PRESENTE - mecanika.net · d’expression est la base de MECANIkA. ... Max/Msp, plateforme dédiée à la création d'outils à usage interactif et à l'échange de données entre

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PRESENTE_______________________ _______UN SPECTACLE INTERMEDIA DE PAULO DUARTE


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N O V O __ INDEX_____________________________________________________ PROPOS ET DISTRIBUTION…………………………………………………………………………………. 3 DEMARCHE ET PROCESSUS DE TRAVAIL / AUTO-INTERVIEW ………………………………………….. 4 SOUTIENS ……………………………………………………………………………………………………… 7 MECANIkA……………………………………………………………………………………………………. 8 CONTACTS/LIENS …………………..……………………………………………...……………………….. 10 BIOS (EQUIPE ARTISTIQUE) ……………………………………………………………………………..... 11


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PROPOS__________________________________________________

Dans un espace urbain, des individus vivent ensemble, se croisent, se connaissent, ou pas. Le spectateur est invité à suivre des personnages appartenant à une foule anonyme. Ils se croient différents les uns des autres, cependant ils nourrissent tous le même désir : celui de l’envol. L’espace scénique représentera une ville nouvelle, sans nom ni appartenance, fonctionnelle et impersonnelle, une Babel moderne, où les personnages tenteront d’échapper, de mieux regarder, de profiter de la hauteur, d’être voyeur, de respirer, de se rêver supers héros, de monter, toujours monter… L’utopie est au centre de ce théâtre d’image et portera un regard amusé de la vie contemporaine et sur ce désir ancestral de voler. NOVO est une forme solo pour un dispositif frontal. DISTRIBUTION_________________________________________________ CONCEPTION ET INTERPRETATION _____________________________Paulo DUARTE COLLABORATION ARTISTIQUE _________________________________ Igor GANDRA SCENOGRAPHIE E MARIONNETTES _____________ Paulo DUARTE / Michel OZERAY PROGRAMMATION ET UNIVERS SONORE _____________________Morgan DAGUENET PROGRAMMATION, CREATION LUMIERE ET REGIE GENERALE_______ Fabien BOSSARD VIDEO_______________________________________________Nicolas LELIÈVRE (DRAMATURGIE: distribution en cours) PRODUCTION / PARTENAIRES (EN COURS)_______________________________________ MECANIKA, TEATRO DE FERRO (PORTO), ALMA D’ARAME, O ESPAÇO DO TEMPO (MONTEMOR-O-NOVO), LA SCHAUBÜDE (BERLIN), TJP – CDN DE STRASBOURG, L’ESTRAN – SCENE DE TERRITOIRE POUR LE JAZZ ET LES MUSIQUES IMPROVISEES – GUIDEL, BOUFFOU – THEATRE A LA COQUE – HENNEBONT, MA SCENE NATIONALE PAYS DE MONTBELIARD – ARS NUMERICA…


