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*1e année. - 57 DEUXIEME ÉDITION Vendredi 27 Février 1585 ABONNEMENTS TOULOUSE (Viii)... Un m, 40 fr. - Six mole, 21 te. - Troll mol, il 60. DÉPARTEMENTS.... - 50 D. - 28 1D - 14 D. Petite Bourse Paria, 26 février, 11 h., s. Rente 3 Ot0 ................... 81 56 MI-P'--t. ............. ....... 109 76 Turc nouveau .................. 17 75 B. ardente Espagn........... ... 61 40 Banque O t tonna............... 608 Egyptie nie 6 010 ............... . . 841 Chemina Ottomans.......... .. .. .. Italien. . . ..................... 97 60 Marché calme. Toulouse, 27 Février BULLETIN POLITIQUE La Chambre des députés a adopté l'amendement Graux, portant le droit aur les blés à B fr. les 100 kilos. Ce vol. nous annonce la discussion prochaine du scrutin de liste ; aussi cette question met-elle tous les esprits à l'envers. M. Ferry, craignant une revanche de ses adversaires, met tout en marre pour achever de convaincre l'Union démocra- tique, dont il a absolument besoin. Nos lecteurs trouveront des détails dans les correspondances que nous publions plus loin. L'attitude des ministres qui ont as- sisté mardi à la cérémonie de l'inaugu- ration de la atatue de Ledru-Rollin sur le boulevard Voltaire a été assez pi- teuse. Tandis que de nombreux orateurs se succédaient pour faire, à des points de vue divers, le panégyrique dit u père du Suffrage universel, , MM. Waldeck- Rousseau, Tirard, Ranvier et Raynal restaient muets et semblaient singuliè- rement embarrassés. Mtst. Floquet et Madier de Montjau notamment se sont étendus sur l'exemple donné par Ledrn- Rollin, qui n'avait pas renié au pouvoir les théories qu'il professait dans l'oppo- sition, semblant par leurs gestes et leurs attitudes insinuer qu'il se rencontrait, dans les hommes actuellement aux affai- res, quelques-uns qui ne mériteraient pas le même éloge. Les ministres sont restés sinon impassibles, du moins si- lencieux. Peut-être seuls certainement dans l'assistance n'ont-ils pas compris ces allusions désagréables. Peut-être aussi n'ont-ils pas voulu entendre, parce qu'ils ne voyaient pas le moyen de ré- pondre d'une façon péremptoire. Ils ont joué, en un mot, un rôle muet qui ne rehaussait en aucune façon leur prestige et ont paru enchantés lorsque, la céré- monie étant terminée, ils ont pu se re- tirer, UVESTION VV -JOUR La constitution violée. Par .ne note que ses représsutanls ont été invités à communiquer aux puis- sances auprès desquelles il sont accré- dités, le gouvernement français vient de faire connaître qu'il se proposait d'exer- cer à l'avenir, dan' toute leur plénitude, les droits reconnus aux belligérants par les lois internationales. En même temps, une proclamation publiée à Shanghaï fait savoir que le riz sera désormais con- sidéré par laFrance comme contrebande de guerre et saisi en conséquence, même sous pavillon neutre. Cette proclamation soulève ou point de droit international délicat, dans l'examen duquel nous n'a- vons pas l'intention d'entrer. De l'inci- dent, il convient de ne retenir pour le moment que la conséquence qui en dé- coule, à savoir que les bizarres concep- tions, dénommées par le ministère, état do représailles ou état de rétorsion, ont cessé d'exister pour faire plaee à l'état de guerre déclarée entre la France et la Chine, cet état de guerre peut seul, en effet, autoriser les mesures que le gou- vernement français énonce son intention d'appliquer dans toute leur rigueur, en se référant aux lois qui règlent le. droits internationaux en pareil cas. A vrai dire, nous nous doutions bien que nous étions en guerre avec la Chine, et les subtilités de langage du ministère ne pouvaient prévaloir pour tout homme de bon sens, contre la réalité des faits. Il n'était pas non plus malaisé de de- viner les raisons qui dictaient à M. Jules Ferry une attitude et un langage direc- tement contraire au bon sens et à la vérité. On ne ae souciait pas d'avouer franchement aux électeurs que le gou- vernement faisait la guerre. Il est même certain qu'on eût désiré prolonger l'é- quivoque jasqu'aprés les élections. La publication parle gouvernement britan- nique de l'Enlistmenl act n'a pas per- mis de le faire. La notification adressée aux puissances, de quelque artifice de langage qu'on puisse essayer de l'en- tourer, équivaut à une déclaration de guerre adressée par la France à la Chine. Le cabinet n'aura omis dans tout cela qui une seule formalité, mais elle a son importance. Un article de la Constitu- tion, article auquel les républicains ont, de tout temps, affecté d'attacher une extrême importance, dispose expressé- ment que le Parlement seul a le droit d'autoriser une déclaration de guerre, ce qui implique nécessairement que celte autorisation doit lui être demandée. M. Ferry n'a jamais fait une demande sem- blable et ne parait pas aujourd'hui son- ger à la formuler. Comme il est difficile d'admettre qu'il ignore cette prescrip- tion de la loi, il faut bien reconnaître qu'il viole sciemment la Constitution. Est-il seul coupable t Croit ou qua la majorité républicaine se soit jamais sé- rieusement laissée prendre aux déclara- tions ministérielles et qu'elle ait jamais cru que les relations entre la France et la Chine eussent un autre caractère que celui d'une guerre ouverte? Encore que nous ne tenions pas cette majorité pour très éclairée et très prudente, nous ne pousserons pas l'irrévérence jusqu'à supposer qu'elle puisse se laisser aussi grossièrement tromper par les mots. Elle n'a jamais pu ignorer quo nous fus- sions en guerre. Elle n'a fermé les yeux que parce qu'elle aussi, plus encore peut- être que le cabinet, appréhendait l'ef- fet que pourrait produire sur les esprits l'aveu que la France était engagée dans une guerre lointaine. C'est pour cela qu'elle est restée sourde aux avertisse- ments patriotiques des conservateurs républicains et a voté des millions, mis des hommes à la disposition du gouver- nement pour exercer des représailles contre un pays avec lequel on procla- mait bien haut qu'on n'était point en guerre. Dans la violation de la Constitution, dont le cabinet s'est rendu coupable, la majorité a donc ea part de responsabi. lité, et s'il fallait établir une différence, on ne pourrait la caractériser autre- ment que par celle qui existe entre le complice et le principal auteur d'un crime. Quant aux conclusions à tirer de pa- reils faits, elles sont aussi nombreuses qû édiflantes. La plus intéressante pour nous est que le parti républicain ne se considère en aucune tacon comme lié par des prescriptions constitutionnelles qu'il fait profession de violer aussi ouverte- ment. Il serait donc assez étrange que ses adversaires fussent tenus à plus de respect. II est vrai que les républicains, étant dans l'une et l'autre Chambre en majorité, peuvent penser que leur vu- tenté fait loi et qu'ils n'ont pas à se gê- ner, puisqu'ils ne rendent de comptes qu'à eux-mêmes. Ce beau raisonnement semble irréfutable tant qu'on est le plus fort, mais il ne saurait prévaloir contre le droit et la vérité. Il ne saurait surtout être ratifié par le corps électoral auquel il appartient, le jour venu, de rendre contre les coupables un arrêt définitif et sans appel. Les électeurs sauront se rappeler que mens autre objectif que de favoriser on ne sait quels desseins qu'on n'a jamais osé ouvertement avouer, on a engagé, sans son aveu, la France dans une guerre longue et coûteuse. Ils se rappelleront que ceci n'a pu être fait que parce que ceux qui avaient la garde de la Consti- tution l'ont cyniquement violée, se ren- dant ainsi coupables, à l'égard de la nation, d'un crime à l'expiation duquel, nous en avons la ferme espérance, ils n'échapperont pas. :a anal , o'oàxd FIS, °tsP CI.éA1. Paris, 26 février, 5 h. 30, soir. BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE Augmentation. Encaisse, argent ......... 2,776,000 Portefeuille ........ ...... 23,488,000 Comptas particuliers......... 16,572,000 Trésor ............... .. .. 20.523,000 Dtmfin ition. Encaisse, or ................. 758,000 A...ces .................... 5,341,000 Circulation ................. 17,142,000 POLITIQU ET LITTÉRAIRE ADMINISTRATION ET RÉDACTION : RUE SAI'NT-HOME, 42 Tpelousq Impr. DOUi,ADOURE-PRIVAT. Les ministres se sont réunis ce mati. en conseil de cabinet, sous la présidence de M. Ferry. Ila se sont occupés du projet ras. latif aux céréales. Le gouvernement Se désintéressera sa ce qui concerne les blés durs. Il laissera A le Chambre le soi. de prendre une démi- s,,... ILdemandera que la discussion de 11a- terpellation do M. Soubeyran sar la circu- lation monétaire n'ait lie. qu'aprésle vote du projet de loi sur les oéréalea. Sur les quatre socialistes allemands, qui ont pris parl à la manifestation qui fut produite ana obsèques de Jules VaIlés, trois seront l'objet d'un arrêté d'oapul- sio.. Parie, 26 février, 8 h. 10, soir. Le nommé Balthazar Joly, qui s'est livré hier, a des entas de violence Sur le minis- tre du oommerce, a exprimé sos regrets devant le aammisnaire de pollee et dé- claréqu'llarnitnyi so s l`empire d'une surexcitation qui , lui avait pas laissé l'usage de ses fneo,l u. Eu crosbif uenee, M. R.uvier s'est désisté et l'affaire n'aura pas de suite, - M. Knubley, auteur du enmpte-rendu de le réunion des dynamitards, s'e t pré- senté aujourd'hui, dans l'après-midi, nu bureau du journal la France, demandant à voir le rédacteur qui a Insinué, hier, que Son , ompte-i os lu émit fankaiaiete. Après quelques mots d'allærcation, M. Kubley a nelvm le rédacteur de taeFronce plir r viirti également u - volser de sa per lr pourtenir ami adver- respret. Baureusomeat, piueienca persoucea se Sont interposés avant qu'au- cun coup fut tiré. Le' age ts de police prévenue ont co.- duit M. Knubley au commissariat de po- lice où il sera interrogé. E. uttemdxnt net interrogatoire, Knu- bley a déclaré qu'Il Ils it augiais et a juré que lu réunion dont avait rende compte avait été t uue; mais il a refusé de dire dans quel endroit. - L':,miral Courb'l va prendre position sur qui n'est pas ounu, via-à-vis doOhanghaï, Pour Vupéçher ls cargai- none de ri, de sortir du Yang-Tse-Kiamg. Un télégramme du général Briées de l'Iale, an.o.ce la construction d'un chemin de fer Deeauville entre Chou et Lang- Son. - Le National croit qua l'amiral Cour- bet, reviendra n iehainecueot a Keiung, chercher use partie du corps roudra qui serait utilisée dune Le Nocd da la Chi,:e. - Une épéehe adressée de Haï-Phong à la Liberté, ammnes que le général Né- grier marche nul That-Ké. - Ou lit duos la Patrie : Malgré les efforts des partisans de 1. gnoms à outra.ee, i1 est a., tain qu'a. re- virement pacifique "' st apéro dans le con- seil de l'empire du Milieu. Oenlement Jus- qu'à présani, an revirement ne est en- ture traduit par aucune proposition de nature à servir de base à de nouvelles ne gociations diplomatiques. Les opératione du corps expéditionnaire du Tookin et de l'escadre de Chine v ont continuer Sans iotii,option- - Les Missions catholiques publient une lettre annonçant que des massacres Sut eu lieu à Kieou-Ya-Pin, ville du Yan- nam, voisine de la province de Su-Tchen. Tous las chrétiens qui .'.et pas pu fuir ont été massacrés. On évalue le nombre des victimes à plusieurs centaines. Les maisons des chrétiens ont été pillées et incendiées. La lettre dit que les massacres ont été .camas sur ua ordre secret du vice-roi du Y..nam. - On a reçu um eorrespondamce de Saoul, en Curée, disant que l'infiuenea des Chinois contre laquelle la révolution du 4 septembre était dirigée, est devenue plus puisante que jamais. Brest. - M. Villiers, député de la 2- cir- couscription de Brest, est mort cette nuit à rage 'la 61 ..a. Mans. - La gréas est générale da.a tous les charbonnages au couchant de Mons. Le nombre dea grévisisu est d'envi- ron 14,000. Calme parfait. LES coussins DU eacasu-aonnnnN L'Union républieaines'est réunie vaut le séance pour s'occuper des crédits rétablie Par le Sénat au budget, notamment à calai des cultes. La délibératio. coatiouera samedi. D'après les renseignements que nous avons p. recueillir, la majorité de l'Union républicaine maintiendra la suppression des crédits sur les caltes. LES COULOIRS DD LUXeaBOURs Les bureaux ae saut réunis pour som- mer les deux derniers membres de la commission pour l'empiéta sur l'élection du Finistère. Voici le résultat des votes : MM. Xavier Blanc 113 voix. Gustave Denis, 102 soin. Clément, 45 voix. Robert de Massy, 40 vaix. MM. Xavier Blanc et Deuil sont élue. La plan grande partie de la droite avait pris part au vote et avait porté ses vol. sur MM. Clément et Robert de Massy. SÉNAT Séance du26 février. PRÉSIDENCE DE M. LE ROYER U. congé est accordé à M. Gouf., gra- vement iudispoaé. Suite de la discussion du budget des luttes. Las chapitres 9 à 12 sont adoptée. colon, combat la réduction d'un million votée par la Chambre sar la crédit de deux millions demandé Par le gouvernement. L'oraleor invoque la nécessité de sau- ver les ehefs-d'muvre de l'art national. M. Dauphin tout en le regrettant allé- gua les nécessités au budget. L'amende- ment de M. Bardouz est repoussé. U. autre amendement de M. de Carné demandant uue augmentation de crédit pour secours aux église. et auz persbyté- re. est repoussé. U. amendement de M. de Pressensé, de- mandant une augmentation de traitement pour les rabbins des grandes villes est ren- voyé à le commission. Un autre amendement demandant une augmentation de crédit, pour recours raz édifices de culte protestant et israëlite, est adopté. La président annonce que M. Xavier Blanc et M. Gustave Denis sont élus men. bras de la commission d'aaquéte pour l'é- lection du Finistère. M. George Marti. dépose son rapport aur les élections de l'Allier. Il dit que les élections soulèvent des questions de droit car le point de savoir Si M. forait peut conserver .ses f,sciions de professeur. M. Waldeck-Rousseau mterprétaat la loi croit que M. Corail étant aéoatour peut conserver sea flections de professeur. M. 501... va, afin de bien prbciser la question, propose de la transformer en in- terpellation. M. Waldeck-Rousseau accepte. M. Ramie propose un ordre du jour dé- clarant que la disposition transitoire de la loi de 1884, ne s'applique pas ana b ac- tionnxires énumérés dues l'article 9 de 1. loi du 30 ...ombre 1875. M. Waldéck-Roasseau accepte art or- . dre du jour qui est adopté à l'u...imité Sur le rapport de M. Testelia, l'élection de l'Ain est validée. Le Sénat aborde la discussion du budget des affaires étrangères. M. de 4avardie demande A M. Ferry des explloatio.s aur le rôle de la France en Egypte et sur notre situation dans la mer Bouge M. Ferry répond que l'heure n'est pas ; encore venue de répondre à ces 'D". .a aie cette heure est prochaine. On eaitque des négociations importantes sont enga- gééelsaavec l'Angleterre pour le règlement question égyptienne, et pour l'éta- blissement de la liberté du e o il de Suez. Quand elle. aurontabouti, les documente et la convention elle-même seront soumis au Osent. Tous les chapitres des budgets des af- faires étrangères, de l'intérieur, et des postes et télégraphes sont adoptés. Répondant au général Robert sur lebud- get de la marine, l'amiral Peyron dit que l'escadre de Peztrême Orient est en parfait état Le ministre délai'. qu'il n mis et met- tra à la disposition de C.urbet tout le personnel et tout le matériel né- cessaire. On sait comment il s'en sert. (Aie plaudissementsI Les dix premiers chapitres du budget de la guerre sont adoptés. La eommissio a maintient le crédit pour le bataillon de gendarmerie mobile dont le louve aemeot demande la suppression pour des r raisons d'économie. La proposition de la commission est adoptée. La suite de la discussion est renvoyée à demain. La Beauce est levée. CHAMBRE DES DÉPU'rEs Séance du 25 février. euès10EN0E DE M. econvnr La Chambre e.pre.d la discussion des droits sur les céréales. M Gai suit présente m amendement proposant u. droit de 9 francs sur las fa- rines. M. Grana repousse l'amendement au nom de la commission. Il déclare que la commission, s'iocli.ant devant le vote d'hier, accepte le droit de trois francs. MM. Ganauit et Demarçay retirent leur amendement. Le président vient l que la proposition de M. Grau. S projet de la com- mesion. M. Langlois demande un droit de 5 francs sur les farines. Avec le droit de 7 francs, dit-il, oa peut prévoir e a entation de 10 centimes par deux kilos,. se point de vue de l'intérêt do c naommateur. Le 7 francs est donc excessif et chacun vou- dra certaimm.ent le repousser. M. Graux soutient le chiffre de 7 francs. Il estime que ce droit correspond au droit de 3 francs sur les blés. M. F. Paa.y dit que le droit de 5 francs sur la fari.. correspond réellement au droit voté hier par la Chambre. M. Méline appuie le droit de 7 francs comme cninimun. M. Raoul Duval le combat. Le droit de 7 francs est repoussé par 279 voit contre 180. M. Truelle propose un droit de 6 francs. Cet amendement est pris an conscdéra- foo par 206 vol. contre 166 et est ren- voyé à la cemmcssim. Le séance est suspendue pour permettre à ILS de l'examiner. A la reprise de la séance, la ommission déclare repousser le droit de 6 francs. M Langlois croit qu'en votant un droit supérieur à 5 francs, ce .'est plus l'agri- culture, mais la meu.erie qu'on pro- tégerait. Le droit de 6. francs est adopté par 295 voix contre 158. La surtaxe d'entrepot de 9 fr. 60 est adoptée. M. Thomson prie la Chambre d'examiner l'amendement de M. Peytral sur les blés durs. ANN ON C ES Let anasaoB mat reçaa a 1. Soetété génaral. du à.... ae0, BAVAS, LAFITTE N 0. A Teaaoaa, ne 40. - A Pau., place de 1. Buar.., 8. M. Bardeau sur le chapitre 13, relatif M. Peytral demande le renvoi de la 'i' - aus grosses réparations des édifices diocé- I eossion à la prochaine séance. La discussion est renvoyée A samedi. La Chambre; après avoir anteudu le m i- fstre de l'agriculture au nom du ministre des finances a décidé que la discussion de l'interpellation de M. Soubeyran ur lu circulation monétaire sera mile à l'ordre du jour. La séance est levée. Séance samedi Paris, 26 février, 11 h soir. Londres. - A la chambre des lords, lard Salisbury critique violemment, la po- litique du cabinet ; la situation empire quotidiennement. A la chambre des communes, M. Fit, Maurice, répondant à une question au su jet de la notification faite par le gouverne- ment français de son intention de considé- rer le rie comme contrebande de guerre pendant les hostilités franc.-ebinoi,ce, dit que le gouvernement anglais, .prés avoir eonaolté nos jurisconsultes de la Couronne, set d'avis qû il ne peut P. don.er aon as- senLment au droit réclamé par la France. hbrateur ajoute que le ouvernement aaglais informera en uonaéqguencs le gou- vernement français de sa décision. Berlin. - La Confére.a. a terminé sea trevnuæ. La convention du Congo a été signée. DERNIÊRT'S DÉPÊCHES Korti, 26 février. Une écrite par une Saur de la sien catholique de Ondurmau et reçue- à Dongol, constate que 2,000 personnes ont été ma Sacrées à Kartoum, parmi lesquelles Oordou, le consul autrichien et tous les autres européens. Paris, 27 férier, 5 b. matin. Parmi las visiteur. qui aRimèrent hier à la cirée chez Victor Hugo, étaient M. Falliéres, ministre de l'inatraetioo publi- que, de nombreux députés, foue. ti.... ires et de notabilités littéraires et artistiques. - L. Ftgare publie une lettre de M. Elannery, secrétaire de imité dyuami- tard irlandais, lanfirmant la véracité do son rait sur le Conclave des luvinoibles, tenu à Paria. - Le Goulots dit que le due de Morny a l'intention de poser as candidature dame le Puy-de-Dôme, auz prochaines élections législatives. - L'Inlranstgeant publie un manifeste de O'Doms,.. Bossa , adressé à ses amie et ennemis, et déclarant que la craint, de l'asasei.at ne l'en pêchera pas do défon- dre l. cause de l'iudépoedance de 11,- lande. - M. Grévy reçut, hier, la général De- lebecgae, acmmaudaet le XIX' corps d'ar- mée, qui est sur le point de partir pour Alger. - La République française déclare ne pouvoir considérer la suet,no nomme an mède, ni comme une mesure durable; la République a beaucoup mieua à faire pour l'agrieultura quo l'établissement de tunes fiscales sur les produits étrangers. - Le Rappel dit qû en rejetant la or- sur les blés ie Sénat aurait me es- cellente occasion de conquérir de la popu- larité. - La Justice. parla.t la rétablissement des crédits des cultes par le sénat, dit que la suppression du Sénat est nécessaire pour l'organisation de la paix et le progrès de la République . CHRONIQUE LOCALE Affaire V'ien-Brunet. ACQUITTEMENT Nos lecteurs trouveront à la deuxième page le compte-reudu de cette affaire. A minuit, le jury a rendu un verdict né- gatif aur toutes les questions. Eu eoneén.coca, Ix Cour a prononcé l'ac- quittememt et la mise en liberté de Visu. Cet arrêt a été acceeilli par desapplaudis- 8ementS. La Cour, sur les conclusims de la partie civile, a condamné Visé à 1 francs de dommages-intérêms. Comité franco-capagaol. Dans sa rénni.n de mercredi soir, le Co- mité S'est déclaré dissous. Leu sommes recueillies s'élèvent, fraie déduits, à 2,172 fracs. Elles seront répar- ties, par moitié et immédiatement, entre les pauvres de Toulouse et les victimes des tremblements de terre d'Espagne, par les anima du Comité. Le Comité remercie toutes les personnes qui lui out prêté leur cnsseurS. et spécia- lement M. Muller, directeur du de', pour l'abandon fait par la Compagnie des frais d'éclairage du 1111 1, 16 février; les sa- peurs-pompiers, qui ont versé à la caisse de l'oeuvre, la gratification à laquelle ils 'ont droi t pour le eereioe du han ; les mers de Toulouse, pour leur envoi de 112 Ir le.. en faveur des victimes destrem- blements de terre d'Espagne; les diree- taure et les artistes de oie dons théâtres, pour leur Si utile collaboration. La presse remercie également les r présentants du oommerce toulousain qui se sont associés à son rouvre, et les m - brea de la Société académique franco-his- pano-portugaise, dont le zèle et le dévoue- ment ont été d'ne grand secours. Questions locales. Nous avoue récemment signalé l'installa- tion d'un industriel dans un immeuble acheté récemment par la Ville, rua Boul- bonne, 41. Le Conseil municipal, pro- bant cette décision sur le rapporteode M. Goujat, avait Indiqué ses intentions for- allos. L'immeuble en question devait être démoli, aan de dégager le lieu de croise- ment des rues Boulbon.S, Cantegril et d'Astorg, dont des accidents récents avaient démontré la nécessité. Il est évident que dans l'état des flou a- ces municipales, on ne pouvait dépenser 35,000In. à seule fin d'augmenter le nom- bre des locataires de la Ville. Le Conseil 'a pas, d'ailleurs, été appelé à autoriser cette location, puisque le numéro 7 des af- faires qui d0lvent être discutées dans lu séance de ce jour porto 7. Loeatian de l'imméuble rue Boulbonne, 41 : offre Aché.n L'Administrutiou devra fournir des ez- piicatioma au Conseil sur cette nouvelle il- légalité flagrante; l'assemblée municipale maintiendra, nous l'espérons, sa première décision et repoussera les offres de [.,.a- lion, en invitant l'Administration à hâter la démolition de l'icnmeable. Nos o an 'fonkin. Notre compztriato M. Victor Leygue, la r' officier de marine qui a été écem- meiit porté S l'ordre du jour de l'armée pour bille conduite, a écrit d'Hanoi, à la date du 0j,anvier IBSS, une lettre dont M. Ray- ond Leygue, son feèro, a mmancqut las passages suivants au R10011:co Hanoi, le 2 janvier 1885. .. Nos affaires ici coulissent à aller oahia.enba, rien de décisif. Faste de monde, les opérations me peuvent être poussées assez vigoureusement. Las popu- lations, saue .oue être hostiles, semblent en décourager et ,n'éloignent peu à peu de nous; elles craignent que nous les aban- donnions eecore u.e fais et de se rStroov., sans aucun soeoac. vis-à-vis des ma da- ries qui ne les out pas épargnées autrefois. Quant eus mandarins, ils mous exècrent et nous trahissent tant qu'ils peuvent. Pen mes dans le pays, où ils n variai et que pour faire fortune, Ils sentant leur influence diminuer de jour en jour; au si, ont-ils toujours préts à ee jeter dans les bras des Chinois et restent-ils en relation avec leurs 'eus ennemis , les Pavillons n u s . En somme, o e commençons la véritable campagne etje arums Port qu'alla ne durs longtemps, étant donné les moyens dont nous disposons. n Ol'aStçlL Mt.1NICié°AL Suite et fin de la séance du 25 février Art. 21i. - Frais de perception d'octroi 599,810 fr. M. Serres s'étame des aug- monmtions proposées per l'Adminiatratioa eu laveur de l'état-major de l'octroi, au lieu de rétribuer plus largement Ils... ployée de lis, 2- eu 3a classe. M. Serres Si- gnale aussi les diminutions de recettes de l'octroi. M. Duboul demande une diminution de 760 fr. par suite d'une modification dues le tracé de l'octroi opérée récemment. M. Duboul cite, à ce propos, le rapport de M. Boulaud, qui propos, l'année dernlére, la modification en question. M. Plassan dit que les augmentations critiqués par M. Serres ont été oommen- rées en 1882 et 1883 Soue le Conseil pré. cédant. Les employé. de l'état-major Sent plus intéreeaa.ta que tous les autres, car ils comptent de longs et labsrieux services et ont suivi toute la filière de la hiérarchie; il y là d'ailleurs na sujet d'émulation pom les employés inférieurs. La promesse a été tait. formellement et résulte de la diminution opérée durs le personneI, qui force les employés restant à redoubler de ,éle et da vigilance. Uu personnel, bien ré- unéré et récompensé, rend d'immenses services; le notre a reude de signalés ser- vices. M. Pluma.. repousse les diminutions proposées par M Duboul. Le personnel attaché a.s tanières supprimées a reça une nouvelle destination. Ce personnel sert surtout d former des brigade, volan- tes, qui parcourent les environs de la ligne de l'octroi. M. Serres répond par quelques mots. M. . Cartailhac demande Si les employés .et u.e part proportionnelle car les bé- néfices des saisies. M. le Maire répond affirmativement. Cette part est distribuée toua les ..a entre les chefs de service et les agents. L'année dernlére elle s'est élevée A 25,000 fr. M. Debout appuie M. Cartailhac, car es n'est pas me part proportionnelle que roucheul las employés. Au-deasns de 2,600,000 fr., on perçoit 100[i), dont 5 010 sont versés à la caisse de retruite et 5010 ut distribués aux employés. M. Cartai- lhac voudsit nne part ascmdonto. M. Brady demande qu'on augmente pé- riodiquement les traitements des petits employés. Il demande les raisons qui out fait exclure le Pont-des-Demoiselles de le tigre de l'octroi. M. Serres dit que nette barrière était une source de dépenses pour la Ville; on y a toujours trouvé un définit. Le chapitra de l'octroi est adopté sans modiflcatlo.. La séance est suspendue. L. fin de la sèance ne présente aucun je- técêt. M. Serres demande u.e diminution du crédit affecté à l'entretien des édiOces communaux. Cette somme est maintenue. La séance est levée Aujourd'hui vendredi, première sémee de la session ordinaire. Voici, à titre de reneslg.eme.t, un aa trait du procès-verbal de 1. séance de sea. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Rente 3 Ot0 ................... 81 56MI-P'--t. ............. ....... 109 76Turc nouveau .................. 17 75B. ardente Espagn........... ... 61 40Banque O t tonna............... 608Egyptie nie 6 010 ...............

