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Seule la vérité affranchit! PRIX : 450 F.CFA Journal béninois d’Informations Générales et de publicité – N° 98 du vendredi 17 Février 2017 – 3 ème année Dernier développement de l’actualité nationale Dépôt légal: N°7706 du 12 janvier 2015, premier trimestre-Bibliothèque Nationale: ISSN:1840-7838 PAGE 11 Une législation sensible aux handicaps Le plaidoyer de Le plaidoyer de RIFONGA-Bénin RIFONGA-Bénin PAGE 4 Célébration des cinq ans de l’émission « Vous connaîtrez la vérité » sur Radio Maranatha CMJN L’Evangile holistique à Abomey-Calavi La jeunesse AD au La jeunesse AD au secours des prisonniers secours des prisonniers PAGE 11 Ce qui a manqué à la Ce qui a manqué à la prophétie de Rodriguez prophétie de Rodriguez PAGE 10 PAGE 03 Plus de 500 pains de savons. Tel est le ca- deau qu’a offert la jeunesse AD, précisément ceux de la section 2 aux détenus de la pri- son civile de Calavi. Ce geste ... Vient de paraître Le livre du Dr Moïse DOSSA Le livre du Dr Moïse DOSSA "Jouissez de votre vie au "Jouissez de votre vie au présent et pour l’Eternité" présent et pour l’Eternité" déjà disponible chez votre libraire déjà disponible chez votre libraire Renseignements au +229 95 86 16 35 +229 95 86 16 35 Rév. Gervais Sossoukpè, l’invité de ce vendredi L'Église ETEC compte ses acquis

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

Seule la vérité affranchit!

PR

IX :

450

F.C

FA

Journal béninois d’Informations Générales et de publicité – N° 98 du vendredi 17 Février 2017 – 3ème année

Dernier développement de l’actualité nationale

Dépôt légal: N°7706 du 12 janvier 2015, premier trimestre-Bibliothèque Nationale: ISSN:1840-7838

PAGE 11

Une législation sensible aux handicaps

Le plaidoyer de Le plaidoyer de RIFONGA-Bénin RIFONGA-Bénin

PAGE 4

Célébration des cinq ans de l’émission « Vous connaîtrez la vérité » sur Radio Maranatha

CMJN

L’Evangile holistique à Abomey-Calavi

La jeunesse AD auLa jeunesse AD au secours des prisonniers secours des prisonniers

PAGE 11

Ce qui a manqué à la Ce qui a manqué à la prophétie de Rodriguezprophétie de Rodriguez

PAGE 10

PAGE 03

Plus de 500 pains de savons. Tel est le ca-deau qu’a offert la jeunesse AD, précisément ceux de la section 2 aux détenus de la pri-son civile de Calavi. Ce geste ...

Vient de paraîtreLe livre du Dr Moïse DOSSALe livre du Dr Moïse DOSSA

"Jouissez de votre vie au "Jouissez de votre vie au présent et pour l’Eternité" présent et pour l’Eternité" déjà disponible chez votre librairedéjà disponible chez votre libraire

Renseignements au +229 95 86 16 35+229 95 86 16 35

Rév. Gervais Sossoukpè, l’invité de ce vendredi

L'Église ETEC compte ses acquis

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

ACTUALITÉ page 2

Le Conseil des Ministres a tenu sa séance hebdomadaire ce jour mercredi 15 février 2017, sous la présidence de Monsieur le Pré-sident de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.Le point de presse de ce jour portera sur 6 points majeurs.

1- Projet de décret modifi ant le décret N°2014-213 du 19 mars 2014 portant prise de contrôle temporaire de la Banque Interna-tionale du Bénin (B.I.BE) par l’Etat béninois.

La situation fi nancière de la B.I.BE s’est dégradée dans le temps. A cet égard, la Commission bancaire de l’UEMOA a pris la déci-sion N°605/CB/C du 13 décembre 2011 pour lui retirer l’agrément et proposer la nomination d’un liquidateur. Mais le Gouverne-ment a formulé un recours qui a permis de surseoir à l’exécution de cette décision. Ainsi, aux termes du décret N°2014-213 du 19 mars 2014, l’Etat a pris temporairement le contrôle de cette banque et les statuts de la B.I.BE ont été, en conséquence, modi-fi és le 29 janvier 2016. Cette modifi cation des Statuts a fait appa-raître l’Etat comme actionnaire unique.La prise de contrôle intégrale de la Banque B.I.BE par l’Etat, a induit l’isolement de ses actionnaires historiques, qui ne se sont plus sentis concernés par la recapitalisation de cet établissement bancaire. Une telle situation viole les dispositions de la loi ban-caire et mérite d’être corrigée, pour favoriser la mise en œuvre de la procédure de recapitalisation avec l’implication effective des actionnaires. C’est ce qui justifi e l’adoption par le Conseil de ce décret modifi ant celui portant prise de contrôle temporaire de la BI.BE par l’Etat. Le Conseil a, par la même occasion, instruit le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, et le Ministre de l’Economie et des Finances, pour prendre les dis-positions appropriées en vue de l’annulation des modifi cations portées aux statuts de la Banque.

2- Situation du patrimoine hôtelier de l’Etat.

L’Etat a confi é la gestion de son patrimoine hôtelier à des opé-rateurs économiques. Dans certains cas, il a cédé une partie du patrimoine hôtelier. Il s’agit notamment de : Hôtel de la Plage, Hôtel Croix du Sud, Bénin Marina Hôtel, Motel d’Abomey, Hôtel Alédjo, Hôtel Tata Somba. Aux termes des différentes conven-tions, liant ces opérateurs privés à l’Etat, ceux-là devraient réa-liser des programmes d’investissement, des projets de moderni-sation et/ou d’agrandissement. Pour apprécier la mise en œuvre de ces conventions, le Gouvernement a fait réaliser deux études : l’une en 2012 et l’autre en août 2016. Les conclusions de ces études relèvent notamment, « …le non-respect des obligations substantielles du contrat de la part des partenaires », ce qui ruine l’économie du contrat et induit la mauvaise gestion du sort des salariés. Somme toute, les partenaires privés ont manqué à leurs obligations essentielles dans l’exploitation de ces hôtels. Cer-taines de ces obligations constituent des conditions résolutoires des contrats. A titre illustratif, le Bénin Marina Hôtel a été cédé en mars 2004. Le concessionnaire avait pour obligation de réali-ser un programme d’investissement sur une période de vingt-six (26) mois, en procédant à la rénovation et la modernisation du bâtiment existant, et en construisant un bâtiment annexe avec cinquante-quatre (54) suites présidentielles et cent huit (108) chambres. S’agissant de l’Hôtel Croix du Sud cédé en 2007, le cessionnaire avait pour obligation de raser l’hôtel dans un délai de douze (12) mois après le transfert effectif du bien cédé et de réa-liser des travaux de construction d’un hôtel quatre étoiles et d’un centre commercial moderne conformément au plan indiqué… A ce jour, et soit plus de dix ans après, les aménagements prévus n’ont point été réalisés.Fort de ces constats alarmants, le Conseil a pris les quatre déci-sions suivantes.

1- Il a prononcé la résolution des conventions de cession ou de gérance des quatre hôtels : Bénin Marina Hôtel, Hôtel Croix du Sud, Motel d’Abomey et Hôtel Alédjo. Le Conseil a instruit les Mi-nistres compétents de notifi er cette décision aux opérateurs pri-vés concernés.2- Le Conseil a instruit le Ministre de l’Economie et des Finances à l’effet de nommer un administrateur provisoire ayant à charge la gestion des quatre réceptifs hôteliers concernés.3- Le Ministre de l’Economie et des Finances a été, en outre, ins-truit à l’effet de faire procéder à la réintégration de tout le patri-moine foncier objet de conventions résolues par voie de mutation au profi t de l’Etat.4- Enfi n, le Conseil a instruit le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, à l’effet d’engager les procédures

appropriées en vue de la réparation des préjudices et dommages subis par l’Etat.

3- Prise d’un avenant au marché relatif à l’exécution des travaux d’aménagement et de bitumage de la route des pêches-Phase I.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement et en vue de décongestionner la ville de Cotonou, le Gouvernement a retenu de faire passer désormais une par-tie du trafi c portuaire par la route des pêches. Dans cette pers-pective, la structure de la chaussée initialement retenue devrait être redimensionnée en vue de la renforcer. L’entreprise ADEOTI Sarl avait démarré l’exécution des travaux avant leur suspension. Les négociations engagées avec l’entreprise ADEOTI SARL ont permis de retenir une nouvelle structure de la chaussée dont les caractéristiques rassurent quant à la solidité de cette voie, qui pourra supporter un trafi c lourd pour une durée de 20 ans.- Revêtement en béton bitumineux à module élevé de 5 cm d’épaisseur ;- Base constituée d’une 1ère couche de 15 cm d’enrobé à mo-dule élevé et d’une seconde couche e 15 cm de grave concassée améliorée à 3% de ciment ;- Fondation composée d’une couche de 15 cm de sable silteux amélioré au ciment à 3,5% ; -plateforme aménagée en sable sil-teux naturel.Le Conseil a autorisé la poursuite des travaux sur la base des nouvelles options retenues et la prise d’un avenant au marché re-latif à l’exécution des travaux d’aménagement et de bitumage de la route des pêches phase I : tronçon Cotonou-Adounko (13,20 Km) confi és à l’entreprise ADEOTI SARL. Le coût global des tra-vaux s’élève à 26,2 milliards de FCFA Hors taxe. Le fi nancement est assuré par la BOAD et un préfi nancement de l’entreprise ADEOTI Sarl à hauteur de 18,7 milliards FCFA. Le Conseil a, par ailleurs, instruit le ministre de l’Economie et des Finances à l’ef-fet de signer avec l’entreprise ADEOTI Sarl, cette convention de préfi nancement.

