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POLITIQUE DE L’OFFRE ET NOUVEAUX MARCHÉS Isabelle WALLART
« Comment créer un phénomène de mode ? »
Emilie BAUER
Franck BERROS
Harmony LANIEL
Vianney LEMAN
Charles LEMERLE
Benjamin LESSIEUX
IAE Lille
LICENCE 3 – MARKETING VENTE
10 mai 2011
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SOMMAIRE
Introduction
I. Achat impulsif
Définition
Renouveler l’offre par collection
Evénementialiser
II. Leaders d’opinions
Prescripteur
Idoles ou Influenceurs
- Définition
- La présence des idoles dans les publicités
- Quand les idoles participent à un événement
- Quand les idoles créent le buzz
Experts
- Qu’est ce qu’un expert ?
- Le marketing viral
- Le blogueur : un effet de levier
- Le street marketing
Communautés branchées
- Les moyens
III. Rareté et séries limitées
Fidéliser la clientèle
Les avantages
IV. Ephémérisation
Le concept
- A quoi ça sert ?
- Comment ça marche ?
- Qu’est ce que cela provoque ?
Les magasins éphémères : « pop up stores »
- Pourquoi utiliser ces magasins éphémères ?
- Un outil pour promouvoir sa marque
Focus sur des concepts intéressants
- Apple & Ferrero
V. Vampiriser, valeur d’estime
Co-branding
L’extension de marque
Designer
Conclusion
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INTRODUCTION
Les phénomènes de mode ont toujours existé, que ce soit la mode « des Zazous » dans
les années 1940 ou plus récemment « les blogs » la « Tecktonik » ou encore le « Poker ».
La mode c’est par définition une manière temporaire et collective de faire, de penser.
Le phénomène de mode est phénomène d’imitation, un comportement collectif qui se diffuse
rapidement à travers la population (ou seulement une partie) d’un ou plusieurs pays. Ce
comportement peut se manifester par un style vestimentaire (streetwear, Emo) ou par le port
d’un accessoire (sac à dos Eastpak), par la pratique d’un jeu ou le fait de collectionner
quelque chose, mais aussi par une manière de penser.
Il est le moyen d’expression du moment. Il est limité dans le temps, généralement un
phénomène de mode dure entre 1 et 5 ans. Il peut se décomposer en 4 phases : sa croissance,
son apogée, sa quasi-disparition et son remplacement par un autre phénomène. Il ordonne la
vie sociale dans un monde continuellement en mouvement.
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ACHAT IMPULSIF
Définition
L’achat impulsif, c’est le passage d’une impulsion d'achat qui peut être définie comme « le
désir soudain, puissant et parfois irrésistible de se procurer un bien à un moment donné », à
l’acte d’achat qui peut en découler.
L’exemple type de l’achat impulsif est l’achat de friandises ou de magasines à la caisse d’une
grande surface ou d’une station service.
Or l'achat peut suivre immédiatement l'impulsion selon si le consommateur ne souhaite pas ou
est incapable de mettre en œuvre une évaluation du bien-fondé de l'achat.
En revanche, le consommateur peut tenter d'évaluer les risques associés à l'achat impulsifs et
le cas échéant de résister à son impulsion. L'impulsion peut donc disparaître pendant cette
évaluation, soit parce qu'elle était liée à des éléments situationnels, soit parce que le
consommateur prend conscience des conséquences négatives de l'achat à long terme qui
"gâchent" son plaisir.
Par contre, l'attirance peut aussi être renforcée par une évaluation positive.
L’achat impulsif va donc répondre à deux situations complémentaires. D’un côté le désir du
consommateur qui va avoir envie d’un produit (ou de se faire plaisir). De l’autre, la capacité
du produit à séduire le client et à répondre à ses désirs passagers.
L’entreprise peut influencer uniquement la deuxième situation. Elle va donc jouer sur le
merchandising afin de mobiliser le consommateur et traduire ses désirs par un produit, par un
packaging, par une situation d’achat ou encore par un événementiel…
Renouveler l’offre par collection
L’intérêt de renouveler l’offre est en fait de suivre l’air du temps, les tendances. On va essayer
de surfer sur ce qui fonctionne pour inciter le consommateur à acheter d’autres produits dans
le même « genre » qu’il n’achèterait pas si le contexte n’existait pas.
C’est le cas des produits dérivés par exemple. On va tenter de proposer aux clients des
produits en relation à un événement qu’il leur a plu (l’exemple le plus récent est surement
celui du mariage du Prince William et de Kate)
Evénementialiser
Le terme « Evénementialiser » est en fait le principe de créer un événement dans le but de
créer une mise en scène autour d’un produit, d’un service, d’une entreprise… Lorsque l’on
parle d’achat impulsif, l’événementialisation est très importante et surtout très utile pour créer
un phénomène d’urgence car l’événementiel est par définition une action éphémère dans le
but de promouvoir un produit pendant une période donnée.
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Or, l’urgence est un facteur clés dans le phénomène d’achat impulsif. En effet, comme on l’a
vu précédemment, l’achat impulsif est précédé d’un questionnement de la part de l’acheteur
(ai-je vraiment besoin du produit ?). Par conséquent, l’urgence va permettre de réduire ce
temps de questionnement, le client ne pourra donc pas prendre le temps de réfléchir et il se
décidera en réponse à son désir et non plus à sa nécessité.
L’utilisation la plus fréquente se retrouve sous forme de ventes flash le plus généralement
présentes dans les sites internet de ventes privées.
L’objectif de ce genre de ventes, est d’attirer les clients avec des promotions alléchantes dans
le but d’appâter le consommateur et qu’il se laisse tenter par la suite par différents produits
du site qui ne possèdent pas forcément de promotion.
Les sites de ventes privées, après avoir « appâté » le client, vont essayer de multiplier ses
achats impulsifs en proposant des promotions via des newsletters. L’objectif étant de créer
une habitude chez le consommateur et lui proposer des rendez-vous quotidiens ou
hebdomadaires qui l’inciteront à revenir…
Ce concept fonctionne très bien sur internet. C’est pourquoi, les grandes surfaces commencent
à développer ce système en magasin en proposant des actions éphémères où le client peut
trouver des promotions durant un court laps de temps.
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LEADERS D’OPINION
Il existe différentes catégories de personnes caractérisées par leurs niveaux d’influence. Ces
acteurs structurent, à leur échelle et en fonction de leur proximité avec le produit, un système
de diffusion.
- Le Prescripteur
- Les Idoles ou Influenceurs
- Les Experts
- Le Consommateur
Pyramide hiérarchisant les acteurs du phénomène de mode
Prescripteurs
Le rôle du leader d’opinion réside dans la volonté d’établir des modèles de communication
publicitaire. Cet individu joue un rôle primordial dans la diffusion de l’information.
On l’appelle le prescripteur.
Celui-ci est considéré par son entourage et par l’ensemble de sa sphère d’influence comme
plus compétent dans un domaine particulier et est perçu comme impartial. Son jugement est
écouté.
Les prescripteurs sont de véritables créateurs de tendances, ils diffusent le « nouveau » et
peuvent appartenir à une catégorie professionnelle précise.
La communication avec un prescripteur se fait en deux étapes.
Durant la première, l’information est reçue par le prescripteur, qui la décode, l’analyse et la
retransmet dans sa version « filtrée » à sa sphère d’influence.
Le Prescripteur
Les Idoles ou Influenceurs
Les Experts
Le Consommateur
Nouveau
té
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La deuxième étape peut être celle où son entourage est exposé à l’information en même temps
que lui. Son rôle va être de dialoguer avec son entourage et d’émettre son point de vue sur le
sujet.
Il est intéressant pour une entreprise qui souhaite faire connaître son produit au public, de
cibler les prescripteurs. En effet, parce qu’ils ont une influence sur les autres, l’identification
du produit sera facilitée.
Idoles ou Influenceurs
Les idoles sont de véritables leaders d’opinion. Ils légitiment la nouveauté apportée par les
prescripteurs. Ils prennent la forme principalement de vedettes, journalistes responsables
politiques, sportifs, ou encore Jet Setter. Ils bénéficient d’une notoriété publique. Ils sont
jeunes, autonomes, urbanisés, et proches des milieux artistiques ou créatifs.