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Marché calme.

Toulouse, 27 Février

BULLETIN POLITIQUE

La Chambre des députés a adoptél'amendement Graux, portant le droitaur les blés à B fr. les 100 kilos. Ce vol.nous annonce la discussion prochaine duscrutin de liste ; aussi cette questionmet-elle tous les esprits à l'envers. M.Ferry, craignant une revanche de sesadversaires, met tout en marre pourachever de convaincre l'Union démocra-tique, dont il a absolument besoin. Noslecteurs trouveront des détails dans lescorrespondances que nous publions plusloin.

L'attitude des ministres qui ont as-sisté mardi à la cérémonie de l'inaugu-ration de la atatue de Ledru-Rollin surle boulevard Voltaire a été assez pi-teuse. Tandis que de nombreux orateursse succédaient pour faire, à des pointsde vue divers, le panégyrique dit u pèredu Suffrage universel, , MM. Waldeck-Rousseau, Tirard, Ranvier et Raynalrestaient muets et semblaient singuliè-rement embarrassés. Mtst. Floquet etMadier de Montjau notamment se sontétendus sur l'exemple donné par Ledrn-Rollin, qui n'avait pas renié au pouvoirles théories qu'il professait dans l'oppo-sition, semblant par leurs gestes et leursattitudes insinuer qu'il se rencontrait,dans les hommes actuellement aux affai-res, quelques-uns qui ne mériteraientpas le même éloge. Les ministres sontrestés sinon impassibles, du moins si-lencieux. Peut-être seuls certainementdans l'assistance n'ont-ils pas comprisces allusions désagréables. Peut-êtreaussi n'ont-ils pas voulu entendre, parcequ'ils ne voyaient pas le moyen de ré-pondre d'une façon péremptoire. Ils ontjoué, en un mot, un rôle muet qui nerehaussait en aucune façon leur prestigeet ont paru enchantés lorsque, la céré-monie étant terminée, ils ont pu se re-tirer,

UVESTION VV -JOUR

La constitution violée.Par .ne note que ses représsutanls

ont été invités à communiquer aux puis-sances auprès desquelles il sont accré-dités, le gouvernement français vient defaire connaître qu'il se proposait d'exer-cer à l'avenir, dan' toute leur plénitude,les droits reconnus aux belligérants parles lois internationales. En même temps,une proclamation publiée à Shanghaïfait savoir que le riz sera désormais con-sidéré par laFrance comme contrebandede guerre et saisi en conséquence, mêmesous pavillon neutre. Cette proclamationsoulève

oupoint de droit international

délicat, dans l'examen duquel nous n'a-vons pas l'intention d'entrer. De l'inci-dent, il convient de ne retenir pour lemoment que la conséquence qui en dé-coule, à savoir que les bizarres concep-tions, dénommées par le ministère, étatdo représailles ou état de rétorsion, ontcessé d'exister pour faire plaee à l'étatde guerre déclarée entre la France et laChine, cet état de guerre peut seul, eneffet, autoriser les mesures que le gou-vernement français énonce son intentiond'appliquer dans toute leur rigueur, ense référant aux lois qui règlent le. droitsinternationaux en pareil cas.

A vrai dire, nous nous doutions bienque nous étions en guerre avec la Chine,et les subtilités de langage du ministèrene pouvaient prévaloir pour tout hommede bon sens, contre la réalité des faits.Il n'était pas non plus malaisé de de-viner les raisons qui dictaient à M. JulesFerry une attitude et un langage direc-tement contraire au bon sens et à lavérité. On ne ae souciait pas d'avouerfranchement aux électeurs que le gou-

vernement faisait la guerre. Il est mêmecertain qu'on eût désiré prolonger l'é-quivoque jasqu'aprés les élections. Lapublication parle gouvernement britan-nique de l'Enlistmenl act n'a pas per-mis de le faire. La notification adresséeaux puissances, de quelque artifice delangage qu'on puisse essayer de l'en-tourer, équivaut à une déclaration deguerre adressée par la France à laChine.