4- Travaux d’aménagement et de bitumage du second côté de la route RNIE-Cococodji-Hêvié-Ouèdo-Calavi-Kpota (21,2Km) .

En février 2016 l’entreprise EBOMAF SA a été chargée de la réa-lisation des travaux d’aménagement et de bitumage en 1X2 voies des routes Missessinto-Zinvié-Sèdjèdénou-Zè (32 Km), RNIE1 Cococodji-Hêvié-Ouèdo (9 Km) et Ouèdo-Calavi Kpota (12,2 Km). Le montant dudit marché est de 64,3 milliards FCFA. Dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement, le Gouver-nement a inscrit, au titre des projets phares, l’aménagement du second côté des sections RNIE1 Cococodji-Hêvié-Ouèdo (9Km) et Ouèdo-Calavi Kpota (12,2 Km). Les travaux du contrat initial étant en phase de démarrage, il est apparu plus avantageux de discuter avec l’entreprise EBOMAF SA des conditions de l’exécu-tion des travaux de bitumage et d’aménagement du second côté du tronçon. Cette option a pour avantage de faire économiser à l’Etat les coûts liés aux installations de chantier, de réduire le délai de contractualisation et de favoriser une meilleure organisation du chantier. Les négociations avec l’entreprise ont permis, prenant en compte le dédoublement du pont de Hêvié et une provision pour le déplacement des réseaux, d’arrêter le coût des travaux à 35,2 milliards FCFA TTC. Le Conseil a instruit le Ministre de l’Economie et des Finances, aux fi ns d’engager les actions ur-gentes en vue de la signature du marché avec l’entreprise, ainsi qu’un avenant pour la maintenance par celle-ci, sur dix ans, de la route à construire. Le Ministre de l’Economie et des Finances a été également instruit à l’effet de signer avec l’entreprise EBO-MAF, une convention de préfi nancement des travaux à hauteur de 35,2 milliards FCFA.

5- Travaux d’aménagement et de bitumage des routes Zagna-nado-Banamè Paouignan (57KM), Covè-Banamè (12Km) et Ko-guédé-Za-Kpota (5,2Km) par l’entreprise ADEOTI Sarl.

L’un des projets phares du Programme d’Action du Gouverne-ment, c’est l’aménagement et le bitumage de ces routes Zangna-nado-Banamè-Paouignan (57 Km), Covè-Banamè (12 Km) et Koguédé-Za Kpota (5,2 Km). La réalisation de ces routes avait été confi ée à l’entreprise ADEOTI SARL en mars 2016. Le Gou-vernement a suspendu les travaux en avril 2016, pour se donner la possibilité d’améliorer les caractéristiques de ces voies. Ainsi, la nouvelle structure de chaussée sera davantage renforcée et comportera : une couche de fondation en grave latéritique de 20 cm d’épaisseur, une 1ère couche de base en latérite améliorée

au ciment de 25 cm d’épaisseur, une 2ème couche de base en latérite améliorée au ciment de 25 cm d’épaisseur, puis un re-vêtement en béton bitumineux de 5 cm d’épaisseur. Sur cette base, la nouvelle offre fi nancière de l’entreprise ADEOTI Sarl, après négociations, s’élève à 54,9 milliards FCFA. Cette offre in-tègre les coûts de contrôle et de surveillance des travaux, ainsi que ceux de déplacement des réseaux et de l’éclairage public. Le Conseil a autorisé l’exécution des travaux par l’entreprise ADEOTI SARL. Le Ministre de l’Economie et des Finances et le Ministre des Infrastructures et des Transports ont été instruits aux fi ns de la signature du marché des travaux avec ladite entreprise. Une convention de préfi nancement des travaux sera signée avec ADEOTI SARL.

6- Mise en place d’un nouveau mode de gestion du Parc auto-mobile de l’Etat.

Les véhicules de l’Etat sont classés en véhicules de fonction, vé-hicules de service et véhicules du parc automobile de la Direc-tion du Garage central administratif. La gestion de ces matériels roulants se fait non sans diffi cultés. Ce qui se traduit notamment par une accumulation inquiétante, sur plusieurs exercices budgé-taires, des arriérés de frais d’achat de véhicules, de maintenance et de location, des achats de carburants. A titre illustratif, les dé-penses pour les trois dernières années liées à l’achat et l’entretien des véhicules administratifs, ainsi qu’à l’achat de carburant révè-lent des montants élevés (en FCFA) :

DESIGNATION

2014

2015

2016

Acquisition de véhicules

24.460.337.600

19.158.555.048

7.104.454.004

Entretien de véhicules

758.215.891

894.344.222

694.403.920

Achat de carburant

24.545.256.784

21.491.398.958

15.619.581.787

Total

49.763.810.275

41.544.298.228

23.418.439.711

Au regard du volume de ces dépenses et des actes de malgou-vernance relevés dans la gestion des véhicules administratifs, il apparaît nécessaire d’explorer des solutions innovantes pour assurer le fi nancement des services de logistique liés à la mo-bilité des agents de l’Etat. Le Conseil a fait l’option de ˝leasing˝ ou location de véhicules à longue durée, pour mettre à la dis-position des agents et services de l’Etat, des matériels roulants. Comme avantages, le locataire qu’est l’administration disposera de voitures neuves et entretenues aux frais du fournisseur ; tout en bénéfi ciant de la garantie constructeur pendant tout ou partie du contrat de location. Cette formule induira une réduction subs-tantielle des charges de fonctionnement de l’Etat.

Les 06 dossiers majeurs abordés par le conseil des ministres du 08 février

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

Cotonou, le 14 février 2017

LETTRE OUVERTEAMONSIEUR LE PRESIDENT DE LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE AUTONOME (CENA)

Objet : Plaidoyer pour l’obtention de reformes légales en faveur des per-sonnes handicapées du Bénin

Monsieur le Président,Le Réseau pour l'Intégration des Femmes, des Organisations non Gouvernemen-tales et Associations Africaines du Bénin (RIFONGA-Bénin) et les Organisations des Personnes Handicapées du Bénin engagées sur le projet « Accès des Per-sonnes Handicapées aux Elections à travers un changement de Comportement des Populations » (ADEPT), viennent par la présente, solliciter le soutien de votre institution dans le cadre de son plaidoyer en vue de l’obtention de réformes lé-gales en faveur des personnes handicapées du Bénin.En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du projet ADEPT, un projet de l’USAID entièrement fi nancé par le Peuple Américain et mis en œuvre au Bénin dans les départements du Zou, des Collines, de l’Atlantique et du Littoral, le RIFONGA-Bé-nin a initié des plaidoyers en direction de plusieurs institutions en vue de favoriser le plein épanouissement des personnes en situation de handicap dans notre pays à travers notamment, la mise en place d’un environnement juridique favorable et la prise de mesures susceptibles de favoriser la pleine participation de cette couche vulnérable au développement de notre pays.C’est d’ailleurs dans ce cadre que nous avions eu l’insigne honneur d’être reçus par votre prestigieuse institution le vendredi 06 janvier 2017 pour une séance de travail dont les conclusions sont porteuses d’espoir pour une meilleure accessibi-lité des personnes handicapées aux bureaux de vote lors des prochaines consul-tations électorales.La disponibilité marquée à cette occasion par la CENA dont vous avez la charge, de concevoir au cas où les moyens le permettraient, des bulletins de vote portant l’écri-ture braille, ainsi que la traduction des messages électoraux en langue des signes à travers l’intégration systématique de la traduction de toutes les activités de la CENA,

conforte outre mesure le RI-FONGA-Bénin et ses partenaires dans leur combat pour l’édifi cation d’une so-ciété inclusive au Bénin.A cet effet, nous plaidons, Monsieur le Président, auprès de votre institution afi n que soient opérés divers aménagements matériels au niveau des bureaux et centres de vote. En outre, la conception de bulletins de vote portant l’écriture braille constitue une alternative pour permettre aux citoyens handicapés visuels d’exprimer sans intermédiaire leur droit de vote.Quoique sachant que ces questions relèvent de la volonté et de l’engagement politique des décideurs, nous saluons le fait que votre institution reconnaisse la faisabilité inhérente à la confection de bulletins portant l’écriture en braille pour les prochaines consultations électorales.Nous gardons à l’esprit ces propos mémorables de Madame Geneviève BOKO NADJO, Vice-Présidente de la CENA, au cours de la séance de travail du vendredi 06 janvier 2017 : « Ce n’est pas la volonté qui manque, mais ce sont les moyens. Car ce sera à l’honneur de l’Etat de droit et de la démocratie ». Cette assertion qui vaut détermination, adhésion et engagement, nous vaut l’honneur d’espérer un lendemain radieux pour les personnes handicapées. Ce faisant, nous prenons la mesure de votre dévouement à accompagner les personnes handicapées à conquérir leurs droits civiques et politiques, et souhaiterions un accompagnement du Gouvernement dans nos nobles objectifs.Sans toutefois omettre la cruciale question de l’accessibilité des lieux d’inscription et de vote aux personnes handicapées d’ici les prochaines élections au Bénin, le RIFONGA-Bénin, la Fédération des Associations de Personnes Handicapées du Bénin (FAPHB) et les réseaux départementaux sollicitent votre implication per-sonnelle en vue de briser les barrières à l’épanouissement légal des personnes handicapées.Dans l’espoir d’une suite favorable, veuillez recevoir, Monsieur le Président de la CENA, l’expression de nos considérations distinguées.

