37
RAPPORT DU JURY DE L’ESM SAINT CYR EN 2009 CONCOURS SES DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L’ARMÉE DE TERRE

Épreuve de français - pagesperso-orange.fr€¦ · Épreuve de CULTURE GÉNÉRALE Examinatrice : Mme DUNOYER Mathilde Nature et déroulement de l’épreuve : Préparation de 30

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • RAPPORT DU JURY DE L’ESM SAINT CYR EN 2009

    CONCOURS SES

    DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINESDE L’ARMÉE DE TERRE

  • AVANT PROPOS

    La session 2009 des concours d’accès à l’ESM de Saint-Cyr s’inscrit par son contenu dans la lignée positive des concours précédents. Les conditions matérielles d’exécution sont en améliorations sensibles du fait de l’implantation sur le seul site de la 3° base de soutien au commandement de Satory des épreuves orales des 4 concours. Les épreuves sportives ont été réalisées dans l’enceinte du Lycée militaire de Saint Cyr qui dispose de très bonnes installations. Cette réussite souligne la bonne qualité d’ensemble des prestations fournies, tant par les candidats que par les jurys et l’organisation.

    Les dispositions prises en 2008 relatives aux modalités de la note éliminatoire des épreuves physiques, ont permis cette année encore de n’éliminer que des candidats dont les prestations montraient qu’ils n’auraient pas été capables de suivre le rythme élevé de Saint-Cyr. L’ESM est une grande école reconnue ; il convient de ne pas oublier qu’elle prépare non seulement au métier militaire mais en plus à la vocation d’officier, dont l’actualité récente nous a rappelé toutes les exigences intellectuelles, morales, mais aussi physiques.

    L’examen des résultats et le déroulement de l’oral montrent que les candidats se répartissent globalement en fonction de leur origine, lycées civils ou lycées militaires. Ceux qui ont été préparés dans les lycées militaires manifestent très majoritairement une motivation supérieure, se démarquant ainsi des autres candidats qui semblent parfois s’être inscrits un peu par hasard grâce aux banques d’épreuves. Toutefois, l’obligation de fournir le certificat médical avant la date de la commission d’admission faute de quoi le candidat n’est pas retenu dans le classement du concours commun, a permis de réduire le déficit de non présentation à l’oral. Cette contrainte n’a pas engendré de baisse de volume utile de candidats ni de baisse de niveau dans la liste des admissibles pour l’oral. Pour 2010, cette disposition sera reconduite. L’organisation et le déroulement des épreuves orales et sportives s’en trouvent fortement améliorés. Cela dit, bon nombre de candidats extérieurs aux lycées militaires ont réalisé d’excellentes prestations, et c’est heureux.

    En matière académique, les jurys ont été fidèles à leurs prédécesseurs quant à leur manière d’apprécier les candidats et de les noter. L’admissibilité est destinée à permettre au plus grand nombre de prouver leur qualité. L’admission cherche à distinguer les meilleurs d’entre eux. Cette année encore, ceux-ci ont été à la hauteur des attentes, les moyennes sont là pour en témoigner. Les jurys sont unanimes pour saluer par ailleurs la courtoisie et l’excellent comportement de l’ensemble des candidats.

    Je félicite les lauréats du concours 2009, en leur souhaitant une bonne intégration à l’ESM de Saint-Cyr, et j’encourage les futurs candidats 2010 à puiser dans les contributions qui suivent tous les conseils pour réussir les épreuves d’un concours long et difficile. Une lecture attentive du rapport leur évitera des erreurs qui, le plus souvent, ont déjà été relevées par les jurys précédents, et ne devraient donc plus être reproduites par des candidats bien informés et bien préparés par leurs professeurs.

  • Je tiens enfin à remercier tous les membres du jury, officiers supérieurs et professeurs de CPGE, dont j’ai pu apprécier l’efficacité et la conscience professionnelle indiscutables. Je remercie aussi l’ensemble du personnel militaire, qui a assuré avec beaucoup de rigueur et de dévouement le fonctionnement de la cellule de mise en oeuvre du concours. J’associe à ces remerciements le commandement de la 3° base de soutien au commandement de Satory, et la direction du Lycée militaire de Saint-Cyr, qui ont oeuvré pour que les candidats et les membres des jurys soient accueillis dans les meilleures conditions.

    Le président des jurys

    Christian SOUCHET

  • Note d’information

    Le rapport du jury concerne uniquement les épreuves orales des concours d’admission à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 2009.

    Les concours de l’ESM de Saint-Cyr sont au nombre de cinq, quatre ont été mis en oeuvre en 2009:

    - Sciences- Lettres- Sciences Economiques et Sociales (SES)- Bac +3

    Modalités pour obtenir les annales des épreuves écrites :

    Pour le concours sciences :Service des concours communs polytechniques6, allée Emile MonsoBP 441031405 TOULOUSE Cedex 4

    Pour les concours lettres, SES, Bac +3Direction des admissions et concoursChambre de commerce et d’industrie de ParisBP 3178354 JOUY-EN-JOSAS Cedex

    Coordonnées du bureau concours de la Direction des Ressources Humaines de l’Armée de Terre

    Information : 01 41 93 34 52Télécopie : 01 41 93 34 41E-mail : [email protected]

    Adresse géographique et postale :DRHAT / bureau concoursCase n° 120Fort Neuf de VincennesCours des Maréchaux75614 PARIS CEDEX 12

    (Métro : ligne 1, Château de Vincennes)

  • SOMMAIRE

    MATIÈRES

    Culture générale

    Mathématiques

    AEHSC

    Économie

    Anglais

    Allemand

    Espagnol

    Italien

    Arabe

    Russe

    Latin – Grec ancien

    Epreuves sportives

    PAGES

    1 à 4

    5 à 7

    8 à 10

    11 à 13

    14 à 15

    16 à 17

    18 à 20

    21 à 23

    24 à 25

    26 à 27

    28 à 30

    5

  • Concours S.E.S. de l’E.S.M. de Saint Cyr en 2009

    Épreuve de CULTURE GÉNÉRALE

    Examinatrice : Mme DUNOYER Mathilde

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Préparation de 30 minutes.Interrogation de 25 minutes.

