TRÉSORS D’UNE COLLECTIONDE VICTOR LOUIS À JEAN DUPAS

PRAISE OF BORDEAUXTreasures of a CollectionFrom Victor Louis to Jean Dupas

3 décembre 200914 mars 2010December 3rd 2009 March 14th 2010

Dossier de présentation

Commissariat général Marc Favreau, conservateur au musée des beaux-arts

Comité scientifique Kira d’Alburquerque, doctorante en histoire de l’artMarc Favreau, conservateur au musée des beaux-arts

Édition

A l’occasion de l’exposition Eloge de Bordeaux. Trésors d’une collection, un catalogue est édité par l’Horizon Chimérique avec les contributions de Philippe Araguas, Robert Chevet, Dominique Dussol, Jean-Pierre Hiéret, Olivier Le Bihan, Colette Lestage, Bruno Marnot, Philippe Prevôt, Marc Saboya, Jacques Sargos.A paraître en novembre 2009.Tarif : 30

En couverture :Stanislas GORIN, Bateaux ancrés dans le port de Bordeaux, (1867)

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Sommaire

02 Commissariat de l’exposition Édition

04 Présentation de l’exposition 10 Liste des œuvres exposées

13 Eléments biographiques

16 Images pour la presse

18 Informations pratiques

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Présentation

Eloge de Bordeaux – Trésors d’une collection

L’exposition Eloge de Bordeaux – Trésors d’une collection, organisée par le musée des beaux-arts de Bordeaux, est présentée du jeudi 3 décembre 2009 au dimanche 14 mars 2010 à la Galerie des beaux-arts. A cette occasion, un catalogue illustré en couleurs est édité par l’Horizon Chimérique.

L’exposition présente plus de cent cinquante tableaux, dessins, gravures et documents précieux des XVIIIe, XIXe et XXe siècles réunis par Daniel Thierry. Cette collection unique dans son genre, par son ampleur, sa diversité et sa qualité, a été constituée avec passion, goût et discernement.Daniel Thierry est collectionneur et mécène. Son épouse, Sophie Schyler-Schröder, issue d’une illustre famille de négociants d’origine hanséatique installée à Bordeaux au début du XVIIIe siècle, a contribué à affirmer son goût pour Bordeaux et les embellissements de la ville au cours de son histoire.Son inclination initiale le pousse à réunir en priorité des œuvres du XVIIIe et XIXe siècle, mais son intérêt s’est largement ouvert au XXe siècle. Cette collection offre un remarquable panorama des ressources de la vie artistique locale depuis l’époque de Gabriel et Joseph Vernet, jusqu’à celle de Georges de Sonneville, Albert Marquet, André Lhote et Jean Dupas.

La collection rassemble des vues de la ville et du port de Bordeaux, mais aussi de ses alentours : Lormont, Floirac ou, un peu plus loin, Libourne et le bassin d’Arcachon. Daniel Thierry a aussi regroupé un certain nombre d’œuvres d’artistes bordelais de naissance ou d’adoption ne représentant pas forcément la ville mais témoignant de l’activité artistique bordelaise. L’exposition qui proposera une grande variété de supports (tableaux, dessins, gravures et livres) permettra de confronter les points de vue de ces artistes durant près de trois siècles. L’exposition ainsi que son catalogue suivront un parcours croisant approches thématique et chronologique. Il ne s’agit pas d’un bilan sur la vie artistique bordelaise au cours des trois derniers siècles mais bien d’un échantillon vaste et varié, subordonné aux goûts d’un collectionneur particulier.

Le parcours est divisé en cinq principaux thèmes, eux-mêmes parfois subdivisés. Le début de l’exposition retrace l’histoire de Bordeaux et de son urbanisme à l’aide des gravures. Cela permet de présenter un échantillon de la très vaste collection de gravures de Daniel Thierry avec certaines pièces bien connues mais qui, par leur beauté, méritent toujours d’être exposées, telle la paire des Vues de la ville et du port de Bordeaux de Joseph Vernet. On trouve également des gravures plus rares, voire étrangères, comme la Warhaffte contrafchtung der Statt Bourdeaux datant de 1578.

