opérations internesDOS Directeur des opérations de secoursDSI Directeur des secours incendieDSM Directeur des secours médicauxESA Ensemble secours aéronautiqueESCA Escadron des services de circulation aérienneEP Escadron de protectionESIC Escadron des systèmes d’informations et de communicationESIS Escadron de sécurité incendie et sauvetageFAS Forces Aériennes StratégiquesFIC Centre d’information de vol (flight information center)FNRASEC Fédération nationale des radio-amateurs au service de la sécurité civileGRIN groupe de recherche et d’intervention NEDEXNEDEX Neutralisation Enlèvement et Destruction des EXplosifsOACI Organisation de l’aviation civile internationaleOBT Ordre de base des transmissionsOPC Officier de permanence commandementOPT Ordre particulier des transmissionsORSEC Organisation des secoursOSA Officier Supérieur AdjointPC Poste de commandementPCA/SAR Poste de commandement avancé / SARPC PRO Poste de commandement ProtectionPMA Poste médical avancéPSA Plan de secours aérodromeRAN Région aérienne NordRCC Centre de coordination et de sauvetage ( rescue coordination center )RSSU Réseau secours et soins d’urgenceSAR Recherches et sauvetage (Search and rescue)SATER Recherches et sauvetage sur terre concernant un aéronef en détresse (Plan départemental)SAMAR Recherches et sauvetage sur merTMD Transport de matières dangereusesTMR Transport de matières radioactivesTWR Tour de contrôle d’aérodromeVIRP Véhicule d’intervention rapide polyvalentVLEM Véhicule lourd d’extinction mousseVMA Véhicule mousse aérodromeVSA Véhicule de sauvetage aéronautiqueZA Zone d’aérodromeZVA Zone voisine d’aérodrome
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PREAMBULE~~~
L'organisation et la coordination des secours, en cas d'accident d'aéronef survenant sur unaérodrome ou son voisinage font l'objet de la circulaire interministérielle n° 99-575 du 10 novembre1999.
Un certain nombre d'accidents aériens a mis en évidence la nécessité de mettre au point uneorganisation susceptible d'accroître l'efficacité de l'ensemble des opérations de secours.
La coordination de ces moyens de secours, garantie de leur efficacité ne peut être obtenue quepar une collaboration étroite entre les autorités préfectorales et les autorités de l'aérodrome. Ce P.S.S. estainsi le fruit d’un travail réalisé en commun par les services de la préfecture et de la Base Aérienne 105.
Le présent document ne constitue qu'un recueil des directives générales et des responsabilitésdes différentes autorités appelées à intervenir en cas d'accident d'aéronef. Il appartiendra donc à chaqueorganisme concerné d'établir les consignes internes propres à permettre l'exécution de sa mission.
EXERCICES :
Conformément aux termes de la circulaire interministérielle de référence des exercices serontprogrammés afin de parfaire l'instruction et l'entraînement des personnels.
La France a adopté les normes de l'OACI (Annexe 14 à la Convention de CHICAGO)prévoyant l'organisation d'exercices Plan de Secours Spécialisé et en fixant la périodicité.
Deux catégories d'exercices sont à considérer :
- les exercices "d'application générale" (ou de coordination générale) dont la périodicité est fixéenormalement à deux ans ;
- les exercices "partiels" à programmer les années intermédiaires à celles des exercices d'applicationgénérale.
Les exercices partiels du Plan de Secours Spécialisé sont ceux qui répondent à un objectiflimité aux besoins d'un élément intervenant : personnel, matériel, procédures ou à la nécessité de tester ledéroulement de l'une des phases opérationnelles.
Organisation des exercices :
Le commandant de base, en concertation avec le Préfet du département et en liaison avec lesservices ou organismes impliqués, propose la date des exercices, définit leur localisation (Z.A. ouZ.V.A.) avec ou sans la mise en oeuvre du Plan Rouge ou d'un autre plan.
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PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
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II - CADRE GENERAL
~~~
Le Plan de Secours Spécialisé de l'Aérodrome d’Evreux a principalement pour objet :
- de déterminer les limites territoriales dans lesquelles il s'applique ;
- de définir l'organisation, la mise en oeuvre et la coordination des différents moyens de secours, ainsique les autorités directrices responsables.
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2.1 - CARACTERISTIQUES DU SITE2.1.1 Physionomie générale
Eloignée de Paris de 100 km environ, la BA 105 est située à 5 km du centre d’Evreux, chef lieudu département de l’Eure.
Bordée au sud par la RN 13, la Base est parfaitement intégrée dans son environnement proche etbénéficie d’une implantation géographique très favorable, non seulement parce que ses axes de piste sontdécalés par rapport à la ville, mais aussi parce qu’elle n’est entourée que de quelques hameaux.
Même si l’emprise principale de la Base s’étend sur 720 ha environ, sa superficie totale se monteà plus de 820 ha si l’on y ajoute le dépôt de carburant du Vieil-Evreux, le dépôt de munitions de Sasseyet une zone boisée étendue située au sud de Pacy sur Eure.
2.1.2 Grandes caractéristiques du milieu
• Topographie
La Base est localisée sur un plateau (altitude moyenne 140 mètres) bordé :o à l’est, par la vallée de l’Eure, distante d’environ 8 km et orientée nord ouest / sud est,o à l’ouest, par la vallée de l’Iton et la ville d’Evreux, distante de 5 km,o au sud, par la route nationale 13.
Le relief avoisinant est relativement plat ; quelques zones boisées sont concentrées dans lesvallées de l’Eure et de l’Iton ; trois forêts, de superficies limitées, sont recensées : au nord d’Evreux(forêt de Gravigny), au sud-ouest d’Evreux et au nord-est de Pacy-sur-Eure.
• Populations
La Base possède un effectif maximal de 1600 personnes, avec en moyenne effectivement 1000 présentesdans les heures ouvrables et environ 150 en heures non ouvrables.
Les populations avoisinantes sont regroupées comme suit :o au sein de la ville d’Evreux, soit 54 000 habitants environ,o dans les villages en proche périphérie d’Evreux (Saint-Sébastien de Morsent, Gravigny,
Arnières-sur-Iton, Guichainville, Fauville, Angerville,…), soit 14 000 personnesenviron,
o au sein de multiples hameaux.
• Météorologie :
Les conditions météorologiques sont essentiellement liées aux perturbations venant de l’ouest. Leclimat est doux et tempéré, les vents sont généralement modérés (forte dominance d’ouest), ils peuventatteindre maximum 80 à 90 km/h. Des conditions favorables à la formation de brouillards peuvent êtrerencontrées environ 65 jours / an.
