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Plaquette réalisée avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.org 1
Plaquette réalisée avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.org2
1,3
2,9
2,4 2,1
1,9
0
1
2
3
2010 2011 2012 2013 2014
%
Taux d’infla0on Norne communautaire Norme communautaire
1. GÉNÉRALITÉS
3,3 4,1 4,6
5,6
5,9
3,1
4,8 5,3
6,4 6,1
0 1 2 3 4 5 6 7
2010 2011 2012 2013 2014
%
Impôts secteur ter4aire Secteur secondaire Secteur primaire PIB effec4f PIB prévu (scénario de référence DSCE)
L’économie nationale a enregistré une croissance moyenne de 4,7% par an au cours des cinq dernières années (2010-2014).Bien qu’augmentant au fil des années, les mesures prises n’ont pas permis d’atteindre l’objectif de 5,5% en moyenne annuelle, tel que prévu dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE).
Le Gouvernement prévoit un maintien du rythme de la croissance économique en 2015 avec un taux d’envi-ron 6% et une inflation maîtrisée en dessous de 3%, malgré les pressions inflationnistes alimentées par la revalorisation des prix du carburant de juillet 2014 et la hausse des prix de certaines denrées alimentaires.
Source : INSSource : INS
Le Cameroun, 475 000 km2, environ 22 millions d’habitants, est situé dans le golfe de Guinée ; en raison de sa diversité naturelle, économique et socioculturelle, c’est l’Afrique en un seul pays composé en majorité des jeunes. Le pays a 400 Km d’ouverture sur la mer ; il appartient à la Commu-nauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et partage une frontière d’environ 1 800 Km avec le Nigé-ria ; il donne accès à un marché d’environ 300 millions de consommateurs. Yaoundé est la capitale politique. Douala est la plus grande métropole, principal centre d’affaires, avec plus de 2,5 mil-lions d’habitants.Sur le plan administratif, le pays est organisé en 10 régions, 58 départements, 360 arrondissements et 360 communes. Le processus de décentralisation est en cours depuis 2004, avec le transfert progressif des compétences et des res-sources financières aux collectivités territoriales décentra-lisées.Plus de 300 formations politiques animent le débat poli-tique et participent aux compétitions électorales. Les élec-tions sont organisées et supervisées de manière libre et transparente par un organe indépendant, Elections Came-roon (ELECAM), qui recourt à la biométrie. Les dernières élections sénatoriales, législatives et municipales ont eu lieu en 2013. La mise en place prochaine du Conseil Consti-tutionnel bouclera les organes prévus dans la Constitution.Le Cameroun est une République laïque. Le français et l’an-glais sont les deux langues officielles. Son Excellence Paul Biya est le Président de la République.
2. DÉVELOPPEMENTS ÉCONOMIQUES RÉCENTS
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
2.1 Croissance et prix
Plaquette réalisée avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.org 3
Source : DGD/MINFI, INS
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
2.3 Echanges extérieurs
Les exportations de biens et services ont augmenté en moyenne de 10,9% par an pour passer de 2 840 mil-liards de francs CFA en 2010 à 4 245 milliards de francs CFA en 2014. Les biens représentent en moyenne 77% de ces valeurs.Les importations de biens et services par le Cameroun ont augmenté en moyenne de 9,9% par an en se chif-frant à 3 215 milliards de francs CFA en 2010 et 4 780 milliards de francs CFA en 2014. Les biens représen-tent en moyenne 73% de ces valeurs.
2.2 Répartition sectorielle du PIB
Le secteur primaire progresse en moyenne au rythme de 4,0% par an, et représente en moyenne 21,3% du PIB entre 2010 et 2014.La croissance dans le secteur secondaire est en moyenne de 3,9% et son poids moyen dans le PIB est de 27,6%.L’activité dans le tertiaire croit en moyenne de 5,3% par an et représente en moyenne 43,4% du PIB. Cette croissance est impulsée par les activités de commerce, de postes et télécommunications et de transport. Source : INS
-‐375 -‐332 -‐395 -‐404 -‐533
2 839
3 544 3 770 3 965 4 246
3 215 3 876
4 166 4 369 4 780
-‐1 200
-‐200
800
1 800
2 800
3 800
4 800
2010 2011 2012 2013 2014
En m
illiards de
FCFA
Solde des biens et services Exporta>ons de biens et services
Importa>ons de biens et services
Les principaux services échangés avec l’extérieur sont le transport, les services fournis principalement par les entreprises, l’hébergement et la restauration. Les exportations de biens sont peu diversifiées sur la période 2010-2014 et constituées majoritairement (en pourcentage de la valeur totale des exportations
de biens et services) des huiles brutes de pétroles (25,6%), du cacao brut (6,8%), des bois et ouvrages en bois (6,4%) et des carburants et lubrifiants (6,3%). Les importations de biens sont dominées par les hy-drocarbures, les biens d’équipements et les produits agroalimentaires.