La Présidente du RIFONGA-Bénin,

Léontine KONOU IDOHOU

ACTUALITÉ page 3

Le Rifonga-Bénin plaide pour les personnes handicapéesLettre ouverte au président de la CENA

Le Réseau pour l'intégra-tion des femmes, des organisations non gou-

vernementales et associations africaines du Bénin (RIFONGA-Bénin) continue son combat pour l’obtention de réformes lé-gales en faveur des personnes handicapées du Bénin. Outre ses multiples démarches allant

dans ce sens et menées en col-laboration avec les Organisa-tions des personnes handica-pées du Bénin, il vient d’écrire au président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) pour plaider afi n que soient opérés divers aména-gements matériels au niveau des bureaux et centres de vote. Cette démarche en date

du 14 février 2017 fait suite à la séance de travail tenue entre les deux parties le vendredi 06 janvier 2017 et dont les conclu-sions sont porteuses d’espoir pour une meilleure accessibi-lité des personnes handica-pées aux bureaux de vote lors des prochaines consultations électorales. Lire la lettre du Ri-fonga-Bénin !

Chadrack J. SODABI

LETTRE OUVERTE DU RIFONGA-BENIN AU PRÉSIDENT DE LA CENA

Le Fonac exige la réparation des dysfonctionnements Après le limogeage du DG de Libercom Sa

Le Front des organisa-tions nationales contre la corruption (Fonanc)

reste insatisfait de la résolu-tion du gouvernement dans le dossier de la société Li-bercom SA. Le président Pa-trice Talon et son équipe ne doivent pas s’arrêter au limo-geage du Directeur général, Djima Idrissou, mais doivent œuvrer pour la réparation des nombreux dysfonction-nements qui plombent la so-ciété. C’est du moins l’avis du président du Fonac, Jean-Baptiste Elias après le limo-geage du DG. Il l’a fait savoir

dimanche dernier à la faveur d’une sortie médiatique. Invité sur l’émission « Le grand rendez-vous » de So-leil FM, l’homme du Fonac a fait savoir que son institution n’est pas dans une guerre de personne pour se réjouir du limogeage du DG. A l’en croire, le combat du Fonac vise à faire corriger les dys-fonctionnements afi n que cette société d’Etat puisse renaitre de ses centres pour le bonheur des travailleurs et consommateurs. Entre autres dysfonctionnements, il a dénoncé le non recou-vrement de plusieurs mil-

lions de francs CFA de forfait téléphonique accordé à des personnalités sur le dos du contribuable béninois. Il a aussi évoqué l’alourdisse-ment des charges de l’en-treprise par le DG à travers l’augmentation des direc-tions techniques à sept au lieu de trois et du nombre de poste de responsabilité pas-sant de 26 à 54. Le paradoxe est que toutes charges ont été créées avec effets fi nan-ciers immédiats et reclasse-ment dans une catégorie su-périeure sans mérite, dans un contexte où le chiffre d’affaire de la société est

C. J. S. en chute libre depuis 2013. En effet, à l’occasion d’une séance sollicitée par le Fo-nac et à laquelle ont assisté deux représentants du mi-nistère de l’économie numé-rique et de la communication le 28 septembre 2016, tous les membres du comité de direction de Libercom SA ont reconnu que la société a de diffi cultés fi nancières. Toute chose qui est due à la baisse progressive du chiffre d’affaires de la société. En outre, le président du Fonac est aussi revenu sur la polé-mique autour du diplôme du DG. A l’en croire, le Fonac

n’a jamais qualifi é le mas-ter en administration des af-faires obtenu par le DG Dji-ma Idrissou de faux diplôme. Mais il est question de son invalidité parce que délivré en 2008, soit un an avant l’autorisation de cette forma-tion à l’UPIB par le décret ministériel. Ainsi, le diplôme ne saurait être éligible dans l’administration publique bé-ninoise. Il n’a pas manqué de préciser que toutes les vérifi cations du diplôme ont été faites avec les services compétents du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifi que.

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

POLITIQUE page 4

Les activités académiques paralysées pour 72 heuresEnseignement secondaire au Bénin

Chadrack J. SODABI

Les activités acadé-miques tournent au ra-lenti dans les lycées et

collèges depuis ce mardi. Et pour cause, les enseignants réunis au sein de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fesen) affi liée à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) observent une grève de trois jours pour exiger la satisfac-tion de leurs revendications adressées au gouvernement. Ils réclament la parution des avenants, notamment pour les contractuels locaux rever-sés en agents contractuels de l’Etat (ACE) depuis 2008 maintenus au même salaire, des contrats, des rappels, les titres de nomination, l’accé-lération du processus de re-classement. Dans leur motion

de grève envoyée au ministre de l’enseignement secondaire, Sègnoka Rodolphe Yéropa et ses collègues demandent la proclamation des résultats des différentes évaluations dans le cadre de la formation professionnelle des Ace 2008 du secondaire et la program-mation des compositions pour tous les recalés. Au quatrième point des revendications, les syndicats invitent le gouverne-ment à abroger tous les arrêtés fi xant arbitrairement le taux de réussite à obtenir par les direc-teurs d’écoles pour être main-tenus à leurs postes de direc-teur et la réhabilitation des 618 directeurs d’écoles primaires arbitrairement démis de leurs fonctions. La Fédération exige également la relecture du dé-cret portant statut particulier du personnel enseignant de la maternelle, du primaire et

du secondaire, en vue de la prise des arrêtés d’application et l’étude de l’avant-projet de statuts des corps des person-nels de l’enseignement spécia-lisé qui fait l’objet de préoccu-pation. Les autres points des revendications concernent, le paiement des 5% impayés des 25% d’augmentation des sa-laires conformément au décret 2011-505 du 05 août 2011 et le rappel des mois impayés, des indemnités de déplacement, de logement dus aux stagiaires de la cohorte 6, la prise en compte des diplômes supé-rieurs acquis avant la signature du décret portant statut juri-dique des agents contractuels de l’Etat, de l’arrêté de mise en formation professionnelle des Ace 2008 du secondaire et la relecture du décret 2015-373 du 24 juin 2015 portant régime juridique d’emploi des agents

contractuels de l’Etat. Le mou-vement de grève prend fi n ce jeudi à minuit et pourrait être

renouvelé si le gouvernement ne réagit pas avant la semaine prochaine.

Les organisations estudiantines donnent de la voix ce jourUniversité d’Abomey-Calavi

Arthur HOUINDO

Elles sortent de leur gong ce vendredi 17 février 2017. Ce sont

les trois Organisations es-tudiantines de l’Université

d’Abomey-Calavi (UAC) qui comptent donner de la voix pour donner leurs positions sur certaines décisions prises par leurs autorités ces derniers mois. Interdites d’activités depuis le 05 oc-

tobre 2016 par le gouver-nement du président Talon, elles étaient plongées dans un mutisme sans précédent laissant croire à leur dispari-tion. Mais à en croire les dif-férents responsables, cette

situation ne saurait long-temps durer au regard de certaines décisions pour les-quelles leurs camarades ont besoin de leur soutien. La dernière en date est bien la note de service N°2017/467/UAC/SG/AC/SHR du 09 fé-vrier 2017 portant interdic-tion de présence de tout étudiant exclu d'un établis-sement de l'UAC. Selon la décision, une fois exclu d'un établissement de l'Univer-sité d'Abomey-Calavi (UAC), l'étudiant est interdit de pré-sence sur les campus sous tutelle de l'UAC pendant toute la durée de son exclu-sion. Cette mesure est prise pour nécessités de maintien de sécurité des personnes et des biens au niveau de ces différents campus. En clair,

un étudiant exclu n'a plus le droit de mettre pied à l'Uni-versité d'Abomey-Calavi. Cette décision est certaine-ment motivée par l'incident de fusillade survenu le 20 décembre 2016. L'affaire a été fi nalement tranchée par la justice qui a condamné la victime Habib Ahandessi et l'accusé Marius Hounsi à quatre mois d'emprisonne-ment avec sursis assortis d'une amende de 100.000 FCFA pour chacun deux et 40.000 FCFA à payer par l'accusé pour les soins de la victime. Toutefois, cette nouvelle mesure du recto-rat de l’UAC n’agrée pas les organisations estudiantines, notamment les respon-sables étudiants exclus qui menacent de la violer.

Lucien Konou, ministre de l'enseignement secondaire

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

SOCIÉTÉ page 5

La presse universitaire interpelle le président de la RépubliqueVictime de la suspension des subventions allouées à leurs activités

E lle n’en peut plus. Il s’agit bien de la presse universitaire

qui croupit depuis quelques mois sous le poids d’une suspension non justifiée des subventions allouées à leurs différentes activités de formation et d’éduca-tion à la citoyenneté. Tout a démarré à partir de l’ar-rivée de la nouvelle direc-trice du Centre des œuvres universitaires et sociales d’Abomey-Calavi (Cous-Ac), Ghislaine Fagbohoun nommée par le nouveau ré-gime. Depuis huit mois, la première autorité de cette institution en charge du

volet social à l’université d’Abomey-Calavi (UAC) a coupé le paiement des sub-ventions aux institutions spécialisées, notamment les organes de presse uni-versitaire. Ces derniers ne disposent donc plus de moyens pour réaliser leurs activités, malgré l’impor-tance de celles-ci pour la communauté estudiantine, en particulier aux étudiants. Ainsi, les responsables des journaux Le Héraut et Le Révélateur ont décidé d’écrire au président de la République, non pas pour le rende responsable de la situation, mais plutôt pour

attirer son attention sur le danger que pourrait bien engendrer cet état de chose sous son régime. Pour eux, couper des subventions à une institution pendant plus de huit mois, c’est de le faire disparaitre. Ce qui sera as-similé à une manœuvre du gouvernement à fermer des espaces de liberté et d’ex-pression. Et pour ne pas al-ler au pire, le président de la République est appelé à agir, afin que les institutions spécialisées à caractère éducatif puissent normale-ment exécuter leurs activi-tés qui n’ont rien de syndi-cal. Lire la lettre !

