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IRBM News 2011 ; 32 (1) © Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés 7 IRBM NEWS… IRBM NEWS… IRBM NEWS… IRBM NEWS… IRBM NEWS… L E C A H I E R T E C H N I Q U E POINT DE DEUX TECHNOLOGIES EN ANESTHÉSIE- RÉANIMATION ET SOINS INTENSIFS LES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES EN ULTRASONS AU SERVICE DU PATIENT EN ÉTAT CRITIQUE V. BERTRAND 1 , P. KOUAM 2 1 Ingénieur biomédical, Afssaps, Lyon 2 Ingénieur biomédical, Centre hospitalier Sud-Francilien, Corbeil - Essonnes INTRODUCTION Bien que la technologie des ultrasons ait près de 50 ans, son utilisation dans les services de réanimation, d’urgen- ces et dans les blocs opératoires n’est devenue évidente que très récemment. Depuis une petite décennie seulement, l’échographie associée ou non au Doppler, occupe une place prépondé- rante dans ces secteurs de soins criti- ques. Et depuis moins de cinq ans, l’expres- sion « Stéthoscope à Ultrason » a pris tout son sens grâce à la miniaturisation des appareils d’échographie. Les constructeurs ont développé des modalités de calcul extrêmement rapi- des et puissantes permettant la concep- tion d’équipements très maniables et qui offrent une image haute qualité, y compris dans un contexte d’exploration difficile. L’apport de cette technologie et de ses derniers développements révolutionne la prise en charge du patient en état critique. Pour autant, la multiplicité des constructeurs, proposant des gam- mes d’appareillages très larges, dotés d’applications plus ou moins diver- sifiées et d’un large panel de son- des, rend difficile le choix de l’écho- graphe le plus en adéquation avec le besoin, d’où l’importance pour ce type d’achat de définir au préalable le type d’exploration à réaliser avec les médecins formés à la technique, au travers de la rédaction d’un cahier des charges décrivant avec précision l’utilisation médicale. PLACE CLINIQUE DE L’ÉCHOGRAPHIE EN ANESTHÉSIE- RÉANIMATION Les évolutions technologiques des équipements d’échographie, ainsi que l’élargissement de la formation de cette technique aux anesthésistes et réanima- teurs, ont transformé la prise en charge des patients critiques. Cette prise en charge requiert l’utili- sation de techniques de diagnostics rapides et sûrs, sans compromis sur la qualité. L’ultrason permet de complé- ter l’examen clinique, au lit du patient, sans transport, sans irradiation, par une exploration d’un très grand nombre d’organes. Il faut cependant noter le caractère mani- pulateur dépendant pour ce type d’ap- pareil sur lequel la pertinence de l’image est liée à la dextérité de l’opérateur. La détection quasi-immédiate d’at- teintes neurologiques grâce au Doppler Transcranien ; la mise en évi- dence d’une sinusite maxillaire chez un patient intubé ventilé, infection nosocomiale fréquente pouvant être à l’origine d’une pneumopathie ; le diagnostic des pathologies pulmonai- res telles que l’épanchement pleural, le pneumothorax ou l’œdème pul- monaire ; les applications très nom- breuses dans le domaine intra-abdo- minal ; et bien sûr l’évaluation en temps réel de la fonction cardiaque, l’échocardiographie étant devenue un outil d’évaluation hémodynamique incontournable. Le succès de la prise en charge d’un patient de réanimation ou de soins intensifs repose sur l’optimisation de la performance cardiaque et du volume intra vasculaire. L’échographie trans- thoracique (ETT) est une source d’in- formation inestimable sur la fonction et la structure cardiaque. Mais la faible échogénicité du patient ventilé impose souvent d’opter pour l’échographie transoesophagienne (ETO). Or, celle- ci permet d’assurer une étroite sur- veillance hémodynamique : technique non invasive, elle permet de mesurer l’impact des modifications thérapeuti- ques telles que les choix et les réglages des modes de ventilation assistée, la prescription médicamenteuse ou l’uti- lisation d’une assistance circulatoire. Plusieurs études ont montré que la mesure du débit cardiaque par écho- Doppler est parfaitement corrélée à la mesure par thermodilution. Ajoutons le rôle essentiel de l’écho- cardiographie pour la détection d’une endocardite, d’une embolie pulmonaire ou d’une dissection aortique. Outre l’exploration anatomique et fonc- tionnelle, n’oublions pas non plus le rôle de « repérage » et le «guidage » de l’échographe en interventionnel. Ainsi les gestes invasifs fréquents en réani- mation tels que la réalisation de ponc- tions guidées par ultrasons, la pose des cathéters veineux centraux ou encore la cathétérisation des veines jugulaires, sous-clavières et fémorales sont deve- nus plus faciles avec une nette diminu- tion des complications.

Point de deux technologies en anesthésie-réanimation et soins intensifs: Les innovations technologiques en ultrasons au service du patient en état critique

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Point de deux technologies en anesthésie-réanimation et soins intensifsles innovations technologiques en ultrasons au service du Patient en état critique

v. Bertrand1, P. Kouam2

1 ingénieur biomédical, afssaps, lyon

2 ingénieur biomédical, centre hospitalier Sud-Francilien, corbeil - essonnes

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IntroductIonBien que la technologie des ultrasons ait près de 50 ans, son utilisation dans les services de réanimation, d’urgen-ces et dans les blocs opératoires n’est devenue évidente que très récemment. Depuis une petite décennie seulement, l’échographie associée ou non au Doppler, occupe une place prépondé-rante dans ces secteurs de soins criti-ques.Et depuis moins de cinq ans, l’expres-sion « Stéthoscope à Ultrason » a pris tout son sens grâce à la miniaturisation des appareils d’échographie.Les constructeurs ont développé des modalités de calcul extrêmement rapi-des et puissantes permettant la concep-tion d’équipements très maniables et qui offrent une image haute qualité, y compris dans un contexte d’exploration difficile.L’apport de cette technologie et de ses derniers développements révolutionne la prise en charge du patient en état critique.Pour autant, la multiplicité des constructeurs, proposant des gam-mes d’appareillages très larges, dotés d’applications plus ou moins diver-sifiées et d’un large panel de son-des, rend difficile le choix de l’écho-graphe le plus en adéquation avec le besoin, d’où l’importance pour ce type d’achat de définir au préalable le type d’exploration à réaliser avec les médecins formés à la technique, au travers de la rédaction d’un cahier des charges décrivant avec précision l’utilisation médicale.

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Place clInIque de l’échograPhIe

en anesthésIe-réanImatIon

Les évolutions technologiques des équipements d’échographie, ainsi que l’élargissement de la formation de cette technique aux anesthésistes et réanima-teurs, ont transformé la prise en charge des patients critiques.Cette prise en charge requiert l’utili-sation de techniques de diagnostics rapides et sûrs, sans compromis sur la qualité. L’ultrason permet de complé-ter l’examen clinique, au lit du patient, sans transport, sans irradiation, par une exploration d’un très grand nombre d’organes.Il faut cependant noter le caractère mani-pulateur dépendant pour ce type d’ap-pareil sur lequel la pertinence de l’image est liée à la dextérité de l’opérateur.La détection quasi-immédiate d’at-teintes neurologiques grâce au Doppler Transcranien ; la mise en évi-dence d’une sinusite maxillaire chez un patient intubé ventilé, infection nosocomiale fréquente pouvant être à l’origine d’une pneumopathie ; le diagnostic des pathologies pulmonai-res telles que l’épanchement pleural, le pneumothorax ou l’œdème pul-monaire ; les applications très nom-breuses dans le domaine intra-abdo-minal ; et bien sûr l’évaluation en temps réel de la fonction cardiaque, l’échocardiographie étant devenue un outil d’évaluation hémodynamique incontournable.

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Le succès de la prise en charge d’un patient de réanimation ou de soins intensifs repose sur l’optimisation de la performance cardiaque et du volume intra vasculaire. L’échographie trans-thoracique (ETT) est une source d’in-formation inestimable sur la fonction et la structure cardiaque. Mais la faible échogénicité du patient ventilé impose souvent d’opter pour l’échographie transoesophagienne (ETO). Or, celle-ci permet d’assurer une étroite sur-veillance hémodynamique : technique non invasive, elle permet de mesurer l’impact des modifications thérapeuti-ques telles que les choix et les réglages des modes de ventilation assistée, la prescription médicamenteuse ou l’uti-lisation d’une assistance circulatoire.Plusieurs études ont montré que la mesure du débit cardiaque par écho-Doppler est parfaitement corrélée à la mesure par thermodilution.Ajoutons le rôle essentiel de l’écho-cardiographie pour la détection d’une endocardite, d’une embolie pulmonaire ou d’une dissection aortique.Outre l’exploration anatomique et fonc-tionnelle, n’oublions pas non plus le rôle de « repérage » et le «guidage » de l’échographe en interventionnel. Ainsi les gestes invasifs fréquents en réani-mation tels que la réalisation de ponc-tions guidées par ultrasons, la pose des cathéters veineux centraux ou encore la cathétérisation des veines jugulaires, sous-clavières et fémorales sont deve-nus plus faciles avec une nette diminu-tion des complications.

