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MP – Physique-chimie. Devoir surveillé
Jean Le Hir, 14 décembre 2009 Page 1 sur 3
DS n°4-1 : corrigé
Premier problème : Chimie
Extrait du concours e3a
La maille élémentaire comprend huit atomes de sommets comptant pour 1/8e et un atome au centre du cube comptant à part entière. Cela fait :
11 8 2 atomes par maille
8n = + × =
33 3
A
8,512
10 kg mM
N a−= × ⋅µ =
Les sphères doivent être tangentes sur une diagonale du cube de longueur 3a . Nous en déduisons :
1Nb
2143 10 m3
4143 pm
ar −= × ==
Définition : la compacité est le rapport du volume occupé par les sphères sur le volume total.
Calcul :
3Nb
No 30,
433
86
28
rC
a
π= =× π
=
L’oxygène a pour nombre d’oxydation -2 et dans une molécule la somme algébrique des N.O. est nulle. Nous en déduisons : N.O.(Nb) 5= +
LYCÉE DE KERICHEN MP-Physique-chimie Devoir surveillé n°4- 1
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En appliquant la règle de Klechkowski : 2 2 6 2 6 2 10 6 2 31 2 2 3 3 4 3 4 5 3
5 électronsde valence
s s p s p s d p s d�����
Les cinq électrons de valence justifient la valeur du nombre d’oxydation et la stabilité de l’oxyde
( ) ( ) ( )2s 2 g 5 s4 2
Nb O Nb O5 5
+ = (1)
( )( )0 0r 1 f 2 5 s
1760 kJ m2
Nb O5
olH H −= − ⋅∆ = ∆
( )( ) ( )( ) ( )( )0 0 0 0r 1 m 2 m m5 s 2 g s
1 12 4Nb O O Nb 179 J mol
5K
5S S S S − −= − ⋅= ⋅∆ − −
La réaction est exothermique ( )0r 1 0H∆ < . D’après la formule de Van’t Hoff :
00r 1
2
ln0
Hd K
dT RT
∆= <
Une augmentation de température implique une diminution de 0ln K et donc, la fonction logarithme étant monotone croissante, une diminution de 0K .
Un tel système n’a pas de paramètre intensif de constitution. Les seuls paramètres intensifs sont p et T, au nombre de 2. À l’équilibre chimique, la relation r 0G∆ = doit être satisfaite, ce qui implique une
relation entre T et p : le système est monovariant. On ne peut donc pas imposer indépendamment la température et la pression sans rompre l’équilibre.
Avec un constituant gazeux inerte supplémentaire, il existe un paramètre intensif de constitution pour la phase gazeuse et la variance est donc égale à 2 : en jouant sur la composition de la phase gazeuse, on peut donc imposer indépendamment p et T.
( )2,eq0 0 0
O 0 r r r0
285 à 298ln ln Kp G H S
K TRT R RP
TT
∆ ∆ ∆= − = + = − =+ − =
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Commentaire : à cette température, la pression d’oxygène à l’équilibre est tellement petite que l’on doit considérer que la réaction est totale.
( ) 2
2,eq
2
O
1O7 10 kJ molln à 298K
pTA T RT
p−= × ⋅ ==
L’air libre correspond précisément à la pression partielle 2O 0,2 barp = : les conditions numériques
précédentes s’appliquent donc : l’oxydation du niobium est très favorisée thermodynamiquement.
L’étude thermodynamique ne permet pas de conclure à la stabilité du métal vis-à-vis de la corrosion. Sans doute se forme-t-il une couche d’oxyde protégeant le métal d’une attaque en profondeur (passivation)
MP – Physique-chimie. Devoir surveillé
Jean Le Hir, 14 décembre 2009 Page 1 sur 9
DS n°4-2 : corrigé
Deuxième problème : Physique
Loi de Biot et Savart : ( ) ( )( ) ( )
20 0 0
3 3/2 3/22 2 2 2
PMM
4 4 4PM
r z z rIa d e ae ze Ia d e Iaz d eI d
dBa z a z
θθ ∧ − +µ µ µ θ + θ∧= = =π π π+ +
��� ��� ��� ��� ������ ������� ℓ
Les contributions radiales se compensent et l’intégration conduit à la forme attendue :
( )( ) ( )
( )2 2
0 03/2 3/22 2 2 2
M4 2
zz z
Ia e IaB d e f z I e
a z a z
µ µ= θ = =π + +∫
C
����� ��� ���
Le plan xOz est un plan d’antisymétrie de la distribution des courants. En un point de ce plan, le champ est donc contenu dans ce plan et donc de la forme annoncée. Le plan zOy est un plan d’antisymétrie de la distribution des courants. En deux points symétriques par rapport à ce plan, les champs sont donc symétriques.