Lettre ouverte de la presse universitaire au Président Talon

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

SOCIÉTÉ page 6

Thomas Agbeva et compagnie prêts pour la mise en œuvre du volet transport terrestre du PAGRévolution dans la prestation des services de l’ANaTT

Les propriétaires de véhi-cules à deux roues, de tricycles et de quadri-

cycles peuvent, étant dans leur zone de résidence, se faire délivrer leur plaque d’imma-triculation au même coût que celui pratiqué à Cotonou. L’in-novation est de l’Agence natio-nale des transports terrestres (ANaTT) pour permettre à tous les Béninois de se conformer à la loi, avant la prochaine phase de répression. Il s’agit d’une réforme phare mise en œuvre par le Directeur général, Tho-mas Agbeva avec le soutien de son personnel, du syndicat de la maison et de l’accompa-gnement politique du ministre

des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey. L’opération démarrée avec six villes pilotes qui sont : Co-tonou, Porto-Novo, Ouidah, Kpomassè, Allada et Abomey-Calavi vient d’être étendue à 24 autres communes et court du 16 janvier au 16 février 2017. Les usagers n’ont qu’à se déplacer pour déposer leurs dossiers dans leur commune. Deux semaines après la pé-riode, les services compétents de l’ANaTT se déplaceront à nouveaux sur les mêmes lieux pour la fi xation des plaques aux demandeurs. Dans cet entre-tien accordé au journal Bonne Nouvelle, le directeur Thomas Agbeva explique les raisons

du basculement de la Direc-tion générale des transports terrestres (DGTT) à l’Agence nationale des transports ter-restres (ANaTT). Il précise les missions assignées à sa struc-ture, sa collaboration avec le syndicat de base de la maison et le Conseil d’administration et fait le point des actions me-nées mener pas l’ANaTT de-puis sa prise de service le 15 juin 2016. A en croire ses expli-cations, l’ANaTT est dans une phase de profondes réformes en vue de la mise en œuvre effective des projets dans le domaine des transports, conte-nus dans le programme d’ac-tions du gouvernement (PAG). Lire l’entretien !

Jean S. AGUEGUE

Bonne Nouvelle : Monsieur le Directeur général, pour-quoi l’ANaTT en lieu et place de la DGTT ?

DG Thomas Agbava : Cette mutation est devenue indis-pensable pour deux raisons. La première est que le par-tenaire social, le syndicat de base de la maison s’est re-trouvé dans une logique de lourdeur administrative et de contre performance. En consé-quence, l’autorité de tutelle d’alors s’est vue dans l’obliga-tion de commanditer un audit organisationnel de la structure. Cet audit a été appuyé par des recommandations surtout de la Banque mondiale et du PNUD. Et donc, l’objectif était de cher-cher de solutions à cette situa-tion. Deuxièmement, la DGTT est une direction technique qui est sous la tutelle de l’ex-minis-tère du transport et des travaux publics. Et à ce titre, du point de vue administratif et fi nan-cier, cette direction n’est pas autonome. Les ex-DGTT ont le statut de gestionnaire de crédit et c’est le DAF ou ex-DRFM du ministère qui est l’ordonnateur délégué du budget de la direc-tion. Ce basculement s’inscrit beaucoup plus dans une lo-gique de performance du point de vue social, économique et administratif.

Voulez-vous dire qu’au-jourd’hui que l’ANaTT est autonome fi nancièrement et administrativement ?

L’Agence nationale des trans-ports terrestres (ANaTT) est une structure sous la tutelle du ministère des infrastructures et des transports, mais en-cadrée par la loi 94 régissant

les établissements publics et les offi ces à caractère social, culturel et scientifi que. A ce titre, l’Agence bénéfi cie d’une autonomie administrative et fi -nancière. En matière de prise de décision, il y a plus de cé-lérité. Il y a plus de célérité en matière de conduite des dos-siers fi nanciers et d’ouverture de mobilisation de ressources additionnelles pour la maison.

Et quelles sont aujourd’hui les missions assignées à l’ANaTT ?

Il faut retenir fondamentale-ment deux. L’ANaTT est une structure de prestation de ser-vices : immatriculation des vé-hicules à deux roues et plus, organisation des examens de permis de conduire et la délivrance des titres y affé-rant. Donc, nos services tou-chent pratiquement toutes les couches de la population béni-noise. Ensuite, l’ANaTT a pour mission phare de faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Cela veut dire que nous sommes beaucoup plus en contact avec les trans-porteurs routiers et les trans-porteurs des zones urbaines. Nous sommes en contact avec les mairies pour ce qui concerne la fl uidité en matière de transport des marchandises et des personnes. En résumé, l’ANaTT est une structure de prestation de services et de facilitation de la circulation des personnes et des biens.

Le Conseil d’administration de l’Agence est-il déjà opé-rationnel ?

En considérant le décret da-tant du 4 avril 2016 consacrant

la création de l’agence, on peut conclure que l’ANaTT est une structure naissante. Nous avons un Conseil d’adminis-tration dans lequel sont impli-quées beaucoup de structures administratives. C’est le mer-credi 25 janvier 2017 que nous avons eu le dernier membre du conseil qui est le représentant du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. Il est venu remplacer un premier repré-sentant qui était envoyé, mais ne pouvait pas faire le travail compte tenu du poste qu’il oc-cupait. Donc, dans les jours à venir, nous aurons un Conseil d’administration en bonne et due forme et bien opérationnel.

Quel type de relation souhai-tez-vous avec ce conseil ?

Ce que je souhaite est qu’il faut dans notre pays que dans les structures autonomes, les administrateurs et membres de la direction soient formés et imprégnés de leurs rôles. Normalement, il ne devrait pas avoir de confl it entre le Conseil d’administration et le Directeur général parce que c’est clair : le Conseil d’administration est au niveau stratégique et le Di-recteur est au niveau opéra-tionnel.

Comment se déroulent les activités au niveau de votre Agence ?

Aujourd’hui, il y a des réformes phares qui s’inscrivent dans la logique du gouvernement ; je voudrais parler du programme d’action du gouvernement « Le Bénin révélé ». Au début, nous avons été instruits par le ministre Hêhomey pour faire l’état des lieux. C’est à cela

que nous nous sommes attelés les premières semaines après notre prise de service le 15 juin 2016. Nous avions essayé de faire une évaluation sommaire des différents partenariats avant d’engager la mise en œuvre des réformes.

Réformes, dites-vous, à quand la relance de la déli-vrance des autorisations de vitres teintées ?

Je profi te de cette occasion pour m’adresser à nos usagers par rapport à la délivrance des autorisations de vitres tein-tées. Nous nous sommes ren-dus compte à notre arrivée que la relation qui liait l’ancienne structure à notre agence est véritablement informelle. Cela n’est encadré par aucun texte. Nous avons été instruits pour mettre fi n à cette relation in-formelle. Et à l’analyse, c’est une activité qui revient de droit à l’ANaTT. Nous avons les compétences nécessaires pour le faire. Ça a pris un peu de temps en terme d’investis-sements, mais à la date d’au-jourd’hui, je peux rassurer nos usagers que d’ici la semaine prochaine, nous allons passer à une vitesse supérieure allant dans le sens de les satisfaire au mieux.

Qu’en est-il de la délivrance des permis de conduire ?

Quand nous prenons le volet de permis de conduire, il y a des pratiques anormales qui s’observaient. Nous avons fait le point et ce qu’il faut retenir aujourd’hui est que le permis béninois ne se délivre plus à qui le souhaite, mais à qui le mérite. Nous sommes à 90 %

d’éradication de ces pratiques anormales qui s’observaient au niveau de cette dimension. Nous sommes venus retrouver des dossiers datant de 2015 pour lesquels les usagers gro-gnaient, mais nous essayons de faire de notre mieux. Il y a aujourd’hui moins de grognes pour ce qui concerne la déli-vrance des titres de permis de conduire en République du Bé-nin.

Vous avez opté pour l’orga-nisation simultanée des exa-mens de permis de conduire. Parlez-nous-en !

Oui, l’autre réforme que nous avons mise en œuvre est l’or-ganisation simultanée des exa-mens de permis de conduire sur toute l’étendue du territoire national. C’est une réforme que nous sommes venus retrouver datant de plus de 5 ans, mais cela n’a jamais été opération-nalisé. C’est vrai que cela a nécessité de lourds investisse-ments, mais avec le soutien de la tutelle, nous l’avons réalisé même si nous restons devoir à nos prestataires. Mais cela nous a permis aujourd’hui de disposer de temps que nous consacrons actuellement au traitement des dossiers.

D’autres réformes sont-elles envisagées dans ce sens ?

