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Nous croyons en un avenir radieux pour les artisans Ivoiriens

Côte d’Ivoire Artisanat et PME, le magazine des Artisans de notre pays est désormais disponible sur notre site internet : www.manuskacommunication.com.

Ce magazine compte être le plus proche possible des artisans. Ce n’est pas le Groupe-ment Interprofessionnel des artisans de Côte d’Ivoire (GIACI) qui dira le contraire. Eux qui ont manifesté bruyamment, le mois dernier, après leur déguerpissement du boulevard de Marseille, à Biétry par les forces de l’ordre, et qui ont eu à rencontrer la rédaction pour exprimer leur ras-le-bol. Nous avons trouvé opportun et judicieux la réaction du ministre de l’Artisanat et des PME face à cette situa-tion.

Le ministère de l’Artisanat et des PME, la Chambre des Métiers de Côte d’Ivoire, le ministère du commerce, le ministère du tourisme, la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, l’Institut Ivoirien de l’Entreprise (INIE), le Fons Ivoirien pour le Développement des Entreprises (FIDEN), le Centre de Promotion des Investissements de Côte d’Ivoire (CEPICI), l’Association des femmes Juristes de Côte d’Ivoire, l’Association des femmes artisanes de Côte d’Ivoire, le Fonds d’appui et d’aide aux artisans, (FAPA), la liste n’est pas exhaustive, sont les potentiels partenaires du magazine Côte d’Ivoire Artisanat et PME.

Avec ces partenaires qui sont au cœur de l’administration, de la gestion et des organes juridiques de l’Artisanat en Côte d’Ivoire, c’est fort probable que le Côte d’Ivoire Artisanat et PME soit au parfum de toutes les reformes ministérielles, administratives et judi-ciaires concernant les Artisans.

Nous croyons en un avenir radieux pour les artisans Ivoiriens, c’est pourquoi le magazine Côte d’Ivoire Artisanat et PME, s’est fixé pour objectif de promouvoir ce secteur d’activité pourvoyeur de richesse et d’emploi.

Honoré Kassi

E d i t o r i a l

Côte d’Ivoire Artisanat et PMELe Magazine d’Informations du Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PMESiège social : Riviera III près de la MosquéeDirecteur Général : Honoré KassiDirecteur de Publication : Honoré Kassi / 02 48 22 45/ 65 14 37 00

Directeur de rédaction : Casimir Boh / 01 62 60 67Responsable Artisque: Botro Hervé / 07 14 68 36 Service commercial : Niamké Arnaud/ 07 04 67 87Dépôt légal : n°6840 Abidjan, le 10 Novembre 2010Capital social : SARL au capital 1 000 000 F CFA

Contact E-mail : [email protected]/mauska.communication Contact tel : (225) 22 47 45 23/57 78 05 46Société éditrice : MANUSKA COMMUNICATIONTel : (225) 23 51 72 76/ Fax : (225) 23 51 72 60

Dossier d’actualité

Gros plan

Interview

Brèves

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Sciences et Vie

EVENT

Vie d'ici & d'ailleurs

Recettes & Astuces

Sit in du Groupement Interprofessionnel des Artisans de Côte d’Ivoire (GIACI) P. 4.5

Election à la Chambre des Métiers de Côte d’Ivoire Elu président, M. Kassoum Bamba P. 6

La vie m’a beaucoup donné, j’estime qu’en retour, je dois partager mon expérience. P. 9.12

Une ONG française veut accompagner le financement du secteur de l’artisanat ivoirien P. 13