La Base dispose d’une station météorologique dirigée par un ingénieur de Météo France,activée par 7 prévisionnistes militaires; en sus des contraintes professionnelles liées à l’activité aériennede la plate-forme, la station météo contribue aux travaux d’observations météorologiques au profit deMétéo France et aux alertes PPI (durant les horaires d’ouverture seulement).
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• Axes de circulation
La Base est longée par la Route Nationale 13 à partir de laquelle plusieurs entrées peuvent êtreactivées avec peu de préavis pour faciliter l’accès ou favoriser la discrétion des interventions. Ellepossède une route périphérique interne qui suit la majeure partie de la clôture ainsi qu’un chemin deronde praticable en véhicule tout terrain.
Le réseau routier de proximité est favorable à une intervention rapide des moyens de secours,seule la traversée de la ville d’Evreux peut engendrer des délais d’acheminement.
2.1.3 Caractéristiques générales
• La plate-forme aéronautique
La Base 105 possède l’une des trois seules pistes militaires gros porteurs (3000 m) de la Régionaérienne nord et dispose d’une capacité significative d’accueil d’appareils de tous types. Désignée terraind’arraisonnement préférentiel, elle est susceptible de prendre en compte tout aéronef suspect volant dansl’espace aérien français, intercepté par les avions de chasse qui assurent la défense aérienne du territoire.
Aujourd’hui, la Base n’abrite de manière permanente qu’une trentaine d’appareils (avions detransport type « C160 Transall » essentiellement). Toutefois, la piste est pratiquement utilisée tous lesjours de l’année, sur des amplitudes horaires très importantes. En moyenne, 80 % de l’activité de la plate-forme a été effectuée en dehors des heures ouvrables.
• Les moyens de secours et d’interventions
L’ESCA
La Base dispose d’un escadron des services de circulation aérienne, activé pour tout mouvementaérien concernant la plate-forme d’Evreux. Son volume de responsabilité englobe la base d’Evreux et sesalentours, selon une tranche d’altitude permettant le transfert de responsabilités avec les organismes decontrôle civils et militaires.Une équipe de permanence ou d’astreinte est désignée en dehors des horaires d’activités prévues.Les contrôleurs militaires de la Base possèdent tous les moyens spécialisés pour diffuser l’alerte en casd’accident.
Le service médical
La Base dispose d’un service médical commandé par un médecin-chef qui organise son serviceen fonction de l’activité aéronautique de la plate-forme. Une équipe médicale de permanence oud’astreinte est opérationnelle en fonction des prévisions d’activités aériennes. Disposant de moyens desecours et d’assistance de première urgence, elle est apte à intervenir immédiatement en cas d’accidentaérien.
Le Service médical de la Base établit un plan de secours spécifique qui détaille notamment laconduite à tenir en cas d’accident aérien.Le Service dispose en permanence de plusieurs ambulances dont 2 « JUMPER » équipés de moyensradio (liaison avec la TWR) et de matériels de réanimation. Il possède aussi un lot « pertes massives »dont une partie est pré-positionnée à l' ESIS (brancards en particulier).
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L'ESIS
La Base dispose d’une unité de pompiers militaires professionnels dont le rôle est d’assurer lasécurité incendie de tous les aéronefs autorisés à utiliser la plate-forme et de l’ensemble des bâtiments.Disposant de véhicules d’intervention rapide et spécialisés dans le traitement d’incendies d’aéronefs, lespompiers de la Base sont aptes à intervenir immédiatement en cas d’accident aérien.
L'Escadron met en œuvre un ensemble de secours aéronautique (ESA) équipé de postes radioVHF (3 fréquences présélectionnées : Vigie, Approche et « Emergency ») et d’un poste HF/FM (liaisonavec le PC Feu).
L'Escadron dispose d’un véhicule incendie rapide polyvalent (VIRP), de deux véhicules mousseaérodrome (VMA) et d’un véhicule de sauvetage aéronautique (VSA) équipé de matériel dedésincarcération et de soutènement.
Un véhicule tout terrain type Land Rover « Defender » peut servir de PC avancé en attendant lamise en œuvre du PC armé par le SDIS 27 au profit du COS.L'Escadron dispose en outre d’un lot d’épandage d’hydrocarbure, d’un lot de décontaminationd’hydrazine et d’un lot pour dix personnes pour intervention sur matériaux composites.
L’EP
La Base dispose d’un escadron de protection qui regroupe plusieurs sections de fusilierscommandos dont la mission principale est de protéger les personnes et les biens situés à l’intérieur del’enceinte militaire. Ils sont aptes à intervenir immédiatement en tout point de la Base, l’ordred’intervention étant déclenché à partir d’un poste de commandement activé en permanence (PC PRO).
La zone entourant le lieu de l’accident (appelée zone opérationnelle) est « bouclée » par l’EP ;ne peuvent pénétrer à l’intérieur de la zone opérationnelle que les personnes qualifiés et nécessaires àl’intervention. Les autorisations d’accès sont données en liaison avec le DOI et le COS.
L’EP dispose de spécialistes qualifiés NEDEX qui peuvent intervenir rapidement ; plusieurséquipes cynophiles sont aptes à réagir immédiatement sur ordre du PC PRO.
La BGA
La Base dispose d’une brigade de gendarmerie de l’air (BGA) ; elle possède la compétence pourconstater tous les accidents concernant les aéronefs militaires français et étrangers sur l’ensemble duterritoire des départements 27, 76, 50, 14 et 61 ; elle compte parmi ses personnels des officiers de policejudiciaire (OPJ) et des agents de police judiciaire (APJ).Une équipe de permanence est apte à tout moment à intervenir dans sa zone de responsabilité.Elle facilite l’accès des secours (filtrage et guidage) et participe également à la garde des lieux del’accident.
Les secouristes
La Base dispose de personnels qualifiés « secouristes » dans l’ensemble de ses services ; ilspeuvent être regroupés sur simple appel sono pour être rassemblés au pied de la TWR, dirigés àproximité du lieu de l’accident et se tenir à la disposition des autorités en charge des secours.
• Contraintes sur l’ emploi des moyens
En cas d’accident aérien, la priorité de la Base est de faire intervenir dans les meilleurs délais seséquipes spécialisées sur les lieux, dans le cadre de la sécurisation de la zone, de l’assistance et premierssecours et pour faire une première évaluation globale des conséquences du crash.
