Poème d’Arlette Février Muzard

Le soleil se levait dans les bras

de l’aurore

Mon jardin s’éveillait dans ce joli décor

Sous la brise odorante aux

doux parfums de

fleurs

Caresses désarmantes

aux charmantes

couleurs

Par ses blondes caresses le soleil réveilla Avec de la tendresse mon plus joli

lilas

Au jardin de lumière je déposais mon cœur Dans

la rose trémière témoin de mon bonheur

La pluie tombe au dehors, je

me noie au-dedans,

Le vent est le plus fort, ainsi passe le temps

Aux regrets, aux envies des

plaisirs que l’on cueille, Je veux

dire « Merci » à la fleur, à la

feuille Merci à la nature c’est

la seule qui dure

La pivoine de Chine et sa sœur du Japon

Dans mon jardin

s’inclinent à la fin des saisons..

La rose trop ouverte croule du haut de sa tige

Sur une pâquerette qui donne le vertige ..

L’odeur du seringat vous invite au voyage

La pervenche des bois est toujours aussi sage

C’est le cœur des oiseaux qui

m’avertit soudain Ce soir il fait très chaud l’orage éclate

au loin….

Petites

fleurs fanées l’été

qui agonis

eLe ciel vient de pleurer sur les

pauvres cerises

Matins bien trop frileux aux Matins bien trop frileux aux couleurs gris de brumecouleurs gris de brume

Oiseau qui dit adieu en

désertant la dune..

Tout le long du sentier valsent les fleurs sauvages Odeurs de champs mouillés deux saisons font

partage

Silence de la forêt méditation

de vie Dans nos cœurs à jamais heures

de nostalgie

Août s’endort, sur les murs la saison des récoltes Ici les temps sont durs ouvrons

donc notre porte

Mélancolie d’été rapproche ceux qui s’aiment Avec sérénité en gommant les

problèmes

Souvenirs de richesse

souvenirs de partage

Souvenirs de jeunesse

souvenirs d’un autre âge

Souvenirs enchantés de douces mélodies Qui charment notre vie avec sérénité

Ils nous font tous rêver à nos heureux amours Au demain,

au toujours qui n’ont pas résisté

Souvenirs d’étoiles au ciel de notre vie Où tous les

cœurs fidèles sont enfin réunis

http//:www.les amours de mado.comDécembre 2011