Conclusions :
( ) ( ), ,x xB x z B x z− = −
( ) ( ), ,z zB x z B x z− = +
M
P
θ
z
x( )M ,x z ( )M ,x z−
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En coordonnées cylindrique r est défini positif et a priori l’angle θ est défini dans l’intervalle 0 2≤ θ < π . Nous pouvons tout aussi bien définir r algébrique avec la convention
( ) ( ), , , ,r z r zθ = − θ + π . La fonction ( ),rB r z apparaîtra alors comme fonction paire de r tandis que
la fonction ( ),zB r z apparaîtra comme fonction impaire de r. Ces fonctions sont continues à dérivées
continues et admettent donc des développements limités en 0r = impair pour ( ),rB r z et pair pour
( ),zB r z .
L’équation locale traduisant la conservation du flux de B���
s’écrit : div 0B =���
. En coordonnées
cylindriques, nous avons ( ) ( ) ( ) ( )2, ,1 1
div r zz r IrB r z f z IB r z
Br r z r r z
∂ α∂ ∂ ∂ = + = +∂ ∂ ∂ ∂
���. Soit :
( )2 0df
zdz
α + = ou encore : ( ) ( )( )
20
5 22 2
1 1 3
2 2 4
a zdfz f z
dz a z
µ′α = − = − =+
La forme locale du théorème d’Ampère s’écrit : 0rot B j= µ��� ��� ��
, soit rot 0B =��� ��� ���
en un point où la densité
de courant est nulle. Dans le cas d’un champ de vecteur B���
n’ayant pas de composante orthoradiale
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Bθ et dont les composantes rB et zB ne dépendent pas de θ, le rotationnel s’écrit :
rot r zB BB e
z r θ∂ ∂ = − ∂ ∂
��� ��� ���.
Avec ( )rB z r I= α et ( ) ( ) 2zB f z I z r I= + β , cela s’écrit ( ) ( )2 0r zB B
z r I r z Iz r
∂ ∂ ′− = α − β =∂ ∂
, soit :
( ) ( ) ( )( )
( )2
2 207 22 2
1 1 34
2 4 8
az z f z a z
a z
µ′ ′′β = α = − = −+
Il s’agit ici du flux dû à la composante ( ),zB z r ayant pour expression ( )0
2 ,b
zr B z r drφ = π∫ et dont
la valeur limitée au second ordre en b s’écrit : ( ) ( ) ( )2 2, 0zb B z b f z I tφ π = π≃
La f.e.m. induite dans le circuit ( )C′ est composée de l’auto-induction dI
Ldt
′′− et de l’induction de
Neumann ( )2d dIb f z
dt dt
φ− = −π due au champ magnétique créé par la spire ( )C . Dans l’hypothèse
ARQS, nous pouvons donc écrire :
( )2dI dIL b f z RI
dt dt
′′ ′− − π =
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L’équation différentielle s’écrit donc ( )2 0dI dI
L b f zdt dt
′′− − π = et s’intègre simplement en
( ) ( ) ( )2
teb f zI t I t C
L
π′ = − +′
. Les intensités étant initialement nulles dans les deux spires, la constante
est nulle et l’on a : ( ) ( ) ( )2b f z
I t I tL
π′ = −′
Nous en déduisons : ( )2
0 0
b f zI I
L
π′ = −′
( ) ( )( )0 0 , ,r r z zdF I d e B I d e B b z e B b z eθ θ′ ′= ∧ = ∧ +���� ��� ��� ��� �� ��
ℓ ℓ . La force élémentaire de Laplace a donc une
composante radiale ( ) 0,r zdF B b z I d′= ℓ et une composante axiale ( ) 0,z rdF B b z I d′= − ℓ .
Du fait de l’invariance par rotation, les contributions radiales ont une résultante nulle par intégration sur la spire tandis qu’au contraire les contributions axiales s’ajoutent :
( )( )
( )( )
( )0 0 0, , 2 ,
2 0
r z z r r zC C
F B b z I e d B b z I e d bB b z I e
b
′ ′′ ′ ′= − + = − π
π
∫ ∫��� �� �� ��
ℓ ℓ
����� �����
Soit finalement : ( ) ( ) ( )2 2 4 20 0 02 2z z
f zF z b I I e z b I e
L′= − πα = π α
′��� �� ��
Nous avons démontré que ( ) 1
2
dfz
dzα = − . La force résultante de Laplace s’exprime donc comme une
dérivée :
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( ) ( ) ( ) ( )2 4 2 4
22 4 2 20 0 02
2z z z
f z df b b dF z b I e f z I e f z I e
L dz L L dz
π π = π α = − = − ′ ′ ′
��� �� �� ��
ou encore ( )2 4
2p02z z
dE d bF e B z e
dz dz L
π= − = − ′
��� �� ��
Nous avons bien identifié une énergie potentielle de la forme ( )2
p 0E K B z= , avec 2 4
2
bK
L
π=′
.
