77
Thibaud Loegler Portfolio

Portfolio

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Portfolio

Thibaud LoeglerPortfolio

Page 2: Portfolio

2

Page 3: Portfolio

3

Sommaire CV

Un pont-placeDevanthéry et Lamunière Architectes

Centre pour l’agriculture urbaineDiplôme - ENSAN

La participation en architectureMémoire de master - ENSAN

Cité du designENSAN

Immeuble de bureauxUniversität Stuttgart

Logements collectifsENSAN

Ville et logement : les grands ensemblesMémoire de licence - ENSAN

Pavillon de musiqueENSAN

04

06

10

32

36

54

62

70

74

Page 4: Portfolio

4

Curriculum Vitae Thibaud LOEGLERNé le 22.02.1990Nationalité française

Coordonnées

Avenue du Mail 141205 Genève(Suisse)Tel : +41 78 748 85 82Email : [email protected]

Formation

Diplôme d’Etat d’Architecte (Master)2011-2014, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy

Semestre Erasmus à Stuttgart2012, Universität Stuttgart - Fakultät Architektur und Stadtplanung

Diplôme d’Etude en Architecture (Bachelor)2008-2011, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy

Expériences professionnelles

Devanthéry et Lamunière Architectes, Genèveoct 2013 - juin 2014, stage de formation pratique

Sébastien Malgras Architecte, Vandoeuvre-lès-Nancyjuil-août 2011, employé en agence d’architecturejuil-août 2010, stage de première pratique

Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, Nancyjuil 2009, stage en maîtrise d’ouvrage publique

Page 5: Portfolio

5

Langues

Français : langue maternelleAnglais : niveau B2 (TOEIC, 2011)Allemand : niveau B2 (Goethe Institut, 2013)

Connaissances informatiques

Bureautique : Word, Excel, Powerpoint, Pages, Numbers, KeynoteAdobe CS : Photoshop, Illustrator, Indesign, PremiereArchitecture : ArchiCAD, AutoCAD, Vectorworks, Sketchup, Artlantis Studio, V-Ray

Vie associative

Trésorier d’une association culturelle étudiante2011-2012, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy

Comité de pilotage pour la construction d’un centre de la petite enfance2011, Communauté de communes du Massif de Haye (54)

Commission intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées2009-2011, Communauté de communes du Massif de Haye (54)

Page 6: Portfolio

611

Page 7: Portfolio

7

Un pont-placeMandat d’études parallèle, 2013

Devanthéry & Lamunière Architectes

22

Page 8: Portfolio

8

Ce projet a été élaboré dans le cadre d’un Mandat d’Etudes Parallèle portant sur la liai-son entre Petit-Lancy et Grand-Lancy, deux communes en périphérie immédiate de Genève, séparées d’est en ouest par le val-lon de l’Aire. Il se base sur un pont routier existant supportant une circulation dense. Conçue par Robert Maillart - un ingénieur en génie civil suisse, précurseur du béton armé -, la structure de l’ouvrage est remar-quable. Actuellement, elle est cependant largement cachée par la végétation et par les multiples ajouts qu’a déjà connu l’édifice afin de répondre à l’accroissement du trafic.

Cette nouvelle intervention cherche tout d’abord à réorganiser la circulation sur le pont, en accordant une place plus large aux transports en commun, mais surtout en créant de larges zones réservées aux cir-culations douces. Cependant, la démarche projectuelle engagée ici cherche à dépasser une approche purement technique des flux pour privilégier une réflexion en termes d’espaces publics. Un pont est en effet un lieu particulier : isolé du reste de la ville, of-frant une vue dégagée - ici, sur le vallon de l’Aire en contrebas et au loin sur Genève. D’un point de passage, on cherche ainsi à créer une centralité, un espace public à part entière, d’où l’idée de « pont-place ».

Plusieurs stratégies ont été analysées concernant la manière de traiter l’édifice

existant, lequel a désormais atteint sa ca-pacité de charge maximale. Remplacer sim-plement le pont permettrait de répondre parfaitement aux besoins actuels. Cela né-gligerait cependant l’aspect patrimonial de la structure de Maillart et engagerait de lourds travaux qui risqueraient d’altérer la végétation en contrebas. Une autre hypo-thèse serait de transformer le pont existant pour l’adapter aux nouveaux usages. Cela impliquerait toutefois des travaux de ren-forcement délicats, et l’ajout incontournable de nouveaux porteurs dénaturerait proba-blement l’ouvrage. La solution retenue est donc de conserver tel quel le pont existant pour la circulation automobile - ce pour quoi il a été initialement conçu -, et d’y jux-taposer un nouveau pont, plus large, dédié aux circulations douces et constituant le nouvel espace public.