Compte tenu des effectifs et des moyens d’intervention limités des services concernés, touteautre mission devient alors secondaire voire suspendue temporairement ; ces mesures concernent plusparticulièrement le service médical et l' ESIS.
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En cas d’accident d’un aéronef en ZA , la plate-forme aéronautique pourra être déclaréetemporairement inaccessible aux autres aéronefs qui devraient alors attendre ou se dérouter ; la sécuritéincendie des bâtiments ne pourra être assurée temporairement tant que les secours extérieurs ne serontpas arrivés en renfort.
En cas d’accident d’un aéronef porteur de munitions, des précautions supplémentaires doiventêtre prises : des spécialistes « armuriers » militaires seront sollicités pour fournir au D.O.I. une expertiseminutieuse sur les risques encourus et les interventions nécessaires. Pour certaines d’entre elles, desspécialistes extérieurs pourraient être sollicités, entraînant des délais supplémentaires.
Le cas particulier d’aéronef des FAS type Mirage 2000N est traité par une mesure appelée« Pâquerette », déclenchée par la RAN.
Remarque :
Le service médical de la base ne dispose d’aucun moyen spécifique « santé » contre les risquesnucléaire, bactériologique et chimique.
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2.2- DEFINITION DE LA ZONE D'APPLICATIONDU PLAN
~~~L’évaluation statistique des risques d’accidents d’aéronefs conduit à considérer les atterrissages
et les décollages comme les phases les plus critiques du vol.Mais il serait peu réaliste de négliger pour autant les risques d’accidents à l’extérieur de
l’aérodrome (phases d’approche ou de montée, circuits de piste).
Ces considérations permettent donc de distinguer deux cas :• celui où l’accident a lieu sur l’aérodrome à l’intérieur de ses limites domaniales et de ses
dépendances, ou dans ses aires d’approche finale jusqu’à une distance de 1000 mètres au moinsdu seuil de piste, cette zone étant désignée « Zone d’Aérodrome » ou « Z.A. ».
• celui où l’accident a lieu hors de l’aérodrome mais à une distance telle que l’action des moyensd’intervention aéroportuaires peut utilement être envisagée compte tenu des voies d’accès et desperformances de ces moyens ; cette zone dite « Zone Voisine d’Aérodrome » ou « Z.V.A. » a étédéfinie d’un commun accord par le commandant de la base 105 et Monsieur le Préfet de l’Eure.
Les schémas représentants les « Z.A. » et « Z.V.A. » sont joints en annexes.
2.2.1 - ZONE D'AERODROME (Z.A.) (ANNEXE I)
2.2.1.1 Topographie :
a) elle s'étend à l'intérieur des limites domaniales de la Base Aérienne 105 et jusqu'à 1000 m aumaximum du seuil de piste dans les aires d'approche finale.
b) le repérage s'y effectue par coordonnées alphanumériques adaptées au carroyage UTM.Chaque coordonnée définit un carré de 200 m de côté.
c) zone de regroupement des moyens : parking tour de contrôle
2.2.1.2 Populations :
Environ 1000 personnes travaillent sur le site (150 personnes hors heures ouvrables) répartiesen priorité dans la zone « vie ».
2.2.1.3 Infrastructures :
a) ressources :
Salle pour P.M.A.- Le gymnase de la B.A. 105 : cf annexe 1- Tout hangar aéronautique disponible
moyens de secours immédiats- Le Service médical- L' ESIS- Les secouristes de la base
b) risques :
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- dépôts pétroliers : cf annexe 1
dépôt du SEA : 2400 m³ de carburant
- zones « vie » : cf annexe 1
- hangars techniques : concentration d'avions : cf annexe 1
2.2.2 - ZONE VOISINE D'AERODROME (Z.V.A.) (ANNEXE II)
2.2.2.1 Topographie :
a) elle s'étend jusqu'à une distance telle que l'action des moyens d'intervention de la baseaérienne peut être utilement envisagée compte tenu des voies d'accès et des performances techniques desmoyens de communication.
b) elle est divisée en quatre secteurs (Nord-Ouest, Nord-Est, Sud-Ouest, Sud-Est) ayantl'aérodrome pour centre.
c) la désignation d'un point s'y effectue à l'aide des coordonnées UTM en précisant si possiblela position de ce point par rapport à un repère facilement identifiable sur une carte au 1/50000.
2.2.2.2 Populations :
La Z.V.A. comprend les villes et communes situées à l’intérieur du périmètre formé par lesaxes routiers suivants :
• du Neubourg à Louviers – D133• de Louviers à Vernon – N155- N15• de Vernon à Pacy-sur Eure – D181• de Pacy-sur-Eure à Damville – D833• de Damville à Conches-en-Ouche – D140• de Conches-en-Ouche au Neubourg – D840
Les villes d’Evreux, Gravigny, St Marcel, Louviers et Vernon ( pour parties ), Pacy-sur Eure,Conches-en-Ouche, St André-de-l’Eure (pour partie), Gaillon sont incluses dans ce périmètre.
2.2.2.3 Infrastructures :
Salles des fêtes, salles municipales et différents locaux recensés dans le plan Hébergement(annexe du Plan ORSEC), pourront être mis à disposition notamment en cas d'installation de PosteMédical Avancé, de P.C. Opérationnel ou de demandes de capacités d'hébergement selon l'évolution dela situation.
2.2.2.4 Contraintes :
- BA105L’intervention des moyens de l’ESIS en ZVA ne permet plus d’assurer le secoursaux autres aéronefs (au départ ou à l’arrivée) qui devront soit attendre soit sedérouter vers une autre plate-forme.
Les liaisons radio peuvent être perturbées en fonction de la distance ou du relief,notamment dans la vallée de l’Eure.
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L’intervention du service médical de la base est utile dès le déclenchement del’alerte ; les moyens limités en personnels et véhicules spécialisés ne permettentpas de traiter plus de 2 urgences vitales.
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PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
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III - TRANSMISSION DEL'ALERTE
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3.1 - DIFFUSION DE L'ALERTE EN Z.A. (cf Annexe 3)~~~
a) l’OPC est responsable de la diffusion de l'alerte auprès des organismes intéressés. Il sera apriori alerté par le chef de quart de l’ESCA qui suit la situation aérienne en période d’ouverture duterrain.
b) l’ESCA devient PCA/SAR par délégation du C.C.S. de CINQ MARS LA PILE sous lesordres du Commandant de la Base Aérienne 105.
c) L’ESCA fournit les renseignements suivants à l’OPC :- type d'appareil ;- coordonnées de l'accident ;- nombre de passagers ou capacité maximale de l'aéronef ;- incendie observé ou non (ampleur des dégâts) ;- dangers potentiels présentés par l'appareil (matières dangereuses, munitions...).
