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A pprivoiser le vieillissement est grandement facilité par l’appui d’un proche. Ce proche, c’est vous : conjoint,

parent ou ami. Vous pouvez jouer un rôle important dansl’accompagnement de la personne vieillissante en l’aidant à accepter ses limites et à faire face aux réalités de la vie associées à son âge.

Puisant dans leur longue expérience de cliniciens engérontopsychiatrie, œuvrant auprès des personnes âgées et de ceux et celles qui les entourent, le Dr Arthur AMYOTet le psychologue René DES GROSEILLERS fournissentdes pistes de réflexion qui permettent d’accompagner une personne à qui le vieillissement impose de petites ou de grandes contraintes.

Explorant ce que les aidants sont appelés à vivre au fil de cet accompagnement, les auteurs attirent l’attention surles différentes perceptions que l’on peut avoir des gens etdes situations, et ils proposent des points de repère sur lechemin du vieillissement. Ils abordent ainsi les questionsreliées à l’autonomie et à la dépendance, au vécu affectif des proches, aux deuils, à la délocalisation,ainsi qu’aux différentes maladies physiques et mentales liées à cette étape de la vie.

Le Dr ARTHUR AMYOT est psychiatre au Service degérontopsychiatrie du pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM). Il a été honoré, en 2008, du prix Heinz E. Lehmann d’excellence en psychiatrie del'Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

RENÉ DES GROSEILLERS est psychologue psychanalyste clinicien. Il collabore au Service de gérontopsychiatrie de l'HSCM.

Format : 5,25” x 8,25” - Épine : 10,3 mm

978-2-89579-867-5

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Vivre avec

Dr Arthur AmyotRené Des Groseillers

un proche qui vieillit

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec etBibliothèque et Archives Canada

Amyot, Arthur, 1937-Vivre avec un proche qui vieillitComprend des réf. bibliogr.ISBN 978-2-89579-293-2

1. Vieillissement. 2. Personnes âgées - Santé et hygiène. 3. Personnes âgées - Soins. 4. Autonomie chez la personne âgée. I. Des Groseillers, René, 1959- . II. Titre.QP86.A49 2011 612.6’7 C2011-940203-3

Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011Bibliothèque et Archives Canada, 2011

© Bayard Canada Livres inc. 2011

Direction éditoriale : Yvon MétrasDirection de la collection : Lucie CôtéCollaboration à la rédaction : Pierre GuénetteRévision : Élyse-Andrée HérouxMise en pages et couverture : Mardigrafe

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise duFonds du livre du Canada (FLC) pour des activités de développement de notre entreprise.

Bayard Canada Livres inc. remercie le Conseil des Arts du Canada du soutien accordé à sonprogramme d’édition dans le cadre du Programme des subventions globales aux éditeurs.

Cet ouvrage a été publié avec le soutien de la SODEC. Gouvernement du Québec –Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

Bayard Canada Livres4475, rue Frontenac, Montréal (Québec) H2H 2S2Téléphone : 514 844-2111 — 1 866 [email protected]

Imprimé au Canada

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sINTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Chapitre 1. Les perceptions du vieillissement 9

Vieillissement et vieillesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10« Je ne suis pas vieux ! » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12« L’âge n’a pas de prise sur mes proches ! » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14On vieillit comme on a vécu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15On n’est pas tous vieux au même âge ni de la même façon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Une vieillesse pour chacun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Chapitre 2. Les perceptions :

dépendance et autonomie 23

Dépendance et autonomie : des mots trompeurs . . . . . . . . . . . . . . . 24Saines ou malsaines ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Se méfier des apparences et de ses propres perceptions . . . . . . 31

Sur le plan physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Sur le plan psychique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Les dépendances masquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33La pseudo-autonomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Identifier votre propre seuil de tolérance à la dépendance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Chapitre 3. Aider et accompagner 41

Aider et accompagner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Les grands principes de l’accompagnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

