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N°5 JAN-FEV 2017 Photo La Relève POUR UNE PERSPECTIVE RéVOLUTIONNAIRE !

POUR UNE PERsPEctivE RévOlUtiONNaiRE · 2017-02-17 · lisme français, la lutte contre les fauteurs de guerre. ... verra un nouveau jour où les besoins seront satisfaits, ... Vers

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N°5 JAN-FEV 2017

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POUR UNE PERsPEctivERévOlUtiONNaiRE !

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La relève

La Relève est un journal révolutionnaire pour la jeunesse, pour l’armer dans la lutte contre le capitalisme et pour la construction d’une organisation de jeunesse communiste révolu-tionnaire en France. Le journal est édité par la section jeune des membres du Parti Commu-niste Révolutionnaire de France (ex-URCF). Nous soutenons le syndicalisme de lutte de classe et nous opposons à la cogestion et à toute forme de collaboration avec le patronat.

Le PCRF a été créée par des communistes ayant combattu la ligne réformiste du PCF. Il a rompu avec ce parti rallié à l’économie de marché, à la construction européenne, à l’anticommunisme et l’anti-soviétisme. Il défend la solidarité internationaliste, s’ins-crit dans le combat pour la renaissance du mouvement communiste international, la solidarité avec les peuples en lutte de la Palestine à Cuba socialiste, en particulier avec les peuples exploités par l’impéria-lisme français, la lutte contre les fauteurs de guerre. Le PCRF fait l’analyse que la crise générale du capitalisme est arrivée à un point de non-retour : le système est obso-lète, en putréfaction. On ne sortira pas de cette crise sans renverser la domination de la bourgeoisie et remplacer le capitalisme par une société socialiste construisant le communisme. Malgré le rétablissement du capitalisme en URSS, malgré le recul du

mouvement ouvrier international, malgré les offensives de la réaction et de la so-cial-démocratie contre les travailleurs, la période qui est la nôtre reste celle du pas-sage du capitalisme au communisme dans sa première phase socialiste. Il n’y a pas de stade ou d’étape intermédiaire, de transi-tion. L’alternative c’est la révolution qui se prépare en s’appuyant sur les luttes sociales et démocratiques. C’est dans cette perspec-tive que le PCRF agit pour la rupture avec l’Union Européenne. Face à l’aggravation des contradictions entre impérialismes, le PCRF mobilise dans la même perspective contre le danger de guerre et pour la paix, pour le retrait et la dissolution de l’OTAN. Le fondement de notre ligne politique sont les « 200 thèses pour une identité commu-niste » adoptées par nos congrès.

Notre bulletin est la somme des efforts four-nis par les jeunes camarades du PCRF, dans l’optique de diffuser notre ligne politique ainsi que la conscience révolutionnaire, et construire une organisation de jeunes révo-lutionnaires qui ont pour but la révolution socialiste et la construction d’une société socialiste-communiste fondée sur le pouvoir de la classe ouvrière et des travailleurs, la dictature du prolétariat.

Ensemble, luttons contre le capitalismeet pour la révolution socialiste !

Rejoins notre combat !

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SOmmaire

4 - edito :PoUR UNe PeRsPective RévolUtioNNaiRe !

5 - thème :fRiNgUes, caPitalisme, foRmatage

9 - histoiRe :la RévolUtioN de févRieR 1917

8 - lUttes :jeUNesse laboRieUse et syNdicalisme de classe

10 - histoiRe :caUses et coNséqUeNces de la chUte de l’URss (PaRtie 2)

7 - moNde :fidel

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édito

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Encore une année de passé. Une année de plus à vivre la galère et à trimer pour survivre dans la jungle capitaliste. Mais ce ne fut pas une année vaine. Nous avons montré notre capacité de mobilisation, notre résistance et notre détermination face à la loi des patrons, la loi des monopoles capitalistes.

Nous entamons une nouvelle année : 2017 c’est certes une année où les bourgeois voudront essayer de nous vendre toujours la même soupe, leurs mensonges, leurs mascarades, leur propagande, leur modèle de société idéale... Mais c’est aussi une année où nous célébrons le centenaire de la révolu-tion d’Octobre, la révolution du prolétariat et du peuple-travailleur, étape charnière de l’histoire du mouvement ouvrier et de l’humanité. Ce centenaire doit être l’occasion de rendre hommage aux travailleurs qui se sont battus pour leur émancipation du capital. Et c’est aussi le moment où nous devons réfléchir sur nos condition actuelles, qui déterminent la nécessité plus que jamais de renverser le capitalisme et de construire une société nouvelle dans les intérêts des travailleurs, c’est-à-dire de la majorité, et non plus d’une poignée d’individus.