Joseph VERNET, Marine, vers1870-1880

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Sont ensuite présentés un ensemble d’œuvres sur la ville antique, médiévale et moderne qui témoignent de l’évolution de l’urbanisme au cours des siècles passés. Ces représentations, datant pour la majeure partie du XIXe siècle, permettent de comprendre l’engouement qui se développa à cette époque pour la sauvegarde des patrimoines régionaux en France. Léo Drouyn, grâce à ses dessins et ses gravures quasi-archéologiques ainsi que sa participation à l’ouvrage de La Guienne historique et monumentale d’Alexandre Ducourneau (1845), en est l’un des principaux instigateurs. L’exposition présente également quatre projets préparatoires inédits pour le monument aux Girondins, conçu par le sculpteur Dumilâtre et l’architecte Victor Rich, et érigé entre 1894 et 1902. Ces projets de très grandes dimensions, montrent une vue de face , une vue postérieure, un plan et une coupe transversale du monument.

Monument aux Girondins DUMILÂTRE, RICH

Le deuxième regroupement d’œuvres est consacré aux vues du port de Bordeaux, à ses bateaux à voile et à vapeur cohabitant encore jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, mais aussi à l’évolution de ses berges. On y voit des représentations des cales en pente douce avec d’étroites passerelles permettant d’accéder aux bateaux amarrés afin de charger et de décharger la marchandise. On trouve ensuite des vues postérieures à la construction des quais verticaux, où les grues remplacent peu à peu le chargement à dos d’homme. Certains documents témoignent d’évènements historiques spécifiques. Les sous-marins allemands sabotés dans le port en 1945 furent dessinés au crayon et à l’encre par Charles Phillipe . On trouve aussi le projet pour l’action de la Compagnie bordelaise de navigation à vapeur en 1880. Première compagnie reliant Bordeaux à New York, elle fit rapidement faillite à cause d’un rendement insuffisant.

Charles PHILIPPE, Cargo allemand saboté (1945)

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Plusieurs artistes renommés sont présents dans la collection. Daniel Thierry possède, par exemple, un tableau d’André Lhote représentant les Bassins à flots daté 1912 .

André. LHOTE, Bassins à flots, 1912

Il s’agit d’une variante du célèbre tableau conservé au musée des beaux-arts de Bordeaux. La toile, plus petite que l’œuvre de la collection publique, montre néanmoins exactement la même composition. Trois vues du port de Bordeaux de Charles Lacoste seront également exposées .

Charles. LACOSTE, Le port de la lune (1938)

L’animation des quais, peuplés de dockers, de marins et de filles de joie fut souvent décrite par les artistes locaux, en particulier par Pierre-Louis Cazaubon et Georges de Sonneville. Ce dernier, figure indépendante de la scène artistique bordelaise dans les années 10-20 est particulièrement bien représenté dans la collection..

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SONNEVILLE Georges de, Sur le quai des Chartrons, (1924)

La vie quotidienne bordelaise, aussi bien celle des gens du peuple que celle de la gentry a été l’objet de nombreuses œuvres (gravures et dessins en particulier) depuis le début du XIXe siècle. La collection en possède plusieurs exemples caractéristiques. On retrouvera donc les célèbres ouvrages de Gustave de Galard mais aussi plusieurs gravures moins connues, un peu antérieures, représentant différents types bordelais dessinés par Jacques Grasset de Saint-Sauveur. Le quotidien de la société bordelaise avec les sorties au théâtre, les promenades dans le jardin public ou les bals à l’Alhambra, est illustré surtout par les dessins humoristiques de Le Tanneur et de Georges de Sonneville. La collection possède un plan inédit, daté de 1833 et rehaussé d’aquarelle, de la célèbre villa Bel-Sito construite par Nathaniel Johnston puis passée dans les mains de la famille Guestier .

VILLA BEL SITO

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Daniel Thierry a aussi pu rassembler plusieurs gravures et œuvres liées à certains des plus importants projets architecturaux dans la ville. On y retrouve donc des dessins de Jacques Gabriel, dont l’un est préparatoire à la fontaine de l’Hôtel des Fermes ainsi que plusieurs dessins et gravures de Victor Louis en rapport avec le grand théâtre et la place de La bourse (ex place Louis XVI). Deux esquisses à l’huile de Roganeau, préparatoires à deux des médaillons du plafond du Grand-Théâtre, restauré par ce dernier dans les années 1920, sont aussi exposées.