3.1.1 - LOCALISATION
Elle s'effectue à vue, à partir de la tour de contrôle (Vigie). La position de l'épave est préciséeaux intervenants à l'aide des coordonnées alpha numériques de la carte utilisée.
23
3.2 - DIFFUSION DE L'ALERTE RECHERCHEEN Z.V.A. (cf Annexe 4)
~~~
a) La présomption d'accident en Z.V.A. (carte annexe II) étant confirmée par un des cassuivants :
- aboutissement de la demande de renseignement ,
- perte de contact radio et radar de l'avion en approche finale ou perte de contact radio et/ouvisuel dans le circuit de piste ,
- accident imminent signalé par l'équipage lui-même ,
- accident signalé par un témoin,
le chef de quart de l’ESCA prévient l’OPC qui déclenche l'alerte recherche conformément au plan del'annexe IV.
b) par délégation l’ESCA devient PCA/SAR et fournit les renseignements dont il dispose :
- type d'avion - immatriculation si elle est connue ;
- nombre de personnes à bord ;
- lieu ou région présumés de l'accident ;
- etc...
3.2.1 - RECHERCHES
- par utilisation des appareils en vol de la Base Aérienne 105 ;- sur demande au C.C.S. de CINQ MARS LA PILE, de moyens aériens extérieurs.
Les recherches terrestres initiales sont entreprises par les moyens de secours dépêchés sur leslieux présumés de l'accident.
Le plan SATER peut être déclenché par le Préfet de l'Eure si la localisation du lieu s'avèredifficile.
3.3 - INTERVENTION DES MOYENS DESECOURS
~~~
L'appareil étant localisé, les moyens de secours les premiers arrivés sur les lieux interviennentconformément à leurs directives.
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PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
---
IV - STRUCTURES DECOMMANDEMENT
~~~
25
4.1 - DIRECTION ET COMMANDEMENT~~~
4.1.1 - LE D.O.S. (DIRECTEUR DES OPERATIONS DE SECOURS)
La responsabilité de la direction des opérations de secours incombe au Préfet dans la Z.A. et laZ.V.A., que l'appareil accidenté soit civil ou militaire.
Il est assisté par le Commandant de la Base Aérienne en tant que Conseiller Technique pourtout ce qui concerne les appareils militaires en Z.A. ou Z.V.A.
Quelles que soient l'importance de l'aérodrome, la nature et l'ampleur de l'accident, le Directeurdes Opérations de Secours assure l'ensemble des phases d'opérations de secours, d'information etd'exploitation. Il s'assure de la diffusion des informations aux autorités civiles.
Il a pour mission, d'animer, de coordonner et de contrôler l'action des divers organismes etservices dont le concours a été prévu dans le Plan de Secours Spécialisé Aérodrome.
La direction des opérations de secours peut être assurée sur décision du Préfet et en son nompar un membre du corps préfectoral.
Le Directeur des Opérations de Secours prend notamment les mesures nécessaires pour :
- la mise en oeuvre par les différents organismes intervenants de toutes les procédures que nécessitel'enchaînement complet des opérations ;
- la communication entre les divers services de l'aérodrome et les services homologues extérieurs en vuede l'envoi de renforts éventuels ;
- la fourniture du soutien psychologique aux personnes impliquées par l'accident ;
- l'enlèvement éventuel de l'épave de la piste afin de permettre la remise en service de celle-ci. Ladécision de déplacement de l'épave est alors prise en liaison avec les services d'enquêtes technique etjudiciaire.
Ces dispositions ne font pas obstacle au rôle déterminant de l'autorité aéronautique qui agit déjàen ce sens avant la mise en place effective du Plan de Secours Aérodrome.
Pour exercer sa mission, le Directeur des Opérations de Secours est assisté du Commandant desOpérations de Secours.
Le Directeur des Opérations de Secours active les organes de commandement, de direction etde coordination prévus au plan et nécessaires à la parfaite circulation des ordres, des comptes-rendus etde l'information.
Il définit les procédures de diffusion des informations et leur contenu.
En complément du PSS aérodrome, le Préfet peut déclencher simultanément d'autres plans desecours ( plan rouge, voire PSS TMD, PSS TMR, ...).
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4.1.2 Le D.O.I.– DIRECTEUR DES OPERATIONS INTERNES
Dès que le commandant de la Base a connaissance de l’accident aérien, il désigne aussitôt leD.O.I., représentant l’autorité militaire sur les lieux de l’accident ; il est identifiable par une chasublejaune (avec l’inscription DOI au dos).
En pratique, le D.O.I. est l’adjoint forces ou le chef du soutien opérationnel (selon leurdisponibilité).
Il se tient au PC du SDIS 27 et travaillera en collaboration avec le COS.
Le DOI est le représentant militaire du commandant de base et assure à ce titre le commandementdes secours militaires en attendant les renforts extérieurs civils et la mise en place effective du plan desecours et l’activation du PC du SDIS 27 pour le COS.
Le DOI reste responsable de la sécurité de la circulation aérienne sur l’aérodrome et de sacompatibilité avec le plan de secours spécialisé.Il dirige et coordonne les actions des équipes d’intervention militaires, il est reconnaissable sur le terrainpar le port d’une chasuble. Il est en relation directe et permanente avec les différents postes decommandement de la Base (PC PRO, PC FEU, Service médical, BGA, OPC, …).
Dès que le PC crise est activé par le commandant de base , il est en relation permanente aveccette cellule qui regroupe tous les spécialistes concernés.En cas d’accident d’un aéronef armé, il dirige les équipes spécialisées (armuriers et NEDEX).
Dans la phase active du plan de secours, il assiste le COS. Il est son conseiller technique pourtoutes les opérations liées à l’activité de l’aérodrome et pouvant avoir des répercussions sur ledéroulement des secours (bouclage de zone, soutien technique et logistique, mise à disposition de locaux,...).