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Enfin pour les anesthésistes, l’échogra-phe de petite taille, de grande mobilité et d’une qualité image élevée a renforcé l’attrait de l’anesthésie locorégionale : la visualisation directe des nerfs et de l’anatomie environnante, ainsi que l’ob-servation en continu de l’aiguille pré-sentent un bénéfice incontestable dans la réalisation de ce type d’anesthésie et favorisent le développement de techni-ques alternatives.

l’offre technIque aPPlIquée à

l’échograPhIe en anesthésIe-

réanImatIon : les grandes tendances

Si l’ultrason n’a fait son apparition que très récemment en réanimation, c’est en partie dû à la récente évolution de la microélectronique, mais aussi aux nom-breuses contraintes techniques qu’il a fallu surmonter : les appareils doivent être petits, ergonomiques et mobiles, connectables rapidement, robustes, et permettre une exploration offrant une très grande qualité image, même dans des conditions médiocres d’examen.Mais l’intérêt incontestable de l’écho-graphie en réanimation a poussé les constructeurs à respecter ce cahier des charges contradictoire et à proposer des appareils répondant aux besoins.Il convient cependant de distinguer deux types de constructeurs d’échogra-phes : la première catégorie correspond aux sociétés très présentes depuis de nombreuses années sur le marché de l’échographie cardiaque et radiologique et dont l’objectif a été de réduire la taille et d’adapter l’ergonomie et la maniabi-lité des équipements aux contraintes des services de réanimation et d’urgence. Ces constructeurs présentent en géné-ral, une gamme très large d’échographes allant du moyen de gamme, voire bas de gamme, jusqu’au très haut de gamme.La seconde catégorie concerne des fabricants jeunes dans ce domaine, s’appuyant sur les avancées technolo-giques majeures dans le secteur de l’in-formatique et de la microélectronique (puissance de calcul et miniaturisation). Parmi ces derniers, étaient présents sur MEDICA, un très grand nombre de

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sociétés asiatiques. Ces constructeurs visent un marché moyen de gamme et des budgets peu élevés.

les ProduItsLa complexification du marché d’écho-graphe liée à la très grande diversité des produits, nous a amené à nous concentrer sur deux catégories d’appa-reils : tout d’abord, ceux dédiés à la réa-lisation de l’exploration cardiaque dans un service de réanimation, et ensuite les appareils utilisables au bloc opéra-toire et dans les services d’anesthésie et d’urgence.

PhilipsEn échocardiographie, Philips reven-dique la place de leader en France ; Le dernier appareil haut de gamme est le Premium (iE 33) et la stratégie de la société est de mettre au point les outils sur cette plateforme pour ensuite les implanter dans les autres matériels de gamme inférieure.Depuis deux ans, elle lance de nou-veaux produits pour renouveler 80 % de sa gamme en la faisant bénéficier des développements réalisés sur d’autres secteurs d’équipements de sa division santé : les appareils d’électrocardiogra-phie, le scanographe cardiaque.Les récentes innovations sont : la sonde ETO en 3D, qui apporte un plus en dia-gnostic et qui est également utilisable en salle d’opération, la sonde ETO micro-3D, spécifiquement développée pour la pédiatrie qui ouvre des nouvelles possi-bilités pour les opérations à cœur ouvert et pour l’exploration par voies nasales des patients intubés en échographie transoesophagienne multi plans.La gamme des appareils polyvalents indiqués pour l’anesthésie-réanimation comprend les modèles CX50, HD15, HD11XE, HD7XE. A noter que ce der-nier modèle, lancé en 2009 est posi-tionné comme le remplaçant de l’EN-VISOR qui équipait jusqu’ici la plupart des services de réanimation.Le CX50 est le premier échographe « portable » qui bénéficie de la qualité « prémium » de l’IE33 et est particu-lièrement dédié pour l’échographie en anesthésie et réanimation.

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Le nouvel échographe HD9 est lui plus dédié à l’obstétrique et la gynécologie.L’une des présentations de Philips a été la technologie pure wave transducer qui consiste en l’élaboration de la sonde à partir d’un cristal pur.Pour être dans la tendance des appareils portables, Philips présente le CX50 qui pèse 6 kg et qui embarque les mêmes outils que l’appareil haut de gamme, à l’exception des modules spécifiques. Il possède un connecteur de sonde et dis-pose également d’un adaptateur pour brancher les sondes de l’iE33.

SiemensLa société n’a pas participé à Medica cette année. La gamme de matériel en échocardiographie n’a donc pas pu être explorée.Cependant, Siemens possède une gamme « ACUSON » qui comporte les appareils ACUSON sequoia, X300, SC2000 et deux modèles portables : l’ACUSON P30 et le P10 ; Le P10 étant un modèle réduit qui a un format de poche.Cette société présente l’ACUSON SC2000™ comme le premier échogra-phe à pouvoir capturer instantané-ment un volume complet sur un cycle cardiaque, technologie « Echo in a Heartbeat™ ». Il réalise l’imagerie d’un volume complet, 90 degrés × 90 degrés, avec 20 volumes ou plus par seconde. Il n’y a donc plus la nécessité de trigger ECG et d’apnée pour ce type d’explo-ration.

GemsLa société GEMS présente une gamme très large pour tous types d’applica-tions. La gamme d’échocardiographe Vivid bénéficie de l’innovation conti-nue développée par le constructeur. L’appareil correspondant le mieux aux besoins de la réanimation est le Vivid S6 : doté de l’ensemble des logi-ciels indispensables à l’exploration de l’anatomie et de la fonction cardia-ques, son ergonomie a été conçue pour répondre aux problématiques de la réanimation. Il est très mobile, l’écran est monté sur un bras articulé pouvant s’abaisser pendant le transport. Il est

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équipé d’une batterie ayant une auto-nomie de dix minutes. Il peut être doté de trois à quatre connecteurs pour uti-liser différentes gammes de sonde.En anesthésie, l’accent est mis sur le Vivid-i, appareil ultraportable d’un poids de 5 kg qui se pose sur un cha-riot. Il est doté des mêmes logiciels et mêmes sondes que le Vivid S6 ; il n’a qu’un seul connecteur de sonde dont la particularité est de n’avoir pas de pins. Comme pour tous les appareils portables, la qualité image est toute-fois limitée par la résolution de l’écran. L’objectif de cet appareil est vraiment de répondre aux besoins de transpor-tabilité pour le suivi de patients au bloc opératoire ou pour l’anesthésie dans la localisation des blocs nerveux avec une sonde de 12 à 13 MHz.Cet appareil ne dispose pas de sonde ETO à faible diamètre pour les examens pédiatriques.

ToshibaSolidement installée dans l’ultrason, la société japonaise, bien présente à MEDICA, propose une très large gamme d’échographes : depuis le FAMIO XG, appareil de base, noir et blanc, jusqu’à l’ARTIDA, l’échocardio-graphe dernier né, très haut-de-gamme, 3D de Toshiba.Pour les services de réanimation, Toshiba met l’accent sur le modèle XARIO ou XARIO XG, qui est un appa-reil moyen de gamme assez ergono-mique.L’appareil mis au point pour répon-dre aux besoins de l’examen « ambula-toire », s’appelle le VIAMO : portable, pouvant être aussi installé sur un «pied roulant » ou sur un bras, se met en route très rapidement (environ cinq secon-des). Il possède en outre les spécifici-tés suivantes : une heure d’autonomie, polyvalent, doté d’une qualité image élevée qui bénéficie des derniers déve-loppements logiciel de l’APPLIO XG y compris l’ETO.Ce salon a été l’occasion pour Toshiba de présenter l’appareil APPLIO MX, identique à l’APPLIO XG sans certai-nes fonctions, afin de s’inscrire dans le contexte de crise économique en propo-sant un appareil de faible coût.

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EsaoteEn cardiovasculaire, les maîtres mots pour Esaote sont « quantification et pré-vention ». Des outils comme le QIMT en vasculaire et le X Train en cardio-logie sont présents sur toute la gamme des appareils.La société italienne a bien mesuré la dimension croissante du marché d’anesthésie et a développé, pour être concurrentiel sur ce marché nouveau, un appareil dédié à l’anesthésie locoré-gionale, lancé sur le stand de MEDICA 2009, appelé le MylabOne®. Souvent configuré avec une seule sonde de fréquence 7–13 Mhz, cet équipement d’une utilisation facile et intuitive, est un exemple parfait de « stéthoscope à ultrason » : chaque sonde est équipée de trois boutons de réglage configura-bles selon les souhaits de l’utilisateur pour activer la couleur, geler l’image, la stocker… Les sondes, en forme de « pomme », ont été aussi dessinées pour une meilleure prise en main.Il peut être équipé d’une sonde ultra-haute fréquence 22 MHz permettant l’imagerie très superficielle. L’appareil est très léger et peut être fixé sur un chariot ou un bras.L’ouverture vers une utilisation par des non-spécialistes commence à se profiler grâce à un programme d’aide au positionnement des sondes qui est embarqué et qui indique à l’opérateur le type d’image à obtenir et pouvant même inclure une aide au repérage des organes sur l’image.

AlokaAloka est une société ancienne en échographie : elle fêtera ses 60 ans en 2010. La base de ses appareils est une plate forme sur laquelle les différentes gammes sont développées Un des axes de travail mené est de pouvoir affiner les fluctuations dans les mesures, par exemple mesurer l’énergie transmise du cœur vers les vaisseaux.Parmi les nombreux axes de recherche, l’eTracking est une approche simple, rapide et prometteuse de l’évaluation globale du risque cardiovasculaire.La récente gamme d’appareil Prosound va de l’alpha-6, sorti en octobre et pré-

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senté pour la première fois à MEDICA, jusqu’au haut de gamme l’alpha-10, présenté comme étant la plate forme hospitalière d’expertise. L’appareil alpha-6 a été développé pour répondre aux besoins d’ergonomie et de compa-cité. L’écran tactile permet à l’opérateur d’accéder plus rapidement aux diffé-rentes fonctions. Il peut être alimenté par batterie. Il peut également être équipé d’une sonde ETO, ce qui n’est pas le cas pour la plupart des appareils entrée de gamme.Pour faire comme les autres, Aloka possède également un appareil porta-ble, sur base Macintosh, monté sur une embase. Les sondes sont spécifiques et non compatibles avec les autres appa-reils de la gamme.