Le projet prévoit deux niveaux de circu-lation. D’une part, deux grands decks per-mettent un franchissement direct pour les piétons et les cyclistes de chaque côté du pont de Maillart. De l’autre, un espace plus densément planté, et se prêtant à une déambulation plus lente, couvre le pont existant. En surplomb, il offre la vue la plus large et relie les deux côtés sans avoir à traverser la voie. Une série d’escaliers et de rampes - mettant notamment à profit la pente de la route actuelle - permet de passer d’un niveau à l’autre.

Illustrations

1. Coupe transversale.2. Ponte Vecchio, Florence.3. Plan et coupe longitudinale.

Page 9: Portfolio

9

3

Page 10: Portfolio

10

1

Page 11: Portfolio

11

Centre pour l’agriculture urbaineDiplôme - ENSAN, 2013

Enseignants : L. Koetz, P. Richter, B. Quirot

2

Page 12: Portfolio

12

Année d’étude : Master IIProjet individuelLieu : Malzéville (Nancy)

La notice complète du projet est disponible sur thibaudloegler.com/fr dans la section Architecture.

Illustrations

1. Vue depuis la berge.2. Vivre haut, Henri Ciriani.3. Vue depuis le pont.

Le centre pour l’agriculture urbaine cherche à réunir en un même lieu les différents ac-teurs de l’agriculture en ville : des habitants aux chercheurs, en passant par les profes-sionnels qui cultivent ou transforment le produit des récoltes. Outre les surfaces ré-servées aux cultures, ce projet comprend donc un centre de recherche en agrono-mie, des espaces dédiés à la sensibilisation du public, ainsi que des activités de valori-sation les produits obtenus (boutique, café, restaurant).

Le site retenu, à l’entrée de Malzéville, se trouve à l’articulation de deux logiques paysagères : celle de la Meurthe (rivière) d’une part, et de l’autre celle du plateau de Malzéville et de ses coteaux. Du fait de son programme et de son implantation, le centre pour l’agriculture urbaine s’inscrit donc nécessairement dans le grand paysage. La figure retenue pour ce projet a ainsi été celle de la tour. L’intention initiale y est d’ex-pliciter la structuration verticale du paysage agricole environnant (maraîchage à proxi-mité des berges, céréales dans la plaine, vergers sur les coteaux), en empilant dans un unique bâtiment ces différents types de culture.

Les espaces plantés au sein de la tour sont aménagés comme une succession de pay-sages intérieurs, ayant chacun des qualités particulières, et qui jalonnent l’ascension de

l’édifice. Ils ne se distinguent pas unique-ment par les différents types de végétaux qu’ils abritent (maraîchage, céréales, arbres fruitiers), mais également par les couleurs et les volumes qui les délimitent en surface et en sous-face (terrasses, mezzanines, amphi-théâtre). Cette volumétrie met en relation les jardins suspendus avec les paysages ex-térieurs (berges, coteaux, plaine) auxquels ils font référence. On pourrait ainsi assimi-ler la tour à une sorte d’outil pédagogique pour comprendre le territoire alentour.

Le site s’inscrit également dans des problé-matiques urbaines. Ainsi, il s’agit notamment de la conception d’une entrée de village le long d’un axe très fréquenté, et de la recon-version d’une friche industrielle (le terrain était occupé jusque dans les années 1990 par une entreprise de blanchisserie).

Les bâtiments industriels existants étant très dégradés et sans qualités particulières, ils ne sont pas conservés. En revanche, il a été choisi, pour remédier à une éventuelle pollution des sols, de rehausser le terrain d’une nouvelle couche de terre saine. Cette option permet également d’éviter qu’une partie du terrain soit inondable et opti-mise ainsi les surfaces disponibles pour les cultures. La terre ajoutée est maintenue par des murs de soutènement qui re-dessinent la berge et constituent le socle de la tour.