D’abord, ne pas nuire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Tenir compte des besoins de celui que vous aidez . . . . . . . . . 47Tenir compte de vos capacités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Les multiples motivations des aidants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Solidarité et gratitude. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Être unique et utile aux yeux de quelqu’un . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Le sentiment du devoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Les gains matériels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Accompagner les accompagnants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

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Chapitre 4. Le vécu affectif de l’accompagnant 63

Quelques situations particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71Accompagner en solo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71Accompagner à plusieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Un cas particulier : aider quelqu’un qui ne veut pas être aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Chapitre 5. Une difficulté de vieillir : les deuils 83

Le travail de deuil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91L’accompagnement d’un endeuillé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92Des écueils à éviter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Certaines complications : mélancolie, idées suicidaires et manifestations somatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Chapitre 6. La relocalisation 105

1- Un déménagement pas toujours nécessaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1062- Déménagement librement décidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1073- Relocalisation incontournable mais acceptée . . . . . . . . . . . . . . . . . 1114- Déménagement ou relocalisation forcée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

Les troubles majeurs du jugement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116Les troubles graves du caractère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Chapitre 7. De la santé à la maladie 125

Les pertes physiques courantes liées au vieillissement . . . . . . . . 126Quand survient la douleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132Lorsque la maladie s’en mêle… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

Les maladies aiguës . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135Les maladies chroniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138

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Chapitre 8. Vivre avec un proche

qui devient étranger 145

Déclin cognitif normal ou évolution vers la démence . . . . . . . . 146Démence de type Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148Démence vasculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148Les démences mixtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149Les démences fronto-temporales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149

L’apparition d’une démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150Une annonce toujours traumatisante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153Une cohabitation usante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154La délicate question de l’institutionnalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157Communiquer malgré tout . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159Trouver un filon intéressant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

EN CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163

RESSOURCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

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C’est notre longue expérience de cliniciens engérontopsychiatrie, œuvrant auprès des personnesâgées et de ceux qui les entourent, qui nous amèneaujourd’hui à vous livrer un certain nombre deréflexions à propos de l’accompagnement d’unproche qui vieillit. Nous explorerons principale-ment ce que vous serez appelés à vivre au fil de cetaccompagnement. Nous souhaitons attirer votreattention sur les différentes perceptions qu’onpeut avoir des gens et des situations, de façon àvous aider à identifier les vôtres.

Par ce livre, nous avons voulu vous proposer despoints de repère sur le chemin du vieillissement,celui d’un proche (parent ou ami) et le vôtre.Nous voulons, à partir d’une sorte de cartographiede la situation, vous aider à tracer votre proprevoie. Car, que vous le vouliez ou non, le vieillis-sement de celui ou de celle que vous accompagnezvous renvoie au vôtre, qu’il se vive au présent oudans un futur plus ou moins rapproché.

Il n’existe pas de recettes permettant de se préparerà affronter le vieillissement; ce livre ne vous enproposera donc pas. Il ne vous dira pas non plusquoi faire ou quoi dire. Il vous guidera plutôt afinde vous permettre de mieux comprendre ce quevit la personne que vous accompagnez ou aveclaquelle vous vivez. La comprendre, certes, maisaussi vous comprendre vous-même, comprendrevos émotions et vos réactions.

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Chaque vie est unique. On peut dire la mêmechose du vieillissement. Chaque personne a safaçon à elle de vieillir. Nous nous intéresseronsdonc de façon spécifique à la dimension rela-tionnelle entre votre proche et vous. Nous accor-derons une place importante à la vie intérieurede chacun, aux émotions complexes qui sonttoujours déterminantes mais souvent laisséesdans l’ombre.

Nos nombreuses rencontres cliniques nous ontbeaucoup appris sur le vécu, tant celui des per-sonnes âgées que celui de leurs accompagnants.Nous souhaitons vous faire partager cette expé-rience en vous livrant plusieurs témoignagesréels qui vous permettront de mieux saisir ceque votre proche et vous-même traverserez leplan affectif. Ces récits feront peut-être écho à ceque vous vivez.