Le permis béninois est le plus côté. Des réformes sont en cours pour que sa maquette soit revue. Nous passerons de la maquette sécurisée actuelle à une maquette de permis bio-métrique et plus sécurisée.

Abordons à présent le gros dossier de l’immatriculation

Entretien exclusif du DG/ANaTT au journal Bonne NouvelleThomas Agbeva, DG/AnaTT

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

SOCIÉTÉ page 7

des véhicules. Quelles ac-tions avez-vous déjà mises en œuvre ?

En matière d’immatriculation des engins, nous avons retrou-vé des dossiers datant de plus de 8 mois pour l’immatriculation des véhicules des membres du corps diplomatique accrédités au Bénin. Nous avons été ins-truits et aujourd’hui, il y a une cellule spécialement créée pour se charger de l’imma-triculation des véhicules des membres du corps diploma-tique et assimilés. Une com-munication avait été introduite en conseil des ministres pour identifi er les nids de la lourdeur administrative en la matière. Et aujourd’hui, l’immatriculation des véhicules des membres du corps diplomatique se fait en 72 heures.

Les nationaux sont alors laissés pour compte ?

Non, pas du tout. Quant à l’im-matriculation des véhicules des nationaux, l’état des lieux a révélé que le logiciel de traitement des dossiers n’est plus en phase avec les réali-tés d’aujourd’hui. Nous avons donc procédé au changement de ce logiciel. Et je peux vous rassurer que l’ancien logiciel était perméable à beaucoup de choses. Nous avons désor-mais un logiciel beaucoup plus performant. Les transitaires peuvent aujourd’hui témoigner qu’il y a plus de célérité par rapport à l’immatriculation des véhicules à quatre roues et plus. Des réformes profondes sont en cours pour que quand nous avons les dossiers phy-siques, l’immatriculation puisse se faire en 24, 48 ou 72 heures au plus.

Qu’avez-vous fait face à la lourdeur qui régnait dans le traitement des dossiers d’immatriculation des motos ?

Nous avons fait l’état des lieux pour l’immatriculation des vé-hicules à deux roues commu-nément appelés « motos ». La situation que nous sommes venus retrouver n’est pas re-luisante en ce sens que nos différents services techniques ont éprouvé de diffi cultés pour établir les statistiques par rap-port à cette gamme d’immatri-culation. Nous avons dû faire l’exercice avec les dossiers

physiques et ceux qui sont déjà traités. Il ressort qu’il y avait plus de 186.000 dossiers collectés. C’était la même cel-lule informatique qui se char-geait de l’immatriculation des véhicules à deux roues et à quatre roues et plus. Cela a fait que des dossiers déposés de-puis 2014 ou 2015, trainaient. Nous en avions rendu compte à l’autorité de tutelle qui a don-né des instructions. A la date d’aujourd’hui, il y a une cellule informatique spéciale qui est dédiée au traitement des dos-siers d’immatriculation des vé-hicules à deux roues, tricycles et quadricycles en République du Bénin. L’immatriculation d’une moto relève d’une dispo-sition réglementaire et nul n’est censé ignorer la loi. Cela relève d’une disposition sécuritaire. Nous avions participé à une séance conjointe organisée par le ministère de l’intérieur et celui des infrastructures et des transports à l’issue de laquelle il a été élaboré une feuille de route de huit points. C’est le dernier point de cette feuille de route qui est actuellement en cours d’opérationnalisation. Je voudrais vous signaler que tous les 186.000 dossiers sont déjà traités. Ceux qui ont fait objet de rejet ont été affi chés au niveau de nos annexes à Cotonou, Porto-Novo, Bo-hicon, Lokossa, Parakou et Natitingou.

Les populations se manifes-tent-elles pour l’opération ?

Quand le ministère de l’inté-rieur a lancé la phase de ré-pression, on a senti l’engoue-ment des usagers à retirer leur place. Mais dès que le commu-

niqué a été retiré, cet engoue-ment a diminué. Je voudrais profi ter de ce canal pour dire à nos usagers qui ont déposé des dossiers d’immatricula-tion au niveau de l’ANaTT de passer retirer leur plaque. La phase de répression est une phase latente. Elle va démar-rer bientôt ; ça ne va plus durer. Je nous demande de retirer les plaques avant cette phase.

Parlez-nous alors de la cam-pagne actuellement en cours dans les communes !

Il est actuellement en cours une compagne foraine de col-lecte des dossiers d’immatri-culation des motos. C’est une opération capitale et très chère à notre ministre de tutelle qui la suit de très près. Par rapport à la première phase, nous avi-ons ciblé six communes pilotes : Abomey-Calavi, Cotonou, Allada, Kpomassè, Ouidah et Porto-Novo. L’opération a duré un mois. Les différents maires ont été instruits pour accom-pagner l’ANaTT pour ce qui concerne la sensibilisation, l’information et la communi-cation autour de cette opéra-tion. Ce que nous déplorons est que cette communication n’a pas été intensive comme il le fallait. Néanmoins, des usagers sont sortis. Je profi te de l’occasion pour remercier les maires des communes de Kpomassè, Ouidah et Allada qui se sont véritablement im-pliqués dans cette opération et elle a été une réussite par-faite dans leurs communes. Nous avons fi ni de collecter les dossiers le 06 janvier 2017 et deux semaines après, nous sommes partis sur place fi xer

les plaques aux usagers ayant fait la demande.

Quel est le but visé par cette campagne ?

L’objectif principal de cette opération est le rapproche-ment du service public des usagers. Après les six com-munes pilotes, nous l’avons lancée dans cinq autres com-munes : Covè, Ouinhi, Zan-gnanado, Zakpota et Zogbo-domey. Elle a duré un mois et ces dossiers sont en cours de traitement. En outre, sur ins-truction de notre ministre de tutelle, l’opération a été lancée dans 24 autres communes du 16 janvier au 15 février 2017. De même, nous avons encore pensé et ce pour la dernière fois aux populations des six villes pilotes. A Cotonou, ce sont les 3è, 10è, 12è et 13è arrondissements qui sont choi-sis tandis qu’Abomey-Calavi, c’est l’arrondissement de Go-domey qui abrite la campagne de collecte des dossiers.Nous sommes aujourd’hui à 40 % de taux de couverture de nos communes. Nous visons à couvrir toutes les 77 com-munes que compte notre pays. Nous sollicitons la forte impli-cation des maires dans cette opération car, la phase répres-sive n’épargnera aucune com-mune. Avec moins de 15.000 F, les usagers ont déjà leur plaque. Aucun autre frais ne sera payé par un usager. C’est fi ni les pratiques anormales de corruption.

Mais monsieur le DG, l’ANaTT a-t-elle les moyens de sa politique ?

A la date d’aujourd’hui, je peux vous rassurer que le gouver-nement, à travers le PAG a des projets véritablement phares. Et en tant que structure auto-nome du point de vue adminis-tratif et fi nancier, il ne faudrait pas qu’on attende toujours de l’Etat central. Il faudrait que les différentes structures innovent. Il faudrait que dans leur innova-tion, ces différentes structures développent des stratégies de mobilisation de ressources additionnelles à travers le partenariat public privé. L’ac-compagnement principal que nous avons de l’Etat est celui de notre ministre de tutelle. Et je crois que cet accompa-gnement politique est suffi -sant pour nous pour que les

missions assignées à l’ANaTT soient accomplies avec ab-négation, détermination dans une logique de performance, de meilleure satisfaction des usagers et d’amélioration des conditions de travail du per-sonnel de l’ANaTT.

Quels sont les autres chan-tiers qui vous attendent dans les tout prochains jours ?

En matière de réformes, nous travaillons actuellement à sortir le personnel de l’ANaTT de sa situation de précarité actuelle. Nous travaillons à la validation de la convention collective de ce personnel. D’ici-là, nous allons doter l’agence des ou-tils de gestion axée sur les ré-sultats. L’ANaTT ne peut plus être gérée comme une épice-rie. Nous allons essayer de la doter d’un plan stratégique de développement. Nous allons essayer de doter l’ANaTT d’un manuel de procédure. Bref, nous allons essayer de do-ter l’agence de tous les outils pragmatiques allant dans le sens de la gestion axée sur les performances.

Monsieur le DG, l’honneur vous revient de conclure cet entretien

Je ne saurais terminer cette interview sans remercier tous les agents de l’ANaTT à qui je renouvelle mes vœux de santé et de prospérité et le syndicat de base de la maison. Le syn-dicat que je suis venu retrou-ver, contrairement aux pra-tiques qui s’observaient dans la maison, s’est inscrit dans la logique de construction de l’ANaTT et s’implique dans les fondamentaux de cette agence. Je vous remercie pour cet en-tretien. Je demande l’accom-pagnement de la presse pour la réussite de la campagne de collecte des dossiers d’imma-triculation des véhicules que nous avons lancée. Accompa-gnement en termes de com-munication et de sensibilisa-tion. Je demande aux usagers et à la population béninoise en général de sortir massivement pour aller déposer leurs dos-siers d’immatriculation. Nous reviendrons aux mêmes lieux pour procéder à la fi xation des plaques aux motos.

Thomas Agbeva et compagnie prêts pour la mise en œuvre du volet transport du PAGRévolution dans la prestation des services de l’ANaTT

Entretien exclisf du DG/ANaTT au journal Bonne Nouvelle (Suite)

Réalisation : Jean S. AGUEGUE

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

DIVERS page 8

CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALEBranche des pensions assurances

vieillesse invalidité décèsSiège social : 390, Avenue Jean-Paul II

01BP 374 Cadjèhoun-Cotonou(229) 21 30 27 21 / 21 30 27 27

QUELLES SONT LES PRESTATIONS DE LA BRANCHE DES PENSIONS ?