Page 13: Portfolio

13

3

Page 14: Portfolio

14

Plan de situation Enjeux paysagers

Développement de Malzéville

Page 15: Portfolio

15

Plan masse

Page 16: Portfolio

16

Page 17: Portfolio

17

Page 18: Portfolio

18

R+3R+2 R+4

R+5 R+6 R+7

R+8 R+9 R+10

Page 19: Portfolio

19

R+17

R+14

R+11

R+18

R+15

R+12

R+19

R+16

R+13

Page 20: Portfolio

20

Page 21: Portfolio

21

Page 22: Portfolio

22

Part. 1 - Recherche

Serre - maraîchage (R+7)

Page 23: Portfolio

23

Page 24: Portfolio

24

Plan du parvis

Page 25: Portfolio

25

Le programme du centre pour l’agricul-ture urbaine prend place entre les jardins suspendus décrits précédemment. Il est réparti en trois entités thématiques : re-cherche, apprentissage et valorisation. La première contient évidemment le centre de recherches. C’est la partie la plus privée. La seconde entité s’adresse aux gens dési-reux d’acquérir de nouvelles connaissances dans les domaines de l’agriculture, de la bo-tanique ou de l’alimentation. Elle regroupe l’amphithéâtre, les salles d’activités pour les associations et un centre de documenta-tion. La dernière partie, enfin, est ouverte à tous. Elle réunit principalement les fonc-tions visant à mettre en valeur les produits récoltés : café, espace d’exposition, cuisine pédagogique, restaurant panoramique. De bas en haut de la tour, il y a ainsi une gra-dation du programme du «plus privé» au «plus public». Les derniers étages - offrant les panoramas les plus larges - sont donc ceux accessibles au plus grand nombre. La hauteur importante de la tour empêche un parcours ascensionnel continu au sein du bâtiment : au-delà de quelques étages, les visiteurs choisiront plus vraisemblablement l’ascenseur. A l’intérieur de chaque entité, en revanche, un enchaînement d’espaces en double ou triple hauteur crée une continui-té entre les différents programmes et ins-taure ainsi un dialogue entre les fonctions.

Accueil (R+2)

Parvis

Page 26: Portfolio

26

Part. 2 - Apprentissage

Plantations - céréales (R+12)

Page 27: Portfolio

27

Page 28: Portfolio

28

Le choix de la tour rend stratégique le par-ti pris structurel du projet. Le bâtiment, de section rectangulaire, est porté par deux piles en façade, placées dans deux angles opposés. Elles contiennent les circulations verticales (ascenseurs, escaliers de secours) et les gaines techniques. Deux poteaux, de section moins importante, complètent la descente des charges. Ce système structu-rel limite le nombre d’éléments porteurs : chaque niveau peut ainsi s’ouvrir largement sur le paysage. Positionner la structure en périphérie offre également plus de liberté dans l’aménagement des espaces intérieurs. Malgré la largeur réduite de la tour, il est dès lors possible de jouer sur la profondeur et les vues diagonales, et de dégager de grands volumes ouverts sur plusieurs niveaux. On peut ainsi créer un espace continu à l’inté-rieur du bâtiment, ce qui n’aurait pas été envisageable avec le schéma classique d’une tour à noyau central.

Foyer (R+9)

Page 29: Portfolio

29

Part. 3 - Valorisation

Restaurant (R+17). Page suivante : Toit panoramique - verger (R+19)

Page 30: Portfolio

30

Page 31: Portfolio

31

Page 32: Portfolio

321

Page 33: Portfolio

33

La participation en architectureMémoire de master - ENSAN, 2013-2014

Enseignant : E. Curien

2

Page 34: Portfolio

34

Les interactions entre les usagers et le cadre bâti dans lequel ils évoluent, constituent un des enjeux majeurs de l’architecture. Se-lon l’architecte belge Lucien Kroll, « nous construisons nos murs, puis nos murs nous construisent ». La formule souligne le rôle décisif de l’architecture dans la formation de la personnalité et l’épanouissement person-nel de ses occupants. Cette responsabilité est trop souvent négligée par des concep-teurs, qui se contentent de répondre à une expression dite rationnelle des besoins. Pour atteindre cet aspect « émancipateur » de l’architecture, il est essentiel que les usagers puissent jouer un rôle actif vis-à-vis de leur environnement. Ce processus per-met aux individus de s’identifier aux lieux où ils vivent et travaillent, d’en éprouver un certain sentiment de propriété - autrement dit, de se les approprier.

