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tomek jarolim : morceaux choisis. 2011.

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1tomek jarolim :morceaux choisis.2011.

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depuis l’école supérieure d’art d’aix-en-provence, tomek jarolim développe des installations interactives et génératives qui interrogent sur le spectateur directement à son statut de regardeur, par le biais de lumières, sous forme d’écrans et vidéo-projections. en 2008, il transpose son univers numérique et coloré pour la scénographie de shades of white, conçu avec le danseur/chorégraphe bruno péré dans le cadre du festival des affluents du ballet preljocaj. il part ensuite à la school of the art institute of chicago où il se concentre sur un travail sonore, ut queant laxis, chorégraphié par beth jucovy pour le festival innovation in dance à new york. en 2009, il expose l’installation invisibles à la 14e biennale des jeunes créateurs d’europe et de la méditerranée à skopje, qui lui permet d’aborder un travail plus sensoriel, qu’il poursuit au sein du programme drii (dispositifs relationnels, installations interactives) d’ensadlab, cycle de recherche, création et innovation de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de paris. il y développe actuellement des recherches concernant les lumières interactives, notamment au travers du projet fermer les yeux. parallèlement, il collabore à divers projets comme fenêtre augmentée de thierry fournier au centre pompidou, discontrol party de samuel bianchini à la gaîté lyrique et citymedia, un mur tactile communicant développé dans le cadre de l’atelier hypermedia de l’école supérieure d’art d’aix-en-provence. en septembre 2011, il signe la création numérique de l’opéra ring saga, mis en scène par antoine gindt (t&m-paris) d’après la tétralogie de l’anneau du nibelung.

originaire d’aix-en-provence, tomek jarolim est artiste plasticien, designer d’interaction et graphiste. à partir de divers médias numériques, il développe des dispositifs personnels, des projets collectifs ou des créations de spectacle vivant.

au sein du programme drii/ensad du cycle de recherche, création et innovation de l’ensad, les recherches de tomek jarolim s’orientent vers les sources de lumières, notamment avec l’éclairage led. l’enjeu consiste à manipuler de la lumière pour réitérer des expériences d’images sensibles, mais surtout dans le but les pousser plus loin dans l’expérience perceptive. ces recherches sont davantage liées au phénomène de perception que de la composition, ou de l’esthétique, bien qu’elles prennent en compte tout un aspect physique de la couleur, de l’intensité, de la durée d’exposition etc.

ces recherches visent à développer une corrélation entre les types d’éclairages et la perception de l’image associée. outre l’aspect de pilotage par divers dispositifs (mécaniques, électroniques ou informatiques), c’est concrètement sur la sensation que tomek jarolim souhaite poser les questions quant au concept de lumière interactive. que produit la lumière sur le corps ? crée-t-elle une autre forme dans l’esprit ? ces recherches porte sur une question d’interaction perceptive : la lumière comme information cognitive, capable d’avoir pour réponse un état au-delà de la sensation vécue, mais intellectuellement évocateur pour le spectateur.

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3fermer les yeux :

fermer les yeux est une installation interactive pour une seule personne. envisagé comme une fabrique à images mentales, le dispositif est un face à face avec la lumière dans le but d’explorer les capacités de perception et d’imagination. les yeux fermés, les paupières sont l’écran d’une image sans cadre, sans dimension.

à travers une installation de lumières colorées, le spectateur est invité à ressentir l’image plutôt que la voir réellement. les impulsions déclenchées stimulent le nerf optique et modifient la fréquence électrique du cerveau. le spectateur découvre alors des motifs, couleurs et images abstraites derrière ses paupières fermées. plus l’expérience dure, plus les impressions s’intensifient. en rouvrant les yeux, la machine s’arrête.

fermer les yeux pousse le spectateur à regarder au-delà de l’écran : la led, matériau premier de l’affichage numérique est matière première — lumineuse — afin de faire résonner l’image intérieurement. alors que l’écran est de plus en plus réduit à un univers visuel digital, fermer les yeux le bascule à l’état d’une source de lumière pure.

installation interactive et générativedans le cadre du programme de recherche drii/ensadlaben cours

sur le site : tomek.fr/fermer-les-yeuxvidéo : vimeo.com/tomekjarolim/fermer-les-yeuxdrii/ensadlab : drii.ensad.fr

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fermer les yeux :conseils lumière : annie leuridan technique et informatique : cyrille henryinstallation réalisée dans le cadre du programme drii/ensadlab.