Le cabinet n'aura omis dans tout celaqui une seule formalité, mais elle a sonimportance. Un article de la Constitu-tion, article auquel les républicains ont,de tout temps, affecté d'attacher uneextrême importance, dispose expressé-ment que le Parlement seul a le droitd'autoriser une déclaration de guerre,ce qui implique nécessairement que celteautorisation doit lui être demandée. M.Ferry n'a jamais fait une demande sem-blable et ne parait pas aujourd'hui son-ger à la formuler. Comme il est difficiled'admettre qu'il ignore cette prescrip-tion de la loi, il faut bien reconnaîtrequ'il viole sciemment la Constitution.

Est-il seul coupable t Croit ou qua lamajorité républicaine se soit jamais sé-rieusement laissée prendre aux déclara-tions ministérielles et qu'elle ait jamaiscru que les relations entre la France etla Chine eussent un autre caractère quecelui d'une guerre ouverte? Encore quenous ne tenions pas cette majorité pourtrès éclairée et très prudente, nous nepousserons pas l'irrévérence jusqu'àsupposer qu'elle puisse se laisser aussigrossièrement tromper par les mots.Elle n'a jamais pu ignorer quo nous fus-sions en guerre. Elle n'a fermé les yeuxque parce qu'elle aussi, plus encore peut-être que le cabinet, appréhendait l'ef-fet que pourrait produire sur les espritsl'aveu que la France était engagée dansune guerre lointaine. C'est pour celaqu'elle est restée sourde aux avertisse-ments patriotiques des conservateursrépublicains et a voté des millions, misdes hommes à la disposition du gouver-nement pour exercer des représaillescontre un pays avec lequel on procla-mait bien haut qu'on n'était point enguerre.

Dans la violation de la Constitution,dont le cabinet s'est rendu coupable, lamajorité a donc ea part de responsabi.lité, et s'il fallait établir une différence,on ne pourrait la caractériser autre-ment que par celle qui existe entre lecomplice et le principal auteur d'uncrime.

Quant aux conclusions à tirer de pa-reils faits, elles sont aussi nombreusesqû édiflantes. La plus intéressante pournous est que le parti républicain ne seconsidère en aucune tacon comme lié pardes prescriptions constitutionnelles qu'ilfait profession de violer aussi ouverte-ment. Il serait donc assez étrange queses adversaires fussent tenus à plus derespect. II est vrai que les républicains,étant dans l'une et l'autre Chambre enmajorité, peuvent penser que leur vu-tenté fait loi et qu'ils n'ont pas à se gê-ner, puisqu'ils ne rendent de comptesqu'à eux-mêmes. Ce beau raisonnementsemble irréfutable tant qu'on est le plusfort, mais il ne saurait prévaloir contrele droit et la vérité. Il ne saurait surtoutêtre ratifié par le corps électoral auquelil appartient, le jour venu, de rendrecontre les coupables un arrêt définitifet sans appel.

Les électeurs sauront se rappeler quemens autre objectif que de favoriser on nesait quels desseins qu'on n'a jamais oséouvertement avouer, on a engagé, sansson aveu, la France dans une guerrelongue et coûteuse. Ils se rappellerontque ceci n'a pu être fait que parce queceux qui avaient la garde de la Consti-tution l'ont cyniquement violée, se ren-dant ainsi coupables, à l'égard de lanation, d'un crime à l'expiation duquel,nous en avons la ferme espérance, ilsn'échapperont pas.

:a

anal ,o'oàxd FIS, °tsP CI.éA1.

Paris, 26 février, 5 h. 30, soir.BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE

Augmentation.Encaisse, argent ......... 2,776,000Portefeuille ........ ...... 23,488,000Comptas particuliers......... 16,572,000Trésor ............... .. .. 20.523,000

Dtmfin ition.Encaisse, or ................. 758,000A...ces .................... 5,341,000Circulation ................. 17,142,000

POLITIQU ET LITTÉRAIREADMINISTRATION ET RÉDACTION : RUE SAI'NT-HOME, 42

Tpelousq Impr. DOUi,ADOURE-PRIVAT.

Les ministres se sont réunis ce mati.en conseil de cabinet, sous la présidence deM. Ferry. Ila se sont occupés du projet ras.latif aux céréales.

Le gouvernement Se désintéressera sace qui concerne les blés durs. Il laissera Ale Chambre le soi. de prendre une démi-s,,...

ILdemandera que la discussion de 11a-terpellation do M. Soubeyran sar la circu-lation monétaire n'ait lie. qu'aprésle votedu projet de loi sur les oéréalea.

Sur les quatre socialistes allemands, quiont pris parl à la manifestation qui futproduite ana obsèques de Jules VaIlés,trois seront l'objet d'un arrêté d'oapul-sio..

Parie, 26 février, 8 h. 10, soir.Le nommé Balthazar Joly, qui s'est livré

hier, a des entas de violence Sur le minis-tre du oommerce, a exprimé sos regretsdevant le aammisnaire de pollee et dé-claréqu'llarnitnyi so s l`empire d'unesurexcitation qui , lui avait pas laissél'usage de ses fneo,l u.

Eu crosbif uenee, M. R.uvier s'est désistéet l'affaire n'aura pas de suite,

- M. Knubley, auteur du enmpte-rendude le réunion des dynamitards, s'e t pré-senté aujourd'hui, dans l'après-midi, nubureau du journal la France, demandantà voir le rédacteur qui a Insinué, hier, queSon ,

ompte-i os lu émit fankaiaiete. Aprèsquelques mots d'allærcation, M. Kubley a

nelvm le rédacteur detaeFronce plir r viirti également u -volser de sa per lr pourtenir ami adver-

respret. Baureusomeat, piueiencapersoucea se Sont interposés avant qu'au-cun coup fut tiré.

Le'age ts de police prévenue ont co.-

duit M. Knubley au commissariat de po-lice où il sera interrogé.

E. uttemdxnt net interrogatoire, Knu-bley a déclaré qu'Il Ils it augiais et a juréque lu réunion dont avait rende compteavait été t uue; mais il a refusé de diredans quel endroit.

- L':,miral Courb'l va prendre positionsur qui n'est pas ounu, via-à-visdoOhanghaï, Pour Vupéçher ls cargai-none de ri, de sortir du Yang-Tse-Kiamg.

Un télégramme du général Briées del'Iale, an.o.ce la construction d'un cheminde fer Deeauville entre Chou et Lang-Son.

- Le National croit qua l'amiral Cour-bet, reviendra n iehainecueot a Keiung,chercher use partie du corpsroudra

qui serait utilisée dune Le Nocd da laChi,:e.

- Une épéehe adressée de Haï-Phongà la Liberté, ammnes que le général Né-grier marche nul That-Ké.

- Ou lit duos la Patrie :Malgré les efforts des partisans de 1.

gnoms à outra.ee, i1 est a., tain qu'a. re-virement pacifique "'st apéro dans le con-seil de l'empire du Milieu. Oenlement Jus-qu'à présani, an revirement ne est en-ture traduit par aucune proposition denature à servir de base à de nouvelles negociations diplomatiques.

Les opératione du corps expéditionnairedu Tookin et de l'escadre de Chine v ontcontinuer Sans iotii,option-

- Les Missions catholiques publientune lettre annonçant que des massacresSut eu lieu à Kieou-Ya-Pin, ville du Yan-nam, voisine de la province de Su-Tchen.Tous las chrétiens qui .'.et pas pu fuiront été massacrés. On évalue le nombredes victimes à plusieurs centaines. Lesmaisons des chrétiens ont été pillées etincendiées.

La lettre dit que les massacres ont été.camas sur ua ordre secret du vice-roi duY..nam.

- On a reçu um eorrespondamce deSaoul, en Curée, disant que l'infiuenea desChinois contre laquelle la révolution du4 septembre était dirigée, est devenue pluspuisante que jamais.

Brest. - M. Villiers, député de la 2- cir-couscription de Brest, est mort cette nuità rage 'la 61 ..a.

Mans. - La gréas est générale da.atous les charbonnages au couchant deMons. Le nombre dea grévisisu est d'envi-ron 14,000.

Calme parfait.

LES coussins DU eacasu-aonnnnNL'Union républieaines'est réunie vaut le

séance pour s'occuper des crédits rétabliePar le Sénat au budget, notamment à calaides cultes.

La délibératio. coatiouera samedi.D'après les renseignements que nous

avons p. recueillir, la majorité de l'Unionrépublicaine maintiendra la suppressiondes crédits sur les caltes.

LES COULOIRS DD LUXeaBOURsLes bureaux ae saut réunis pour som-

mer les deux derniers membres de lacommission pour l'empiéta sur l'électiondu Finistère.

Voici le résultat des votes :MM. Xavier Blanc 113 voix.Gustave Denis, 102 soin.Clément, 45 voix.Robert de Massy, 40 vaix.MM. Xavier Blanc et Deuil sont élue.La plan grande partie de la droite avait

pris part au vote et avait porté ses vol.sur MM. Clément et Robert de Massy.

SÉNATSéance du26 février.

PRÉSIDENCE DE M. LE ROYER

U. congé est accordé à M. Gouf., gra-vement iudispoaé.

Suite de la discussion du budget desluttes.

Las chapitres 9 à 12 sont adoptée.

colon, combat la réduction d'un millionvotée par la Chambre sar la crédit de deuxmillions demandé Par le gouvernement.

L'oraleor invoque la nécessité de sau-ver les ehefs-d'muvre de l'art national.

M. Dauphin tout en le regrettant allé-gua les nécessités au budget. L'amende-ment de M. Bardouz est repoussé.

U. autre amendement de M. de Carnédemandant uue augmentation de créditpour secours aux église. et auz persbyté-re. est repoussé.

U. amendement de M. de Pressensé, de-mandant une augmentation de traitementpour les rabbins des grandes villes est ren-voyé à le commission.

Un autre amendement demandant uneaugmentation de crédit, pour recours razédifices de culte protestant et israëlite, estadopté.

La président annonce que M. XavierBlanc et M. Gustave Denis sont élus men.bras de la commission d'aaquéte pour l'é-lection du Finistère.M. George Marti. dépose son rapport

aur les élections de l'Allier. Il dit que lesélections soulèvent des questions de droitcar le point de savoir Si M. forait peutconserver .ses f,sciions de professeur.

M. Waldeck-Rousseau mterprétaat laloi croit que M. Corail étant aéoatour peutconserver sea flections de professeur.

M. 501... va, afin de bien prbciser laquestion, propose de la transformer en in-terpellation.

M. Waldeck-Rousseau accepte.M. Ramie propose un ordre du jour dé-

clarant que la disposition transitoire de laloi de 1884, ne s'applique pas ana b ac-tionnxires énumérés dues l'article 9 de 1.loi du 30 ...ombre 1875.

M. Waldéck-Roasseau accepte art or-.dre du jour qui est adopté à l'u...imité

Sur le rapport de M. Testelia, l'électionde l'Ain est validée.

Le Sénat aborde la discussion du budgetdes affaires étrangères.

M. de 4avardie demande A M. Ferry desexplloatio.s aur le rôle de la France enEgypte et sur notre situation dans la merBouge

M. Ferry répond que l'heure n'est pas;encore venue de répondre à ces

'D". .aaie cette heure est prochaine. On eaitquedes négociations importantes sont enga-gééelsaavec

l'Angleterre pour le règlementquestion égyptienne, et pour l'éta-

blissement de la liberté du e o il de Suez.Quand elle. aurontabouti, les documente

et la convention elle-même seront soumisau Osent.Tous les chapitres des budgets des af-

faires étrangères, de l'intérieur, et despostes et télégraphes sont adoptés.

Répondant au général Robert sur lebud-get de la marine, l'amiral Peyron dit quel'escadre de Peztrême Orient est en parfaitétat Le ministre délai'. qu'il n mis et met-tra à la disposition de C.urbettout le personnel et tout le matériel né-cessaire. On sait comment il s'en sert.

(Aie

plaudissementsILes dix premiers chapitres du budget

de la guerre sont adoptés. La eommissio amaintient le crédit pour le bataillon degendarmerie mobile dont le louve aemeotdemande la suppression pour des

rraisons

d'économie.La proposition de la commission est

adoptée.

La suite de la discussion est renvoyée àdemain.

La Beauce est levée.

CHAMBRE DES DÉPU'rEsSéance du 25 février.

euès10EN0E DE M. econvnrLa Chambre e.pre.d la discussion des

droits sur les céréales.

M Gai suit présente m amendementproposant u. droit de 9 francs sur las fa-rines.

M. Grana repousse l'amendement aunom de la commission. Il déclare que lacommission, s'iocli.ant devant le voted'hier, accepte le droit de trois francs.

MM. Ganauit et Demarçay retirent leuramendement.

Le président vient l que la propositionde M. Grau.

S

projet de la com-mesion.

M. Langlois demande un droit de 5 francssur les farines. Avec le droit de 7 francs,dit-il, oa peut prévoir e a entationde 10 centimes par deux kilos,. se point devue de l'intérêt do c naommateur. Le7 francs est donc excessif et chacun vou-dra certaimm.ent le repousser.

M. Graux soutient le chiffre de 7 francs.Il estime que ce droit correspond au droitde 3 francs sur les blés.

M. F. Paa.y dit que le droit de 5 francssur la fari.. correspond réellement audroit voté hier par la Chambre.

M. Méline appuie le droit de 7 francscomme cninimun.

M. Raoul Duval le combat.Le droit de 7 francs est repoussé par

279 voit contre 180.

M. Truelle propose un droit de 6 francs.Cet amendement est pris an conscdéra-

foo par 206 vol. contre 166 et est ren-voyé à la cemmcssim.

Le séance est suspendue pour permettreà

ILSde l'examiner.

A la reprise de la séance, la ommissiondéclare repousser le droit de 6 francs.

M Langlois croit qu'en votant un droitsupérieur à 5 francs, ce .'est plus l'agri-culture, mais la meu.erie qu'on pro-tégerait. Le droit de 6. francs est adoptépar 295 voix contre 158.

La surtaxe d'entrepot de 9 fr. 60 estadoptée.

M. Thomson prie la Chambre d'examinerl'amendement de M. Peytral sur les blésdurs.

ANN ON C ESLet anasaoB mat reçaa a 1. Soetété génaral. du à.... ae0, BAVAS, LAFITTE N 0.

A Teaaoaa, ne 40. - A Pau., place de 1. Buar.., 8.

M. Bardeau sur le chapitre 13, relatif M. Peytral demande le renvoi de la 'i'-aus grosses réparations des édifices diocé- I eossion à la prochaine séance.

La discussion est renvoyée A samedi.La Chambre; après avoir anteudu le m i-

fstre de l'agriculture au nom du ministredes finances a décidé que la discussion del'interpellation de M. Soubeyran ur lucirculation monétaire sera mile à l'ordredu jour.

La séance est levée.Séance samedi

Paris, 26 février, 11 h soir.Londres. - A la chambre des lords,

lard Salisbury critique violemment, la po-litique du cabinet ; la situation empirequotidiennement.

A la chambre des communes, M. Fit,Maurice, répondant à une question au sujet de la notification faite par le gouverne-ment français de son intention de considé-rer le rie comme contrebande de guerrependant les hostilités franc.-ebinoi,ce, ditque le gouvernement anglais, .prés avoireonaolté nos jurisconsultes de la Couronne,set d'avis qû il ne peut P. don.er aon as-senLment au droit réclamé par la France.

hbrateur ajoute que le ouvernementaaglais informera en

uonaéqguencs

le gou-vernement français de sa décision.

Berlin. - La Confére.a. a terminé seatrevnuæ. La convention du Congo a étésignée.

DERNIÊRT'S DÉPÊCHES

Korti, 26 février.Une écrite par une Saur de lasien catholique de Ondurmau et reçue-

à Dongol, constate que 2,000 personnes ontété ma Sacrées à Kartoum, parmi lesquellesOordou, le consul autrichien et tous lesautres européens.

Paris, 27 férier, 5 b. matin.Parmi las visiteur. qui aRimèrent hier à

la cirée chez Victor Hugo, étaient M.Falliéres, ministre de l'inatraetioo publi-que, de nombreux députés, foue.ti.... ires et de notabilités littéraires etartistiques.

- L. Ftgare publie une lettre de M.Elannery, secrétaire de imité dyuami-tard irlandais, lanfirmant la véracité doson rait sur le Conclave des luvinoibles,tenu à Paria.

