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Hommage à Pascal Moreau Par : Bilal JameleddinC'était magnifique de rouler avec Pascal parce que j'ai apprisbeaucoup de son savoir sur la pêche au bar rayé. Dans lavoiture, nous avons beaucoup parlé de mouches, les bonnescomme les moins bonnes, et aussi du lancer. Pascal est uninstructeur certifié de la Federation of Fly Fishermen (FFF)et ma technique est rendue très bonne grâce à lui. La preuvec'est que j'ai pris 5 bars rayés! Mais, on ne parlait pas juste demouche et de lancer, on avait de très bonnes discussions sur lapolitique et le racisme et quand on ne parlait pas, on regardaitles superbes paysages du New Hampshire et du Maine. Laseule chose qui était un peu plate, c'est sa musique… Mais non,je niaise! C'était plaisant d'écouter autre chose que du «Yo-Fuck-Shit ». Le plus cool c'était la pêche avec lui, même si ondevait se lever à 3 h du matin. Le lever du soleil sur la mer c'estmagnifique! Pour terminer, je veux le remercier au nom de lamaison de jeunes, de nous avoir accompagnés et de nous avoirpermis de découvrir la pêche en eau salée. Merci Pascal !

Voici maintenant un pêcheur à la mouche très persévérant,Steve Parent, qui va vous raconter comment se déroulaientnos journées de pêche. Même si Steve n'a pas été trèschanceux du côté des prises, il a adoré son expérience. Voilaune belle démonstration que la pêche n'est pas seulementune question de poisson…

Nos journées de pêche au bar rayé Par : Steve ParentCe beau voyage de pêche a commencé par une belle journéeensoleillée et un bon déjeuner, afin d'avoir assez d'énergiepour prendre quelques bars rayés. Pour notre première sortie,nous étions attendus sur la rivière York par le guide Jim

Bernstein. J'ai enfilé mes waders et après plusieurs tentativespour gonfler mon float tube, je me suis rendu compte qu'il étaitpercé. Je devais donc passer la journée dans le même canot queMario et Cynthia. La couleur bleu-vert de la rivière York estun spectacle magnifique pour les yeux. Après quelques lancers,BANG! Mario prend un bar rayé. Toute l'action se déroulaitdevant mes yeux et il était tellement content qu'il avait lesourire fendu jusqu'aux oreilles. C'était le premier bar rayé duvoyage et il était vraiment beau!

Durant cette première journée, la pêche fut bonne pour toutle monde, sauf pour moi, snif ! Mais j'ai quand même puadmirer le beau paysage qui m'entourait. Nos journées depêche suivantes ont commencé vraiment tôt le matin. Tout lemonde se levait vers 3h30 et on prenait un petit déjeunerrapido presto. Ensuite, on partait vers 4 h et quand nousarrivions à la plage. Le brouillard nous empêchait de voirquelqu'un qui était à peine à cinq mètres de nous. Au lever dusoleil, le brouillard se dissipait et nous avions droit à unspectacle à nous couper le souffle ! On pêchait jusqu'à vers11h et tout le monde prenait de superbes bars rayés, sauf moi.J'étais vraiment, mais vraiment malchanceux car les poissonsne semblaient pas vouloir de ma mouche. Vers midi, onretournait au camping pour manger et faire une sieste bienméritée. Pour la passe du soir, on retournait pêcher dansnotre super marais salé. C'était l'endroit parfait pour prendredu poisson et en plus, il se situait juste derrière notrecamping. À chaque jour, tout le monde prenait des bars rayés,sauf moi… Il y a des moments comme ça, mais ça ne m'a pasempêché de pêcher jusqu'à la noirceur, d'avoir beaucoup defun et de profiter de mon voyage au « max »!

