Pour conclure la journée, les étudiants ont trouvé que les choses sont vice versa. Chaque peuple dans sa coquille a des préjugés envers l’autre et que pour briser tous cela, il faut une rencontre comme celles-ci de convivialité qui permettent une découverte positive de l’autre, et éviter toute globalisation.2ème Jour : Visite guidée de la ville de BUJUMBURACette visite a été organisé dans différents coins de la ville de Bujumbura, comme c’est une visité guidée, devant il y avait Mr l’Abbé Ignace, suivi de deux véhicules transportant les étudiants rwandais, congolais et quelques burundais et derrière c’était le véhicule de l’Abbé Dieudonné.

2ème Jour : Visite guidée de la ville de BUJUMBURACette visite a été organisé dans différents coins de la ville de Bujumbura, comme c’est une visité

guidée, devant il y avait Mr l’Abbé Ignace, suivi de deux véhicules transportants les étudiants rwandais, congolais et quelques burundais et derrière c’était le véhicule de l’Abbé Dieudonné:

Evêché de BUJUMBURA

A l’Evêché, nous avons visité aussi les bureaux diocésains ainsi que la radio maria de Bujumbura.

Après cette visite, on est allé visiter le « CENTRE JEUNES KAMENGE », avant de visiter ce Centre, le Responsable nous a tout d’abord parler de ce centre. Ici, il explique qu’est-ce que le centre Jeunes Kamenge, pourquoi cette appellation, quels sont les objectifs etc…Le centre Jeunes Kamenge c’est un lieu de rencontre pour les jeunes des Quartiers Nord de la capitale du Burundi, Bujumbura. Ce centre regroupe des garçons et des filles de toutes les

ethnies. Ce centre a été appelé « Centre Jeunes Kamenge » car sur les plans du cadastre, il y avait un terrain de 2 hectares donné au Diocèse catholique de Bujumbura dans la zone Kamenge pour développer un projet dédié à la jeunesse. Voici les objectifs de ce centre :

- Rassembler et accompagner les jeunes qui manifestent leur fatigue face à la situation de guerre et les aider à exprimer leurs aspirations pour la cohabitation pacifique ;

- Favoriser l’ouverture des jeunes aux messages de paix, à l’idéal démocratique et au monde en général ;

- Participer à la construction d’une société civile forte, démocratique et organisée au Burundi.Activités : La grande majorité des activités du centre sont basées sur l’activité de groupe. Le Centre Jeunes Kamenge a plusieurs activités entre autres :

• Didactique : Cours de langue• Formative : informatique, dactylographie, coupe-couture, code de la route, coiffure etc…• Sportive: tennis, ping-pong, basket-ball, gymnastique, musculation, football, baby-foot,

etc…• Temps libre: guitare, chant, danse, art plastique, piano, cinéma, vidéo-forum, orchestre

rythmique etc…• Religieuse : groupe biblique, veillées interreligieuses, groupe ensemble, groupe à l’écoute,

groupe de louange, groupe délivrance etc…

Salle de lecture Salle d’informatique

Salle des jeux Bibliothèque

CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DON BOSCO

C’est un centre conventionné géré par les Salésiens de Don Bosco. Situé dans la Commune de Buterere (Nord-Ouest de la capitale Bujumbura), il a commencé son activité en 2004 avec 88 élèves.Son objectif est de former aux divers métiers les jeunes de 14 ans à 25 ans par des cours professionnels et pratiques qui vont de pair avec la formation humaine et intellectuelle par des cours généraux. Des ateliers dotés d’équipements modernes permettent aux apprentis de bénéficier d’un enseignement professionnel de haute qualité.

VISITE DE L’UNIVERSITE DE KIRIRI

Les étudiants congolais, rwandais accompagnés par quelques étudiants burundais ont visité l’’Université de Kiriri.

Université de Kiriri

BEACH LAC TANGANYIKAOn a aussi visité le lac TANGANYIKA

UNIVERSITE LUMIERELa visite de la ville de Bujumbura a été clôturée par la visite de l’Université de Lumière.