- Le Goulots dit que le due de Mornya l'intention de poser

as candidature damele Puy-de-Dôme, auz prochaines électionslégislatives.

- L'Inlranstgeant publie un manifestede O'Doms,.. Bossa , adressé à ses amieet ennemis, et déclarant que la craint, del'asasei.at ne l'en pêchera pas do défon-dre l. cause de l'iudépoedance de 11,-lande.

- M. Grévy reçut, hier, la général De-lebecgae, acmmaudaet le XIX' corps d'ar-mée, qui est sur le point de partir pourAlger.

- La République française déclare nepouvoir considérer la suet,no nomme an

mède, ni comme une mesure durable; laRépublique a beaucoup mieua à faire pourl'agrieultura quo l'établissement de tunesfiscales sur les produits étrangers.

- Le Rappel dit qû en rejetant la or-surles blés ie Sénat aurait me es-

cellente occasion de conquérir de la popu-larité.

- La Justice. parla.t la rétablissementdes crédits des cultes par le sénat, dit quela suppression du Sénat est nécessaire pourl'organisation de la paix et le progrès dela République .

CHRONIQUE LOCALE

Affaire V'ien-Brunet.ACQUITTEMENT

Nos lecteurs trouveront à la deuxièmepage le compte-reudu de cette affaire.

A minuit, le jury a rendu un verdict né-gatif aur toutes les questions.

Eu eoneén.coca, Ix Cour a prononcé l'ac-quittememt et la mise en liberté de Visu.Cet arrêt a été acceeilli par desapplaudis-8ementS.

La Cour, sur les conclusims de la partiecivile, a condamné Visé à 1 francs dedommages-intérêms.

Comité franco-capagaol.Dans sa rénni.n de mercredi soir, le Co-

mité S'est déclaré dissous.Leu sommes recueillies s'élèvent, fraie

déduits, à 2,172 fracs. Elles seront répar-ties, par moitié et immédiatement, entreles pauvres de Toulouse et les victimes destremblements de terre d'Espagne, par lesanima du Comité.

Le Comité remercie toutes les personnesqui lui out prêté leur cnsseurS. et spécia-lement M. Muller, directeur du de', pourl'abandon fait par la Compagnie des fraisd'éclairage du 1111 1, 16 février; les sa-peurs-pompiers, qui ont versé à la caissede l'oeuvre, la gratification à laquelle ils

'ont droi t pour le eereioe du han ; lesmers de Toulouse, pour leur envoide 112

Ir le..

en faveur des victimes destrem-blements de terre d'Espagne; les diree-taure et les artistes de oie dons théâtres,pour leur Si utile collaboration.

La presse remercie également les rprésentants du oommerce toulousain quise

sontassociés à son rouvre, et les m -

brea de la Société académique franco-his-pano-portugaise, dont le zèle et le dévoue-ment ont été d'ne grand secours.

Questions locales.Nous avoue récemment signalé l'installa-

tion d'un industriel dans un immeubleacheté récemment par la Ville, rua Boul-bonne, 41. Le Conseil municipal, pro-bant cette décision sur le

rapporteode

M.Goujat, avait Indiqué ses intentions for-

allos. L'immeuble en question devait êtredémoli, aan de dégager le lieu de croise-ment des rues Boulbon.S, Cantegril etd'Astorg, dont des accidents récents avaientdémontré la nécessité.

Il est évident que dans l'état des flou a-ces municipales, on ne pouvait dépenser35,000In. à seule fin d'augmenter le nom-bre des locataires de la Ville. Le Conseil'a pas, d'ailleurs, été appelé à autoriser

cette location, puisque le numéro 7 des af-faires qui d0lvent être discutées dans luséance de ce jour porto 7. Loeatian del'imméuble rue Boulbonne, 41 : offre Aché.n

L'Administrutiou devra fournir des ez-piicatioma au Conseil sur cette nouvelle il-légalité flagrante; l'assemblée municipalemaintiendra, nous l'espérons, sa premièredécision et repoussera les offres de [.,.a-lion,

en invitant l'Administration à hâterla démolition de l'icnmeable.

Nos o an 'fonkin.Notre compztriato M. Victor Leygue, lar'

officier de marine qui a été écem-meiit porté S l'ordre du jour de l'armée pour

bille conduite, a écrit d'Hanoi, à la datedu 0j,anvier IBSS, une lettre dont M. Ray-

ond Leygue, son feèro, a mmancqut laspassages suivants au

R10011:co

Hanoi, le 2 janvier 1885... Nos affaires ici coulissent à aller

oahia.enba, rien de décisif. Faste demonde, les opérations me peuvent êtrepoussées assez vigoureusement. Las popu-lations, saue .oue être hostiles, semblenten décourager et ,n'éloignent peu à peu denous; elles craignent que nous les aban-donnions eecore u.e fais et de se rStroov.,sans aucun soeoac. vis-à-vis des ma da-ries qui ne les out pas épargnées autrefois.Quant eus mandarins, ils mous exècrent etnous trahissent tant qu'ils peuvent. Pen

mes dans le pays, où ils n variai et quepour faire fortune, Ils sentant leur influencediminuer de jour en jour; au si, ont-ilstoujours préts à ee jeter dans les bras desChinois et restent-ils en relation avec leurs

'eus ennemis , les Pavillons n u s . Ensomme, o e commençons la véritablecampagne etje arums Port qu'alla ne durslongtemps, étant donné les moyens dontnous disposons.

n Ol'aStçlL Mt.1NICié°AL

Suite et fin de la séance du 25 févrierArt. 21i. - Frais de perception d'octroi

599,810 fr. M. Serres s'étame des aug-monmtions proposées per l'Adminiatratioaeu laveur de l'état-major de l'octroi, aulieu de rétribuer plus largement Ils...ployée de lis, 2- eu 3a classe. M. Serres Si-gnale aussi les diminutions de recettes del'octroi.

M. Duboul demande une diminution de760 fr. par suite d'une modification dues letracé de l'octroi opérée récemment. M.Duboul cite, à ce propos, le rapport deM. Boulaud, qui propos, l'année dernlére,la modification en question.

M. Plassan dit que les augmentationscritiqués par M. Serres ont été oommen-rées en 1882 et 1883 Soue le Conseil pré.cédant.

Les employé. de l'état-major Sent plusintéreeaa.ta que tous les autres, car ilscomptent de longs et labsrieux services etont suivi toute la filière de la hiérarchie;il y là d'ailleurs na sujet d'émulationpom les employés inférieurs. La promessea été tait. formellement et résulte de ladiminution opérée durs le personneI, quiforce les employés restant à redoubler de,éle et da vigilance. Uu personnel, bien ré-

unéré et récompensé, rend d'immensesservices; le notre a reude de signalés ser-vices.

M. Pluma.. repousse les diminutionsproposées par M Duboul. Le personnelattaché a.s tanières supprimées a reçaune nouvelle destination. Ce personnelsert surtout d former des brigade, volan-tes, qui parcourent les environs de la lignede l'octroi.

M. Serres répond par quelques mots.M. . Cartailhac demande Si les employés

.et u.e part proportionnelle car les bé-néfices des saisies.

M. le Maire répond affirmativement.Cette part est distribuée toua les ..a entreles chefs de service et les agents. L'annéedernlére elle s'est élevée A 25,000 fr.

M. Debout appuie M. Cartailhac, cares n'est pas me part proportionnelle queroucheul las employés. Au-deasns de2,600,000 fr., on perçoit 100[i), dont 5 010sont versés à la caisse de retruite et 5010

ut distribués aux employés. M. Cartai-lhac voudsit nne part ascmdonto.

M. Brady demande qu'on augmente pé-riodiquement les traitements des petitsemployés. Il demande les raisons qui outfait exclure le Pont-des-Demoiselles de letigre de l'octroi.

M. Serres dit que nette barrière étaitune source de dépenses pour la Ville; on ya toujours trouvé un définit.

Le chapitra de l'octroi est adopté sansmodiflcatlo..

La séance est suspendue.L. fin de la sèance ne présente aucun je-

técêt. M. Serres demande u.e diminutiondu crédit affecté à l'entretien des édiOcescommunaux. Cette somme est maintenue.La séance est levée

Aujourd'hui vendredi, première sémeede la session ordinaire.

Voici, à titre de reneslg.eme.t, un aatrait du procès-verbal de 1. séance de sea.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: POLITIQU ET LITTÉRAIREimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1885/B315556101_JOUTOU_1885_02_27.pdf · nique de l'Enlistmenl act n'a pas per-mis de le faire. La notification adressée

rwad ssel,, ose

Iredï dernier, relatif eux explications 1

fournies par M. Lambry, adjoint au maire,touchant les traités cana lit. entre la villede' toril ruse et M. Plus, enneosaionnaire desorne ibu.a-tramways.

M. Lambry demande la parole, il s'ex-prime ainsi :

eJe ne comprends pas l'insistance del'honorable M. Besaucèle, après les expli-cations catégoriques fournies par M. Posaau sein de la commission. Si M. Poco vou-lait faire un procès à la ville, je reconnaissans peine qua le commandement qui lui aété signifié il y a deux ana, par les soins dureceveur municipal, constitua pour Ivi unargument d'une grande valeur ; mais ueeroyea pas que des tété, la Ville soitau.plbtemont désarmée vis-à-vis Je M.Fous

; vous allez eu juger pur une lettredont vous me permettrez de donner lec-ture ; elle porte la date du 17 avril 1882 etémane de M. Huc alors maire de Toulouse,à la compétence lequel nous nous plaisonsa rendre hommage.

(Su:t aire lettre de M. Eue, mairedo Toulouse , dans laquelle il est ditque l'Adrninietration man arie. , le Con-seil municipal et la

ppoputlation de Ton-

Liuso n, peuvent que savoir gré à M.Pare de do.arc, cils le 1" juin 1882, unesatisfaction toute volontaire et sponta-néede su part aux amas do public, encriant les nouvelles lignes mit en siéraientla partie du traité relative aux omnibus-tramways).

Co document, Messieurs, répond auxscrupules du conseil et en particulier auxscrupules de M. Besaucèle. Il sauvegardesuffisamment l'avenir. Je ne conteste pasque les traités de 1882 Soient connexes, etil n'art pas doutons. (M. Para ..a ana-veou) que ai le concessionnaire, la moment

pétait pas en état d'exploiter laeonooeiion des tramways o. élevait le pré-tention d0 se soustraire à bette concessionpar le aeul fait de la connexité entre lesdeux traités. Il serait également déclin dela concession des amolli..; .aie là doit selimiter la portée de Bette clause.

a Quant aa service des omnibus, il fonc-tionne depuis plus de deux nos, sur 1. de-mande do M. Pons, .vol l'approbation ta-cite de l'Administration, laquell ,il.

.-Il-,il. en

vas que l'intérêt de la population. Et sousprétexte que les traités ne sont pas 00m-pléternent formalisés, on crie à l'arbi-traire. O. voudrait nous ramoner auxbi'I'S

traités, c'est-A-dire priver la ville denouvelles ligeos, alors que, depuis deuxans, elle eu apprécie les agréments et lanom maillé.

» Enfin, Messieurs, quelque imparfaitsdans la forme que puissent être les traitésde 1882, il n'y a visà-vis de concession-naire, qui les exécute volontairement,spontanément, de burine foi, une questionde ,Iroiture et de loyauté a laquelle unconseil municipal, pas plus qu'un particu-lier mie doit se soustraire.

o Le conseil ne compromet eu rien lesintérêts de la Ville eu votant pour In troi-ième fais une recette qui a figuré duel le.

budgets de 1883 et de 1884, budgets ap-prouvés par le Conseil et par M. le Préfet :VIT

ait. la mise oa recouvrement de cestaxes est légale. »

M. 00houl, s'adressant a M. Lambry,lui dit

qu'ilne e.onctt

P.safêsamment

les traités. La traité qui fait mention de150 le. par aa et par omnibus ti a pas étéapprouvé par l'autorité supérieure, commevous 1'e dit mon collègue, M. Besaucèle,

traité n'a, par s rte aucun caruetérelégal. M. Duboul é étonne, au surplus, de

ir M. l'adjoint engager le Conseil à eni-vra les errements de l'ancienne Admince-trotioe qu'à test propos, jusqu'à présent,on avait roulée.

« Je no saurais admettre, réplique M.Lambry, que M. Debout me dise que je ne

suffisamment les traités; ilsconnais Paslà soue mua eux 'e suie rôt à enon!

denier lecture,je

puis tee analyser; mai,je croie mea explications S.,,i-,.t. pourira pua prolonger cette discussion. Je n'ac-cepta pas davantage le reproche que m'a-deeaee B. Duboul de pousser le Conseil àsuivre il.. prédécesseurs; je ne vois, quanta moi, aucun ineonvénieat à invoquer leserrements passés, quand ils ont pour ré-Sultat d'amorcer duos la caisse municipaleune recette plus considérable, quand cetteperception est légale, quand surtout l'es-prit d'équité qui anime la Ville en agissantainsi se trouve en parfait accord avec l'in-térâl:bien compris de la population. »

lin terminant, M. Lambry engage leConseil à donner sole à M. le Maire desréserves Boutenues dans le lettrede M. Hucprécitée, qu'il s'approprie à sou tour, a,.ai.( air au budget de 1885 la taxe de150 b''. par an et par omnibus mis en cir-culation par M. Pona.: L'a,bol.,5 est ensuite mis aux voix et

FEUILLETON DU JOURNAL DE TO ULO USEDu 27 Février 1885.

RN ' 13

VIE BRISEEPAR

MARIE DE BESNERAY

l.ltaallie:.e.. e'OMIS'II

Marguerite ne répondit pas, s'appuyantau mur pour ne pas défaillir.

- Vous avez raison, Je... dit-elle avecun hochement ,le tête navale je ani. pré-

ue de cette décision.. . Je l'avais ou-bliée.

La pauvre femme essaya de sourire etsortit en chancelant

Ir cri -1. ode le smgent montrait sonpoing au plafond et marmottait avec unjur

Tonnerre I ,lie souffre ..lot.... t. Simon commandant

s"'doutait I

Albert dévolisait sa maison avec un cy-nisme audacieux. Ces toiles sans valeur,chat -d'wuvre amassés par trois généra-tions, étaient signées : Va. Ostade, Raya-

adopté à la majorité. Ont voté Contre :MM. Courtois, Duboul, Besaucèle.

11 convient d'ajouter é ce qui précède, atitre d'information, que l'administrationdes ponts et chaussées a déclaré, à la datedu 24 ami 1884, que le réseau de tramwayspouvait être concédé a la ville de Toulouseavec dos modifications au premier projet,énumérées dues un rapport Spécial. Cerapport a été transmis a

I.mairie par les

Oursons de lapréfecture.

THÊATRES, BEAUX.ARTS, FÊTES ETSPORT.

UNION ARTISTIQUE ce TOULOUSE. - Lesmembres fondateurs de l'Union artistiquede Toulouse se neuf réunis, avant-hier,

à

huit heures et demie du snir, salle de laSociété d'agriculture, 20, rue 5uiat-An-foi.e do T.

M. Jules Sirven a lu le rapport sur lestravaux de le commission d'initiative.

'assembléem

L a procédé ensni,. à la se-nation de bure' au peur 1885.Ont été êtes :Préstdent d'honneur : M. Sirven, Maire

de Toulouse.Président : M. de Severac, par 63 voit.Vice-présidents : MM. Landes, pas

62 voix; Besaucèle, par 59.Trésorier : M Ozenne, par 03 vol..Secrétaires : MM. Buisson, par 62 vol.;

Fusent, Lugague Delpon, de Gaujac, par60 vois.

Le bureau et la commission d'initiativede l'Union artistique se sont réunis hier, àtrois heures, pour s'necuper anus retardde l'exposition qui aura lieu au mois domai prochain, pundant le concours régie-nal.

Ce soir, au théâtre da Capitole, reprised'Harnlet, avec le concours de Mlle Bur-tonn, qui a bleu voulu venir en aide à en.nneieil directeur.

La représentation de 001110ume Tell aété un grand triomphe pour M. Tourlié'que é est litléraloment passé dans cetteorée. C'est, sana camperai possiblen ,

le meilleur Arnold qua no ayos ou-todu. Citera, après Tournié, Mlle MarieLebetel, qui s très B..Vé.ublemenl fera lerôle de Mathilde.