ROGANEAU, Etude préparatoire pour le plafond du Grand théâtre

En complément des œuvres liées à l’architecture de Bordeaux, la collection regroupe un ensemble d’œuvres touchant aux arts décoratifs et à la peinture bordelaise, sans qu’il s’agisse de vues de la ville. On y trouve ainsi les dessins et tableaux des grands artistes bordelais du XVIIIe (Lacour, Taillasson , ou Bergeret), les paysages de Rosa Bonheur ou Raymond Brascassat, des projets d’arts décoratifs (Caranza , Felon ou Buthaud), des tableaux d’artistes bordelais orientalistes (Dauzats ou Marius de Buzon) ou encore plusieurs exemple de l’école moderne bordelaise dont les artistes plus importants (Lhote, Dupas ou Delorme) sont particulièrement bien représentés.

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TAILLASSON Jean-Joseph, Faustulus ramenant Remus et Romulus

DUPAS Jean, Cavaliers acclamés par des jeunes filles, (1920)

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Une collection sur l’art bordelais ne pouvait échapper à la représentation des vignes et des scènes liées au vin. Ainsi, on remarquera deux magnifiques vues des alentours de Libourne et de ses vignes, l’une d’Alfred Mouillon, l’autre d’Antoine Héroult .

HEROULT Antoine, Vue de Libourne

On trouvera également une représentation d’une vendangeuse du Médoc peinte par Edouard Lambert, artiste bordelais peu connu du XIXe siècle .

LAMBERT Edouard, Vendangeuse

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Daniel Thierry possède aussi une des variantes des Bons Mardis de Georges de Sonneville ainsi qu’un projet préparatoire à l’affiche de Buthaud pour la Fête du Vin (variante du projet conservé au musée des Arts décoratifs).

Enfin l’exposition présente plusieurs vues du bassin d’Arcachon d’Amédée Baudit, de Bopp du Pont ou de Raoul Stock. Pour finir, on trouvera l’une des pièces majeures de l’exposition : une sublime vue du bassin depuis la dune du Pyla peinte par Albert Marquet en 1935 .

Albert MARQUET, Arcachon

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Liste des œuvres exposées

Peintures et œuvres sur papier

CHAPITRE I LA VILLE

ANONYMEWarhaffte contrafchtung der Statt Bourdeaux (1578)

VERNET Joseph (d’ap,), COCHIN Charles Nicolas et LE BAS Jacques-PhilippeVue de la ville et du port de Bordeaux, prise du Château Trompette (1764)

VERNET Joseph (d’ap,), COCHIN Charles Nicolas et LE BAS Jacques PhilippeVue de la ville et du port de Bordeaux, prise du côté des Salinières (1764)

LACOUR PierreTombeaux antiques trouvés à Saint-Médars d’Eyran près de Bordeaux, gravés et publiés par MM. Lacour, père et fils/ A Bordeaux, de l’imprimerie de Bergeret Neveu. M.DCCC.VI

BORDES AugusteHistoire des monuments anciens et modernes (1845)

DUCOURNEAU AlexandreLa Guienne historique et monumentale (1842)

1. La ville antique et médiévale ANONYMEPalais Gallien (1859)

ALAUX Jean-Paul (d’ap,) et DROUYN LéoCimetière gallo-romain de Terre-nègre (v1830)

2. La ville moderne ALBAN de LESGALLERY Jean-JacquesVue du Grand Théâtre (1847)

PHILIPPE JulesVue du Grand Théâtre (1851)

ANONYMELe Marché des Grands Hommes (vers 1820)

DUMILÂTRE AlphonseProjets pour le Monuments aux Girondins (1893) BUTHAUD RenéVue de la place des Quinconces au début du XXe siècle

CAZAUBON Pierre LouisVue des Quinconces en direction de Saint-Michel (1910)

FOREL EugèneMatin bleu Tour Pey Berland et cathédrale de Bordeaux

SMITH AlfredLe Tramway

CHAPITRE II LE PORT

1. Le fleuve et les bateaux BURGADE LouisLormont

RANDON Th,Vue de Bordeaux depuis Floirac

HEROULT AntoineVue du port de Bordeaux prise depuis la falaise de Lormont

GORIN Stanislas Bateaux ancrés dans le port de Bordeaux (1867)