« il faut créer une banque spéciale pour les artisans » P. 14.16

"Réduction de 44% à 75% des risques d'infection" P. 17

1ère EDITION du FESNAMI P. 19.20

P. 21

P. 23

Côte d'Ivoire Artisanat et PME

« Ils sont arrivés aux alentours de 6 heures (Ndlr : les corps habillés). Ils ont barricadé notre terrain pour qu’on n’y accède pas et disent avoir été mandatés pour nous déguer-pir. C’est inadmissible ! Ils n’ont même pas de document qui l’atteste», s’est indigné, par voie de presse, le vice-président du Groupe-ment interprofessionnel des artisans de Côte d’Ivoire (Giaci), Eric Effry, face à la descente surprise des corps habillés sur leur lieu de commerce.Remontés, les artisans regroupés au sein du Groupement Interprofessionnel des Artisans de Côte d’Ivoire (GIACI) ont tenu un Sit In, le mois dernier après leur déguerpissement du boulevard de Marseille à Biétry, devant l’immeuble Nour Hayat qui abrite les locaux du ministère de l’Artisanat et de la promotion des PME. Ils ont manifesté leur mécontente-ment : «Nous les artisans, nous sommes des laisser pour compte dans ce pays », s’est offusqué un artisan visiblement très remonté, à l’instar de ses collègues, après leur

déguerpissement. On pouvait apercevoir sur les écriteaux ‘’Au secours artisans en danger’’, ‘’Konaté Sidiki aide-nous’’. Informé de cette situation, M. Konaté Sidiki, ministre de l’Artisanat et des PME, s’était rendu, au préalable, sur les lieux de déguer-pissement pour s’enquérir des nouvelles des artisans :

s’est offusqué le ministre de l’artisanat. Il a assuré les artisans qu’il mènera toutes les actions nécessaires pour leur permettre d’exercer librement sur leur site.

Les Artisans : « Sidiki Konaté, au secours »Les artisans installés sur le boulevard de Marseille, à Biétry ont été déguerpis. Mé-contents, ils ont tenu à attirer l’attention des autorités sur ce litige foncier qui a eu raison d’eux.

ACTUALITE A C T U A L I T EA ACTUALITEU A L I T EU A L I T ED

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Sit in du Groupement Interprofessionnel des Artisans de Côte d’Ivoire (GIACI)

: « Il y a plus de 150 artisans qui exercent sur ce terrain. Ces per-sonnes vivent de ce métier et ne savent pas où aller. Elles paient correctement leur impôt et ont même demandé l’obtention du terrain. Et on accorde le terrain à des opérateurs qui sont venus après eux »,


Devant cette situation que nous trouvons arbitraire, nous ne savons plus à quelle admi-nistration nous en remettre», a déploré, M. Eric Effry.

Pas de site de recasement en vue

« Au moment où on nous demande de déguerpir, on ne nous dit pas si nous serons recasés et où. 140 artisans, cela veut dire autant de familles », a-t-il souligné. D’après M. Eric Effry, à Treichville l’on dénonce ce projet officiellement intégré au cadre de l’opération « Pays propre » menée par Mme la ministre de la salubrité urbaine, Anne Ouloto.En effet, « l’opération pays propre », entamée l’année dernière pour assainir les villes à travers le déguerpissement des occupations anarchiques du domaine public avait eu pour conséquence le déguerpissement de plusieurs artisans et PME installés de façon anarchique, mettant ainsi à la rue des centai-nes d’artisans. Des sites avaient été mis à disposition à Cocody (4 Ha), Yopougon (30.000 m2), Abobo, au Plateau, à Koumassi de 9 hectares situé au quartier Divo pour recaser les artisans. En sera-t-il de même pour ceux déguerpis du boulevard de Mar-seille, alors que M. Eric Effry révèle que les pertes globales occasionnées par toutes les destructions sont estimées à 250 millions de FCFA.

Casimir Boh

Litige foncier qui perdure depuis plusieurs années

«Nous occupons ce terrain depuis 1984. En 2007, nous avons entrepris des démarches auprès de la mairie de Treichville pour régu-lariser notre situation. Cette demande d’occupation définitive s’est soldée par une autorisation d’occupation précaire à cause des canalisations d’assainissement se trou-vant à proximité de lieu de commerce. Notre groupement a cependant obtenu l’état fon-cier du site, établi au nom du Giaci », a expli-qué Eric Effry. Selon lui, les problèmes ont commencé en 2010 avec l’arrivée de Seka Anne-Mireille et d’un contingent de policiers. « Ces derniers ont procédé à la démolition de nos ateliers sous prétexte que le terrain appartient à la demoiselle en question. Après 5 jours, la mairie de Treichville l’a expulsée du terrain parce que l’arrêté qu’elle détenait, pro-venait d’une autre mairie », a-t-il ajouté. Pour-tant, à en croire, M. Eric Effry, Mme Seka Anne-Mireille, M. Akkouch Hamed avec qui ils se trouvent devant les tribunaux avaient déjà prétendu en être les acquéreurs. Une tierce entité, qui est la Société Transako à qui il a été accordé finalement l’autorisation de déguerpissement, après avoir obtenu un arrêté ministériel d’occupation du site, vient compliquer davantage ce conflit, a-t-il signi-fié.