THEATRR DES VARIÉTÉS. - Nous rappe-lous que ce soir vemlredi le théâtre desVariétés donnera une reprise de La Fillede Mme Angot, au bée elae de M. F. Ra-donee, l'iotailigent ,bel d'orchestre.

Les principaux rôles de l'opérette de Le-coq serait tenus par MM. lardon, Parrin,Roche. Villars, Cuillao, et par Maire Vi-gaier, L.- et Rocha-Lanzy.

Le speolaclo cor mercure par Les Sou-liers de bal, comédie eu nn ante, roter-pestée par Mmes balle et Boissiguy.

s00IéT0 véL00IPICDIQUE DU aloi. - Di-1.1 mura 1885, allées Saint-

Etienne à deaz heures précises, grandesuses interrmtionaloa do vélocipèdes,

championnat angl.-français.

Programme :I. Course handicap de la Société vé-

loeipédique 1111 Midi, 2,500 mètres.

2. Internationale 6,000 mètres.3. Course tricycles, 2,500 métras.

4. Dousième internationale 4,000 mé-tras.

5. Handicap d'honneur imposé à tous lescoureurs, 3,000 mètres.

A la première ie t uationoals, matchautre MM. Terrant et du Ci'ly championfrançais et MM. DR"ai et

Gurrarrard, clam-

e.prou g vicelaia

Se rapéeial

d'omnibus.Musique civile pondant les courses, aise

calvas d'artillerie annonceront le cem-moncemcnt de lotit..

Les courses de Bordeaux ont réalisé unerecette de plus de 2,000 fr.

COUR D'ASSISES DE LA HAUTE-GARONNE

(Session du trimestre de 1880.Présidence de M. le conseiller GARAS,

Genseillars assesseurs : MM. de BACananouet Lsenein.LE.

Audience du 26 février.PRnMIRna APPAIRE - TENTATIVE DE

MEURTRE

Les débats de l'affaira Roufosse, dont.mitre .ample rend. d'hier eentenait l'os-posé, ont été repris au début de l'a.-die-

Il est résulté de nombreux témoignages

man, Teniers... Il y avait là, pêle-mêle,parmi les amas de toile bise et de paille, demagnifiques acte"' mortes de Cbardin etde Snyders, des molsa.nneuses de LéopoldRobert, dea mènes d'intérieur digues deGérard Dow au de Terburg, pages ntroe-vables des maîtres disparus, que Jeu., deses doigte rugueux, maniait sana intérêtni émotion.

A pas lente, se traînant à peine, tort elleépr avait dans son corps endol.ri uuosouffrance gourde traversée de loin eu lotode douleurs signés dans les reins, mada.ed'Asmond montait avec effort l'escalierconduisant à son appartement situé aupremier. Arrivée enfin, loin de tout im-portun, sous le regard compatissant del'oncle Burgaud qui, de haut de son cadred'ébène, paraissait la contempler, ellelaissa éclater toute la violence de son dé-sespoir.

VIII

Pendant que Marguerite pleurait Sesdernières illusions détruites, son bonheurfoudroyé, son mari arpentait nerveusementle ealo. du Petit bétel de la rue Bayard.

La nuit tombait et remplissait d'une..lire sonore claire la pièce luxueuse aux

re tendus de brocatelle, aux sièges va-riée, eux glaces immenses qui reflétaientles poignées ,l'argent clan bals contenantdes outedlum du Brésil, les faienoes d'Ur-bino, les vases de vieux delft, fleuris de laneige des première. ,,a aises.

Un portrait de fem,no, Signé d'au il. nospeintres les plus en vogue, occupe le peu-.eue prineipai.

Les épaules nues .s'échappent d'une robede velours noir qu'inonde une chevelurecuivrée. chevelure de vénitienne ou dedéesse. La chair nacrée, 108 yeux à l'affole

sJUB AL 09 TOULOUSE

que, si le sieur R.nCesse a eu le tort gravede se faire justice, il a été toutefois amenéà cette extrémité par l'inconduite de safemme et tes Pl...,atieas des frères Pn-joa, qui s'étaient même livrés aur lui a des

'en de fait des plus graves. Il y avaitdore lieu d'excuser dors une large mesurece mari dent l'infortune était malheureu-

ont trop cm taille. C'est ee qu'a penséle jury, et, sur la plaidoirie de M Base-.ae, défenseur de l'inculpé, il a rendu unverdict d'acquittement, à la suite duquelRoufosse a été mie en liberté,

Ministère public : M. Banvens.

D0UAIRME AErsIRR. - TENTATIVE D6sait,-a3

La deuxième affaira continuait fa sériedes drames do revolver. Il s'agit, eu effet,de la tentative de meurtre qui fut com-

'ee récemment sous les arceaux du Ca-pitole et qui causa dons notre ville, pouhabituée A cotte importation des mmursamérieainea, one vivo impressio

Cotte affaire, la, est A vrai dira le cloude la session, avait amené naturellement àl'audience un grand conliés de curieux,le public est ra, al tués

fFriand dos dé-

batte de cuitesatunature, mit l'on so pressait aux

portes Gemme pour une lause ance,pitalee

Aussi, en prévision de cette fflaue-uetd' duuled'ôri était il assuré par un

pi.

qet d'infanterie.Le sieur Vieu, l'accusé, est , isole

homme d'une vingtained'annéees,

d'unephysionomie énergique; son attitude à l'au-dience et la onvenance de ses réponseslui ont acquis tout de suite les sympathiesde l'anditolre qua l'attitude du plaignant,le sieur Brunet, aurait seule d'ailleurs suffià lui mériter.

Voici les faits reprochés à l'inculpé etdont nous empruntons le récit à l'acted'accusation qu'a lu M. le greffier Box

ACTE D'ACCUSATIONLe 19 dénombre dernier, vers midi, les

personnes qui circulaient sous l15 arcalé,du Capitole à Toulouse entendirent tout àcoup des détonations d'arme à feu. Ellesvirent alors un individu qui fuyait dans ladirection la la rue des Loin, taudis qu'a.autre, armé un revolver, la p,

,."eu.,ait,

Après le quatrième détanution, l'iriividuqui fuyait glisva et ferla sur Il seuil depharmacie Payrard. On s'empressa autourde lui et il fut transporté dans la phsr-oracle. L'examen auquel se livra un nue -

nappelé eu fonta hâte Cl découvrir unieblessure située au-deeiOnu de l'omoplategauche. Une balle avait pénétré à truiecentimètres environ de profondeur. Elleput être immédiatement extraite.

Le blessé était la aiour Brunet, origi-naire du département, mois .";".,i" quelquetemps instituteur à SalutCyr (Iodla-et-Loire). bon cg renseur déclara xr nommerAnguatio Vieu, tailleur d'habits:, à Tou-

louse. L'iii,troctton à laquelle il a été procédé n'a pas tardé à faire connaître lescirconstances qui avaient amené la scènequi venait de se produire. A. mois de té-rler 1883, le sieur Brunet sa trouvais sur

une promeoado à Tonloase, lorsqu'il fit lurencontre du sieur Vieu Pb,.. Une ee.-

eatieB éenganes.eteo eus, à lu suited. laquelle ce dernier engagea palme àvenir chez loi et le présenta à en famillecomposée de a femme, de n hile AanaVieu, âgé. de die-hoit an,, et cle l'accusé.

Sur l'insiotance des époux Vieu, Brunetrenouvela sas visites 0t un preiet de .a-ris- avec Ânon ne talla pas à être formé.Sur ces entrefaites, le plaignant fut nomméinstituteur à SaintCyr et dot partir poura résidence Une correspondance s'enga-

gea entre Brouot et Anmi Vieu; nolie-eineourugeait ses projets, lut écrivait des

lettres pa,,a ,R ées, lui promettait de l'é-pouser, mettant seulenrant pour aanditionqu'il obtiendrait uuo résidence plus rap-

ochée.PL'instituteur correspondait aussi avec

le aiour Vieu père, à qui il .voit demandépar lettre la main de sir fille. Le change-ment de résidence sn faisant trop attendre,Brunet, qui se croyait sûr d'être agréépar la famille Tien, demanda, à la fin du

oi d'août, un 0.0001 au préfet de .a. dé-partement et arriva à Toulouse deus lespremiers jours de septembre. Il descenditcboz le sieur Vie., au il fut bienmais lorsqu'il out fait oonnaftre qu'il avaite...cé à sa position d'instituteur, Rat ac-

mouii se transforma en une froideur mor-quée. La jeun. fille déclara qu'elle nevoulait plus ce mariage, et, nu bout dequelques jours, l'accusé se chargea de ao-tider à Brunet qu'il devait quitter la mai-son. L. Sieur Vieu père, qui avait au lupremiéaetâ

I'euot du sieur Brunet etunifia,

loua une chambre dans le voisinage, raietoutes ses i.eialances ne purent foi'. re-venir Aura sur aa détermination.

Le sieur Bleuet était absolument saressources; il devait r..onos, à an ma.Toile auquel il tenait; il avait perdu saposition. Son esprit s'exalta, et il eut letort de prendre, vis-à-vis des membres dela famille Vien, une attitude agressive etde sa livrer à des menaces et a 1 en actesreA

deux lreprises, une altercation suivievoient fait S'était produitepi ,aire le

plaignant et l'accusé Une etioo eu cor-rectionnelle avait mémo été ,.gagée Acette occasion, mais elle s'était terminéepar un accord dans lequel Brunet regret-tait mie qui s'était passé. Les chasse anétaient là lorsque le 19 dénombre Augus-tin Vira reçut une nouvelle lettre de Bru-net lduoteantdes menaces. L'accusbs'a,..fermé atemdiv d'un revolver qu'il avaitacheté au mois d'octobre précédent. Il astrouvait vers midi suas Iec arcades di Os-pltalé loragnhl rencontra son adenl e,eaire.Il le laissalepavissnsersentsanslaqu'au uicun gest au-quo

u,Vie u

see '

qeFB

rrouunet eut fait deux x Pas,

perlotn,ilfluui tiderrière presque

asehcee

portant, ra un premier coupdda

pistolet. La laite atteignit la victime àPépaule gaucheà Brunet s'empressa de fair,L'accusé se mit aa iteet déchargeatrois fois son arma

sonur 1 .1, , mais ans. l'at-

teindre.L'accusé avait prémédité son crime; il

prétend qu'il ci avait pro sua revolver quepour se défendre coutre 0v o cas d'a-,aio Marc nette

exo(ic011atio

est inad-au o..ible. Il est, ea effet, établi pan l'infor

mation go. lorsqu'ils as rencoutrére-nt soules arcades du Capitole, Brunet ne luiadressa aucune provocation et quo 'estaille tlorsquecelu i.cd Poseleprel'ac-cusé que Vieil tira par derrière 1. premiercoup de revolver qui atteignit son adver-loire à l'épsol..

Après la lecture de l'acte d'accusation,Jesieur Bleuet, qû axsistait M' Belot,

avoué, a déclaré se porter facile civile etconclure à un tronc da saurages-inté-tôt

Dix.sept témoins à charge et cinq té-'ns à décharge ont été entendus par la

Cour. Leur audition a duré jusqu'à cinqheures

La parolens or déu

a;asruitoea il... AI à n,ge p qui a, dansnt,d'exBocelldéfeents

ferma,, retracé 1,3 cône de son,lirai dans cette affaire at requis du jury

n vai. ! de condamnation.uL'audience a été levée à m suite de cette

pli loin e peur être roprise à 8 boules du

La Cour est rentrée en séance à boitheures et demi.. M. l'avocat dorer ai Mo-as a aussitôt commencé son régalsitoiec.

L'honorable organe d¢ m1nistére publie,dont la parole élégante et persuasive estsi jestemeot appréciée au palais a établiavec nue grande modération de langage lascharges qui pesaient sur l'accusé.

M Favarel s'est levé à son tour et, dansce. chaude et entralnautn plaidoirie, aréclamé l'ue4aittein bat du sieur Vieu.

INSTITUT LIBRE DE Tanr.oeSB

Vendredi 27Cours do littérature latine, à 3 h. du soir:

- Professeur, M. l'abbé Moulais.Sujet du cours : Les Géorgiques de Vir-

file.

rbeervationeDes 25 et ,16 Février.

Arr.ss a L'oasuaVATeIuu DR TOULO,IulALTITUDE 191+e

8 h. s.

minait..a b m.

eh. m.12 h. a,

.A., Ta - aduT VINT..e RIEL.

-5 o1.7 11. co .0 n ibis751.0'} I0 O id. NO

rirtr.ae sfaible

751.N - 98 id. '000 insensible.751,6+ 8.n' co v. 'S )id.701.4'} 8.7 id. SE id.]5011i} 13.0 a. beau, d. tr.faibie,'Il7Aa.91 17.eboan. is, I nsibla.

Thermomdtre centigradeMaximum do 2; ,.,.. -1- 15.0Minimum de In nuit sni aole, t 5.9

eALENDRina Du 27 rdvvmea 1885Lever du soleil a 6 h. 43 m. m.; canner a

5 h. 44 m, s. Temps moyen, 13 m. 2 B.Lever de la lune a 7aab, 58 m. m.' c cher a

4 h. 31 m. s. rousses méridien:jo h. 12m.Fdto de demain 28 février: Saint Sev er.

d'algue verte pleins de désirs étranges, lecruel forment un ensemble saisis-

sant. Ce tableau fait caver eus figures deNafi Halle, aux courtisanes de Sigalon,

x éblouissants portraitsde'le" sées de

auFlores,. et a. Madrid. Mâ-

nes couleurs nettes et lumineuses u leséleSes net des chatoiements intenses; l'oeilvoue fixe avec une nissauce extraordi-

; les bras frissonnent, la poitrinepalpite I

Ut, feu de bois achevait de se consumerdans la cheminée, é,lairant les erèdences,les tables de potache, les cuivres des jar-dinières, et, par instants, le visage préoc-cupé d'Albert d'Asmcnd.

Une voix harmonieuse, souple, étendue,s'élevait da boudoir séparé du salon parune portière de dames cramoisi, et accem-pagnait les pensées tumultueuses du jeunehomme, lui soufflant tour à tour l'enChou-siasme, la Sèvre, le déeouragem.ut.

C'était, après une opérette grivoise ba-

riolée d'argot et dite avec une crànerieétourdissante, un air allemand où lo génied'au maître a mis, avec la mélancolie desa race, les ardeurs sensuelles, les curiosi-tés, las

611"d'une âme plis onnibre. Puis,

tout à coup, éclatait une chanson tnugauedont las paroles incohérentes, sous rimes,

saut rie., mais deut la mélancolie sau-vage ressemble, tant l'effet qu'elle pro-doit est bizarre, à une boisson enivrante :

Viens, toi dont j'ig.oro 10 nom IViens, il y a si longtemps que je t'appelle I..,Eh quoi ! ton émeu bat? ta mais tremble tAs ta peur de la .Rit t peur do fine.... ?Ferme les ycax, ami, suis-moi 1...Conrons vues la fenil, vers la forêt immenseOù 1'o. se perd dose las taillis .

Los entier out discrets, la mousse épaisL'ombre profonde, et les fleura, mon ban.-

;aimé, ne parlent pas.Oa nous poursuit 1 On rit derrière toi, die-tu tMais non, S'est 10 ruisseau qui Sanglote,

t--

L'oiseau qui cherche sen nid...

Viens, viens, viens I... (1)

Albert. las prunelles brillantes, S'arrê-tait pour mieux écouter.

Ses angoisses se calmaient durant u.eminute. Puis, dès quo les sons expiraientdans un Soupir, e la ritournelle jouéeur le piano pr des doigts agiles remplis-

sait la pibos de ces fusées de gammes et deaccords, il reprenait sa pr.me..de ta-

citurne avec 1. poig...t regret de ae pou-voir, lui aussi, foir vers quelque lointainevibio

Depuuis Si. mois, le malheureux sa dé-

battait dans une situation sans issue, etarrivait, de ion en concession, defaiblesse a faiblesse, A l'heure critiquedes résolutions suprêmes.

Peu après aon installation rue de Varie.ires, il avait rencontré, - c'était son secretdésir, - l'amazone d'Organ. On n s'étaitpas revu

depuisn an, c'est-é-dire depuis

le jour du mariage.Attiré p.r ua abar.e magnétique, Al-

bertse retrouva chaque jour sur sou pas-sage. Et elle, instruite par une premièreexpérience, le laissa l'admirer, errer a utour d'elle, lui accordant, eu apparence,beaucoup moins d'attention qu'à son cani-ehe favori.