    • L’épreuve de culture générale porte sur la compréhension d’un texte contemporain (article, extrait d’essai) d’une quarantaine de lignes (une page environ). Les références sont précisées. Si nécessaire, un chapeau d’introduction et des notes accompagnent le texte. Deux dictionnaires (noms communs & noms propres) sont à la disposition des candidats.

    • L’épreuve consiste à faire une synthèse rapide du texte proposé puis développer une réflexion plus personnelle à travers une argumentation structurée. Aucun programme n’est imposé pour cette épreuve. L’objectif est d’évaluer chez le candidat sa maîtrise de l’expression orale, la qualité de sa réflexion personnelle, son sens critique et sa culture.

    • L’interrogation se déroule en cinq étapes (l’ordre des deux premières est au gré des candidats) : La présentation / La lecture / L’analyse du texte (autrement appelée « résumé » ou « synthèse ») / Le commentaire (parfois appelé « exposé ») / L’entretien.

    Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 72Note maximale obtenue : 19 20Note minimale obtenue : 03/20Moyenne : 12,26/20

  • 0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    9

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

  • Commentaires généraux :

    • Les candidats sont en général bien préparés pour cette épreuve ; • Le niveau de langue est satisfaisant. On constate cependant quelques difficultés

    d’expression dont certaines dénotent surtout un manque de pratique de l’oral. Voici quelques exemples de fautes récurrentes : on « s’horrifie » souvent et on « exemplifie » parfois ; les formules hypothétiques sont trop souvent malmenées (« si on ferait des sondages ») ; on relève çà et là des liaisons incorrectes (« des exemples qui sont trop’z évidents ») ou des erreurs syntaxiques (« ils croivent ») ; enfin, et surtout, on déplore le mélange quasi systématique de l’interrogation indirecte et de l’interrogation directe dans les annonces de problématiques (« on se demandera est-ce que l’état nation n’est-il pas en crise ? » / « on s’interrogera si le progrès est-il un changement ? »).

    Commentaires particuliers :

    1. La présentation :

    • Elle doit présenter le texte en le caractérisant (genre, forme, ton), en nommant son auteur et, si besoin est, en le situant dans son contexte. S’il est permis d’utiliser les indications fournies par le dictionnaire des noms propres, on veillera à ne donner que celles qui éclairent le texte. Il n’y a guère d’intérêt à restituer la biographie complète d’un auteur en introduction ;

    • Elle prépare l’analyse en dégageant les enjeux majeurs du texte, sa spécificité, en signalant ce qui en constitue l’intérêt. On peut ainsi reformuler la thèse de l’auteur et reconstituer brièvement la structure argumentative.

    2. La lecture :

    • Elle constitue un moment important de l’interrogation, et permet de juger de la compréhension du texte. La lecture doit donc être correcte (on veillera à respecter les liaisons et la ponctuation ─ et expressive) ;.

    • Certaines lectures sont trop brèves et par là-même insignifiantes. On peut, en justifiant son choix, limiter cette lecture orale à un passage du texte mais celui-ci doit avoir une longueur significative. Trois lignes ne suffisent pas, en général, à restituer le ton d’un texte.

    3. L’analyse :

    • On attend du candidat qu’il mette en lumière les enjeux du texte en présentant de manière claire et rapide les idées et en indiquant la démarche de l’auteur ;

    • L’analyse ne saurait donc être un simple « résumé » réduisant le texte à quelques idées ; on se gardera également de toute paraphrase ou étude trop pointilliste ;

    • Il n’est pas interdit de souligner un exemple ou un procédé stylistique donnant de la force à l’argumentation, mais ce relevé doit rester exceptionnel et ne doit en aucun cas s’effectuer au détriment de l’expression des idées ;

    • Rappelons enfin que l’analyse est en général un exercice neutre que ne doit contaminer aucun commentaire personnel, quel qu’il soit.

  • 4. Le commentaire :

    • Le commentaire consiste en une réflexion personnelle élaborée à partir d’une idée du texte ;

    • Même si on a pu constater que les candidats étaient, dans l’ensemble, bien préparés à l’exercice, rappelons toutefois que le commentaire ne s’improvise pas. Une partie suffisante du temps de préparation doit lui être consacrée (dix minutes au moins). Certains développements se présentent sous forme d’exposés historiques ou de catalogues (du type « avantages et inconvénients de la science ») et manquent cruellement de questionnement ;

    • Il est donc essentiel d’accorder une grande attention au sujet choisi. Le choix de la problématique est, en effet, déterminant pour la qualité de la prestation. A ce sujet, les conseils donnés dans le rapport de l’an passé peuvent être réitérés : il est déconseillé de choisir le sujet général du texte, ce qui mène la plupart du temps à une paraphrase du texte ; il n’est pas non plus pertinent de choisir un point trop marginal qui souvent paraît hors sujet. Trop d’élèves proposent de manière totalement arbitraire une problématique n’ayant rien avoir avec le sujet du texte afin de pouvoir réinvestir un cours de l’année. Ainsi a-t-on pu assister à un développement sur « l’homme universel » en parallèle d’un texte sur l’information ou écouter une réflexion sur la multiplication des croyances dans la société à propos d’un texte sur l’art. Ce subterfuge ne fait pas longtemps illusion ! Le conseil qui s’impose est donc de résister à la tentation de réciter un cours et d’apprendre à réinvestir les connaissances acquises pendant l’année en les insérant dans une réflexion personnelle ;

