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EFFETS DE LA MISE EN CULTURE
DE QUELQUES SOLS REPRESENTATIFS
DE LA REGION DE TOUBA
( Nord - Ouest de la Côte d' "Ivoire )
PRESENTATION SOMMAIRE DE L"ETUDEET RESUME DES PREMIERS RESULTATS
PEDOLOGIE EXPERIMENTALE
OffiCE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE - MER________1
CE'TlE DOADIOPODOUMÉ - COTE· DIVOIRE
$. P. y 5T - ABIOJA"
C. VALENTINT. MONG - GINE
'".111
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
CENTRE D'ADIOPODOUME
BP. V-51 - ABIDJAN (Côte d'Ivoire)
Laboratoire de Pédologie Expérimentale
EFFETS DE LA MISE EN CULTUREDE QUELQUES SOLS REPRESENTATIFS
DE LA REGION DE TOUBA(Nord-Ouest de la Côte d'Ivoire)
Présentation sommaire de l'étudeet résumé des premicys résultats
par
C. VALENTIN
T. MONG-GINE
mai 1979
1
SOM MAI R E
Pages
Avant-propos
Introduction
l Données descriptives
11 Les éléments des milieux naturel et humain
111. le climat et la végétation
112. la géologie
113. le milieu humain
12 Le choix des sites
121. les difficultés
122. les sites retenus
13 Présentation des trois couples
131. les toposéquences
132. les trois couples de sols étudiés
1
1
3
3
3
3
3
4
4
4
5
5
5
II Données quantifiées 9
21 Caractères physiques 9
211. densité apparente 9
212. perméabilité des sols - mesuresd'infiltration (Pioger) .10
213. dynamique de ressuyage et capacité au champ 12
214. pénétrométrie à masse 13
215. pénétrométrie proctor 14
22 Caractères biologiques 16
221. nitrification 16
222. vers de terre 17
223. densité racinaire 18
Conclusions 19
AVANT-PROPOS
Le présent rapport fait le point sur les premiersrésultats d'une étude concernant les effets de la mise enculture de sols caractéristiques de la région de Touba. Lesdifférentes mesures de terrain, ainsi que certains dépouillements n'étant pas encore achevés, il s'agit d'un texteprovisoire destiné à susciter des critiques et des suggestionsde la part des diverses personnes in~éressées par le développement agricole de cette région.
INTRODUCTION
En vue d'une meilleure connaissance des ressources ensols du Nord de la Côte d'Ivoire, un vaste programme de cartographie pédologique a été entrepris au Nord du 8ème parrallèle.Plusieurs cartes ont déjà été publiées, d'autres sont en coursde parution: Odienné (1975), Boundiali (1977), Korhogo (1979),Niellé, Tienko et Tingrela (1979), Katiola (1980) et Touba (1980).Le degré carré de Touba (compris entre les. 8ème et 9ème parr~l
lèles Nord et les 7ème et 8ème méridiens Ouest) constitue l'unedes six feuilles réalisées au 1/200 OOOème, susceptibles d'apporter le maximum de renseignements sur la morphologie des solset leur répartit,ion spatiale.
En 'appui à ce programme, le Ministère de la RechercheScientifique a jugé utile d'entreprendre des études sur le .comportement de certains sols caractéristiques, vis-à-vis desdifférents agents naturels (principalement l'eau) et anthropiques (cultures). Il s'agit essentiellement d'é.tablir le maximum de relations entre les caract6ristiques obtenues lors de ladescription d'un sol et ses différentes réactions enregistréeslors d'expériences appropriées. A l'aide du grand nombre dedonnées morphologiques issues des travaux de cartographie, ilsera possible, par la suite, d'extrapoler à des zones plusétenduos les résultats acquis sur un nombre restreint de sites.
Après deux campagnes de mesures menées essentiellementen milieu naturel (dans les régions de Katiola - 1977 - et deTingréla - 1978 -), les présents travaux entrepris dans la régj.onde Touba ont pour objectif principal la mise en évidence, sipossible chiffrée, des effets du défrichement et de la mise enculture sur la morphologie et le comportement des sols.
Pour une telle étude, la méthode des couples paraît laplus satisfais~nte elle consiste à comparer deux sites d'unmême sol, aussi proches que possible (distants d'une vingtainede mètres), l'un en milieu non défriché ("témoin naturel"),l'autre étant cultivé. La démarche s'organise selon troisétapes successives :
- description approfondie des deux sites (les profilspédologiques et leur environnement géomorphologiqueet végétal).
2
- mesures et analyses permettant la saisie de données"clés" de la dynamique actuelle des sols.
- confrontation entre l~s caractères morphologiques etles résultats des mesures corresponàantes.
Ces premières observations associées aux différentesdéterminations quantifiées permettent d'émettre certaineshypothèses sur les effets des techniques culturales et d'orienterles travaux ultérieurs.
l DONNEES DESCRIPTIVES
11 Les éléments des milieux naturel et humain
111. le climat et la végétation
La région de Touba se trouve à la limite méridionale dudomaine soudanais, secteur sub-soudanais (ELDIN 1971)végétation de type savane boisée, arborée ou arbustive et/ouforêt claire et forêt dense sèche.
Son climat est de type tropical à long hivernage :pluviométrie annuelle moyenne calculée sur 20 ans: 1378 mm,durée de la saison sèche: 5 mois, de novembre à mars.
L'isohyète 1,40 m suit un tracé parabolique dont lesommet passe légèrement à l'Ouest de Touba et délimite ainsiune zone plus arrosée aux confins de la Guinée.
Passant par Touba, l'isotherme 25°C, partage la régionen une zone plus chaude au Nord qu'au Sud. La .courbe dedéficit hydrique cumulé (600 mm) suit à peu près le mêmetracé que l'isotherme précédente et marque la limite d'unezone plus sèche au Nord. Cette région septentrionale estégalement caractérisée par une humidité relative (moyenn8annuelle) inférieure à 7S ~ et une durée d'insolationsupérieure à 1950 heures.