ANONYMEProjet d’action pour la compagnie bordelaise de navigation à vapeur (1880)

CAZAUBON Pierre LouisGabare dans la brume Port de Bordeaux

LACOSTE CharlesMorutier devant la place de la bourse (1927)

LACOSTE CharlesLe port de la lune (1938)

SONNEVILLE Georges deBateau devant le pont de Pierre

SONNEVILLE Georges deLe pont de pierre vu des quais Richelieu

HASSELT Wilhelm vanLe pêcheur devant la Garonne

LHOTE AndréBassins à flot (1912)

PHILLIPE CharlesQuelques dragueurs de mines allemands coulés à Bordeaux (1945)

PHILLIPE CharlesCargo allemand saboté (1945)

2. Les quais ANONYMEVue des quais devant Saint-Michel

ALAUX Jean-PaulLes quais devant le pont de Pierre

LALANNE MaximeLes quais et la place de la Bourse

BOPP DU PONT LéonVue des quais de Bacalan

LE VILLAIN ErnestLes quais des Chartons devant les Quinconces

CAZAUBON Pierre-LouisVue des quais de Richelieu en direction de la place de la Bourse

CAZAUBON Pierre-LouisLe quai des Chartons vu depuis les Quinconces

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CAZAUBON Pierre-LouisFemme accoudée devant le port (1912)

TILLAC Jean-PaulDockers

SONNEVILLE Georges deChargement d’une gabare sur la Cale Fenwick (1914)

SONNEVILLE Georges deDouanier (vers 1920)

SONNEVILLE Georges deSur le quai des Chartrons (1924)

CHAPITRE III LA VIE QUOTIDIENNE

GALARD Gustave deRecueil des divers costumes des habitants de Bordeaux et des environs (1818-1819)

GALARD Gustave deAlbum bordelais ou Caprices (1823)

GALARD Gustave deGrisette et matelot

GALARD Gustave deFillette caressant un chien

DELPECH HermannLe Marché aux fleurs

PREVERAUD YvonneLes Filles

GOMEZ-GIMENOCarnaval avec mariage de Marie salope.

RENAUDBel-Sito (1833)

PLANES-BURGADE Georges, LE TANNEUR Jacques et BRESSON RenéBordeaux (1934) (5 ill)

LAFON Paul HenryTourny Noël (1910)

SONNEVILLE Georges deCaricatures (1941)

SEMCaricature d’avocat

LE TANNEUR Les Heures bordelaises (1944) ( ill : scène du jardin public)

SONNEVILLE Georges deJardin public

SONNEVILLE Georges deBal public à l’Alambra (aquarelle)

SONNEVILLE Georges deLe Groupe des trois au piano

CHAPITRE IV L’ARCHITECTURE

GABRIEL Jacques VProjet pour la fontaine de l’Hôtel des Fermes

GABRIEL Jacques VArcade

LOUIS VictorCaprice, intérieur d’un temple romain

LOUIS VictorAlbum: La salle de spectacle

LOUIS Victor et POULLEAU ClaudeVue de la salle de spectacle

LOUIS Victor et POULLEAU ClaudeVue de la scène

ROBIN Jean-Baptiste et LE MIRE NoëlPlafond du Grand Théâtre

ROGANEAU François-MauriceMédaillon pour le plafond du Grand Théâtre

ROGANEAU François-MauriceMédaillon pour le plafond du Grand Théâtre

LOUIS VictorProjet pour la Place de Louis XVI

LOUIS VictorProjet d’arcade pour la place Louis XVI

LACOUR PierreProjet pour un décor de plafond

CHAPITRE V LA PEINTURE ET LES ARTS DECORATIFS

1. L’Age des Lumières LACOUR PierreAutoportrait

LACOUR PierreCrucifixion

LACOUR PierreJonas

COURREGEUne reine sainte faisant l’aumone à un mendiant

TAILLASSON Jean-JosephPerso drapé vue de profil tenant un livre

TAILLASSON Jean-JosephEtude d’homme drapé soutenant sa tête

TAILLASSON Jean-JosephFaustulus ramenant Remus et Romulus

BERGERET Pierre MolasqueHomère récitant ses poésies

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2. Le paysage BRASCASSAT Jacques RaymondPaysage champêtre