ZonareLa société est plus connue pour les son-des ; elle en fabrique pour différents constructeurs d’appareil d’échogra-phie.Son appareil Z.one ultra est commercia-lisé en France par FUJI depuis trois ans. Sa spécificité est son mode d’acquisition des images qui se fait zone par zone et non ligne par ligne, d’où la notion de « zone sonography ». Il s’appuie sur une technologie software qui offre une plus grande rapidité de traitementC’est à la base un appareil portable qui s’utilise individuellement ou couplé à un chariot permettant d’avoir un écran plat de 19 pouces et un clavier plus complet. Il possède trois connecteurs de sondes simultanées.La société revendique un parc de 3000 systèmes vendus dans le monde.

SonositeC’est l’un des constructeurs qui a lancé l’utilisation de l’échographe portable dans les services de soins critiques. Il a d’ailleurs maintenu sa ligne de pro-duit uniquement sur les appareils por-tables.Sonosite s’appuie sur la robustesse des produits de sa gamme pour conqué-rir ce marché. Initialement développés pour une utilisation militaire, les sys-tèmes (appareils et sondes) proposés

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par la société américaine sont garantis cinq ans, sauf pour les sondes transoe-sophagiennes, Le constructeur indique les aptitudes de l’appareil sur l’étan-chéité de sa coque et sa solidité qui permet de supporter une chute sur une hauteur de 1 mètre. La conception des connecteurs de sonde offre une solidité à toute épreuve.La gamme d’appareil Sonosite est constituée d’équipements petits, légers, autonomes pendant une durée de deux heures.Le nouveau modèle d’appareil présenté sur le salon MEDICA avait les dimen-sions d’une feuille A4 avec un poids de 2,7 kg, batteries incluses.Le modèle M-Turbo a la particularité de s’adapter à l’usage qui en sera fait, à travers le choix d’une large gamme de sondes. Tous les appareils ont une garantie de cinq ans. La qualité d’image est constamment en amélioration grâce aux nouveaux logicielsCe modèle est prévu pour l’utilisation d’une sonde ETO multiplan.Plusieurs possibilités sont offertes à l’utilisateur : soit s’équiper d’un appa-reil mono-sonde dédié à un domaine d’exploration (Le SNerve, pour la loca-lisation les blocs nerveux le S-MSK pour le musculo-squelettique), soit de s’équiper d’un appareil polyvalent (le M-Turbo).

MindraySociété chinoise fondée il y a 20 ans, Mindray est encore peu présent sur le marché des échographes en France, mais affiche une très forte volonté de développement en proposant des pro-duits de bonne qualité, intégrant des technologies de pointe et un service après-vente sérieux. Le produit inno-vant sera présenté durant le premier semestre 2010 : échographe portable polyvalent, le M7 pourra répondre aux applications de localisation des blocs nerveux en anesthésie et pour le suivi

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Philips Gems Toshib

CX50 5 iE33 Vivid S6 XARIOXARIO

Tableau 1.

de patient au bloc opératoire. Il pos-sède aussi une sonde ETO.Dès que le quantitatif d’examen par jour est conséquent, c’est le modèle DC6 ou le DC7 qui conviennent. Ceux-ci sont sur chariot.

SonoscapeSonoscape est un constructeur chinois d’appareils portables. Il a introduit en 2005 l’appareil SS1000 dont l’une des par-ticularités était d’avoir plusieurs connec-teurs de sondes, mais avec un inconvé-nient quand à son poids (13 kg). Pour se positionner dans le domaine de l’écho-cardiographie, le modèle S8 a été mis au point. Il est équipé de : couleur, 4D, deux connecteurs actifs, et est très léger (7,5 kg). Le développement de son logiciel est fait sous linux et non sous Windows comme les autres constructeurs.

la formatIon des PratIcIens

Enfin, il n’est pas envisageable de par-ler d’échographie en réanimation sans souligner que son apport est irrémédia-blement corrélé à une formation solide des utilisateurs. La performance de cette technique est dépendante de l’opérateur et la courbe d’apprentissage est longue, particulièrement pour l’échographie transoesophagienne, plus longue que pour d’autres techniques de monitorage.En ce qui concerne l’échographie car-diaque, trois niveaux de formation ont été décrits en France : le niveau I dit « basique » correspond à quelques heu-res de formation théorique et pratique se limitant à l’échographie transthora-cique. Le niveau dit « confirmé » est acquis après six mois à un an de for-mation pratique et théorique. Le réa-nimateur doit avoir réalisé entre 60 et 120 ETT et 20 à 30 ETO chez un patient de réanimation. Et le niveau III appelé « expert » accessible après deux années de formation, 240 ETT et 50 ETO dont 25 en tant qu’opérateur.

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a Esaote Aloka

XGMylabOne ALPHA 6

Aux États-Unis, deux niveaux d’ap-prentissage ont été définis : le niveau « basique » correspondant à la réalisa-tion d’environ 150 examens complets et le niveau « avancé » imposant un minimum de 300 examens réalisés.Plusieurs initiatives tentent d’apporter des solutions avantageuses contribuant à la formation des médecins à l’écho-graphie :• soulignonsparexemple l’existence

d’un site internet développé à l’in-tention des anesthésistes-réanima-teurs pratiquant l’échographie. Il s’agit du site www.echorea.org, dont l’objectif n’est pas d’apporter les bases théoriques de l’échogra-phie à un opérateur néophyte, ni même de remplacer un livre, mais au contraire d’apporter un soutien au médecin qui, après avoir été formé, se retrouve seul, en période de garde par exemple, et doit pren-dre une décision sans délai. Ce site est constitué de fiches rappelant les notions essentielles illustrées d’ima-ges et de vidéos. Ici, le e-Learning prend tout son sens ;

• ledéveloppementd’outilsd’appren-tissage tels que le « simulateur » d’ETO développé par la société Inventive Medical Ltd pourrait être prometteur ;

• certains constructeurs ont intégrécette problématique. Ainsi, Esaote a introduit dans son nouvel écho portable MylabOne® un logiciel de formation en ligne donnant accès aux images anatomiques, de la zone à anesthésier par blocs nerveux.

Le Tableau 1 donne une indication sur la gamme des appareils pouvant convenir aux services de réanimation et d’anesthésie.

conclusIonAujourd’hui, la considération à apporter à l’échographie pour la prise en charge des patients en état critique doit changer,

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Sonosite Mindray

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car, plus qu’un simple outil d’imagerie, elle est devenue un moyen de monitorage qui permet l’évaluation en temps réel de l’impact des décisions thérapeutiques.Si la formation des médecins réanima-teurs à la technique des ultrasons reste la pierre angulaire, elle doit être prise en compte avant même l’élaboration du cahier des charges, au moment de

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la définition du projet d’achat d’équi-pement et du budget à allouer.Il faut également prendre en compte le taux d’utilisation de l’appareil dans une unité de soins critiques ; c’est ici que la notion de partage d’équipement prend tout son sens avec pour objectif d’optimiser et de rationaliser le parc d’échographe dans un établissement.

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En effet, le marché des échographes pour la prise en charge d’un patient critique est un marché difficile avec une multiplicité de fournisseurs et des gammes très diversifiées, pouvant créer une difficulté de discernement du modèle approprié, du niveau de qua-lité image attendu, du nombre et des caractéristiques de sondes à acquérir.

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centrales de surveillance en cardiologiet. Maza1, M. Degrain2,

1 clinique des cèdres, 31700 cornebarrieu. Mail : [email protected]

2 aGePS, aP–hP. Mail : [email protected]

IntroductIonDès 1842 l’Italien Carlo Matteucci met en évidence grâce à un galvanomètre, le « courant dit de repos » qu’il peut y avoir entre le muscle et sa surface. De ces travaux vont découler d’autres expériences qui permettront de mesu-rer l’électricité produite par les contrac-tions musculaires, notamment celles menées par John Burden Sanderson et Frederick Page qui en 1878 à l’aide d’un électromètre capillaire détectent les phases QRST et T.Les dérivations précordiales sont utili-sées pour le diagnostic médical à partir de 1932 et les dérivations frontales uni-polaires à partir de 1942, ce qui permet à Emanuel Goldberger de réaliser le premier tracé sur 12 voies.Actuellement l’électrocardiographie est une technique relativement peu coû-teuse, permettant à l’aide d’un examen indolore et sans danger, de surveiller l’appareil cardiocirculatoire, notam-ment pour la détection des troubles du rythme et la prévention de l’infarctus du myocarde.La surveillance cardiaque se fait éga-lement à partir de pression artérielle, en effet, c’est en 1628 que W. Harvey découvrit la circulation du sang. Il démontra, en évaluant la quantité de sang éjecté par le cœur à chaque contraction, qu’en une heure le cœur

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Société GE Healthcare GE He

Centrale Carescape CIC pro I centr

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Tableau 1.

déplace une masse de sang égale à trois fois le poids du corps.C’est pourtant seulement en 1730 que la pression sanguine fut mesurée pour la première fois par S. Hales avec un manomètre relié par une canule à l’ar-tère crurale d’un cheval. Cent ans plus tard, en 1828, J.L.M. Poiseuille fit les mêmes mesures avec un manomètre à mercure dont les unités (mm ou cm de mercure) sont encore utilisées en pratique médicale, en contradiction avec le système international d’unités accepté universellement aujourd’hui.La méthode courante en pratique cli-nique a été inventée en 1905 par P. Korotkov. Elle consiste à mesurer au manomètre la contre pression exercée sur une artère par un brassard gonfla-ble tout en auscultant l’artère.La pression invasive a été inventée par Fosmann en 1929 en s’introduisant lui-même une sonde dans une veine bra-chiale qu’il pousse jusqu’à l’oreillette droite, prouvant l’innocuité de cette exploration, et fut repris par Cournand et Lenegre en 1945.Il s’agit de l’introduction d’une sonde dans les différentes cavités cardiaques pour la mesure des pressions et du taux de saturation du sang en oxygène et éven-tuellement pour la recherche de trajets anormaux et pour l’enregistrement de l’électrocardiogramme intracardiaque.