L’Union Européenne demeure la principale zone d’échanges avec le Cameroun (51% des importations et 26,7% des exportations). Elle est suivie par l’Asie Orientale dont les échanges sont tirés par la Chine qui est le principal partenaire commercial bilatéral du Ca-
meroun (14,7% des exportations et 18,0% des impor-tations en 2014). Au total, les deux zones consomment 81,5% des exportations et fournissent 57,4% des im-portations du Cameroun.
Source : DGD/MINFI, INS
25,6%
6,8%
6,4%
6,3%
7,0%
5,6%
4,7%
0% 10% 20% 30%
Huiles brutes de pétrole
Cacao brut en fèves
Bois et ouvrages en bois
Carburants et lubrifiants
Transport
Autres services aux entreprises
Hébergement et restauraHon
Bien
s Se
rvic
es
Principaux biens et services exportés au cours des cinq dernières années
15,4%
6,8%
5,9%
4,9%
4,5%
9,5%
7,1%
5,4%
0% 5% 10% 15% 20%
Huiles brutes de pétrole
Machines et appareils mécaniques
Céréales
Véhicules automobiles et tracteurs
Carburants et lubrifiants
Transport
Autres services aux entreprises
Hébergement et restauraIon
Bien
s Se
rvices
Principaux biens et services importés au cours des cinq dernières années
Secteur primaire; 21,3%
Secteur secondaire;
27,6%
Secteur ter1aire; 43,4%
Impôts et taxes nets des subven1ons ;
7,7%
Principaux partenaires en importation et en exportation
Plaquette réalisée avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.org4
Source : DGD/MINFI, INS Source : DGD/MINFI, INS
2.4 Situation monétaire
2.5 Finances publiques
15,8
13,0
11,3
10,6
10,5
-‐5,5
-‐4,0
-‐2,1
-‐1,9
-‐1,3
12,1
13,9
13,6
14,2
14,6
22,4
23,1
21,8
22,5
23,0
DEC. 2010 DEC. 2011 DEC. 2012 DEC. 2013 DEC. 2014
(en % du PIB courant)
Avoirs extérieurs nets Créances ne:es sur l'Etat Crédit au secteur privé non financier Masse monétaire (M2) Source : BEAC, INS
51,0%
16,7%
10,4%
9,1%
30,5%
14,7%
9,8%
ENSEMBLE
ESPAGNE
PAYS-‐BAS
ITALIE
ENSEMBLE
CHINE
INDE
UE
ASIE ORIEN
TALE
Cinq premiers pays clients
30,7%
18,0%
3,6%
26,7%
10,2%
24,9%
17,9%
4,4%
3,5%
ENSEMBLE
CHINE
THAILANDE
ENSEMBLE
France
ENSEMBLE
NIGERIA
ENSEMBLE
USA
ASIE ORIEN
TALE
UE
AFRIQUE
OCC
IDEN
TALE
AMÉR
IQUE
DU NORD
Cinq premiers pays fournisseurs
4,2 5,1 4,8 4,8 4,3
11,6 12,2 12,1 12,5 13,2
0
2
4
6
8
10
12
14
2010 2011 2012 2013 2014
% du PIB
Rece.es pétrolières Rece.es fiscales
13,8 14,2 13,2
14,6 14,4
5,4 5,4 5,2 5,4 5,4 3,9
5,5 5,3 7,3
7,7 19,9 26,5
27,1 32,1
33,9
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0
2
4
6
8
10
12
14
16
2010 2011 2012 2013 2014
Dépe
nses de capital (en
% des dép
enses totales)
% du PIB
Dépenses courantes Salaires Dépenses de capital
Le crédit au secteur privé non financier a une tendance haussière sur la période. Aussi, les créances nettes sur l’Etat passent de 5,5% du PIB en 2010 à 1,3% en 2014, traduisant une amélioration de la position nette du Gouvernement vis-à-vis du système monétaire. Par contre, les avoirs extérieurs nets ont évolué à la
baisse entre 2010 et 2014, en liaison avec la baisse des avoirs du Cameroun dans le compte d’opérations.La masse monétaire est restée sensiblement constante oscillant entre 21% et 23% du PIB, conséquence de la maîtrise du niveau de l’inflation.