BONHEUR RosaLa neige à l’orée du bois

BRESDIN RodolpheBataille dans une plaine rocheuse

BRESDIN RodolphePremier frontispice pour Fables et contes de Thierry

REDON OdilonLa Séduction

3. Les arts décoratifs CARANZA Amédée deProjet de décor pour un plat japonisant

CARANZA Amédée deProjet de décor pour un plat japonisant

CARANZA Amédée deProjet pour une assiette : décor floral

FELON JosephChemin de croix (14 dessins, 1860)

ROGANEAU François-MauriceLa Loi (1916)

4. Les peintres voyageurs DAUZATS Adrien Vue d’une fontaine au Caire (1830)

BUZON Marius deMariage en Kabylie

ALAUX FrançoisMatelots dans un bateau (1908)

5. Les modernes DELORME RaphaëlEtude de femme vue de dos

DUPAS JeanCavaliers acclamés par des jeunes filles (1920)

SONNEVILLE Georges dePortrait d’André Lothe (1921)

LHOTE AndréSous bois

LHOTE AndréPaysage cubiste, Pins Francs

LHOTE AndréNature morte

CHAPITRE VILA VIGNE ET LE VIN

ANONYMESCHRÖDER & SCHYLER & Cie. BORDEAUX. MAISON FONDEE EN 1739

HEROULT AntoineVue de Libourne

MOUILLONVue de Libourne

LAMBERT EdouardVandangeuse

SONNEVILLE Georges deLes bons mardis

SCHNEGG GastonNature morte

DUPAS JeanLa vigne et le vin

BUTHAUD RenéProjet d’affiche pour la fête du vin

KREYDER AlexisVigne DOSQUE RaoulLe Cap Ferret

BAUDIT AmédéeUne matinée à Arès

MARQUET AlbertArcachon

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Eléments biographiques

BUTHAUD, René (Saintes, 1886 – 1986, Bordeaux)

Fils d’un Bordelais, René Buthaud se fixe à Bordeaux dès son plus jeune âge où il est d’abord élève de Paul Quinsac, puis étudie à l’Ecole des Beaux-arts de Paris dans la classe de Gabriel Ferrier. Il reçoit une formation de peintre et de graveur et, est second Prix de Rome de gravure en taille douce en 1914. Démobilisé en 1918 pour des raisons de santé, il commence alors sa carrière de céramiste après en avoir appris les rudiments chez un potier durant la guerre. L’obtention du Prix de Florence Blumenthal, en 1921, lui permet de faire un stage à la maison L’Hospier à Golfe-Juan, où il perfectionne sa connaissance des émaux. Il expose dès 1920 chaque année au Salon des Artistes décorateurs et au Salon d’Automne. Entre 1923 et 1926, il dirige l’usine Primavera, fondée par René Guilleré à Sainte-Radegonde, près de Tours. De 1928 à 1964, il présente ses céramiques à la maison Rouard à Paris. La Ville de Bordeaux lui fait plusieurs commandes officielles : en 1937, il réalise les vases en mosaïque pour le Palais des sports et les bas-reliefs en plâtre des quatre saisons pour la mairie du Bouscat ; au début des années cinquante, il refait en faïence le grand cadran de l’horloge du Palais de la Bourse ; en 1951, il conçoit deux vitraux pour la maison du Vin et des bas-reliefs pour la façade d’une école. Il est nommé, en 1931, professeur des arts décoratifs à l’école des beaux-arts de Bordeaux, au sein de laquelle il crée un atelier de céramique en 1955.

CAZAUBON, Pierre-Louis (Bordeaux, 1873 – 1950, Bordeaux)

Pierre-Louis Cazaubon, artiste bordelais par excellence, s’est consacré aux représentations des vues de Bordeaux, en particulier de son port, à l’huile et à l’aquarelle. Il étudie à l’école des Beaux-arts de Bordeaux dans la classe du paysagiste Cabié, devient membre de la Société des artistes français en 1905, et est sociétaire de l’Atelier de 1920 à sa mort. Il expose quelques fois au Salon de Paris. En 1919, il décore d’une grande fresque, représentant le port de Bordeaux au XVIe siècle, le salon de l’hôtel Frugès, construit par Pierre Ferré place des Martyrs-de-la-Resistance. Il réalise également une série de toile retraçant l’histoire du port pour une salle de réunion de la bourse maritime.