Les prestations de la branche des pensions comprennent : La pension de vieillesse La pension anticipée La pension d’invalidité La pension de survivants L’allocation de vieillesse L’allocation de survivants

QU’EST-CE QU’UNE PENSION DE VIEILLESSE ?La pension de vieillesse est un revenu de remplacement qui correspond à une certaine proportion du salaire du travailleur. L’assuré qui atteint l’âge de 60 ans a droit à une pension de vieillesse s’il remplit les conditions sui-vantes :a) avoir totalisé au moins 180 mois d’assurance effective à la CNSS ;b) avoir cessé toute activité salariée.Toutefois, tout assuré qui remplit les conditions plus haut peut également demander la jouissance de ses droits au plus tôt, cinq (05) ans avant l’âge légal de dé-part à la retraite. Dans ce cas, le montant de la pension subit un abattement de cinq pour cent 5% par année d’anticipation. A l’âge de 60 ans, cet abattement est supprimé et l’as-suré bénéfi cie de l’intégralité.

QU’EST-CE QU’UNE PENSION D’INVALIDITE ?

Tout assuré de la caisse Nationale de Sécurité Sociale qui devient invalide avant l’âge de 60 ans bénéfi cie d’une pension d’invalidité.Est invalide, tout assuré qui par suite d’une maladie ou d’un accident d’origine non-professionnelle n’est plus capable de percevoir un salaire supérieur au tiers de la rémunération qu’un travailleur de sa ca-tégorie professionnelle pourrait se procurer par son travail. Toutefois, les conditions à remplir sont les suivantes : Avoir accompli au moins 60 mois d’assurance ; Avoir accompli obligatoirement six (06) mois d’assurance au cours des 12 mois civils précédant le début de l’incapacité ayant conduit à l’invalidité.NB : la pension d’invalidité ne tient pas compte de l’âge de l’assuré. Elle est provisoire et est remplacée par une pension normale quand le bénéfi ciaire atteint l’âge de 60 ans. Toutefois elle peut être suspendue lorsqu’un contrôle ultérieur relève l’amélioration de l’état morbide du travailleur.

QU’EST-CE QU’UNE PENSION DE SURVIVANTS ?

En cas de décès du titulaire d’une pension de vieillesse ou d’invalidité, ainsi qu’en cas de décès d’un assuré qui à la date de son décès, remplissait les conditions pour bénéfi cier d’une pension de vieillesse ou d’inva-lidité, les survivants ont droit à une pension de survi-

vants. Sont considérés comme survivants : La veuve mariée à condition que le mariage ait été contracté un an au moins avant le décès, à moins qu’un enfant ne soit né de l’union conjugale, ou que la veuve ne se trouve en état de grossesse à la date du décès du conjoint ;

Le veuf invalide à la charge de l’assurée au titre de l’épouse salariée décédée la première, et à condition que le mariage ait été contracté au moins un an avant le décès de la conjointe ;Les enfants à la charge de l’assuré(e) décédé(e) tels qu’ils sont défi nis par la réglementation relative aux prestations familiales.

QU’EST-CE QU’UNE ALLOCATION DE VIEILLESSE ?

L’allocation de vieillesse est octroyée à l’assuré qui a accompli au moins douze (12) mois d’assurance et qui, ayant atteint l’âge de soixante (60) ans, cesse toute activité salariée, alors qu’il ne satisfait pas à la condition de 180 mois d’assurance pour avoir droit à une pension de vieillesse. Cette allocation est sous la forme d’un versement unique.

QU’EST-CE QU’UNE ALLOCATION DE SURVIVANTS ?

Si l’assuré ne pouvait prétendre à une pension d’in-validité et comptait au moins 6 mois et moins de 180 mois d’assurance, à la date de son décès, ses survi-vants bénéfi cient d’une allocation de survivants.

MODE DE CALCUL DE LA PENSION DE VIEILLESSE Le montant de la pension est le produit de la rému-nération mensuelle moyenne et du taux de validation de la pension. a- La rémunération mensuelle moyenne est le quo-tient des gains annuels au cours des cinq dernières années ou des gains des soixante (60) derniers mois par 60. b- Le taux de pension est composé comme suit :

Une partie fi xe de 30% accordée à tous les assurés qui ont totalisé une période d’assurance au moins égale à 180 mois d’assurance.

Si le total des mois d’assurance ou assimilés dépasse 180 mois, la partie fi xe de 30% est majorée de 2% pour chaque période de 12 mois au-delà de 180 mois.

Exemple : Un travailleur qui a une rémunération moyenne de 50000 francs et qui a totalisé 270 mois d’assurance soit 22ans 6 mois, aura une pension : TAUX : 270 mois =180 mois + 90 mois 180 mois donnent 30%

Les 90 mois restant donnent 90 mois restant donnent 90 : 12=7Taux =7x 2% = 14%Taux de pension : (50000 x 44)/100=22000f/ moisEn cas départ anticipé à la retraite à l’âge de 58 ans par exemple, il aurait perçu une pension anticipée de n=60-58=2ansPension anticipée = 22000-(2x5%x22000) =22000- 2000=19800Montant pension anticipée = 19800

MODE DE CALCUL DE LA PENSION D’INVALIDITE

Pour déterminer le nombre de mois d’assurance pour la pension d’invalidité en plus de la période cotisée chaque période de douze (12) mois comprise entre 60 ans et l’âge de l’invalidité, à la date ou la pension d’invalidité prend effet est comptée pour 6 mois .Le montant de la pension de vieillesse.

MODE DE CALCUL DE LA PENSION DE SURVIVANTS

Les pensions de survivants sont calculées en pour-centage de la pension de vieillesse ou d’invalidité à laquelle l’assuré avait ou aurait eu droit à la date de son décès à raison de :40% pour le conjoint survivant. En cas de pluralité de veuves, le montant est réparti entre elles à parts égales.Cette répartition est défi nitive ;20% pour chaque enfant orphelin de père ou de mère et 30% pour chaque orphelin de père et de mère dans la limite de 40% de la pension de l’assuré décédé.

MODE DE CALCUL DE L’ALLOCATION DE VIEILLESSE

Le montant de l’allocution de vieillesse en versement unique est égal au produit de la rémunération men-suelle moyenne par le nombre de 12 mois d’assurance accomplis par l’assuré.

MODE DE CALCUL DE L’ALLOCUTION DE SURVIVANTS

En cas de décès de l’assuré, l’allocution est versée aux survivants à charge .A raison de 50% pour le veuf ou les veuves et de 50%pour les enfants à charge. En cas d’absence de veuve (1) les 100% reviennent aux or-phelins et vice versa. Mais en l’absence de veuves, veuf et d’orphelin, l’allocation est versée à 100% aux ascendants vivants.

QUELLES SONT LES PIECES A FOURNIR POUR BENEFICIER DE CES PRESTATIONS ?

-Un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif de l’assuré ;-Un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif de chaque épouse ;-Un extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif de chaque enfant à charge ;-Les certifi cats de travail justifi ant l’ensemble des ac-tivités salariées ;-Le (s) livret (s) d’assurances délivrées par la caisse ;-La carte IPRAD-Trois photos d’identité.

En cas de décès ajouter un acte de décès, un acte de ma-riage, un acte de non remariage pour la veuve, les certi-fi cats de scolarité, de vie et de charge pour les orphelins ;En cas d’invalidité produire un certifi cat médical attes-tant l’invalidité.

CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE : L’assurance d’une meilleure pro-

tection pour la vie.

CNSSCNSSCAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE

TOUT SUR LA BRANCHE DES PENSIONS

ASSURANCES VIEILLESSE INVALIDITE DECES Dramane DIATEMA DG/CNSS

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

ECCLÉSIASTIQUE page 9

"Le prédicateur qui m'a fait perdre ma petite amie" Témoignage

C'est l'histoire d'un jeune habitué de l'une de ces eglises de la bonne nouvelle. Il est l'eglise, mais il ne fait pas partie de l'Eglise. Autrement dit, il est regulier aux activités et programmes de l'eglise, mais il n'a pas donné sa vie à christ. Il

s'est donc tapé une copine avec qui il vie sans être marié et qu'il va inviter un jour à un programme spécial de trois jours sur l'église. Et c'est justement à ce programme qu'il se fera voler sa copine. Il raconte: si IL Y A QUELQU'UN QUE JE VEUX VOIR DE NOUVEAU, C'ESTCE JEUNE HOMME DE DIEU QUI M'A FAIT PERDRE MA PETITE AMIEQUE J'AIME TANT.