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DEMARCHE ET PROCESSUS DE TRAVAIL_________________________________ AUTO-INTERVIEW____________________________________________________________________ La ville nouvelle et l’envol… pourquoi assembler ces deux notions ? Les espaces urbains actuels sont des paysages très riches en événements et en textures plastiques. L’usure des matériaux, le graphisme « officiel » et le sauvage, les détournements, la rapidité de croissance transforment le dessin de ces villes… elles se présentent comme une énorme machine. Le concept de ville nouvelle contemporaine, liant fonctionnalité et rompant avec les modèles préexistants, a suivi un idéal utopique, avec ces errements et ces réussites, proposant des transformations constantes des modes d’habiter et du vivre ensemble. C’est là l’espace de NOVO. Le désir d’envol est une autre utopie, ancestral et mythologique, partagé comme rêve, comme errance mentale ou physique, comme échappatoire, comme défi… Les exemples sont nombreux. Ils se projettent dans la mythologie, dans toutes formes d’art - littérature, poésie, cinéma, théâtre - dans la religion, le sport… L’intérêt individuel pour cet affranchissement de la situation terrienne est l’autre moteur dramaturgique, le geste de NOVO. Les deux notions dirigent le spectateur vers le thème central de l’utopie. L’utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice à la base littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d'un récit de voyage. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible : tout rêve n'est pas chimère. NOVO est un projet qui envisage de porter ce concept sur la scène par le théâtre d’image. Cette forme d’expression est la base de MECANIkA. Le désir de voler est-il un geste contestataire de la vie contemporaine dans les espaces urbains actuels? Le désir de voler peut incarner l’envie de liberté. Pas forcément de s’échapper. Liberté de rêver, de s’éloigner du réel, du quotidien. Le rapprochement de l’utopie de la ville nouvelle et du geste de l’envol ne se réduit pas à l’opposition entre manifestation du rêve et machine urbaine. Les villes nouvelles ne sont pas que des masses chaotiques et étouffantes, mais aussi des espaces en hauteur, des lieux de partage de vie, des fenêtres ouvertes vers l’autre. L’attirance de l’un vers l’autre et les liens qui peuvent se tisser entre sont importants pour la recherche dramaturgique. La vérité absolue n’existe pas, aussi le traitement de ces thème tente de préserver leurs nuances et ambivalence. Dans les paradoxes se trouve l’humain qui crée l’utopie comme un idéal qu’il sait inatteignable. Comment représenter cet espace et ces actions ? L’envie de dépasser la condition terrienne trouve aujourd’hui de l’écho, dans un monde plein de virtualité, de mondes parallèles créés par l’homme. La société, assemblée dans un environnement uniformisé, liée par des connections virtuelles, crée des espaces de mutations constantes. Dans la représentation scénique cette vision sera mise en partage. Le dispositif scénographique permet la transposition/interprétation de l’environnement urbain, espace d’action de la pièce. Il est ainsi constitué de fenêtres, écrans aux multiples fonctions, entre mur et transparence, permettant le mouvement et les jeux d’échelle. L’organisation de l’espace s’inspirera directement des principes architecturaux qui ont inspiré le développement du concept de « ville nouvelle ». Elles adoptent souvent un tracé régulier (en damier, en étoile…), elles sont conçues dans une approche n’incluant ni perspective, ni figuration, mais de manière strictement fonctionnelle, selon le processus ingénieurial développé par Ildefonse de Cerda, sous l’appellation d’urbanisme. La scénographie se composera de structures de soutien à la manipulation, faisant ainsi écho à la fonctionnalité des villes nouvelles. La scénographie sera composée de modules qui s’agencent selon les nécessités des situations de jeu. Elle représentera une ville dans ses lignes essentielles. On privilégiera aussi l’utilisation de l’image projetée comme moyen de créer des espaces, ambiances et