Dans ce livre, nous exposons des situations etinvitons ensuite chacun, dans son histoire,dans sa propre constellation, à se situer. Nousdonnons des grandes lignes, des idées, despourquoi : à chacun d’aménager les choses dansson contexte particulier. Nous voulons vouspermettre, en vous accompagnant, de tracervotre propre voie.

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Chapitre 1

Les perceptions du vieillissement

Vieillissement, vieillesse  : des mots qui vousdérangent peut-être et vous ramènent à la réalitéd’un proche et à la vôtre. Notre société rêve dejeunesse éternelle. Il n’est donc pas étonnant quevieillesse et vieillissement, les ennemis de la jeu-nesse, fassent peur. L’industrie de la vieillesserépète qu’il est possible d’en retarder l’apparitionet d’en atténuer les signes, mais elle ne parviendrajamais à arrêter le cours du temps.

Les perceptions du vieillissement sont subjectives;elles varient selon les individus. Les vôtres nesont pas celles de votre frère ou de votre sœur,de vos amis ou de vos voisins. Au fil du temps,elles varieront pour vous en fonction du contexte,des circonstances et des personnes de votreentourage. Vos perceptions conditionneront vosattitudes et vos comportements sans que vousen soyez tout à fait conscient.

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Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous sur cequi se cache derrière ces mots qui dérangent :vieillissement et vieillesse.

Vieillissement et vieillessePour les fins de ce livre, nous parlerons duvieillissement en référence aux manifestationscorporelles du passage du temps, qui se traduitpar d’éventuelles atteintes fonctionnelles : ralen-tissement du métabolisme, baisse de l’énergie,diminution de l’acuité visuelle et auditive,limitations de la mobilité, etc. Le vieillisse-ment est dans une certaine mesure inéluc-table, et même si ses manifestations varientconsidérablement d’une personne à l’autre, letemps fait tout de même son œuvre, bien queses effets puissent être dissimulés et reportés.

Pour nous, le mot « vieillesse » fait référence àune perception subjective d’une étape de la vie,souvent reliée à un événement identifiable quien marque le début. Un moment charnière quifait basculer la vie de la personne, une sorte derupture dans la continuité.

La vie de Charles (68 ans) a changé brusquement le jour où ila dû subir une opération suite à une fracture de l’avant-brassurvenue lors d’une expédition en ski de fond. Il est ressorti del’intervention craintif et dépendant. Il en est resté marqué,même si tout s’est déroulé normalement. Il se ménage mainte-nant de façon abusive. Il a renoncé définitivement à des activi-tés qu’il aimait pourtant beaucoup et qu’il serait tout à fait enmesure d’accomplir.

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Le mot« vieillissement » fait référenceà un processusphysiologiqueauquel personnen’échappe.

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On peut voir comment Charles, pour desraisons personnelles qui nous échappent, perçoitson état d’une façon dramatique et s’empêchede profiter pleinement de la vie. Il s’agit pourtantd’une blessure courante, sans lien avec l’âge etqui laisse rarement des séquelles. De toute évi-dence, pour Charles, la maladie a été vécuecomme un signe de l’entrée dans la vieillesse. Cen’est pas l’événement lui-même qui importe,mais plutôt le sens que Charles lui a donné.

Il faut souligner que l’entrée dans la vieillessepeut survenir relativement tôt dans la vie d’unindividu, selon qu’un événement se produise àun moment significatif de sa vie et que cet indi-vidu lui donne un sens particulier en se fondantsur son histoire personnelle. Rappelons que cen’est pas tant l’ampleur ou la gravité « objec-tive » de l’événement qui est déterminante, maisla perception subjective que la personne aura dece qui lui arrive.

Mérédith, 73 ans, n’a jamais été malade. Suite à un examenmédical de routine, on a découvert chez elle une masse au seinqui s’est révélée cancéreuse. Elle a été bouleversée par cetteannonce, mais s’est mobilisée pour suivre tous les traitementsprescrits. Au terme de la démarche, un an plus tard, elle a pureprendre ses activités un peu comme auparavant. Pour elle, lamaladie, aussi difficile à traverser qu’elle fut, n’a pas été perçuecomme une entrée dans la vieillesse.