Face à ces enjeux, il est donc primordial pour certains concepteurs, de recentrer leur architecture sur « l’Homme », de re-mettre l’humain au coeur de la pensée architecturale. Ce fondement de l’architec-ture sur l’usager peut se traduire de deux manières : d’une part, considérer l’usager comme objet central de la réflexion archi-tecturale, de l’autre l’associer directement à la conception, puis à la réalisation des bâtiments. Quelles nouvelles relations cela implique-t-il entre l’architecte et l’usager ? Quelle est encore la légitimité de l’archi-

tecte et de sa culture architecturale, vis-à-vis de celle des habitants ? Par ailleurs, la prise en compte de l’usager et sa participation à l’architecture implique nécessairement de sortir de la discipline architecturale pure, et de prendre en compte des enjeux psy-chologiques, sociaux, politiques ou encore environnementaux. L’architecture ne peut dès lors plus être considérée comme une discipline autonome.

Les réflexions sur la prise en compte de l’usager et sa participation active dans l’ar-chitecture apparaissent dans le débat ar-chitectural à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Ce sujet alimentera les recherches de nombreux architectes et sociologues durant les années qui suivront, et c’est sur ces travaux que se concentrera principalement ce mémoire. Cependant, il ne s’agit pas d’une approche historique du « mouvement participatif » : cette analyse s’appuie certes sur une période d’étude dé-finie - essentiellement des années 1960 aux années 1980 -, mais elle s’inscrit plutôt dans les champs de la théorie et de la critique de l’architecture. Ainsi, l’objectif est avant tout de préciser les enjeux et les mécanismes de la participation en architecture, de com-prendre les différentes manières d’associer les usagers à la conception et les démarches concrètes mises au point par les architectes pour appliquer ces principes.

Illustrations

1. La Mémé, Université de Louvain. Lucien Kroll. 2. First Work Set. Franz Erhard Walther. 3. Cité Frugès, Pessac. Le Corbusier. Après transformations par les habitants.

Page 35: Portfolio

35

3

Page 36: Portfolio

361

Page 37: Portfolio

37

Cité du designENSAN, 2012

Enseignants : L. Beaudouin

2

Page 38: Portfolio

38

Année d’étude : Master IIProjet individuelLieu : Maxéville (Nancy)

Illustrations

1. Logement et promenade publique au bord du canal.2. Siedlung Halen, Berne. Atelier 5.3. Ancienne photographie du site, années 1950.4. Analyse et premières intentions de projet.5. Vue d’ensemble du projet.

« L’île Prouvé » à Maxéville est un ancien quartier industriel à la limite de l’aggloméra-tion nancéienne, ayant notamment abrité, à partir des années 1950, les anciens ateliers du designer Jean Prouvé. Il s’agit d’un point d’interface entre tissus urbains ou industriels au sud, et périphérie rurale au nord. Cette transition structure le parti pris urbanistique du projet, qui organise le passage d’une ma-jorité de logements collectifs côté ville, à une dominante d’habitat individuel dans la partie de l’île la plus excentrée.

La caractéristique majeure du site est sans conteste la proximité de l’eau, et cela sous deux formes : la Meurthe d’une part, et de l’autre, le Canal de la Marne au Rhin. Mal-gré la relative étroitesse du terrain, les deux berges s’ignorent actuellement. L’intention initiale de ce projet est donc de mettre en relation la Meurthe et le canal : de les donner à voir simultanément. C’est la raison pour laquelle une série de percées trans-versales structurent le plan masse : elles permettent de dégager la vue, et d’amé-nager un accès piéton direct d’une rive à l’autre.

Plus généralement, le paysage constitue également une des qualités principales de l’île. Les deux cours d’eau permettent des vues très ouvertes, dès que l’on monte de quelques étages : vers la rive opposée de la Meurthe et les coteaux à l’Est, ou vers

Nancy en direction du Sud. Dans le projet proposé, certains bâtiments émergent ainsi pour profiter de cette situation.

La proximité de l’eau implique également le développement d’une végétation particu-lière aux berges : la ripisylve. Celle-ci trouve toute sa place dans les percées transversales, qui font également office de noues, rame-nant l’eau vers la rivière. Dans l’organisation urbaine du projet, chacune de ces percées est associée à un espace public (une place) et un bâtiment public (médiathèque, musée, école de design, crèche, centre de loisirs). Il s’agit donc de lieux attractifs et non pas de coupures dans le tissu urbain. En dehors de ces équipements publics, un travail im-portant a par ailleurs été effectué sur les typologies de logement proposées, notam-ment concernant la question des vues et de l’intimité.