DUPAS, Jean (Bordeaux, 1882 – Paris, 1964)

Jean Dupas étudie à l’école des beaux-arts de sa ville natale dans la classe de Paul Quinsac. Pour l’Exposition des Arts décoratifs de 1925, il exécute l’une des quatre grandes toiles ornant le Pavillon des vins : La Vigne et le Vin, un important panneau au sein du groupe Ruhlmann : Les Perruches, et un autre pour le Palais de la laine. Il réalise d’autres grandes peintures murales et décors à Paris (chapelle de l’église du Saint-Esprit), le salon de l’Argenterie du Palais Royal à Bucarest en 1936, la salle des fêtes du Palais de la Bourse à Bordeaux en 1941-1942.Il décore également les immenses paquebots de la Compagnie générale transatlantique : le paquebot Ile de France en 1926 et surtout le Normandie en 1935, en collaboration avec le maître verrier Jacques-Charles Champigneulle. Il donne aussi des cartons de tapisserie pour les Gobelins, des affiches pour le Palais de la Nouveauté et pour des magasins de mode anglais et américains ainsi que pour le métro londonien. Il est nommé à l’Institut en 1941, devient professeur, reçoit également les cours de Jean-Gustave Lauriol, professeur de décoration et perspective. Il est ensuite élève de Gabriel Ferrier à Paris. Il obtient le premier Grand Prix de Rome en 1910 et séjourne à la villa Médicis sous la direction de Carolus-Duran puis d’Albert Besnard. Il est mobilisé en 1914 et ne retourne à Rome qu’en mai 1919 pour une dernière année. Peintre, affichiste et surtout décorateur dans le sens le plus large du terme, il s’intéresse à toutes les techniques des arts décoratifs : peinture sous verre, tapisserie, affiche, céramique, toile marouflée, fresque, lithographie, gravure… A la fin de sa vie, il est le conservateur du musée Marmottant.

GORIN, Stanislas (Argent, Cher, 1824 – 1874, La Brède, Gironde)

Stanislas Gorin est élève d’Isabey et de Héroult à Bordeaux. De 1846 à la fin des années 1860, jouissant d’une certaine notoriété, il expose régulièrement des paysages à l’aquarelle au Salon de Paris et au Salon de la Société des Amis des Arts de Bordeaux. Il est élu membre de l’Académie de Bordeaux en 1850. Il fait ensuite un voyage de deux ans en Espagne durant lequel il réunit les matériaux de son ouvrage intitulé Richesses artistiques des musées et des grandes galeries d’Espagne. En 1862, lors d’un voyage en Angleterre, il rencontre des confrères aquarellistes de grand renom. En 1855, il est professeur d’Odilon Redon à qui il transmet sa passion et fait découvrir Millet, Corot et Gustave Moreau. A partir des années 1860, l’œuvre de Gorin est jugé d’un romantisme passé de mode. Le musée des beaux-arts de Bordeaux conserve l’un de ses plus beaux tableaux : Embarquement d’Abd-el-Kader.

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LACOSTE Charles, Morutier devant la place de la bourse (1927)

LACOSTE, Charles (Floirac, 1870 – 1959, Paris)

Il fait ses études au Lycée de Bordeaux en même temps que Francis Jammes. C’est également à cette époque qu’il rencontre Gabriel Frizeau, grand collectionneur d’artistes contemporains tels que Redon ou Gauguin. Entre 1894 et 1897, il croise André Gide, Arthur Fontaine, les frères Rouart, le compositeur Henri Duparc. C’est aussi à cette époque qu’il fait à Londres plusieurs séjours qui auront une grande influence sur sa peinture. Refusé à la Société des Amis des Arts de Bordeaux, il expose pour la première fois en 1898 au Salon des Cent, organisé par La Plume dirigée alors par Léon Deschamps. De 1900 à 1914, il fait de nombreux envois au Salon des Indépendants ; en 1903, il commence à exposer au Salon d’Automne dont il est l’un des membres fondateurs. Il est aussi représenté au Salon de la Libre esthétique à Bruxelles, au Salon de la Toison d’or à Moscou en 1908 et dans de nombreuses galeries parisiennes, ainsi qu’au Petit Palais. Sa peinture, peut-être influencée par la brume londonienne, est faite « de douceur, de clarté et de poésie » ; elle s’est principalement inspirée des paysages du Sud-Ouest.