On voit bien dans cette histoire que malgré lagravité de la maladie qui l’a frappée et le sérieux

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avec lequel elle a suivi ses traitements et prissoin d’elle, Mérédith n’a pas lié cet événementà l’idée de vieillir. Pour elle, il s’agissait d’unecrise qui, bien que très grave, n’a pas été perçuecomme le début de la fin.

« Je ne suis pas vieux ! »C’est souvent à l’occasion d’un anniversaire queles gens vont rapporter qu’ils n’ont pas le senti-ment d’avoir atteint cet âge (70, 75, 80 ans, ouplus encore). Ils ne se sentent pas « si vieux » etrestent étonnés de constater le passage dutemps, comme si leur âge ne correspondait pasà ce qu’ils ressentent. C’est là un phénomène fréquent qui tire en partie son origine des percep-tions que nous avons eues, dans notre enfance, despersonnes âgées. Au plan de l’âge, elles nous sem-blaient tellement loin de nous qu’on croyaitpresque qu’elles vivaient dans un autre monde.

Apprivoiser le vieillissement est grandementfacilité par l’appui d’un proche. Ce proche, c’estvous  : conjoint, parent ou ami. Vous pouvezjouer un rôle important dans l’accompagne-ment de la personne vieillissante, en l’aidant àaccepter ses limites et à faire face aux réalités dela vie associées à son âge.

Nous allons aborder la question de l’accompa-gnement plus en détail dans les prochains chapitres. Cependant, nous pouvons déjàavancer que cet accompagnement nécessite tact

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Généralement, lespersonnes assez bienportantes, qui ont suadapter leur modede vie à leur âge, ontde la difficulté à sepercevoir commevieilles.

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et respect. Il s’agit d’une situation toujours déli-cate pour laquelle il n’y a pas de solutions toutesfaites. Généralement, vous arriverez à trouver,dans la relation, des aménagements accepta-bles. Même si la tâche est complexe, il s’agitsouvent d’arriver à prendre un certain reculdevant les événements, les propos et les com-portements, pour éviter de vous laisser entraînerà des actes et à des réactions exagérées (ce quenous appellerons le « trop », ou la surprotection)ou insuffisantes (ce que nous appellerons le « pasassez », ou l’impatience). Ce recul favorise unregard plus réfléchi qui permet de mieux saisir ceque vit votre proche et ce qu’il vous fait vivre.

Un individu qui n’a pas eu à faire face à des situa-tions qu’il considère comme particulièrementdifficiles ne se sent pas vieux, mais peut se percevoir comme vieillissant. Tant qu’il estalerte et qu’il fonctionne bien, pour lui, le vieux,c’est l’autre. Yves raconte :

« Mon père a 82 ans et il est encore très actif. Tous les matins,il fait une longue promenade. Après le repas, il fait la sieste,puis effectue une autre promenade. Mon père s’est taillé unesolide réputation de grand marcheur dans son village. Quandon parle de lui, on l’appelle “le vieux qui marche”, mais per-sonne n’a jamais osé employer cette expression devant lui.

À ses yeux, mon père n’est pas vieux. Quand ma mère essaie dele convaincre qu’il serait peut-être temps pour eux de trouverun autre lieu d’hébergement, il réagit avec étonnement. Il luirépond : “Moi, je partirai quand je serai vieux.” »

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De la même façon, souvent, la personne vieillissante ne se sent pas vieille tant qu’elleconserve des intérêts dans la vie, des projets,même si certains signes de son vieillissementsont pourtant éloquents.