    • La réflexion devra par ailleurs être organisée (composée d’une introduction, de parties distinctes et d’une conclusion). S’il n’est pas obligatoire de scinder les parties en sous-parties, il convient néanmoins de veiller à la cohérence du propos et d’en assurer une progression logique ;

    • On aura enfin soin d’illustrer et d’enrichir son propos par des exemples. Le commentaire est l’occasion pour le candidat de faire montre de sa culture personnelle, or certains exposés sont dénués de toute référence culturelle ou illustrés par des exemples peu pertinents.

    5. L’entretien :

    • Il commence éventuellement par un retour sur le texte ou les propos du / de la candidat(e), qui est invité(e) à prendre un recul critique par rapport à sa prestation et à améliorer son analyse, en rectifiant d’éventuelles erreurs ou en précisant son propos ;

    • Il s’ouvre ensuite sur telle ou telle question abordée dans le commentaire, et permet ainsi d’approfondir la réflexion ;

    • L’entretien est enfin une occasion supplémentaire pour le candidat de donner un aperçu de sa culture. Comme dans le rapport de l’année précédente, on remarque un manque de culture « générale » au sens propre du terme. La charge de travail en classes préparatoires ne saurait excuser un candidat incapable de citer une œuvre de Racine ou ignorant tout du Watergate. De même, on ne peut accepter, à ce niveau d’études, une méconnaissance totale des grands mythes fondateurs de notre société. Pour ne citer que quelques exemples un peu extrêmes, le jury a été étonné de découvrir que la Birmanie se situait en Amérique Latine, et quelle ne fut pas également sa surprise d’apprendre que Nixon avait été assassiné ;

  • • Plus encore que les étapes précédentes, l’entretien permet d’évaluer la capacité des candidats à communiquer oralement. Mais son caractère plus convivial ne les autorise nullement à relâcher leur expression. Ils doivent veiller à la correction de leur langue d’un bout à l’autre de l’épreuve.

    Quelques auteurs proposés à la session 2009 :E. Badinter, P. Bourdieu, P. Breton, P. Bruckner, A. Camus, B. Cannone, P. Declerck, F. De Clozets, J. Derrida, J.M. Domenach, J. Dutourd, A. Fontaine, J. Gracq, R. Huyghe, E. Ionesco, A. Jacquard, F. Jacob, J.M.G. Le Clézio, C. Lévi-Strauss, A. Memmi, J. Monod, E. Morin, R. Redeker, G. Steiner.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Cette année encore, une note inférieure ou égale à 2/20 était éliminatoire. Par bonheur, le jury n’a pas eu à y recourir. Il a eu le plaisir de récompenser d’un 19/20 une prestation brillante.

    Nous ne pouvons qu’inciter les candidats de l’an prochain à ne pas se limiter aux cours de l’année pour se forger une culture personnelle. Il semble, en effet, important qu’un (ou une) jeune citoyen(ne) se destinant à la carrière d’officier nourrisse sa réflexion de lectures qui l’aideront à mieux cerner les valeurs qui fonderont son existence.

  • Concours SES de l’ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve de MATHÉMATIQUES

    Examinateur : M. BLANTY Cédric

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    La préparation est de 30 minutes et l'épreuve de 25 minutes. Le candidat présente les résultats obtenus pendant sa préparation durant 15 minutes, le jury peut être amené à interrompre le candidat pour lui demander des précisions ou pour le guider dans sa présentation. Les 10 minutes restantes sont consacrées à un ou plusieurs exercices, tirés d'une autre partie du programme, que le candidat est invité à résoudre devant le jury.

    Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 72Note maximale obtenue : 20/20Note minimale obtenue : 03/20Moyenne : 10,75/20

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    Dans l'ensemble les candidats se sont préparés avec sérieux à cette épreuve. Les principales définitions et théorèmes du programme de mathématiques sont connus, mais les candidats manquent d'initiatives face à des exercices sortant du domaine classique. C'est souvent ce qui a permis de distinguer les très bons candidats.

  • Les exercices proposés par le jury sont de longueur et de difficulté variées et les attentes du jury ne sont évidemment pas les mêmes. Un candidat qui traîne et termine laborieusement un exercice facile ne peut pas espérer la moyenne. Inversement certains candidats se sont vus attribuer de bonnes (et même de très bonnes) notes sans terminer l'exercice ou en ayant l'honnêteté d'admettre leur impossibilité à traiter une question.

    La gestion du temps de présentation est un point important à prendre en compte. Le candidat doit gérer au mieux ses 15 minutes afin de présenter les résultats qu'il a obtenus, sans s'appesantir outre mesure sur des calculs fastidieux ou sur des raisonnements qui n'aboutissent pas. Les questions posées à cette occasion par le jury ne sont pas là pour piéger le candidat, mais au contraire pour lui permettre d'aller plus loin ou de se rendre compte d'une erreur de raisonnement.

    Le jury a apprécié lorsque l'exercice était présenté brièvement, sans que cela revienne à une lecture mot à mot de l'énoncé.