4.1.3 LE C.O.S. (COMMANDANT DES OPERATIONS DE SECOURS)
Ce commandement appartient au Directeur Départemental des Services d'Incendie et deSecours, ou en son absence, à l'Officier de Sapeurs-Pompiers le plus élevé en grade présent sur les lieux.Le Commandant des Opérations de Secours (C.O.S.) est responsable de la phase opérationnelle dessecours. Il dispose de trois adjoints : le DOI ( directeur des opérations internes), le DSM (directeur dessecours médicaux) et le DSI (directeur des secours incendie).
Le Commandant de base reste responsable de la sécurité de la circulation aérienne surl'aérodrome et de sa compatibilité avec le Plan de Secours Spécialisé Aérodrome.
Pour cela il reste en liaison avec le Directeur des Opérations de Secours dont il est le conseillertechnique pour toutes les opérations liées à l'activité de l'aérodrome et pouvant avoir des répercussionssur le déroulement des secours (soutien technique et logistique, mise à dispositions de locaux...).
Missions du C.O.S. :
- dégagement des occupants de l'aéronef ;
- lutte contre l'incendie ;
- mesures spéciales de protection ;
- secours aux victimes.
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4.1.4 - LE D.S.M. (DIRECTEUR DES SECOURS MEDICAUX)
La direction des secours médicaux est assurée par :
- le Chef du Service Médical de la Base Aérienne 105
- ou le médecin-chef du SAMU,
en fonction de la gravité et de la localisation du crash.
Dans la plupart des cas, le Chef du Service Médical de la Base Aérienne 105 dirige les premiers secours,participe à la première évaluation des blessés et victimes, en attendant le renfort du SAMU.
De par sa connaissance des lieux (notamment en Z.A.), le chef du service médical est l’interlocuteurprivilégié du C.O.S. et le conseille pour la mise en place du PMA.
Le médecin-chef du SAMU travaille en concertation avec lui pour prévoir le plan d’évacuation desblessés vers les organismes hospitaliers civils et militaires.
Missions du D.S.M.. :
- médicalise les opérations de ramassage
- catégorisation au P.M.A. ;
- évacuation.
4.1.5 – LE D.S.I. ( DIRECTEUR DES SECOURS INCENDIE)
La direction des secours incendie est assurée par :- l' ESIS de la base 105 en attendant l’arrivée des moyens extérieurs civils ;- le SDIS 27 dès l’activation du PC du SDIS 27 par le COS.
L' ESIS met ses moyens militaires (personnel et matériel) à la disposition du COS ; le sous-officier del'ESIS, responsable des moyens militaires, est l’adjoint du DSI, notamment pour toute intervention surl’aéronef.
Missions du D.S.I. :
• traitement et neutralisation incendie aéronef et alentours ;• désincarcération des victimes ;• assistance et secours en liaison avec le D.S.M.
4.1.6 GENDARMERIE ET POLICE
Selon la localisation du crash et des débris en Z.V.A., la compétence locale relève soit des forces degendarmerie soit de police.
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4.2 - AMENAGEMENT DES POSTES DECOMMANDEMENT
~~~
4.2.1- P.C. FIXE : placé sous l'autorité d'un membre du corps préfectoral (Directeur deCabinet ou Secrétaire Général), le P.C. Fixe est activé sur décision du Préfet si nécessaire et situé dans laSalle Opérationnelle de la Préfecture.
4.2.2 - P.C. OPERATIONNEL : il regroupe l'ensemble des représentants des servicesimpliqués dans la coordination des événements.
Le P.C. Opérationnel est normalement placé en un lieu (ou local) répondant aux conditionssuivantes :
- champ de vision suffisant sur l'ensemble de l'aire de mouvement de l'aéroport et les cheminements horspistes susceptibles d'être utilisés par les véhicules d'intervention ;
- possibilités de liaisons instantanées (téléphoniques et radiotéléphoniques) avec les autorités etinterlocuteurs (Préfecture, administrations diverses, services de presse) ;
- possibilités de liaisons instantanées spéciales avec les lieux de l'accident.
LIEU : - accident en Z.A. : P.C. crise de la Base Aérienne 105 ;- accident en Z.V.A. : à définir
Missions. :
- exploitation des renseignements et instructions en provenance et à destination du C.O.S. ;
- compte-rendu au P.C. Fixe ;
- satisfaire les demandes :- de renforts (hommes, matériels, spécialistes) ;- de renseignements divers ;
- alerter, coordonner, diriger sur les lieux les renforts demandés.
Composition. :
- D.O.S. : membre du corps préfectoral (Préfet ou Sous-Préfet) ;
- Commandant la Base Aérienne 105 ;
- Conseillers Techniques
Le P.C. Opérationnel est le point de rassemblement des chefs des organismes participantshabilités à décider des modalités pratiques de mises en oeuvre suivantes :
- localisation de l'accident (cas des recherches préalables) et alerte générale ;
- dégagement (désincarcération) des occupants de l'aéronef et lutte contre les incendies (ou lesrisques d'incendie ou d'asphyxie) et mesures spéciales de protection (marchandises dangereusesà bord) ;
- secours aux victimes ;
- police et surveillance autour du lieu de l'accident, maintien de l'ordre, régulation routière etidentification des victimes ;
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4.2.3 – PC AVANCE (PC SDIS 27)Véhicule mis à la disposition du COS, autour duquel travaillent le DSM, le DSI, le DOI.
4.3 - INFORMATION DES POPULATIONS~~~
L'information des populations concernées via les mairies est une mission du P.C. Fixe en cas dedéclenchement du Plan de Secours Spécialisé Aérodrome de même que lors de la mise en oeuvre du PlanSATER.
4.4 - ORGANISATION DES SECOURS~~~
- Organigramme commandement (annexe 6)- Structures et implantation des P.C. (voir paragraphe 4.2)
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PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
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V - MISSIONS - MOYENS -ACTIONS DES SERVICES
~~~
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5.1 - MISSIONS DES INTERVENANTS~~~
Les attributions des différents services intervenants en cas de déclenchement du Plan deSecours Spécialisé Aérodrome d’EVREUX sont celles dévolues par le Plan Rouge du département del'Eure :
- 5.1.1. Le Préfet : D.O.S.
- 5.1.2. Le C.O.S.
- 5.1.3. Le D.O.I.
- 5.1.4. Le D.S.M.
- 5.1.5. Le D.S.I.
- 5.1.6. La Gendarmerie .
- 5.1.7. La Police.
- 5.1.8. La Direction Départementale de l’Equipement.