La pêche en eau salée n'est pas facile et nous étions bienchanceux de pouvoir compter sur un guide aussi expéri-menté. En parlant de guide, Cynthia Asselin, une petitenouvelle dans le groupe de pêche à la mouche, est devenuetoute une guide de pêche au bar rayé pendant ce voyage.Elle vous donne ici quelques conseils précieux, si jamais ilvous prenait l'envie d'essayer…

Notre guide Pascal, en plein action dans les vagues

À Parson's Beach, Bilal, Steve, Jean-Olivier et Alex posentfièrement avec un autre super bar rayé.

aissons maintenant la parole à Bilal Jamaleddin, un « vieux » routier du groupe de pêche à la mouche de la maison de jeunes. C'est lui qui a voyagé dans la voiture de Pascal pendant notre

périple américain et il tenait à lui rendre ce petit hommage.LL

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Tout ce qu'il faut savoir sur la pêche au bar rayéPar : Cynthia AsselinQui a dit que les marées étaient importantes pour avoir unebelle journée de pêche? Comme notre cher Mario Vibouxnous a si bien appris, pour un vrai pêcheur, toutes les journéessont idéales pour la pêche. Mais si vous ne voulez pas resterpris dans la boue avec votre canot, je vous conseille de regarderattentivement le mouvement des marées. Ces mouvements nepeuvent pas vraiment être comptés sur les doigts, mais danschaque ville ou village, vous pourrez vous procurer une cartequi indique le mouvement des marées. On peut compterenviron 50 minutes entre les changements de marées, mais nevous fiez pas seulement là-dessus. Une bonne carte et del'observation vous éviteront de revenir au campement entirant le canot dans un marais à sec! Au cours de notre séjour,nous avons eu la chance de pêcher sur plusieurs cours d'eau,comme la rivière York, une très belle expérience et pas tropdifficile parce qu'on se laissait descendre dans nos float tubesvers la mer avec la marée descendante. Nous avons aussimouché sur trois plages différentes qui sont Parson's Beach,Goose Rocks Beach et non la moindre, Higgins Beach. Sivous voulez avoir une journée de pêche idéale, oubliez votrepetit maillot !

L'équipement essentiel que nous utilisions comprenaitévidemment nos waders, notre wading jacket (manteau courtimperméable), nos gros ensembles canne et moulinet (poursoies # 8-9) avec des soies intermédiaires, bien sûr nosmouches, et finalement le fameux panier. On accroche cepanier à la taille et il empêche la soie de se mêler ou des'accrocher sous les rochers ou dans les débris qui arriventavec les vagues. Comme nous pêchions en eau salée, nousdevions passer tout notre équipement à l'eau douce et ausavon en revenant au camp, sinon, le sel et le sablegrafigneraient et feraient rouiller notre équipement. Pourterminer, voici quelques petits règlements sur la pêche au barrayé dans l'état du Maine. Vous n'avez besoin d'aucun permisni d'aucun droit d'accès pour pêcher en mer ou dans les coursd'eau salins, c'est complètement gratuit ! Les permis obliga-

toires sont seulement pour la pêche en eau douce. Lalongueur permise pour garder un bar rayé est entre 20 et26 pouces ou au-dessus de 40 pouces. La limite est d'un barrayé par jour et c'est un poisson délicieux à manger. Pour matouche personnelle, comme je suis devenue une excellenteguide, je vous conseille de faire comme moi : SOYEZPATIENT, et je vous garantis que ça vaut le coup!

Voici maintenant le doyen de notre groupe de pêche à lamouche, Jean-Olivier Caron, qui va partager avec vous unedécouverte déterminante qu'il a faite pendant ce voyage.Comme quoi, la pêche à la mouche est une source intaris-sable d'expérimentations et de découvertes...

La pêche à la mouche sèchePar : Jean-Olivier CaronCette année, le voyage aux États-Unis a été l'un des plusfantastiques que j'ai réalisés avec Point de Mire. L'aspectnature était magnifique et le côté pêche idéal, comme danstous les autres voyages. Mais ce qui diffère des autres années,c'est le côté apprentissage. Nous sommes allés dans unendroit inconnu, pêcher des sortes de poissons inconnus etdans des situations de pêche inconnues. Quel défi !