C’est ainsi que le mercredi 25 février dernier, la Société Transako, avec l’appui de la police du district d’Abidjan, a procédé une fois de plus à la démolition des matériels se trouvant sur le terrain.

A C T U A L I T EA C T U A L I T EA C T U A L I T EA C T U A L I T E

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La Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire a désormais un nouveau président. Il a été élu avec 72% de voix, le dimanche 27 mai dernier, à l’hôtel président de Yamous-soukro. Bamba Kassoum, précédemment premier responsable de la Chambre des métiers et des artisans de Korhogo, a été choisi parmi les cinq candidats en lice. A savoir : Monso Hyppolite, Fatiga Vassidiki d’Odienné, Koné Aminata de Yopougon, Bamba Kassoum de Korhogo et Ouattara Adoulaye d’Abengourou.

Sur 106 inscrits dont 102 votants, les résul-tats ont donné vainqueur, Bamba Kas-soum, avec 72 voix. Koné Aminata 13 voix, fatiga Vassidiki 14 voix, Ouattara Adoulaye 3 voix et Monso Hyppolite, zéro voix. Le nouveau président entend débuter son programme d’activité par une formation qui démarrera le 10 juin prochain. Car selon lui, un artisan mal formé et mal informé est un danger pour la population. Bamba Kas-soum, qui veut faire des artisans des pour-voyeurs d’emploi a décidé de s’appuyer sur un bureau national fort. « Je vais travailler avec tous mes camarades dont certains auront à gérer les grandes régions comme Odienné, San-Pedro et Abengou-rou », a souligné le nouveau président. Cette élection était présidée par Konaté Adama, président du comité intérimaire, représentant le ministre de tutelle, Sidiki Konaté.

Source : le patriote NB : les titres et le chapeau sont de la Rédaction

Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire

M. KASSOUM Bamba

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Election à la Chambre des Métiers de Côte d’Ivoire Elu président, M. Kassoum Bamba : « je vais travailler avec tous mes camarades dont certains auront à gérer les grandes régions »

Après six années d’administration provi-soire de la Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire due à une crise interne, c’est finalement M. Bamba Kassoum, président de la coordination du Nord et maire de la commune de Tiolo qui a rem-porté l’élection de cette chambre, organisée le mois dernier, à Yamoussoukro.

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La Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire a désormais un nouveau président. Il a été élu avec 72% de voix, le dimanche 27 mai dernier, à l’hôtel président de Yamous-soukro. Bamba Kassoum, précédemment premier responsable de la Chambre des métiers et des artisans de Korhogo, a été choisi parmi les cinq candidats en lice. A savoir : Monso Hyppolite, Fatiga Vassidiki d’Odienné, Koné Aminata de Yopougon, Bamba Kassoum de Korhogo et Ouattara Adoulaye d’Abengourou.

Sur 106 inscrits dont 102 votants, les résul-tats ont donné vainqueur, Bamba Kas-soum, avec 72 voix. Koné Aminata 13 voix, fatiga Vassidiki 14 voix, Ouattara Adoulaye 3 voix et Monso Hyppolite, zéro voix. Le nouveau président entend débuter son programme d’activité par une formation qui démarrera le 10 juin prochain. Car selon lui, un artisan mal formé et mal informé est un danger pour la population. Bamba Kas-soum, qui veut faire des artisans des pour-voyeurs d’emploi a décidé de s’appuyer sur un bureau national fort. « Je vais travailler avec tous mes camarades dont certains auront à gérer les grandes régions comme Odienné, San-Pedro et Abengou-rou », a souligné le nouveau président. Cette élection était présidée par Konaté Adama, président du comité intérimaire, représentant le ministre de tutelle, Sidiki Konaté.