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althcare Philips Spacelabs

al Intelliview M 3155 ICS -SL 3800

Aujourd’hui, tous ces paramètres, ainsi que d’autres paramètres complémen-taires comme l’ETCO2, le débit car-diaque ; permettent de récupérer les informations cardiaques du patient, grâce à des moniteurs, et parfois des centrales de monitorages sont utilisés pour surveiller, stocker, et analyser ces informations.En effet, suivant les services médi-caux, les centrales de surveillance ne sont pas nécessairement utilisées, et des centrales de cardiologie plus spécialisées, sont à la disposition des médecins afin de les aider dans leurs diagnostics.Cet article ne va pas porter sur les moni-teurs de surveillance qui fournissent pourtant toutes les informations aux centrales de surveillances (de cardiolo-gie), mais uniquement sur ces centrales et les systèmes de report vidéo actifs ou passifs associés.

caractérIstIques technIques des centrales Par

fournIsseurIl existe sur le marché français actuelle-ment cinq fournisseurs qui proposent des centrales de surveillance de cardio-logie (Tableau 1).Il existe également deux systèmes de visualisation active (Tableau 2).

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Mindray Nihon Kohden

Hypervisor CNS 9701

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Philips Drager GE Healthcare Spacelabs Mindray Nihon Kohden

XDS Cockpit B 850 AUCUN AUCUN AUCUN

Centrale SL 3800 1 ou 2 écrans

Centrale Hypervisor 1 ou 2 écrans

Centrale CNS 9701 avec 1 ou 2 écrans

Peut fonctionner sans centrale, Il s’agit d’un client léger (captif ou non), les alarmes sonores ne sont pas intégrés dans l’écran, prévoir une sortie audio (Service technique)

Environnement Win-dows

Environnement LINUX Centrale SL 3800 16 centrales maximum /

Tableau 2.

Composants Caractéristiques minimales

Système Conforme à la norme CEI 60950 relative à l’équipement ITE, aux directives de basse tension CE et aux directives sur la CEM

Hôte Compatible PC, avec label CEProcesseur : Pentium IV 2,0 GHz256 Mo de RAMDisque dur de 40 GoCarte réseau : interface RJ45, 10M/100M Base-T, Ethernet 802,33 interfaces USB1 port série1 port parallèle

Écran TFT 1280 × 1024 17 pouces, avec label CE

Souris PS/2 ou autre interface standard, avec label CE

Clavier PS/2 ou autre interface standard, avec label CE

Enregistreur Thermique, port série

Imprimante HP LaserJet, accepte papier A4

Haut-parleur Haut-parleurs internes (de l’écran ou de l’ordinateur)

Tableau 3.

Figure 1.

Les possibilités techniques et fonction-nelles de chaque centrale sont détaillées ci-dessous par fournisseur.Les Annexes 1–3 permettent de comparer les centrales, leurs possibi-lités d’analyse cardiologique et leurs systèmes de visualisations à distance.

La société Mindray

centrale hypervisorLa société Mindray propose la centrale « hypervisor » qui recueille les données des moniteurs « Beneview », avec des applications classiques de détermination de pathologies cliniques en cardiologie.Cette centrale, ainsi que les moniteurs fonctionnent sur un réseau CMS en « étoile », en effet la centrale gère la tota-lité des moniteurs. Il s’agit d’un réseau de monitorage dédié. Les éléments actifs hardware concernant la centrale, ainsi que le ou les écrans ne sont pas dédiés, ils peuvent être acquis auprès de fournisseurs informatiques avec les pré-requis suivants (Tableau 3).

connexions en réseau dédiéIl s’agit d’un réseau LAN CMS (Système Central de surveillance) ou CMS+, pou-vant gérer 64 moniteurs « Beneview ». Avec un écran il est possible de gérer 16 patients, avec deux écrans il est pos-sible de gérer 32 patients (figure 1).

connexions concernant l’export des donnéesS’il est nécessaire d’exporter les don-nées, il faut acquérir une passerelle HL7,

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intégrée à la centrale « Hypervisor », dont les spécifications sont décrites dans le tableau des caractéristiques techni-ques (Annexe 1).

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Un logiciel dédié peut être utilisé avec des ordinateurs, pour visualiser les moniteurs à distance, il s’agit du logi-ciel dédié « CMS viewer ».

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Type XDS MMS X2

Système de visualisation à distance active Moniteur de transport

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Remarques Écran 17 et 19 pouces connectables Autonomie de 4 heures

Tableau 4.

Figure 2.

Les patients de la centrale « Hypervisor » peuvent être visuali-sés à distance soit sur une autre cen-trale « Hypervisor » (de base – pas de supplément de coût), soit sur un PC équipé d’un logiciel CMS Viewer (Il s’agit d’un CD avec le logiciel CMS Viewer : réf. 0010-30-43091 prix tarif 100 € HT).Aucune action n’est possible en dehors de la visualisation concernant le CMS Viewer (mais celle-ci est configurable – on peut choisir ce que l’on voit). Les patients d’une centrale peuvent être vus par un maximum de 16 postes dis-tants (PC ou autre centrale).

systèmes de télémétrieIl s’agit d’une télémétrie radiofréquence avec antennes. Ces antennes sont reliées à un récepteur de télémétrie, qui lui-même est connecté à la centrale « Hypervisor ». Le récepteur peut au maximum gérer 16 émetteurs TMC 6016.

fonctionnalités cardiologiques de la centrale « hypervisor »La centrale « Hypervisor » peut sur-veiller de 16 patients (avec un écran), à 32 patients (avec deux écrans), il est possible d’afficher deux tracés ECG à l’écran par patient, L’ECG est un algo-rithme « Mortara » 3,5, 12 D tradition-nel (L’algorithme « Mortara » ne per-met pas de faire de l’ECG Reconstitué). L’analyse du segment ST est possible. La mesure de la PNI à distance est pos-sible pour chaque moniteur Beneview connecté à la centrale. Il est possible d’afficher les tendances FC, SPO2 et FR sur la même position, il s’agit de l’Oxy-CRG. Tendances dynamiques courtes actualisées automatiquement toutes les minutes. Revue des tendances tabulai-

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res et graphiques sur 240 heures. Il est possible de revoir les courbes jusqu’à 72 heures.Concernant le débit cardiaque, il est possible de stocker 720 courbes et valeurs de débit cardiaques par patient. Revue de PNI également pour 720 mesures. Revue au niveau des moniteurs des analyses 12 dériva-tions. Bien sûr il est possible d’avoir l’historique de chaque patient actif. Il est possible également d’avoir une aide concernant les calculs des doses de médicaments et des paramètres hémodynamiques.

conclusion concernant la centrale de surveillance cardiaque mindray « hypervisor »La centrale Hypervisor peut gérer 32 patients. Le hardware de la centrale n’est pas captif de la société, en effet, un ordinateur avec un pré requis imposé par la société Mindray est possible à acquérir (Cf. caractéristiques techni-ques [Annexe 1]).Le logiciel « CMS viewer » donne la possibilité au médecin de visua-liser, avec un surcoût de 100 € HT avec un PC grand public. Une télé-métrie 16 patients est connectable en réseau filaire traditionnel à la centrale « hypervisor »

La société PhilipsLa société Philips propose plusieurs centrales « Intelliview », ainsi qu’un système permettant une analyse car-diologique à distance, ou au chevet du patient, le système « XDS ». Le logiciel concernant le système «XDS » est gratuit, et peut être acquis auprès de fournisseurs informatiques avec le

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pré requis décrit dans les caractéristi-ques techniques (Annexe 3).Du point de vue réseau il s’agit d’un système « étoile » avec deux réseaux distincts :• unréseaudédiémonitorage:

la centrale M3145 (esclave, visuali-sation),

la centrale M3155 (maître) ;• un réseau unidirectionnel concer-

nant les applications cliniques pour le système « XDS ».Le systèmes « XDS » contrôle le moniteur, affi-che les alarmes mais ne reporte pas les alarmes sonores, par conséquent si le moniteur ne se trouve pas pro-che du « XDS » un report d’alarme externe est nécessaire (figure 2, tableau 4).

Le système XDS peut être utilisé sui-vant trois configurations différentes :• PCaulitdupatient;• verrouillé;• ouvert.

connexions en réseau dédiéLe réseau de monitorage Philips est le Intelliview Clinical Network (ICN), il

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Figure 3.

Figure 4.

permet d’interconnecter huit centrales M1355, et 30 serveurs M3145. Chaque centrale peut afficher 32 patients. La possibilité de monitorer n’importe quel moniteur dépend de la configu-ration réseau (sectorisé ou non). Par conséquent, au minimum, le réseau clinique prend en charge le monito-rage de 96 patients sur huit centres d’information et huit postes clients maximum si un serveur de base de données est connecté (figure 3).

connexions concernant l’export des donnéesDes passerelles externes ne sont pas nécessaires (sauf pour les systèmes XDS), car les centrales M3155 ont une passerelle intégrée. Les données de la centrale peuvent être transmises à 6 récepteurs HL7 (figure 4).Le logiciel « E web » permet au médecin de monitorer à distance les patients.Un nouveau logiciel de type «Carevue » permettra de centraliser les ECG de monitorage et ou de mesurer ponctuel-les des monitorages via des électrocar-diographes.

systèmes de télémétrieLa télémétrie radiofréquence avec antennes ancienne génération n’est plus d’actualité. Une nouvelle généra-tion de télémétrie en réseau WIFI sécu-risé (Protocole prioritaire, Roaming, Spectre radio ISM, et bande de fré-quence de 2,4 Mhz) avec une option de géolocalisation est arrivée, qui peut gérer jusqu’à 1000 émetteurs sur un hôpital. Il s’agit de l’Intellview Telemetrie Systems (ITS), référence M4840 A.

fonctionnalités cardiologiques de la centrale « m3145 et m3155»Les centrales « M3145 et M3155 » peu-vent surveiller de 16 patients (avec 1 écran), à 32 patients (avec 2 écrans), il est possible d’afficher au moins deux tracés ECG à l’écran par patient, elles permettent également :• d’afficher les 12 dérivations classi-

ques ;

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• d’afficher les 12 dérivations AISI(12D reconstitué) ;

• de détecter tous types d’arythmies(Cf. Tableau arythmies [Annexe 2]) ;

• la surveillance ST/AR sur une oudeux dérivations ECG chez l’adulte, enfants ou nouveaux nées porteur ou non d’un stimulateur ;

• la surveillance des arythmies (Cf.Tableaux arythmies [Annexe 2])

• lemonitoragedusegmentST;• le monitorage de l’intervalle QT/

QTc, pour des patients présentant des risques de syndrome du QT long et de torsa de pointe.