Effectivement, il nous a falluquelque temps d'adaptation.Mais lorsqu'elle fut complète,laissez-moi vous dire que la meret les rivières affluentes étaient

occupées vingt-quatre heures sur vingt-quatre par un groupede jeunes passionnés et dynamiques. Il y avait minimum troisà cinq jeunes (moi y compris) en tout temps essayant dedécouvrir de nouvelles techniques, de nouvelles mouches etde nouveaux spots de pêche. Depuis que j'ai acquis une grandeexpérience dans ce sport, je me considérais comme un vraipêcheur à la mouche. Mais, je m'étais donné ce titreprématurément. On ne peut être pêcheur à la mouche que sinous avons déjà pêché à la mouche sèche. Eh bien non! Jen'avais jamais eu de conditions idéales pour pêcher avec unemouche flottante. Tout a commencé lorsque nous préparionsle voyage en faisant des mouches. J'ai fait les mouchesproposées par Pascal, notre guide, et dans le lot qu'il nousavait laissé, il y en avait une qui était flottante : un Guggler .J'étais sceptique.

Cynthia et Jean-Olivier posent avec leur bar rayé de la rivière York.

Ce petit poisson, appelé lançon (sand eel), est à l'origine de beaucoup de mouches pour pêcher le bar rayé.

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Je me disais : «pourquoi faire des sèches quand j'ai jamaisl'occasion de les utiliser?» J'en ai fait quand même, vu lafacilité de conception. Même qu'elle est tellement facile àfaire que j'en avais dans le noir, le brun, le bleu, le blanc et levert. Et si elles fonctionnaient? Deux semaines passèrent etnous voilà à Kennebunkport, dans le Maine, canne à la main.C'était durant la deuxième journée. Elle n'avait pas vraimentété terrible pour moi sur le plan capture de poisson, mais jem'en foutais. Tout ce qui comptait, c'était la concentrationque j'avais lorsque je faisais travailler ma mouche sous l'eau.

Rendus à la fin d'après-midi, début de la passe du soir, nousétions Alex, Mario et moi dans le canot, sur une petite rivièretrès calme qui communiquait avec la mer. Alex et moi étionsen rotation pendant que Mario avironnait pour nous donnerle meilleur angle de lancer. Lorsque mon dernier tour estvenu, j'avais déjà essayé toutes mes mouches. Alors, je mis unGuggler de couleur noire. Premier lancer, je manque moncoup. Ce n'était pas «lançable» cette grosse touffe de poils là!Deuxième lancer, j'ouvre la boucle de mon lancer. Résultat,un peu mieux, mais au mauvais endroit. Troisième lancer,Mario me dit : «lance près de l'herbage». Il était parfait celui-là. Belle boucle, belle présentation, juste à la limite de l'herbe.Je n'eus même pas le temps de donner du mouvement à mamouche que BANG!, un bouillon de la mort vient l'engloutirsous l'eau. À vrai dire, la mouche n'a pas été dans l'eau car j'aifait une des plus grosses erreurs du débutant : je lui ai enlevé!Les trois nous étions abasourdis. J'ai laissé mon Guggler dansl'eau, en espérant qu'il reviendrait une seconde fois. Mais iln'est pas revenu. Et ce fut la même chose pour les deuxattaques suivantes.

Il commençait à faire noir. Alors, c'était mon dernier lancer,BANG! , un bar rayé a monté, c'était ma dernière chance. Jeme suis concentré pour ne pas avoir mon réflexe habituel.Puis, j'ai senti une tension. Un peu plus tard, j'ai enfin sortiun magnifique bar à la sèche pour la première fois. J'étais fier.Croyez-le ou non, le Guggler a été la mouche la plus utiliséedurant tout le voyage. Même qu'il ne m'en reste presque plus,

à cause que j'en ai donné auxautres jeunes et à Mario quiavait oublié les siennes sur sonbureau avant de partir. Bref, cevoyage a été extrêmementéducatif. J'ai vécu plusieursexpériences et j'ai appris denouvelles techniques qui meserviront même en eau douce.

C'est un voyage dont je vais mesouvenir comme un tournantdans mon apprentissage depêcheur à la mouche.