Parce que cette poignée d’individus veut accumuler toujours plus de capital et engranger toujours plus de profits, qu’elle exerce la pression à la baisse sur les salaires, provoque des guerres impérialistes pour le repartage des parts de marché, affaiblir les concurrents, et pour l’exploitation des ressources naturelles menaçant notre monde d’une crise environnementale sans précédent.

C’est un enjeu de taille. La jeunesse est en première ligne, subissant le chômage de masse, la menace permanente de guerre, d’attentats qui sont les conséquences de la politique impérialiste française. La jeunesse se questionne sur son avenir incertain, et le capitalisme ne donne pas de réponses hormis l’exploitation, la précarité, la misère, l’insécurité, la dépression, la haine, la su-perficialité, l’abrutissement.

La bourgeoisie pense détenir le pouvoir sur nos vies, avec notamment son État bourgeois qui est son instrument de domination de classe. Or l’alternative est dans les mains du peuple-travailleur : il s’agit de mettre cette force en mouvement et renverser la bourgeoisie. Il faut donc renforcer la perspective révolutionnaire dans la jeunesse, c’est-à-dire en tant que futurs travailleurs et alliés du prolétariat.

Le socialisme-communisme donne une réponse concrète aux attentes des jeunes et masses labo-rieuses, en éliminant la logique de profits et en socialisant les moyens de production. C’est un sys-tème qui est dirigé par les travailleurs, qui sont les véritables créateurs de richesse dans le monde. Libérée de la logique de profits et de la marchandisation des choses, la société socialiste-communiste verra un nouveau jour où les besoins seront satisfaits, où la culture sera accessible à toutes et tous, où la solidarité entre les peuples et les individus remplacera la concurrence exacerbée du capitalisme, où un emploi – et donc la sécurité économique et matérielle – sera garanti à toutes et tous.

Le capitalisme pour se maintenir pratique la réaction sur toute la ligne, mettant en péril nos vies dans tous les domaines : il est donc grand temps de préparer la contre-offensive ! Les jeunes n’ont pas à vivre la galère une année de plus ! Renforçons la perspective révolutionnaire, unis nous sommes une force considérable ! Vers la révolution socialiste, pour un avenir et une société meilleure !

Jim

Pour une perspective révolutionnaire  !

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En fin et en début d’année c’est généra-lement la grande messe annuelle de la

consommation de masse. Peut-être as-tu déjà commencé à effectuer ces achats ou as-tu pro-fité des démarques lors de la période de fête, et peut-être même enrichi ta garde-robe.

Selon Gramsci, l’idéologie (dans son sens large) est « une conception du monde qui se manifeste implicitement dans l’art, dans le droit, dans l’ac-tivité économique, dans toutes les manifestations de la vie individuelle et collective  ». Tous les comportements de l’homme impliquent donc une idéologie. De ce postulat de départ pen-chons nous sur un trait culturel omniprésent dans nos vies et dans notre folklore : les vête-ments que nous portons.

Tout d’abord les vêtements que nous portons sur notre lieu de travail. L’uniforme au travail a pour but de replacer l’individu dans le processus de production. L’uniforme réifie, dépersonnalise l’employé, il devient symboliquement la pro-priété de son employeur. Quand nous entrons dans un MacDonald’s nous somme accueilli au comptoir par des employés en polo bleu, che-veux attachés et sans bijoux. Or ils ne sont pas en contact direct avec la nourriture. Il n’y a donc pas de raison utilitaire à cet uniforme à part celle d’enseigner au prolétaire l’habitus de la soumis-sion, c’est-à-dire sa place dans la hiérarchie et la façon dont il doit la respecter. Pour la femme de ménage, le livreur, etc., l’utilité de l’uniforme est la même. Le Bleu de travail en usine a lui aussi pour utilité de rappeler la hiérarchie. Au-delà de son aspect utilitaire et sécuritaire, les diffé-renciations de couleur entre ouvriers, cadres et contremaîtres sont là pour inscrire dans l’esprit de notre ouvrier son infériorité, qu’il est rem-plaçable et que s’il n’obéit pas aux directives de son supérieur symbolique il pourrait bien aller grossir les rangs des chômeurs, l’armée de ré-serve des bourgeois.