drii/ensadlab :la notion de “dispositif” prend de plus en plus d’importance dans la création contemporaine ; elle augmente le terme “installation” d’un principe productif. avec l’interactivité technologique, cette dimension est à la fois relationnelle, modélisée et opératoire. nos recherches portent ainsi sur les modalités de mise en œuvre de la relation au(x) spectateur(s) et sur le développement de dispositifs pour la performance, que celle-ci relève du public ou de performeurs professionnels, en particulier dans le champ de la danse contemporaine. impliquant notamment la vidéo, le son, la lumière, la robotique en lien au geste, travaillant sur l’invention d’interfaces spécifiques, pertinentes et signifiantes, les travaux menés ici peuvent s’orienter vers les installations artistiques en intérieur ou en extérieur (espace urbain) et vers les arts de la scène et de la performance. associant étroitement “recherche et création” (“r&c”), nous investissons des dispositifs technologiques prospectifs avec des préoccupations artistiques - esthétiques et critiques – autant que sociétales.

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7random(2005,2011) :

random(2005,2011) est une réinstallation des principales installations interactives et génératives depuis 2005, de manière aléatoire : initialement destinées à d’autres types de surfaces (écrans plats, écrans mobiles, ordinateurs), toutes les pièces sont logées à la même enseigne : un programme qui les vidéoprojète sans ordre prédéfini, sans préférence. chaque jour, au hasard, une autre pièce est installée.

cette nouvelle manière de présenter d’anciennes installations (invisibles, couleurs google, espace de silence, lignes(), etc.) permet de mettre le spectateur dans une nouvelle configuration : de spectateur, le visiteur devient intermédiaire entre la source de l’image et l’écran.

une version allégée de random(2005,2011) est disponible sur android market (pour les smartphones compatibles).

installation interactive et générativevidéoprojecteurs, ordinateurs, écrans2011

sur le site : tomek.fr/randomapplication android : tomek.fr/androidvidéo : vimeo.com/tomekjarolim/random

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random(2005,2011) :installation présentée lors de l’exposition l’économie des formes (le magasin de jouets, arles, 2011).

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11ring saga :

en 1990, le dramaturge graham vick – fondateur du city of birmingham touring opera – et le compositeur jonathan dove, réalisent une adaptation du fameux anneau du nibelung de richard wagner. tout en conservant la dimension exceptionnelle de l’ouvrage, deux décisions essentielles président à l’établissement de leur version : la réduction de la durée à une dizaine d’heures (soit environ un tiers de moins que l’original) et son orchestration pour un ensemble de dix-huit musiciens (le petit orchestre, que wagner employa – à peu de chose près – pour son siegfried idyll de 1870).

dans cette nouvelle production de ring saga, une autre ambition affleure, celle de mesurer l’ouvrage aux repères contemporains. le spectacle reprend ici l’idée du festival cher à wagner – les quatre opéras étant donnés en un week-end, du vendredi soir au dimanche, pour créer la plus grande continuité possible et la meilleure compréhension des enjeux. il aspire aussi à retrouver, avec les outils d’aujourd’hui, l’esprit utopique grâce auquel wagner réussit à construire le ring, sur plus d’un quart de siècle.

création numérique pour un festival scénique en un prologue (l’or du rhin), et trois journées (la walkyrie, siegfried, le crépuscule des dieux)2010-2011

sur le site : tomek.fr/ring-sagavidéos : tomek.fr/arte-live-webt&m-paris : theatre-musique.comring saga : ringsaga.com

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ring saga :version de jonathan dove et graham vick, 1990direction musicale : peter rundelmise en scène : antoine gindtcollaboration à la mise en scène : élodie brémaudassistanat à la mise en scène : janick moisandramaturgie, traduction, surtitres : aleksi barrière et laurent prostscénographie : élise capdenat, assistée de pia de compiègnelumière : daniel lévydispositif numérique : tomek jarolimcostumes : fanny brouste, assistée de peggy sturmmaquillage et coiffure : véronique nguyen, assistée de francine thekalaccessoires : martin gautronavec remix ensemble casa da música

tournée :porto, casa da música (16-18 septembre 2011)strasbourg, festival musica (30 septembre-2 octobre 2011)paris, cité de la musique (7-9 octobre 2011)théâtre de saint-quentin-en-yvelines (14-16 octobre 2011)théâtre de nîmes (4-6 novembre 2011)théâtre de caen (18-20 novembre 2011)grand théâtre de luxembourg (3-5 décembre 2011)opéra de reims, reims scène d’europe (9-11 décembre 2011)