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comme personnage à part entière, jouant avec des marionnettes manipulées, souvent à vue, mais aussi avec des marionnettes automatisées. Un espace de construction des images en direct pourra aussi avoir lieu. Les images projetées définiront les changements graphiques et des matières (différence et contraste de matériaux de construction, usure, graffiti, etc.) qu’on peut voir dans ces espaces. Entre virtuel et architecture de lumière. Les personnages marionnettes seront élaborés selon les mêmes principes que la scénographie : leurs formes s’établiront en regard de valeurs expressives et fonctionnelles. Certains mécanismes seront mis à nus, parfaitement assumés. Le mouvement, la relation entre les éléments de scénographie et d’images projetées, sont les moteurs de l’émotion des personnages. Certains objets et/ou marionnettes seront équipés de dispositifs technologiques qui leur permettront de se mouvoir sans l’intervention humaine, notamment grâce à Arduino (1). Cette technologie sera notamment au cœur d’un des temps de résidence de recherche. NOVO est programmé grâce à l'environnement Max/Msp (2). L’utilisation d’automates avec des mouvements préétablis et répétés, prendra en charge la notion de foule, de machinal. D’autres marionnettes seront manipulées à vu par le marionnettiste. Ainsi, le corps du marionnettiste est aussi présent ou pas selon le récit. C’est un élément qu’on peut envisager d’utiliser comme démesure, comme décalage, comme extension, comme corps castelet, etc. Ceci dit, la scénographie et les marionnettes seront de petite taille, comme une maquette, parfois réaliste, parfois métaphorique, avec des jeux d’échelles possibles. Quelle lecture expressive apporte la différence entre les deux genres de manipulation ? Les marionnettes animées par le marionnettiste sont celles qui portent en elles l’élan de l’envol, qui développent tout au long de la pièce ce désir et le rend possible ou du moins l’essaie. Les marionnettes automatisées, animées par des moteurs contrôlées à distance, représenteront plus largement les foules, les présences anonymes, dans un traitement plutôt métaphorique par la simplification des formes et des mouvements. La différence entre les deux rend la question de la présence plus riche, permet la distinction entre les personnages porteurs de « rêve » et ceux qui ne le sont pas. La vision des foules mécanisées figure à la fois une masse et un mouvement aux multiples visages. Les différentes natures de manipulation provoquent des centres d’attention narratifs distincts. (1) Le système Arduino est un outil pour fabriquer de petits ordinateurs qui peuvent capter et contrôler davantage de choses du monde. C'est une plateforme open-source d'électronique programmée qui est basée sur une simple carte à microcontrôleur (de la famille AVR), et un logiciel, véritable environnement de développement intégré, pour écrire, compiler et transférer le programme vers la carte à microcontrôleur. Arduino peut être utilisé pour développer des objets interactifs, pouvant recevoir des entrées d'une grande variété d'interrupteurs ou de capteurs, et pouvant contrôler une grande variété de lumières, moteurs ou toutes autres sorties matérielles. Les projets Arduino peuvent être autonomes, ou bien ils peuvent communiquer avec des logiciels tournant sur votre ordinateur (tels que Flash, Processing ou MaxMSP). Les cartes électroniques peuvent être fabriquées manuellement ou bien être achetées prés assemblés; le logiciel de développement open-source peut être téléchargé. (…) http://arduino.cc/fr/Main/DebuterIntroduction (2) Max/Msp, plateforme dédiée à la création d'outils à usage interactif et à l'échange de données entre interfaces d'entrées et de sorties. Un logiciel spécifique sera créé pour permettre une interaction immédiate entre les différents environnements visités et le jeu scénique. Les mouvements des multiples fenêtres vidéo, leurs tailles, les sources de la captation, le mixage de ces sources, le son et sa transformation sont régies par le programme. Ce programme est lui-même contrôlé et manipulé en direct au moyen d'une tablette tactile communiquant avec celui-ci en temps réel via wifi.


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Le projet se construira à travers les modules suivants : Les laboratoires Destinés à des artistes et étudiants de différentes disciplines, ces laboratoires seront proposés aux lieux partenaires qui nous accueilleront au début du projet. Le but est de proposer un moment de partage des outils et des intentions du projet, des moments d’exploration, de recherche, et éventuellement de construction des éléments de NOVO. Partager des intuitions aujourd’hui encore théoriques, ouvrir le sujet a des interprétations variées. Les résidences de recherche Ces modules sont destinés aux membres de l’équipe artistique, qui y développeront certains aspects du projet, notamment techniques. Pour ce faire, nous envisageons la création de partenariats avec des centres de recherche comme LabFab, pour la maitrise du langage Arduino, mais aussi pour le volet dramaturgique. Nous voudrions consacrer une période à une résidence d’écriture dramaturgique. Il s’agit pour NOVO d’avoir une approche cinématographique du travail, à travers le script, ou l’animation, considérant la relation entre l’image projetée et la marionnette. Dans ces résidences nous inclurons la recherche plastique autour des objets/marionnettes, et la recherche scénographique. Les résidences de création Destinées à la réalisation de la pièce proprement dite, ces résidences incluront des périodes d’improvisation, de répétitions et de filages ouverts au public. Nous souhaiterions voir ces résidences intercalées avec les résidences de recherche.