112. la géologie:
La plupart des assises géologiques de la reglon deTouba ont une origine migmatitique et plutonique. Les grani~
toides hétérogènes (ou granites indifférenciés) occupent larégion occidentale de Touba et de Borotou, tandis qu'unezone de granites à hypersthène s'étend au Nord de Touba. Depart et d'autre de la route Touba-Séguéla et le long duSassandra apparaît une formation granito-gneissique àhypersthène (cf. esquisse géologique). En marge de cet ensemble, des dolérites couvrent une large bande de l'Ouest auSud de Touba. Ces roches basiques se dressent sous forme dedykes de tailles variées.
113. le milieu humain:
Les Mahous constituent le groupe ethnique le plusimportant de la région de Touba. Ils s'apparentent auxMalinkés. Le riz constitue la nourriture de base suivi dumanioc et du maj~s (consommé sous forme de galettes), puis del'igname. Le riz pluvial constituerait 90 % de la productionvivrière.
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CARTE OES GRMJOES fORMATlorlS GEOLOGIQUES
LEGENDE:
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Depuis 1976, de nombreuses coopératives villageoisesont vu le jour (G.V.C. : Groupement Villageois Coopératif)sous l'impulsion de la société d'Etat de déveJ.oppement dela culture rizicole (SODERIZ), et depuis 1978 de la production de coton (C.I.D.T.). Dans la plupart des cas, les blocs(de 30 à 70 hectares) ont été défrichés à l'aide de moyenslourds. Ces travaux n'ont p~s toujours répondu à une demandedes villageois puisque de nombreux champs n'ont jamais étécultivés ou très vite abandonnés (pour le secteur àe Borotou,par exemple, 60 % des terres défrichées étaient effectivementmises en culture la première année, 40 % en 1978). ChaqueG.V.C. bénéficie de l'encadrement d'un moniteur agricoleappartenant à la C.I.D.T. qui facilite les principales opérations (traitements, fertilisation, récolte .... ). Il est ànoter que la majorité des coopératives s'est tournée vers laculture mécanisée, devenant propriétaire d'engins assezlourds avec l'aide de la Banque Nationale pour le Développement Agricole (B.N.D.A.).
Connaissant le passé cultural récent des parcelles desG.V.C., il était particulièrement intéressant d'y installerles sites expérimentaux.
12 Le choix des sites
121. les difficultés
De nombreux facteurs doivent être pris en compte. Il estnécessaire de délimiter des sous-régions naturelles danslesquelles il soit possible de trouver des périmètr~s dontles caractéristiques (sols, relief, mais aussi type. deculture) se montrent les plus représentatives possibles.
Il n'est pas inutile de rappeler certains impératifsscientifiques (nécessité d'une lisière franche culturelmilieu naturel) et techniques (accessibilité, proximité depoints d'eau ... ).
122. les sites retenus
Les données du milieu naturel indiquent l'existence detrois sous-régions bien individualisées: le Nord, l'Est etl'Ouest de Touba. Partant de cette constatation, nous avonsretenu les trois emplacements suivants (cf. carte)
Bambadougou (BAM) , sous-préfecture de Borotou, au Nord,sur granite indifférencié;
Guintéguéla (GUI), sous~préfecture de Guintéguéla, àl'Est, sur granito-gneiss àhypersthène ;
Soula (SOU), sous-préfecture de Konan, à l'Ouest, surdolérite (roche verte).
5
Ces blocs offrent d'importantes surfaces cultivées lelong des toposéquences (successions des sols du so~net
au marigot), ainsi que des témoins du milieu (sol etvégétation) tel qu'il se présentait avant les défrichements.
L'examen d'une série de profils, dans la mesure dupossible en milieu naturel pour ne pas perturber les parcellescultivées, permet de déterminer le type de sol le plus caractéristique et son homologue cultivé pour lequel une description soignée du profil cultural souligne l'effet desantécédents culturaux.
Parmi ces trois sites, le sol de Soula est le moinsétendu dans la région de Touba. Il constitue un pêle pédologique très intéressant qu'il est utile néanmoins decaractériser.
131. les toposéquences (cf. diagrammes correspondants)
132. les 3 couples de sols étudiésa) végétation et cultures
- BAMBADOUGOU :
A t'emplacement des profils, la végétation "naturelle"est une savane arborée assez dégradée. Un tapis graminêencouvre la quasi-totalité du sol.
Il est possible de retrouver la trace des billons de lapremière culture de coton ayant succédé au défrichement. Troismois après la récolte, les pailles de riz restées sur piedvoisinent avec de nombreuses plantes annuelles adventices quiont largement dépassé le stade de la floraison.
Signalons que chaque année la quasi-totalité de lavégétation de Touba est brûlée. Cette fois-ci les feux debrousse sont survenus en fin de saison sèche (fin février).Malgré cela, deux semaines après le passage du feu, lesfeuilles mortes assuraient une certaine couverture du sol.Sur la parcelle cultivée, par contre l'ensemble de la végétation avait brûlé.
- GUINTEGUELA :
Le couvert végétal est assuré à 30-40 % par le feuillage des ligneux d'une savane arborée assez bien conservée.De ce fait, la strate graminéenne est plus lâche qu'àBambadougou.
Deux cultures de riz se sont succédées sur le siteétudié. Les adventices sont moins nombreuses qu'à Bambadougou.
ESo.UISSE DE BLOCS DIAGRAMMES DES TROIS TOPOSEOUE~JCES
Localisation des sites
Il • otrésll rogflphl~..plu Im~orta
(Ioil de la toposéqu
PI: pente principale
Po: pen.te très faible
hUIS cuiilssélS de feibleutnsiOA
Versant plan en forme de glacis,
avec buttes cuirassées part iellementdemantelées
(granite indifférencié)
BAM BADOUGOU
Iffleuremut rocheul épars{ID boule}
GUINTEGUELA
(granito-gneiss a hypersthène)
Large interfluve à Sommetplan - convexe
pentes Pt < P2
SOULA
(dolérite)
_ Relief convexo - concave
rocheul
104/204
6
A Guintéguéla, comme à Touba, les labours ont é,téréalisés au tracteur.