Source : le patriote NB : les titres et le chapeau sont de la Rédaction

Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire

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Election à la Chambre des Métiers de Côte d’Ivoire Elu président, M. Kassoum Bamba : « je vais travailler avec tous mes camarades dont certains auront à gérer les grandes régions »

Après six années d’administration provi-soire de la Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire due à une crise interne, c’est finalement M. Bamba Kassoum, président de la coordination du Nord et maire de la commune de Tiolo qui a rem-porté l’élection de cette chambre, organisée le mois dernier, à Yamoussoukro.

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D’où vous est venue l’idée de créer cette PME ?

Je suis banquier de formation. Ainsi, j’ai travaillé vingt sept ans dans la banque. Au cours de ma vie professionnelle, j’ai eu à enseigner (présentation, vente, télémarke-ting…).

Ce faisant, je me suis rendu compte que j’aimais ça : enseigner aux gens à savoir se présenter, savoir se tenir, savoir parler etc.Et à l’époque, nous avions un directeur com-mercial et Marketing, un expatrié, à qui j’avais dit que je mettrais en place une structure pour montrer aux gens comment s’habiller, comment se tenir, apprendre à marcher, lors-que je serai retraitée. Il m’a dit qu’il était par-tant et que même s’il n’était plus en Cote d’Ivoire, apporterait son aide au moment opportun pour la mise en place de la struc-ture. Aussi, ai-je monté ANNA SERVICES dés mon

départ de la Société. Et cela fait maintenant quatre ans qu’Anna Services existe. J’aurais pu m’investir dans le domaine banquier à ma retraite, mais comme je le disais tantôt, j’aime le contact, j’aime partager. La vie m’a beau-coup donné, j’estime qu’en retour, je dois partager mon expérience.

D a n s l e c a d r e d e s a r u b r i q u e i n t e r -v i e w d a n s l a q u e l l e d e s a r t i s a n s o u p r o p r i é t a i r e d e P M E s o n t m i s e n e x e r g u e , n o u s a v o n s r e n c o n t r é M m e N ’ D e y e T h i a m D j i b o , D i r e c t r i c e d e A n n a S e r v i c e s .

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Mme N’Deye Thiam Djibo

INTERVIEW

AnnaServices01 BP 3158 Ab id jan 01Te l . : (225) 21 26 47 26 Ce l . : (225) 07 08 23 13


Pourquoi Anna Service ?Disons que c’est un clin d’œil, ma manière de rendre hommage à mes géniteurs.

Présentez-nous Anna ServicesAnna Service est une SARL Ivoirienne com-posée essentiellement de femmes, parce que je crois aux femmes. Ainsi, je pense qu’elles méritent d’être aidées. Car, quand une femme travaille, elle s’occupe des enfants qui très souvent lui sont abandonnés par son homme. Les femmes méritent d’être aidées, en tout cas en Afrique, Car elles travaillent dur. Rendez vous dans les champs, au village, par exemple, pour en faire le constat.

Lorsque j’étais à la banque, je disais que s’il y’avait égalité entre la femme et l’homme, le choix à faire serait toujours porté sur la femme…

Quelle est la valeur ajoutée chez Anna Servi-ces ?Chez Anna Services, nous faisons de la Décoration d’intérieur, aussi bien que du

vous-même, nous nous déplaçons chez vous, pour la pose d’un diagnostic. Nous regardons votre garde robe et vous disons c ce qu’il y’a à changer. Mais nous le faisons avec vous. Nous pouvons vous accompa

gner depuis la coiffure : couper les cheveux, changer la couleur, l’esthétique, la couleur, le maquillage, jusqu’à votre sortie quelque part, dans une manifestation par exemple. Si vous avez aussi besoin de perdre quelques kilos, je suis à même de prendre un ren dez-vous chez un coach qui va vous aider à faire des