Elle m'a aimé au point qu'elle était prête à être désavouée pour ses parents quand ils voulaient qu'elle épousât un riche fi ls de politicien. Notre amour était tout simplement extraordinaire. Elle m'a rendu visite un week-end et je l'ai emmenée à un programme dans une église où j'étais invité. Les deux orateurs invités pour les deux premiers jours ont été merveilleux dans leurs prédications. Nous avons ri et avons crié le Feu. Nous avons même semé des graines de grandeur. Le conférencier invité pour le dernier jour a été celui qui m'a le plus marqué durant ce programme. Il n'a pas porté de grandes chaussures ou un costume cher. Sa coupe de cheveux était même éparpillée. Contrairement aux deux premiers, il n'avait pas d'escorte. Mais j'ai remarqué qu'au moment où il a monté sur la chaire, l'atmosphère avait changé.Il entonné cette chanson:

Quelque chose de plus que de l'or ... Quelque chose de plus que de l'argent ...La Parole de Dieu dans le coeur d'un croyant, c'est quelque chose de plus que de l'or

.En 5 minutes, j'ai commencé à voir quelque chose comme de la brume, comme un nuage épais dans cette salle. C'était comme si, de millions de voix chantaient cette chanson en même temps que lui. Soudain, j'entendais des cris d'hommes et de femmes, de garçons et de fi lles ... et pourtant, il n'a pas ouvert la Bible. L'atmosphère de la salle avait changé. Vous vous demanderez si c'est la même église que ces 2 derniers jours. On entendait plus que: - "Seigneur, aide-moi" ...- "Pardonne-moi, Jésus" ...- "Ne me laisse pas"...- "Jésus, j'ai besoin de toi" ...- "Esprit Saint, brise-moi ... Et utilise-moi"...Certains de ceux qui prenaient les chœurs ne savaient plus à quel moment ils ont commencé à crier dans leur microphone: - "Seigneur, témoigne-moi ta miséricorde" ... D'autres disaient: - "J'ai besoin de ton esprit Seigneur ... Me laisseras-tu ainsi" .... J'avais eu peur d'ouvrir les yeux. La Gloire à l'intérieur de cette maison était trop grande. Quand j'ai réussi à ouvrir les yeux, je n'ai vu personne debout. J'étais le seul sur pieds. Le pasteur hôte était sur le plancher, en face de la congrégation avec sa femme. Les pasteurs assistants étaient avec lui, tous en train de pleurer. Le Prédica-teur lui-même était couché à plat ventre, pleurant sur l'autel. Quand bien même je suis un habitué de l'église, jamais dans ma vie, le mouvement de la puissance de Dieu ne m'a paru si manifeste.Et pour plus de 1h45 minutes, les gens roulaient au sol, pleurant et implorant la mi-sericorde de Dieu. Pourtant, le ministre invité n'a pas ouvert la Bible. J'étais encore debout, à la recherche de ma petite amie. Mais je ne la retrouvais pas. Quand je suis sorti, je l'ai vue, couchée sur le sol pleurant. Je l'ai aidée à se relever. Puis elle m'a supplié d'attendre la fi n du service. Ensuite, j'ai réussi à la raccompagner à la maison. Mais tout au long de ce court voyage, sur la route, elle pleurait comme un enfant. Une fois à la maison, elle alla directement au lit. Je suis resté à son chevet. Mais à des intervalles réguliers de son sommeil elle sursautait et criait. Ceci dura pendant trois (3) jours. Elle était incapable de manger quoi que ce soit. Une de ces nuits, alors qu'elle priait tout en pleurant, elle a commencé à éclater en langues pendant plus de 4h de temps.Comment pourrais-je oublier? 3 jour plus tard, elle me rendit visite et me laissa entendre ces mots: "Félix, quand ce jeune pasteur chantait, mes yeux s'ouvrirent et je vis Jésus pour la première fois de ma vie. J'ai vu une splendeur que je ne pourrais pas expliquer. J'ai vu ses blessures. Je l'ai vu sur la Croix. Je l'ai vu m'appeler àabandonner ma vie à Lui. Félix, quelque chose m'est arrivé. Et je ne suis plus la même.Elle m'a demandé:«Félix, n'avez-vous pas ressenti ce que j'ai ressenti?Voir ce que j'ai vu? Ce que j'ai vu vaut plus que lele monde entier. J'ai vu une couronne que je ne peux pas perdre. Félix, je dois me rendre à Jésus".A peine 30 minutes, elle ramassa le peu de choses qui lui appartenait et qu'elle gar-dait chez moi. Et comme elle était sur le point de me quitter, tous les deux éclations en sanglots. Elle m'a dit: "FELIX, je sais que je vous aime. Vous aussi vous m'aimez. Mais je dois vous laisser aller. Il vaudrait mieux vous perdre que de perdre cette Cou-ronne que j'ai vue ... ". Les larmes n'avaient pas séché sur mon visages. La fi lle que je connaissait avait changé. Son visage était radieux. Je me suis aperçu que ce jeune homme de Dieu m'a fait perdre la petite amie que j'aimais tant et j'étais en colère.Souvent les nuits, seul dans ma chambre, je roulais d'un bord du lit à l'autre. J'ai alors

commencé à me reprocher de l'avoir emmenée à ce programme. Ne me blâmez pas. Je n'étais pas né de nouveau alors où pourrais-je trouver une autre fi lle qui pourra m'aimer comme elle? J'ai été furieux. Oui, mais au fond de mon cœur, je savais qu'elle a rencontré Dieu. Je savais que c'était exactement cela.Car j'avais fait l'experience dans les années 80 et 90 où j'avais décidé de suivre Dieu. Mais "si je devais devenir un jour un prédicateur, j'aurais bien aimé être du type de ce jeune pasteur. J'aimerais que les gens viennent à mon programme et perdent leurs copines ou copains." J'ai compris ce qui était arrivé à mon ex petite amie puisque j'ai fait l'expérience de ce qu'elle a vu et qui lui a fait m'abandonner. Amis, si vous seulement vous pouvez voir ce qu'elle a vu, vous n'aurez jamais peur de perdre un homme ou femme peu importe ce qui vous lie.L'apôtre Paul a affi rmé que quand il est tombé sur la route de Damas et s'est relevé, il n'a vu aucun homme. - Pourquoi avez-vous peur pour nous, croyant que nous allons mourir de faim si nous continuons avec ce ministère «critique»?- Pourquoi vous plaignez-vous que personne ne nous accueillera dans son grand au-ditorium et nous donnera de grands honoraires. Nous pouvons nous aussi, comme l'apôtre Paul, soutenir que nous n'avons pas vu les honneurs avant de tout quitter et nous sommes embarqués dans ce voyage avec Dieu. Mais nous avons vu une couronne que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre au dernier jour.Beaucoup sont déjà en train de porter leurs propres couronnes ici sur cette terre. Ils ont oublié leurs rencontres avec Dieu lorsqu'ils avaient premièrement rencontré Jé-sus. Je peux affi rmer ceci: "Seigneur, n'importe qui peut s'en aller mais moi je ne veux pas perdre la gloire que tu m'as montrée! Bien-aimé, nous n'avons pas besoin de trop d'amis; nous n'avons pas besoin de ceux qui veulent montrer à tout le monde qu'ils réussissent dans le ministère. Nos vies sont mieux avec moins de gens. Avec l'aide de Dieu dans nos faiblesses, nous pourrons fendre la bouche des lions. Voilà comment ce jeune homme m'a fait perdre ma copine. Mes amis m'ont dit de lui donner un peu de temps, qu'elle reviendra à moi quand les souvenirs de notre passé pécheur commenceront à la hanter. Mais laissez-moi vous dire que j'ai attendu des mois, des années et jusqu'à présent, elle ne revient pas. J'ai appris qu'ensemble avec son mari, ils dirigent un ministère de relance dans mon pays le Nigéria. Et qu'elle aussi lit ce billet au même moment que vous le lisez. Alléluia !Homme de Dieu, j'ignore la dernière fois que les gens vous ont écouté et qu'elles sont retournées déplacer les choses dans de leur maison, changer des choses dans leur vie, renoncer à leur copain ou copine. Et que ce jour était leur dernier jour dans le

péché? Quand était la dernière fois que vous avez prêché et les garçons ont appelé leurs copines au téléphone et leur ont dit: "C'est fi ni ... J'ai rencontréJésus ... je suis parti ». Lors de votre dernière croisade, vous êtes revenu avec des clés de voiture, des portables, des iPhones, sans une seule larme versée par un pé-cheur pour sa repentance. Les pécheurs venaient comme des pécheurs, semaient leurs graines de pécheurs et repartaient comme tels. Vos choristes chantent déjà avec des cœurs sournois. Quand allons-nous entendre quelqu'un dire de vous: «C'est cet homme de Dieu que j'ai entendu et j'ai laissé mes péchés?Mon frère ou ma soeur, je ne sais pas ce qu'ils vous disent dans votre église chaque Suite à la page 11

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

ECCLÉSIASTIQUE page 10

Directeur de PublicationJean S. AGUEGUE

97 88 21 12

Correspondant Ouémé/PlateauObed Jésuton SAGBO: 97 44 28 45

Correspondant Zou/CollinesMichel Clément SOSSOU: 96 77 49 55

GraphismeBonne Nouvelle Communication

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Imprimerie d’édition :Prodige Edition, C/1470 Vêdoko

RédactionHenoc ADANGNIHOUN: 96 21 80 20

Lucien A. WINSOU: 97 59 12 72Franck AGOSSOU: 97 82 71 02

StagiairesHugues HOUNSOUNOU

Arthur HOUINDO

Directrice Administrative et Financière

Lucrèce-Staël ADJALALA96 27 26 60

Tirage : 1000 exemplaires

Seule la vérité affranchit!

Siège Natioal: Zogbohouè dans le 10è Arr.