Ils se classent en trois catégories :
> Les Urban Undergrouds
Proche de la mouvance Hip Hop, c’est sur eux que des marques comme NIKE ont appuyé des
lancements aux Etats-Unis.
> Les Urban Progressives
Toujours en avance d’une mode, ils sont les premiers à adopter les nouveaux codes et à les
propager.
H&M constitue une équipe de designer chargée de repérer dans la rue les nouveaux « looks »
de cette population clé, qui définie la tendance.
Ils sont à la fois utilisés pour leur qualité de prescripteur (les surfeurs avec la marque
QUICKSILVER ou O’NEIL) mais également comme source d’inspiration pour la création.
> Les Early Technos
Férus de nouvelles technologie, ils les adoptent dès leur sortie et en ont un usage complet. Ils
sont la cible des marques innovantes en la matière.
Profil : 74% d’entre eux surfe sur Internet plus d’une fois par jour et 53% y passent plus de 2h.
Ce sont pour plus de la moitié des hommes (58%) d’environ 40ans aux revenus relativement
élevés et sont célibataires. Ils pratiquent plusieurs activités politiques ou sociales en même
temps. Ils font des recommandations et sont consultés principalement sur des sujet d’actualité,
d’économie ou ayant trait aux nouvelles technologies.
Définition : qu’est-ce que les idoles ?
Une grande partie des Leaders d’opinion se regroupent sous le terme d’Idoles, de Stars. En
faite, les Idoles sont des personnalités célèbres qui vont venir donner un jugement sur un
produit, sur une entreprise, sur une façon d’agir etc. C’est alors que ces avis vont faire office
de conseil et d’orientation auprès des personnes qui respectent ces Idoles. On va retrouver
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chez ces personnes de forts sentiments d’appartenance. Ils vont alors considérer que ce que
fait la célébrité leur ressemble et donc appliquer les mêmes choix dans leur propre vie privée.
L’exemple typique se retrouve dans les cours de récréation, où les enfants vont agir de la
même manière que leurs stars favorites (maquillage pour les filles, façon de s’habiller pour les
garçons…).
Ce principe de base a donc été repris par les entreprises qui vont établir des contrats avec les
stars les plus influentes pour vendre davantage et maximiser leur communication. Ces contrats
se transformeront en partenariats entre l’entreprise et l’idole. Cette dernière va accepter de
promouvoir et louer les qualités du produit ou du service en contre partie d’une rémunération
dans la plus part des cas.
La promotion peut s’établir sous différentes formes qui dépendent en grande partie du
domaine d’activité de la « stars » et/ou de son influence et/ou de ses possibilités d’action.
C’est pourquoi, on va retrouver les idoles dans des publicités, mais aussi lors d’évènement ou
encore dans la vie de tous les jours.
Pour finir, bien que très présent aujourd’hui, le phénomène d’idole n’est pas ouvert à toutes
les entreprises car son coût reste très élevé et varie énormément d’une star à une autre.
D’ailleurs, aujourd’hui, il y a de nombreux sondages qui sont réalisés afin de déterminer le
niveau d’influence de la célébrité ou encore la vision du public entre un produit ou une
marque et la star afin d’établir la « valeur marketing » de la star.
La présence des idoles dans les publicités
Aujourd’hui et de plus en plus, les publicités font appellent aux idoles pour promouvoir leurs
produits. Que ce soit à la télévision, à la radio, ou les publicités écrites (presse, affichage…),
les agence de publicité n’hésitent pas à utiliser ce stratagème pour toucher davantage son
public.
Leur rôle dans les différents médias
- La télévision
La vidéo et le son permettent de faire passer un message clair aux consommateurs. Surtout
que ce dernier va pouvoir en un clin d’œil reconnaitre son idole, le produit et le message passé
dans la publicité.
- La radio
Il est plus difficile en radio d’utiliser les idoles car il manque le visuel. Mais pourtant, il n’est
pas rare d’en retrouver sur les ondes. Cela passe surtout par les célébrités qui ont une voix
reconnaissable comme par exemple Christian Clavier pour les supermarchés Casino ou encore
Jean-Pierre Coffe et les supermarchés Leader Price. Il est également possible de simplement
présenter celui qui parle, comme par exemple les publicités pour les supermarchés Cora
commençant par « Salut, c’est Cyril Hanouna… »
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- L’affichage, les magasines, la presse papier
Ici, nous avons le visuel, mais nous n’avons pas le son. Les agences de publicités vont donc se
baser sur des stars visuelles comme les mannequins, les actrices/acteurs de cinéma qui
développent un fort charisme.
L’utilisation la plus fréquente : les marques de cosmétiques (exemple Natalie Portman, la
nouvelle égérie de Dior).
Le choix des idoles
Mais en dehors de l’aspect visuel, il n’est pas rare d’utiliser des idoles tout simplement pour
ce qu’elles sont. En effet, on va faire appelle à leurs connaissances, à leurs spécialités, à leurs
compétences ou à leurs cultures pour créer un lien entre le produit, son message et l’idole.
C’est le cas des publicités qui mettent en valeur les spécialistes.
Prenons l’exemple de Jean-Pierre Coffe, le garant de la « bonne bouffe » ; ou les sportifs pour
les paris en ligne, certainement les mieux placés pour en parler… Ou encore on peut faire
appelle à Guy Roux qui s’est forgé une image de « radin » pour donner un côté précieux et
rare à l’eau en bouteille Christaline.
Ensuite, on fait appelle aux acteurs/actrices pour leur jeu d’acteur afin de donner une note
plus performante à la publicité tout en conservant l’influence de l’idole.
Cette fois, prenons l’exemple de Nespresso avec George Clooney, ou Schweppes avec Nicole
Kidman puis Uma Thurman.
Il est également possible de faire appelle à leurs origine pour renforcer les valeurs du produit.
C’est le cas de la publicité pour l’huile d’olive Pujol. Ici, la marque a utilisé l’image de
Fernandel avec son accent du sud, sa bonne humeur et son authenticité pour prévaloir les
valeurs de son huile d’olive.
Enfin, les agences peuvent également utiliser le rôle phare du comédiens afin de « surfer » sur
son image et sur les spectateurs qui lui son fidèle. On pense ici à la publicité Décolor Stop, où
Mimi Mathy va louer les capacités du produit tout en jouant avec son personnage de
Joséphine Ange Gardien qui plait aux Français.
Quand les idoles participent à un événement
Outre les publicités, on peut apercevoir les idoles lors de grands évènements associatifs,
culturels mais également commerciales. Mais dans tout les cas, l’apport de ces célébrités va
permettre de toucher davantage le public et mobiliser les foules.
Lors d’évènement commerciales comme le lancement d’un produit, d’un film ou
l’inauguration d’une usine, d’un nouveau magasin… Il est courant que l’entreprise fasse
appelle aux idoles pour développer l’image qu’elle veut dégager. Il n’est pas rare par exemple,
d’inaugurer un magasin de sport avec la présence d’un sportif de haut niveau qui va procéder
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à des démonstrations, des séances de dédicaces/photos… Cela va permettre une affluence des
consommateurs et permettre de faire connaitre le magasin à un plus grand nombre de
personnes possible.
Concernant les causes bénévoles (Enfoirés, le Téléthon, le Sidaction, Croix Rouge, match
d’exhibition) l’objectif est de mobiliser l’opinion en passant par l’influence des idoles, nous
sommes dans une optique de « miroir » : « si la star que j’apprécie se mobilise pour cette
association ou ce combat, je vais faire de même ». De cette manière, les associations
mobilisent les célébrités en faisant valoir le retour sur leur image.
Lors des festivals de cinéma (Cannes, les Oscars, les Césars) c’est le contraire, les célébrités
sont déjà là. Il en revient alors aux entreprises de faire le déplacement pour être au cœur de
l’évènement et profiter de la médiatisation « gratuite » pour faire leur publicité. On pense
essentiellement aux maisons de hautes coutures, aux constructeurs automobiles, aux
bijoutiers…
Il en est de même pour les tournois de sports retransmis à la télé (Coupe du monde, Jeux
Olympique…). Il est très important pour les entreprises de jouer sur le rôle de leur effigies
pour les sponsors, les équipementiers… Afin de promouvoir davantage leur produit.