Continuons sur nos employés du MacDo-nald’s  : on peut remarquer plusieurs nuances d’uniforme, avec un logo plus ou moins pro-

noncé en fonction des managers et des subal-ternes : il s’agit de faire ressortir l’appartenance à la marque de la force de travail. La tenue a pour but de retirer toute individualité à l’em-ployé pour le transformer en chose, le réifier.

Nos vêtements suggèrent une appartenance so-ciale, allant d’une simple reconnaissance entre individus du même groupe (mode, prétendue «  contre culture  », etc.) à l’indication d’une place précise dans la société, pouvant susciter inconsciemment le respect comme l’indiffé-rence, voire le dédain ou la crainte. L’uniforme du cadre confère à son porteur une autorité symbolique sur les autres sans autres formes de légitimité. Là encore il y a des distinctions, de couleur, de matière, de qualité qui diffé-rencient le grade hiérarchique et le domaine de travail. Par exemple la chemise bleue à col blanc renvoie directement au domaine de la fi-nance, d’où le nom de col banquier.

La mode est avant tout urbaine, nous ren-voyant au sens premier de société bourgeoise. Asseyons nous à un carrefour en centre-ville ou dans une gare et nous pouvons identifier des modèles dans le code vestimentaire des citadins. Penchons-nous sur trois d’entre eux en particulier : le « jean slim & Stan Smith », le costard Zegna et le survêtement de football.

Parmi les jeunes, la tendance est aux jeans slim : souvent troués au niveau des genoux, ils mettent volontairement les chevilles à décou-vert pour mettre en valeur des baskets, le plus souvent des Stan Smith blanches. Au-delà de l’incommensurable originalité de cet uni-forme, on peut le dire, il dépersonnalise son porteur, comme l’uniforme MacDonald’s, en le faisant rentrer dans un cadre donné par le marché. En cela nous pouvons dire que le por-teur est soumis à un formatage, à un confor-misme véhiculé par les grands monopoles de marques de vêtement, où des employés sont formés pour le design et la mode. Pour comprendre intéressons nous à l’objet bas-ket Adidas. Mais avant précisons que Adidas fut inventé par Adi Dassler, ancien membre

thèmeFringues, capitalisme, formatage

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du parti nazi dans les années 30, équipant la Wehrmacht durant la guerre. Les baskets Stan Smith, sont redevenues populaires en 2013 grâce à une fausse pénurie organisée par la marque, ce qui montre bien comment la mode est soumise aux intérêts capitalistes.

Si on s’amuse à regarder les remerciements inscrits à la fin des émissions télévisés, on re-marque une prédominance de marques de vê-tement haut de gamme, prêtées par les firmes à la chaîne pour qu’elles soient porté par les ani-mateurs, véritables hommes-sandwich. Lanvin, Figaret, Zegna, etc. des marques que la grande majorité des téléspectateurs ne peuvent pas, et ne pourront probablement jamais s’offrir. Alors pourquoi les exhiber ainsi  ? Là encore c’est un moyen pour la bourgeoisie d’éduquer les masses. Nous avons vu précédemment que nous avions été dressés et formatés pour res-pecter instinctivement sur la base du costume les hiérarchies sociales. Le spectacle télévisuel doit susciter l’acceptation et l’assimilation du message, ainsi que l’admiration pour les élites.

Bien en dehors du stade et terrain d’entraî-nement, le survêtement est un attribut vesti-mentaire, s’il est quotidien, socialement très connoté. Le survêtement estampillé d’un logo de club de football renommé est très large-ment porté dans les couches populaires et dans le lumpenprolétariat. Cette tenue est dé-valorisée car portée par des franges de la po-pulation qui appartiennent ou se rapproche de l’armée de réserve du capital, les chômeurs, les précaires, une partie de ce qu’on appelait avant « les classes dangereuses ».

La garde-robe féminine est de même loin d’être dénuée de symbolisme. La femme est une des principales cibles commerciale de l’industries du vêtement. En cela, la mode féminine est en constant renouvellement, chaque saison ayant sa couleur et ses matières phares. Au-delà de vider les portes-monnaies, cela sert à perpé-tuer nombre de préjugés inscrits dans l’idéo-logie bourgeoise. La réification du corps de la femme comme objet de désir passe en partie par les exigence des canons de beauté véhiculés par la mode.