- 5.1.7. Fiche guide Base Aérienne 105
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5.1.1. - LE PREFETDIRECTEUR DES OPERATIONS DE SECOURS
• déclenche le PSS Aérodrome et charge le permanent :
- . d’en informer le Commandant des Opérations de Secours- . de donner les instructions au standard pour alerter les renforts- . d’informer le permanent du Ministère de l’Intérieur
• prévient le/la responsable du PCF ( Directeur de Cabinet, Secrétaire Général, Sous-Préfet)
• directeur des opérations de secours, il délégue un membre du corps préfectoral (Sous-Préfet) pourassurer la direction opérationnelle des secours au PCO.
• Il rejoint éventuellement le lieu du sinistre.
• prend contact avec :
- . les responsables des différents services de secours- . les élus- . les médias
• déclenche le Plan Rouge si nécessaire.
_____
33
5.1.2. - LE COMMANDANTDES OPERATIONS DE SECOURS
IDENTIFICATION :chasuble de couleur JAUNE avec inscription COS
Le COS est au début de la crise, l’officier ou le sous-officier le plus gradé présent sur les lieux.Dès son arrivée sur les lieux, le Directeur Départemental des Services d’Incendie et de Secours ou un deses adjoints devient le COS.Dans le cadre du plan, le commandant des opérations de secours est le Directeur Départemental desServices d’Incendie et de Secours ou son représentant.Il dispose de trois adjoints :
un directeur des secours incendie (D.S.I.) : officier sapeur-pompier;
un directeur des secours médicaux (D.S.M.) : médecin chef de la base ou médecin chef duSAMU selon la gravité et la localisation du crash.
Un DOI (cf. page 26)
Un véhicule de commandement dénommé PC SDIS 27 doté de personnels « opérateurs radio » et« secrétariat » est mis à sa disposition.Son emplacement relève de sa décision.
ROLE DU COMMANDANT DES OPERATIONS DE SECOURS(COS)
Sous l'autorité du Préfet, le commandant des opérations de secours :
effectue une première reconnaissance de la zone de l’accident avec le premier médecin sur les lieux.Cette reconnaissance détermine la localisation exacte du sinistre, son environnement, sa nature, lenombre présumé de victimes ainsi que tout autre élément d’information susceptible d’intéresserl’organisation des secours.
organise les opérations de secours sur le terrain ;
confirme ou sollicite les renforts nécessaires et rend compte au DOS ;
tient le responsable du PCO informé de l’évolution de la situation ;
désigne l’officier responsable des opérations de ramassage ;
désigne l’officier des sapeurs-pompiers responsable des évacuations en liaison avec le DSM et lemédecin responsable du PMA ;
désigne l'officier PMA.
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5.1.3. - LE DIRECTEUR DES OPERATIONS INTERNES
IDENTIFICATION :(chasuble de couleur Jaune avec inscription D.O.I.)
Le DOI est un officier supérieur désigné par le commandant de base dès l’annonce de l’accident aérien ;en fonction de leur présence, l’adjoint forces ou le CSO seront a priori sollicités pour remplir cettefonction.
- ROLE DU D.O.I.
• diriger les opérations de secours sur le terrain en attendant l’activation du PC du SDIS 27 etl’arrivée du C.O.S. ;
• remplir les fonctions de conseiller militaire aéronautique auprès du C.O.S. dès que ce dernierprend ses fonctions ;
• représenter le commandant de base au sein du PC du SDIS 27;• mettre à la disposition du C.O.S. les moyens militaires disponibles (matériels et personnels) ;• diriger les actions préventives, en cas d’avion armé, conformément aux directives territoriales
(intervention du G.R.I.N.) ;
_____
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5.1.4. - LE DIRECTEUR DES SECOURS MEDICAUX
IDENTIFICATION :chasuble de couleur JAUNE avec inscription DSM
Le premier médecin présent sur les lieux effectue une première reconnaissance de la zone de l’accidentavec le Commandant des opérations de secours (C.O.S.)Le médecin évalue globalement le nombre de victimes et apprécie le nombre de cas graves et en informeimmédiatement le médecin régulateur du SAMU.
ROLE DU DSM
Médecin-chef du service médical de la base , médecin chef du SAMU ou tout autre médecin désigné parle Préfet
Il est seul compétent pour prendre les décisions d’ordre médical. Il est placé sous l’autorité du C.O.S pour toutes les décisions n’ayant pas un caractère médical. prévoit les renforts nécessaires en matériel et en personnel médical et paramédical. réceptionne les demandes de renfort émanant de la chaîne médicale et les répercute sur le C.O.S. assure le commandement de la chaîne médicale des secours regroupant les opérations :
* de catégorisation et de mise en condition.* d’évacuation.
répartit les médecins dans les différents postes en fonction de leur spécialité. informe sur le plan médical le D.O.S et le C.O.S.. assiste le C.O.S. dans le choix du lieu d’implantation du poste médical avancé et du dépôt mortuaire. désigne le médecin chef du Poste Médical Avancé.
- ROLE DU MEDECIN, CHEF DU POSTE MEDICAL AVANCE (PMA)
Le médecin chef du Poste Médical Avancé : organise l’installation du poste en prévoyant deux secteurs : urgences absolues et urgences relatives fait préparer l’accueil matériel des victimes supervise la mise en place des équipements médicaux veille à la juste répartition du personnel médical et paramédical fait acheminer vers le secteur approprié du Poste Médical Avancé les victimes qui vont bénéficier
d’un traitement adapté à leur état, ainsi que d’une mise en condition leur permettant de supporter les contraintes de l’évacuation
veille à ce qu’après l’attribution de la fiche médicale, chaque victime subisse un examen médical afin d’établir un bilan lésionnel définissant le degré d’urgence
adresse à l’officier du Poste Médical Avancé les besoins en logistique veille à ce que les demandes d’évacuation parviennent régulièrement au D.S.M.
_____
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5.1.5. - LE DIRECTEUR DES SECOURS INCENDIE
IDENTIFICATION :(chasuble de couleur JAUNE avec inscription DSI)
L’officier le plus gradé du SDIS 27 remplit les fonctions de DSI dès son arrivée sur les lieux .En Z.A.voire en ZVA , les premiers moyens sur place seront ceux de la SSIS.En conséquence, en attendant l’arrivée des renforts « extérieurs », le sous-officier le plus gradé assureramomentanément les fonctions de DSI.Le DSI se situera au niveau du PC SDIS 27, il est le conseiller du C.O.S.