Le taux de recettes fiscales s’améliore progressivement et atteint 13,2% en 2014 contre 11,6% en 2010. Les re-cettes pétrolières, les dépenses courantes ainsi que la masse salariale n’ont pas sensiblement évolué sur cette
période. Par ailleurs, des efforts ont été consentis pour augmenter l’investissement public. Ainsi, les dépenses de capital représentent 33,9% des dépenses totales en 2014 contre 19,9 % en 2010.
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
Source : DGTCFM/MINFI, INS
Plaquette réalisée avec l’appui technique de l’Institut National de la Statistique (INS) Site Web : www.statistics-cameroon.org 5
3. GRANDES ORIENTATIONS DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE
3.1 Politique budgétaire
3.2 Politique monétaire
3.3 Climat des affaires
La politique budgétaire s’appuie sur le DSCE, et se dé-cline selon les grandes orientations suivantes :
==> L’élargissement soutenu de l’espace budgétaire à travers une mobilisation accrue des ressources budgé-taires internes et externes.
==> L’accroissement de l’investissement public notam-ment par la mise en œuvre des grands projets struc-turants, pour faire face au manque d’infrastructures, principale entrave à l’amélioration du climat des affaires selon le rapport 2014-2015 sur la compétitivité du Fo-rum économique mondial.
Source : MINEPAT
Source : DGTCFM/MINFI, CAA, INS
==> Le respect des critères de convergence de la zone CEMAC, à savoir :• un solde budgétaire de base rapporté au PIB nominal
positif ;• un encours de la dette intérieure et extérieure rap-
porté au PIB nominal inférieur ou égal à 70% ;• une non-accumulation des arriérés intérieurs et exté-
rieurs ;• un maintien de l’inflation en dessous de 3%.
==> La stratégie d’endettement encadrée par :• une mobilisation de l’épargne intérieure (bons du Tré-
sor assimilables, emprunts obligataires) et extérieure ;• un respect des critères de soutenabilité et de viabilité ;• une diversification du portefeuille.
L’objectif de la politique monétaire de la zone CEMAC menée par la BEAC est d’assurer la stabilité monétaire. Celui-ci vise un taux de couverture extérieure de la monnaie d’au moins 20 % et une faible progression du niveau général des prix.Au regard du comportement des différents facteurs influençant la stabilité monétaire et financière à court
terme, la BEAC a décidé d’assouplir la politique moné-taire de la zone ces dernières années en baissant son principal taux directeur (le taux d’intérêt des appels d’offres - TIAO), successivement de 50 points en juil-let 2013, de 25 points en novembre 2013, puis de 30 points en juillet 2014 et de 50 points en juillet 2015, pour passer de 4,0% à 2,45%.