A l’Université Lumière

La responsable de communauté catholique à l’Université « Lumière »

CLOTURE

Pour clôturer le séjour au Burundi, le soir il y a eu une messe à la Cathédrale de Bujumbura, où dans l’action de grâce, nous avons tous chanté avec les étudiants congolais en swahili « Nakushukuru e Bwana » : et avec les étudiants rwandais en kinyarwanda « Komeza inzira ». Après cette messe, nous nous sommes rencontrés dans la salle polyvalente de l’archidiocèse de Bujumbura. Dans cette soirée, les étudiants ont dansé et il y a eu la clôture. Dans leurs mots de clôture,

- Mr l’Abbé Dieudonné a encore une fois remercié la CDJP/Nyundo qui a pensé organiser ces journées dans l’Archidiocèse de Bujumbura. C’était une joie de notre côté et en particulier aux étudiants burundais de vivre cet échange, de travailler ensemble, de réfléchir ensemble et de partager quelques informations intimes avec les étudiants voisins, les pays voisins, les rwandais et les congolais. Si cela n’avait pas été des jours avant non seulement des conditions matérielles ne l’avaient pas permis mais aussi il y a des barrières. C’est pour cela que la CDJP/Nyundo a pris cette initiative de nous amener à réfléchir sur des sujets qui constituent des barrières à notre rencontre. Je suis très content de voir comment vous avez eu l’audace d’approcher la réalité, d’affronter ce que nous vivons, de pouvoir énumérer tous ce que nous appelons préjugés, clichés, stéréotypes que nous colons sur nos amis. Vous avez vu que se sont vraiment des barrières et on ne peut pas continuer à vivre comme ça. Nous sommes des intellectuels nous, des étudiants, intelligents et nous avons cette chance, nous avons cette capacité d’analyse de pouvoir aller loin. Nous l’avons démontré, nous avons affirmé que nous pouvons dépasser ces barrières là. Je ne sais pas si nous avons comme CDJP/Bujumbura répondu à vos attentes mais nous avons essayé de nous présenter tel que nous sommes nous les burundais. Nous avons essayé de vous montrer quel accueil les burundais réservent à leurs amis. Chers rwandais, chers congolais est-ce que vous avez trouvé les burundais accueillants, agréables? Alors s’il en est ainsi, est-ce que vous pouvez rester ici chez nous ? Nous avons essayé de vous montrer ce que Bujumbura est, quelques points qui sont aussi porteurs de quelques leçons, de toutes les façons le Burundi vous en avez l’idée. Nous avons dit avant de parler de quelque chose, il faut l’avoir expérimenté plus ou moins pour qu’on puisse dire je sais ce que je dis, tout simplement je dis ce que je sais. Les burundais portent des préjugés devant les rwandais, devant les congolais mais vous vous direz ce que vous savez. Nous avions des préjugés sur vous mais désormais nous dirons ce que nous savons de vous, ce que nous avons vécu avec vous finalement ce n’était pas vrai. Il a terminé en remerciant encore une fois la CDJP/Nyundo qui a choisi parmi tant d’autres CDJP de la sous/région, la CDJP/Bujumbura avec la commission pour l’apostolat de laïc. Il a ensuite remercié le Bon Dieu qui nous a aidés à bien vous accueillir et personne n’a été malade. Si demain vous voulez revenir, nous vous disons bienvenu et vous n’avez pas tout

vu parce que c’était la première fois, vous verrez quand vous reviendrez. Et quand vous allez nous inviter chez vous, nous allons nous aussi répondre positivement à votre invitation. « Agafuni kabagara ubumwe ni akarenge ». Merci.