Au vêtement en lui-même doit s’ajouter un ac-cessoire très important, le maquillage. Au-de-là du fait qu’il faille être séduisante en tout circonstance pour ces messieurs, ces produits, souvent hautement cancérigènes, ont pour vo-cation de cacher les aspérités du visage, d’asep-tiser pour le rendre cohérent avec le canon de beauté, en effaçant toujours plus la personne. Ce culte de la beauté prêché par la société ci-vile s’avère être un culte du faux, de l’illusion, d’un concept de beauté abstrait, non réaliste car coupé de la réalité matérielle. Ce culte mo-derne du corps n’est pas s’en rappeler le culte fasciste du corps, de l’homme comme de celui de la femme. Cette quête réactionnaire de la beauté par l’accessoire, vêtement, maquillage, bijoux, va à l’encontre de tout objectif d’éman-cipation, de genre comme de classe.

« Les idées de la classe dominante sont aussi à toutes les époques les idées dominantes  » ex-plique Karl Marx dans La conception matéria-liste de l’histoire. Ainsi donc, le goût dominant et socialement établi est le goût de la classe dominante, c’est le bon goût. Ce bon goût s’op-pose au mauvais goût, particulièrement bien représenté à travers la « figure du beauf ». Le beauf représente tout ce qui est étranger à la classe bourgeoise, intégrant ainsi toute forme de tradition ou culture populaire. Ce bon goût tout puissant est la forme la plus aboutie du mépris de classe car il est assimilé dans toute la population, même chez certaines franges des classes populaires.

Les vêtements, et par extension la mode, sont un moyen de contrôle social pour la bourgeoisie car cela permet de différencier des groupes sociaux, et légitimer la domina-tion et l’hégémonie de la classe bourgeoise.

Zaco

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mondeFidel

Le 25 novembre 2016 s’est éteint Fidel Castro, « El Comandante », le leader de la Révolution

Cubaine, le Premier Secrétaire du Parti Commu-niste de Cuba (avant d’être remplacé à ce poste par son frère Raul), l’un des plus illustres combattants contre l’impérialisme, pour le socialisme.90 ans de combat, de lutte pour la cause du prolétariat et celle des peuples opprimés. 90 ans, c’est beaucoup et peu à la fois pour un révolutionnaire, dont la vie n’est jamais simple par définition et constitue une bataille infinie contre l’ordre existant, celui du capitalisme.Mais puisque cette lutte est infinie, même toute une vie ne suffit pas à un vrai révolutionnaire dans le combat pour le progrès humain et le socialisme. Les idées révolutionnaires doivent donc se transmettre de générations en générations, et notre tâche est de porter ces idées pour continuer l’œuvre de ceux qui ont donné leur vie pour la Révolution.Fils d’un propriétaire terrien, Fidel Castro a com-mencé à comprendre très tôt que l’avenir de Cuba ne pouvait se faire sans les masses laborieuses. Se débarrasser du joug impérialiste américain passait par le combat contre la bourgeoisie et seul le peuple travailleur cubain pouvait réaliser cet objectif.Fidel commence à militer lorsqu’il est étudiant. C’est alors qu’il participe à différentes manifestations po-litiques jusqu’à l’attaque de la caserne de Monca-da en 1953, qui a été un échec après lequel lui et ses compagnons ont été emprisonnés. Profitant de l’amnistie, Fidel sort de prison et part au Mexique où il rencontre Ernesto Guevara, le « Che ».C’est le début d’une grande lutte qui va marquer l’his-toire de l’Amérique Latine et l’histoire du socialisme en général. Le noyau des révolutionnaires cubains se forme autour de Fidel Castro, de son frère Raul, du Che et de Camilo Cienfuegos, pour ne citer que les plus connus. Sous l’influence du Che notamment, ce mou-vement prend définitivement une orientation marxiste et Fidel deviendra un communiste convaincu.Fin 1956, quelques dizaines de révolutionnaires, sous la direction de Fidel, débarquent à Cuba. À peine deux ans plus tard, c’est tout le pays qui va marcher derrière ces combattants pour renverser la dictature de Batista, se débarrasser de l’impérialisme américain, instaurer la pre-mière dictature du prolétariat en Amérique. Le Che dira :

C’est ainsi que nous avançons. À la tête de l’im-mense colonne – nous n’avons pas honte de le dire -, marche Fidel. Derrière lui viennent les meilleurs cadres du parti. Et immédiatement après, si près que l’on sent sa force énorme, vient l’ensemble du peuple. C’est une struc-ture solide d’individualités qui marchent vers un but commun. Ces individus ont acquis la conscience de ce qu’il faut faire. Ce sont des hommes qui luttent pour sortir du royaume de la nécessité et entrer dans celui de la liberté.