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conclusion concernant la centrale de surveillance cardiaque Philips« m3145 et m3155 »Les centrales Philips sont captives du fournisseur, malgré une avancée concer-nant le système XDS, dont le hardware peut être acquis dans le grand public. Du point de vue cardiologique, le système est très complet avec des algorithmes perfor-mants, et un système de télémétrie WIFI avec géolocalisation, cette télémétrie pou-vant fonctionner avec 1000 émetteurs si nécessaire. la revue d’analyse des ECG soit par le système XDS (au chevet du patient ou à distance sur le réseau propriétaire),

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CIC Pro v4.1 et v5 – mises à niveau logicielles uniquement

MP100D serveur de bureau MP100R serveur rackable

Caractéristiques du processeur (CPU)

Processeur principal Processeur Mobile Pentium III 933 MHz (min)

Processeur Mobile CoreDuo® 1,2 GHz (min)

Processeur Mobile CoreDuo® 1,2 GHz (min)

Mémoire principale 512 K SDRAM (min) 1 Go DDR2 SDRAM (min) 1 Go DDR2 SDRAM (min)

Capacités vidéo/graphiques Deux sorties vidéos DVI-I (VGA ou numérique)

Une sortie vidéo DVI-I (VGA ou numérique) et une sortie vidéo DVI-D (uniquement numérique)

Une sortie vidéo DVI-I (VGA ou numérique) et une sortie vidéo DVI-D (uniquement numérique)

Stockage Carte Compact Flash 1 Go (min)/Disque dur IDE 40 Go (min)

Disque électronique SATA 8 Go (min)/Disque dur SATA-II 120 Go (min)

Disque électronique SATA 8 Go (min)/Disque dur SATA-II 120 Go (min)

Interfaces Connecteurs Ethernet 10/100 (2)/Ports USB 2.0 (clavier, souris, écrans tactiles, imprimantel [4])/Ports série RS-232 (2)

Connecteurs Ethernet 10/100 (1 actuellement utilisé) (2) connecteur Ethernet 10/100/1000 (1) ports USB 2.0 (clavier, souris, écrans tactiles, imprimatel (6), ports série RS-232 (2)

Connecteurs Ethernet 10/100 (1 actuellement utilisé) (2) connecteur Ethernet 10/100/1000 (1) ports USB 2.0 (clavier, souris, écrans tactiles, imprimatel (6), ports série RS-232 (2)

Mises à niveau logicielles Via le réseau Via le réseau Via le réseau

Rechargement du logiciel Via le réseau Via un port USB 2.0 Via un port USB 2.0

Sortie audio Haut-parleurs requis : haut-parleurs fournis par le fabriquant (haut-parleurs internes à double redondance fournis)

Haut-parleurs requis : haut-parleurs fournis par le fabriquant (haut-parleurs internes à double redon-dance fournis)

Haut-parleurs requis : haut-parleurs fournis par le fabriquant (haut-parleurs internes à double redon-dance fournis)

Système d’exploitation Microsoft Windows XP intégré avec Service Pack 2

Microsoft Windows XP intégré avec Service Pack 2

Microsoft Windows XP intégré avec Service Pack 2

Spécifications environnementales (CPU)

Température d’utilisation 10 à 35 °C 0 à 35 °C 0 à 35 °C

Température de stockage −20 à 60 °C −40 à 70 °C −40 à 70 °C

Humidité relative d’utilisation 30 à 75 %, sans condensation 10 à 90 %, sans condensation 10 à 90 %, sans condensation

Humidité relative de stockage 10 à 85 %, sans condensation 10 à 90 %, sans condensation 10 à 90 %, sans condensation

Refroidissement Air forcé (ventilateur redondants à vitesse variable)

Air forcé (ventilateur redondants à vitesse variable)

Air forcé (ventilateur redondants à vitesse variable)

Fixation Verticale (avec support en option) horizontale, sur un bureau, ou murale (avec la fixation fournie)

Verticale (avec support en option) horizontale, sur un bureau, ou murale (avec la fixation fournie)

Rock de 48 cm, fixation horizontale sur un bureau, ou fixation murale (avec la fixation fournie)

Caractéristiques physiques (CPU)

Hauteur 8,0 cm 8,0 cm 8,8 cm – ne comprend pas les pieds en caoutchouc

Largeur 41,0 cm 41,0 cm 40,0 cm – collerettes d’encastrement non comprises/48,3 cm – collerettes d’encastrement comprises

Épaisseur 33,0 cm 33,0 cm 27,6 cm – emplacement de fixation à collerette standard

Poids (kg) 6,6 6,6 5,6

Alimentation (CPU)

Tension Sélection automatique pour 110 à 120 V c.a. ou 200 à 240 V c.a. = 10%

100 à 240 V c.a. 100 à 240 V c.a.

Courant 1,0 A (max) à 115 V c.a., 0,5 A (max) à 200 V

1 A (max) 1 A (max)

Fréquence 50/60 Hz = 3 Hz 50 à 60 Hz 50 à 60 Hz

Puissance 100 W (max), 50 W (habituellement) 100 W (max), 50 W (habituellement) 100 W (max), 50 W (habituellement)

CIC Pro

Tableau 5. Spécificités techniques des centrales CIC.

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soit par le logiciel « Carevue » en passant par une passerelle, est possible. Celui-ci pourra alors récupérer d’autres données (labo, respi, perfusion…), et constituer ainsi le dossier patient.

La société GE HealthcareConcernant le monitorage, la société GE Healthcare utilise les compétences :• De la société Marquette avec la

centrale « Carescape CIC pro », les moniteurs Dash et Carescape B 850, destinés particulièrement aux servi-ces de cardiologie ;

• De la sociétéDatex,avec la centrale« I central », les moniteurs Solar et Carescape B 850, destinés particuliè-rement aux services d’anesthésie ;

• De la société Critikon, avec lesmoniteurs de un à trois paramètres « Série », destinés particulièrement aux services de soins.

Les moniteurs de la société Critikon ne seront pas étudiés dans notre article car ils n’utilisent pas de centrale de surveillance élaborée.Pour les services de réanimation, réveil, ou USIP, le choix de la centrale et des moniteurs se fait en fonction des besoins de chaque service, par conséquent le choix des centrales en dépend.

fonctionnalités de ces deux centralesLa centrale marquette « Carescape CIC pro » (station de revue pour les infir-mières, station de travail pour les méde-cins, station de surveillance et de ges-tion à distance), pour moniteur Dash et Carescape B 850. Huit centrales peuvent être mises en « séries » de façon à obte-nir un nombre de patients monitorés supérieur à 32. Avec une centrale deux écrans, il est possible dans un service d’avoir un serveur capable de stocker sur une très longue période (10 à 20 ans) tous les ECG provenant des différents

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Figure 5.

dispositifs médicaux GE healthcare (électrocardiographes, moniteurs, baies de cathétérisme…), et de les afficher sur un écran de la centrale CIC pour les comparer à l’ECG temps réel, il s’agit de « MUSE CIC ». Il est possible de travailler avec une seule souris et un clavier avec plusieurs écrans ou centrales, il s’agit le la fonction « Multi Km »(figure 5).Il est possible d’effectuer de la télémain-tenance avec le système « Webmin » en particulier avec le monitorage Dash, et « Inside »avec les moniteurs Dash et Carescape B 850. Actuellement des nou-velles centrales CIC sont disponibles, avec un encombrement plus réduit, un stoc-kage de mémoire flash de 8 Mhz, et la pos-sibilité de « back up » sur une autre cen-trale liée au réseau, au cas ou la centrale est en panne. Il existe également des cen-trales de surveillances (unidirectionnel-les), et des postes de revue médicale pour permettre aux médecins de travailler sur les ECG patients (curseurs, analyse com-plexe QT…) sans les alarmes.

connexions en réseau dédiéIl s’agit du réseau dédié « Unity Network Patient Data Server » (Tableau 5).Spécificités techniques des centrales CIC :

La centrale « I central », possède en grande partie les mêmes applications que la centrale Carescape CIC pro, pouvant recueillir les données des moniteurs Solar et Carescape B 850, avec les fonctionnali-tés suivantes en plus de la centrale CIC :• lapossibilitéd’avoirdesongletspar

service concernant la visualisation et la gestion des moniteurs ;

• le mode nuit, permettant d’inhiberles alarmes au niveau du chevet patient tout en gardant les alarmes au niveau de la centrale ;

• lacontinuitédesdonnéesdesmoni-teurs en gérant les mémoires des moniteurs lors du transport.