Cette Lê. indépendante, fêté., entourée,le fascina de nouveau.

D'abord, il résista à l'espèce de domina-tion que, môme à distance, elle exerç laitsur loi; il essaya de la bouder, de luirendre dédain peur dédain, mépris pour , au bout de moade.mépris. Ce jeu no servit qu'A l'enfermer ' C'est alors qu'Albert, qui jouait à laIui-inâroe gu'é lui enfonaor dans lo crac, gon ce frénésie, se décida A acheterpour la première fois duos vie, une vraie làltol, à arracher Lés à un milieu dan-passion, avec ses emportements, ses jalon. Rom an, à flatter sa manie d'honnêteté enaies, ses souffrances. l'aflublant d'un nom d'emprunt.

Léa, cependant, cherchait moine A ae Pour un hemme ru tué, d'.. crédit épuisé,

I1) Chant tsigane, traduit du russe.

, ,TVg9l 'a.rifient l'accessoire au principal, l'acoes-vY Jü soirs pour auz a'eet ils date des élections;

-'est là précisément le principal pour M.Ferry.Tarn.

La Mérite agricole est décorné a M. Mon-Depuis quelques jours, il a des conféren-

clar, propriétaire et maire de Marsac. es avec les opportunistes et éefforce detl dé t I t

Cour d'aeedses de l'Aude.Audience du 25 février

Présidence de M. le nonaeiller000000 DE PRESSE. - A ta sotte d'une

série d'articles parus en septembre, octo-bre, novembre 1884, dans le Courrier del'Aude, et dans lesquels le sieur Pézard,

aire républicain de Chalabre, était prisa partie b propos de la jeune institutricede cette commuas, le sic r Pézard a faittraduire devant la cour d'assises, pourdiffamation et injures envers un magistrat,MM. Théroe, notaire à LOVelanet (Ariège),auteur dos articles, et François Pomiès,propriétaire, imprimeurigérant du jéurnal,

Cette affaire, qui avat pauuceuo l'opi-nion publique, avait attiré, au pu lais, unegrande afl......

Après les éloquentes plaidoiries deM'- Ci bubon et Viven, le jury a rendu unverdict négatif, en vertu duquel la Cour a

,quitté M.M. Théroe t Pomiès et con-damné M. Pézard a.. dépens.

9.b rage de vendredi.Dans In journée de vendredi, ¢ Portrage a éclaté dans les départements

de l'Ardèche, de la Lozère et de l'A-veOyron,

o cuit de Saint-Etienne-de-LRdgarés'Allé,he):

Vendredi dernier, 20 février, vers lessept heures du soir, un violent oragebattit soudain eue la petit vllagede

Labme,

linsitué au nard de cette vallée.

Euun lin

d'mil, le hameau se trouva pour ainsi direployai dans un lime de feu mit de soufre,nr Iatmosphérr Lut Pendent

quelque

s ri-antes eo ai grande révolution quo chacunde nos braves villageois éprouva de fortes

motions ; l'a. Curdlutres qni ée chaut.fait au soin do

feu,

, ga lC l'un de ses en-fnnla sac ses genoux,

folfut etépar an

set irrésistible dan,

inla partie opposée

de son habitation.Eu e la panique était générale, le'1.'.',S

fontsse

précipitaient entre les brandeparents qui sé halent eus-mémes defrayeur; môme les animaux ne sont pasrestée étrangers à cette sténo da terreur,car ils poussaient des cris désespérés eu se-

aetleura chaînes.La fouira éclata coup sur coup cri traiscu

endroits différents, D'abord sur la façaded'une maison habitée par M. l'abbé Bour-ret, prêtre retiré, et les faoêlvm de Boitehabitation out été brisées par le choc del'explosion ; le tonnerre est ensuite tombésur deux arbres voisins lut .rit été limités1u

Les pertes nie sont que matérielles et ia-,,nifrantes, mais chacun s'étonne au vil-

lage d'avoir été épargné par uu cata-clysme aussi épouvantable.

Cet orage s'est fait eent!r dans tout ledépartsmeuC.

- On mande de Radez :Vendredi soir, vers cinq houles, quel-

ques éclairs accompagnés de coups de ton-.et sillonné notre ciel nébuleux. Un

violant orage n'est abattu quelques las-tauts aprb, dans las environs et a duré prèsde doux heures. Foot heureusement il.'estpns tombé de gréa, et la campagne n'a passouffert.

C'est Signe, dit-a,, quo l'hiver toucheà ea n mit qua la recolle du vin sbonne. Nous .a aecepi.ns l'heureux euegare.

..dam .G1 J , 1(Correspondance partieatiéra)

Paris, 25 février 1885.

On .a parie plus guère du scrutin deliste. Eu réalité, 1. calme n'est qu'à la sur-taee; oo s'agite, on se démèee plus que ja-

's et M. Ferry s'efforce de se soustrairea l'ullimelum de l'Union républicaine, au

ce qui touche ta dote des éleu-tiono. I: Union républi.a!oe loi ordonna aucontraire de r...oral la majorité, qui aeeut pas s'en aller, eu acceptant la date

proposée par la commission; les gambet-listes veulent rétablir le scrutin de liste et

aeger du passé qu'A ressaisir un amourimpossible àétouffer. Nature étra.ga,00m-plexe, faisant le mal avec rage, parce quela fatalité de sa destinée l'y bombardant ,elle regrettait 1. bien.

Auser sa plut-elle à repousser Albert, àle bafouer, à le torturer, car ehe le hafs-sait et l'adorait tour à tour. Au bout de

mois, il ne se trouvait guère pinsavancé qu'à son arrivée à Paris.

Lés ri acceptait pas un bijou et ne don-.ait pas une espérance.

Une ambition plus haute 1. poursuivaitsea l'obstination d'une idée DES. Elle,,,allait

ait mettre un océan entre elle etla France, et, réfugié. sur la terre étrau-gère, reprendre ouvre celui qu'elle aimaitleur roman interrompu, se aréer uneesia-te.ne Si active, si utile â ,taos, qu'elle ra-chèterait les années maudites.

Ce but fixé dans son esprit, rien ne lafléchissait; aile subissait avec e...i lesdoléances et les supplications de M. d'As-

nd, réfutant sas plaidoirie. per cette

phrase vivtoriouae :- Jn briserai i. vie de votre femme, di-

100-e 00v ? Voua-mémo, navra-voae pasbrisé la mienne, en ma volant l'honneur?Il utait-elle brutalement,LUI ou met, ajochoisissez I

Il courbait la tête, essayait de discuterl'infamie proposée, s'ingéniant A décou-vrir le moyen de retenir près de lui cettecréature fantasque.

Semis s'émoaso:m, ail refusait de la coi-elle anno,, çait, de son ton tranquille,

son intientieu de se cacher, de partir seule

vivant des bénéfices incertains fournis par

ses spéculations sur des valeurs trop 000-

eur mon re[ qu , S couren evond'un désastre électoral s'ils ne loi laissentpas toua les moyeux dont il peut disposerpour fausser le jugement du suffrage uui-versel. Il ne saurait, dit-il, gagner la par-te sans= biseauter les cartes. Eu mémotemps, il s'efforce de rassurer ceux quicraignent, avec raison, de ro ides être réé-lus; il leur promet les sinécures dont l'E-fat dispose, des places bien rétribuées, dessiégea de magistrats, etc... Néanmoins,les députés n'ont toujours aucun penchant

raide et toutes les promesses de M.Ferry, y compris celle de toucher leurs appeietuments jusqu'au mois d'octobre, les

laissent assez indifférents. Eu outre, I'U- .

aion démocratique montre une répugnancede plus en plus grande pour la scrutin deliste; sans compter ceux des ministres quiont de sérieux mutila de tenir à leurs-1-raidissements. Comme ils disposent desplaces elle l'argent de l'Etat, ils omit com-blé leurs électeurs et comptent sur leurlacomaissance. Quelques.... dea ministrespoussent l'Uni.. démocratique à votrr l'a-,endément Ribot dort l'adoption, ils fée-

-Déliait du moins, assurera le rejet du sera.tin de liste.Toutes ces intrigues, qui se croisent

rendent plus difficile toute prévision eu an

lai concerne le vote final. Il parait mémo -qu'on

.'cetplus absolument sûrs. M. Cons-

tans; l'Union républicaine le soupçonneet le président du conseil le tient poursuspect. En réalité , il sa sert des noset des autres et ee fait, en attendant, se-corder tout se qu'il veut. On as rencontreque loi a l'intérieur et aux affaires étr.n-f0000,

Le département de la Haute.Garoena est,en ce moment, le mieux (traité; M. Cous-tans compte bleu que les électeurs de cetEden lui rendront eu bulletins tout aequ'il leur fait accorder.

Eu homme prudent, il cherche à s'âssu-rer môme le ee:..Ira des radicaux et s'estsot endu avec M. Duportal pour le faireporter sac sa liste.

Eh bien! malgré tout, M. Constens n'estpas rassuré; il craint que sa liste, si ha-bilement dressée, ne reste sur le carreauet que las électeurs, malgré les largessesqu'il leur fait à nos dépens, ne pratiquentà son égard l'indépendance ducmur.

AUTRE CORRESPONDANCE

Paris, 25 février, 1885.

Les opportunistes sont toujours trèspréoccupés du retard que pourrait subirle débat sur la proposition Consterne, sila Chambre, revenant sur sa résolutionde discales cette proposition aussitôt aprèsle débat ,ur la surtaxe dan céréales et dubétail étranger, d...ait la priorité a la loi

de eeorotelnent.Dan, sa réunion da demain, l'Union ré-

publicaine doit s'occuper de cette éven-tualité et é appuyer, pour recommanderla prompte discussion du projet concer- -

vaat la scrutin de liste qui doit prononcerla suppression des élections pnrtielles, sur

la nécessité d'être fixé sur co dernier point

avant la In de alors, a cous. des délaisur couva uer les életeurs ui devraieu

procéder 00 romplaee,nnen0 des trente dé.putés devenus sénateurs, panne que ces dé.lais expirent ta 15 avril.

Cette consultation produira-t-elle sou,flet sac les autres groupe. de la ma-jorité? Jusqu'à présent on sait que PP..tréme-Gauche et la louche radicale affee-flot de an moutrer indifférentes A le so-lution de la question dos élections partiellest tiennent pour que la Chambre discute

la loi de recrutement avant la proposi-tion Constans, mais on ignore à quelle ré-solution s'arrêtera l'Unie. démocratique.Ce groupe est, e r effet, fort hésitent,ainsi qu',,o a témoigné la dernibre allocu-tion de nouveau président, M. De-Voll., et comme il écoute volontiers lesInspirations que lui suggéra, directement

indirectement, le président du conseil,iluy a toute apparence qu'a. cette occasionil agira conformément aux vues de M. Ju-les Ferry.

vent véreuses, l'achat l'as immeublecons-tituait un acte de folio assez insigne pourtoucher les plus insensibles.

Lés le laissa agir à sa guise : avec 9a a.-porbe insolence, elle ne songea même pueà le remercier en recevant l'ante de ente .Cette soumissiao, prise pour un ..seule

v-

ment, réjouissait d'Asmond depuis un moisdéjà, quand Marguerite découvrit Se trahi-son.

A. moment on noua le Surprennes dosel'hutul de la ,.a Bayard, il hésitait encore,non a salifier aa femme, .aie à l quitterdéfinitivement. Ballotté entre des abri timentspari la pilori.. d'un côté, l'intérêt etle ,aspect t humain de l'autre, il livraitcontre lui-même un rude assaut.

Que flic.?Perdre Léa? Jamais! Mais Marguerite

était riche; de quoi vivrait-il une foisséparé? Gomment jugerait-on sa conduite?Bah I sottise de ne Icemme.fer ainsi I

Il préférait sa satisfaction personnelle àl'opinion du monde, et sou amour valaitbis. la considération de sas semhlahlos.

Que serait ce scandale dont il é effrayaittant? Rien 1 E. parlerait -Do a friraientune semaine dans les ,croise, aur le boule-vard?...Ni raisonnements ai paradoxes .e par-

venaient néanmoins a éteindre les scrupu-les d'Albert.C.

scrupules, dernière résistance del'honneur prôt à sombrer, le chant magi-que de Léa les dissipait peu à peu commeles fumées ligbrea chassées par la brisedors un ciel d'été.

Cette naïve romance d'une tribu errantedonne eu 0ffet la nostalgie des espaces.C'est triste, agaça.t, irrésistible. Cela e.- .dort la rais.., amollit l'Are, ébranle lesnerfs.

(4 suivre).

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Page 3: POLITIQU ET LITTÉRAIREimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1885/B315556101_JOUTOU_1885_02_27.pdf · nique de l'Enlistmenl act n'a pas per-mis de le faire. La notification adressée

O'ont donc sur celai-ci qu'il faut ppeser,et on le Comprend si bien, rue de la Chaue-é - l'Antin, que l'on ae prépare à loi poser

le dilemme suivant : Si le scrutin de listepossaiapnée la surtaxa sur les céréales t

le bétail, noue voua laisserons le seaitre defaire les élections générales quand vousvendre.; duos le cas .oa traire, -os

va Ilrenverserons sur la question ne déclai a-tiou de guerre à la Chine on sur la ques-tion du budget de 1886.

M. Jules Ferry parait devoir se rallieraur premiers termes da ce dilemme. C'estdu moins ce qu'affirmaient tte 'présmidi, duel les couloirs, les amis de M. Spul.ter, chargé de

lanégociation avec le pré-

sident du conseil.Le projet de loi élue oral a remis sur le

tapis la questimi des étrangers résidant enFrance On trouve qu'il y eu a beaucoup, etl'on eai môme porté à croire quo leur nom.bre est une des causes de la crise du ira-vent' Il est dette,, probable que l'amende-

eetdeM.Rituel, tendent

à prendre pourbase de 1. représentation législative leehüfre des électeurs inscrits et .o. celuides habitants, aura pour conséquence,qu'il soit rejeté ou adopté, de rendre pinsfacile la naturalisation que tant d'chela-clea découragent aujourd'hui. On parie,au Palais Incliné., d'une proposition dansce sens qui serait présentée par MM. boc-kroy, Floquet et Madier de Montjau. CetteProposition Ondulait que la naturalisationpourrait, duos certains ans, êtes pronon-cée d'offlce, ainsi quo cela a lieu dans d'au-tres pays,

Ou continue à disserter sur le refus duconseil supérieur ds la guerre d'autoriserla démolition des fortifications de Paris.Ou prête aux autonomistes l'intention d'euappeler devant la Chambre de 1. décisiondu général Lewal, accueilintérêts que l'as-sertion

vérité vraie. Il s'en faut, e. effet, debeaucoup que la majorité du conseil me-.nasal soit acquise à un projet qui croitpour rée. Bat eu étendant le ptravailiméhe lel'norme Paris, d'éloigner les eursd. centre de la capitale.

IodéP endam eut de la Pente de tee sPqui serai pouraur l'ouvrier s,

.dge e ren-

trer abagp jouea douéonri

ris, on.eéadehors plus claire

dede son habitation ail

dehors des limites r actuel, ile-culdes considérations s morales, socialesmême,pour parler plus exactement, tent

ceu les raisons pratiques qui militentce faveur du n r rtatu

qu0o,

aussi. ai

bien pour quelesles ouvriers coin Huent à

rb 55crr dans tes centres parisiensque pourlaisserintactes tes flan i.catiuu, telles

qn'e s existent aujourd'hui.Los nouvellesre Tonsi et de file Fors

isee se tout rares, ainsi ryue jl'écrivaishier. Aujourd'hui, iL n'y a â' 'ordre dajour

qû une dépêche anse. insign le,, etc a.général Brière de i'Isle, ]agnelle, m de-hall de l'état nominatif des pertes subiesdans las le

commandant de voile corpsexpéditionnaire prépare de nouvelles opé-estins.