Pour les personnes, nous posons également un diagnostic, Puis offrons, au besoin les soins et conseils d’une des meilleures, sinon la meilleure esthéticienne de la place. Nous avons un coach pour la gymnastique, ainsi qu’une diététicienne, Nous offrons de nombreux services. Outre le Reloo-king, vous trouverez chez nous, l’enseignement du Savoir-vivre, ou encore le Personnal Shoper, En ce qui concerne le Relooking, lorsque vous nous contactez soit pour votre femme ou pour

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Vie

d'ici

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rsUne ONG française veut accompagner le financement du secteur de l’artisanat ivoi-rien L’Organisation française "Vie" souhaite apporter son appui au financement dans le secteur de l’artisanat et son expertise. La res-ponsable de cette Ong, Mme Emmanuelle Bouquillon, qu’accompagnait un investisseur privé français a été reçue, mardi, à Abidjan, en audience par le ministre de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Konaté Sidiki. Il s’agissait pour ces investisseurs de présenter au ministre Konaté Sidiki, leurs projets et de recevoir toutes les garanties pour leur implantation en Côte d’Ivoire d’ailleurs en cours. Ils interviennent dans l’hôtellerie, le logement et le loisir ainsi que toutes les acti-vités qui touchent à l’art et à l’artisanat, notam-ment le textile et la mode, a expliqué Chris-tian Simon qui a souligné également qu’ils

facilitent l’exportation de produits locaux. L’Ong intervient aussi dans le domaine de l’éducation, la santé et la création d’emploi au profit des populations vulnérables. Le minis-tre de l’Artisanat et de la Promotion des PME a dit toute sa disponibilité à recevoir tout apporteur d’affaire avant présenter les oppor-tunités dans le secteur de l’artisanat et des PME et tout le dispositif d’accompagnement de ce secteur. L’Ong Vie disposerait de plu-sieurs milliards de FCFA pour la Côte d’Ivoire et le Tchad dans l’agriculture et de l’artisanat, souligne-t-on.

BrèvesBrèvesBrèves

ESPACE GASTRONOMIQUE'' La Plantation''

Riviera Bonoumin Carrefour André Malraux

Tél.: 05 09 21 09 / 03 30 17 32

Mme Adjoua Eva

« il faut créer une banque spéciale pour les artisans »

La Gospa est une librairie de vente d’articles religieux, située à la Riviera 3 dans la com-mune de Cocody après le carrefour de l’église catholique Bon pasteur. Nous y avons rencon-tré Mme Adjoua Eva, la propriétaire de cette librairie.

‘’C’est ma foi en Dieu qui m’a inspiré à ouvrir cette librairie chrétienne’’, a expliqué Mme Adjoua Eva.

En effet, selon elle le vœu de la créa-tion d’une librairie chrétienne est parti d’une révélation divine reçue lors d’un pèlerinage en terre sainte à Medjugorje en Bosnie Herzégovine. De retour en Côte d’Ivoire, Mme Adjoua Eva s’évertue à concrétiser cette vision divine. Ainsi le 18 Sep-tembre 2009, le projet prit forme avec l’appellation la Gospa qui est le nom affectif de maman Marie notre dame de la paix, à Medjugorje. C’est donc un hommage mérité à maman Marie que la librairie porte le nom de la Gospa. Située à la Riviera 3 dans la com-mune de Cocody après le carrefour de l’église catholique Bon pasteur, on y trouve de toutes sortes d’articles chrétiens : la bougie de leuvaine, la statue de la vierge, l’encens, les pagnes, les soutanes, les livres d’enseignements et de prières, le

crucifix, la petite croix, les bijoux, les médailles de la vierge, etc.

La particularité de la Gospa, c’est que la plupart des articles sont impor-tés de l’Europe et d’Israël : les bou-gies de Leuvaine, l’huile d’onction, toute sorte d’encens (St Michel, storax, Benjoin, Marie qui défait les nœuds, st Joseph, pontifical, Bethle-hem, st Antoine de padou, le Myrrhe, le sel de purification, le sel de la mer morte), excepté certaines statues en plâtre de la vierge Marie et les pagnes qui sont faites sur place.