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17monochromes :

les monochromes sont une série de vidéos-promenades dans le quartier des halles, présentés sur le dispositif fenêtre augmentée de thierry fournier. constamment réduites à la moyenne des couleurs de chaque image, ces vidéos se présentent comme une succession d’aplats de couleurs. elles sont proposées aux visiteurs non pas comme des témoignages visuels du parcours, mais comme une empreinte, une séquence de teintes. seul le son permet encore de raccrocher ces images abstraites à la réalité de la déambulation. on découvre des flickers-films contrastés par les teintes vives des passants et des affiches, les gris sombres de la rue et des bâtiments, et la lumière changeante du quartier. ces monochromes tentent de mettre en exergue la large palette de teintes existant dans l’espace de déambulation, et d’en abstraire le sens au profit d’une exploration de la couleur. chacun peut y projeter une histoire, repenser son propre parcours, ou simplement expérimenter les effets d’images qui viennent taper la rétine. sans donner d’autre sens que l’expérience de la couleur, cette série de vidéo-monochromes donnent à voir autrement le parcours dans un paysage souvent trop saturé pour être vu.

fenêtre augmentée est un observatoire sensible. artistes et auteurs sont invités à proposer une interprétation critique ou une œuvre prenant pour objet le même paysage. leurs contributions sont géolocalisées et consultables par une fenêtre tactile, orientée sur le paysage dont elle retransmet la vidéo en direct.

série de vidéoscouleur, son, 720p (iphone), durées variables2011

sur le site : tomek.fr/monochromesvidéo (extrait) : vimeo.com/tomekjarolim/monochromesfenêtre augmentée : fenetre-augmentee.netthierry fournier : thierryfournier.net

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monochromes :vidéos présentées dans le dispositif fenêtre aumentée, de thierry fournier, dans le cadre de futur en seine (centre george pompidou, paris, 2011).

fenêtre augmentée :conception et direction du projet : thierry fourniercuratoriat : grégory diguet, thierry fournier et jean-françois robardetéquipe de recherche interface : christelle bakhache, grégory diguet, jean-baptiste droulers, clément féger, thierry fournier, tomek jarolim, jean-françois robardet, marcos serrano, milovann yanatchkovchef de projet et ingénierie : jean-baptiste droulersapplication iphone, site web, contribution au design interactif : tomek jarolim et marcos serrano – weinteractivepeopledéveloppement informatique fenêtre interactive : mathieu chamagneconception et développement architecture et 3d : pascal mazoyerconstruction : grégoire chambard – boutaboutproduction : cap digital (futur en seine), région languedoc–roussillon (lauréat de l’appel à projet « culture et tic » 2010), medialab sciences po paris, prototype co-développé dans le cadre de drii/ensadlabportage projet : aquilon consulting, pandore production, bipolar production

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21lux :

lux est une application pour iphone sans autre but que celui de déplacer les modes d’utilisation — et de perception — de l’image d’un smartphone. pas d’écran à toucher, d’images à agrandir, de carte géographique à retourner, ou de contenu à déchifrer. comme son nom l’indique, lux considère l’outil comme une source de lumière. torche numérique pleine de pixels, le téléphone devient un prisme incertain : chaque mouvement éclate la lumière davantage pour mieux déborder de l’écran. par la lumière, l’application évoque le désir d’une interaction au-delà de l’appareil, avec lequel le spectateur n’est plus qu’un démonstrateur de dispositifs technologiques. certes, les relations hommes/machines se diversifient, il n’en découle pourtant rien d’interactif, au sens le plus noble du terme. on interagit pour déclencher, mais l’on ne produit rien. cette lumière sur iphone, c’est un point d’interrogation rectangulaire d’un vide à remplir, autrement que par des zones cliquables et/ou touchables.

application iphone2009-11, en attente de validation pour l’appstore

sur le site : tomek.fr/luxvidéo : vimeo.com/tomekjarolim/lux

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lux :l’application a été développé dans le cadre de l’atelier hypermédia de l’école supérieure d’art d’aix-en-provence, et du programme drii/ensadlab de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de paris.

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25cmjn :

cmjn installe l’image sur un écran offset afin d’interpeller le spectateur par une représentation impalpable. dans un flip-book de pages cyan, magenta et jaunes, les composantes théoriques du noir se recomposent à mesure que le regardeur tourne les pages. pour une fois, pas de pixel, mais des couleurs primaires aplaties, qui ne demandent qu’à se mélanger. un livre qui n’est plus à lire, mais à tourner en boucle, comme le programme avec lequel il a été édité. cmjn est une respiration sensorielle éditée sur feuillets, pour sortir la tête de l’ordinateur, et de fait, de l’écran, et affirmer que les couleurs font sensation entre les deux absolues saturations : le blanc numérique et le noir de l’offset. à travers les limites théoriques de la couleur, on tente ici de dépasser les bornes pour voyager entre les inquantifiables valeurs et sensations virtuelles de nos yeux limités. édité sur ses 280 pages bien concrètes, cmjn assure l’existence de la couleur comme perpétuelle source d’images quand son alter ego numérique est en veille.