ROLE DU DSI
• traiter et neutraliser les incendies engendrés par l’accident ;• désincarcérer les victimes ;• assurer le secours aux victimes en liaison avec le DSM ;• participer aux évacuations des blessés vers le PMA
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5.1.6. – LA GENDARMERIE
Selon la zone de compétence, la mission de police des lieux est assurée soit par la gendarmerie, soitpar la police.
Elle vise essentiellement à la régulation du trafic, l’identification des victimes, la protection les biens etle démarrage de l’enquête.
• Régulation de trafic :o Faciliter l’accès et la circulation des secours,o Avant et après la mise en place des déviations nécessaires par les gestionnaires
des routes (DDE / DIR / CG / Communautés d’agglomération ou de communes/ Services Techniques) aux carrefours définis, mise en place des effectifs auxcarrefours ad-hoc,
o Organiser, si besoin, l’évacuation des urgences absolues par utilisationd’escortes motorisées,
o Sécuriser la zone de poser hélicoptères.
• Identification des victimes :o Recenser et relever l’identité des témoins ainsi que des blessés,o Surveiller le dépôt mortuaire et identifier les personnes décédées,o Participer au secrétariat du P.M.A.
• Protection des biens :o Protéger les lieux de l’accident et faciliter l’accès des secours,o Récupérer et répertorier les biens, en assurer la protection,o Interdire au public toute entrée du périmètre de sécurité (en liaison avec l’EP),o Contrôler les personnes autorisées à circuler (en liaison avec l’EP).
• Démarrage de l’enquête : (sous l’autorité du Procureur de la République d’Evreux)o Cas d’un aéronef civil : responsabilité de la gendarmerie départementale avec la
gendarmerie transport aérien d’Athis Mons,o Cas d’un aéronef militaire : responsabilité de la gendarmerie départementale
avec la BGA de la base 105.
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5.1.7 – LA POLICE
Selon la zone de compétence, la mission de police des lieux est assurée soit par la gendarmerie, soit parla police.
Elle vise essentiellement à la régulation du trafic, l’identification des victimes et la protection des biens.
En aucun cas, les effectifs de la Police Nationale du département de l’Eure n’ont la compétencerequise pour l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la chute d’un Aéronef.
• Régulation de trafic :
o Faciliter l’accès et la circulation des véhicules de secours ,o Avant et après la mise en place des déviations nécessaires par les gestionnaires
des routes (DDE / DIR / CG / Communautés d’agglomération ou de communes/ Services Techniques) aux carrefours définis, mise en place des effectifs auxcarrefours ad-hoc,
o Organiser, si besoin, l’évacuation des urgences absolues par utilisationd’escortes motorisées,
o Sécuriser la zone de poser hélicoptères.
• Identification des victimes :
o Recenser et relever l’identité des témoins et victimes blesséso Surveiller le dépôt mortuaire et identifier les personnes décédées,o Participer au secrétariat du P.M.A.
• Protection des biens :
o Protéger les lieux de l’accident et faciliter l’accès des équipes de secours auxvictimes,
o Répertorier les biens, en assurer la protection,o Interdire au public toute entrée du périmètre de sécurité (en liaison avec l’EP),o Contrôler les personnes autorisées à circuler (en liaison avec l’EP).
Intégration du plan SATER et du plan ROUGE en cas de déclenchement de ceux-ci.
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5.1.8 – LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DEL’EQUIPEMENT
1 - Diffusion de l'alerte
L'alerte est donnée par la préfecture au siège de la DDE (jours ouvrables) ou au cadre de permanence(week-end).
Elle est immédiatement répercutée au Directeur et/ou au Directeur Adjoint.
2 - Représentant de la DDE au PC fixe de la Préfecture :
A la demande du Préfet, un cadre de la DDE se rendra au PC fixe de la Préfecture.
3 - Représentant de la DDE au PC opérationnel sur site ou à proximité du site :
A la demande du cadre supérieur de la DDE, un représentant désigné se rendra au PC Opérationnel.
4 - Cellule de crise au sein de la DDE :
Le cadre supérieur, présent au PC Fixe de la Préfecture, déclenchera en cas de besoin la mise en placed'une cellule de crise au sein de la DDE (unité défense et sécurité civile).
5 - Mission des gestionnaires des routes:
A la demande de la gendarmerie, prévoir et mettre en place la signalisation nécessaire à laneutralisation des routes et aux déviations.
Se tenir à disposition des autorités des PC Fixe et Opérationnel.Tenir informé, en temps réel, les cadres de la DDE au PC Fixe et Opérationnel.
6 - Rôle de la cellule de crise à la DDE :
Recherche de matériels de travaux publics et/ou de transport de marchandises qui s'avèreraientnécessaires.
Recherche de moyens de transport de personnes pour les populations à évacuer.
7 - Fin d'intervention et d'alerte pour la DDE :
Elle est donnée par le cadre supérieur présent au PC fixe.
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5.1.7. - LA BASE AERIENNE 105
ACCIDENT AERONEF en ZA ou ZVA PSSARéférences : - Circulaire interministérielle No 99-575 du 10 novembre 1999 - Instruction IV.25 "Conduite à tenir en cas d'accident d'aéronef"
Un accident d’aéronef peut concerner directement les zones de responsabilité de la Base 105 :- soit pour un mouvement en ZA, soit pour un transit en ZVA.
Lorsque la plate-forme est active, l’alerte sera déclenchée généralement par l’ESCA ; en dehors del’activation plate-forme, elle sera donnée généralement par l’OPC qui devra collecter le maximumd’informations sur : le lieu exact du crash, le type d’aéronef, l’accessibilité vers la zone etl’évaluation des dégâts.
Transmission de l’alerte :
l’ESCA (ou l’OPC en période de fermeture terrain) alerte dans l’ordre:
l’ESIS, le Service médical puis le Commandant de la base (ou son représentant),
l’OPC , qui alerte à son tour :o le PC PRO,o la BGA, qui prévient le C.O.G.o le CTA/CODIS du SDIS,o l’officier de permanence de la RAN,o l’OSA,o l’accueil base,o le CST,o les secouristes disponibles (annonce sono pour les regrouper au pied de la TWR).
Rôle et missions des intervenants :
Le commandant de la base désigne le DOI (directeur des opérations internes) et le chef du PCCrise (parmi ses adjoints présents) ; en fonction des premiers éléments, il décide d’alerteréventuellement le cabinet du Préfet.
Le DOI se rend sur le lieu de l’accident (moyens de transmissions adaptés pour rester en relationavec l’OPC et le chef du PC CRISE).