Le repère des religions

La clientèle de la librairie la Gospa est variée. En plus des chrétiens catholi-ques qui s’y rendent régulièrement pour faire des emplettes, des chré-tiens évangéliques qui apprécient

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et prient la vierge Marie en font de même. Pareil pour des musulmans qui achètent de l’encens et la statue de la vierge Marie. Les prêtres visitent régulièrement la Gospa pour faire des achats, mais aussi pour prier et donner des conseils spirituels aux clients qui les sollicitent.

L’importance de la régularisation des librairies chrétiennes

« Les kiosques anarchiques au sein des églises dévalorisent l’aspect reli-gieux et le lieu de culte. En Europe, les kiosques anarchiques ça n’existent pas », a expliqué Mme Adjoua Eva. En référence au sei-gneur Jésus christ qui s’est mis en colère à la vue des commerces dans

le lieu de culte (Mathieu 21/12), Mme Adjoua Eva trouve que ce n’est pas bienséant de s’adonner à des com-merces lucratifs au sein de l’église. « C’est comme si c’était de la concur-rence avec les librairies installées en dehors des églises », a-t-elle déploré.

« Il faut créer une banque spéciale pour les artisans »

Les domaines de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises ont souffert de la crise post électorale. A l’instar des autres secteurs d’activités

de l’artisanat, la Gospa a aussi accusé le coup. « Avant la crise, mes activités marchaient convenable-ment. Avec la crise, elles ont chuté », a-t-elle soutenu.

Au soir de cette crise, à travers plu-sieurs associations, les artisans espè-rent être épaulés en bénéficiant de fonds de soutien de la part du minis-tère de tutelle. Pour Mme Adjoua Eva la création d’une banque spéciale pour les artisans serait salutaire.

Pierre animesh

G a l é r i e d ' O b j e t s R é l i g i e u x

Tél.: (225) 41 01 52 40 41 73 99 49 44 25 53 80

Vivre sa foi, c'est Possible! 16

un traitement préventif approuvé


Le vote comprenait trois sous-questions. Par 19 voix contre 3, les experts ont ainsi recom-mandé la mise sur le marché du traitement préventif pour les hommes homosexuels séronégatifs. Par 19 voix contre 2 et une abs-tention, pour la vente du Truvada aux couples hétérosexuels dont l'un des partenaires est séropositif. Enfin, par seulement 12 voix contre 8 et 2 abstentions, pour la commer-cialisation aux "autres individus risquant

Un comité consultatif d'experts indépen-dants a recommandé jeudi à l'Agence amé-ricaine des médicaments (FDA) la mise sur le marché du Truvada, le premier traite-ment de prévention contre le sida. Par une large majorité, les 22 experts se sont pro-noncés en faveur de la commercialisation de ce traitement produit par le laboratoire américain Gilead Sciences.

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SIDA

Traitement Préventif Approuvé

d'être infectés en raison de leur activités sexuel les". Ces votes sont inter venus à l'issue d'une longue journée de pré sentation et de délibéra- tions. La FDA n'est pas tenue de suivre ces recommandations mais le plus souvent elle les entérine.

Réduction de 44% à 75% des risques d'infection Le Truvada, une combinaison de deux anti-rétroviraux, est déjà prescrit pour des person-nes infectées par le VIH, le virus de l'immu-nodéficience humaine responsable du sida. L'efficacité préventive du Truvada a été mise en évidence par les résultats d'un essai clini-que mené de juillet 2007 à décembre 2009 dans six pays, dont le Brésil, l'Afrique du Sud et les Etats-Unis, et financé en grande partie par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Il avait alors réduit de 44% le risque d'infection chez les hommes homo-sexuels qui utilisaient aussi des préservatifs. Une autre étude clinique a montré que le Truvada a diminué le risque d'infection jusqu'à 75% chez les couples hétérosexuels dont l'un des deux partenaires était séropositif. Source : le Figaro

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EVENT E V E N TE V E N T

Le paysage gastronomique Ivoirien a enregistré des évè-nements un peu semblables au Festival National des Mets Ivoi-riens (FESNAMI) qui est à sa pre-mière édition. Quelle est donc la valeur ajoutée du FESNAMI édition 2012 ?