Afin d’attirer les opérateurs économiques et sécuriser les investissements, plusieurs actions ont été menées notamment :• la promulgation en avril 2014 de la loi régissant
l’activité de l’affacturage au Cameroun ;• la promulgation en 2013 de la loi régissant les
zones économiques au Cameroun ;
• la réduction de l’impôt sur les bénéfices des socié-tés non pétrolières de 35% à 30% (Loi de Finances 2015) ;
• la e-déclaration des impôts et taxes ;• la tenue régulière du Cameroon Business Forum,
cadre de concertation entre le Gouvernement et le secteur privé pour identifier et mettre en œuvre
Position du Cameroun par rapport aux critères de convergence
2013 2014
Solde budgétaire de base (% PIB) 2,1 1,4
Ratio du stock de la dette publique (% PIB) 18,8 22,1
Accumulation des arriérés 0 0
Taux d'inflation (%) 2,1 1,9
5,4 6,2
5,2 5,7 5,9
9,6 10,2 11,1
13,1
16,2
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
2010 2011 2012 2013 2014
Stock total de la de2e publique (en % du PIB) De-e publique intérieure
De-e publique extérieure
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
Port en eaux profondes de Kribi (Phase 1, 2011-‐2015);
215
Barrage de Lom Pangar
(2011-‐2016); 200
Barrage de Memve’ele
(2011-‐2017); 380
Barrage de Mekin
(2011-‐2015); 26
Deuxième Pont sur le Wouri (2013-‐2016);
85
Projets structurants (calendrier et coût prévisionels) Montant en milliards FCFA
Quelques projets structurants (calendrier et coût prévisionnels)Montant en milliards FCFA
Source : DGTCFM/MINFI, CAA, INS
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5. EN BREF… LES ATOUTS DU CAMEROUN
4. PERSPECTIVES
des mesures permettant d’assainir le climat des affaires au Cameroun ;
• la création et la mise en place de la Banque des Petites et Moyennes Entreprises (PME) avec l’ou-verture depuis juillet 2015 de deux guichets : l’un à Yaoundé et l’autre à Douala ;
• le lancement en mars 2013 du mécanisme de pro-motion du crédit-bail au Cameroun qui permet aux entreprises bénéficiaires de se doter d’équipe-ments de production à crédit ;
• la promulgation de la loi n°2013/004 du 18 avril
2013 fixant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun et la signature le 9 septembre 2013 des décrets d’application de cette loi ;
• la mise en œuvre du projet de dématérialisation des procédures du commerce extérieur notam-ment par la signature en 2015 d’un contrat de par-tenariat entre la Direction Générale des Douanes et l’entreprise Custom Services pour la e-déclara-tion des opérations en douane.
==> Exécution depuis janvier 2015 du plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance et l’amé-lioration des conditions de vie des populations.==> Lancement des études des projets structurants de deuxième génération.==> Elaboration du budget 2016 sur la base des objec-tifs suivants :
• un taux de croissance du PIB de 6% ;• un taux d’inflation de 2,8% ;• un déficit du solde budgétaire (hors dons) de 4,5%
du PIB ;• un déficit du compte courant d’environ 4,3% du
PIB.
Amélioration de la sécurité juridique et judiciaire de l’investissement
privé
Marché du travail caractérisé par des ressources humaines de bonne qualité et un code de travail attractif
Renforcement du dispositif sécuritaire avec la mise en place d’une force multinationale
mixte de la Commission du lac Tchad dans le cadre de la lutte contre la secte islamique
Boko Haram
Mise en place prochaine du Conseil constitutionnel pour boucler le dispositif de
gestion du pouvoir tel que prévu par la Constitution
Amélioration de la gouvernance économique avec la création du Tribunal Criminel Spécial,
de l’Agence Nationale d’Investigation Financière et de la Commission Nationale
Anti-corruption ainsi que de l’intensification du rôle du Contrôle Supérieur de l’Etat
Promotion d’une économie forte faisant du secteur privé le moteur
de la croissance Sol et sous-sol richement dotés
en matières premières (fer, bauxite, pétrole, gaz, etc.) Diversification des
instruments de financement de l’économie (crédit-bail,
banque des PME, etc.)