    L'exercice posé en fin d'épreuve a pour objectif de tester la réactivité du candidat face à un problème nouveau, le jury attend des initiatives de la part du candidat.

    Commentaires particuliers :

    Algèbre : − Lors d'un calcul de valeurs propres, il est plus intéressant d'exposer le pourquoi de la

    méthode que de s'étendre inutilement sur les opérations sur les lignes de la matrice ;− Le lien entre polynôme annulateur et valeurs propres est souvent mal exprimé ;− La diagonale d'une matrice part d'en haut à gauche vers en bas à droite et non l'inverse !;− L'étude d'un signe d'un polynôme de degré 2 devrait se faire sans hésitations. Les

    propriétés sur la somme et le produit des racines ne sont pas connues.

    Analyse : − Le jury a observé avec surprise une certaine méconnaissance des théorèmes sur les suites ;− Pour prouver la monotonie d'une suite, il existe d'autres méthodes que l'étude du signe de

    un+1-un ;− Certains développements limités proposés par les candidats sont des plus fantaisistes, on a

    également vu des fonctions de limite infinie équivalentes à des fonctions de limite 0 ;− La formule de Leibniz pour calculer des dérivées n-ièmes semble inconnue de la plupart

    des candidats ;− La somme des n premiers entiers est encore difficile à obtenir pour de nombreux

    candidats.

    Probabilités : − Le jury a observé de grosses difficultés de la part des candidats pour modéliser une

    expérience aléatoire à l'aide d'événements ;− De nombreux candidats confondent encore événement et probabilité, et langage

    ensembliste et opérations réelles ;− Il semble difficile d'obtenir une bonne définition d'une loi de variable aléatoire alors que

    les lois usuelles semblent connues.

  • Divers :

    − Les questions comportant de l'informatique n'ont pas rencontré un franc succès, le jury rappelle que le programme d'informatique des classes préparatoires fait partie intégrante du programme de mathématiques du concours ;

    − Les candidats devraient connaître les lettres grecques les plus communément utilisées en mathématiques.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Afin d'aborder cette épreuve dans les meilleures conditions, la connaissance parfaite du cours des deux années de classe préparatoire est une condition nécessaire mais non suffisante. Les futurs candidats doivent aussi s'entraîner à résoudre des exercices inconnus afin de s'habituer à s'engager dans des voies nouvelles. Enfin, il ne faut pas négliger un entraînement à la présentation orale et à la gestion du tableau qui ne sont pas encore maîtrisés par de nombreux candidats.

  • Concours S.E.S de l’ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve de AEHSC

    Examinateur : M. NORECK Jean-Pierre

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    L’épreuve se déroule en deux temps. Le candidat doit d’abord exposer pendant 10/12 minutes une réponse à un sujet tiré au sort parmi les douze thèmes inscrits au programme des deux années de classe préparatoire. Il répond ensuite à des questions pendant quinze minutes qui portent sur l’exposé et sur d’autres thèmes du programme que celui abordé dans l’exposé. Il est important pour les candidats de respecter le temps imparti à l’exposé.

    Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 70Note maximale obtenue : 17/20Note minimale obtenue : 03/20Moyenne : 11,13/20

    34524425627308848169140456434779

    Moyenne

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    14

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    Les candidats avaient, comme les années précédentes, visiblement préparé cette épreuve. Il faut donc souligner, comme les années précédentes, certaines qualités. Beaucoup d’exposés révélaient des connaissances théoriques assez riches, le souci d’établir des relations de causalité, la mobilisation d’exemples. Tous les exposés étaient structurés autour d’un plan.

    Je vais plus développer les critiques afin que les candidats puissent progresser. La dimension historique a été peu développée. Il faut aussi dire que les connaissances historiques

  • de certains candidats apparaissent très faibles. Il me semble qu’un effort doit être fait dans cette direction.

    Certains exposés n’abordent pas suffisamment vite la question posée. La première partie et, parfois, la deuxième sont consacrées à un exposé descriptif. Le candidat traite directement la question dans la troisième partie seulement.

    Je veux souligner une faiblesse dans la mobilisation des indicateurs. Il ne s’agit pas d’apprendre par cœur des listes de chiffres mais d’être capable de mobiliser des ordres de grandeurs au service d’une démonstration. Que peut signifier une « inflation trop forte » sans être capable de citer quelques chiffres significatifs ? On pourrait multiplier les exemples. Cette faiblesse rend les arguments comparatifs souvent incompréhensibles. Je me suis efforcé en fin d’exposé de contraindre le candidat à retrouver des indicateurs par déduction.

    Les candidats citent des noms d’économistes, pourquoi pas ! Il me semble que, dans bien des cas, ces références théoriques ne servent pas à grand chose. Il faudrait s’attacher à citer des références d’auteurs que l’on connaît suffisamment pour les situer au moins dans le temps. Ce manque est particulièrement flagrant pour les sujets à dominante sociologique.

    Enfin, certains candidats, et c’est compréhensible, essaient de répondre au sujet en se référant à leur seule mémoire du cours et en oubliant de raisonner. Il est souhaitable privilégier la cohérence de l’ensemble de l’exposé, d’éviter les contradictions trop visibles, de tenter de sortir du pour/contre.

    Commentaires particuliers :

    Cette liste de conseils n’est pas exhaustive et les étudiants doivent faire confiance à leurs professeurs.