Page 39: Portfolio

39

3 4

5

Page 40: Portfolio

40

Page 41: Portfolio

41

Page 42: Portfolio

42

Page 43: Portfolio

43

Page 44: Portfolio

44

Typologies de logement

Page 45: Portfolio

45

Page 46: Portfolio

46

Page 47: Portfolio

47

Page 48: Portfolio

48

Plan R+1

Coupe longitudinale

Plan R+2

Médiathèque

Située à l’extrémité sud de l’île, la mé-diathèque est un « bâtiment-pont » qui marque l’entrée du quartier. L’organisation intérieure de l’édifice se fonde sur un par-cours qui emmène le visiteur à travers le bâtiment, alternant les espaces et les ca-drages au nord et au sud. La vue sur l’ag-glomération nancéienne depuis le dernier niveau constitue l’issue de ce cheminement.

Page 49: Portfolio

49

Page 50: Portfolio

50

Page 51: Portfolio

51

Page 52: Portfolio

52

Située au centre de l’île, l’école de design est reliée à la place principale par une large passerelle, qui permet de franchir une des percées transversales. Le bâtiment s’inscrit dans un plan à 9 cases, organisé autour d’un grand vide central. Un enchaînement d’espaces en double hauteur s’articule de part et d’autre de ce hall : un parcours as-censionnel est ainsi proposé au visiteur, qui aboutit à la salle d’exposition, surplombant les constructions environnantes.

Ecole de design

Plan RDC

Coupe transversale

Plan R+1 Plan R+3

Page 53: Portfolio

53

Page 54: Portfolio

541

Page 55: Portfolio

55

Immeuble de bureauxUniversität Stuttgart, 2012

Enseignants : F. Wagner, J. Albus, C. Fildhuth, S. Robanus

2

Page 56: Portfolio

56

Année d’étude : Master IProjet individuelLieu : Stuttgart

Illustrations

1. Maquette d’ensemble du projet.2. Deutsche Post, Bonn. Jahn & Murphy architects, Werner Sobek.3. Vue du quartier.4. Socle de la tour.

Cet atelier avait pour objet la conception d’une tour de moyenne hauteur (70-110m) abritant principalement des fonctions ter-tiaires (bureaux, services, commerces). Le bâtiment doit être implanté dans le quartier du Pragsattel (secteur industriel et tertiaire en reconversion, au nord de Stuttgart). La structure porteuse, mais également la composition et la conception technique de l’enveloppe (protections solaires, doubles façades, ventilation) ont fait ici l’objet d’une attention particulière.

Situé à l’extrémité Est du quartier, le site choisi constitue une interface entre des tis-sus urbains juxtaposés, mais aux fonctions différentes : industries et activités tertiaires d’un côté, habitat pavillonnaire et surfaces agricoles (vignes) de l’autre. Un grand carre-four routier rend, en outre, les communica-tions entre ces différentes entités urbaines très difficiles. Dans ce contexte, l’objectif du projet est de relier ces différents quartiers, en particulier en instaurant une continuité des parcours piétons.

L’emplacement retenu est également stra-tégique pour l’implantation d’un immeuble relativement haut, qui doit être visible de loin et devenir un nouveau symbole du quartier. La forme incurvée de la tour pri-vilégie l’orientation Sud-Est, qui offre la vue la plus dégagée sur la ville. Elle permet en outre de maintenir, depuis les rues environ-

nantes, des perspectives vers les coteaux viticoles ; conservant ainsi les qualités d’un quartier situé en lisière de la ville.

La plupart des fonctions publiques se trouvent dans le socle de la tour (boutiques, restaurants, cafés, accueil). Viennent en-suite les étage «réguliers» de bureaux (26 niveaux). Les derniers niveaux abritent une cafétéria pour les employés et un restaurant panoramique ouvert au public.

Les étages de bureaux sont divisés en trois «bandes» parallèles. La partie centrale com-prend le noyau et des espaces ouverts sur plusieurs étages, qui permettent de faire pénétrer la lumière naturelle plus profon-dément dans le bâtiment. Les deux bandes latérales accueillent les bureaux (simples, doubles ou en open space).