édition générative280 pages brochées2009

sur le site : tomek.fr/cmjnconsulter/acheter l’édition : tomek.fr/edition

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29lignes() :

lignes() est une installation dont les images – en boucle – sont générées en temps réel. sur le fond noir des écrans, une ligne défile. d’abord rouge, puis vert, puis bleu. une succession des trois couleurs primaires de la lumière. le rythme accélérant, les couleurs se mélangent pour ne faire qu’une : le blanc théorique de la saturation des teintes. mais la machine est limitée, et l’on touche là sa faille : une faille rvb qui ne parvient jamais à ce blanc parfait. à sa place, prennent placent des illusions colorées, des mirages visuels qui mêlent les limites de la machine, mais aussi celles de nos yeux. on se retrouvent tantôt devant des lignes qui se brisent, tantôt devant le pénible blanc improbable d’une machine surpuissante, mais au combien faillible. à travers cette installation, c’est un questionnement sur l’image et sa saturation qui se pose : la couleur et le pixel, dans des formes simples permettent de rouvrir les yeux sur une image sans apparat. lignes() est une blancheur pleine de bugs (ceux de la machine ou de nos yeux, c’est selon). c’est le renvoi douloureux d’une image qui sature, pour ne plus parvenir à signifier quoi que ce soit. en quelque sorte, c’est l’image désabusée, l’image qui se noie par son omniprésence sur tous les fronts.

installation générative2009

sur le site : tomek.fr/lignes

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lignes() :installation présentée lors de la 14ème biennale des jeunes créateurs d’europe et de la méditerranée (musée national d’art contemporain de skopje, macédoine, 2009), et de l’exposition tout doit apparaître, lèche-vitrine artistique (fnac, aix-en-provence, 2009).

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33google couleurs :

google couleurs est une série d’installations génératives dans laquelle le moteur de recherche google image définit la palette de couleurs : on cherche le nom d’une couleur pour en afficher les images résultantes, réduites à 1×1 pixel. on obtient progressivement un patchwork de pixels, une mosaïque de couleurs en train de se faire, comme une interminable séquence de couleurs moyennes, n’ayant en commun que le mot clé d’un moteur de recherche daltonien. les pixels se suivent, lentement, et se recouvrent encore et encore. les valeurs s’ajoutent jusqu’à ce qu’enfin, la mosaïque sature : trop d’informations, d’images, de superpositions. l’image résultante de ce trop plein d’une même couleur – du moins par leur nom – nous mène à l’emblématique monochrome blanc, parfait, infini et absolu… visuellement, plus rien ne bouge. l’apparente immobilité est pourtant en perpétuelle évolution, poussant le spectateur à se rapprocher pour percevoir l’infime. on parcourt l’écran pour dénicher la moindre trace de mouvement. alors que l’image s’efface en tendant vers le zéro, ces google couleurs tentent de réactiver le regard du spectateur par le microscopique, là où règne un flux d’images l’immensément mobiles.

installation générative2009

sur le site : tomek.fr/google-couleurs

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google couleurs :installation présentée lors de l’exposition ne lâchez rien (la compagnie, marseille, 2010), de l’exposition retour de skopje/printemps de l’art contemporain (château de servières, marseille, 2010).

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37invisibles :

le noir et le blanc sont deux valeurs lumineuses extrêmes. entre les deux se jouent toutes les couleurs. c’est la relation au regardeur qui ouvre la voie des possible perceptions. le spectateur voit des rythmes et des pulsations entre les pixels cassés. en éclatant le blanc de la saturation des pixels, on montrer la richesse de la sensation, par un voyage dans les composantes primaires de l’absolu. les illusions fusent. les couleurs s’accrochent, les lumières se mélangent, notre œil se brouille. le résultat de ce flou est donc l’enjeu-même du projet : voir, sans aucune image imposée, ce qui peut se passer entre le noir et le blanc, entre la lumière et notre rétine, entre l’infini de nos yeux et la finitude des pixels. invisibles est un questionnement sur l’image et sa saturation : la couleur et le pixel, dans leurs formes les plus pures permettent de rouvrir les yeux sur l’image sans une figuration qui la raconte avant qu’elle ne nous fasse ressentir.

installation générative2009

sur le site : tomek.fr/invisibles

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invisibles :installation présentée lors de l’exposition de la sélection française de la 14ème biennale d’europe et de la méditerranée (carré sainte-anne, montpellier, 2009).