Le Slandand reçoit de Boug Kong uneilépéche d'après laquelle les Chamois se

dis Boit à déclarer la farine améri-caine contrebande de guerre. C'eet sasdoute parce que cette fermé sert à l'ali-rneeéution de [Los soldats et de Dos marinst à litre de représailles I. riz déclare par

l'amine: Courbet c tr.ba.d. Je guerre.Mais si le Teorg- li-Yamen donne l'ordresur vires de guerre chinois de saisirtoutes les farinas américaines transportéespar les neutre,, il faudra que a -'ire.ae hasardent dans la haute mer, et alorsgare à non eroisours, et gare aussi aux.reiseure am éricains qui voudront défendrala marchandise de leurs Compatriotes.

La prétondao déolarxtiou prêtée parleStandard au gouvernement de Pékin, sielle nu reste pas à l'état de lettre morte,

'aurait donc po or 'eau"et

que da causerdes désastres à la flotte chinoise, eu l'a-neuant à ae départir des précautions fn-

Baiea qu'elle prend actuellement, alorsqu'alla doit ..la neuf s'éloigner de quel-ques encablures des têtes.

D'aprés una déclaration officielle faitebirr à la Chambre des commm,ea d'Angle-terre, il aurait été convenu -Bols, Francetla Chine que Shanghai et Woosung rae-

teraient eu dehors du. hostilités.Cette nouvelle, Confirmée par le Timec,

qui ajoute que la convention dont i1 s'agitremonte à l'année dernière et, rapprochéede celte autre information que M. de co.,.cet a avisé le goueer.émeut allemand quela France .xerces'ait désormais dais touteleur plénitude «les droits reconnus auxbelligérants par la toi internationale a(uns déclaration identique a été adresséeaux autres puiseanoes), témoigne surxbo i.

e sommes décidémentdamraent quocadis de l'état dercp,deeillc. vis-à-vis de

la Chine.Après cela, comment douter encore quo

nous ne soyons pa, en état de guerre ouverte avec le Céleste Empire ? et qu'est-aeque M. Ferry attend dopa pour demanderaux Chambres l'autorisation ordonnée parla Constitution?

Le bruit de désertion d'un Certain nom-bre de soldats d'artillerie et d'infanterie auMans, dont parlait hier on journal du ma-ti. (le Gaulois) et que je us ai envoyésons toute réserve, est officiellement dé-menti aujourd'hui.

Le débat eue la motion de Censure deair Stafford Nonlboota aboutira-t-il à laondamnati,,n do cabinet Gladatone ? O.

le croirait presque, en lisant les aritigaesdes principales feuilles libérales, qui,comme 1. T"mes et le Daily Telegraph, parexemple, déclarent pitoyable lu défense deM. Gladstone, maie surtout e appr....tque, dans une réunion tenue hier par les

ambres du parti conservateur, le mar-quis do Salisbury a déclaré que, malgré lesdifficultés et l.a inconvénients de la ai-Bonbon, lui et ses amis étaient prêts à aa-cepter le pouvoir aile ministère éprouvaitune défaite. Cependant, le, lettres privéesde Londres et les renseignements diploma-tiques ne font pas du tout prévoir un pa-reil résultat. La cabinet, disent-ile, sortiravictorieux de la lutte, et ee qui pourra laiarriver de pire, t d'être obligé de sedébarrasser de l'élément radical, qui,

m M. Chamberlain, par exemple, faitobstacle A une action énergique de sa partan Egypte, comme au Soudan.

On se préoccupe beaucoup, dans tant leRoyaume-Col, du voyage nnoncô pour lemois d'avril, du prince et de ia princessede Galles eu Irlande.

L'impression rat d'notent plue vive quepersonne n'ignore, do l'autre côté du dé-troit, que 1. population irlandaise repro-che vivement à le reineVictoria de neja-mois alslter !'Lelnode, taudis qu'elle passe.n. grande partie de l'année en Huasse. Lasouveraine n'a pas traversé le canal deSaint-Georges depuis 1848. Depuis, le prince

Alhert se rendit en Irlande en 1868; la ducd'E0lmbourg, il y a un nn. D'unixo pari onU'oublie paa les menaces récentes proféréespar les tara contre les membrus dela ferai

liele

royaroyale.

Les deux cotes des solidés sontquori de aujourd'hui, e. Bourse, avec unquartcomm r l néanmoins, la est

traité,est enue sur la réserve. Il s'est traité,par conséquent, très peu d'affaires, aehe-tears et vendeurs os antpaa s'engageravant de connaître

lue

rOrésultat de liqui-

datico de mExche.ge et l'issue dudébat sur la a m

olialiende censure de air Slaf.

tord Northcote.La bauese cal de 12 centimes sur le

3 OlQ de 5 centimes sur le 4 1[2 et des cen-times sur l'Amortissable.

Encore un incident édifiant.Il s'est produit lundi, en séenas, a. inci-

dent qui a l'aille niottre le Pea sua poudres'nistérielleo. M. Rouvier et les ministres

gambettist,a auraient obtenu que le go.-Bu demanderait qu'u.e surtaxe

Ae 3 fr. sur les blés et embattrait toutdroit plus élevé. M. Méline avait étéchargé de faire connaître à la Chambrenette ré,olutioo; mais comme il eet parti-al du droit de 4 le., il W. eu garde de

I.combattre. On liait voter, lorsqu'un dé-paté est moulé à 1, tribun. pour domau-der que le gouvernement rit a..nultra sa.opinion aur le point en diseuesioa. Aussi-tôt, se levant du banc sur lequel il étaitassis, M. Roumis, déclare que la gouverne-ment cet opposé au droit de 4 fi. La décla-ration émeut la Chambre, les interjectionss'entrecroisant et leur bruit empôahe d'en-tendre 1'alteroatioo qui â élbve cales deuxdes 'Ibres da cabinet. Le inistl. del'agriculture n'avait pu en effet, écouterde sang-froid la déalarat!on de son collé-gue. Furieux, il s'est levé à aon tour et treproché a M. Rouvier de e mêler de ceqai ne lo regardait pas. C'était à loi, Mé-line, qu'il appartenait d'intervenir. A oas

roche' M.q Rouvier a répend. n

as .rep

igi'aur u'il avait hiera , n fallu qûil fitnaître les décisions Prises par le

puisque son àollègue, manquantà ses

setenfait. te et à cou devoir, ou flouât

Pas fait.M. Ferry

adû i.te Ro n l'on assure

qu'il a blâmé, nonM M... i-, mais sé

gindre 'iagricult re. Celui-ci a I uCelm

il

s'es t

entendre qu'il e

reti

rerait, s esthâté d'oublier cette 'o naee Comme eeb0h00Ioe., M. Méline n'est point homme àqu'an lnnor -,un portefeuille; il faudraqu'on le lui arrache.

Ce qui ourse l'incident, lest qua le dé-puté dont l'intervention a provoqué tout

Iltapage ruent autre que M. Charbs Ferry,frère de président du conseil. Sans suspec-ter le moi., du moude l'indépendance deça député et sens ajouter foi aux mau-vaises langues qui prétendent que M. Char-les Ferry a des motifs pereounels detémsser fort A la question des blés, il estpoemio de penser qu'il n'est pue inter-

s dons la dieousaion pour l'agrément deao. frère. Quel intérêt peut avoir M. JulesFerry à étaler ainsi publiquement les dis-

sentiments entre s'a collègues du cabinet leLes chefs de cabinet sont d'ordinaire plutôt

'eux de faire croire a la peslaitehomegéuéité do ministère. M. Jules Ferrysans doute de puissants motifs d'agir au-

trement.

REVUE DEek JOURNAUX

Le Manileur universel dit, au sujetde la validation des élections de l'Eure :

Ainsi la majorité du Sénat a prononcé lavalidation des élections de l'Eure

zaille

môme du jour où le rapport relatif à laprotestation des électeurs de Bernay devaitêtes présente à la senti.. du centen-tieu8; et trois jours avant que l'affaire fûtjugée en 1é,11e publique. Quand a-t-untémoigné ourlad'un plus insolent mépris? Et oomme nous

am de dire tout à l'heure que les363 eau mômes, duos la Saint-Bsrthélemyqui suivit les élections d'octobre 1877, n'a-

ient pas chargé leur co.soienee d'unepareille énormité?

Mais .'.et qu'on attachait un intérêtpassionné à l'expulsion de M. de Brogliede Sénat; c'est qu'a. voulait écarter àtout prix de la tribune cet adversaire re-doutable, ee témoin et ce juge perspicacete tant de fautes. A quoi bel avoir tentéla revisfon pour se délivrer des derniersvestiges d'une opposition incommode, siM. le duc de Broglis, avee a pénétrationinfaillible, le,

ballemanie toujours prête,

restait sur les bancs du Sénat? C'est alorsque pour conjurer celte expectative redou-tée on a fait do.ner u.e première fois unséance publique le sénateur soi-disant ou-vrier Tolain.

Tolain ne suffisapas, on n poussé enavant Nirmrd A la r.2. sse de Tolle' toutcomme Napoléon dans l'a occasionsdifficiles, précipitait la vieille garde saae-noues de

1.jeune.

On a remporté le victoire, mais sans ré-fléchir quo l'an grandissait encore M. leduo de Broglie, au lieu de 1. diminuer. Onne l'empêchera pas d'être nommé aux élec-tions législatives p...bal..., et il semble,en attendant, que la réforme électorale aitété dirigée oootre sa personne et que cesoit lui, lui seul, et ... le Sénat ga'ou ait,elle raviser.

M. le due de Broglie n'a pas autrement,à s'en a,acter, cela prouve en effet quellecet la place considérable qu'il .coupe douél'esprit de sea adversaires.

Aussi, loi. de le plaindre, serions-ncueplutôt tenté de le féliciter d'un ostracismesi ffatteer pour toi, ea lui appliquant aveuune légère variante le mot l'ua grand sei-gneur à ma laminerai. dojour où celui-si avait été blâmé par le Par-lement et oà la cour et la ville se rendaientchez lui peur le féliciter :

Vous êtes remise, au moins soyez me-delta 1

Citons quelques extraits des rapportade police concernant M. Gambetta, quevient de publier la Ligue :

1" juillet. - Le cuisinier Trompettecause volontiers. Ce matin, il a dit :

a Le président de conseil viendrait lui-même qu'il ne serait paa reçu. Il y n peude temps, M. Gambette a refusé de .a.-voir aon secrétaire. pu crois qu'il rein-aurait

de recevoir afl. père, s'il se pré-$cotait...

sOURNAL DE TOULOUSE

Le cuisinier de M. Gambetta, quoiqueuu peu épais, n'est pue nn imbécile; ilparla généralement par paraboles; labon-tagion du maître qu'il sert le fait eu pren-dre lui-même pour un pereounage : ainsi,il disait avant-hier, avec suffisance, eparlant des sé..telle et des députés royallistes : a Avant peu, nous leur donneronssur les doigte.»

23 juillet. -A eu croire son valet dechambre, M Gambette travaille tous lessoirs dans son cabinet jusqu'à une heure etmôme deux heure a du matte, et ae lèvecnseila à six heures.

Ce valet se vante rle gronder paternelle-ment son mailre sur ces salée de travail,et M. Gambette lui répondrait : a Mon bu.

i, tu vois bien que je ne me fatigue pastrop, puisque je grossis toujours. »

Plus loin, les agents de M. Andrieuxrapportent que les domestiques de MmeDelessert, - à qui appartient la prairiecontigus aux Jardins, _ faisaient de pe-tites misères au tribun :

29 juillet. - Le séjour d. 1. Propriété aHaremsrendu bleu désagréable par lu fuméeinfecte venant de eh. Mme Delessert, oùl'en ineendixit les mauvaises herbes pla-cées, oomme à dessein, en bordure le longdu domaine de M. Gambetta.

Il était foule de remarquer que les do-mestiques do 1, barou.o parais,uieu( jubi-ler en attisant le feu ; ils savaient jouer anvilain taire, ao voiin-

50 juillet. - M. Gambetta, sana doutePeuréviter la fumés qui en ahiessit sa

propriété, est allé hier à la pèche à l'é-long de Saint-Cucuta. Cetétuog appartientA l'Etat.

A. dire de co. cuisinier, la pêche a ététrès fructueuse; M. Gambetta a rapportédes tanches et des carpes,

La distraction la plus familière deGambetta était le tir au pistolet. il neS. passait guère de jour sans qu'il ne t-ràt quelques balles :

Se. cuiaiuier affilee qu'il plan. néra-lement o o êtres, sur treize, A une dis-tancetance de 2L0 mètres il ledit assi

trèsfort

bdtonniste.

Les rapports de police, 'cités par M.Andrieux, contiennent, en outre, des dé-tails sur la vie privée de Gambetta, quenous nous abstenons de reproduire.

.a.

L'Ambigu vient de représenter ondrar..e de pâli. Pyat : L'Jlorame depeine. Il est intéressant de citer les ap-préciations des journaux avancés :

Le Radical dit :L'Assommoir ..a a valu l'Homme de

peine C'est, en effet, la pièce de l'auteursiérn-nxturaliete qui a donné à Félix Pyatl'idée de confectionner [ce cinq actes quiont été repu ieootés, hier, à l'Ambigu.Zona noua a montréile pro plu inter poeuta;Félix Pyat a 1 roterté et s'est efforcé de

us prouver qu'Il o'y avait pas tant de«planta » que ça 1 Zola dit oui Pyat ditnon I Aux marchands de vins vider.In queaiie..

C'est un drame intime que l'Homme depeine. Les a intérieurs u snccèdsat aus Intérieurs I. Et ei Ces intérieurs avaientpu âtre riches 1 Mais l'action se passe pres-que tout le tempe dans on milieu ouvre ,et ouvrier sans travail.

e Il faut qu'on pleure beaucoup, disaitFélix Pyat il y u quelques jours, et pourpleurer, ii faut âtre slip ris e Hier, eu apleuré, et en pleureru pendant de nom-breuses soirées.

Voilà ce que dit le Radical du dramede M. Pyat, joué, mardi, à l'Ambigu.Et voici ce que le Cri du Peuple en diten post Scriptuna :

Minuit. Soirée houleuse, mi-partinchuta,rni-pentie bravos. Les bourgeois de la cla-que n'arrivent qu'à ébaucher uns maigree.coés.

Les officiers allemands en ChineLe North China Daily Neseu publie la

lettre suivante, de Tien-Tein, 26 décem-bre :

a Les officiers allemand: qui sont arri-vée ici récemment pour instruire les trou-'peu chinoises sout répartie entre les diffé-rente camps. lis font mettre au rebut tou-tes les armes employées jusqu'à présentparles Chinois et P. fout remplacer par des

se allemandes. Cette mesure impliqueeue dépense aoosidéeablo et inutile pour legouvernement de Pékin, mais procure nnimmense bénéfice A cous qui mat parve-

ue à amener leschangements

en ques-tion. Quant à l'avantage qua les Chinoisretireront de tuai cela, il est très demen-mat!que. L'exercics et le commandementseront aussi changés : sercice aura lieuà l'allemande, et c'est

saen allemand que les

ordres leur seront donnés.n E. cette façon, tout ce que l'on a fait

jusqû à présent pour organiser l'arméesera a.nibilé, et on aura perdu son temps.

I Le général de H...osé. a été chargédes fonctions de aommandant en chef àPort-Arthur'. Cet u ffluier jouit d'encore.taine réputation et a exercé en comma..dament important dans la guerre franoo-allemande. O. dit que presque tous ansofficiers sont venus ea obtus sous desnoms supposés et ne sont pas revenonsenfui

tiennent pur leurs consulats ou leurlégation.

Cela paraît impossible, surtout e. cequi couaenne des ofiaiers d'un grade élevé,comme le général de Ilanneken, qui porteencore l'uniforme allemand. Il cul évidentpour tout le monde que l'Allemagne ira-

aiile bai duos son intérêt et contre celui dela France.

» Il ne semble pas qu'elle joue un rôletrès honorable eu agissan de cr110 façon,aprés avoir déclaré qû elle observerait nueneutralité bienveillante, 6

T DWE SnN DRAME.-La Figera raconte les faits

suivants, que..as

publions snu' réservesen attendant que .ous ayons P. les con-trôler :

Rue***, dans nu de. arrondissementsles plus riches, à deus pas du bois de Boa-log.e, habitait ua ménage de riches Amé-ricains, M. et Mme X...