NB : le nouveau moniteur « Carescape B 850 » permet de faire des reports de visualisation, avec les possibilités suivantes :• ECG Marquette Ekpro avec détec-

tion de la fibrillation auriculaire ;• surveillance continue du segment ST

sur toutes les dérivations ;

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• monitorage en continu de l’allonge-mentdel’intervalleQT/QTc;

• enregistrement de 500 événements ;• revue bidirectionnelle des ECG via

le système MUSE.Il est à noter que les centrales peuvent être connectées via un gateway interne, et les moniteurs peuvent être connectés via un gateway externe (figure 6):

Type de réseaux pour les deux types de centrales :• pour l’ancienne gamme « marquette »,

il s’agit d’un réseau « peer to peer » ;• pour l’ancienne gamme « Datex » il

s’agit d’un réseau en « étoile » ;• pour la nouvelle gamme, les moni-

teurs « Carescape B 850 fonctionnent sous LINUX, et peuvent fonctionner avec les deux centrale. Par consé-quent il peut être utilisé avec les deux réseaux, mais ils utilisent deux cartes réseaux distincts :

une carte réseau concernant le réseau dédié monitorage,

une carte réseau concernant le réseau bidirectionnel (il s’agit des applications cliniques types images DICOM et données de laboratoires, connectables directement au niveau du réseau de l’hôpital).

connexions concernant l’export des donnéesLe système MUSE permet le stockage, la revue, la restitution et l’analyse des tracés ECG, et de l’information du ou des patients sur un réseau non dédié (externe) dans le cadre du dossier patient, avec la possibilité :• d’agrandir et de sélectionner une

partie de l’ECG, afin de mieux visua-liser les détails ;

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• d’utiliser des curseurs de mesure pour faciliter l’évaluation des ano-malies du rythme cardiaque ;

• de comparer des séries d’ECG, per-mettant d’analyser automatique-ment l’ECG en cours par rapport à l’ECG précédent ;

• D’effectuer des compte rendus de diagnostic pour émettre ou confir-mer plus rapidement les ECG.

Les caractéristiques techniques des centrales ainsi que du moniteur actif « Carescape B 850 » sont indiquées dans le tableau « caractéristiques techniques (Annexe 1)». Tous ces dispositifs sont captifs GE Healthcare, il n’est pas pos-sible d’acquérir les éléments hardware chez un fournisseur informatique clas-sique, le Hardware est dédié.

système de télémétrieUne télémétrie radiofréquence avec antennes. Ces antennes sont reliées à un récepteur de télémétrie, qui lui-même est connecté à la centrale « CIC pro ». Le récepteur peut au maximum gérer 620 émetteurs « Unity Apex Pro », avec la possibilité de les interconnecter à des Bip, afin d’alerter par alarme et affichage le personnel soignant.

fonctionnalités cardiologiques des centrales « cIc pro et Icentral »La centrale « CIC pro» peut surveiller 16 patients (avec 1 écran) ; il est pos-sible d’afficher au moins deux tracés ECG à l’écran par patient, un deuxième écran permet de visualiser plus préci-sément, gérer les alarmes d’un patient, sans interrompre le monitorage en temps réel.La centrale « I central» peut surveiller de 16 patients (avec un écran) à 32 (avec deux écrans), il est possible d’afficher au moins deux tracés ECG à l’écran par patient.Ces centrales permettent également :• d’afficher les 12 dérivations classi-

ques ;• de détecter tous types d’arythmies

(Cf. Tableau arythmies [Annexe 2]) ;• Mini tendances graphiques en mode

plein écran ;• Revue des événements avec aide

graphique ;• la surveillance des arythmies (Cf.

Tableaux arythmies [Annexe 2]) ;• le monitorage de l’intervalle QT/

QTc, pour des patients présentant

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des risques de syndrome du QT long et de torsa de pointe.

conclusion concernant des centrales de surveillance cardiaque ge healthcare « cIc pro et I central»La centrale « CIC pro » est donc plus destinée à la cardiologie, combinée au système MUSE CIC, et les moniteurs Carescape B 850, cela confère une flexi-bilité accrue.

La société SpacelabsIl s’agit d’un réseau en « étoile » uti-lisant un SQL serveur, soit en réseau dédié, ou en passant par le réseau de l’hôpital. La centralisation se fait grâce à la centrale « ICS : Intesys Clinical Suite », qui permet d’obtenir toutes les données du patient sur une durée illi-mitée suivant le dimensionnement de la capacité réseau (Serveur Citrix)

connexions en réseau dédiéIl s’agit du réseau Spacelabs « Spacelabs Ultraview Care Network »

connexions concernant l’export des donnéesIl s’agit de l’option WinDNA (Windows Dynamic Network Acces) lié aux cen-trales SL3800 ou ICS G2.Cette fonction permet de ramener sur le moniteur de surveillance ou la centrale les informations du réseau hospitalier, les données laboratoires, le système Pacs, la feuille de réanimation ou anes-thésie… Pour cela on utilise la techno-logie CITRIX qui permet d’avoir un accès illimité à toutes ces sources d’in-formations sans saturation du réseau. L’utilisateur sur un même écran peut visualiser ces constantes hémodynami-ques et le dossier patient par exemple.

systèmes de télémétrieIl s’agit d’une télémétrie radiofré-quence avec antennes. Ces antennes sont reliées à un récepteur de télémé-trie, qui lui-même est connecté à la cen-trale « SL3800 ». Le récepteur peut au maximum gérer 14 émetteurs.

fonctionnalités cardiologiques de la centrale « sl3800 et Ics g2 »Les possibilités réseau de SPACELABS, permettent à la centrale ICS G2 de stocker tous les ECG sur une très lon-

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gue durée, non pas de façon passive en fichier pdf, mais active, en pouvant revisualiser les ECG point par point, pouvant ainsi analyser tous les comple-xes ECG.

conclusion concernant la centrale de surveillance cardiaque spacelabs« sl3800 et Ics g2»La centrale ICS G2 liée aux possibilités réseau en fait une centrale de cardiolo-gie d’analyse, voire de recherche.

La société Nihon KohdenLa centrale « CNS 9701 » recueille les données des moniteurs « Life scope » avec des applications classiques de détermination de pathologies cliniques en cardiologie.Il s’agit d’un réseau en « étoile » avec un réseau dédié monitorage.

connexions en réseau dédiéIl s’agit du réseau dédié « LS NET (Life Scope Networking) », il est possible d’utiliser un PC traditionnel avec le logiciel « Netckonnect light », de façon à visualiser le réseau monitorage dédié.

connexions concernant l’export des donnéesAfin d’exporter les données, il sera nécessaire d’acquérir une passerelle HL7. (Il est possible d’accéder à dis-tance via la centrale CNS 9701 aux moniteurs via un gateway avec le logi-ciel « netconnekt lourd », les méde-cins, ou utilisateurs peuvent se connec-ter avec des licences simultanées au niveau des PC uniquement en mode de visualisation.

systèmes de télémétrieUne télémétrie radiofréquence avec antennes. Ces antennes sont reliées à un récepteur de télémétrie, qui lui-même est connecté à la centrale « CNS 9701 ». Le récepteur peut au maximum gérer 12 (voire 16) émetteurs ZS et ZM au maximum par groupe de 6.

fonctionnalités cardiologiques de la centrale « cns 9701 »La centrale « CNS 9701 » peut afficher 16 patients, et gérer 17 patients, elle permet également :

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• d’afficher les 12 dérivations classi-ques ;

• de détecter tous types d’arythmies(Cf. Tableau arythmies [Annexe 2]) ;

• revues des événements avec aide graphique.

conclusion concernant la centrale de surveillance cardiaque nihon Kohden « cns 9701 »La centrale de cardiologie « CNS 9701 »permet la mesure du complexe QT, et des applications cardiologiques traditionnelles. Les possibilités de connexion restent très flexibles entre des applications intra service et extra service, mais uniquement de façon pas-sive, sans stockage sur une très longue durée des ECG patients. Une télémé-trie uniquement en radiofréquence peut gérer six patients minimum et 16 patients maximum.

La société DragerLa société Drager passe à une nouvelle gamme qui va supplanter la gamme infinity actuelle, il s’agit du système IACS : Infinity Acute Care Systems (en fait dans la philosophie d’utilisation, il s’agit de l’équivalent du système XDS et du moniteur MMS X2 de la société PHILIPS). Ce système IACS com-prend (Tableau 6):

connexions en réseau dédiéIl s’agit du réseau « Infinity » de Drager, avec un Hub de communication PS 250, en liaison avec le Cockpit C700 ou C500, ainsi que le Mrack permettant de rece-voir les différents paramètres comme les dispositifs stand alone (Sto2, Débit Cardiaque, Ventilateurs via Capsul

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Type C 700

Système de vactive

Photo

Écran 21 pou

Tableau 6.

technologie,..), ainsi que le moniteur de transport M 540 (Figure 7).

connexions concernant l’export des donnéesIl s’agit d’un système captif drager « Infinity One net »Infinity OneNet est une infrastructure partagée VLAN, la particularité de ce réseau est en fait d’avoir un réseau phy-sique, avec deux couches distinctes per-mettant de séparer le réseau dédié de monitorage, au réseau SIH de l’hôpital, il permet entre autre :• de prendre en charge la surveillance

filaire et sans fil ;• de fournir un service de qualité

(QoS).Ce réseau, est bien sûr conforme aux normes industrielles dans le domaine de l’informatique.Les logiciels dédiés au réseau « Infinty One net » sont les suivants :

its réservés

S

C 500

isualisation à distance Système de visualisation àactive

ces Écran 17 pouces

• « Infinity Gateway » est une suite logicielle ouverte basée sur les nor-mes, qui favorise une intégration sans faille entre le réseau Infinity Network et les solutions et infras-tructures informatiques existantes.

• « Infinty Symphony » permettant la visualisation l’ECG des patients soit : Au niveau du cockpit (C 700 ou

C 500) via des licences grâce à « Infinity Megacare »,

Au niveau du poste du médecin grâce à « Infinity Webviewer ».