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41pages blanches :

ce projet est l’aboutissement d’une idée très simple : blanchir les pages web pour n’en laisser que l’inblanchissable. dans ce lieu où les informations se mélanges aux publicités, spams, pop-ups et autres parasites, pages blanches est un plugin qui passe un coup d’eau de javel sur les balises html, pour révéler les fondations de la page, une forme étrange dépourvue de sens, une forme métamorphosée en structure hybride mi-code, mi-image. pages blanches abstrait la page web en composition. dépourvu de lecture et de sens, l’internaute se défait de l’information, pour apprécier un espace où il n’y a plus qu’à contempler.

plugin pour navigateur internet2008

sur le site : tomek.fr/pages-blanches

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45shades of white :

shades of white est une création qui tente d’entrer dans la danse contemporaine par le biais du code informatique. l’idée est d’accompagner les interprètes par de la vidéo-projection comme seule source de lumière. cette éclairage numérique évolue à travers ses composantes rouge, verte et bleue, dont la somme provoque le blanc d’une image saturée. en essayant de mettre en commun le langage binaire avec celui du corps, shades of white est la recherche d’un compromis où la couleur devient l’étroite relation entre les sensations et les émotions.

danser dans le noir, se taire dans la lumière, assombrir l’inutile pour ne laisser que l’essentiel : un corps qui cherche, subit et absorbe le monde sans ne pouvoir dire mot. shades of white inflige au corps une lumière en voie de saturation, quarante minutes de couleurs qui se battent devant nos yeux endurants. notre peau s’imbibe de pixels lumineux pour mieux ressentir. cette union danse-lumière-programmation-sensation-son, c’est une manière de dire sans nos mots, mais ceux de l’ordinateur et du corps.

création numérique pour une création de danse contemporaine2009

sur le site : tomek.fr/shades-of-whitevidéo : vimeo.com/tomekjarolim/shades-of-white

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shades of white :chorégraphie : bruno pérédispositif numérique : tomek jaroliminterprètes : bruno péré, damien chevron, zaratiana randrianantenaina création réalisée dans le cadre du festival les affluents (centre national chorégraphique preljocaj, pavillon noir, aix-en-provence).

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51ut queant laxis :

historiquement, ut queant laxis est le premier vers de l’hymne à saint-jean baptiste, un chant liturgique écrit au xème siècle par le moine gui d’arezzo. cet hymne est passé à la postérité car chacun de ses vers commence sur une des notes de la gamme, la première syllabe de chaque vers ayant donné son nom à la note en question.

dans ce projet, les ut/do, ré, mi, fa, sol, la et si sont effacés pour redevenir des courbes hertziennes : originaire d’une taxonomie étrange, ut queant laxis est le point zéro d’un voyage en sept tracks sans nom. les escales sont autant des histoires sonores spatialisées invitant se déplacer, entendre, s’assourdir, qu’une invitation à la perception de notes en constantes mutations. chaque piste se transforme à mesure que l’auditeur/acteur se déplace dans son espace de diffusion.

création sonore2009

sur le site : tomek.fr/ut-queant-laxisextraits : soundcloud.com/tomekjarolim/sets/ut-queant-laxis

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ut queant laxis :l’extrait c de cette création est utilisé pour emergence de beth jucoy, dans le cadre du festival innovation in dance (long island children museum,new york, 2008).

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53espaces de silence :

espaces de silence est une installation pour un seul spectateur. face à un écran d’un blanc tout aussi puissant que celui du bruit environnant, il se retrouve nez-à-nez avec un micro qui l’invite à se manifester. l’interaction n’est pas obligatoire et le met face à choix : quel silence prédomine l’autre ?

s’il désire interagir (en parlant dans le micro), il plonge dans un noir silence. s’il ne fait rien, il reste imbibé de cet masse blanche assourdissante. entendre ou s’entendre, se taire ou faire taire. espaces de silence propose au visiteur un effacement dans lequel il n’y a plus rien à voir ni à entendre. l’installation se présente comme la possibilité d’un acte libérateur pour tout éteindre, et faire face à un vide où chacun pourra recouvrer peu à peu ses sens, pour y voir à nouveau.

installation interactive2007

sur le site : tomek.fr/espaces-de-silence

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56tomek jarolim :14 rue roger salengro [email protected]+33 (0)7 86 87 22 34