- SOULA :
Aux environs immédiats des profils, la végétation deSoula ressemble à celle de Bambadougou. C'est une savanearborée claire dont les arbres espacés couvrent peu le sol.Par contre, le tapis graminéen est dense.
Trois campagnes de riz, s'étant soldées par des échecs,ont précédé l'installation actuelle du StyZosanthes. A laculture attelée du riz pluvial succède une cult~re mécaniséemais les résultats de la légumineuse ne semblent pas pourl'instant très concluants: le StyZosanthes, très clairseméest largement envahi par des adventices (Imperata sp.).
b) les sols (cf. schémas)
Les sols de Bambadougou et de Guintéguéla sont peuépais ; ils comportent à faible profondeur - 15/25 cm -un horizon riche en éléments ferrugineux durs, de formenodulaire. Décrit en langage typologique (CHATELIN et MARTIN1972), le sol de Bambadougou est un lepto-apexol surgravolite structichrome et pétrostérite ; celui de Guintéguélaest un lept~-apexol sur gravolite structichrome à phasealtéritique et sur gravo-structi-altérite.
Le sol de Soula, par contre profond, ne contient pasd'éléments grossiers sur une épaisseur atteignant 150 Cm.C'est un ortho-apexol sur gravolite structichrome.
- BAMBADOUGOU :
Les deux profils étudiés ont une texture sablo-argileuse,à sable quartzeux. Le matériau est meuble, de consistancefragile; ces sols senililent appauvris en surface.
En milieu naturel, la surface du sol est plane, parseméede petits gravillons ferrugineux (épilite, de 5 à 10 mm)couvrant moins de 1 % de la surface, et de petites plages desable grossier quartzeux d'un millimètre d'épaisseur. Onobserve enfin un dermilite (pellicule de battance) très fin,à peine marqué.
Le sol cultivé présente un micro-relief dolichocline(ondulé), relique des billons de la culture précédente(coton). En surface se généralise un dermilite d'un millimètre d'épaisseur. Les nodules ferrugineux paraissent plusnombreux, la plupart "ayant poussé" sous l'effet de l'impactdes gouttes de pluie (une micro-érosion laisse en surface leséléments grossiers, certains coiffant des micro-demoiselles).
US TROIS COUPLES DE SOLS ETUDIES- _ DENSITES APPARENTES MESUREES SUR LE TERRAIN_
BAMBAOOUGOU GUlrnEGUElA SOULA
r- \LEPTQ-/IPEXCL HR 6RAVDLlTE STRUCTlCHRDME:T PETP.DSTERITE
1 \LEPTD·APEXDL SUR GRAVDLlTE STRUCTICHROMEA PHASE AlTERlTlQUE ET GRAVD·STRUCTI·ALTERITE
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BAM 109( N alu r el 1
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3 à tO..:m: apDumite rhizo-rhizagé, nuciclodegrossier et moyen, phaSo. altatode
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30 â 150cm: etructichron amerode. tend.ncealiatode.5tigme gravoliq"e t < 1"')
1~0 a160cm: gravolite .tructichrom••• tlgmepétroate ritique
RII [recollé nov.laprisriz. Peu de kertede.( brû Iii l
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Surlan:
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1)- 0
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1m/m epilite de sable grol.ier
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dermilice trë5 mince, coherer.t
fente5 d. dessiccation, 15m/m
o .5 cm: arumil. pauciclode moyen àgrumoc1ode três fin, stigmegrlvolique et tephralitiqu$
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zooniquQ nésoïde 5tigmegravoliqu6 at lephrôllitiqlle
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Savloe arbusti~l etarboras dagradéo;graminalS den~es.
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Ti~)(lure fT\uy~r,ne Sdb!O' argileuse
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~ phalo pétrouéri 'i'tu.
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Te)'lure moyr:nn& argilouse
7
Ce phénomène est surtout marqué en sommet de billon. Dansles inter-billons, et plus particulièrement sur les bas demicro-versants exposés vers l'aval de la pente générale, sesont formés des dépôts sableux stratifiés, indices d'uneérosion non négligeable. Dans certaines parties de cesinterbillons, cet épilite sableux (atterrissements) atteint3-4 mm d'épaisseur.
Après deux années de culture sur le bloc de Bambadougou,les principales transformations observées sont, en plus destraces d'érosion en nappe.
Un émiettement très important du matériau dan3 l'horizoncultivé (arumite), l'apparition d'une semelle de labour nettemais discontinue (à 8 cm) et un léger tassement de l'horizonsous-jacent.
- GUINTEGUELA :
A Guintéguéla, les sols ont une texture plus argileusequ'à Bambadougou. Le matériau est cohérent et ne contient pasde sable quartzeux visible. Cette cohésion provi.endrait de latexture du sol, elle même issue de la nature de la roche mère(peu de quartz - ? - donc peu de sable) et de la proximité dela surface de la zone d'altération (altérite).
Sur le milieu naturel, la surface n'est couverte paraucun é~ilite gravillonnaire. Par contre, il occupe 3 - 4 %de l'aire cultivée; des petits nodules ferrugineux, de lataille des sables grossiers, constituent également un pavagecaractéristique. Sans minimiser les effets de l'érosion, ilsemble que cette teneur en sables et éléments grossiers,observés en surface résulte davantage d'une légère hétérogénéité du sol que d'une concentration relative, pardépart d'éléments fins. En effet, sur le bloc, des· tracesimportantes d'érosion n'apparaissent que pour des pentesplus fortes (pentes transversales, p 2 sur le bloc diagramme).
La fragmentation du sol par les travaux culturaux estmoins marquée qu'à Bambadougou. Aucune semelle de labourn'est à signaler.
- SOULA :
Le sol de Soula est remarquable pour son homogénéitéIl est rouge, profond et argileux. Les agrégats s'écrasentfacilement dans la main, libérant un matériau particulairealiatique (farineux). La surface du témoin naturel n'estrecouverte d'aucune épilite.