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SOUTIENS_______________________________________________________ La collaboration entre Igor Gandra, directeur artistique de Teatro de Ferro, à Porto (PT) et Paulo Duarte est le résultat d’une entente artistique éprouvée lors d’un laboratoire de recherche pour PLUG (création 2011). Connaisseurs du travail l’un de l’autre, le laboratoire réalisé à Porto, dans les locaux du Teatro de Ferro a soulevé la question de continuer la collaboration dans d’autres formats. La création de NOVO permet, par sa thématique, d’entamer un partenariat plus long et complet. Production / Accueil en résidence: MECANIkA TJP – Centre Dramatique National de Strasbourg MA SN Montbéliard (ARS) Numerica L’Estran – Scène de territoire pour le jazz et les musiques improvisées, Guidel Bouffou – Théâtre à la Coque, Hennebont Teatro de Ferro, Porto (PT) FIMP – Festival Internacional de Marionetas do Porto (PT) O Espaço do Tempo – Montemor-O-Novo (PT) La Schaubüde, Berlin (DE) … en perspective : TNB – Théâtre National de Bretagne – Festival Mettre en Scène (Impromptu) L’AGORA – Scène Nationale d’Evry et de l’Essonne Résidences de Recherche : LabFab (Rennes) Tas de Sable – Ches Panses Vertes (Amiens)


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MECANIkA____________________________________________________ « J'appelle image d'abord les ombres ensuite les reflets qu'on voit dans les eaux, ou à la surface des corps opaques, polis et brillants et toutes les représentations de ce genre »

Platon

MECANIkA : pour un théâtre d’image MECANIkA a pour objectif le développement et l’exploration de la marionnette actuelle, en interaction avec d’autres champs artistiques contemporains, sous une forme nommée théâtre d’image. MECANIkA est un regard sur la réalité actuelle et sur la manière dont nous en sommes les référents. Les différentes réalisations de Paulo Duarte au long de son parcours, que ce soit dans le milieu des arts visuels ou du spectacle vivant, constituent un regard spécifique et singulier, dans une réalité métaphorique et contemporaine. Ses propositions recherchent continuellement l’image traductrice de sens, celle du premier élan, qui constitue le moteur d’un projet, jusqu’à l’image qui constituera la représentation visuelle/plastique. Celle-ci peut être naturelle ou artificielle, visuelle ou non, tangible ou conceptuelle; elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son modèle ou au contraire y être liée par un rapport plus symbolique. L'image est conçue par un langage spécifique. Les traductions, ou mieux, les interprétations constantes par des images, créent une vérité complexe, nouée de paradoxes. Quand bien même celles-ci paraissent sans ambigüité. L’image ouvre l’espace, complexifie le réel.

« Jamais, semble-t-il, l’image – et l’archive qu’elle forme, dès lors qu’elle se multiplie un tant soit peu et que l’on désire recueillir, comprendre cette multiplicité -, jamais l’image ne s’est imposée avec tant de force dans notre univers esthétique, technique, quotidien, politique, historique. Jamais elle n’a montré autant de vérités si crues ; jamais, pourtant, elle ne nous a autant menti en sollicitant notre crédulité; jamais elle n’a autant proliféré, et jamais elle n’a autant subi de censures et de destructions.»

Georges Didi-Huberman (1) Dans la multiplicité des possibles, l’image est traitée comme un langage ouvert, multidirectionnel. L’intérêt des nouvelles technologies, au niveau conceptuel ou comme source première, réside dans leur capacité à démultiplier l’espace réel et symbolique. Notamment en ce qui concerne internet, comme le dit Boris Beaude (2) « il augmente les virtualités spatiales et articule pleinement les échelles, autorisant des interactions inédites ». Un théâtre d’image pour sa traduction métaphorique du réel, par sa représentation des idées et des lieux.