Bien entendu, nous n'avons pas seulement pêché pendant cepériple à la mer. Josée Tardif, notre plus jeune pêcheuse à lamouche, va maintenant vous parler de tous les petits à côté dece voyage au pays des plages, du sable blanc et du soleil…

L'après-pêchePar : Josée Tardif

Je vais vous parler des petits à côté de notre camp de pêchedans le Maine. Nous nous sommes rendus là-bas en minibuset sur la route nous avons vu des paysages magnifiques, dansl'état du New Hampshire, avec des montagnes superbes!Rendus dans le Maine, nous avons été dans un petit campingtrès sympathique où nous avons rencontré beaucoup deQuébécois et d'Américains qui venaient jouer avec nous aufrisbee, au volley-ball ou dans la piscine. Parlons des plages!Nous en avons visité 3 dont Parson's Beach où nous avons eudes vagues d'enfer et on aurait même pu croire que c'était destsunamis. Ensuite Higgins Beach, une petite plage tranquilleavec des vagues moyennes, mais avec de l'eau plus chaude.

Les sourires de Cynthia, Mario, Alex, Josée, Pascal, Steve et Jean-Olivier à Parson's Beach,après un superbe avant-midi de pêche.

Josée et un magnifique bar rayé pris lors d'une passe du soir à Goose Rocks Beach.

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Pour finir, Goose Rocks Beach, une autre petite plage privéetrès jolie juste derrière notre camping. On se baignait dansl'après-midi et le soir, on pêchait ces belles plages. Sur unterrain de camping, il y a toujours de petites réunions autourdu feu de camp le soir et c'est là qu'on relaxait et qu'on seracontait notre journée ou de petites histoires drôles. Pour lesrepas et la vaisselle, on a séparé le groupe en deux et on separtageait les tâches. Moi, mon repas préféré dans les campsc'est quand on mange des gros steaks épais sur le BBQ, maisun soir, nous avons mangé les bars rayés et c'était tellementbon… ÉCOEURANT! Chaque année, nous faisons un petitvidéo de notre voyage et nous avons filmé toutes nospéripéties pendant le voyage. Vous pouvez le voir sur notresite internet à : www.snowbee.ca/pagesdesjeunes. La dernièrejournée, pendant que Mario retournait ENCORE à la pêche,personne n'a pu se passer d'aller magasiner à Kittery, uneplace pleine de centres d'achats et de outlets avec plein demarques super connues. Dans nos camps, j'aime beaucouppêcher, mais j'aime aussi tous les petits à côté qui font quec'est différent de Verdun et de tous les jours.

Eh oui, pendant que le groupe était à Kittery, j'étaisENCORE à la pêche. C'est que Alex n'avait pas réussi àprendre un seul bar rayé de tout le voyage et je voulais luidonner la chance de batailler avec ce poisson combatif. Je luilaisse le plaisir de raconter sa journée…

Une journée magnifiquePar : Alex Michaud

de suite! On a mis le canot àl'eau et nous avons pris unchemin que nous n'avionspas exploré encore. Notredécision a porté fruit carnous avons eu touches pardessus touches et on n'avaitplus un moment pour faireautre chose que pêcher.C'était vraiment trippant lecombat avec un bar! On estrevenu au campement pourle dîner et Mario a fait lesmeilleurs sandwichs que j'aijamais mangés : saucissesitaliennes fortes et saucedijonnaise dans du paingrillé. Délicieux! Après, onest retourné pêcher et ça étéencore mieux que le matin. Je serais bien resté jusqu'à lanoirceur mais on devait aller rejoindre les autres pour seizeheures. Je ne sais plus combien d'attaques j'ai eues ni combiende bars rayés j'ai pris pendant cette journée, mais je vais m'ensouvenir toute ma vie!

Nous disons souvent que la pêche à la mouche n’est qu’unprétexte pour rencontrer nos objectifs,soit de rendre les jeunes actifs, critiques etresponsables. À travers notre programme,les jeunes développent des compétencespersonnelles innombrables. Mais là vrai-ment, jamais on n'aurait pensé que lapêche à la mouche pouvait être unprétexte pour initier des jeunes à la pein-ture. Laissons Andy Khan, un pêcheur à lamouche bourré de talent, vous relaternotre expérience…