    Il est souhaitable :- de se préparer à tous les sujets (Les sujets sont d’une difficulté inégale, le jury

    essaie d’en tenir compte, et peuvent porter sur tous les thèmes du programme) ;- de mobiliser des indicateurs ;- de ne pas s’en tenir aux seuls développements théoriques mais de confronter ces développements aux situations historiques ;- de tendre vers plus de simplicité en privilégiant la cohérence de l’argumentation ;- d’éviter si possible une énumération d’arguments mal hiérarchisés,

    - d’utiliser le « je » à l’oral avec mesure (les sujets poussent à une réponse).

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Le concours 2009 a fait, comme les années précédentes, émerger d’excellents candidats. Il faut aussi souligner le comportement exemplaire des candidats. Je renouvelle le conseil de lecture du rapport de jury. Certains conseils, s’ils sont suivis, permettraient à certains candidats de mieux mettre en valeur leurs qualités.

    Quelques sujets proposés cette année :

    • Le partage de la valeur ajoutée en France depuis les années 1970 ;• L’actualité de J.Schumpeter ;• Comment peut-on mesurer la Richesse d’une nation ? ;• Peut-on encore parler de « classe ouvrière » ? ;

  • • Comment expliquez-vous l’évolution de la structure des échanges mondiaux de marchandises depuis 1945 ? ;

    • Faut-il supprimer l’OMC ? ;• Un euro fort ou un euro faible ? ;• Changes fixes ou changes flottants : comment choisir ? ;• Les défaillances économiques de l’Etat ;• Le financement de la protection sociale ;• L’efficacité des politiques monétaires au sein des PDEM depuis 1980 ;• Comment expliquez-vous l’évolution de la structure des budgets des ménages en

    France depuis 1945 ?

  • Concours S.E.S de l’ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve d’ÉCONOMIE

    Examinateur : Mme SCHMUTZ Catherine

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    L’oral d’économie porte sur le programme de microéconomie, macroéconomie et comptabilité nationale de première et deuxième année des classes préparatoires économiques et commerciales de la voie E. L’objectif est de tester la rigueur d’analyse des candidats. L’épreuve dure 25 minutes et comporte d’une part une ou deux questions portant sur des mécanismes ou des éléments théoriques et d’autre part un exercice d’application le plus souvent chiffré. Les calculs ne sont pas une fin en soi, le raisonnement économique est essentiel. Les résolutions mathématiques correspondent à une démarche économique et les résultats trouvés ont un sens qu’il convient d’expliciter.

    Questions et exercices portent sur l’intégralité du programme, notamment l’arbitrage travail-loisir, le choix inter temporel du consommateur, son optimum, celui du producteur en concurrence, en duopole et en monopole, à court et long terme, l’offre de la branche, la combinaison optimale des facteurs, les modèles IS-LM, IS-LM-BP dans les différents régimes de change, les grands courants d’analyse économique, la comptabilité nationale (balance des paiements, lecture des principaux tableaux, calcul simple d’indices ou de taux de croissance).

    Voici par exemple quelques questions posées : la courbe d’offre de travail, la politique budgétaire en économie ouverte (appuyez-vous sur une représentation graphique du modèle IS-LM-BP), la courbe de Phillips, l’optimum de la firme en monopole, la demande de monnaie, l’application des modèles macro ou microéconomiques à des situations concrètes comme la baisse de la TVA dans la restauration.

    Quant aux exercices, ils sont de facture traditionnelle. En microéconomie, on trouve notamment le calcul de l’optimum du producteur en duopole, monopole ou en concurrence à partir d’une fonction de production, détermination de la fonction de coût, de la combinaison productive, de la demande de travail, de capital, de l’équilibre de court puis de long terme du marché de concurrence sur la base de la demande et de la fonction de coût d’une entreprise-type (avec n entreprises, n connu), optimum du consommateur à partir de sa fonction d’utilité, calcul des effets prix et revenu. En macroéconomie, les exercices portent souvent sur IS-LM ou IS-LM-BP représentés par des équations simples suivies de questions sur l’équilibre et les conséquences de certaines politiques conjoncturelles etc.…

  • Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 70Note maximale obtenue : 20/20Note minimale obtenue : 03/20Moyenne : 10/20

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    8

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    L’objectif est de vérifier que les candidats ont assimilé les fondements de l’analyse économique et sont capables de mettre la théorie en pratique. Il s’agit d’évaluer trois compétences : capacité à utiliser les outils mathématiques de base de l’économie, capacité à analyser, interpréter les données, capacité à manier les concepts et théories économiques. Trois groupes de candidats apparaissent sur le bilan chiffré : les meilleurs peuvent mettre en œuvre une double voire triple compétence, les étudiants moyens ont une seule corde à leur arc et les plus faibles n’ont visiblement pas préparé l’épreuve. Impossible d’improviser ou de « bachoter ». L’écart-type élevé révèle un oral très sélectif qui avantage incontestablement les candidats sérieux ayant travaillé régulièrement. Ils se voient récompensés de leurs efforts.

    Commentaires particuliers :

    Cette épreuve ne présente pas de difficultés particulières. Les exercices sont de facture traditionnelle, leur structure bien connue grâce aux rapports de jury précédents ; on les trouve dans tout bon manuel de micro et macroéconomie. Encore une fois, il ne s’agit pas de « coincer » les candidats mais de révéler la qualité de leur travail. Les étudiants sont d’ailleurs souvent très à l’aise, cherchant à bien faire et menant avec bonheur l’oral à leur façon. Tant mieux ! Evidemment, les candidats peu préparés n’aiment pas cette épreuve car il n’est pas possible d’improviser.