« L’âge n’a pas de prise sur mes proches ! »Tout au long de votre vie, vous avez peut-êtreéprouvé de la difficulté à réaliser que vosparents vieillissaient. C’est probablement parceque vous conservez d’eux les perceptions del’enfance. Vous ne reconnaissez pas pleine-ment à votre mère et à votre père le droit devieillir. Ce serait, à vos yeux, perdre la force etla sécurité qu’ils ont toujours représentées.Surtout, vous n’auriez plus l’impression depouvoir être un enfant. Accepter de voir vieillirvos parents, c’est prendre conscience de votrepropre vieillissement.

Cette difficulté d’accepter au plus profond devous-même le vieillissement de vos parents créeparfois des situations embarrassantes, tant poureux que pour vous, comme le montrent lesdeux exemples suivants.

Dorothée a 72 ans. Elle est relativement en forme. Pourtant, lesdimanches sont devenus une source de tension pour elle. Lesouper familial traditionnel l’angoisse de plus en plus. Prévoirle menu, faire les provisions, préparer le repas : tout celadevient une montagne à ses yeux. Elle a confié à une de sesamies que ses enfants devraient se rendre compte qu’elle avanceen âge. Elle n’ose toutefois pas le leur dire de crainte que ça soit

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perçu comme un reproche. Elle se sent dans une positioninconfortable. Elle aimerait qu’ils s’aperçoivent d’eux-mêmes deson état grandissant de fatigue.

***

Sylvie était bouleversée à la suite d’un échange avec Lucille, samère de 77 ans. Son mari et elle caressaient le projet de partir enEurope pour un an. Ils avaient tout naturellement pensé queLucille pourrait prendre leur fille de 16 ans chez elle. Quelle ne futpas leur surprise quand ils constatèrent le malaise que leur pro-position faisait vivre à Lucille. Celle-ci, qui aurait aimé se rendreutile pour sa fille, avait ressenti le poids d’une responsabilité troplourde et trop exigeante compte tenu de son âge. Après avoir lon-guement hésité, elle en vint à faire comprendre à sa fille qu’elle nepouvait accepter de donner suite à leur projet. Sylvie réalisa alors,à son grand étonnement, que sa demande était excessive. Elle pritconscience du fait qu’elle avait conservé de sa mère l’image d’unefemme toujours capable de répondre à ses besoins.

On vieillit comme on a vécuPlusieurs personnes entretiennent l’idée quevers la fin de leur vie, leurs proches vont voirleur caractère s’adoucir et que des liens plusintimes vont pouvoir s’établir, permettant deséchanges significatifs. Ces attentes sont souventdéçues, particulièrement dans les cas où la personne vieillissante a toujours entretenu desrelations difficiles avec ses proches.

La souffrance, souvent apparentée à la vieillesse,l’approche de la mort même, n’anoblissent pasnécessairement une personne déplaisante ouagressive. On voit parfois des mourants qui conti-nuent à critiquer leur entourage, ou des pères etdes mères de famille qui alimentent, même surleur lit de mort, les conflits entre leurs enfants.

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Vous avez peut-être constaté que par moments, lapersonne que vous accompagnez est de plus enplus irritable et exigeante en vieillissant. Ça arrivemalgré tout assez souvent.

Victor, diabétique, était un homme au caractère affable. Ilavait toujours assez bien vécu avec son problème de santé, caril était maître de ses déplacements. Ceci lui permettait de satis-faire ses fringales de chocolat en toute impunité ; il se rendaitalors en secret au dépanneur près de chez lui.

Après un accident, Victor perdit la possibilité de se déplacerseul. Il lui devint soudain bien difficile de cacher ses écarts à safemme, qui l’accompagnait désormais dans ses déplacements.Celle-ci refusa de se faire la complice de ses écarts. Victor setourna alors vers ses enfants, qui refusèrent aussi. Cela provo-qua des conflits entre Victor, sa femme et leurs enfants.

Ces situations peuvent avoir des conséquencesassez graves.