Les positions marxistes-léninistes de Fidel Castro vont se confirmer par sa coopération avec l’URSS, mais aussi par sa critique du révisionnisme, et c’est là que réside son plus grand mérite. En 1991, le bloc de l’Est s’effondre et Cuba perd tous ses alliés socia-listes, ceci dans les conditions du blocus américain depuis des dizaines d’années. Malgré cette crise po-litique et économique, le peuple cubain se range une nouvelle fois derrière son leader révolutionnaire, et s’en sort la tête haute, puisque Cuba poursuit sa construction du socialisme jusqu’à aujourd’hui.Fidel Castro nous quitte en laissant un pays résolu-ment tourné vers le socialisme, avec l’un des meilleurs systèmes médicaux au monde, avec la gratuité de l’édu-cation et des transports et plein d’autres conquêtes so-ciales. Rien n’est parfait, mais c’est au peuple cubain et à nous, révolutionnaires de tous les pays, de continuer à se battre pour avancer vers le communisme.Fidel nous quitte presque 50 ans après son camarade Che. Communistes de tous les pays, battons-nous pour la Révolution comme eux l’ont fait !

Hasta Siempre, Comandante !

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luttes

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Jeunesse laborieuse et syndicalisme de classe

Au fur et à mesure des diffé-rents passages des gouver-

nements de l’alternance politique en France, les conditions de travail et de vie des travailleurs se sont considérablement dégradées. La jeunesse laborieuse, étudiante et ly-céenne est affectée directement et/ou indirectement par cette dégra-dation, et est bien souvent amenée à la désillusion la plus totale vis-à-vis de leurs espoirs de travailler, de vivre mieux, entraînant celle-ci dans la résignation, la perte de re-père, et le refuge dans les idées aventuristes. Pourtant la jeunesse laborieuse, étudiante et lycéenne peut et doit lutter pour défendre ses droits, pour conquérir de nouveaux droits sociaux et démocratiques.

Le syndicat est l’organisation élé-mentaire pour défendre ses in-térêts immédiats. Le syndicat est présent dans les entreprises et il or-ganise les jeunes travailleurs. Dans les universités et les lycées il existe des organisations de type syndical mobilisant les étudiants dans la lutte défensive à notre époque de suppression des droits sociaux.

À l’heure actuelle, les directions des confédérations syndicales sont animées par une conception bien définie du rôle du syndicat dans l’entreprise et dans ses relations avec le patronat et l’appareil d’État bourgeois : c’est le réformisme qui domine. En particulier la théorie selon laquelle le syndicalisme doit nécessairement être neutre dans la bataille politique est erronée. Sur le fond cette conception revient à ce que le syndicat soit l’instrument de collaboration de classe.

Le syndicalisme penche entre deux conceptions. Une conception de collaboration de classe, incar-née par les directions des organi-

sations syndicales, qui sont une couche bureaucratique intégrée au système capitaliste, affirmant tou-jours plus un rôle de syndicalisme d’accompagnement de la casse des conquêtes sociales et démocra-tiques des travailleurs, des guerres impérialistes, etc. Pour une part il s’agit d’éléments corrompus par le patronat et le gouvernement (exemples : Notta, Chérèque, Le-paon). L’autre conception, celle de lutte de classe, impulse la lutte uni-taire des travailleurs afin d’organi-ser l’ensemble des travailleurs dans la lutte de masse, visant à inverser le rapport de force contre la bour-geoisie, conquérir de nouveaux droits sociaux et démocratiques, portant la contestation rationnelle et radicale de l’ordre capitaliste.

C’est ce type de syndicalisme qui comprend qu’on ne peut rien at-tendre de l’État. L’État c’est pré-cisément l’instrument de domi-nation de classe de la bourgeoisie sur le prolétariat et la société. Par conséquent, la lutte doit être me-née en tant que classe, contre la bourgeoisie et son appareil d’État bourgeois. On l’a vu avec la loi El Khomri  : l’État voulait impo-ser une loi et déployait sa force de répression à tous les niveaux (police, justice) contre les syndi-calistes qui étaient trop radicaux, afin d’imposer la loi des patrons.

L’engagement syndical de la jeu-nesse travailleuse doit se faire en fa-veur d’un syndicalisme de lutte de classe, et par conséquent démocra-tique de par son fonctionnement, et internationaliste. Cette ligne parti-culière encourage les travailleurs à la lutte, en les armant d’une com-préhension plus affinée de la socié-té actuelle, et (en conséquence) des moyens de lutte et d’organisation

sur son lieu de travail et/ou sur son lieu de formation.

Quant à la jeunesse étudiante et lycéenne, qui est la jeunesse la-borieuse en formation, elle doit pratiquer un syndicalisme inspiré du syndicalisme de classe, allié du prolétariat.