8
Sur sol cultivé, le Jabour a totalement pulvérisé lesagrégats structuraux. L'arumite résultant constitue'unensemble boulant, dont le comportement semble se rapprocherde celui d'un sable grossier, non tassé; quelques raresmottes isolées et fragiles peuvent être déterrées. Cellesprovenant de l'horizon sous-jacent sont plus nombreuses etplus cohérentes.
Un fond de labour continu, portant encore les marquesbien individualisées des disques de la charrue a pu êtredégagé à une profondeur moyenne de 12 cm. Comme pour lesdeux sites précédents, l'horizon situé sous l'arumite asubi un tassement.
9
II DONNEES QUA.t\JTI FIEES
21 faIa~t~r~s_p~y~i~u~s_
211. densité apparente
La mesure sur le terrain de la densité apparente estgénéralement associée à la détermination au laboratoire dela densité r~elle. Ces deux données permettent de calculerla porosité et d'~valuer ainsi le volume offert à la circulation et au stockage des fluides (eau ~t air notamment). Ladensité apparente est par conséquent un caractêre trèsimportant à relever lors des études d'hydrodynamique.
Pour les horizons dont la charge en éléments grossiersn'est pas trop élevée, la méthode au cylindre est la plussimple à utiliser. L'opération consiste à enfoncer dans lesol, sans tassement, un cylindre tranchant, à l'aide duquelon prélève un échantillon de volume connu (250 cm 3
). Cetéchantillon séché, puis pesé, permet d'obtenir immédiatementune valeur de la densité apparente de l'horizon. Il estnécessaire de réaliser 6 mesures différentes pour évaluerl'hétérogénéité de l'horizon étudié et obtenir une valeurmédiane significative. .
Pour le~ gravolites (horizons gravillonnaires) nousavons utilisé la méthode au sable (à Bambadougou) et laméthode 'au densitomètre à membrane (à Guintéguéla). Ces deuxméthodes diffèrent de la précédente par la mesure qu'il fautfaire à chaque fois du volume préJ.evé ; on verse pour celadu sable, ou de l'eau dans la cavité évidée.
Les différentes valeurs obtenues ont été reportées surles schémas de profils, en face des horizons correspondants.Il ressort que :
- à Bambadougou et à Guintéguéla, les densités apparentesaugmentent avec la profondeur, en même temps ques'accroissent les teneurs en éléments grossiers. Lesvaleurs obtenues passent de 1.45 - 1.50 à 1.90.
la mise en culture a entraîné la diminution de ladensité apparente sur Jes horizons superficiels de cesdeux sols (d.a. = 1.30). Une tendance à l'augmentationsemble se dessiner pour lthorizon sous-jacent à l'arumite (horizon cultivé).
le sol de Soula est remarquablement homogène (d.a. = 1.1pour l'ensemble des horizons des deux profils). Letravail du sol ne semble avoir eu aucune conséquence surla densité apparente de ce matériau naturellement meuble.
1a
Il apparaît, à la vue de ces premiers résultats, quela mise en culture du sol de Soula réclamerait des précautions particulières que n'exigent ni Bambadougou, niGuint§guéla. La faible densité apparente de l'horizoncultivé, correspondant a ufie structure particulaire, laissesupposer que le volume des vides est très important. Unetelle porosité n'assurerait pas convenablement le contactterre-semence; ce contact serait probablement amélioré parun passage de rouleau sur le lit de semences. Ce caractèreserait-il en partie responsable des très mauvais résultatsenregistrés lors des trois campagnes de riz et de la faibledensité du stylosanthes ?
212. perméabilité des sols - mesures d'infiltration seloH laméthode Pioger
Le but de la méthode Pioger est d'estimer la vitessed'infiltration d'une lame d'eau connue. Il s'agit essentiellement d'un test comparatif simple et rapide permettant unepremière approche de la dynamique de l'eau saturante au seind'un sol.
Cette méthode consiste à enfoncer un cylindre de 100 cm 2
de surface, autour duquel est disposé un anneau de gardela fois plus grand. Dans ces deux cylindres, on versesimultanément une charge initiale de 100 mm d'eau; leniveau doit baisser à la même vitesse dans les deux cylindreson ajoute ou enlève, pour cela les quantités d'eau· nécessaires dans l'anneau de garde. La lame d'eau s'infiltregénéralement rapidement au début ; elle atteint après untemps plus ou moins long, un régime d'infiltration stablequi correspond à la valeur de la vitesse d'infiltrationrecherchée.
Divers cas ont été étudiés ; nous avons cherché àmettre en évidence· les effets de la végétation sur lesvitesses d'infiltration, sur sol cultivé et sur témoinnaturel, les effets des antécédents culturaux (billons,semelle de labour) ainsi que l'influence des pellicules debattance (colmatage des cylindyes à Bambadougou).
Comme pour les densités apparentes, six répétitionsont été opérées par cas étudié (cf. les résultats sur legraphe de la page suivante).
- à Bambadougou et à Guintéguéla, la perméabilité dessols sous végétation naturelle est de 16 à 18 cm/ho Elleest environ trois fois plus forte lorsque les mesures sontréalisées sur touffes d'herbe.
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1(léJ'J
10005 64
K Ion Cill/h
32
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1 54 U~l '001sur touffe d'herbe
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1.
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sol 18GUI 1071nu
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1 dvscrODhe aravollaue ) 601 1072
r ctichrome J6,7
GUI 10731 7,5
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6.7 16UI 2072
/1MOYENNE
MEDIANE---- d. & "'Isures-------~
sol 75 -nu
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) SOU 1043A
) 14SOU 1043.
111
s ructichrome ) SOU 10441
sol nu ~ SOU 2041
sur motte ~
301 SOU 2042
fond de labour
) 14 1
l20 SOU 2043evec fente de dessiccation
1
.~...-~~ i ,
~
A 40 cm. (Structichron
Sllrface, (Appumlte J
Effet végétation
A 160 cm.( Gravolite
A 5 cm. ( Arlmlte 1
A 12 cm. ( Aramit.)