Vous savez en côte d’Ivoire quand vous êtes un jeune res-ponsable dans une jeune struc-ture, les décideurs ont ten-dance à vous regarder de haut. Parler d’Evènements sembla-bles, je dirais que c’est possible,

mais une chose est certaine, nous avons fait plus fort que les autres. La valeur ajoutée du FESNAMI, tient en ce que les collectivités sont nos premiers partenaires. Deuxièmement, notre festival se veut culturel, d’où la présence de troupes artistiques telles que : le Mably International, la voix d’Afrique, et des invités d’exception comme : le Ballet la paix du Tchad. Quelle grâce ! me diriez vous ? Et bien, c’est l’abnégation dans le travail et la passion.

La première édition du FESNAMI a été placée sous le thème de la réconciliation : « Autour des plats de chez nous, réconci-lions-nous », pensez-vous que votre message est passé?

Quand le bété vient sur l’esplanade et réclame un mets du nord, le thô violet à la sauce tchôn de Katiola, c’est là que commence la réconciliation autour de nos mets. Notre thé-matique est claire et simple, et nous ne l’avons pas pris au hasard, dans le contexte social actuel. Le FESNAMI pourrait être cet évènement où tous les Ivoi-riens, malgré leurs origines ont la possibilité de découvrir ou de redécouvrir les mets typiques de chaque région.

Le Festival National des Mets Ivoiriens (FESNAMI) a eu lieu, les 18, 19 et 20 Mai dernier, au jardin du canal aux bois du district d’Abidjan à Treichville. M. Paterne Meyssoum, promo-teur du Fesnami évoque sa particularité et le choix de son thème. Retour sur ce premier festival typiquement Ivoirien prometteur.

1ère EDITION du

FESNAMI

M. Paterne MeyssoumPromoteurdu Fesnami

19 Tel.: (+225) 05 59 39 22 / 03 25 98 09

Natif du Bénin et âgé de 27 ans Sogbe Pascal est venu à l’aventure en Côte d’Ivoire depuis le 17 Janvier 2000 pour améliorer sa condition de vie. Il choisit de ce fait le métier de mécanicien : « mes grands frères étaient mécaniciens et je voulais devenir comme eux », a-t-il expliqué. Ses débuts furent difficiles, comme tout nouvel apprenant d’ailleurs : « quand on gâtait un matériel, il fallait le remplacer avec son argent », a-t-il révélé.Les difficultés qu’il a rencontrées n’ont pas entravé sa volonté d’apprendre et de devenir un bon mécanicien. En douze années de formation, d’exercice et de spécialisation en mécanicien regarnisseur, Sogbe Pascal est devenu autonome : « En 2006, mes activités ont commencé à évoluer et je suis devenu mon propre patron », affirme t’il fièrement. Le garage de Sogbe Pascal situé à Yopougon selmer non loin de l’institut des aveugles est devenu au fil du temps l’un des ateliers les fréquenté régulièrement par des automobi-listes.

La pratique déloyale du marché chinoisA l’instar de ses collègues mécaniciens, Sogbe Pascal déplore l’attitude des chinois : « les chinois vendent les pièces à des prix bas, c’est-à-dire au même prix au grossiste et au particulier. Quand nous fabriquons des pièces par exemple, on le vend soit à 4000 FCFA, 5000 FCFA et eux ils revendent ces mêmes pièces à 2000 F ».

Sogbe Pascal pense qu’il serait judicieux que le ministère de l’artisanat et de la promo-tion des PME apporte de l’aide aux mécani-ciens afin qu’ils puissent agrandir leurs entreprises.

Yolande Sé

mécani-mécanicienVie d'ici & d'Ailleurs

Domicilié à Wassakara dans la commune de Yopougon, M. Sogbe Pascal est un jeune méca-nicien Béninois que nous avons visité dans son garage dans le cadre de la rubrique de votre magazine vie d’ici et d’ailleurs. Mécanicien

regarnisseur

Sogbe Pascal

« les chinois revendent les pièces à des prix bas »

06 BP 1578 Abidjan 06 République de Côte d’Ivoire Tél : (+225) 22 47 45 23 - 57 78 05 46

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