LACOUR, Pierre, père (Bordeaux, 1745 – 1814, Bordeaux)

Pierre Lacour est l’un des peintres les plus importants de Bordeaux à la fin du XVIIIe siècle. Il est élève du graveur bordelais Lavau, puis du peintre Vien à Paris. Il obtient le second Grand Prix de Rome, revient d’Italie en 1774 et se fixe à Bordeaux. Il dirige l’école de peinture où il a eu de nombreux élèves comme Alaux ou Bergeret. Il est membre de l’Académie en 1799 et est correspondant de l’Institut (Académie des Beaux-Arts). Il ne figure qu’au Salon parisien de 1802. Il collabore aux Antiquités bordelaises (Bordeaux, 1806) publiées par son fils.

Edouard LAMBERT (Bordeaux, 1818 – après 1889)

Artiste peu connu mais de bon niveau, Edouard Lambert a exposé au Salon de Paris de 1836 à 1848, en 1869 et en 1881 ainsi qu’au Salon de Bordeaux de 1849 à 1863. Il reçoit en 1840 la seconde médaille de l’Académie de Bordeaux et est logiste en 1842.

LE TANNEUR, Jacques (Bordeaux, 1887 – 1935)

Issu d’une famille bourgeoise, Jacques Le Tanneur commence à croquer ses professeurs dès le collège. Sa santé l’empêche de suivre les cours de l’école des beaux-arts de sa ville natale mais il est élève de Bodin. Il dessine d’abord avec un trait exact et une ironie indulgente, les travers de la société bordelaise. En 1924, il publie Les Heures bordelaises dont le texte est aussi plaisant que les illustrations. Il est d’ailleurs l’un des fondateurs et le président le la Société des dessinateurs et humoristes bordelais. Sans pour autant se détacher de Bordeaux, Le Tanneur passe une partie de l’année au pays basque où il ne cesse d’étudier les mœurs des habitants. Il publie en 1932 A l’ombre des platanes, Chronique des provinces basques, accompagné d’une préface de Francis Jammes. Le musée basque de Bayonne conserve un grand nombre de ses dessins et estampes.

SONNEVILLE, Georges de, Les Quais : trois nègres

SONNEVILLE, Georges de (Nouméa, 1889 – 1978, Talence)

Il grandit à Nouméa où ses parents se sont rencontrés et mariés. Il y apprend les rudiments du dessin avec une jeune australienne. La famille rentre à Bordeaux et Georges de Sonneville entre en 1905 dans l’atelier de Paul Antin, où il rencontre Yvonne Tronquet. A la veille de la guerre, il partage un atelier avec son ami Edouard Goerg à Montmartre. Ils fréquentent ensemble l’académie Ranson où

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professent les Nabis, Maurice Denis et Paul Sérusier. Il épouse Yvonne en 1914 et le couple s’installe rue du Couvent à Bordeaux, puis à Martillac. Sonneville peint les installations portuaires avec les grues à vapeur, les cargos, les paquebots, et les gabares ainsi que l’animation des quais avec les dockers, les marins et les filles des bars. Il fonde en 1928, avec d’autres artistes non-conformistes, le Salon des Indépendants bordelais, qui, pendant plus de dix ans, sera une brillante expérience de décentralisation artistique. En 1930, la famille Sonneville s’installe à Paris.