Mais le syndicalisme de classe, ne doit pas se limiter à la défense et à la conquête de droits sociaux. En organisant les travailleurs autour des principes de classes, il doit éveiller à la compréhension que le capitalisme comme système est l’ennemi des travailleurs, de la jeu-nesse pour sa plus grande part, et qu’il doit être renversé pour impo-ser le progrès et la satisfaction des aspirations et des besoins. Le syn-dicalisme de classe est aujourd’hui incarné par la Fédération Syndi-cale Mondiale (FSM), et renaît progressivement dans les pays du monde, y compris en France. La FSM dénonce et combat l’offensive réactionnaire du capitalisme.

Développer et amplifier les luttes et les revendications doivent être les perspectives du syndicalisme de classe pour infliger un reflux à la bourgeoisie, et permettre son ren-versement par la mobilisation popu-laire autour des principes de classe.

Vicken

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histoire

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la révolution de février 1917

En 2017, les communistes de tous les pays fê-teront le centenaire de la révolution socialiste

d’octobre 1917 en Russie. Mais pour mieux com-prendre cet événement, il est nécessaire de faire un retour sur sa première phase, celle de février.

La révolution de février 1917 est arrivée dans le contexte de la Première Guerre Mondiale qui a été le fruit des contradictions inter-impérialistes. Etant le reflet de la crise du capitalisme, la guerre a af-faibli le capital mondial. Même si la révolution de février 1917 était bourgeoise et non socialiste, elle était un moment nécessaire de la révolution socia-liste. Lénine disait qu’il était essentiel d’en finir avec le tsarisme et que cela passait par une révolution permettant la démocratisation du pays, c’est-à-dire l’élargissement des libertés démocratiques et donc la possibilité pour les bolcheviks d’organiser les masses. Le prolétariat n’était pas en mesure de lancer la ré-volution socialiste à ce moment précis car la guerre l’avait affaibli. La bourgeoisie libérale était intéressée par la chute du tsarisme car ce régime était pourri à tous les niveaux (cf l’affaire Raspoutine, l’attitude d’une partie de la Cour vis-à-vis de l’Allemagne...) et la laissait à l’écart des décisions politiques. Le mé-contentement contre le régime était général, accen-tué par ses piètres résultats en matière militaire.

De nombreuses manifestations contre la guerre, contre le tsarisme, des grèves massives dans toute la Russie, dès l’automne 1916 ont permis l’aboutisse-ment de cette révolution. A partir du 23 février, les grèves s’étendent et la répression est sanglante. Au point que les soldats, et bientôt des formations de la police refusent de plus en plus de tirer sur les prolé-taires et finissent même par les rejoindre. Les soviets des ouvriers et des soldats commencent à se former. Le 26 la révolution est victorieuse ! Le Tsar abdique et un gouvernement bourgeois se forme.

Les bolcheviks prennent la tête des luttes dans les rues. Mais les mencheviks sont élus députés dans les soviets des ouvriers et soldats, créant même une majorité au sein de ceux ci en alliance avec les socia-listes révolutionnaires.

Les ouvriers et les soldats avaient une grande confiance dans les Soviets. De par leur nature, les Soviets expri-maient la représentation directe des masses et prenaient en charge le règlement des tâches de ravitaillement, de sécurité, d’organisation de la vie sociale et économique.

Bref ils se constituaient comme alternative au pouvoir de la bourgeoisie, comme pouvoir des ouvriers, des soldats et bientôt de la paysannerie laborieuse. On avait donc une structure politique en place qui s’oppo-sait au pouvoir de la bourgeoisie, mais dont la majorité ne voulait pas en finir avec le capitalisme. Les menche-viks et les SR, par là-même, voulaient continuer la guerre. Ils camouflaient leurs positions en prétendant qu’il fallait « consolider » la révolution s’alliant avec la bourgeoisie, et donc soutenaient le gouvernement pro-visoire qui pourtant n’avait pas de base sociale d’appui suffisante sans l’accord des Soviets.

Au début de nombreuses couches de la population, enivrées par les succès de la révolution et trom-pées par les partis prônant l’alliance avec la bour-geoisie, soutiennent le gouvernement provisoire et lui font confiance.

Lenine explique cela par le fait que la Russie était l’un des pays les plus petit-bourgeois à l’époque. Le prolétariat était contaminé par les idées petite-bour-geoises. La composition du prolétariat avait chan-gé pendant la guerre et au début de la révolution la conscience et l’organisation du prolétariat n’étaient pas suffisants. C’est pour cela que les masses éloi-gnées de la politique se sont retrouvées dans le piège des partis coopérant avec la bourgeoisie.