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Concernant plus spécifiquement la marionnette contemporaine, la relation entre le corps manipulé et le corps manipulateur part d’un constat de disparition de d’apparition continuelle, d’aller et de retour entre la présence et l’absence, entre une place de premier spectateur pour le manipulateur, et celle d’être tour à tour « agi » par l’autre et agissant sur l’autre, entre l’image « réel » et « irréel », matière et spectre. L’architecture dramaturgique particulière qui sort de ces croisements est liée par les thèmes choisis, relativité des sens, virtualité du réel, et aussi par les divers médiums/genres d’image. Le côtoiement entre l’univers des arts plastiques et les particularités du spectacle vivant prend une place prépondérante dans la recherche d’une compréhension de l’environnement contemporain. La recherche dramaturgique qui découle de ces univers est intrinsèque à la thématique de chaque projet, avec plusieurs lectures possibles. Le réel devient virtuel et vice-versa, la scénographie, les objets et marionnettes agissent en tant que métaphores du monde contemporain, dans un langage à la fois poétique et onirique. Le parcours de Paulo Duarte, que ce soit dans ses activités individuelles ou dans la coopération avec d’autres artistes, s’inscrit dans une réflexion autour du mode de fonctionnement, d’organisation, de puissance et de la responsabilité au sein des différents projets et structures. Chaque projet tente de trouver un équilibre approprié entre les éléments qui le constituent; chaque mode de collaboration tente de trouver sa définition, en articulant le désir et les compétences, multipliant ainsi la capacité d’élaboration artistique.... Les frontières poreuses des différents langages servent la liberté d’expérimentation qui va de l’art contemporain à la danse, au théâtre, au cirque, au son, aux nouvelles technologies...

(1) « Penser Par les Images » autour des travaux de Georges Didi-Huberman

– textes réunis par Laurent Zimmerman – Georges Didi-Huberman, Arnaud Rykner, Karin Winkelvoss, Estelle Jacoby, Martine Créac’h, Muriel Pic

Éditions Cecile Defaut - 2006 (2) « Internet – changer l’espace / changer la société », Boris Beaude

Éditions fyp – 2012


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LIENS_______________________________________________________________ MECANIKA – www.mecanika.net Igor Gandra – TEATRO de FERRO – www.teatrodeferro.com Michel Ozeray – COMPAGNIE OMPRODUCK - http://omproduck.free.fr Morgan Daguenet – BERTUF - http://bertuf.org Nicolas Lelièvre – www.nicolaslelievre.com CONTACTS___________________________________________________________

Paulo DUARTE (direction artistique) [email protected] ++33 6 89 49 69 64

Gabrielle JARRIER (responsable développement, production et diffusion)

[email protected] ++33 6 61 63 30 20

8, rue des Planches 35000 Rennes (FR)


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BIOGRAPHIES_________________________________________________________ PAULO DUARTE (PT) est diplômé en peinture aux beaux-arts de Porto (Portugal) 1989/94. Il participe à plusieurs expositions collectives et individuelles et de divers langages. Son intérêt par le spectacle vivant l’emmène en France pour suivre des études à l’École Supérieure des Arts de la Marionnette (mention spéciale du jury pour la conception et réalisation plastique) 1996/99. Après sa sortie, il fonde avec David Girondin Moab la compagnie PSEUDONYMO qu’il a codirigé jusqu’à 2006. Il a créé et mis en scène : L’Heure du Diable (2002, coproduction PSEUDONYMO, Institut International de la Marionnette, soutien DRAC (Champagne-Ardenne), Ferme du Buisson, Théâtre de la Marionnette à Paris. Première au Théâtre de la Cité Universitaire, Paris)

Deep News, (2003, production PSEUDONYMO, petite forme créée à l’occasion du IV Great Small Works Toy Theater Festival, New York / EU)

Subbruli - co-mise en scène avec Don Verboven et Uta Gebert (2004, coproduction PSEUDONYMO, De Ingebeelden, Vlaamse Gemeenschap, Driemast Festival, Nieuwpoorttheater, C.C.Berchem, Institut del Teatre de Barcelona. Première au Festival Driemast / Anvers, Nieuwpoorttheater / Gand). Écumes – Co conception avec Nuria Legarda (2006, spectacle de danse / marionnettes / installation librement inspiré de l’univers de Boris Vian. Coproduction PSEUDONYMO, N-Naranja (Barcelone, Espagne), O Espaço do Tempo (Montemor-O-Novo, Portugal), FIMFA – Festival Internacional de Marionetas e Formas Animadas (Lisbonne, Portugal), Generalitat de Catalunya (Espagne), Festival NEO (Barcelone, Espagne), ORCCA (France). Première en novembre 2006 Festival NEO).