    L’esprit de l’épreuve d’économie est d’articuler l’ensemble des compétences décrites plus haut et non de privilégier un registre. Or certains candidats se préparent partiellement, concentrant tous leurs efforts dans la résolution des calculs sans bien comprendre la démarche pour prendre les points de l’exercice, ou dans l’apprentissage du cours et des schémas pour

  • gagner les points des questions. Les meilleurs candidats comprennent la portée des questions et des exercices et proposent une réflexion synthétique brillante. C’est alors un réel plaisir de les écouter et leur préparation mérite des éloges. Et ils sont nombreux puisque 26 candidats ont eu 12/20 et plus cette année.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Pour réussir cette épreuve qui peut faire gagner beaucoup de points et en faire perdre autant, il convient de travailler très régulièrement dès la première année de classe préparatoire. Dans leur apprentissage, les candidats doivent se poser beaucoup de questions, y compris les plus anodines. Un schéma est le résumé d’une pensée complexe. Il faut être capable de replacer les modèles dans leur contexte, d’en montrer les limites et d’en exposer les hypothèses.

    Les candidats sérieux sont en général très bien préparés et de nets progrès ont été accomplis. Mais il reste des points sombres. Ils doivent apprendre à mieux interpréter et appliquer les modèles, à travailler davantage l’articulation mathématiques / analyse économique.

    Il faut pour finir souligner le comportement exemplaire des candidats et l’excellente préparation des meilleurs d’entre eux.

  • Concours S.E.S de l’ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve d’ANGLAIS

    Examinateur : Mr CONSTANTIN Jean-Paul

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Les candidats de LV1 disposent de 30 minutes de préparation pour un déroulement d’épreuve de 25 minutes. Après une prise de contact en anglais, 10 à 15 minutes sont consacrées à la synthèse et au commentaire, 5 à 10 minutes à l’entretien et quelques minutes à la version ;

    Pour les candidats de LV2, l’épreuve est la même mais le jury est plus sensible aux efforts de réutilisation d’acquis linguistiques.

    Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 71Note maximale obtenue : 19/20Note minimale obtenue : 03/20Moyenne : 10,90/20

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    Cette année, 63 candidats ont été présents à l’épreuve orale de LV1 et 9 candidats à l’épreuve de LV2. Ils ont dans l’immense majorité des cas fait preuve de sérieux et d’une

  • bonne connaissance de la nature et du niveau des épreuves. Que nos collègues préparateurs trouvent ici la reconnaissance de la qualité de leur travail.

    La moyenne des candidats de LV1 s’établit à 10,90, avec une gamme de notation entre 19 et 03/20. La présence de 9 candidats entre 16 et 19 atteste du bon niveau des meilleurs. Cinq5 candidats seulement ont eu une note égale ou inférieure à 6. Ces notes ont permis à l’épreuve de jouer pleinement son rôle classificateur dans le cadre d’un concours de recrutement. Les notes de LV2 ont varié de 18 (le candidat n’aurait pas été déplacé en LV1) à 9. L’examinateur a fait preuve d’une indulgence plus grande pour ces candidats, notamment sur le plan phonétique, mais il a la conviction que ces jeunes gens sont dans l’ensemble bien équipés pour continuer leur travail et atteindre un niveau de maîtrise de l’anglais honorable et efficace au cours de leur future carrière.

    Les articles qui ont servi de support à toutes les épreuves étaient extraits cette année d’organes de presses écrites britannique et américaine : The Guardian, The Observer, The Times, The New Statesman, The New York Times et The Washington Post. A une seule exception, ils étaient parus au cours de la récente année scolaire. Les thèmes abordés concernaient en majorité l’actualité : mise en place de l’administration et de la politique du Président Obama, conséquences de la crise économique et financière, grandes questions de société. Les candidats qui avaient eu l’intelligence de suivre régulièrement l’actualité des deux principaux pays de langue anglaise ont touché la prime de cet effort.

    Commentaires particuliers :

    L’examinateur s’attend à ce que les candidats aient une connaissance minimale des caractéristiques des principaux journaux de langue anglaise, ce qui leur évitera de faire des contresens dans leur commentaire, en attribuant par exemple, l’orientation d’un article aux sympathies républicaines du New York Times ou en classant The Guardian comme journal américain conservateur…

    Les candidats savent bien dans leur immense majorité en quoi consistent les exercices à réaliser, c’est-à-dire la présentation/compte-rendu organisé de l’article, le commentaire personnel de cet article ou d’un aspect bien choisi de celui-ci. Attention, cependant, au choix tout à fait inacceptable de quelques candidats qui consiste à substituer dans le commentaire un autre article à celui qui a été proposé par l’examinateur ou un thème général sans aucun rapport avec les thèmes concrètement abordés dans cet article. Tout ce qu’ils diront dans ce cadre étant hors sujet ne pourra évidemment pas être pris en compte dans l’évaluation de l’épreuve.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Quelques conseils pour terminer, les candidats doivent apporter la preuve de leur compréhension aussi complète que possible du contenu de l’article proposé. Ils doivent se servir au maximum de leur connaissance du contexte culturel, social et politique pour commenter l’article. La traduction des quelques lignes indiquées doit être précise et être le résultat d’un choix clair et « définitif ».

    Le but premier de l’oral est de s’assurer de la maîtrise de l’anglais des candidats, mais l’anglais n’est pas une langue morte et ne peut en aucun cas être dépourvu de contenu et d’authenticité.

    Merci aux candidats les meilleurs (et à leurs préparateurs) pour les moments de joie qu’ils ont apportés à l’examinateur, prémices d’une carrière de qualité au service de notre Défense, et bon courage à toutes et tous pour la préparation du concours 2010.