Rosie éprouve depuis longtemps des problèmes avec l’alcool.Depuis qu’elle a dû déménager dans un centre d’hébergement,il n’est pas facile pour elle de s’en procurer. Elle a développétoutes sortes de techniques pour parvenir à ses fins. Quand sesproches ont été mis au courant, ils n’en revenaient pas dedécouvrir jusqu’où elle pouvait aller pour obtenir de l’alcool.C’est devenu une source de querelles fréquentes avec son envi-ronnement (sa famille, le personnel du centre, etc.). Il a mêmeété question de l’expulser du centre.

On n’est pas tous vieux au même âgeni de la même façonÀ 60 ans, par exemple, certaines personnes ontdes façons de penser et d’agir dites « de vieux ».Bien sûr, des problèmes physiques ou des

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On vieillit commeon a vécu, oui, maiscertains traits decaractère jusque-làmaîtrisés deviennentplus manifestes enraison de la perted’autonomieprovoquée par levieillissement et parla dépendance quis’ensuit.

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difficultés majeures (grave maladie, décès d’unenfant, revers de fortune…) peuvent entraînercette vieillesse précoce. Ces personnes sontdevenues vieilles, parfois plus que leurs aînés. Si,comme on l’a vu précédemment, on vieillitcomme on a vécu, on peut aussi affirmer qu’il estpossible d’être vieux à divers âges. Certaines per-sonnes le seront très tôt, d’autres beaucoup plustard. Certaines, malgré un âge très avancé, serontencore jeunes dans leurs façons de penser et d’agir.

Un homme de 91 ans a conservé sa curiosité intellectuelle etcontinue de s’enflammer pour la question de l’indépendancedu Québec. Récemment, il a acquis un téléphone portable, et ilse passionne pour l’Internet. Ses neveux, qui passent à ses yeuxpour des jeunes — ils sont tout de même septuagénaires —,n’ont aucun intérêt pour le monde de l’informatique et pour lesavancements technologiques en général, qu’ils abordent avecla plus grande méfiance.

Toute nouveauté provoque, chez certainespersonnes, une inquiétude importante et un mou-vement de recul. Elles se retirent graduellement dela vie. Elles n’éprouvent plus d’intérêt pour deschoses qui, jusque-là, leur tenaient à cœur.

« Je n’ai plus le goût de voyager. On a fait plusieurs voyagespourtant, mais maintenant c’est trop tard. On est trop vieux, cen’est plus de notre âge », affirme Marc. Sa femme ne le contre-dit pas, même si, dans son for intérieur, elle ne croit pas que lesvoyages ne soient plus de leur âge. Depuis que son mari a« pris un coup de vieux », elle se sent freinée dans ses aspira-tions. Démunie devant le manque d’intérêt de Marc, elle n’oseplus faire de projets, car elle a l’impression que ceux-ci sontdésormais voués à l’échec.

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La vieillesse n’est pas inscrite dans la chronologie des ans.

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D’autres personnes vieillissantes réagiront différemment. Même si quelque chose lesempêche d’aller à l’étranger, elles conserveronttout de même un grand intérêt pour les voyages.Elles se passionneront pour les voyages de leursproches, par exemple. Elles voyageront virtuel-lement par l’entremise de documentaires et deconférences. Elles continueront de consulterlivres et guides de voyage. À l’occasion, ellesn’hésiteront pas à prodiguer à des plus jeunes,avec un plaisir évident, des conseils sur l’art devoyager. Chez ces personnes, l’investissementaffectif est toujours là, même si des malaises dusà l’âge les empêchent de voyager.

Par ailleurs, il peut arriver qu’une perte d’intérêtse produise brusquement. Ce sera le plus souventà la suite d’un incident.

Lise vivait une « vieillesse dorée ». C’était l’expression qu’elleutilisait pour décrire ses années de retraite. Chaque hiver, ellechoisissait une nouvelle destination vers le Sud. Elle faisait lagrande vie.

Au cours de son dernier voyage, elle attrapa la gastro du voya-geur. Malade pendant plusieurs jours, sa santé l’inquiéta à unpoint tel qu’elle fit une crise d’angoisse. Une visite à l’urgenced’un hôpital eut finalement raison de son bel optimisme.

