11OptionBio | Mercredi 19 mars 2014 | n° 504

biomed | actualités

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infectiologie

La grippe saisonnière est entrée en phase épidémique

diabétologie

Premier essai clinique de greffe d’îlots de Langerhans chez le diabétique

Au 14 février, la surveillance des cas graves effectuée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), en collaboration avec les services de réanimation, a permis d’identifier 223 cas graves dont 60 % avaient entre 15 et 64 ans, 192 (86 %) de ces cas présentaient un facteur de risque de complications correspondant à une indication vaccinale, dont 4 femmes enceintes et 14 sujets obèses. A ce jour 18 décès étaient à déplorer.

Ces deux dernières catégories font partie des sujets à vacciner. Or seuls 14 % (27/192) des cas graves étaient vaccinés. Le nombre de cas graves est comparable à celui observé en 2010-2011 au

même moment de l’épidémie, mais supérieur à celui des deux dernières saisons grippales. C’est l’incidence des consultations pour grippe en médecine libérale, en franchissant le seuil épidémique cette semaine pour la seconde fois consécutive, qui signe le passage en phase épidémique (ensemble du territoire), comparable aux années précédentes. Le nombre de cas graves est supérieur à ceux obser-vés lors des deux dernières sai-sons grippales, au même moment de l’épidémie, mais comparable à celui de la saison 2010-2011. Le taux d’incidence des consul-tations pour syndromes grippaux durant la semaine du 3 au 9 février était de 375/100 000 (données du

Réseau Unifié : GROG et Sentinelles). Deux types de virus grip-paux circulent en France, A/H3N2 et A/H1N1pdm09 (souche apparue en 2009), l’isolement de virus B res-tant exceptionnel. Les virus en circulation sont sensibles aux antiviraux inhibiteurs de la neuraminidase (l’un des antigènes des virus). Le nombre de foyers d’infections respiratoires aiguës dans les col-lectivités de personnes âgées signalés à l’InVS (166 depuis le 1er octobre) est stable depuis plusieurs semaines et inférieur, à ce jour, à ce qui a été observé durant les épi-démies des deux dernières saisons.

Aux décès directement attribués à la grippe s’ajoutent les décès indi-rects liés à la grippe survenant chez des sujets âgés, l’infection grippale induisant la décompensation (rup-ture d’’équilibre) d’un état de santé précaire ou d’une pathologie chro-nique. | Y.-M. D.

sourcewww.invs.sante.fr. Bulletin hebdomadaire en ligne.

Dans le but de développer la greffe d’îlots de Langerhans pour les patients diabétiques de type 1 en Ile-de-France, 4 centres hospitaliers parisiens ont créé le Groupe Ile-de-France pour la transplantation d’îlots de Langerhans, le GRIIF.

Leurs promoteurs, après plusieurs années de développement de la technique d’isolement des îlots humains... et la recherche de financement, ont obtenu l’autorisation d’essai clinique de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des

produits de santé (ANSM) et du Comité de protection des personnes de l’Hôpital Saint-Louis.Le premier essai clinique débutera ces prochains mois. C’est un essai de phase 2 qui inclura 19 patients porteurs d’un diabète de type 1 ins-table ou greffés rénaux pour diabète de type 1. Ce projet est à l’initiative et sous la direction du Pr Pierre Cattan (chirurgie digestive et endocrinienne), à l’hôpital Saint-Louis à Paris. L’essai clinique sera coordonné par le Centre d’investigation clinique intégré en biothérapies (CIC-BT), structure de recherche clinique experte dans l’éva-

luation des biothérapies, la coordina-tion des projets et la mise en œuvre des essais cliniques. La technique de greffe d’îlots de Langerhans a été améliorée pour une meilleure fonction des cellules du pancréas produisant l’insuline, et en améliorant leur effi-cacité qui, aujourd’hui, n’excède pas cinq ans.Parallèlement, et en association avec les principales équipes de recherche fondamentale en Ile-de-France, le GRIIF étudie les causes du diabète pour développer des stratégies sur trois points : le prévenir, empêcher sa progression, optimiser la thérapie

cellulaire du diabète. La plateforme de recherche du GRIIF a bénéficié d’un soutien financier de la Fédéra-tion française des diabétiques (AFD), qui s’est engagée à financer à hauteur de 50 000 euros par an jusqu’en 2017, la recherche, estime l’AFD, qui repré-sente un espoir sans précédent pour le traitement des sujets diabétiques. Dans son appel aux dons, l’AFD rap-pelle qu’un don de 130 € permet par exemple de financer une journée de recherche sur les Ilots de Langerhans. | Y.-M. D.sourceFédération française des diabétiques.www.afd.asso.fr

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