Surface, l Aramltl )
Effet végétat ion
A 3~cm. l Grnallt.
A 70 cm. l Gravi 'Itri
A 40 CIll. fstructicbran
A 40 cm.
A 16 cm.
A 15cm. l Strlctlc~rl
A 100 cm.(Structichron
A B cm .• l Arlmlll 1
A 35 cm.
A 15 cm.
A 15 cm. ( Structicbraa
A 40 cm. lGravolltl Il
Surface (Arullllte)
Surface. Effet billon et
. colmatage cylindre
Surface l Arulill )
Surface, l Appumlte )
Effet végétation
A 19 cm. l Structlcbrl
Surface l Appumlh )
f::~rii2kDi!UGOU
SOULA
GUiNTEGElA
PERMEABilins MESURÉES SUR lE TERRAiN (Méthod8 pi OGER
11
Dans les horizons profonds gravillonnaires, la perméabilité est plus forte à Bambadougou (35 cm/h) qu'à Guint6gu61a(8 cm/h) ; cette différence correspondrait assez bien à celledes densités racinaires observées dans les deux cas (cf.paragraphe 223).
Sur sol cultivé, la perméabilité est multipliée par 3ou 4 en surface, tandis qu'un ralentissement net de l'infiltration est observé dans les horizons situés sous l'arumite(effet notamment du fond de labour). L'épaisseur de solrendu meuble par les travaux culturaux intervient pour unegrande part sur les perméabilités mesurées. La présence d'unarumite épais est liée à une perméabilité importante: l'étudede l'effet billon démontre que pour une épaisseur de 6 à8 cm l'arumite correspondant aux billons de la cultureprécédente est deux fois plus perméable (vitesse d'infiltration double) que l'arumite des interbillons dont l'épaisseurn'excède pas 4 - 5 cm.
Enfin, le dermilite (pellicule de battance) qui se formesur sol non protégé de l'impact direct des gouttes de pluieconstitue un facteur important d'imperméabilisation puisqueles seules fentes provoquées par l'enfoncement des cylindresde mesure suffisent à multiplier les vitesses d'infiltrationpar 3 ou 4.
- à SouJa, la perméabilité du sol est très élevée dès lasurface (75 cm/h) ; ce ca~actère serait lié à la porositéélevée ~u sol. De même que la luise en culture n'a pas modifiéla densité apparente de surface, de même la perméabilité nese trouve pas affectée. Les vitesses d'infiltration deshorizons sous-jacents ne sont plus que de l'ordre de 15 à20 cmlh ; il est à noter toutefois que la méthode utiliséepéjore la perméabilit6 de tels horizons (la vitesse.d'infiltration est mesurée sur une surface destructurée parl'influence d'une lame d'eau).
Ces mesures, couplées aux observations de terrain, nousindiquent une certaine fragilité des sols form6s sur rochesacides. Conséquences du défrichement et de la mise en culture,la relative imperméabilisation de l'horizon situé sousl'arumite, et l'apparition d'un dermilite en surface sontautant de facteurs favorables au ruissellement des eauxpluviales et à la dégradation des sols si aucune mesure deprotection n'est prise pour limiter les effets de l'érosiondéjà visibles aussi bien à Bambadougou qu'à Guintéguéla. ASoula, la perméabilité élevée préserve le sol des conséquences de l'érosion dont aucune marque n'apparaît malgré lefaible couvert végétal. En plus de cette vitesse élevéed'infiltration qui limite le ruissellement, il est probableque le sol possède des caractères intrinsèques de stabilitéstructurale lié8 à sa texture argileuse. L'inexistence depellicule de battance, même sur les zones totalement Hues,témoignerait d'une telle propriété.
12
213. dynamique de ressuyage et capacité au champ:
L'étude de la dynamique de ressuyage de l'eau dans lesol permet de déterminer la capacité au champ; celle-ci estl'humidité correspondant au taux de remplissage de la porosité lorsque cessent les mouvements rapides d'eau libre. Ilest ainsi possible de faire la part entre une eau dite"libre", celle qui circule rapidement, de l'eau "liée" ou"retenue" dont les mouvements sont lents. Cette donnée deterrain associée à la détermination en laboratoire de l'humidité au point de flétrissement (humidité d'un horizondonné en dessous de laquelle les racines n'ont plus lapossibilité d'absorber les solutions nutritives) permetd'évaluer le stock d'eau disponible pour les plantes. Ils'agit par conséquent d'une donnée indispensable à recueilliren vue de l'évaluation des aptitudes culturales d'un sol.
La méthode utilisée est très simple : on prélève unéchantillon de terre sur chaque emplacement Pioger (6 répétitions), juste à la fin des mesures d'infiltration, puis 24 h,48 h, et 72 h après. Une feuille plastique permet de protégerle sol de l'évaporation tandis qu'une épaisse couche d'herbesdéposées par dessus limite l'échauffement.
Le ressuyage des sols de Bambadougou et de Soula esttrès rapide pendant les 24 premières heures, ce qui indiqueune macro-porosité importante pour ces sols; celle-ci n~est
peut-~t!e pas indépendante de population importantes de versde terre (cf. paragraphe 222). A Guintéguéla, le ressuyageest plus progressif.
La comparaison des vitesses de ressuyage des horizonssuperficiels sur parcelles cultivées et sur témoins. naturelsmontre que les arumites se déssèchent plus vite; l'augmentation de la porosité entraînerait une intensification deséchanges gazeux.
L'infléchissement des courbes de ressuyage apparaît48 heures après l'humidification. Les humidités relevéesalors correspondent à la capacité au champ. Les 3 sitesétudiés diffèrent l'un de 1 f autre quant à leur comportenlenthydrodynamique ; les différents horizons se regroupent entrois groupes bien distincts, chacun appartenant à un solprécis
Sol
BambadougouGuintéguélaSoula
humidité des horizons à la capacitéau champ.