À son retour, elle annonça aux personnes qui étaient venuesl’accueillir à l’aéroport que, dorénavant, elle ne se sentait pluscapable de voyager. C’était fini pour elle, les voyages !

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Ce qui est arrivé à Lise fait partie des risqueshabituels d’un voyage. Pourtant, sa propreperception de cette mésaventure a fait naître enelle un profond sentiment d’insécurité.

À l’opposé, Viviane, une dame de 82 ans, réagit tout autre-ment après un accident qui aurait pu être très grave. L’autobus,qui la ramenait chez elle après une visite chez sa sœur dans leVermont, dérapa sur la chaussée glacée. Viviane, qui venait dese lever pour prendre un livre dans le porte-bagages, fut projetéeau sol. Elle s’en sortit avec des côtes fracturées. Quelques moisplus tard, elle était prête à repartir vers une autre destination,bien résolue à ne pas se laisser arrêter par ce qu’elle appelait un« incident de parcours ».

On n’est pas tous vieux au même âge, et on nevieillit pas tous de la même façon. Une grandepart d’un vieillissement heureux dépend de laperception que l’on s’en fait.

Une vieillesse pour chacun

La personne que vous accompagnez a, au fil desans, accumulé un imposant bagage d’expériences.Sa vieillesse a son histoire propre. C’est aveccette vieillesse particulière que vous devez com-poser. Si la personne a toujours été d’un naturelchaleureux et aimant, elle vous facilitera sansdoute la tâche. Si elle était très autonome, peut-être trouvera-t-elle plus difficile de dépendre, plusou moins, de vous, ou encore fera-t-elle preuved’ingéniosité pour conserver le plus possiblecette autonomie.

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« La » vieillessen’existe pas, dit-onparfois. Il n’existeraitque « des » vieillesses,toutes bienparticulières.

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Si la personne vieillissante a sa propre façon devieillir, vous, en tant qu’accompagnant, avezaussi votre perception du vieillissement duproche dont vous vous occupez. Vous avez vousaussi à composer avec votre histoire person-nelle. Chacun perçoit le vieillissement de l’autreà sa manière. Dans une famille, chaque enfantperçoit le vieillissement de ses parents à sa façon,selon sa propre grille d’évaluation. Par exemple,une fille sera très protectrice avec sa mère enperte d’autonomie. tandis que sa sœur adopteraune position très différente.

Yvonne, une dame de 77 ans, trouve sa maison trop grandepour elle. Après avoir mûrement réfléchi, elle décide de déménager. Elle trouve un grand appartement dans une tour d’habitation pour personnes âgées. Sa fille était en désaccordavec ce projet, disant que sa mère était trop jeune. Elle évoquaitle passé et les souvenirs rattachés à la maison familiale. Yvonnea persisté dans son projet. Elle se sent en sécurité dans sa nou-velle résidence, avec tous les services qu’elle souhaitait.Quelques semaines après son déménagement, elle est toujoursheureuse de son choix. Un froid s’est toutefois créé entre elle etsa fille qui n’approuve toujours pas cette décision.

L’accompagnant doit être à l’écoute des désirs etbesoins exprimés par la personne âgée, même siceux-ci ne correspondent pas à l’image qu’elle sefait d’une vieillesse idéale. Son rôle est d’aiderla personne vieillissante à s’approprier, à amé-nager et à organiser, dans la mesure du possible,sa propre vieillesse. Si cette écoute n’existe pas,de malheureux malentendus risquent de gâcher

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Quelquespetites questions àvous poserpour vousaider à faire le point

Comment est-ce queje perçois le faitde vieillir ?

Jusqu’à quel pointsuis-je à l’aise avecl’idée de vieillir,pour moi ?

Jusqu’à quel pointsuis-je à l’aise avecl’idée de vieillir, pourmes proches ?

Au-delà des clichéset du « politiquementcorrect », qu’est-ceque je pense de la« vieillesse » et des« vieux » ?