Entre 2007 et 2011, il intègre la direction artistique de Là Où – marionnette contemporaine avec Julika Mayer et Renaud Herbin et actuellement est installé à Rennes. Il a collaboré aux créations et l’activité de la compagnie. Il est concepteur de :


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Petites âmes (coproduction LÀ OÙ et Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy – Première mars 2008 à Bonlieu).

Et de PLUG Création au Festival Mettre en Scène – TNB (Théâtre National de Bretagne) en novembre 2011. PLUG crée sur la scène une situation virtuelle d’errance. Ce spectacle explore les processus d’embarquement du sujet dans un espace en perpétuelle mutation. Terrain propice à la divagation, le web constitue pour l’internaute une fenêtre ouverte à toutes les métamorphoses, à toutes les fictions. Les frictions entre réalité et virtualité sont ainsi au cœur de la dramaturgie de cette création. PLUG est donc moins une reconstitution stricte de l’environnement web qu’une balade permettant l’égarement, l’accident, la stupéfaction, le fantasme, à travers les champs immenses de la virtualité. Production Là Où – marionnette contemporaine/rennes, FR, TNB – Théâtre National de Bretagne, Festival Mettre en Scène/Rennes, FR, MA Scène Nationale de Montbéliard – [ars]numerica, FR, Le Manège/Mons / CECN2 Centre Écritures Contemporaines Numériques, FR et BE, L’Aire Libre, scène conventionnée pour le théâtre/Saint Jacques de la Lande, FR, DICRéAM – Dispositif pour la Création Artistique Multimédia / CNC, FR Soutiens DRAC Bretagne, Conseil Régional de Bretagne, Conseil Générale d’Ile et Vilaine, Ville de Rennes, FIMFA, Festival Internacional de Marionetas e Formas Animadas/Lisbonne, PT, Teatro de Ferro/Porto, PT

EN 2012, PAULO DUARTE FONDE MECANIKA. Il a collaboré artistiquement avec Roman Paska, Joan Baixas, Zaven Paré, Baro d’Evel, collectif CRWTH, Théâtre de l’Entresort, Sylvain Maurice entre autres. Il a dirigé plusieurs ateliers de formation notamment à l’Institut del Teatre (Barcelone, Espagne), AMK (Turku, Finlande). Son travail personnel se trouve au croisement des différents langages et expressions, en passant par la mise en scène, scénographie, peinture, sculpture, gravure, performance, vidéo installation et marionnette au sens large. IGOR GANDRA (PT) a fréquenté l'école professionnelle Balleteatro, 1990/93, (cours de danse professionnelle et théâtre) . Entre 1993 et 1999, il fait partie de l'équipe permanente de la compagnie Teatro de Marionetas do Porto sous la direction de João Paulo Seara Cardoso. De sa formation il met en évidence le stage à l'Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières sous la direction de Philippe Genty. En 1996, avec le Teatro Fluor, il met en scène la pièce Voyage à Khonostrov *. En 1999, il fonde le Teatro de Ferro, duquel il est le directeur artistique et metteur en scène résident. Dans cette structure a dirigé et codirigé avec Carla Veloso environ 20 spectacles. Il a des textes publiés dans plusieurs éditions. Parallèlement Igor Gandra a développé l'activité d'enseignement et de formateur dans diverses institutions: l'Université d'Évora - Master en Théâtre - Art de l'Acteur et comédien / marionnettiste, Institut des sciences de l'éducation et Balleteatro école professionnelle, entre autres. Il a succédé à Isabel Alves Costa comme directeur artistique depuis 2009 du Festival International de la Marionnette à Porto (FIMP).