Il est évident que ce genre de participation est rare et réservé aux très grosses entreprises qui
elles seules ont les moyens pour financer ces évènement.
Quand les idoles créent le buzz
Les idoles ont cette faculté à créer le buzz grâce à leur notoriété. D’autant plus qu’il n’est pas
nécessaire de faire une grosse promotion de l’évènement car le bouche à oreille est très fort.
Enfin, les idoles attirent les objectifs des photographes et des caméramans. Par conséquent, il
est très facile pour une entreprise de promouvoir ses produits sans même faire de publicité.
C’est le cas pour les jeunes stars de la chanson ou du cinéma qui vont être habillées par les
maisons de couture pour être vues avec leurs produits. Et comme on l’a vu précédemment,
c’est essentiellement chez les jeunes que le sentiment d’appartenance est le plus fort
Experts
Qu’est ce qu’un expert ?
Le devoir d’autonomie et la mémoire du passé ont développé chez le consommateur des
comportements défensifs, qui se traduisent par :
- Une prudence teintée de méfiance à l’égard de la consommation
- L’évaluation raisonnée et systématique de l’offre notamment face à la nouvelle
technologie.
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La technologie s’infiltre partout dans notre quotidien dans l’objectif de mieux nous servir,
mais cette infiltration engendre une complexification de l’objet en lui-même qui s’exprime à
travers une double difficulté pour le consommateur :
- Celle de choisir : nécessité d’une expertise technique
- Celle de bien utiliser
> Prenons l’exemple de l’achat d’un produit impliquant : un ordinateur. Son acquisition
représente un risque pour l’acheteur car ils relèvent à la fois d’un investissement financier
plus ou moins important en fonction du pouvoir d’achat de chacun, mais également d’un
choix déterminant dû à son usage quasi-quotidien.
> Macintosh, PC: Mac OS X ou Windows7? Ordinateur de bureau, ordinateur portable :
UMPC, de 9",12",14" ou 15" ? RAM de 256 Mo ou d’un Go, quels critères choisir en
fonction de mon utilisation ?
Ainsi le nouveau consommateur se doit de devenir un expert pour chacun des produits qu’il
achète, technologiques ou non. Il affronte des offres, tous les jours, plus nombreuses.
> Prenons l’exemple de l’univers de la téléphonie mobile et fixe : Orange (France Télécom)
propose aujourd’hui de nombreuses options d’abonnement : plus de 10 forfaits mobiles et 22
forfaits fixes.
> Forfaits « illimités », bloqués ou « sur mesure » ? Report des minutes, SMS/MMS gratuits,
appels illimités à partir de 18h, numéros gratuits, Internet 3G/3G+, TV mobile, engagement
12 ou 24 mois, quelles options choisir en fonction de mon mode de consommation ?
Malgré la complexité que représente le choix à faire, aujourd’hui, les consommateurs
accèdent à une connaissance quasi parfaite des prix et peuvent ainsi mettre en concurrence
plusieurs offres.
Le Buzz au service de l’expertise : le nouveau consommateur fait appel à son entourage pour
l’aider dans son choix. En effet la communauté va lui service de source consumériste
d’expertise plurielle, elle sera une source rassurante.
Prenons l’exemple d’une journée typiquement Buzz :
12h : Agathe doit acheter un nouvel ordinateur. Disposant de connaissances très sommaires
dans le domaine informatique, elle décide sans hésitation de se tourner vers son collègue,
Alain, responsable informatique de sa société. La conversation ne dure que quelques minutes,
un temps suffisant à Alain pour comprendre les besoins d’Agathe, pour lui proposer un
modèle d’ordinateur et lui communiquer l’adresse d’un bon revendeur.
16h : Agathe reçoit un appel de sa meilleure amie Lydie. Lydie souhaite aller au cinéma mais
devant la longue liste de films du box office, elle ne sait lequel choisir et demande conseil à
son amie. Agathe, en grande amatrice de cinéma résume en quelques mots chaque film, en y
ajoutant sa propre critique. Il ne faudra pas moins de quelques minutes à Agathe pour orienter
le choix de son amie.
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18h30 : Agathe reçoit des amis à diner ce soir. N’étant pas une cuisinière hors pair, Agathe
prend son téléphone et navigue sur quelques blogs créés par des internautes passionnées par la
cuisine, fournissant astuces et conseils pratiques. Le menu de ce soir est tout trouvé !
L’expertise permet une recherche d’informations rapide et garanti un achat réussi.
Cependant, l’autonomie consumériste a un prix : un fort investissement temps.
Parcours décisionnel du consommateur expert :
Etape 1 : Naissance du besoin par le Buzz
Le Buzz provenant de la communauté éveille chez le nouveau consommateur le besoin
d’acheter un produit.
Etape 2 : Veille médiatique
Le nouveau consommateur décidé à acheter ce produit, se construit une « armure
d’expertise », il n’est désormais plus dépendant de l’aide du vendeur.
Le consommateur utilisera les médias pour accroitre ses connaissances : presse spécialisée
liée à l’univers du produit, mais également médias généralistes et le site internet du magasin.
> Le site http://www.fnps.fr présente une liste de magazines que le consommateur pourra
consulter, des magazines propres au domaine recherché.
> Prenons l’exemple de l’univers de l’informatique et des nouvelles technologies. Le
consommateur est dirigé vers plusieurs magazine spécialisé (Computer Arts) et sites internet à
consulter : lemondeinformatique.com, distrubutique.com, etc.
A consulter également :
http://www.press-directory.com
Etape 3 : Benchmark des testimoniaux consommateurs
Avant tout prise de décision, le consommateur va récolter différents témoignages au sein de sa
communauté personnelle et virtuelle associée au produit. Il faut savoir que le consommateur
accorde un capital confiance énorme à sa famille et à ses amis, ainsi l’opinion de son
entourage va orienter son choix final, sans la pression des marques.
Comprenons par communauté virtuelle, l’entourage du consommateur par le biais d’Internet
(site internet, forum de discussion) où celui y joue un rôle de spectateur et d’élève.
Le consommateur apprend par les témoignages nombreux des utilisateurs et peut être pris
sous la coupe d’un leader d’opinion de forum de discussion qui lui définira précisément quel
produit acheter et où l’acquérir.
> Prenons l’exemple du site internet www.aufeminin.com. Ce site propose un forum de
discussion accessible à toutes. Questions, réponses, conseils, et mise en garde s’échangent
entre les internautes sur ce forum. Le consommateur se servira de l’expérience de ses paires
pour accroître ses connaissances.
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Le consommateur agit également par mimétisme tribal. Par là entendons que le Buzz permet
au consommateur de découvrir les us et coutumes de nouvelles tribus, aussi séduisantes les
uns que les autres. Il s’agit de les imiter à l’aide de notre consommation.
A consulter également :
> Les sites « encyclopédies vivante » : http://www.multimania.com
> Les sites testimoniaux : http://www.ifrance.com (comprenant des bons plans, l’actualité
vidéos, shopping, etc.)
> Les sites parodiques : http://www.boycottons.com (possibilité de boycott et de rejoindre la
manifestation “du Jour”).
Etape 4 : Recherche de la cooptation
La recherche du meilleur prix est indispensable. Le nouveau consommateur fera appel à ses
amis réels et virtuels celui qui lui permettra d’obtenir une promotion exceptionnelle, un
privilège grâce à sa recommandation personnelle.
Le Buzz devient une arme commerciale.
A consulter :
> Des sites « comparateur de prix » : www.achetezfacile.com ou www.lesbonsfilons.com
Etape 5 : Achat
Le nouveau consommateur passe d’un rôle passif (récolte d’informations et de contact) à un
rôle actif. Avec un bagage de connaissances sûres, il peut se rendre sur le point de vente
confiant. Il affronte le vendeur avec assurance : il sait ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas et à
quel prix il souhaite l’obtenir. Il connait les offres du marché.