Le chef du PC crise active les cellules concernées (protection/défense, opérations, communication,logistique, soutien de l’homme).
L’ESCA retransmet l’ensemble des informations destinées à faciliter les communications et lesinterventions de secours.
L’ESIS prend en compte l’intervention sur les lieux de l’accident, en matière de lutte contrel’incendie et d’assistance aux blessés ; à l’arrivée des moyens d’interventions extérieurs, elle se met àla disposition du COS .
Le service médical fait une première évaluation de la gravité des blessés et organise l’assistancemédicale en attendant les renforts.
Le PC PRO déclenche l’ensemble du personnel disponible pour assurer le bouclage de zone et lefiltrage.
41
La BGA prévient le C.O.G., déclenche l’ensemble des personnels disponibles pour guider lesmoyens de secours vers le lieu de l’accident, assurer le filtrage avec l’EP, désigne un OPJ qui est misà la disposition du DOI.
L’OSA met à disposition du DOI un photographe et prend en compte le volet « communicationextérieure ».
L’accueil base facilite l’accès des moyens d’intervention extérieurs (en liaison avec la BGA).
Le CST met à disposition du chef PC Crise tout moyen logistique adapté pour faciliter lesinterventions (véhicules, grue, …).
Les secouristes se mettent à la disposition du DSM (directeur des secours médicaux) dès qu’ils sontacheminés sur le lieu de l’accident.
Cas d’un aéronef porteur de munitions : la priorité en cas d’accident aérien reste le secours auxblessés, toutefois l’intervention de spécialistes « armuriers » doit être requise en cas de présence demunitions (à bord ou avionnées) ; le DOI conseille le COS sur la conduite à tenir.Cas d'un appareil accidenté de la Force Nucléaire Stratégique porteur d'équipements spéciaux :des dispositions particulières sont à prendre pour la garde des débris ; le déclenchement de la mesure"PAQUERETTES" incombe au général commandant la R.A.N qui le signifie au commandant de laBase. Le DOI conseille le COS sur la conduite à tenir.
42
PLAN DE SECOURS SPECIALISEAERODROME D’EVREUX
---
ANNEXES
~~~
43
ANNEXE 1~~~
ZONE D'AERODROME (Z.A.)
Zone « opérationnelle »
Gymnase / SM
Dépôt essence
Mess
ESCA / ESIS
Zone « vie »
44
ANNEXE 2
ZONE VOISINE D’AERODROME (Z.V.A.)
45
ANNEXE 3~~~
DIFFUSION DE L'ALERTE en Z.A.
OPC(chef de quart)
CCS Cinq marsla Pile
CNRA Athis Monsdélégué régional del’aviation civil
Commandantde base
BGA OSA PC PRO S.M. ESIS SDISCTA/CODIS
DOI
SAMUPréfecture
COG
GRIN Tours(si avion porteur de
munitions)
Chef PCCrise
46
ANNEXE 4~~~
DIFFUSION DE L'ALERTE + RECHERCHE EN Z.V.A.
OPC(chef de quart)
CCSCinq mars la Pile
CNRA Athis Monsdélégué régional del’aviation civil(si avion civil)
Commandantde base
BGA OSA PC PRO S.M. ESIS SDISCTA/CODIS
DOI
SAMUPréfecture
COG
GRIN Tours(si avion porteur de
munitions)
mairies témoin
gendarmerie
Base 105
Application fiche réflexe
Chef PCCrise
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ANNEXE 5~~~
REPERTOIRE TELEPHONIQUE
TELEPHONEAUTORITES CONCERNEES JOUR NUIT
PREFECTURE de l'Eure02.32.78.27.27 02.32.78.27.27
Directeur de Cabinet Poste 27 25
Chef du Service Interministériel de Défense et deProtection Civiles Poste 27 70
DIRECTION DEPARTEMENTALE DEL’EQUIPEMENT
02.32.29.60.60
08.10.15.27.74
02.32.33.32.8506.63.30.53.3408.10.15.27.74
SAPEURS-POMPIERS
CODIS 2718
112 (portable)
18
112 (portable)
C.C.S. DE CINQ MARS LA PILE
CDC 07.927 / CCS
B.P. 29 – 37130 CINQ MARS LA PILE
Ligne directe : 02.47.96.43.81
Fax : 02.47.96.34.80
S.A.M.U. 27 15
DELEGUE REGIONAL DE L'AVIATIONCIVILE 02 35 54 64 80
48
REPERTOIRE TELEPHONIQUE
TELEPHONEAUTORITES CONCERNEES JOUR NUIT
GENDARMERIE
Commandant du Groupement de Gendarmerie del'Eure
02.32.29.57.67 02.32.29.57.67
Centre Opérationnel de Gendarmerie de l'Eure 02.32.29.57.67 02.32.29.57.67
Commandant la Brigade de Gendarmerie desTransports Aériens (BGTA) d'ATHIS MONS 01.69.57.74.00
POLICE
Directeur Départemental de la Sécurité Publique 02.32.39.90.00 17
Commissariat d’EVREUX 02.32.39.90.0017
Commandant de la Brigade de Police Aéronautique 02 99 35 30 10
Numéro TéléphonesFrance Télécom
standard 02 32 62 11 05 HOCommandant de base 02 32 62 11 00 HO
OSA 02 32 62 13 74 HOAdjoint Forces 02 32 62 11 03 HO
CSO 02 32 62 11 16 HOService Médical 02 32 62 11 05 HO
Base aérienne 105
ESCA chef de quart 02 32 62 13 65 HOOPC 02 32 62 11 55 HO + HNO
ACCUEIL BASE 02 32 62 11 64 HO + HNOESIS 02 32 62 13 09 HO + HNOBGA 02 32 62 11 17 HO + HNO
Permanents BA 105
PC PRO 02 32 62 12 72 HO + HNO
Permanent RAN Officier permanence 01 45 07 34 32 HO + HNO
49
ANNEXE 6~~~
ORGANIGRAMME COMMANDEMENT
PC PREFECTURE
PC CRISE BA 105
DOSCommandant de base( conseillers techniques)
PC SDIS 27
COSDOI, DSM, DSI
PCA SAR
ESCA
PMA
SAMUService médical BA 105Secouristes
ESIS BA 105SDIS
EP BA 105BGA BA 105GendarmeriePolice
MOYENS OPERATIONNELS
GRIN Tours(si aéronef armé)