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[Prix] * Décerné par les Clube Português de Artes e Ideias modalité théâtre de la Décennie en 1997. Prix Ribeiro da Fonte - Théâtre 2004 décerné par le Ministère de la Culture / Arts Institute. Médaille du Mérite Culturel et Scientifique de la municipalité de Vila Nova de Gaia - 2005. Prix Aquilino Ribeiro 2005 dans la catégorie révélation Journal do Centro, Viseu. MICHEL OZERAY (FR) créateur de marionnettes et automates pour le spectacle vivant, scénographe. Au cœur de son travail théâtral il axe sa recherche sur la relation de l’homme avec l’espace, sur la place et l’utilisation de l’objet dans cette relation acteur/espace. Il a travaillé pendant plusieurs années auprès de J.B Manessier comme assistant et a exercé ses compétences de créateur en collaborant avec R.Herbin, C. Fraysse, P.Aufort, J.Vitez, G.Caillès, E.Recoing, A.Mollot, T.Lebrun, S.Gassler, JP.Laroche, A.Laloy, E.Saglio.... Omproduck est un groupe de création de spectacles transdisciplinaires. Omproduck associe formes novatrices et traditions artistiques (marionnette, danse, musique, théâtre d’ombres...) dans lesquels la marionnette contemporaine et les arts numériques occupent une place majeure. L'outil numérique permet de manipuler à distance des objets marionnettiques. L'introduction de données aléatoires dans les programmes informatiques leur donnent une part d'autonomie créant ainsi l'illusion du vivant. Ce recours au hasard crée une écriture dramaturgique singulière. L'emploi de ces techniques provoque une interrogation sur notre environnement technologique quotidien de plus et plus conséquent et complexe. En l'utilisant de façon sensible et poétique, nous prolongeons ce questionnement. Nous cherchons également à interroger la perception que nous avons du monde en inventant des formes aux sens multiples, ouvertes où le rêve prend une part fondamentale et dans lesquelles l'imagination du spectateur est fortement sollicitée. Artistes associés: Anne Buguet et Michel Ozeray MORGAN DAGUENET (FR) depuis dix ans intègre la création de logiciels à sa pratique de musicien électronique. Cherchant sans cesse de nouveaux processus de composition, il développe avec Max/msp un certain nombre d'outils de création sonore auxquels il laisse une part potentielle d'indéterminisme impliquant alors l'ordinateur au geste d'improvisation. Depuis quelques années il collabore avec des artistes qui souhaitent introduire dans leur travail des processus programmés ou tout simplement des phénomènes aléatoires. C'est le cas notamment pour l'artiste Bruno Elisabeth, aussi chercheur en arts plastiques à l'université de Rennes 2, dont le travail et la recherche se concentrent autour de la notion de hasard. Pour lui il développera le logiciel contenu dans son installation "Rich & Famous", créée au Studio National des Arts Contemporains, Le Fresnoy en 2006. Cette installation sera exposée aux Nuits Electroniques de l'Ososphère, à Strasbourg, Territoire de l'Image, Lab-Labanque, Béthune, au MIR festival d'Athènes, au festival Bains Numériques, Enghien Les Bains. En 2008, sollicité par le groupe New-Yorkais Beastie Boys il construit pour eux un logiciel musical permettant à leur publique de remixer dans une esthétique "8 bits" un choix de leurs anciens morceaux. En 2009, au cours de résidences à Berlin, Johannesburg et Stuttgart il développe pour la compagnie de théâtre visuel de Florian Feisel un programme-instrument. Destiné à se substituer à une bande-son traditionnelle, cet élément scénographique "joué" par les comédiens leur donnera donc la possibilité d'agir sonorement mais aussi sur d'autres constituants de la pièce, comme la vidéo, la lumière. En 2010 il travaille avec les artistes multimédia Laure Miléna et Raphael Elig sur leur installation-spectacle "Memory", produite et diffusée par le CCAS. Cette forme questionne le fonctionnement de la mémoire collective et intime en convoquant l'intervention du spectateur dans sa construction narrative. Collaborateur privilégie de Là Où – marionnette contemporaine, Morgan Daguenet participe comme compositeur des univers sonores pour les pièces Mitoyen (2006) et Lopin (2008) de Renaud Herbin, Des nouvelles des vieilles (2007) et Ritournelle (2010) de Julika Mayer, compositeur de l’univers sonore et concepteur de l’interface vidéo dans Petites âmes (2008) ainsi que de PLUG (2011) de Paulo Duarte. Participe conjointement avec Nicolas Lelièvre et Paulo Duarte dans l’installation En plis