Etape 6 : Vecteur du Buzz
Le consommateur devient l’émetteur du Buzz. Il reste fidèle aux forums de discussion
(meilleures sources de conseils). Le nouveau consommateur devient un leader d’opinion.
Le Marketing viral
Hotmail a été le premier a parlé du marketing viral. On parle d’un bouche-à-oreille
électronique possible grâce aux internautes et qui se propage à travers les e-mails, sans limite
géographique.
L’internaute devient un support de communication. C’est lui qui véhicule le message.
> Définition : « le marketing viral c’est l’application d’une stratégie de mise en œuvre de
l’ensemble des moyens online qui permettent de créer, de propager ou d’augmenter le
bouche-à-oreille électronique entre consommateurs ».
Prenons l’exemple de Real Player. Real Player est une application qui permet de lire les
formats audio et vidéo, et propose une version basique de son produit téléchargeable
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gratuitement et a fait reposer sa propagation sur la mise en ligne de liens à travers tout Internet,
renvoyant au téléchargement de cette version gratuite.
Transfert facile : le média qui porte le message doit être facile à transmettre et à dupliquer.
Le message est court et simple.
Réseaux existants : il s’agit de s’appuyer sur l’ensemble des réseaux existants, d’y intégrer
son message.
Utilisation des ressources extérieures : créer des éléments qui vont être repris par d’autres
(articles, revues de presse, liens) et permettre à la marque d’élargir son espace de présence.
> Impliquer le e-consommateur : établir une relation reposant sur un intérêt mutuel partagé
qui fait du cyberconsommateur un supporteur, un agent de la marque ou du produit.
Exemple : IKEA propose 75$ au consommateur qui envoie une carte virtuelle présentant
l’ouverture d’un nouveau magasin à San Francisco à 10 de ses contacts.
On appelle ce type de procédé le marketing viral actif.
a. Le blogueur (ou blogger) : un effet de levier
Un blogueur est « le nom donné à la personne qui publie une information de façon régulière
sur un Blog ».
Les avantages du blog :
Interactivité permanente : propriété la plus importante d’internet demeure l’interactivité.
Cette possibilité offerte aux consommateurs de dialoguer avec une entreprise, de parler entre
eux sans contraintes géographiques, accessible 24h / 24, 7 jours / 7.
Un faible coût pour l’utilisateur : le coût d’envoi d’un message est marginal (acquisition
d’une boîte e-mail et logiciels permettant de créer son site et supports de communication sont
gratuits).
Des fournisseurs proposent même d’héberger gracieusement un site Web, webzines, etc.
De plus, la création d’un blog ne nécessite pas de compétences particulières en informatique.
Absence de hiérarchie : partage des valeurs entre les internautes. Se limite à un partage
d’intérêts et/ou de goûts communs.
Quelques logiciels (service d’hébergement) pour créer et maintenir son blog facilement :
le blog « prêt à l’emploi ».
Les hébergeurs de blog gratuits :
> Blogger (par Google) : http://blogsofnote.blogspot.com.
Il s’agit en premier lieu de créer un compte Google et de communiquer quelques
informations : adresse e-mail, sexe, date de naissance, et de définir un mot de passe sécurisé.
La deuxième étape concerne le blog : nomination, contenu. Et la troisième et dernière étape
consiste à définir la présentation du blog : modèle.
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Cette interface est gratuite et simple d’utilisation. Elle permet à chaque blogueur de
personnaliser le design de son blog et de gérer les échanges de commentaires avec les
internautes.
> Movable Type (par Six Apart) : http://www.movabletype.com (en anglais)
Cette plateforme de publication est également utilisée par les grandes sociétés grâce à sa
présentation haut de gamme et sa facilité de gestion. Movable Type permet de créer une
communauté rapidement.
Egalement :
> Blog4ever : http://www.blog4ever.com
> CanalBlog : http://www.canalblog.com
> Eklablog : http://www.eklablog.com
> Over-Blog : http://www.over-blog.com
> Skyrock Blog : http://www.skyrock.com/blog
> Space-blogs : http://www.space-blogs.com
Les hébergeurs de blog payants :
> TypePad (par Six Apart) : http://www.typepad.com (en anglais)
TypePad est la dernière génération de blog éditée Six Apart. Fonctionnalités innovantes et
intégrations de services toujours plus nombreux (Amazon, Youtube, etc.).
Egalement :
Haut et Fort : http://www.hautetfort.com
ViaBloga : http://www.viabloga.com
Pour les experts disposant de connaissances accrues en informatique, se présente à eux
la possibilité de créer un blog de A à Z, ou presque.
Il s’agit de la même manière que précédemment, commencer par choisir un hébergeur, puis de
télécharger le logiciel :
Les hébergeurs gratuits :
> 11VM-Serv : http://www.11vm-serv.net (pour la création d’un blog, choisir 50 Mo
minimum).
> Association Toile-Libre: http://www.toile-libre.org
> FranceServ : http://www.franceserv.fr
Les hébergeurs payants :
> 123-Hebergement : http://www.123-hebergement.fr (2€/mois)
> 1and1 : http://commander.1and1.fr/xml/order/Hosting (1.99€/mois)
> Easy Hebergement : http://www.easy-hebergement.fr/hebergement-professionnel
(1.99€/mois)
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b. Le Street Marketing
Le Street Marketing est une campagne marketing qui a pour objectifs :
Augmenter le trafic : il s’agit de créer le buzz autour du produit ou de l’offre proposée par
l’entreprise. Le Street Marketing peut relever d’une simple distribution d’imprimés ou de
flyers dans la rue, à la participation aux événements de grande envergure, là où le
rassemblement de consommateurs potentiels est le plus important.
Il s’agit de rentrer en contact direct avec le consommateur.
Booster les ventes : le Street Marketing est une technique promotionnelle qui utilise des
procédés similaires aux entreprises souhaitant dynamiser leurs ventes, à savoir la distribution
d’échantillons, d’autocollants, de gadgets, non pas dans le point de vente mais lors
d’événements. Ainsi que la mise en place de nombreuses animations. Il s’agit d’attirer le
consommateur, d’attiser sa curiosité.
Accroître la communication de proximité : créer une relation entre le consommateur et la
marque. Il s’agit pour la marque à l’origine du Street Marketing de créer l’événement (être
ludique, original et décalé), de surprendre, de créer le Buzz, d’être bien perçu par le
consommateur.
Comment mettre en place une campagne de Street Marketing ?
Déterminer la cible : en fonction du produit et des moyens de communication dont
l’entreprise dispose.
> Quelles villes ? Quels âges ? Quels profiles de consommateurs : les experts ?
S’adresser aux consommateurs experts c’est s’adresser aux consommateurs susceptibles de
comprendre immédiatement l’intérêt de notre produit, ses caractéristiques et ses avantages.
Toutefois c’est aussi ce type de consommateurs qui mettra notre produit face aux produits
concurrents.
Le consommateur expert est celui qui pourra à la suite de la campagne Street Marketing, le
mieux en parler autour de lui, auprès de sa communauté. Le consommateur expert devient
ambassadeur de notre marque.
Le respect de la législation :
Aux yeux de la législation, le Street Marketing est appelé le colportage. Il en revient de
distinguer le colportage professionnel (déclaration requise) du colportage occasionnel
(déclaration facultative).
> La déclaration comporte noms, prénoms, professions, domicile, âge et lieu de naissance du
déclarant.
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Pour les organisateurs, il faut également se renseigner auprès de la Mairie de la ville dans
laquelle sera organisée la campagne du Street Marketing à propos des obligations et
interdictions à respecter.
Monsieur Propre (groupe P&G)
Campagne Green Peace
Aussi :
Communautés branchées
Fonctions : thermomètre de satisfaction et révélateur des attentes du public.
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Les leaders d’opinion sont consultés sur la présence publicitaire développée pour les actions
sponsoring, sont invités à des séances de brainstorming online sur le concept de
communication que l’annonceur souhaitait développer.
Exemples :
Deux références : Ivillage.com et Bolt.com = inciter la participation des internautes à la
conception de la prochaine campagne télévisée du site ou à la vente d’un produit.
