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PERSPECTIVE DE RECHERCHE : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES PSYCHO ACTIVES ET RISQUE DE TRANSMISSION DU VIH Présenté par le Dr Idrissa BA CHU DAKAR

Présenté par le Dr Idrissa BA CHU DAKAR

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PERSPECTIVE DE RECHERCHE : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES PSYCHO ACTIVES ET RISQUE DE TRANSMISSION DU VIH. Présenté par le Dr Idrissa BA CHU DAKAR. Etude de la prévalence et des déterminants de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal en 2009. BUT - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Présenté par le Dr Idrissa BA CHU DAKAR

PERSPECTIVE DE RECHERCHE : ADDICTIONS AUX SUBSTANCES PSYCHO ACTIVES ET RISQUE DE

TRANSMISSION DU VIH

Présenté par le Dr Idrissa BACHU DAKAR

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Etude de la prévalence et des déterminants de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-

actives au Sénégal en 2009 • BUT

Contribuer à maintenir la prévalence de l’infection à VIH en dessous de 2% au Sénégal d’ici 2011

• OBJECTIF GENERALDisposer d’une analyse situationnelle actuelle de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal avant décembre 2009

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OBJECTIFS SPECIFIQUES

• Déterminer la prévalence de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal en 2009

• Déterminer les caractéristiques socio-démographiques et professionnelles des personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal

• Identifier les facteurs de risque de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal

• Formuler des recommandations en terme de solutions efficaces et adaptées pour la prévention de l’infection à VIH chez les personnes utilisant les substances psycho-actives au Sénégal

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JUSTIFICATIFS • Dans le monde, plus de 13millions d’individus se

droguent par voie I.V.• Au moins 10% des nouveaux cas d’infection au

VIH sont dus à l’usage de drogues par injection. • Ce chiffre grimpe à 30% lorsque l’on retire

l’Afrique sub-saharienne (la corrélation serait donc plus faible dans cette zone)

• Dans certains pays d’Asie et d’Europe ; prés de 70% des infections au VIH sont le résultat de l’usage de drogues par injection (l’opium étant la drogue la plus injectée).

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JUSTIFICATIFS (2)• Cas de transmission de l’infection par

injection en 2006 aux Etats-Unis :– Nombre total de cas détectés : 1.014.797 – Nombre de personnes infectés par injection :

Hommes 170.171 Femmes 74.718 (Total: 244.889 )

– Soit prés de 25% des cas observés

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JUSTIFICATIFS (3)

• En France (1990)– 359 toxicomanes usagers de séringues

(héroïnomanes principalement), répartis sur 3 sites : paris (156 sujets), marseille (110 sujets) et metz (93 sujets).

– Les résultats suivants ont été enregistrés :– 82,5 % avaient déjà effectué un test de dépistage– 28 % des sujets sont séropositifs– 35 % sont séronégatifs– 36,5 % ont un statut sérologique incertain dont :

• 17,5 % qui n’ont jamais fait de test• 19 % dont le test remonte à plus d’un an

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JUSTIFICATIFS (4)• Au Sénégal

– Absence de données– Données séparées concernant seulement les

toxicomanes et l’infection à VIH– Fléaux des temps modernes– Danger pour l’avenir de nos pays– Dimension incontournable de l’usage abusif des

drogues dans la propagation du vih : non prise en compte dans le cadre de la prévention de l’infection à vih/sida

– Préoccupation majeure au niveau des structures sanitaires

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Produits

• Cannabis: 67 %• Alcool: 16 %• Héroïne: 8 %• Cocaïne: 3 %• Solvants organiques: ?• Tabac: 73 %• Polytoxicomanies +++

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MÉTHODOLOGIE

• Type d’étude• Deux études vont être réalisées :• une étude quantitative transversale descriptive

et analytique,• une étude qualitative tranversale analytique.• La période d’étude • Début : 01 Janvier 2009• Fin : 31 décembre 2009

Page 10: Présenté par le Dr Idrissa BA CHU DAKAR

MÉTHODOLOGIE (2)• Les unités statistiques• Dans l’étude qualitative, les unités statistiques sont les unités au

niveau desquelles les résultats de l’enquête vont être recueillis. Elles sont donc constituées par les personnes utilisant les substances psycho-actives et consultant dans les structures de prise en charge spécialisée identifiées au Sénégal.

• Les critères d’inclusion et de non inclusion• Les critères d’inclusion sont les suivants :• Personne utilisant les substances psycho-actives et consultant dans

les structures de prise en charge spécialisée au moment de l’enquête (en 2009).

• Et disposant d’un test VIH au moment de l’enquête. • Les critères de non inclusion sont les suivants :• Personne utilisant les substances psycho-actives qui refuse de

participer à l’étude

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MÉTHODOLOGIE (3)• La population d’étude• Il s’agit d’une étude exhaustive qui concerne l’ensemble

des unités statistiques constitué par les personnes utilisant les substances psycho-actives, consultant dans les structures de prise en charge spécialisée au Sénégal et remplissant les critères d’inclusion sans être dans les critères de non inclusion.

• Le recueil des données – Confection de l’instrument de recueil des données

• Hétéroquestionnaire: outil ASSIST• autoquestionnaire

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MÉTHODOLOGIE (4)• Formation des enquêteurs• Pré-test• Collecte

– Deux questionnaires• saisie des données

– logiciel épi 2000 versions 3.3.2 – Plan d’analyse

• Étude descriptive• Étude analytique (cas-témoins