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Avec ( )( )
3 42 3 2 20
p 0 32 20
0,4
R aE B z R N I
a z
µπ= = πµ +
, nous avons donc :
( )( ) ( )
p 3 2 4 2 20 0 04 42 2 2 2
3
2
dE z zF z R N a I I
dz a z a z= − = πµ = γ
+ + avec 3 2 4
0
3
2R N aγ = πµ
Dérivons le logarithme de ( )F z : ( )2 2
2 2 2 2
1 1 2 74
dF z a z
F dz z a z z a z
−= − × =+ +
( )F z est une fonction croissante pour 7
az < et décroissante pour
7
az > . ( )F z présente donc un
maximum pour m7
az z= = . La force maximale a pour valeur :
( )4
2 2 2mm 0 0 04 772 2
m
7
8 7
z cF I I I
aaa z
γ γ = γ = = +
avec 4
7 10,22
8 7c
=
≃
z
( )F z
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Pour qu’un équilibre soit possible, il faut bien sûr que cette force maximale mF soit supérieure au
poids : 2m 07
cF I mg
a
γ= > , soit
( )73 27
0 m 13
5 10 9,8 5 1011,8 A
2,77 10
mgaI I
c
− −
−
× × × ×> = = =
γ ×
Les deux valeurs de z correspondant à ( )F z mg= sont mises en évidence graphiquement sur le
schéma suivant :
À partir de la cote 1z , une diminution de z provoque une diminution de la poussée verticale la sphère
tombe sous l’effet de son poids. Au contraire, à partir de la cote 2z , une diminution de z provoque une
augmentation de la poussée verticale qui ramène à sa position d’équilibre : la position la plus haute est une position d’équilibre stable.
Nous prenons pour expression de l’énergie potentielle 3
2p
0
RE B
π=µ
, soit
( ) ( ) ( )( ) ( ) ( )( )3 3
222 2 2p 0 0 0
0 0
, ,r z
R RE B r z B r z z r NI f z NI z r NI
π π = + α + + β µ µ≃ .
z
mF
mg
1z 2z
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En nous limitant à l’ordre 2 en r, cela donne :
( ) ( ) ( ) ( ) ( )( )32 22 2 2
p s 0 s s s s0
, 2R
E r z N I f z z f z z rπ + α + β
µ≃
La force radiale ( ) ( ) ( )( )3
2p 2 20 s s s
0
2 2r
E RF N I z f z z r
r r
∂ π ∂= − = − α + β∂ µ ∂
est bien nulle pour 0r = , ce
qui démontre que la position axiale est une position d’équilibre et cette force est centripète, c’est-à-dire que l’équilibre est stable vis-à-vis des petits déplacements latéraux, dès lors que
( ) ( ) ( )2
s s s2 0z f z zα + β > .
Je n’ai pas trouvé de solution plus élégante que de simplifier l’expression ( ) ( ) ( )2
s s s2z f z zα + β par
un développement, réduction au même dénominateur, etc. Ce qui conduit à :
( ) ( ) ( )( )
2 22 2 4 s
s s s 0 52 2s
2 532
16
a zz f z z a
z a
−α + β = µ+
.
La condition définissant la stabilité latérale s’écrit donc : 2 2s2 5 0a z− > , soit : s
2
5z a<
Rappelons que la condition de stabilité verticale impose m7
az z> =
Nous avons ainsi démontré l’existence d’un intervalle de stabilité : s
2
57
az a< < soit, en valeurs
approchées s0,378 0,632a z a< <
La position d’équilibre est définie par la relation ( )( )
2ss 042 2
s
zF z I mg
a z= γ =
+. Nous obtenons la
sensibilité en effectuant une simple dérivation à 0I constant :
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( )52 2 2 2ss s s
2 2 22 20 ss
s
1
77
a zdz z a zm
dg I g z aa zdg
dz
+ +ε = = = =γ −−
Notons tout d’abord que cette valeur de sz est bien comprise dans l’intervalle de stabilité. Nous avons
alors : 5
6
a
gε =
Application numérique : 3 24,25 10 s−ε = ×
On veut atteindre 910g
g−δ = , cela implique 12
s
58,3 10 m
6
a gz
g−δδ = = × .
Cette mesure serait extrêmement fine, elle est à comparer à la dimension caractéristique de l’atome
qui est d’un ordre de grandeur dix fois plus grand ( )1010 m− . Une telle précision semble bien difficile
à atteindre !
Imaginons une compensation de la variation de g par une variation du courant 0I en maintenant sz
constant. Nous avons alors : 0
0
2I g
I g
δ δ=
Application numérique : 900 0,5 13 10 6,5 nA
2
I gI
g−δδ = = × × =