MOYENS
1) La recommandation simple
Créer une interface dédiée à l’envoi par l’internaute de recommandations.
Une boîte d’envoi est créée dans laquelle l’internaute entre les adresses électroniques de la ou
des personnes à qui il veut donner l’information.
Le texte est rédigé par l’internaute lui-même.
2) La recommandation contextuelle
La recommandation est liée à un produit, un service et est mise au service de la promotion
produit.
3) La recommandation rémunérée
Plus l’internaute fera de recommandation et plus la récompense sera importante (réductions,
bons d’achat, points de fidélité ou financière).
Nous pouvons parler de parrainages viraux. Se met alors en place un système pyramidal où le
parrain va être récompensé sur plusieurs niveaux en fonction des actions (simple visite,
inscription à une newsletter) faites par ses filleuls.
Le danger majeur de ce type de système est sa simplicité et l’absence de coût pour l’internaute.
La recommandation récompensée peut donner des résultats quantitatifs impressions et ceci en
peu de temps, ce qui génère parfois pour l’entreprise des risques financiers.
Ainsi pour les communautés branchées, il est naturel d’utiliser les nouvelles technologies,
comme il est naturel de donner son avis, de s’exprimer sur un sujet ou de participer à une
conversation.
De ce fait, les entreprises apprennent à écouter les membres de cette communauté branchée, et
réintègres leurs discours dans leur politique de communication.
19
RARETÉ ET SERIES LIMITÉES
Inspirés par les stratégies marketing du secteur du luxe, les marques adoptent des
commercialisations en édition limitée et la mise en évidence d’une certaine rareté. En effet,
elles n’épargnent aucun secteur d’activité, Créations cosignées (ex dans la mode avec Les
collections Kate Moss pour Longchamp), mariages de marque (ex Peugeot Xbox 360, Renault
et Billabong), licences extérieur au cœur de métier (ex Lego et Star Wars), designs nouveaux
et originaux. L’objectif ici est d’innover dans sa manière de communiquer, qui doit être
différente mais aussi et surtout de chouchouter le consommateur. La mise en place d’éditions
limitées consiste à répondre à son besoin de privilèges et de considération. Cette exclusivité
accessible au plus grand nombre a pour objectif d’ajouter à l’offre un certain sentiment
élitisme. C’est le paradoxe de la rareté et des séries limitées actuelles.
En effet, ces productions dites « restreintes » et rare, se banalisent, certaines opérations de ce
type sont même quasi invisibles de nos jours. Des séries limitées se produisent à la chaîne,
sans travail préalable suffisant ce qui explique ce manque de visibilité. La transformer en
véritable succès commercial par une véritable réflexion préalable, en cohérence avec des
objectifs précis et le positionnement global de la marque. Les marqueteurs doivent redoubler
d’imagination pour faire de leurs produits des produits toujours plus rares et convoitées.
En effet, pour mieux séduire et captiver le consommateur, certaines marques n’hésitent pas à
associer leur image à une personnalité qui mettra au travers de cette campagne et de ce
produit, toute l’entreprise en avant. C’est le cas du couturier Karl Lagerfeld qui a signé une
édition limitée en Aluminium de bouteilles pour Coca-Cola Light commercialisées en grande
surface à 1,50€ l’unité, cette expérience avait déjà été réalisée avec Nathalie Rykiel et ses
bouteilles parées de rayures colorées traditionnelle de la marque. Ce fut également le cas pour
Evian qui a commercialisé des bouteilles d’eau à la forme originale et sont alors devenues des
objets que l’on peut offrir, alors qu’elles ne constituent pas à la base un « cadeau ».
Cependant cette stratégie à changée nos habitudes et perception, la notion de rareté renvoyait
à celle de luxe, et inversement. L’objet de luxe se distinguait des autres par le caractère
unique et précieux de ses matériaux, d’un certain savoir-faire. Aujourd’hui, c’est le paradoxe
que nous avons relevé au début de cette analyse, cette notion de rareté s’applique à des objets
de grande consommation.
Fidéliser la clientèle
Dans un contexte qui est de plus en plus concurrentiel, l’apparition de séries limitées est
devenue un moyen efficace de fidéliser sa clientèle. C’est le cas de la marque de jus de fruit
Tropicana qui a choisie pour la mise en place de deux éditions limitées afin de se différencier
des marques de distributeurs. L’une en été, l’autre en hiver. Un autre exemple avec Nintendo
qui a lancée deux éditions Collector, l’une de sa Nintendo DS et l’autre pour la Wii afin de
célébrer les 25 ans du fameux personnage de Super Mario.
La rareté crée le désir et c’est ce que comprennent les marques : la volonté du consommateur
à posséder un produit dont il est le seul possesseur, ce qui n’est bien sur qu’une illusion. Ce
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procédé de séduction permet d’animer les points de vente de toutes les gammes, la relation
avec les consommateurs s’améliore avec cette certaine proximité et visibilité. On redonne
ainsi à un produit un côté remarquable, alors que son contenu ne change jamais. Elle peut
inciter le consommateur à collectionner le produit, ou lui donner une valeur de référence.
Cette fidélité oblige la marque à faire de la rareté une qualité intrinsèque du produit. Et les
marques vont parfois encore plus loin dans ce processus avec la confection par exemple des
séries numérotées ou la création de « clubs » destinés à attiser la passion entre ses clients
fidèles. C’est ce qu’a fait la marque Swatch avec la mise ne place sur son site Internet d’un
espace exclusivement réservé aux fans. Ces derniers y échangent des montres, font part de
leurs appréciations et de leurs collections personnelles.
Les avantages
Lorsqu’une série limitée est suffisamment bien étudiée en amont, et mise en place en aval, les
avantages peuvent être multiples et très importants. La marque est alors sous les feux
médiatiques en raison de cette « innovation ». Elle donne une l’image d’une certaine
nouveauté, une évolution et une adaptation aux préoccupations actuelles. Et dans le cas ou
cette stratégie s’avère être un échec, les risques restent limités en raison du caractère
volontairement restreint de cette production. Mais certains exemples nous montrent qu’il
existe quand même des risques et que l’impact d’une édition limitée peut se retourner contre
son créateur. C’est le cas de la marque Adidas qui a été au mécontentement des ses clients
qui, devant les ruptures de stock de certains produits, sont allés vers les concurrents.
Les entreprises choisissent également ces stratégies marketing pour mettre en avant leur
engagement social. Encore pour exemple la marque Coca-Cola qui s’est associée cette fois au
chanteur Mika pour créer de nouvelles bouteilles vendues au profit d’une association
humanitaire.
La date est souvent la clé de la réussite, la rareté ne fonctionne que lorsqu’elle est utilisée
volontairement, et lorsque cet argument s’inscrit avec cohérence dans l’offre globale. Il est
primordial de mener une réflexion préalable aux conséquences possibles, en fonction des
différents scénarios. Conduire des études sur le prix, les attentes de l’opération, le public
ciblé, le positionnement au niveau du design, sont indispensables pour espérer un succès. Au-
delà de ces axes de stratégie, la question principale est celle de la date ou période de
commercialisation sur laquelle repose souvent réussite du projet. Il est intéressant de lancer
une série limitée quand le produit le justifie, par son histoire par exemple ou bien son
caractère inhabituel. Ces séries limitées spéciales ne sont quant à elles pas des produits de
masse. Elles permettent d’alimenter l’histoire de l’entreprise, d’entretenir la passion des
collectionneurs. Lorsque l’événement a une forte signification, il y a de fortes chances que
l’opération soit une réussite, car l’entreprise fait participer ses clients à un moment important
de son histoire.
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Mais en plus des ventes ponctuelles générées par la mise en place d’une série très limitée,
celle-ci doit adhérer à une stratégie plus large, servir de vitrine à la marque, à faire parler
d’elle et la mettre en valeur, et inciter de nouveaux clients à venir découvrir les nouvelles
gammes de produits.
Nous avons donc vu au travers de cette analyse, les différentes méthodes, objectifs, difficultés
rencontrées d’une stratégie basée sur la rareté de ses produits et des séries limitées.
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EPHEMERISATION
Le concept : qu'est ce que c'est ?