(% en masse)
10 - 1417· - 2327 - 34
BAMBADOUGOU
SOULA
GUINTEGUELA
sou 2042 (0 12cm)
SOU 1041 (surface)
SOU 1043 B (0100 cm)
sou 204' (surface)
SOU 1044 (a160cm)
GUI 1074 (" 70 cm)
GUI 2071 (surface)
GUI 1071 (surface)
GUI 1073 (;; 40cm)
BAM 1091 (surface)
BAM 1092 (" 8<m)BAM 1092 (a 'Ccm)
BAM 2091 ( surface)
BAM 2093 (i 25cm)
GUI 20721016cm)
GUI 1072 (0I8cm)
sou 1043 A(a 40cm)SOU 1042 (aI5c01)
.. SOU 2043A(a 40 c,.)•
•
**• 0 So.eusieu du b,rizonl ihdiés
• 0 Milin .. Iurel el couple eallili
•
Humidités à la capacité au champ
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... _~ ...~ ..... :... _ ..
~ __.=:: - -====~_--_---------->k~..---- --- --- --n
............. ---- .~~. --0____ --.a__.__~-----~
35
25
15
JO
20
40
humidité •( % poids sec)
10
11_____----- .. D---.--::-----c-".__ ~~J. .. Ill-M IOC3(;, 25c,.)
o 24----1-----------
1'l
ter:1 üs
13
Comme nous l'avons déjà signalé pr§cédemment, cesvaleurs d'humidités à la capacité au champ ne suffisent pasà évaluer le stock d'eau utile pour les plantes. Si, parexemple, les valeurs du point de flétrissement étaientproches, pour Soula, de celles obtenues pour la capacité auchamp, bien qu'humide, ce sol serait physiologiquement secvis-à-vis des racines. Il est donc nécessaire d'attendredes résultats du laboratoirè avant de pousser plus loin lacomparaison de ces trois sols.
214. pénétrométrie à masse:
La cohésion des horizons intervient largement sur leurutilisation possible. C'est une donnée qui intéresse aussibien l'agronome que l'ingénieur des travaux publics. Nousavons abordé le problème sous deux points de vue. Dans lesdeux cas on estime la cohésion des sols par la résistancequ'ils exercent à la pénétration d'un objet. Par la premièreméthode (pénétrométrie à masse) on cherche à déterminer lesvariations de cette résistance tout le long d'un profil, parla seconde (pénétrométrie proctor) on espère analyser lesdifférents facteurs (humidité, taux de pierrosité ... ) intervenant sur ce caractère.
La méthode de la pénétrométrie à masse consiste àlaisser tomber une masse d'une hauteur connue le long d'unetige; cette masse frappe ~ne petite enclume située en hnutd'une ti~e pointue qui sous l'effet des coups répétéss'enfonce petit à petit dans le sol. Le nombre de coupsnécessaire pour faire pénétrer cette tige est notée centimètre par centimètre. Il est possible de déterminer ainsi leprofil pénétrométrique correspondant au point d'essai. Ci~q
répétitions par site permettent de définir un profil médian.
Une relation empirique ("formule des hollandais") traduitles résultats en unités internationales (kg/cm). Correspondant aux trois couples, les six profils obtenus amènentcertaines remarques
- dans les trois cas, la mise en culture a eu poureffet d'ameublir considérablement l'arumite par rarportau témoin naturel (surtout à Guintéguéla). Il paraitsurtout intéressant de noter que ce caractère del'arumite se maintient longtemps après les travauxculturaux (près d'un an).
- Une discontinuité très marquée se dessin~ sur lestrois profils cultivés: une brusque augmentation de larésistance à la pénétration apparaît pour les troissites entre 15 et 20 cm, c'est-à-dire sous le fond delabour. La différence la plus marquée avec le témoinnaturel s'oLserve à Soula, où l'influence du tassementse fait s~ntir jusqu'à 50 cm de profondeur. Doit--on
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naturel
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niches biologiques
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14
en conclure que la présence de gravillons sous l'arumite assure ailleurs (Bambadougou et Guintéguéla) unecertaine "ossature" au sol? L'intérêt du labour ilSoula serait éventuellement à remettre en cause : ilpulvérise à l'excès (cf. densité apparente) un horizondéjà meuble en compactant fortement les horizons sousjacents.
- L'étude mcrphologique des deux profils de Guintéguélarévèle l'existence de très nombreuses niches biologiques,situées juste au-dessus de l'horizon gravillonnaire.Elles représentent 20 % de la surf~ce de cet horizon;ces vides apparaissent très nettement ell pénétrométrieà masse (cf. graphe) et provoque une importante inflexion du profil de résistance tant en mili~u cultivéque sous témoin naturel. La culture, dans ce casn'aurait pas diminué l'activité méso-faunique.
La comparaison de ces six profils pénétrométriquesn'est possible que dans ces conditions de réalisation. Ilsont tous été déterminés en même temps, en fin de saisonsèche. Il est bien évident que l'état hydrique d~s solsintervient sur leur résistance à la pénétration. Voilàpourquoi, il nous a paru nécessaire d'utiliser une autreméthode qui permette de mettre en évidence l'influence desdifférents facteurs de cohésion (humidité, taux d'élémentsgrossiers, texture .... ).
215. pénétrométrie proctor
L'appareil utilisé (aiguille proctor) est une tigedynamométrique munie d'embouts i~terchangeables de différents diamètres. Il permet de mesurer la force qu'il estnécessaire d'exercer pour enfoncer une surface d'uncentimètre-carré sur une profondeur d'un centimètre dans unmatériau donné. Compte-tenu de l'hétérogénéité des sols,nous opérons entre 30 et 50 répétitions par situation.Utilisant les points d'essais de dynamique de ressuyage,nous déterminons la résistance à la pénétrométrie pourchaque horizon, à sec, après humidification Pioger, puis24, 48 et 72 heures après. Ces différentes mesures permettentde suivre l'évolution de la résistance à la pénétration enfonction de l'humidité.