Les façades principales sont constituées de modules correspondant à la largeur d’un bureau. Il s’agit d’une enveloppe « épaisse », offrant des espaces habitables devant la façade, où l’on peut s’asseoir, se détendre, profiter de la vue. De plus, cette enveloppe intègre de nombreux éléments techniques, afin de limiter l’épaisseur des planchers (façade double peau avec brise-soleil, pan-neaux solaires thermiques, appareils de ven-tilation décentralisés double flux en allège).

3

Page 57: Portfolio

57

4

Page 58: Portfolio

58

Plan R(N)

Plan R+1Plan R(N+1)

Axonométrie de la structure

Plan R(N+2)

Page 59: Portfolio

59

Façade Sud-EstCoupe transversale

Page 60: Portfolio

60

Illustrations

1. Détail de façade double peau, intégrant système de ventilation, protection solaire et

collecteurs solaires thermiques.2. Principe de ventilation.

3. Détail en perspective de la façade.

1

2

Page 61: Portfolio

61

3

Page 62: Portfolio

621

Page 63: Portfolio

63

Logements collectifsENSAN, 2011

Enseignants : N. Bagard, C. Ott

2

Page 64: Portfolio

64

Le site du projet se trouve à l’interface entre un tissu urbain traditionnel (îlots fer-més) et une juxtaposition de grands équi-pements (casernes, piscines, parc public). Ces éléments ont été implantés pour la plu-part sans véritable réflexion urbaine et se caractérisent par une faible densité du bâti.

L’intention initiale de ce projet consiste à ré-interpréter la structure urbaine classique de ce quartier résidentiel, et à retrouver ainsi une certaine hiérarchie dans son organisa-tion. Un front bâti dense renforce l’aspect urbain, mis à mal par les grands « vides » environnants et répond à l’alignement des îlots déjà constitués. A l’arrière prennent place des logements intermédiaires, qui bé-néficient ainsi d’une situation privilégiée, à l’écart de la rue.

La filiation avec le tissu urbain traditionnel ne se limite toutefois pas aux questions d’implantation et de gabarits, mais ce pro-jet cherche également à en réinterpréter le mode distributif. Celui-ci se caractérise par une certaine perméabilité du front de rue, permettant régulièrement d’atteindre les coeurs d’îlot, après avoir franchi un premier corps de bâtiment. Cette progres-sion, induite par un découpage parcellaire en lanières, est reprise dans le projet. La « barre », qui crée l’alignement sur la rue, est ainsi divisée en 4 sections totalement autonomes disposant chacune d’une en-

trée séparée (sous la forme d’un porche). Certaines se prolongent pour desservir les logements intermédiaires situés en fond de parcelle. Ce système optimise les des-sertes collectives en coeur d’ilot. La surface ainsi gagnée permet d’offrir des jardins plus grands aux appartements situés au rez-de-chaussée. Ce dispositif confère ainsi aux logements des qualités proches de l’habitat individuel tout en conservant une densité importante.

Les logements de ce projet s’organisent au-tour d’une circulation « en boucle » : un « îlot central » contient les pièces humides ; la cuisine, desservie par deux accès (l’un depuis le séjour, l’autre depuis l’entrée), fait office de pivot dans cette disposition. De plus, chaque logement bénéficie au mini-mum d’une double orientation, et de deux espaces extérieurs. La façade Sud-Ouest accueille une bande de jardins d’hiver, suffi-samment larges pour devenir de véritables lieux de vie. La façade intérieure comporte quant à elle des loggias qui bénéficient du calme du coeur d’îlot.

Année d’étude : Master IProjet individuelLieu : Nancy

Illustrations

1. Façade sur rue2. Logements dans la Bungestrasse, Bâle. Michael Alder.3. Vue de l’intérieur d’ilot

Page 65: Portfolio

65

3

Page 66: Portfolio

66

Page 67: Portfolio

67

Page 68: Portfolio

68

Plan du RDC

Façade sur rue

Page 69: Portfolio

69

Plan du R+1

Façade arrière

Page 70: Portfolio

701

Page 71: Portfolio

71

Les relations entre ville et logement dans l’histoire des grands ensemblesMémoire de licence - ENSAN, 2011

Enseignant : J. Abram

2

Page 72: Portfolio

72

La France connaît, depuis la fin du XIXe siècle, un déficit chronique de logements. La situation s’aggrave au lendemain de la seconde guerre mondiale, en raison des destructions liées au conflit. Pour résoudre la pénurie, l’Etat met en place des politiques volontaires, qui se traduisent, dans de très nombreuses villes françaises, par la généra-lisation d’opérations de grande envergure à l’origine d’une nouvelle forme urbaine : les grands ensembles.