Moyen de promotion ponctuelle qu’utilisent les marques pour faire découvrir et faire aimer
leur produit. Ce moyen de promotion se faire à travers des magasins spécialement aménagés
pour la marque mais qui on une durée de vie limitée.
Ce concept de « Magasin éphémère » ou « Pop up store » existe depuis 2004 dans les pays
d’Europe; c’est la Comme des garçons (Japonais) qui à fait démarrer le concept avec la
création du premier magasin éphémère.
À quoi ça sert ?
En créant ce type de magasin, les entreprises ont 2 objectifs :
La communication
Tout d’abord, il faut rentabiliser l’investissement au niveau de la marque et valoriser son
image. Valoriser l'image de marque. Cela permet de faire de la communication
évènementielle pour toucher les consommateurs sur un autre lieu que le lieu de vente (ex :
grande distribution). Ainsi, le magasin éphémère attirera l’attention du consommateur et
augmentera le taux de souvenir (évènement anodin, rare). En plus d’être un évènement pour le
consommateur, c’est aussi un évènement pour la marque qui désir attirer le consommateur
dans cet espace provisoire et de renouer avec lui un contact que la marque a peut être perdu
dans le temps.
La commercialisation
Le magasin éphémère à clairement pour objectif de ventre le produit sur place, mais surtout
d’augmenter ses ventes globales. En effet, même si l'implantation éphémère permet
d'augmenter le nombre d'achats impulsifs jouant sur le côté provisoire du dispositif, l’intérêt
pour la marque n’est pas que l’acheteur achète une fois dans le magasin mais bien de le
fidéliser pour qu’il renouvèle son acte d’achat dans les réseaux de distribution du produit.
Comment ça marche ?
Les marques ont de plus en plus recours à ce genre de boutiques éphémères car elles sont
beaucoup moins onéreuses que les boutiques traditionnelles et fixes. De plus, créer
l'évènement provoque l'acte d'achat beaucoup plus rapidement ce qui garantit leur rentabilité.
La communication de ce genre d’évènement se faisant essentiellement par bouche à oreille,
cela permet de créer un buzz, plus ou moins important qui véhicule l'information rapidement
entre les consommateurs tout en créant un sentiment d'appartenance quasi exclusif à la
marque et réservée à un petit nombre. Celle-ci met ainsi en valeurs ses plus fidèles
consommateurs.
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Qu'est ce que cela provoque ?
Si l’évènement est bien organisé, cela provoquera pour la marque une augmentation de son
chiffre d’affaire, une augmentation des volumes de vente, une meilleure reconnaissance et
une meilleure image de la marque. Nous pouvons prendre pour exemple le succès de la
boutique "Cube Store" de Nissan. Grâce à un véritable concept store qui allie l'art, la musique,
la mode et l'univers de la nouvelle voiture "Cube", le « Cube Store »boutique à enregistré près
de 20 000 visiteurs à Paris, Berlin et Londres aussi inscrits sur le site Cublist. Ces concepts
sont donc parfois bien plus que des magasins.
Cependant, ce genre de magasin ne fait pas le bonheur de tous, car les commerçants voisins
de ces lieux provisoires dénoncent une concurrence déloyale lors des moments de l'année ou
l'affluence est la plus importante.
Les magasins éphémères, encore appelés "pop up stores"
Pour trouver de nouveaux moyens de séduire le consommateur et le convaincre de desserrer
les cordons de son porte monnaie, les commerçants redoublent d'imagination. Leur dernière
trouvaille ? Le magasin éphémère.
C’est un phénomène né aux Etats-Unis et au Canada. Le concept est simple : un lieu de vente
provisoire qui en moyenne ouvre ses portes de quelques jours à 6 mois (24 mois maximum
selon la loi). Et met en avant, dès l'ouverture, sa date de fermeture. Le principe de ces
boutiques est bien tiré du Street Marketing et le bouche à oreilles créé une effervescence, un
évènement au sein des nouveaux clients (sms, mail etc.). Le client se sent privilégié. Il se dit
qu'il faut acheter vite car le magasin sera bientôt fermé !
Le but étant de donner un sentiment d'urgence au consommateur pour l'inciter à se « lâcher ».
Et les marques jouent sur cette sensation de manque futur qui favorise l'achat impulsif.
Réservé surtout à la capitale, le phénomène devrait se généralisé à toute la France. Des
magasins éphémères d'une grande marque de maillot de bain vont ainsi voir le jour dans les
stations balnéaires pour l’été.
Ces magasins éphémères établissent aussi parfois des tournées dans toute la France.
Pour être réussie, l'opération de boutique éphémère doit être bien annoncée en amont pour
inciter les clients à se déplacer. «D'où la nécessité de créer un site Internet lui aussi temporaire
consacré à l'opération». Par ailleurs, l'investissement dans les locaux doit être minimisé.
Et la tendance s'annonce durable si l'on observe ce qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique
où le shopping est une distraction à l'égal de la télévision. Le phénomène pourrait d'autant
mieux grandir dans l'Hexagone que les Français n'ont pas déserté les magasins.
24
Pourquoi utiliser ces magasins éphémères ?
L’objectif de départ est simple, créer un événement pour le lancement d'un nouveau produit
(Microsoft et son "Windows Café" installé Boulevard de Sébastopol à Paris, en octobre, pour
le lancement de Windows 7) ou de tester en miniature une marque ou une nouvelle
implantation et vérifier sans risque le potentiel client, avant de mettre en place un dispositif
commercial de plus grande ampleur (Ex :le cas du japonais Uniqlo avec sa boutique
temporaire dans le quartier branché du Marais, à Paris, avant l'ouverture définitive de sa
boutique près de l'Opéra).
Pour certaines enseignes il s'agit également de se rapprocher du consommateur et de recueillir
en direct leurs avis (comme Vuitton il y a quelques mois ou Nutella qui offre un point de
vente unique pour un produit jusqu'alors distribué en grande surface).
Mais la technique est désormais utilisée également pour rebondir sur l'actualité (Ex : la
tournée puis la mort de Michael Jackson) ou pour vendre à des endroits et des périodes
stratégiques sans gros investissement (location de courte durée, peu de stock, etc...), comme
l'a fait « Voyages-sncf.com » en passant un accord de partenariat ponctuel avec des magasins
existants.
Pour l’histoire :
« Les fidèles clientes du coiffeur Sergio Bossi, rue Saint-Honoré à Paris, ont bien failli en
perdre leurs bigoudis. En juin dernier, à la place de leur salon préféré, ces dames ont
découvert une boutique à l'enseigne énigmatique : Voyagiste visagiste.
Un nouveau coiffeur ? Non. Sergio Bossi avait prêté ses locaux à Voyages-sncf.com. Après
avoir relooké l'endroit à ses couleurs, le site Internet a accueilli, pendant trois mois, une
clientèle à laquelle il offrait la coupe brushing tout en lui vantant ses offres. «Nous avons
coiffé 450 personnes, raconte Samira Chakkaf, la chargée de communication du voyagiste.
Mais plus de 8 000 s'étaient inscrites sur notre site pour prendre rendez-vous. ».
Et bien plus encore en ont entendu parler grâce au buzz généré sur Internet.
Le magasin éphémère, un nouvel outil pour promouvoir sa marque
Les boutiques temporaires créent souvent le buzz, et donc on fait parler de soi, on crée la
surprise... et on augmente ses ventes (Ex : "Un fabricant américain d'aliments pour animaux
a investi 200.000€ dans une boutique éphémère à New-York. Il estime qu'elle lui a rapporté
l'équivalent d'une campagne de publicité de 10 millions d'euros"). Et en plus, ça rapporte...
Cela génère un bouche-à-oreille, que toutes les grandes marques qui ont tenté une expérience
de magasin éphémère ont connue : Nutella, Whirlpool, Côte d'Or.... «Comme leurs produits
sont habituellement vendus en grande surface, dès qu'elles ouvrent un point de vente en
propre, cela crée l'événement», analyse Béatrice Quérette, du cabinet spécialisé
Merchanfeeling.