Le stockage de tous les patients sur un temps extrêmement long (10 ans) sur un serveur dédié.L’architecture d’OpeSim est de type client serveur, permettant d’obtenir la bonne information au bon moment et au bon endroit. Ses fonctionnalités permettent d’améliorer la sécurité du patient, puis d’effectuer des mesures à

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M 540

distance Moniteur de transport

Autonomie 4 heures

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des fins d’évaluation médicale, scienti-fique et médico-économique.

systèmes de télémétrieLa télémétrie radiofréquence avec antennes ancienne génération n’est plus d’actualité. Une nouvelle génération de télémétrie en réseau WIFI sécurisé le M 300, est un dispositif de télémétrie com-pact et portatif pour les patients adultes et pédiatriques, il permet de monitorer l’ECG, la fréquence cardiaque, ainsi que la SPO2 (Figure 8).

Figure 8.

fonctionnalités cardiologiques de la centrale « Infinity central station ms18500 »Il s’agit d’une centrale de visualisation pouvant visualiser 16 patients (avec un écran) et 32 patients (avec deux écrans), pouvant afficher au maximum 32 patients, et gère 1024 moniteurs sur le même réseau. Elle possède toutes les alarmes nécessaires d’arythmie (Annexe 2), et des possibilités de stoc-kage traditionnel (96 heures).

conclusion concernant la centrale de surveillance cardiaque drager « Infinity central station ms18500»La centrale MS 18500 possède de très bonnes caractéristiques techniques

20

(Annexe 1]), avec la possibilité d’ef-fectuer un ECG 12D reconstitué, des alarmes cardiologiques correspondant à un service de cardiologie (Annexe 2), et la possibilité d’export des don-nées via des logiciels dédiés (Infinity Symphony). La force de Drager, est dans son nouveau système IACS, per-mettant une flexibilité avec leurs moni-teurs de transports M 540 et une visua-lisation active avec leurs cockpits C700 /C500quiintègreungatewaypermet-tant de visualiser les données de labo-ratoires, et d’imagerie médicale, ou de management de l’ECG (Megacare ou Webviewer).

Pré-requis nécessaire à la protection des centrales d’une infection virale

Actuellement la fondation Marie Curie est en charge au niveau national, en collaboration avec des ingénieurs infor-matiques et biomédicaux, d’élaborer un cahier des charges, ainsi qu’un ques-tionnaire technique destiné à protéger les dispositifs médicaux des virus infor-matiques. Il ne s’agit pas d’imposer des pré-requis mais d’adapter ces éléments en fonction de chaque situation sans mettre en péril l’appel d’offres d’achats ou de maintenance des dispositifs médicaux, il s’agit donc « d’exigences de sécurité des systèmes d’information pour les équipements biomédicaux des établissements de santé »

conclusIonAuparavant, les centrales de sur-veillance de cardiologie étaient utili-sées par le personnel hospitalier dans le cadre de récupération de données cardiologiques des patients, afin de les aider dans leurs diagnostics. Aujourd’hui, les technologies de l’in-formatique ayant évolué, il est tou-jours possible d’avoir ce type de cen-trale, mais également des systèmes de visualisation passive et/ou activepour le médecin, à partir de l’ordina-teur de son bureau, et des systèmes de

IRBM News 20

visualisation active (XDS de philips, B 850 de GE healthcare, Cockpit de Drager), permettent au personnel hos-pitalier d’avoir les données en temps réel afin de les aider dans leurs dia-gnostics.Les constructeurs fournissent pour cela des logiciels d’exploitation à distance via diverses passerelles, mais certaines exploitations peuvent se faire par le biais des centrales dédiées.Les logiciels cardiologiques sont exploi-tables par des centrales dédiées mais sont assez simples, c’est la raison pour laquelle, la majorité des fournisseurs se tournent vers un monitorage patient avec un maximum de recueil de don-nées, et une exploitation individuelle ou par groupe via des systèmes ouverts sur le réseau hospitalier.Dans un système ouvert, il faut bien appréhender l’utilité de tels systè-mes car le flux peut rapidement être important et la conception des serveurs (dédiés ou pas) est à traiter en même temps que le choix des moniteurs et des centrales.Il se pose donc le choix, de savoir ce que l’on veut traiter comme informa-tion montante venant du moniteur :• soit raccorder directement à une cen-

trale ;• soit en réseau ouvert avec remontée

des informations sur un serveur non spécifique.

On observe bien actuellement un chan-gement des pratiques, qui fait que l’on peut surveiller un patient sans être a son « chevet », à l’aide de systèmes qui permettent des interprétations de données plus importantes. Les dif-férents paramètres patients peuvent ainsi faire l’objet d’un archivage qui va permettre de faire une analyse plus détaillée et même un comparatif entre patient.Les méthodes de travail du person-nel hospitalier changent, mais il ne faut pas oublier que le rapprochement de l’informatique et du biomédical, permettant cette flexibilité, doit être sécurisé, afin de ne pas contaminer le réseau dédié biomédical.

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Marque GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Distributeur GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Modèle Carescape CIC pro

I central Intelliview Infinity Central Station MS18500

ICS/SL 3800 Hypervisor CNS 9701

Hardware requis Compatible PC, avec label CEProcesseur Penthium 3 avec 933 Mhz1 Go de RAMDisque dur de 40 GoctetsCarte réseau : Interface RJ45 10M/100M base T Ethernet 802.34 interface USB2 port RS232

Compatible PC, avec label CEProcesseur Penthium 4 avec 2,66 Ghz1 Go de RAMDisque dur de 120 GoctetsCarte réseau : Interface RJ45 10M/100M base T Ethernet 802.34 interface USB2 port RS232

Caractéristiques techniques des centrales M3145 et M3155

Caractéristiques techniques des centrales ICS

La société Spa-celabs

Compatible PC, avec label CEProcesseur Penthium 4 avec 2 Ghz256 MO de RAMDisque dur de 40 GoctetsCarte réseau : Interface RJ45 10M/100M base T Ethernet 802.33 interface USB1 port Série et 1 port //

Compatible PC, avec label CEProcesseur Penthium 3 avec 1 Ghz ou Penthium 4 avec 2,4 Ghz256 MO de RAMDisque dur de 250 GoctetsCarte réseau : Interface RJ45 10M/100M base T Ethernet 802.31 port Série (RS232) et 1 port // et 3 bus PCI

Logiciel Windows XP Windows 2000 Windows Windows Windows Windows 2000

Hardware captif Oui Oui Oui avec les centrales M3145 et M3155

Oui Non Non Oui

Station de visua-lisation active

Carscape B 850 Carscape B 850 Oui le XDS Cockpit / / Netkonnekt

Station de visua-lisation passive

Possibilité de connecter 4 écrans à une dis-tance maximum de 315 mètres (sans alarmes)

/ / / 91388 / Oui via report vidéo marqué CE médical

Dernier software requis

V4.1 et V5 / LO / V. 2.02.02

Caractéristique physique de la centrale

Dimension de la tour (cm3)

2165 (anciennes centrales CIC)

33816 26418 6059 11038 Fonction du four-nisseur de PC

25660

Consommation (Watts)

100 240 300 460 100 Fonction du four-nisseur de PC

230

Poids (kg) 15,9 (anciennes centrales CIC)

15,9 11 22,5 4,3 Fonction du four-nisseur de PC

16

Mise à niveau du Software

Via le réseau Via le réseau Via le réseau non / non Netkonnekt

Nombre d’écrans maximum par centrale

2 2 2 2 2 2 2

Spécificité des écrans

Type 19 pouces (1280 × 1024)

19 pouces (1280 × 1024)

17 pouces (1280 × 1024)

17/21 pouces (1280 × 1024)

19 pouces (1280 × 1024)

17 pouces (1280 × 1024)

17 et 19 pouces

Poids (Kg) / 7 / / 7,35 kg ou 13,6 kg

/ 11

Nombre maxi-mum de patients visualisés

16 32 32 32 16 (SL3800) et 1024 pour ICS

32 16

Nombre maxi-mum de patients monitorés (alarmes)

1024 128 (3 centrales peuvent être visualisés par 1 I centrale)

32 32 1024 32 17

Annexe 1.

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Marque GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Distributeur GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Modèle Carescape CIC pro

I central Intelliview Infinity Central Station MS18500

ICS/SL 3800 Hypervisor CNS 9701

Nombres de tracés par patient

4 4 4 4 4 2 6

Écran tactile Optionnel / Oui Optionnel De base

Fulldiscloser

Capacité du Fulldiscloser

72 heures 72 heures 96 heures 72 heures et 96 avec innovian

72 heures 72 heures 72 heures

Nombre d’événe-ments

500 500 150 150 Variable mais en général 1 minutes (sur 24 heures)

Variable 72 h

Durée des évé-nements stockés (secondes)

10 10 30 20 12 60 15

Nombres de courbes par événements

/ / 4 4 / / 6

Analyse ST QT/QTc Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Caractéristique WIFI

Structure du réseau

/ / / 802.11b/g / 802.11b /

Radiofréquence sans fil

/ / / / / 2,4000 à 2,4835 Ghz

/

Vitesse de trans-mission

/ / / / / 11 Mbps /

Délai d’alarme / / / / / < 1 secondes /

Remarques / / / Réseau de télémétrieInfinity Trust

/ / Fonction « In-terbed » sur les moniteurs de la gamme Nihin Kohden

Télémétrie

Filaire Oui / Oui Oui Oui Oui Oui

Type TELEGUARD / / Réseau de télémétrieInfinity Trust

90341/90347 /90343

TMS 6016 ZS 9X et ZM-9X

Nombres maxi-mum d’émetteurs

620 / / 16 14 16 16 (groupe de 6)