Le Parti Bolchevik avait alors pour tâche de mon-trer aux masses le caractère bourgeois du gouver-nement provisoire et qu’aucune des revendications des masses populaires (la paix, la réforme agraire, le pain et la liberté) ne pouvaient être assurées sans le remplacement du gouvernement provisoire par les Soviets. Les Bolcheviks sous l’impulsion de Lénine lancèrent le mot d’ordre «  tout le pouvoir aux So-viet  », car, de fait, il suffisait d’arrêter de soutenir le gouvernement provisoire pour que celui-ci tombe et que les Soviets exercent le pouvoir au nom de la classe ouvrière, de la paysannerie laborieuse et des soldats (massivement d’origine paysanne). L’essence de classe de ce pouvoir étant ce qu’il était la révo-lution devenait socialiste, les bases de la dictature du prolétariat était posées, sans un coup de feu, de manière tout ce qu’il y a de pacifique (relative-ment), chose extrêmement rare dans l’histoire disait Lénine. Ce n’était pas l’objectif des SR, pas celui des mencheviks !

K.K.

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« Le plus grand hold-up de tous les temps » (Henri Alleg)

histoire causes et conséquences de la chute de l’URss

L’évolution du système éco-nomique soviétique dans

les années 1960-80, a mené au fait que les fonds de dévelop-pement dépendant alors des bénéfices engendrés, l’objectif n’était donc plus de produire pour la satisfaction des besoins des travailleurs mais pour des résultats monétaires. Cela lais-sait progressivement place au socialisme de marché. C’est le contraire du plan qui était la répartition des travailleurs pour répondre aux besoins de la société, en évitant les coûts excessifs dans la production et la duplication des efforts.

Entre les années 1960 et 1980, la base de la croissance était dé-terminée non pas par la hausse de la productivité mais par la hausse des ventes, et donc des prix. Certaines entreprises aug-mentent alors les prix de leurs produits, créant des inégali-tés avec les travailleurs dans les sphères non lucratives ou non productives, qui n’avaient pas connu une hausse de reve-nus liée aux profits du groupe (exemple des instituteurs, mé-decins, etc.). La situation fi-nancière d’une personne était largement tributaire de son en-treprise. Dès lors qu’on recher-cha les bénéfices, on connut une surévaluation de la production, le gonflage des chiffres du coût

des matières premières et des produits, et donc une augmen-tation des prix. Les dirigeants ont alors falsifié les comptes, l’État étant tolérant envers les entreprises car il recevait une part des bénéfices.

Les années 1960-1980 c’est aus-si le changement progressif des propriétaires des moyens de production, en parallèle au dé-veloppement de la production marchande et de l’intégration de la loi de la valeur dans le plan : c’est «  une courte période de transition d’un type de société à l’autre » (cit. N.A.Arkhangelsk). Avec la croissance de l’écono-mie souterraine, un groupe «  d’hommes d’affaires  » fait la jonction avec l’appareil bureau-cratique soviétique, sur base de corruption déjà existente. Le fait que l’économie officielle et l’économie souterraine soient complémentaires aboutit à l’ac-cumulation de capitaux et à une stratification sociale.

La réforme de Gorbatchev, la perestroïka, c’est le démantèle-ment de la propriété publique et de la planification centrale de la production, ainsi que la blanchiment d’argent illégal afin que les capitaux puissent être utilisés pour la privatisa-tion et l’obtention «  légale  » de titres de propriété d’entreprises rentables. Avant sa chute, l’État

soviétique avait distribué les vouchers – titres de propriété sur les entreprises – à chaque citoyen : ces titres étant vendus par millions sur le marché noir, la minorité qui s’était enrichie durant les années précédentes, s’est encore plus enrichie, tan-dis que des millions de travail-leurs perdaient alors leurs em-plois (chômage d’environ 20%), plongeant dans la précarité et la misère (60% vivent sous le seuil de pauvreté).

L’historienne réactionnaire Hé-lène Carrère d’Encausse souli-gnait dans son livre Victorieuse Russie que c’était «  le prix à payer » pour plus de liberté et de démocratie. Henri Alleg y répond ironiquement dans son livre Grand bond en arrière  : « Vivent les voleurs, les escrocs, les gangsters, les affameurs, les trafiquants de toutes espèces et les politiciens corrompus  ! Ils annoncent le renouveau de la Sainte Russie ! »

Suite du bulletin n°4

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à suivre ...