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Thierry Bisseliches, lui, a fondé, en avril 2009, My Pop Up Store, une société qui propose
des concepts de boutiques éphémères clé en main. « Le point de vente reste l'endroit par
excellence où le lien se noue avec les clients » explique t-il, « Ça profite à tout le monde » «
La surenchère qu'on observe de magasins toujours plus grands coûte très cher, poursuit-il,
alors que l'investissement dans un lieu transitoire est moins élevé. »
Et la crise a accéléré les choses.
La mode n'est donc plus à l'uniformisation des points de ventes comme dans certaines grandes
chaînes. Il est plus facile pour un commerçant de lancer une boutique temporaire, pour moins
de 24 mois, selon la loi française, que de signer un bail commercial de longue durée (9 ans,
révocable tous les 3 ans).
Le magasin éphémère: Pas que des avantages
Tout n'est pas bon à prendre, il ne faut pas se laisser emballer. Pour les bonnes affaires, la
règle d'or reste inchangée: il faut être attentif et rester vigilant. Ces magasins éphémères
peuvent parfois se révéler un véritable cheval de Troie pour notre porte monnaie.
Par ailleurs, signalons les dérives de cette stratégie marketing qui permet à ces enseignes
parfois peu scrupuleuses, d'embaucher sans risque du personnel à courte échéance.
Cette technique sert avant tout à la marque qui s'offre ainsi à moindre coût une visibilité et
une publicité incroyable.
Des mécontents il en existe dans le voisinage. Surtout si certaines marques proposent les
mêmes produits que les boutiques permanentes des alentours. Et c'est le cas de nombreux
"pop up stores" qui ouvrent au moment de Noël, comme par exemple, les grandes enseignes
du jouet qui viennent s'installer en face de leur principal concurrent.
De quoi tuer les autres commerces?
Pour certains commerçants indépendants, la concurrence soudaine de ces enseignes surgissant
du néant peut être redoutable. « Toys R Us » qui s'est installé face à un « JouéClub » de
Seine-et-Marne. "C'est un véritable piratage, une guerre éclair de quelques mois où l'on se
retire aussi vite qu'on est arrivé" Confie le patron de ce « JouéClub ».
Même si dans l'ensemble, elles sont plutôt bien accueillies. En effet, une boutique qui crée de
l'animation profite à tout le monde.
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Alors ces magasins représentent-ils vraiment une technique marketing révolutionnaire ?
Pas vraiment et si ce concept est amené à se répandre pour un temps, une question se pose. En
effet, ces enseignes jouent sur la surprise et sur l'effet de mode. Mais, la banalisation dans la
durée de ce concept gardera t-il tout son intérêt marketing ?
Des concepts intéressants
APPLE
Apple à toujours fait figure de cas d’école en termes de marketing et d’innovation. Une fois
de plus, elle nous le montre :
La marque à la pomme à profité du festival South by Southwest qui à eu lieu du 11 mars 2011
jusqu’au 20 mars 2011, à Austin, au Texas, pour permettre aux plus de 30.000 participant de
venir découvrir et tester les produits de la marque dans son nouveau pop up store.
Ce placement été très judicieux car les thèmes de ce festival étaient la musique, les films, les
jeux vidéo et les nouvelles technologies ! Apple en a ainsi profité de cette occasion pour
ouvrir sa première boutique éphémère qui fera découvrir et pour offrir aux participants la
possibilité d’acheter un nouveau matériel directement sur place pendant deux semaines. Cela
à aussi été un très bon moyen de promotion du nouvel iPad 2 et des logiciels GarageBand
(montage musicale) et iMovie (montage vidéo).
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FERRERO
« Venez vivre 50 ans de magie aux Comptoirs Ferrero ! »
Ferrero France est une filiale du groupe italien Ferrero, 4ème groupe mondial en confiserie
et chocolaterie. En France, l’entreprise a multiplié son chiffre d’affaires par 4 en 16 ans pour
atteindre 1,07 milliard d’euros en 2007. Ferrero France, 3ème société commerciale du groupe,
est présente sur 5 marchés principaux (pâte à tartiner, goûters secs, tablettes de chocolat,
confiserie de poche et confiserie de chocolat), avec des produits au positionnement très ciblé
et de renommée internationale : Nutella, Mon Chéri, Kinder, Ferrero Rocher.
La société emploie plus de 1 000 personnes sur 3 sites de Seine Maritime. Très impliquée
dans les problématiques environnementales et sociales, Ferrero France est une grande
entreprise à taille humaine basant son succès sur des valeurs essentielles : plaisir, innovation,
respect des personnes, celles qui fabriquent les produits et celles qui les consomment, qualité
et responsabilité impliquant l’ensemble des collaborateurs.
Ferrero France est classée depuis de nombreuses années dans le palmarès « Best work places
». En 2008, la société occupe la 11ème place du classement français.
(Source : http://www.mediaslibres.com/communiques-de-presse/?post/2009/04/23/Ferrero-
France)
C’est l’occasion pour le consommateur de venir faire la fête sous le signe de la gourmandise
et de la générosité, mais aussi de découvrir quelques uns des secrets de fabrique de ses
marques préférées dans un cadre chocolaté !
Au Comptoir Ferrero, un demi-siècle de magie vous attend !
Ouvert du 28 avril au dimanche 3 mai 2009, le Comptoir Ferrero de Paris accueillera les
visiteurs, petits et grands, dans un espace aux couleurs, au gout et à l’odeur du cinquantenaire :
cinq comptoirs, pour les 5 décennies retraceront, les unes après les autres, l’histoire des
marques emblématiques du groupe comme Nutella, Mon chéri, Kinder Surprise, Tic Tac …
De nouveaux cadeaux à gagner avant tous le monde !
Ces 2 magasins offrirons en avant première et en exclusivité la gamme de chocolats « 50 ans
» ! Celle-ci permettra de gagner des lots inédits : un séjour en Italie, à la découverte de la
noisette, ingrédient central des recettes Ferrero, ou encore la visite de l’usine Nutella en
Normandie avec à la clé un séjour dans un hôtel haut de gamme pour toute la famille !
L’intégralité des bénéfices des ventes de ces produits sera reversée au Secours Populaire.
Gastronomes de tout poil, à vos fourneaux !
Toutes les générations sont les bienvenues pour vivre une expérience unique à travers des
animations et des ateliers sur le thème de la marque. De véritables chefs cuisinier seront
présent pour donner quelques uns de leurs meilleur conseils autour de la table ou de la cuisine.
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Vous pourrez ainsi apprendre des choses surprenantes comme l’art et la manière de réussir
l’alliance inégalée d’un Raffaelo et d’un Kinder Bueno !
Mieux que Warhol, découvrez la Factory Kinder !
Un atelier Photo montage permettra aux invités de se mettre dans la peau des figurines des
célèbres collections Kinder ! A cette occasion, les plus chanceux pourront gagner l’un des 20
lots inédits permettant de se retrouver à la tête d’une collection entièrement personnalisée à
leur effigie et celle de leurs familles ou amis !
Le comptoir Ferrero n’oubli pas ses origines !
Etant implanté historiquement en Haute Normandie, Ferrero ouvrira un autre comptoir pour
manifester sa proximité avec la région qui l’a vue naitre. Ainsi, Rouen, ville de haute
Normandie, a eu la chance d’accueillir un 3ème et dernier comptoir Ferrero dans les tous
nouveaux « Docks 76 » qui permettra aux Rouennais de venir vivre à leur tour
l’expérience Ferrero !
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VAMPIRISER, VALEUR D’ESTIME
Co-Branding
Le co-branding est une invention marketing des débuts de la nouvelle économie (1966). Il
s’agit d’un partenariat entre deux sociétés sur un produit ou service, dans le cadre d’une
opération commerciale ou publicitaire, cela implique un partage des compétences dans une
stratégie « gagnant-gagnant » dans le but d’une co-valorisation de marque, car les entreprises
ont compris que la réelle valeur d’une société se trouvait dans l’esprit des consommateurs et
donc dans la marque. L’objectif final est donc d’accroître la de leurs marques respectives.
Exemple : La marque de lave-linge Brandt préconise l'utilisation de la marque de lessive Skip
et offre des échantillons à ses acheteurs.