Type Unity Apex Pro / / WIFI / / /

WIFI Non / Oui Oui Non / /

Type / / ITS (Intellview Telemetrie Sys-tems)

M300 / / /

ECG

12D traditionnel Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui

12D reconstitué / / Oui (EASI) Trust ST / Non Non

Fréquence d’échantillon-nage des ECG (Hz)

/ / / 7 secondes 896 hz / 500 mots de 16 bits/s

Serveur

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Marque GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Distributeur GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Modèle Carescape CIC pro

I central Intelliview Infinity Central Station MS18500

ICS/SL 3800 Hypervisor CNS 9701

Type de serveur Citrix (interne à la centrale CIC pro)

Mobile care M 3154 (30 serveurs M3154 peuvent être interconnectés)

Société Drager Citrix ou WinD-NA (SQL Server database)

Dépend du stockage (Cf. hopital)

Web serveur connect

Web MUSE Web (interne à la cen-trale CIC pro)

Web Viewer EWEB (WEB optimisé)

Société Drager Société Space-labs

CMS VIEWER Netkonnekt

Nombre maxi-mum de centrale pris en charge par le serveur

/ 8 8 centrales M 3155

Société Drager Société Space-labs

Dépend du ré-seau de l’hôpital

4 centrales CNS9701

Nombre maximum de moniteurs pris en charge par le serveur

1024 1024 1024 Société Drager Société Space-labs

Dépend du ré-seau de l’hôpital

128 / 32

Serveur WEB MUSE Web (interne à la cen-trale CIC pro)

MUSE Web (interne à la cen-trale CIC pro)

Oui Société Drager Société Space-labs

Hôpital QP 983P et QP 985P

Logiciel WEB Muse WEB (consultation à distance)

WEB VIEWER (consultation à distance)

EWEB (WEB optimisé)

Société Drager Société Space-labs

CMS VIEWER windows (Docu-ment construc-teur Nihon Kohden)

Caractéristique minimal hard-ware « serveur »

Windows 95 à XP, processeur 400 Mhz, 128 Mb de RAM, internet explorer, safari, Firefox, Java Web start, résolution écran minimal 800*600

Windows 95 à XP, processeur 400 Mhz, 128 Mb de RAM, internet explorer, safari, Firefox, Java Web start, résolution écran minimal 800*600

Dédié Philips Société Drager Société Space-labs

Hôpital QP 983P et QP 985P (Document constructeur Nihon Kohden)

Connectivité réseau dédié (in-terne)

Solution de connectivité

Unity network patient data server

Unity network patient data server

ICN (Intelliview clinical network)

Réseau infinity Spacelabs ultraview care network

LAN CMS (Sys-tème centrale de surveillance) ou CMS+

LS NET (Life scope networ-king)

Nombres de mo-niteur maximum connecté

/ / Le réseau clinique prend en charge le monitorage de 96 patients sur 8 centres d’information et 8 postes clients maximum si un serveur de base de données est connecté

/ / / /

Type de moniteur à connecter

Carscape (B 850, V 100, Solar I 8000)

Dash, Datex Ohmeda

Gamme Intel-liview

/ / / /

Type de centrale à connecter

CIC pro I central M3145 et M3155 / / / /

Connectivité réseau externe

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Marque GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Distributeur GE Healthcare GE Healthcare Philips Drager Spacelabs Mindray Nihon Kohden

Modèle Carescape CIC pro

I central Intelliview Infinity Central Station MS18500

ICS/SL 3800 Hypervisor CNS 9701

Gateway externe Non Non Non mais la collecte des données de la centrale peuvent être transmise à 6 récepteurs HL7

Oui, Infinity Gateway

Oui pour SL3800, non pour l’ICS-G2

Oui (CMS viewer)

Oui captif (QP 993-PK)

Si oui, spécificité / / / Captif / Cf. constructeur Compatible PC, avec label CEProcesseur Dual Cor « xeon » avec 2 Ghz ou Penthium 4 avec 2,4 Ghz2 GB de RAMDisque dur de 140 GoctetsCarte réseau : LAN Interface RJ45 10M/100M base TXMicrosoft windows serveur 2003 SP2 R2, Java 2 SDK 1.4 2_08, Explorer 6.0 SP2

Export HL7 intégré dans la centrale

Oui Oui Oui Non Oui pour l’ICS-G2

Non Non

Export HL7 au niveau d’un Gateway

Non Non Non Oui Oui pour SL 3800

Oui Oui

Protocole HL7 Protocole TCP IP Protocole TCP IP Protocole TCP IP Protocole TCP IP Protocole TCP IP Protocole TCP IP Protocole TCP IP

Version de HL7 / / 2,3/2,4/2,5 / / / 2,4

Connectivité externe

Cellular Viewer, Pocket Viewer et Web Viewer, I panel

Cellular Viewer, Pocket Viewer et Web Viewe, Ipoc/Ipon

Tracemaster view, carevue

Innovian, sym-phony

CMS viewer Netkonnekt

Maintenance pro active à distance (Biomédical)

Oui : Carescape Network InSite Exc

Non Non / Non Non

Onduleur

Onduleur nécessaire si l’hôpital n’est pas ondulé?

Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Si oui, quel type / / Avec l’onduleur standard, les coupures jusqu’à 90 secondes sont transpa-rentes

/ / / APC

Norme CE EN 60601-1-2 clause 36

93/42 CEE 93/42 CEE 93/42 CEE 93/42 CEE CEI 60950 EN 60601-1-1

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Centrale GE : Carescape CIC pro

GE : I central Philips : Intelli-view M 3145 et M3155

Drager : ICS Spacelabs : ICS-G2

Mindray : Hyper-visor

Nihon Kohden : CNS 9701

Type d’arythmies

Asystolie X X X X X X X

Fibrillation auriculaire

X X

Fibrillation ventriculaire

X X X X X X X

Tachycardie ventriculaire

X X X X X X X

Bradycardie extrême

X X X X X X X

Tachycardie extrême

X X X X X X X

Stimulus inef-ficace

X

Défaut de stimu-lation

X

ESV/min X X

Fréquence car-diaque faible

X X X X X X

Fréquence car-diaque élevé

X X X X X X

Fréquence cardiaque irré-gulière

X X X X X X

Tachycardie vent non soutenu

X

Tachycardie su-praventiculaire

X

Rythme ventri-culaire

X

Salve ESV X X X X X X X

ESV pairées X X X X X X

ESV polymor-phes

X X X X

ESV R/T X X X X

Pause X X X X X X

Battement manquant

X

Bigéminisme ventriculaire

X X X X X X X

Trigéminisme ventriculaire

X X X

Intrevale QT

QT X

QTc (Continu) X

Annexe 2.

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Société GE Healthcare Philips Drager

Type Carescape B 850 XDS Cockpit C700 et C500

Dimension de la tour (cm3) 12406 Société Philips 20964

Consommation (Watts) 300 Société Philips 120

Poids (Kg) ∼15 kg unité centrale (7,5 kg), avec écran (7 kg) et module (1 kg)

Société Philips 11,2 kg

Système propriétaire Oui Société Philips Oui

Caractéristique requis / Société Philips Système de connections PS 250

Écran 1 écran plat 19 pouce tactile de base/connexion jusqu’à 3 écrans indépendant en option type LCD

Société Philips 21 pouces pour le C 700 et 17 pou-ces pour le C 500

Alarme en mode non monitorage AVOA Cf. Société Philips NON

Déport sur tablette PC et/ou PDA Carscape I panel Cf. Société Philips C 700 et C 500

Logiciel dédié MUSE Cf. Société Philips Infinity Symphony, Webviewer, Mega-care, Innovian

Gateway (communication SIH) Aware (250 DM maximum) Cf. Société Philips Infinity Gateway

Serveur Citrix Citrix Citrix

Remarque / Alarme sonore à prévoir en plus non inclus dans le XDS

Réseau unique SIH et dédié

Norme CE

EN 60601-1 2006/95/CEE EN 60601-1

EN 60601-2 2001/95/CEE EN 60601-2

93/42/CEE EN 60950-1

EN 60529 EN 60601-1

2004/108/CEE

60364-76-710

Annexe 3.

Pour en savoIr PlusAspects réglementaires– Directive93/42CE– NF EN 60601-1 et 2 et amendements

associés : Règles générales de sécu-rité des appareils électromédicaux

– NF EN 60601-2-27 : Exigences particu-lières de sécurité, incluant les perfor-mances essentielles, des appareils de surveillance d’électrocardiographie.

– Norme CEI 60950 relative à l’équi-pement ITE, Matériels de traitement de l’information et sécurité, et aux directives de basse tension CE, aux directives CEM

– 2006/95/CEE:Directivedesbassestensions

– 2001/95/CEE : Directive généralerelative à la sécurité des produits

26

– 2004/108/CEE : Directive sur lacompatibilité électromagnétique

fournisseurs :GE Healthcare : http://www.geheal-thcare.com/eufr/patient_monitoring/products/icentral/index.htmlMindray : http://www.mindray.com/main/products/productlist.jsp?catalogID=104&catalogName=Central%20StationNihon Kohden : http://www.nihonko-hden.de/?L=3Philips : http://www.medical.philips.com/main/products/patient_moni-toring/products/surveillance_and_networking/index.wpdSpacelabs : http://www.spacelabsheal-thcare.com/en/Products_Services/

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Patient_Monitoring_Connectivity.htm?prod=12Drager : http://www.draeger.com/MT/internet/ads/infinity06/EN/drg_infinity.swf

autres :Mesure de la pression artérielle– Didier Pol, Travaux pratiques de

physiologie animale, 9, Quai Saint-Bernard – biologie et multimédia. http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/PA/ensPA.htm

– CHU de Grenoble : sémiologie para-clinique : cathétérisme cardiaque, angiographie, coronarographie. http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/CardioCD/cardio/chapi-tre/304.htm

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