La production de masse ainsi générée aboutit au triomphe du modernisme : ja-mais un mouvement d’idées n’a bénéficié d’une application si large avec une telle ra-pidité. Toutefois, l’esthétique moderne cache bien souvent la médiocrité des réalisations et le détournement des principes initiaux du mouvement au profit de logiques éco-nomiques : on ne cherche qu’à produire des logements, pas de la ville. Or, compte tenu de la taille des opérations entreprises, ces questions urbanistiques sont cruciales : c’est bien là une des causes majeures de la dégradation sociale rapide qui a affecté ces quartiers.

Ainsi, dès la construction des grands en-sembles, la relation entre logement et ville devient problématique. C’est une théma-tique qui sera le lieu de positionnements théoriques divers de la part des architectes intervenant dans ce domaine, que ce soit

au moment de la construction, ou bien quelques dizaines d’années plus tard, lors des opérations de réhabilitation qui se suc-cèderont.

L’avenir de ces grands ensembles est encore aujourd’hui un enjeu urbain majeur. Ces deux dernières décennies, de nombreuses interventions se sont suivies, mais elles se sont avérées pour la plupart assez peu concluantes. Tenter de retracer l’évolution de la conception de la ville et de l’habitat au travers de l’histoire des grands ensembles - de leur construction à la situation présente - a pour objectif d’esquisser une réflexion globale et objective sur le sujet. Ce recul apparait essentiel à une véritable compré-hension des enjeux et des mécanismes à l’oeuvre dans ces quartiers, et constitue un préalable indispensable pour toute inter-vention urbaine efficace.

Le texte intégral est disponible sur thibaudloegler.com/fr dans la section Travaux d’écriture.

Illustrations

1. La Grande Borne, Grigny. Emile Aillaud. 2. Maine-Montparnasse, Paris. Jean Dubuisson. Photographié par Andreas Gursky. 3. Tour Bois-le-Prêtre, Paris. Transformation par Druot, Lacaton et Vassal.

Page 73: Portfolio

73

3

Page 74: Portfolio

741

Page 75: Portfolio

75

Pavillon de musiqueENSAN, 2010

Enseignant : J.-C. Bignon

2

Page 76: Portfolio

76

Cet exercice repose sur l’étude d’éléments naturels (plantes, animaux, minéraux), dont la structure doit être analysée puis ré-in-terprétée, de manière à en dégager des principes constructifs pertinents d’un point de vue architectural. Cette première phase doit ensuite servir de base à la conception d’un pavillon de musique, en ayant recours à des structures innovantes et à la géométrie « non-standard ».

Le projet proposé se fonde sur l’analyse de coquillages, et plus précisément l’utilisation de la courbure et des plis pour rigidifier une surface. Les premières recherches tentent de reproduire de manière géométrique le principe structurel d’une coque, permettant de dégager de grands porte-à-faux avec une faible quantité de matière. La forme ob-tenue est alors répétée à trois reprises de manière rayonnante, l’espace central résul-tant de l’intersection de ces trois volumes. Chaque « coque » est ensuite différenciée pour s’adapter au programme : un côté fer-mé devient la scène, deux autres, plus large-ment ouverts, accueillent le public.

D’un point de vue constructif, les faces du pavillon sont formées par une double épaisseur de panneaux bois à trois plis. Des connecteurs métalliques permettent de solidariser les deux enveloppes et assurent les liaisons entre les différents plans. Le pan-neau intérieur est perforé afin d’améliorer

l’acoustique du pavillon ; côté extérieur, une couverture en cuivre protège l’édifice. La structure est renforcée par des pièces triangulaires en bois placées dans les arêtes sortantes et des pièces métalliques spéci-fiques pour les arêtes rentrantes. Ce dispo-sitif permet de garantir la conservation des angles entre chaque face et de minimiser toute déformation. Aux liaisons avec les plots qui forment la base triangulaire de l’édifice, les contraintes d’arrachement sont particulièrement élevées, ce qui explique le plus grand dimensionnement des éléments métalliques.

Année d’étude : Licence IIProjet individuelLieu : Nancy

Illustrations

1. Insertion du pavillon dans un parc.2. Référence naturelle.3. Volumétrie et fondations.4. Détails de construction.

Page 77: Portfolio

77

3

4