Pour réussir, une opération de co-branding doit répondre à au moins l’un de ces quatre
objectifs :
- « Conférer aux marques une plus grande singularité en capitalisant sur les
valeurs incarnées par les différentes entreprises impliquées »
Aujourd’hui, la concurrence inter produits est accrue, les produits sont copiés, il est donc
difficile de se différencier et de fidéliser les consommateurs.
Les produits co-brandés sont un moyen de réagir et de se distinguer des concurrents, et ainsi
obtenir la fidélité des utilisateurs.
Les programmes de fidélité co-marqués
Pour réduire les coûts (programme de fidélité, marketing ou de gestion de la relation clients)
les entreprises partagent les frais et génèrent d’avantage de bénéfices et finalement renforcent
la relation entre le client et les marques concernées.
Le trade marketing co-marqué
Les entreprises collaborent pour lancer des produits co-marqués s’adressant à un distributeur
ou établissement en particulier. Par exemple, Danone et son yaourt spécial pour Quick.
Cela permet d’accroître la place des marques dans l’esprit des consommateurs, et s’assurer de
leur fidélité.
- « Offrir aux consommateurs une plus grande valeur ajoutée en créant des
produits et des services mieux adapté. »
Les désirs et besoins des consommateurs sont de nos jours devenus extrêmement spécifiques,
c’est pourquoi une marque n’est que rarement en mesure de répondre seules à ces exigences.
Elles doivent donc avoir la capacité de proposer des produits et services qui apportent une
valeur ajoutée sur mesure pour combler tous les types de besoins de leurs clients.
Pour cela le co-branding est une réponse efficace : Le co-branding de diversification d’usage
Bacardi et Coca Cola, par exemple, ont co-marqué la gamme Bacardi Mixers afin de montrer
et d’encourager d’autres façons de consommer les deux marques.
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Le co-branding avec sponsors multiples
Deux entreprises s’assemblent pour former une alliance stratégique et créer un produit co-
marqué de haute technologie.
Le co-branding de niches
Exemple : La coopération entre Adidas et Stella McCartney.
Cela a permis a de satisfaire le demande de clientes recherchant des vêtements « sportwear » à
la fois chic et associant praticité et style. Adidas a pu proposer une collection féminine,
élégante et décontractée : Adidas by McCartney.
- « Accroître l’estime des consommateurs envers les marques »
L’image de marque d’une entreprise ne dépend plus seulement de celle de ses produits, mais
inclut aussi ses engagements envers l’écologie, et la société actuelle. Pour cela elle peut alors
proposer des produits « verts » ou par exemple des produits « commerce équitable ».
Mais le co-branding encore une fois se veut une solution adéquate :
Le co-branding de renforcement d’image
Les entreprises s’engagent auprès d’ONG ou associations caritatives et font donation d’une
partie de leurs revenus à de grandes causes.
Cela augmente l’estime de la marque dans l’esprit du consommateur.
Le co-branding de complémentarité
Il renvoie aux marques appartenant à la même industrie ou à des industries complémentaires
qui coopèrent pour renforcer leurs images de marque respectives auprès des consommateurs.
Exemple : Danone et Motta, tous deux dans l’industrie agro-alimentaire, ont co-marqué un
yaourt glacé appelé Yolka, qui a parfaitement satisfait les désirs des gourmands soucieux de
leur santé, et permis d’éviter la concurrence de leurs portefeuilles de marques respectifs.
Le co-branding global
Il s’agit d’une association entre une entreprise multinationale et d’un acteur local. L’acteur
local apporte sont réseau de distribution (bien établi et rodé), et son image de marque de
proximité. La multinationale quant à elle offre son savoir-faire technique et l’attachement
international à une marque.
Exemple : La marque les 2 vaches qui est le résultat français après l’association entre un
producteur de yaourt bio local américain et une firme multinationale.
- « Améliorer la connaissance que les consommateurs ont des marques à travers
l’union des forces de chacune dans leurs domaines respectifs »
Le co-branding partiel
Même si la collaboration ne porte que sur un seul élément, le consommateur accordera au
moins en partie, une valeur supplémentaire à chacune des marques.
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Le co-branding doit être considéré comme un procédé global de création de valeur qui peut
combiner une ou plusieurs des stratégies évoquées précédemment.
Le co-branding ne s’avère pas toujours fructueux, et pour apporter un réel bénéficie, les
entreprises doivent faire preuve d’une totale coopération avec une organisation minutieuse.
Pour cela elles doivent avoir des valeurs communes et une confiance réciproque dans les
marques. Mais il ne faut pas oublier que chacune d’elles ne voudra pas perdre la perception
acquise auprès des consommateurs et ne facilite pas la tâche. Il faut donc une excellente
communication entre les deux parties pour arriver à un co-branding florissant, dont les
bénéfices retirés peuvent être inestimés. Mais la plupart de ces associations se soldent par des
échecs, les entreprises n’ayant pas sur mettre de coté leur intérêts, car il ne s’agissait d’une
relation égale.
L’extension de marque
Lorsque l’entreprise veut lancer un nouveau produit, deux solutions s’offrent à elle :
- Créer une nouvelle marque
- Ou réaliser une extension de marque
Si l’entreprise décide de créer une nouvelle marque, cela veut dire qu’elle part de zéro. Tout
est à faire : conquérir les consommateurs, les fidéliser, développer l’image et la notoriété et
cela implique donc une forte stratégie marketing et de communication et d’importants
investissements.
Tandis que si elle se sert d’une marque existante, elle profite alors de tous ses avantages et
bénéfices, à savoir la notoriété de celle-ci, la fidélité des clients, et cela diminue le risque
perçu et facilite le processus décisionnel et au final l’achat.
Une entreprise a donc tout intérêt a exploité le potentiel d’une marque avec des extensions.
Par exemple Taillefine s’est servie de sa notoriété pour lancer aussi bien des yaourts 0%, que
de l’eau aromatisé peu calorique ou encore des biscuits allégés.
Designer
Le design de marque est une technique de marketing visant à créer et gérer l'identité d'une
marque auprès des consommateurs par le biais de son design.
Le designer s’appuie sur une perception intuitive et empathique de l'utilisateur. Pour cela il va
à la rencontre du consommateur en effectuant une étude qui lui permettra de développer un
univers, un service qui convienne à l’utilisateur.
Le design devient complémentaire du marketing lorsqu'il existe une réelle communication et
une bonne compréhension entre les deux corps de métier.
32
CONCLUSION
Créer un phénomène de mode relève de nombreux aspects : à l’initiative de
l’entreprise, par le biais de techniques marketing, qui proposent un produit rare et en série
limitée, par l’intermédiaire de magasins éphémères, ou encore à l’initiative des communautés
branchées, des experts, des idoles qui endossent le rôle du service Communication de
l’entreprise et alimentent le buzz autour du produit.
Les consommateurs s’expriment et créent la notoriété du produit, son image, notamment
possible grâce l’utilisation quotidienne d’internet.
Le phénomène de mode fidélise le client, améliore l’image de l’entreprise, séduit le
consommateur.
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SOURCES
Bibliographie
Buzz Marketing par Karim B.Stanbouli et Eric Briones.
Sites visités
Sources Achat impulsif
http://www.blog-ventes-privees.com/2010/01/la-mode-des-ventes-flash/
http://www.argonautes.fr/uploads/uploads/documents/GIRAUD.pdf
Sources Leaders
Comment ça marche.net : www.commentcamarche.net
http://leader-opinion.over-blog.com/
http://asso.nordnet.fr/adreg/bertrandias.pdf
http://www.escp-eap.net/conferences/marketing/2006_cp/Materiali/Paper/Fr/Vernette.pdf
http://www.vanksen.fr/blog/leaders-dopinions-e-influents-et-connecteurs/
http://www.opinion-watch.com/qui-sont-les-leaders-d-opinion-sur-le-web/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Two_step_flow_theory
http://nalya.canalblog.com/archives/2008/01/06/7465912.html
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/06/26/73/PDF/sic_00001586.pdf
Sources Ephémérisation
www.lepost.fr
www.capital.fr
www.leparisien.fr
www.suite101.fr