Comment est-ce queje perçois l’idée de lamort ?

ces moments, et même d’envenimer la rela-tion. Nous le verrons plus loin, accompagnern’est pas une chose si simple, puisque la relationque vous entretenez avec votre proche vieillis-sant a aussi sa propre histoire, qui est rarementdénuée de tout nuage.

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Vivre avecl’infertilitéSusan Bermingham

Actuellement dans le monde, un couplesur six, soit 15 % de la population, est victime d’un problème de fécondité.

Vivre avecles enfants de l’autreFrancine Fortier

Des réponses pour faire face à un des plus grands défis des familles recomposées.

Vivre avec une personne atteinte de diabèteDr Jean-Marie Ékoé

Tout savoir pour accompagner un proche atteint du diabète.

Quelques titres de la collection

Prix de l’AMPQ 2009La collection a reçu le Prix d’excellence médiatique 2009de l’Association des médecins psychiatres du Québec. Ce prix vise à souligner l’excellence de l’information transmise au grand public en ce qui a trait à la santémentale et à la maladie mentale.

Vivre avecun proche cardiaqueDr Serge Doucet

Comment soutenir les personnes qui nous sont chères face à la maladie.

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À vous la parole

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Écrivez-nous à [email protected]

Vivre avecun enfant qui dérangeDr Gilles JulienCet ouvrage est un outil au servicede l’espérance et de l’amour queméritent tout enfant et tout parent.

Vivre avecun proche impulsif, intense, instableSandra D’Auteuil Caroline Lafond

Ce livre est un guide pourtous ceux qui vivent avec une personnalité explosive.

Vivre avecun proche gravement maladeDr Yves QuennvilleDre Natasha Dufour

Le diagnostic d’une maladie grave tombe comme la foudredans la vie d’une personne et de ses proches. Toute l’attentionest centrée sur le malade. Mais qu’en est-il de son entourage?

Vivre avecune personne dépressiveDr Brian Bexton

Côtoyer une personne dépressive représenteun défi de tous les jours. Pour l’aider àremonter la pente, bien sûr, mais aussi pourne pas se laisser contaminer par le désespoir.

Quelques titres de la collection

Vivre avecl’homosexualité de son enfantSylvie Giasson

Un livre sensible qui s’adresseaux parents et aux proches qui font face à cette réalité.

Consultez le site consacré aux ouvrages de la collectionwww.bayardlivres.ca

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A pprivoiser le vieillissement est grandement facilité par l’appui d’un proche. Ce proche, c’est vous : conjoint,

parent ou ami. Vous pouvez jouer un rôle important dansl’accompagnement de la personne vieillissante en l’aidant à accepter ses limites et à faire face aux réalités de la vie associées à son âge.

Puisant dans leur longue expérience de cliniciens engérontopsychiatrie, œuvrant auprès des personnes âgées et de ceux et celles qui les entourent, le Dr Arthur AMYOTet le psychologue René DES GROSEILLERS fournissentdes pistes de réflexion qui permettent d’accompagner une personne à qui le vieillissement impose de petites ou de grandes contraintes.

Explorant ce que les aidants sont appelés à vivre au fil de cet accompagnement, les auteurs attirent l’attention surles différentes perceptions que l’on peut avoir des gens etdes situations, et ils proposent des points de repère sur lechemin du vieillissement. Ils abordent ainsi les questionsreliées à l’autonomie et à la dépendance, au vécu affectif des proches, aux deuils, à la délocalisation,ainsi qu’aux différentes maladies physiques et mentales liées à cette étape de la vie.

Le Dr ARTHUR AMYOT est psychiatre au Service degérontopsychiatrie du pavillon Albert-Prévost de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM). Il a été honoré, en 2008, du prix Heinz E. Lehmann d’excellence en psychiatrie del'Association des médecins psychiatres du Québec (AMPQ).

RENÉ DES GROSEILLERS est psychologue psychanalyste clinicien. Il collabore au Service de gérontopsychiatrie de l'HSCM.

Format : 5,25” x 8,25” - Épine : 10,3 mm

978-2-89579-867-5

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