Etant donné le nombre de couples (résistance/humidité),entre 20 et 25, obtenus par horizon, "il est possibled'ajuster avec une précision acceptable (r> 0.9) les courbesobtenues à des fonctions exponentielles de la forme :
- b HTI = a e
TI résistance à la
pénétration
(daN/cm 2 /cm)
a
b
H
indice de pénétrométrie intrinsèque(daN/ ClU 2 / cm)
indice de prise en masse (sans unité)
humidité pondérale (%)
15
Le tableau suivant regroupe les différentes valeursde a et b obtenues horizon par horizon
Horizons
BAM 109.1BAM 109.2BAM 109.3
BAM 209.1BAM 209.2BAM 209.3
GUI 107.1GUI 107.2GUI 107.3GUI 107.4
Nombre de couples
appumi te 20appumite à stigme gravolite 19gravolite à phase structichrome 20
a rumi te 28appumite à stigme gravolique 25gravolite à phase structichrome 20
appumite 25gravolite à phase structichrome 25gravolite structichrome 25structi-altérite à phasegravolique 23
a
,3941
659
798
299
17853273
929
b
o. 18·o.210.42
o. 110.230.28
0.080.25O. 18
o.20
arumite 23structichron dyscrophe 25structichron à stigme dyscrophe 20
a ppumi te 25structichron dyscrophe 25structichron à stigme dyscrophe 30(bis) structichroh 30gravolite à phase structichrome 24
GUI 207.1GUI 207.2
SOU 104. 1SOU 104.2SOU.104.3SOU 104.3SOU 104.4
SOU 204.1SOU 204.2SOU 204.3
arumite supérieurearumite inférieure
2525
11197
2 16173
4181374
17325
0.08O. 15
0.050.10(J .09O. 13O. 18
0.003o. 100.06
L'étude des indices de pénétrométrie intrinsèquespermet de faire abstraction de l'état hydrique du sol. Lesvaleurs les plus fortes de cet indice sont obtenues pour lesgravolites structichromes c'est-à-dire pour les horizonsgravillonnaires contenant entre 15 et 30 % de terre fine.
Cette méthode permet de retrouver, mais cette fois-ciindépendamment de l'époque de mesures, les résultats apportéspar la pénétrométrie à masse, à savoir un ameublissement del'horizon cultivé et un tassement de l'horizon sous-jacent.
Les données analytiques de laboratoire (granulométrie,teneurs en matières organiques et en éléments grossiers) permettront probablement d'étudier d'une manière plus fine les différents facteurs intervenant sur la valeur de l'indice de pénétrométrie intrinsèque.
16
Les variations àe l'indice de prise en masse sontbeaucoup plus faibles que pour a. Il apparaît cependant que leshorizons superficiels, et notamment les arumites, se distinguentdes âutres horizons par la faible dépendance de leur résistanceà la pénétrométrie par rapport à l'humidité: quelle que soit lasaison ils restent meubles. Les gravolites structichromes, parcontre, dont les valeurs de a et de b sont les plus élevées,peuvent s'ameublir considérablement en saison des pluies. Cettepropriété, dûe aux relations existant entre la terre fine et lesgravillons, est à rapprocher de la densité parfois élevée deracines rencontrées dans ces horizons (à Bambadougou, cf. paragraphe 223). La présence de gravillons assurerait une armature
/', contre le tassement (cf. paragraphe précédent); elle ne constituerait pas de plus un obstacle rédhibitoire en saison des pluiesà la pénétration des racines.
S'il est indispensable de déterminer un certain nombrede paramètres physiques en vue de la détermination des aptitudesculturales d'un sol, il ne semble pas inutile d'étudier égalementquelques caractères biologiques. En effet le sol, loin d'êtreinerte est le siège de processus microbiens et d'activitésfauniques souvent intenses. Non seulement l'importance de la vieédaphique slavère être la résultante d'un nombre très élevé defacteurs (dont les paramètres physiques constituent une bonnepart), mais elle intervient également sur le milieu. Nous avons,pour ces raisons associées, quelques mesures biologiques auxcaractérisations physiques précédentes.
221. nitrification:
La plupart des plantes assimilent l'azote sous formesde nitrates issus de processus microbiens intervenant sur lamatière organique du sol. En schématisant, l'humus libère del'ammoniaque, qui sous l'action de germes aérobies s'oxyde ennitrites (souvent toxiques pour les plantes) puis en nitrates
N-NH3 nitrosation;> N-N02 nitratation,. N-N03
azoteammoniacal
azotenitreux
azotenitrique
Afin d'étudier ces transformations, nous suivons troisdémarches distinctes: la première consiste à doser les nitriteset les nitrates immédiate~ent sur le terrain. Les deux suivantesestiment la durée de ces oxydations dans des condjtions standardde laboratoire (incubations en milieu aéré, ou en milieu liquide).Nous ne pouvons pr~senter, à l'heure actuelle que les résvltatsdes analyses de terrain ; nous avons comparé les teneurs ennitrates sous tGmoin naturel, en milieu cultivé (dans les cinqpremiers centimètres), et dans les déjections de vers de terreramassés en surf8ce du sol.
Bambadougou
N-N03 cultivé 1.87
N-N03 naturel
N-N03 déjections 2.07
N-N03 naturel
densité de déjections
(kg sec/m 2) 0.87
Guintéguéla
1. 56
1. 11
0.52
17
Soula
1 .83
1. 49
0.83
déj ectiow4.6N-N02 X 10 3
N-N03
Ateneurs encultivé et
Guintéguéla, il nous a été possible de comparer lesnitrites et en nitrates, en témoin naturel, en milieudans la déjection des vers :
témoin naturel milieu cultivé12.1 1.5
A la vue de ces premiers résultats, il est permisd'émettre certaines hypothèses:
l'activité nitrificatrice serait nettcme~t plus forteen milieu cultivé qu'en milieu naturel. Elle seraitf~vorisé en effet par l'augmentation des échangesgazeux (cf. densité apparente). La nitrification plusintense dans les déjections de vers que le témoinnaturel, serait dûe à un enrichissement relatif enbases qui devraient être confirmé par le laboratoired'analyse. .