TAILLASSON Jean-Joseph, Perso drapé vue de profil tenant un livre

TAILLASSON, Jean-Joseph (Bordeaux, 1745 – Paris, 1809)

Issu d’une famille de négociants bordelais, Jean-Joseph Taillasson manifeste très tôt un intérêt pour la carrière artistique. Il fréquente dès le collège l’atelier du graveur en médaille Lavau, en compagnie de Pierre Lacour. A l’âge de dix-neuf ans, il est envoyé à Paris avec son ami dans l’école privée de Joseph-Marie Vien. En 1766, il est élève à l’Académie royale et commence dès 1767 à concourir pour le Grand Prix de Rome. Il échoue cinq années consécutives tout en étant présélectionnée à chaque fois. Il gagne néanmoins le prix des Têtes d’expression à deux reprises. En 1772, il part à Rome, à ses frais, toujours en compagnie de son compatriote Pierre Lacour qui n’avait lui non plus pas réussi à obtenir le Premier Prix. En 1774, il est agréé à l’Académie de sa ville natale mais il n’y sera jamais reçu « attendu qu’il se tint constamment éloigné de cette ville » (Bernadau, 1810, Tableau du Bordeaux). Il quitte l’Italie en 1775 pour s’installer définitivement à Paris. En 1783, Taillasson est agréé à l’Académie royale et reçu membre l’année suivante. A partir de ce moment, et jusqu’en 1806, il expose régulièrement au Salon, essentiellement des têtes d’expressions, des compositions religieuses ou historiques mais ne relatant jamais les événements contemporains.

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Images disponibles pour la presse300 dpi. jpg

Stanislas GORIN, Bateaux ancrés dans le port de Bordeaux, (1867)

Joseph VERNET, Marine, vers1870-1880 Monument aux Girondins DUMILÂTRE, RICH

Charles PHILIPPE, Cargo allemand saboté (1945)

André. LHOTE, Bassins à flots, 1912 Charles. LACOSTE, Le port de la lune (1938)

SONNEVILLE Georges de, Sur le quai des Chartrons, (1924)

VILLA BEL SITO ROGANEAU, Etude préparatoire pour le plafond du Grand théâtre

TAILLASSON Jean-Joseph, Faustulus ramenant Remus et Romulus

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CARANZA Amédée de, Projet pour une assiette : décor floral

DUPAS Jean, Cavaliers acclamés par des jeunes filles, (1920)

HEROULT Antoine, Vue de Libourne LAMBERT Edouard, Vendangeuse Albert MARQUET, Arcachon

LACOSTE Charles, Morutier devant la place de la bourse (1927)

SONNEVILLE, Georges de, Les Quais : trois nègres

TAILLASSON Jean-Joseph, Perso drapé vue de profil tenant un livre

Programme culturelVisitesVisites commentées de l’exposition : mercredis et samedis à 16h. Tarif : entrée plus 3

Visites pour les scolairesDécouverte de l’exposition pour les élèves des cycles II et III et pour les classes de collèges et lycées. Sur inscription au 05 56 10 25 25. Gratuit

VacancesLe mercredi et le vendredi à 14 heures, parcours de l’exposition pour les enfants de 6 à 12 ans suivit d’un atelier. Sur inscription au 05 56 10 25 25. Tarif : 3 Lundi, mercredi et jeudi : animations destinées aux enfants des centres aérés, maisons de quartier… Gratuit. Sur inscription au 05 56 10 25 25

Informations pratiques

Musée des beaux-arts20 cours d’Albret, 33000. Bordeaux.Tel. : 05 56 10 20 56

Galerie des beaux-artsPlace du colonel Raynal33000 BordeauxTèl. : 05 56 96 51 60

HorairesExposition ouverte tous les jours de 11h à 18h, sauf le mardi et les jours fériés.

AccésAccès par tramway ligne A ou B. Arrêt palais de justice ou Hôtel de ville.Stationnement : Parc auto Mériadeck ou Saint Christoly.

TarifsEntrée : 5 Tarif réduit : 2,50

Le tarif réduit s’applique aux titulaires de cartes pass-musées, carte vermeil et de cartes jeunes, aux militaires, aux handicapés et aux groupes à partir de 10 personnes.L’entrée du musée est gratuite pour les demandeurs d’emploi et les jeunes de moins de 18 ans.

Renseignements et réservations visitesTél. : (33) 05 56 10 25 25Fax : (33) 05 56 10 25 29i.beccia@mairie-bordeaux.fr

Communication/presseMusée des beaux-artsDominique BeaufrereTèl. : 05 56 10 25 17d.beaufrere@mairie-bordeaux.fr

Mairie de Bordeaux Direction de la communication, service presse, Tel. : 05 56 10 20 46 Presse nationale et internationale ClaudineColin communication Julien DiersTel. : 01 42 72 60 01julien@claudinecolin.com

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