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(galerie du Triangle, scène conventionnée danse à Rennes, 2010). FABIEN BOSSARD (FR) après un C.A.P. Projectionniste et une licence d'arts du spectacle cinéma en 2003, il choisit l'éclairage pour le spectacle vivant où il évolue de façon principalement autodidacte. En 2008 il effectue la formation intitulée « projecteurs asservis, consoles automatisées » au CFPTS dans le but de saisir une alternative complémentaire aux sources théâtres dites traditionnelles. De 2003 à 2007, il accumule les expériences comme électro-technicien sur divers festivals rennais (Transmusicales, électronik, les Tombées de la Nuit, Mettre en scène, etc...), puis comme régisseur d'accueil lumière au Centre Chorégraphique de Rennes. Depuis 2007, il effectue différentes reprises de régie: Mitoyen Cie Là Où, Blowin' Cie Catherine Diverrès, Le Soir des Monstres d'Etienne Saglio. Parallèlement, il créé la lumière de plusieurs spectacles, notamment pour la Cie Là Où: Ritournelle de Julika Mayer en 2010, Pygmalion de Renaud Herbin en 2011, Petites âmes en 2008 et de PLUG en 2011 de Paulo Duarte. NICOLAS LELIEVRE (FR) architecte diplômé en 2001, Nicolas Lelièvre s’est rapidement consacré aux images. La vidéo et la photographie sont pour lui des moyens privilégiés pour interroger les rapports qu’entretiennent le temps et l’espace. Des séjours répétés dans des villes comme par exemple Berlin (villa Médicis Hors-Les-murs 2004), Buenos aires ou encore Lisbonne ont été autant d’occasions de jouer avec les perceptions et les représentations des espaces urbains, notamment en compagnie du marionnettiste Renaud Herbin. Nicolas Lelièvre entame en 2010 un cycle de résidences croisées entre Tokyo (Tokyo Wonder site) et Paris (Le Cent quatre) lors desquelles il développe de nouveaux rapports au mouvement, à la durée et à l’espace dans les images. Parallèlement, Nicolas Lelièvre participe régulièrement en tant que vidéaste à des créations de spectacles de théâtre (Cie Là Où, Théâtre de l’Arpenteur, ...) et de danse (Cie enCore, Perrine Valli, ...). Cursus 2001 : diplôme d’architecte DpLg 1999-2000 : université du Québec à Montréal 1994-1999 : École d’architecture de Bretagne Bourses et résidences 2010 : Le Cent quatre (Paris) Tokyo Wonder site (Tokyo) 2008 : théâtre Jean Lurçat, scène nationale d’Aubusson 2005 : el Basilisco (Buenos Aires) 2004 : Villa Médicis Hors-les-murs (Berlin) Expositions (sélection) 2010 : Le Cent quatre (Paris) rencontres internationales paris-berlin-madrid tokyo Wonder site (Tokyo) pulp gallery (Osaka) Le triangle (Rennes) 2009 : Evento, biennale de bordeaux 2008 : Théâtre National de Bretagne - maison de l’architecture de Bretagne 2007 : triennale d’architecture (Lisbonne) usine C, festival temps d’images (Montréal) 2006 : Centro Cultural español en Buenos Aires 2005 : el Basilisco (Buenos Aires) Le tracteur (Paris)

NB : toutes les photos sont de Paulo Duarte à l’exception page 7 de Nicolas Lelièvre,

page 12 (frise Petites Âmes) de Renaud Herbin, page 12 (frise PLUG) d’Estelle Chaigne.

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