Ils paraissaient s'adorer et pourtant, il y

a quelques joues, M. X... apprit une ter- bien quo cette Société, qu'il avait fondée,rible chose : sa femme le trompait. n'était pas an club politique, maie eu col-

Et avec qui? Ave. un des nombreux ale littéraire.amis de sou meule qui fréquentaient lui Il avoua avoir dit que n'était un peu fort.aile.? Nen. Avec sou jardinier I de ne décorer le local que de cette façon,

Le pauvre mari eût voulu douter. Ici- et qu'on eût du mains dû ajouter à cesp...Dite. Il surprit des lettres établissant

n seulement la culpabilité des dansamants, mais aller. un projet

molles,

cri-minel...

a E pulsesne tao mari, disait le jardi-aier, et nous fuirons ensemble en Améri-que, où noua vivrons heureux. n

M. X... ne dit rien, réservant ea ven-geance.

Hier soir, au moment de se coucher, anfemme, oomme d'habitude, fit apporterdeux verres d'eau, l'un peur elle, l'autrepour sua mari; elle les sucra elfe-même.

Le mari 1. regardait faire.Les verres préparés, il pria sa femme de

lui faire passer un objet qui se trouvaitderrière elle. Elle se retourna une minute.Celte minute lui suffit pour faire fairevolte-face au plateau, de telle fallu. que leverre qui lui était destiné se trouvât de-vaat ça femme et réeipenquémeut.

Tous denx burent à la fois.Et, comme M. X... reposait tranquille-

ment son verre sur la plateau, Mme X.tomba foudroyée.

Elle avait avalé la terrible dose de poi-son - de la strychnlle, croyons-n000 -préparée par

eliepour aon mari.

Une enquête cet ouverte ; le mari et lejardinier seraient arrêtée.

Il faut avouer que si ces faits sontexacts, île laissent bien loin en arrièretout co que les romanciers ont imaginé.

***

SUICIDE asVRane. - Un aete de déses-poir absolument avra.t a en lieu, hier,rue de Malte, 27.

A cette adresse demeurait, depuis plusde trente eus, un pauvre tailleur. C. bravehomme, connu dans tout le quartier, occu-pait avec sa femme un petit rez-de-ohaus-50e qui suffisait amplement A sa modesteindustrie et où il comptait sans doute finir

sjours.Il Y. quelque temps,

lecongéoelie,t donné,prprrétafr

ou tant convertir, coc'BCxit son droit, 1, ,l-de-nh..sé. on ".aboutique d'un rapport plus ooneidérable.

Cette nouvelle affecta vivement le tail-leur, qui ne dissimula pas sa tristesse. Hiermatin, sa pauvre femme le trouvait penduduos la cuisine.

***casus en sumane.-Un marinier, nommé

Varlet, à bord du bateau l'Aelillesae, a re-tiré hier matin de la Seine, en face duquai dOrsay, le cadavre d'eu individu figéd'envi ro. trente-cinq ale, qui paraît avoirséjourné pendant plusieurs semaines dansPeau.

11 avait la tète horriblement mutilée.Informé, le commissaire de police du quar-lier a fait, après constatations, transpor-

ter le corps à 1. Morgue, et a commencéune enquête dans le bat de rechercher aicet individu n'a pas été victime d'un as-eassioat.

Il était vêtu d'un poulain. et d'a. giletde velours noir, d'un tricot de môme a0.-1 .or à raies bleues, et portait a.......d'or à la mai. gauche.

mmccxOmae EN PP.sTe. - Une perquisi-fio. a été opérée par M. Goereile, eum-

ssalre de police, dans une agence vé-reuse, 20, rue Rambuteeu.

Les directeurs de cette agence, les sienneRenard et Décevrai, qui avaient pris lafuite, ont pu être arrétéa, et ont été con-duits au Dépôt.

s'EaxmnLE ca'rnsenoruE A DANTuie, -Un incendie a éclaté à Dautzig, pendant lanuit de dimanche, dans una maison pabi-tée par treize ménages. L'escalier, envahipar le feu, a coupé la retraite aux boea-taiens. Si. d'entre eux ont été sauvés A

gssd'poico p.r les pompiers. Beaucoup

uuté par les fenêtres. Dans le nombre,quatre ont été mortellement blessés. DixPara ...ee adultes et ma ..faut lot étébrûlés,

un", nu DueuutngUn. - M. Chapuis, lelieutenant du 110° de ligne qui avait eu lapoitrine traveruce d'un coup d'épée danssoo duel avec M. Dolceirel - duel dont.nos avons raconté les dramatiques péri-péties - vient de mourir à Dunkerque,après ...

Inclinéagonie.

M. Dekeirel e été arrêté et mis à la dis-position dn parquet,

La mort du lieutenant Chapuis causeune vive émotion dans la ville. Une fauleénorme assistait à ses obsèques, qui ont eulieu aujourd'hui.

bastes ceux de quelques grands écrivainsallemands et étrangers. e Il eet encorevrai, dit-il, que j'ai retourné lu buste del'em ereur et aloi du i lac. m éri il mje u

.i pas dit 'air. chose ce déscendant de

ma chaise, si no : Maintenant , je puism'imaginer que es sont là les bustes deGoethe et de Scbiller l C'était là simple-ment une démonstration A l'adresse du bu-reau, ajouta l'accusé, et non uae démons-traIten à l'adresse de Guillaume et de sonfils aîné. u

Le témoin Eugène Zabel dépose dues leême lias; le témoin Alsxandre Mos-

.kowski de même. Celui-ai dit que l'ac-cusé,après avoir retourné les bustes ducôté de la paroi, s'est contenté de dire avec

e expression de satisfaction : « Voilà,maintenant je paie du moins m'imaginerque ae cool Gmthe et Schiller que je vois-làl u

Mais, il n'est point vrai que, comme leprétend le dé...amie., Jurits , il aitajouté : «Maintenant, je puis dîner aveuappétit

I

u Le procureur du roi prend alorsla parole et dit que l'accusé,

ouretournant

le buste de l'empereur , a marqué par IAson mépris pour sa personne.Il demandedoua contre l'accusé u.. -dimmatima àactif mois d'emprisonnement. . L. La cour seretire peur délibérer, puis elle rentre aubout de cinq minutes au plus et pouce-l'acquittement de l'accusé.

BIBLIOGRAPHIELe moniteur officiel du eommeree.

D'octobre 1884 à janvier 1885, le Mouf-le_ oPciel au eommeree a publié les in-formations ettraité tes lue=fions relativesà la pu oducti,un la fabrie fion, la consom-mation, l'exportation et l'importation desartloles ci après énumérés, tact ml Prime.que duos tous les pays du monde :

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0a s'abonna dans tous les bureaux deposte français, et, directement, par envoid'un mandat postal au valeur à vue surParis aux bureaux de la Société anonymede publications périodiques, 18, quai Vol-taire, Paris,

TRIBUNAUXU. proeés de lése-majesté.

La quatrième chambre aorreetionnelle,à Berlin, s'est occupée samedi d'a. procèsde lése-majesté qui s été intenté au doc-teur Natbsnson, c est à-dire à M. RichardNorto., bumme de lettres très distingué.L'accusé était, en 1882, membre d'eu cerclelittéraire qui tenait ses séances duos unbâtiment dépendant de l'Hôtel-Central,puis qui alla s'établir ultard dans

nesalle d'un restaurant tenu par un certainAimé.

L'acte d'accusation relevait la circons-tance que déjà, lorsqus le cercle siégeaitdans le bâtiment dépendant de l'Hôtel-Cen-trol, le docteur Nathanson s'était plaintde ce qu'on avait décoré le loeat des séae-es du club des bastes de l'empereur Guil-

laume et de celui du pli... impérial, ta.-dis qu'à no. avis on eût dûla décorer desfaines eu buste. d'un Gcethe, d'un Schil-

1er, d'un Lessing, d'un Shakespeare, rte.A. dire d'un Kelleer, soit d'un garçon dunom de Jurita, la mémo chose as répétada.a le second local, où les mêmes bustes...iént été placés par ordre de bureau dela Société. Quand M. Nathanson vit de nou-veau ces deux bustes, il moula immédiate-ment sur une chaise, au dire du garçon, ettourna leur figure du côté de la paroi sedisant : a Au moine puis-je maint.... tdîner de bu. appétit ! s

Interrogé lA-dessus, l'accusé nie que lesfaits se soient passés ainsi. Il dit avoir sou-veut prié le bureau de remplacer ces bus-tes par ceux de quelques grands écri-vains allemands, afin que l'o. comprit

Voici le sommaire du n 12 du Safnt-Ner0100,journalilioatré pour garçons etfilles, paraissant le jeudi de chaque se-maine. - 19 février

Phares, (Adriana Pleut). - Robinet l'ébou-riffé (Camille Norbert). - Souvenirs d'un pe-tit Alsacien (Mme Pierre Incrimine.). - Eucampagne. - La, boîte aux lettres. - La tire-n ur devinettes.

illustrations par A. Saadoz, Carl Lurs-eau, Jules Girardet, Panais, Gaillard, rte.

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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: POLITIQU ET LITTÉRAIREimages.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1885/B315556101_JOUTOU_1885_02_27.pdf · nique de l'Enlistmenl act n'a pas per-mis de le faire. La notification adressée

Départe: Arrivées:

LIGNE DE CETTE

guru, grande cour au milieu, 053 du plan, rue de Fleurante, Outre les charges, clauses etet d'un jardin sur le derrière, la maison pour un revenu de conditions du cahier des char-omplanté de quelquee orbes- cinquante-cinq francs et le sol I gel.

tes et arbres fruitiers ; l'enllé. pour une contenance de un are Is l rat en outre déclaré quede cet établissement se trouve dix-sept centiares.

ton)eux du chef desquels il

sur le chemin de Pelade, où il Les immeubles ci-dessus dé- pourrait étre pria inscriptiony e une grande porte en tôle crits ont été saisis suivant pro- pour raison d'hypothèques lé-plet ne supportée par deus pi- tés verbal de

Croc'huissier à gaies devront requérir cette

tiers on me,,...rie, portant Toutous., eu date du onze août nsaription avant la transorip-ole numéro 17; le tout con- mil huit cent quatre-vingt- tien du jugement d'adjudica-r s du le ont la celle dénoncé eus d't en c 6lteurPr p v q e s,

chu de Pelade; midi Ivs exploit de mâme huia-p p -oté p, tes

e

ois

n ayant niereu

n dot) du vingt et un aoùtnord, propriété aussi mil huit .,,,,t quntre-ett'a -

duOrgueil eu ayant auee et viogt-quetre, la tout visé en-figure sur l'extrait de la mu- registre et traneeril au bureautrie) cadastrale, le terrain des hypothèques de Tou[oose,à la section HH , numéro à suite d'an jugement en date256 du plan, lieu dit Buscs,

diradêOeelb'.1884, prononçant

pour tau contenance d'environ la nullité d'une snlsic aoté-quinas are quarauto-quatre rieurs, le 7 jeuvie185, vol.centiares ci pour an revenu 192, n° 12.matrel de boit francs qua- Le cahier des charges dressétre-l ngtqui'aa centimes. pour parvenir élu vente a 'té

LE DEUXIÈME LOTdépose au greffe dudit Tribu-oal, le quinze janvier dernier,

Composé d'une maison t roc- il a été 1. à ('audience du dix-de-chaussée eC plumier étage, huit février courant et le je-bâti. eu briques, recouverte en gercent qui donne acte de cettetuiles-.anal vec cour sur le lecture e fizé l'adj.adioatiun auderrière, la façade donne sur mercredi vingt-cinq mars pro-

chain.Il =st en ce joiar n via.-

Qioucé queledit

t jour ontq mars mil huit cent qua

tr.-vingt cmq, les immeublesd'ut sagit a 'ont vendue eu

p

LES IMMEUBLES e, trois on vertur.s de f.- auaionec publique des riéeanôtre; silo t,

propriétérate: au midi du susdit tribunal,

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r,I-erxrs nrsu.rvés et au lavant, propriété Bureau, lots, bar les mises -ou ayant eau d prés, savoiren deux loto: marbrier,

il,couchent, tmrilu Mo11 - u L. premlel lot, de cmq mille èwLE PREMIER LOT y t cause, et du nord, la rue franc', -r s<Composé d'un grand établis t FI ...s ; elle figure sur Ci...... .. 5.000 fr. '

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Il ieéaei ee. Marie Rey-nain, amas profession, céliba-taire, lem.nrant à Ltale-ea-Jourdain (Gers), ayant M° Ru-diére pour avoué;

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JOURNAL 09

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Matinspi ne).

(a p)13 ' Les omnlbes do Lttandm, Atuem-tille "aant, Maae , deunsma, 3sil tplou, C¢ ,C oiz-Oanrna.pi( ..', 12 40 Boit' 2 .°

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!a-Soir.( .....i . 1 10 sale. (direo3l 8 59 Matin (Bar.). 5 25 Sole latI . Sep) 10 43 éO.. (........ 1 .> Sa1r.......... 25 Plalnattae Bra illm, Potat, Yinca Dar ut p sam da Caitole.Boit dirait .. 4 20 Suit'........ 8 BOPP (Parpig.) 10 05 Solr (dit.)... 2 59''Mati n....... 5 35 Soir.......... 12 30 Sait'......... :>. 40 Boit'........ t; 33

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(air.).. ..., 10 EBI Malin.. .... 11 25 Hoir..,,..... 3 60 Hoir (exp.l.). 6 l0 Rcir !axp.) l,^ 55, T n 1 D ^a: ose esmr J li meacee d pour Laland A>aamvilla, scie.uo, Subit -Olmou.$olr Il 10 Soir dlreo}) Il 28 Soir B.ar II 28 8o1r.......,. 630 Soir.,....... 9 sx ¢- i( Ii 56 LB earvlan dx 1. villee

e.auu.mo à 8 hsa',o de math et finit à 9 haaraa

dee noir.

Fait et dro,sé par l'avouéeou'signe, à Toulouse, 1e20fé-vrier 1885.

Roman., avoué, signé.Enregistré, à Toulonae , le

21 février 1885, folie 169 verso,case 3. Reçu on franc quatre-

ngt-huit eentimos, décimescompri

CArveAaanL, receveur, signé.(587)

Boulevard de Strasbourg et place Matabiau, en lace la rade d'Alsace-Lorraine

de 8 heures du matinà 11) heures du soirs.

OBJETS DE TOUTE NATURIEP.vyzn 25 révulsa

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889..1873.

378 76 Hondns.I Se, snef.205 hongroie...eap. e405 .. tomaln 64/0...395 Bene Lombards 1871..309

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BULLETIN FINANCIPft

L'Im on nt a s E aE n est pa tical èreent délicatm e dans las elle ...ti000s actuelles

in subi des réalisations de bénédees entra 977597 38et 97 117.98 18' Le Suea s'est élevé 42 1,970 à 1,982 50fil 1,21 L'Unidée reste à 33137.487 YS L'Extirieure a varié de 81 518 à 61318.

(2832)

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Flevaes InrerernnrENree

ENr FÉLON. IrUANTEe EI d sPTA5J IA COa

Coure eemmerelaax de Pari..24 FIVRIER

Bourse do farts du 25 février 1885. Huide ils Oo&a. wariner9 txar5x05.La cote anglaisa eut agitée, celle de Berlin 5 h' s b h. a.

tour à tour bonne 0e mauvaise.Disponibl6.... 80 ., Coar l...,.. 60 68

Notre marché a eu la mémos allures, loL'aurant.....< 79 . Contant...... 58

début se fait dans do bonnes dis 9 tiens, eu- 4dora ... .... 87 60 4 dsnniseo.. .. 4e pePc i 4 derniers.... 69 .. 4 derniers.... 98 25

suite le marché s'alourdit pour dire relevé e¢ 4 premlere.. , 70 .. 4 premiers... 49cl64urv par leu sema des meneurs; Saut l'op.pli donné aux derniers cours, le marchés %Yile de lin.été abandonné à lui=. et on sent que les puni DU..

Die blé.... 6067une sont pas ...oreabsolument orien- Courant......0e68 26 Courant....., 25 00tes.

AA.Otdos....... 51 Ao2t..... ..,, 24 60Le trois nuit à 81 M. 4 mrnl . 51 4 ded are... raiare.,,. 23 50L'Amortissable à 83 96. 4 premiers ... 62 26 4 deNov..,... 24

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Ettemhre... iepp 4e Août......... 19 60

4 d'Oetbro.... 48 87 4 dar¢isre.... 60Sailli...... 103 .. 4le

premlars.... 18 te

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