Une rencontre exceptionnellePar : Andy KhanPendant notre voyage au Maine, on arencontré un homme et une femme remplisde qualités et très talentueux, Will Cunhaet son assistante Janet. C'est grâce à Marioqui cherchait un tableau de pêche à la

mouche comme souvenir qu'on les a rencontrés. Will nous achaleureusement accueillis dans son studio et il nous a invités àrevenir le lendemain pour peindre un tableau de pêche à lamouche pour Mario. Ils voulait aussi nous apprendre quelquestrucs sur la peinture. Pour faciliter la communication, j'ai servid’interprète pour Will et Janet parce qu'ils ne parlaient pas dutout français. Au début, Will devait faire une petite acrylique àpartir d'une photo de Mario tenant un bar rayé. Il nous avaitdit que ça prendrait 2 heures tout au plus, mais finalement il adécidé de faire une grosse peinture à l'huile.

Alex et l’animatrice Isabelle posentfièrement avec leur super bar rayéà Parson's Beach.

Bilal pose fièrement avec son premierbar rayé capturé à Parson's Beach.

Je me souviendrai toujours de cette semaine inoubliable quenous avons passé avec nos super animateurs et notre guidePascal, qui ont été très gentils avec nous. Mais malgré tous sesbons conseils, je ne réussissais pas à prendre des bars rayés. Çane m'empêchait pas d'avoir du fun parce que j'adore la pêche,mais ça me «gossait» quand même un peu... Ma plus bellejournée de pêche a été la toute dernière du voyage. Pendantque tous les autres partaient pour magasiner, Mario m'a offertde rester au campement pour pêcher dans notre superbemarais salé, juste en arrière du campement. J'ai dis OUI tout

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Pour débuter, il nous a expliqué les bases de la peinture enfaisant le croquis de la photo. C'était impressionnant! Il abien expliqué toutes les étapes de la séance de dessin. Commec'était plus long que prévu, Will et Janet nous ont offert lerepas. Après, Will nous a donné quelques trucs de peintre etil nous a laissé peindre une partie du tableau. Tous y ontparticipé, les jeunes et les animateurs. Janet était très gentille,elle s'occupait de nous et Will nous enseignait la peintureartistique. Ils étaient tous deux si sympathiques qu'on les ainvités à venir souper avec nous au camping. À 63 ans, c'étaitla première fois que Will était autour d'un feu de camp et ilétait très ému. Après le souper, il nous a parlé de lui. Il nous aconfié qu'il avait eu une jeunesse difficile, mais qu'il avaitquand même accompli plusieurs de ses rêves, comme d'avoireu ses deux filles et d'être devenu un peintre respecté. Ce queje trouve vraiment spécial, c'est qu'il a fait la toile tout à fait

gratuitement! Quand nous sommes partis, il nous a dit debien nous accrocher à nos rêves. Tout un personnage, et c'estça que j'aime d'être dans le groupe de pêche à la mouche; c'estplein de rencontres fantastiques.

Pour terminer, il nous faut encore une fois remercier PascalMoreau pour son dévouement et sa générosité exemplaire.Nous remercions également toutes les personnes qui ontparticipé au financement de ce camp en se procurant notreDVD d'initiation à la pêche à la mouche pour les jeunes ouencore notre fameux café du pêcheur. Nous remercionségalement nos bons amis Roméo et Louisette de Snowbee, demême que notre partenaire indéfectible, monsieur le ministreHenri-François Gautrin. Un autre gros merci à Me GérardLaguë de la cour municipale de Montréal, de même qu'à tousnos généreux donateurs anonymes qui se reconnaîtront ici.Pour notre camp d'été 2006, nous recevrons une bande dejeunes Français passionnés de pêche à la mouche et membresdu club de pêche Notre-Dame de Bury, en banlieue de Paris.Nous les amènerons sur la Côte-Nord pour un voyage depêche au saumon, à la truite de mer et à l'omble de fontaineindigène. Une autre belle expérience en perspective. En route,pour de nouvelles aventures !

Le guide Jim Bernstein, Mario Viboux ainsi que notre guideet ami Pascal Moreau.

Portrait de groupe àKennebunkport avec Will et son assistante Janet

Sous la supervision de Will, Andy etJulie mettent leur touche à la toile.