- Mr Alexis KAYITSINGA, il a commencé son allocation en disant qu’il est difficile d’exprimer sa joie parce que venir à Bujumbura c’était avant tout un défi. C’était un défi triple, je devrais venir avec les étudiants de Goma, ceux de Gisenyi étaient déjà un acquis. Mais pour ceux de Goma, il fallait faire de la gymnastique de sorte que cela a pris quatre jours pour leur obtenir des laissez passer. Il a continué en demandant en son Excellence de lui permettre de féliciter du fond de son cœur la CDJP/Bujumbura, en occurrence Mr l’Abbé le responsable de cette commission et avec toute son l’équipe. Ils ont donné plus qu’on ne pouvait pas attendre, ils ont fait une animation impeccable. Quand nous avons pensé à organiser des journées de convivialité, le terme convivialité ne vient pas de moi, j’ai trouvé le mot dans la lettre du Saint Père le Pape Jean Paul II, lettre pour la journée mondiale de la paix de l’année 2004. Cette lettre est intitulé « Eduquer à la paix ». C’est pour cela que les étudiants ont aussi besoin d’être éduqué à la paix. Comme nous l’avons constaté en commençant, nous sommes partis d’une situation qui se trouvait à Gisenyi où les étudiants qui étudient à l’ULK, Campus de Gisenyi passaient 4 à 5 ans sans traverser la frontière. Mais l’analyse a montré qu’il y avait des préjugés, des barrières qui les empêchaient d’aller à Goma. Et de l’autre côté à Goma c’était la même chose. Après plusieurs rencontres, les étudiants qui sont ici peuvent le confirmer, ils passent des nuits de part et d’autre. Et dans les chambres, ils ont passé la nuit ensemble, un rwandais avec un congolais. Ils sont devenus de vrais amis. Dieu merci, le processus a déjà commencé même ici au Burundi pour lever ces barrières. Il a ensuite continué en remerciant son Excellence Monseigneur pour l’invitation qu’il a faite aux deux anciens Présidents du Burundi. Il a dit qu’en kinyarwanda, il y a un proverbe qui dit que « Akanyoni katagurutse ntikamenya iyo bweze » et ils ont dit que c’est du kirundi aussi. Et il y a un autre proverbe « uwambaye ikirezi nta menya ko cyera », ensuite ils ont dit que c’est du kirundi. Dans la région c’est le Burundi qui a 4 anciens chefs d’Etat se trouvant dans le pays et qui se promènent librement. Pour nous, nous avons appris beaucoup d’eux, mais aussi pour les burundais, il faut savoir protéger cette « ikirezi » que les burundais ont. Aujourd’hui nous avons découvert beaucoup de choses que nous pouvons étudier du Burundi, nous avons été au centre des Jeunes Kamenge, que ça soit au Rwanda, au Congo, on a beaucoup à apprendre de ce centre, nous ne connaissons pas d’équivalent dans ces deux pays. Ensuite, nous avons été chez les Pères Salésiens et nous avons trouvé qu’ils développent une dynamique d’éduquer les enfants de la rue et les remettre dans la société comme des gens formés, capables d’être utiles à la société. Nous avons été à l’Université de Kiriri et autre université(Lumière), à la plage et dans la ville de Bujumbura et nous avons trouvé des bonnes routes dans la ville et nous avons appris beaucoup. Seulement, nous nous posons la question, quand les burundais arriveront chez nous qu’est-ce que nous leur montrerons ?

Pour terminer sa parole, il est encore revenu sur la CDJP/Bujumbura qui n’avait pas hésité à préparer cette rencontre, et il a loué sa bravoure. Il a ensuite remercié la CDJP/Bujumbura de la façon dont Mr l’Abbé s’est donné corps et âme pour la réussite de cette action. Il a dit que chaque étudiant rentre avec son « igisabo » donc kakahouète. Et il y a un proverbe rwandais qui dit que « aho ujishe igisabo, ntuhatera ibuye » donc personne ne peut y jeter une pierre. Mais aussi les étudiants burundais ont leur « igisabo » au Rwanda et au Congo. « Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » Mt 6,21. Il a terminé son allocution, en leur demandant que cette caravane de paix concrétisée au Burundi puisse continuer aussi au Rwanda et en RDC.

- Dans son mot de clôture, Son Excellence Monseigneur a tout d’abord remercié laCDJP/Nyundo qui a fait un effort de rencontrer la préoccupation des Evêques des pays de Grand Lac (ACEAC). Il nous a encore dit comment il a fait un mandat de 10 ans à la tête de l’ACEAC de 1986 à 2000 sans même avoir un jour de se

rencontrer car les choses n’allaient pas bien dans la région. Dieu merci car aujourd’hui tout est possible. Il est revenu aussi aux préjugés même que les Evêques entre eux avaient. Il a dit que petit à petit on construit le pont. Dans son mot, il a dit encore qu’il souhaite que cette action ait une répercussion dans le milieu estudiantin, dans les universités et dans d’autres milieux. Et il a terminé par un souhait, où il a demandé si c’est possible d’associer aussi les universités de Bukavu dans

cette dynamique.

ETUDIANTS AYANT PARTICIPE : 101

EN GENERAL : BURUNDI R.D.CONGO RWANDA

Filles : 32 16 7 9

Garçons: 69 36 12 21

Fait à Nyundo le 14/12/2011

Jean TWAHIRWA