- Ces différences de vitesses de nitrification interviendraient sur les stocks de nitrates présents enfin de saison sèche. En milieu cultivé, en plus desapports d'engrais, l'existence d'une nitrificationralentie mais non nulle combinée à l'absence de pertespar lixiviation, expliquerait les teneurs près de deuxfois plus fortes qu'en milieu naturel. Plus l'activitédes vers de terre est importante, plus l'enrichissementen nitrates est marqué par rapport au milieu naturel.
222. vers de terre:
L'action des vers de terre dans un sol est très souventbénéfique: ameublissement, apport d'éléments fins et de bases ensurface etc ... Il convient par conséquent d'étudier l'importancedes populations et d'évaluer leurs effets sur les sols.
18
Opérant en saison sèche, il nous a été impossibled'effectuer des extractions afin d'estimer la densité des verset de déterminer leurs espèces. Nous espérons pouvoir le fairepar la suite. Nous nous sommes contentés de mesurer la densitédes déjections qui couvrent la surface du sol. (5 répétitionspour obtenir une médiane, les prélèvements ont lieu dans descercles de 1000 cm 2 ).
Les résultats sont présentés au paragraphe précédent.Aucune déjection n'a été relevée sur la surface des parcelles.Les extractions devraient confirmer l'absence de vers en milieucultivé. Cet effet des travaux du sol serait un préjudiceimportant apporté au biotope. rr'apr~s plusieurs auteurs (Evanset Guild 1948) ce serait la dénudation ainsi que l'action mécanique de la charrue qui seraient les principales responsables dela disparition des vers des champs cultivés.
Il semblerait que la densité des déjections soit enrelation avec la couverture graminéenne. C'est sur le site où lesarbres sont les plus abondants, et donc la strate herbacée lamoins représentée (Guintégu~J.a) que la concentration de déjections par mètre-carré est la moins forte. Les vers de terreseraient très sensibles aux températures élevées de l'horizohsuperficiel.
223. densité racinaire
L'examen de l'enracinement de la végétation naturellepermet d'apprécier les contraintes édaphiques du sol. En milieucultivé, il entraîne un jugement sur la qualité du travail dusol. Nous n'abordons ici que le problème du pédologue appelé ~
quantifier de visu les densités racinaires des horizons observéssur un profil. Pour améliorer cette estimation souvent trèssubjective, nous avons prélevé sur chaque profil, cinq monolithes(20 cm x 10 cm). Pour chaque horizon, les racines sont triées àla main, en séparant les racines fines et blanches des racinesbrunes lignifiées ; les premières étant considérées comme assimilatrices et les secondes comme conductrices (brachyrhizes etmacrorhize - Jennick et Sen 1964-).
Les résultats (cf. graphe) font apparaître des densitésracinaires très importantes au-dessus de la cuirasse, dans leshorizons gravillonnaires de Bambadougou. Dans l'ensemble des cas,la densité des racines assimilatrices diminue exponentiellementavec la profondeur ; les racines conductrices semblent suivreune répartition plus aléatoire (Soula). L'examen du rapportracines conductrices/ racines totales (cf. graphes) montre uneconcentration de racines assimilatrices au-dessus du fond delabour (inversion par rapport au milieu naturel - Soula -). Cerésultat est confirmé par l'examen du profil cultural: seulesles racines conductrices arrivent à traverser le fond de labour,au prix de contournements qui doivent ralentir la croissance.
OErJS/TE RACINAIRE Ig de M.S/I de sol sec)
.0
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UMBAOOU601 Mularel" UMIAOOUGOU 6UliHEGUElA "ulere' • 6UINTEGUELAclltlvé nlUvi
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0.13 0.0'
0,02
SOULA nalurel (assimilelrlclI ) SOULA cultlvi hOlal) SOULA cuillvé
(aulmilalricu)
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Ainsi, le labour à Soula} en plus des inconvénients déjàmentionnés, aurait tendance à limiter le volume exploitablepar les racines assimilatrices. (Il ne semble pas que lesracines assimilatrices triées dans les horizons sous-jacentsappartiennent à la culture de Stylosanthes ; elles seraientplutôt associées aux racines conductrices, reliques de la végétation naturelle présente avant le défrichement. La similitudedes profils racina ires entre témoin naturel et milieu cultivéproviendrait de la lenteur de la disparition de ces racinesreliques) .
Conclusions (provisoires)
Les différents résultats obtenus jusqu'ici nous amènentà critiquer le diagnostic agrologique que nous aurions puformuler à la suite des simples examens morphologiques .. Soula,bien que dépourvu d'éléments grossiers, argileux et profondn'apparaît pas comme le sol le plus facile à mettre en valeur.Les effets du labour y semblent plutôt négatifs. Pour ce soltrès particulier, il serait peut-être nécessaire d'adopter d~s
techniques culturales douces (voire un travail du sol nul ?).Bien que peu profonds et gravillonnaires, les deux autres solssupportent mieux la mise en culture, encore serait-il nécessairede veiller très sérieusement à leur conservation ; plus sensiblesà l'érosion, ils' risqueraient sinon de laisser la place à termeà un champ de cailloux couvrant une cuiras~.
Différentes mesures restent cependant à faire avantd'émettre des jugements fiables. Une campagne de pluies simuléesà Soula permettra d'étudier plus en détail la dynamique de l'eau(à l'aide de sondes neutroniques et de tensiomètres), ainsi quela résistance de ce sol à l'érosion.
Une enquête plus approfondie sur les antécédentsculturaux et les rendements obtenus devrait déboucher par lasuite sur une analyse plus fine des contraintes agronomiques.Les relations mises en évidence entre les caractères morphologiques des sols et leur comportement lors de la mise enculture devraient permettre d'extrapoler les résultats obtenussur ces trois sols caractéristiques à l'ensemble de la vastezone cartographiée dans le Nord de la Côte d'Ivoire.