  • Concours SES de l’ ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve d’ALLEMAND

    Examinateur : M. Gérard BOURCY

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Les candidats sont généralement bien informés du déroulement de l’épreuve oralemais il n’est pas inutile d’en rappeler brièvement les modalités.

    Après avoir perçu un texte en langue allemande traitant d’un sujet d’actualité, le candidat dispose de 30 minutes de préparation avant d’aborder l’épreuve proprement dite d’une durée de 25 minutes et qui se décompose de la façon suivante :

    - lecture d’un bref passage du texte suivie d’un résumé en langue allemande ;- commentaire, toujours en allemand, de ce même document, débouchant sur

    un dialogue aussi large que possible avec l’examinateur ;- traduction de quelques lignes du texte.

    Le déroulement de l’épreuve n’étant pas d’une rigidité absolue, certains points peuvent naturellement bénéficier de plus de temps que d’autres en fonction de la nature du texte abordé.

    Répartition des notes :

    Nombre total de candidats interrogés : 31Note maximale obtenue : 15/20Note minimale obtenue : 07/20Moyenne générale : 11,39/20

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    7

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

  • Commentaires généraux :

    On peut tout d’ abord observer que le nombre de candidats a légèrement augmenté par rapport à l’ an passé ( + 13, 79% ), qu’ il en va de même pour la moyenne générale et que, 87% ont obtenu une note égale ou supérieure à 10.

    On peut encore préciser que les candidats de LVI étaient au nombre de 8 et ceux de LVII de 25. Une seule moyenne générale a été établie, LVI et LVII confondues. Mais il est évident que la difficulté des textes proposés et le niveau d’exigence n’étaient pas identiques.

    Commentaires particuliers :

    Les textes proposés aux candidats sont des articles extraits de journaux et magazines d’informations tels que FAZ, Süddeutsche Zeitung, Focus, Der Spiegel, Die Zeit, Die Welt etc traitant de tous les problèmes d’actualité comme par exemple la mondialisation, les délocalisations, le développement durable, l’obésité, le taux de natalité, la sortie du nucléaire, l’Europe pour n’en citer que quelques-uns.

    Les candidats étaient généralement assez bien préparés à ce type d’épreuve. Certains avaient toutefois encore trop tendance à lire d’une voix monocorde leurs notes sans veiller à regarder de temps à autre l’examinateur. On a pu également relever trop souvent des fautes de morphologie et de syntaxe que le candidat ne corrigeait pas toujours de lui-même. Enfin, lors de l’entretien qui se déroule de façon naturelle et spontanée, les candidats devraient, d’ eux-mêmes, développer certaines idées qui leur tiennent à cœur plutôt que de se contenter de réponses trop brèves qui ne permettent pas à l’ examinateur d’ apprécier réellement leur autonomie langagière.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Si certains candidats ont révélé un excellent niveau, d’autres étaient limités dans leur expression par des lacunes tant grammaticales que lexicales. On ne saurait donc trop conseiller aux futurs candidats de faire un travail de fond pour asseoir leurs connaissances grammaticales et acquérir le vocabulaire indispensable pour aborder les problèmes de notre temps.

  • Concours SES de l’ESM de Saint-Cyr en 2009

    Épreuve d’ESPAGNOL

    Examinateur : M. HERMOSIN Xavier

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Support : article issu de la presse espagnole ou latino-américaine.Durée : 30 minutes de préparation et 25 minutes d’épreuve.Déroulement :

    - synthèse puis commentaire (10 à 15 minutes) ;- lecture puis traduction d’un extrait imposé ;- entretien.

    Répartition des notes :

    Nombre de candidats interrogés : 35Note maximale obtenue : 17/20Note minimale obtenue : 05/20Moyenne : 11,05/20

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    Tous les candidats ont abordé l’épreuve avec sérieux ; ils ont été départagés en fonction de la qualité de la langue employée, de leur compréhension du texte, de la clarté et de la pertinence de leur discours, ainsi que de leur connaissance de l’actualité espagnole et latino-américaine.

    Commentaires particuliers — Langue :

  • Principales difficultés linguistiques rencontrées par les candidats :- Accord en genre et en nombre ; - Conjugaison (confusion entre la 1e personne et la 3e personne du singulier ,

    entre l’imparfait et le passé simple, l’indicatif et le subjonctif) ;- Chiffres et nombres ;- Traduction de « C’est… qui… » ;- Construction des adverbes ;- Apocopes ;- Emploi des prépositions ;- Barbarismes ;- Como si + subjonctif imparfait ;- Article injustifié devant un nom de pays ;- Emploi des semi-auxiliaires ;- No… sino (que)…

    Confusions fréquentes :haber/tener, ser/estar, creer/crear, por/para, Europa/europeo, fin/final, mucho/muy/más, pedir/preguntar, pues/después, muerte/muerta, nombre/número, desde hace/desde, sentarse/sentirse, indiano/indio/indígena.

    Mots ayant posé des difficultés récurrentes :inestabilidad, el oponente, discutir, fascista, reforzar, controvertido, el estatuto, la igualdad.

    Commentaires particuliers — Méthode :

    Synthèse Le contexte de l’article, son auteur et son sujet doivent être présentés en

    introduction. Puis il s’agit de rendre compte de l’organisation du texte et d’expliquer les idées essentielles développées par l’auteur ; par conséquent, un repérage hâtif des éléments contenus dans l’article ne suffit pas. De même, le point de vue de l’auteur doit être souligné et les références explicitées.