Ouverture sur un marché d’environ 300 millions de consommateurs de la CEEAC et du Nigeria
Politique des prix et d’approvisionnement des marchés compatible avec le pouvoir d’achat des ménages
Diversification de l’offre en énergie électrique et gazière (accroissement moyen de 6,7% au cours des 5 dernières années)
Signature des décrets d’application de la loi sur les incitations à l’investissement
privé
Stabilité politique et paix sociale
Atouts majeurs pour l’éclosion des affaires
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
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6. INDICATEURS CLÉS LIBELLES 2010 2011 2012 2013 2014 2015* 2016**
I – DONNEES DEMOGRAPHIQUES Population totale (en milliers) 19 406 19 891 20 387 20 917 21 461 21 998 22 613 Densité de population (habitants/Km²) 41,6 42,7 43,7 44,9 46,0 47,2 48,5 II – DONNEES MACROECONOMIQUES PIB à prix courant (en milliards FCFA) 11 700 12 546 13 515 14 608 15 846 16 810,6 18 391,1 PIB pétrole brut 757 941 1 075 1 060 1 086 811,4 853,4 PIB hors pétrole brut 10 943 11 605 12 440 13 547 14 761 15 999,2 17 537,7 PIB/habitant (en milliers FCFA) 603 631 663 698 738 RNB (en milliards FCFA) 11 584 12 402 13 288 14 390 15 618 RNB/habitant (en milliers FCFA) 597 623 652 689 729 Taux de croissance réelle (%) 3,3 4,1 4,6 5,6 5,9 6,4 6,1 PIB pétrole brut -‐12,6 -‐7,3 3,5 8,5 13,9 28,5 -‐2,1 PIB hors pétrole brut 4,1 4,6 4,6 5,5 5,6 5,5 6,5 Taux d’inflation (%) 1,3 2,9 2,4 2,1 1,9 3,0 2,8 Taux de croissance sectorielle (%) Secteur Primaire 6,0 3,1 2,7 3,7 4,7 5,7 6,3
Secteur Secondaire 0,5 1,6 4,9 5,7 6,8 8,7 4,9
Secteur Tertiaire 4,0 5,5 5,5 6,1 5,3 5,6 6,7
Composantes de la demande (en % du PIB à prix courant) Consommation 86,6 87,5 88,4 88,7 88,7 93,3 95,1 Privée 75,0 75,9 77,0 77,2 76,9 82,0 83,8 Publique 11,6 11,6 11,5 11,6 11,8 11,3 11,3 Investissement 19,0 20,6 19,2 19,4 20,5 21,4 22,0 Privée 16,7 18,2 16,9 17,1 18,2 18,8 19,0 Publique 2,2 2,4 2,3 2,3 2,3 2,6 3,0 Finances publiques (en % du PIB à prix courant) Recettes budgétaires hors Dons 16,6 16,9 16,8 17,2 16,1 18,2 17,4 Pétrolières 4,2 5,1 4,8 4,8 4,3 3,3 2,9 Non pétrolières 12,3 12,9 12,8 13,2 14,1 14,1 14,5 Fiscales 11,6 12,2 12,1 12,5 13,2 Dépenses 17,2 19,7 18,8 21,9 19,6 Courantes 13,8 14,2 13,2 14,6 14,4 24,6 23,4 En capital 3,9 5,5 5,3 7,3 7,7 12,1 12,3 Dépenses en capital en % des dépenses totales 19,9 26,5 27,1 32,1 33,9 Solde budgétaire de base (en % du PIB à prix courant) -‐0,4 0,5 1,6 2,1 1,4 Dette publique (en % du PIB à prix courant) Stock total dette publique 15,0 16,4 16,2 18,8 22,1 Dette publique intérieure 5,4 6,2 5,2 5,7 5,9 Dette publique extérieure 9,6 10,2 11,1 13,1 16,2 Service de la dette 1,4 1,3 1,8 1,3 1,4 Dette intérieure 0,6 0,6 0,9 0,7 0,7 Dette extérieure 0,7 0,7 0,8 0,6 0,8 Secteur Extérieur (en % du PIB à prix courant) Exportations de biens et services 17,3 18,4 18,8 20,7 21,7 17,0 16,6 Importations de biens et services 23,0 26,5 26,6 28,9 31,2 31,6 33,7 Balance commerciale -‐3,2 -‐2,6 -‐2,9 -‐2,8 -‐3,4 -‐1,3 -‐3,3 Solde compte courant -‐3,6 -‐2,8 -‐3,6 -‐3,8 -‐4,4 -‐3,9 -‐6,9 Agrégats monétaires (en % du PIB à prix courant) Déc. 2010 Déc. 2011 Déc. 2012 Déc. 2013 Déc. 2014
Avoirs extérieurs nets 15,8 13,0 11,3 10,6 10,5 12,9 11,1 Crédit intérieur 8,2 11,5 12,6 13,7 14,4 16,5 16,8 Ressources 23,9 24,5 23,9 24,3 24,9 Masse monétaire (M2) 22,4 23,1 21,8 22,5 23,0 24,1 24,2 Autres postes nets 1,5 1,4 2,1 1,9 1,9 *Estimation / **Projections au 31 août 2015 Source : MINFI, MINEPAT, INS, CAA.
ZOOM SUR L’ÉCONOMIE CAMEROUNAISE
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«...Le Cameroun est-il un bon risque ? Nous le pensons et nous le disons. Le Cameroun a-t-il de l’avenir ? Nous le pensons aussi et nous le disons.
C’est pourquoi je vous invite à saisir les opportunités qui se présentent aujourd’hui de participer au développement du Cameroun de demain».
Extrait du discours de S.E.M. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, à la clôture du Forum économique
Cameroun-France, le 31 janvier 2013 à Paris.