Balkanisation et progression de l’impérialisme US

La chute de l’URSS n’est pas sans conséquences

à l’échelle internationale. On appelle par «  balkanisation  » le processus historique qui conduit à un fractionnement et éclatement d’un pays en plusieurs unités autonomes, aboutissant de ce fait à un af-faiblissement général de la ré-gion. C’est donc ce processus qui touche l’Europe de l’Est aux dernières heures de l’Union Soviétique, réveillant les natio-nalismes locaux et retournant les peuples les uns contre les autres. Rappelons tout d’abord ce qu’était l’URSS en terme de nation, mais aussi en terme de particularités nationales.

L’Union Soviétique c’était l’union libre de 16 républiques socialistes soviétiques, fédérées égales en droits. Ces républiques ont «  toutes été formées sur le territoire de l’ancien Empire de Russie à la suite de la victoire de la révolution socialiste qui s’est accomplie en octobre 1917  » (cit. Cent questions sur l’URSS, 1954). C’était donc un État mul-tinational, comprenant plus de 100 nations, groupes natio-naux et nationalités. La notion de nation a pris un caractère nouveau avec la construction du socialisme. Il ne s’agit plus d’une nation commune, avec des frontières strictes, une riva-lité nationale et surtout des in-térêts de classe propres. Puisque la classe capitaliste a été balayée dans ces républiques, la classe victorieuse, le prolétariat, était unie par des liens d’amitié et de coopération, des liens de classe transcendant les frontières. Il

en va de même avec la notion de «  patrie soviétique  », déter-minée par la construction du socialisme, la construction d’un pays que l’on aime puisque l’on sait qu’on le construit pour soi.

Ainsi la reconstitution de bour-geoisies dans les républiques soviétiques a créé les conditions favorables à l’éveil des particula-rités nationales, engendrant des guerres inter-ethniques. La divi-sion a favorisé les bourgeoisies plus que quiconque, entraînant de même la paupérisation géné-ralisée des peuples d’Europe de l’Est et d’Extrême-Orient. Par-mi ces populations, une nostal-gie du communisme existe.

Le rétablissement du capita-lisme a conduit au réveil d’un nouveau monstre capitaliste qui a faim, la Russie et sa bour-geoisie monopoliste, en concur-rence avec l’impérialisme amé-ricain (US) qui cherche, par l’intermédiaire de l’OTAN (Or-ganisation du Traité Atlantique Nord), à étendre son influence dans la région. Créée en 1949, l’OTAN est la plus grande or-ganisation militaire impéria-liste placée sous la houlette des États-Unis. Elle a été pensée pour la Guerre froide, mais existe encore aujourd’hui même après la chute de l’URSS, parce qu’il s’agit d’une coalition d’im-périalismes qui trouvent leurs intérêts à se coaliser. L’intégra-tion de la Pologne, Tchécoslo-vaquie et Hongrie en 1997, puis des pays baltes, Roumanie, Bul-garie, Croatie et Albanie dans les années 2000, répond tou-jours à une logique d’expansion des impérialismes coalisés avec

les États-Unis en tête, en oppo-sition à l’impérialisme russe. Il ne s’agit donc pas d’une simple concurrence entre deux pays, entre deux cultures, entre deux chefs d’État ou autre. C’est une concurrence acharnée entre des bourgeoisies qui veulent se partager les parts de marché dans des régions stratégiques, avec notamment le gaz comme ressource déterminante. Au-jourd’hui si la Russie, la France et les États-Unis (mais pas seu-lement ceux-là) interviennent en Syrie, c’est pour le contrôle non seulement des gisements (considérable dit-on) mais aus-si des réseaux et moyens de transport (gazoducs, voies ma-ritimes, etc), et tout autant pour affaiblir l’adversaire.

La notion de «  monde multi-polaire  » est souvent employée dans le vocabulaire bourgeois, afin de dissimuler l’existence de plusieurs impérialismes dans le monde, qui menacent toujours plus la paix interna-tionale. L’époque actuelle est marquée par une exacerbation des contradictions inter-impé-rialistes. Lénine soulignait dans son ouvrage L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, que l’époque de l’impérialisme est l’époque des guerres et des révolutions. C’est une analyse qui trouve toute sa pertinence aujourd’hui.

Jim

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larelevesite.wordpress.com

« L’unité du prolétariat à l’époquede la révolution sociale, ne peut être réalisée

que par le parti révolutionnaire extrême,le parti du marxisme, que par une lutte implacable

contre tous les autres partis. » Lénine