Cinq jours pour fêter les cinq ans de l’émission « Vous connaîtrez la Vérité »Eglise du Témoignage de l’Evangile du Christ ETEC Sainte Cécile

Jean S. AGUEGUE

L’auditorium de l’Eglise du Témoi-gnage de l’Evangile

du Christ –ETEC- Sainte Cécile accueille depuis ce lundi 13 février 2017, les manifestations en-trant dans le cadre de la célébration des cinq de l’émission « Vous connaî-trez la vérité » EO MO OTITO » de l’Eglise sur les antennes de la radio maranatha et sur Evangé-lique TV. Loin de toutes réjouissances festives, l’heure est à la prière et à l’enseignement. Depuis lundi donc plusieurs ora-teurs sont déjà passés

galvaniser et requinquer le morale des fi dèles pour les encourager à conti-nuer dans cette œuvre de salubrité spirituelle à tra-vers les médias. Du Pas-teur Hounkanri Jacques au Surintendant Georges Adéyèmon en passant par le pasteur Firmin Bangboché et le Surin-tendant Honoré ADENLE, plusieurs thématiques sont passées au peigne fi n. C’est en effet une inspi-ration du Seigneur à son serviteur il y a un peu plus de cinq ans de porter l’évangile par le canal des médias, afi n d’atteindre le plus grand nombre. Très tôt comprise et admise par l’Eglise, cette volonté du Seigneur est traduite dans les faits il y a cinq ans. A ce jour, ce sont des milliers de d’autrices et d’auditeurs qui ont été libérés des liens de l’en-nemi car « vous connaî-trez la vérité et la vérité vous rendra libres », at-testent les Saintes Ecri-tures. Et c’est donc pour célébrer les nombreuses

victoires accordées par le Seigneur à son peuple et à son Eglise par le biais de ce programme radio-

phonique que cette mani-festation est initiée.

C’est donc pour la suite de tous ces orateurs de poigne

que le Rév. Gervais Sos-soukpè est attendu ce vendredi pour exposer aux fi dèles de l’ETEC, les subtilités du nouveau monde. De l’avis des or-ganisateurs de ce pro-gramme comme d’ailleurs le Surintendant Georges Adéyèmon l’a expliqué à Barthélémy Ayéladé dans son émission yorouba de ce début de semaine, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017

SOCIÉTÉ page 11

"Le prédicateur qui m'a fait perdre ma petite amie" Témoignage

dimanche. Mais je sais que vous voulez fuir vos mauvaises voies, maisL'église que vous fréquentez semble ne pas avoir de problème avec votre mode de vie. D'année en année, ils ne prêchent pas contre le péché. Ils vous seulement donne 100 façons de faire de la richesse, même lorsque vous êtes affaissé misérablement dans le péché et les dépendances...

... L'abus de l'évangile, le visa des miracles: mariage miracle, contrats miracle et la lutte contre les ennemis. Jacob avait toutes ces choses et pourtant, il criait à Dieu pour un seul. Et il l'a eu. C'est pourquoi nous parlons de lui jusqu'à présent. *Lock your self up this week-end* et crie à Dieu pour cette même rencontre. S'il ne vous l'a pas montré jusqu'à présent, n'abandonnez pas. Si mon ex petite amie a décidée de rompre notre relation, c'est qu'elle a vu quelque chose qui vaut plus que moi. Aujourd'hui, elle est heureusement mariée et a des enfants merveilleux. Cette chose

qu'elle a vue l'a gardée toutes ces années.Je sais que vous avez peur de ce qui adviendra de votre vie. Mais je vous rassure, coupez vos mauvais liens. Arrêtez d'aller vous amuser à l'église où vous continuez de vous régaler de vos vomissements.

Il est temps de pleurer pour une rencontre. Combien de temps allez-vous continuer à tomber et à monter et à tomber à nouveau ?

Il est temps de pleurer pour une seule touche de feu. Je suis sûr le ciel ne se dérobera pas à tes yeux mouillés ni à tes lèvres déchirées.

Restez un chrétien fort tous les jours.

Suite de la page 09

Ce qui a manqué à la prophétie de RodriguezDernier développement de l’actualité nationale

Sa prophétie présente aujourd’hui un goût d’inachevé. Martin Ro-

driguez puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’avait pas réussi à prédire sa chute, sinon son at-taque par le régime de la Rup-ture. Et pourtant, il l’a réussi en annonçant celle d’autres personnes telles que le pré-sident du patronat, Sébastien Germain Ajavon venu à la troi-sième position à l’issue du pre-mier tour de la présidentielle de 2016. En effet, l’homme d’affaires s’est déclaré juste après l’élection du président Talon, son premier opposant avec à la clé, la création de son parti politique. A l’occasion du congrès du parti, Martin Rodriguez a eu la dent dure avec le régime Talon au regard des mauvaises aventures qu’il avait eues avec Patrice Talon.

Il n’est pas allé par quatre che-mins pour montrer combien celui qui venait d’être élu pré-sident de la République n’était pas favorable à l’évolution des affaires de ses frères. Il a même donné l’exemple de plusieurs dossiers dont Patrice Talon se-rait impliqué. Aussi, l’homme a prédit qu’aux premières heures de son mandat, le président Talon va s’en prendre à ses alliés politiques, notamment le président Sébastien Ajavon. « …Je le connais bien… », avait-il lancé. Quelques mois plus tard, les faits semblent lui donner raison car, dans une interview accordée au journal Le Monde en début décembre 2016, Sébastien Ajavon a as-similé l’affaire Cocaïne au port de Cotonou à lune machination du gouvernement Talon pour nuire à sa vie et à ses affaires.

Point besoin de revenir sur cette affaire de drogue retrou-vée dans un des conteneurs de la société Cajaf Comon ap-partenant au président Ajavon. Toute chose qui avait amené certains à donner raison à Martin Rodriguez. Il avait fait une prophétie et elle s’est réa-lisée. Mais aujourd’hui, cette prophétie semble incomplète au point où le prophète n’avait pas pu prédire sa propre chute, que vient de constater tous les Béninois. En effet, de-puis quelques jours, l’homme d’affaires est au cœur d’une polémique. L’ex-hotel Shera-ton aujourd’hui, Bénin Marina Hotel dont la gestion lui a été confi ée depuis mars 2004 tra-verse une passe diffi cile. Les travailleurs désapprouvant sa gestion, ont appelé le gouver-nement à sauver leurs emplois

au prétexte que les clauses des contrats ne sont plus res-pectées. Ainsi, le gouverne-ment se basant sur les conclu-sions de deux études réalisés en 2012 et en août 2016 a, à la faveur du conseil des mi-nistres de ce mercredi, retiré la gestion dudit hôtel à l’hommes d’affaires avec en perspective,

des poursuites judiciaires pour non-respect des oobligations contractuelles. Il transparait donc que Martin Rodriguez tombe dans les mailles de la Rupture, même si le gouver-nement refuse n’avoir pas fait la chasse aux sorcières. Et le prophète qu’il a été, ne l’a pas prédit.

Les jeunes de la section Calavi 2 volent au secours des prisonniers de CalaviŒuvres humanitaires dans les églises évangéliques des Assemblées de Dieu

Plus de 500 pains de sa-vons. Tel est le cadeau qu’a offert la jeunesse

AD, précisément ceux de la section 2 aux détenus de la prison civile de Calavi. Ce geste de générosité s’inscrit

dans le cadre de la mise en œuvre de leur plan d’action du premier trimestre 2017. Parmi la délégation ayant effectué la visite, on peut noter la pré-sence des responsables, d’une diaconesse et du président de la section Calavi, pasteur Ma-hougbé Goukpoedou Germain.

Selon la trésorière des jeunes de l’église évangélique des Assemblées de Dieu, Fannou Legba Hermione, les respon-sables de la section ont bien pensé en entreprenant cette démarche qui permettra sans doute, de régler un temps soit peu les diffi cultés des détenus de la prison civile de Calavi. Elle a profi té pour expliquer que les jeunes ont adhéré promp-tement à la vision en donnant par Jad locale un pain de sa-von, comme il leus a été noti-fi é. Pour le Pasteur Mahougbé Goukpoedou Germain, c’est une vision et une ordonnance venant du Seigneur qui de ce pas, doit être obligatoirement respecté. Etant d’ailleurs l’ora-teur principal de la cérémonie, le Pasteur a exhorté les prison-niers sur le thème : ‘’Le fer ai-

guise le fer’’. Une thématique riche et pleine de sens qui a été tirée du livre de proverbes en son chapitre 27 versets 17. Il était question au cours de cette exhortation de montrer aux dé-tenus qu’ils doivent s’entraider, afi n que le fort puisse aider le faible puisque, poursuit-il, la vie en prison n’est pas chose fa-cile. Et donc, ces gestes de fra-ternité doivent être cultivés à l’intérieur de la prison. Pour l’un des prisonniers B.A, le geste de générosité accompli par la jeunesse de section calavi 2 vient à point normé puisque se-lon lui, le besoin était pressant. « Se laver ici n’est pas chose facile, et nous n’arrivons même pas à laver nos vêtements faute de manque de savon », a-t-il expliqué. « Les douches et les WC sont très salles, nous les

avions déjà lavés, il y a plus de 6 mois. Nous étions d’ailleurs entrain de nous organiser pour au moins laver la douche et les WC ce jour quand le Seigneur nous a envoyés les repré-sentants de la section », a-t-il ajouté. Il a remercié tous les jeunes qui ont d’une manière ou d’une autre contribué à ce don et a profi té pour lancer un vibrant appel aux autorités, aux pasteurs, serviteurs de Dieu, et à toutes personnes de bonne volonté à pourvoir toujours penser à eux car, confesse-t-il les larmes aux yeux : « c’est diffi cile ici ». A noter que cette vision a commencé depuis 2015 avec le Pasteur Germain Goukpoedou qui avait entre-temps accordé des bourses de formations en sérigraphie aux prisonniers.

Arthur HOUINDO

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Bonne Nouvelle n°098 du vendredi 17 Février 2017CMJN

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