    Commentaire Il s’agit d’approfondir et de prolonger les réflexions proposées par l’article. Le

    discours doit être argumenté : en illustrant ses propos, en s’appuyant sur des exemples précis, le candidat met à profit ses connaissances, son intérêt pour l’actualité, tout en personnalisant son commentaire.

    Lecture et traduction L’extrait indiqué sur le sujet est à lire en entier avant de procéder à sa

    traduction. Lors de la lecture, un soin particulier doit être apporté à l’accentuation tonique ; il faut, par ailleurs, éviter de prononcer des sons n’existant pas en espagnol.

    La traduction est à effectuer dans un français correct. Les expressions inconnues doivent être interprétées avec bon sens, en s’appuyant sur la compréhension globale de l’extrait.

  • Entretien Le candidat doit faire preuve de rigueur et justifier ses réponses grâce à des

    arguments et des exemples précis, en faisant appel à ses connaissances et à son expérience, sans rendre nécessaires des demandes d’éclaircissement de la part de l’examinateur (« ¿Puede justificar esta afirmación? », « ¿Por qué lo dice? »).

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Connaissances Le candidat doit être au fait de l’actualité espagnole et latino-américaine, et

    connaître les périodes, les événements et les personnages essentiels de l’Histoire des pays hispanophones, notamment au XXe siècle.

    Préparation de l’épreuve Le candidat doit être en mesure de livrer un exercice complet. Ainsi, chaque

    partie de l’épreuve — notamment la traduction — doit être préparée.

    Expression orale Le soin apporté à la langue doit se doubler d’un souci constant d’autocorrection

    pendant l’épreuve. Par ailleurs, la dimension rhétorique de l’exercice est à prendre en compte : le débit, les inflexions de la voix doivent être soignés. De même, il est essentiel d’articuler son discours et de consolider son argumentation en employant systématiquement des connecteurs logiques (exemples : « Sin embargo », « Por lo tanto »)

  • Concours SCIENCES de l’ESM de Saint-Cyr en 2009(Hormis la répartition des notes, le rapport de l’épreuve d’italien est identique aux

    concours sciences, BAC +3 et lettres)

    Épreuve d’ITALIEN

    Examinateur : M. BAFFI Sandro

    Nature et déroulement de l’épreuve

    Le candidat dispose d’une demi-heure de préparation sans autre support que le sujet d’examen. Pendant l’interrogation orale, d’une durée de 25 minutes maximum, le candidat présente le texte proposé et en lit un passage significatif. Ensuite il en donne un résumé et en fait un commentaire. Un entretien permet à l’examinateur de s’assurer de la bonne compréhension des passages essentiels et d’engager une conversation sur les sujets abordés.

    Les textes proposés cette année portaient sur l’actualité économique et sociale de l’Italie. En voici les titres :

    - Cambiano i consumi : meno vestiti, più week-end;- Boom nozze miste, tanti anziani all’altare;- ISTAT: una famiglia su 5 è in difficoltà;- Tutti in vacanza per battere la crisi;- Fisco, una fuga da 100 miliardi;- Professione sottoprecari;- Piccole imprese senza frontiere;- Volenterosi, ostinati e indipendenti i nuovi italiani figli degli immigrati;- Ipnosi dei listini, paure che restano.

    Ces articles étaient tirés de Repubblica, Il Corriere della sera, L’espresso.

    Répartition des notes des candidats SES :

    Nombre de candidats interrogés : 4Note maximale obtenue : 14/20Note minimale obtenue : 11/20Moyenne : 13/20

    Moyenne

    0

    0,5

    1

    1,5

    2

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

  • Commentaires généraux :

    L’appréciation générale est positive. Quelques candidats brillants ont su aborder le texte avec méthode, se sont exprimés de façon satisfaisante, voire très satisfaisante et, au cours de l’entretien, ont montré des qualités de réflexion et une bonne connaissance de l’Italie contemporaine.

    Un autre élément positif est constitué par les modalités des prestations. Tous les candidats ont compris qu’il s’agit d’une épreuve orale : aussi se sont-ils exprimés en évitant de lire de façon continue les notes qu’ils avaient rédigées, mais en essayant d’instaurer une situation de communication dans laquelle ils s’adressaient à l’examinateur avec un certain naturel.

    En ce qui concerne les résultats, on peut remarquer des notes très homogènes pour les candidats qui présentaient l’italien en LV2 (6 candidats entre 13 et 14) et des notes hétérogènes pour ceux qui présentaient l’italien en langue facultative (6 candidats entre 10 et 20). Ces résultats montrent également qu’une préparation régulière est un gage de réussite.

    Commentaires particuliers :

    Si l’interprétation des textes n’a pas posé de problèmes majeurs, la pertinence du commentaire et la correction morphologique ont quelquefois laissé à désirer.

    La correction de la langue d’abord, avec les difficultés récurrentes chez les locuteurs francophones. Au niveau de la prononciation on a relevé des fautes d’accent : attention à prononcer correctement europeo, paragrafo, xenofobo etc ; au niveau de la morphologie quelques fautes d’articles, rares mais gênantes (formes correctes : lo stesso problema, gli studenti…) ou des solécismes dans la formation du pluriel, en particulier le pluriel des noms et des adjectifs en –e : quattro parti, le cifre sembrano evidenti, delle idee particolari…). Pour la morphologie verbale juste un rappel : concernere est un verbe défectif et on ne l’utilise habituellement en italien qu’à la 3e personne du présent.

    L’intérêt du commentaire était plutôt réduit chez certains candidats qui se sont bornés à plaquer quelques « topos » préalablement préparés. Chez ces candidats tout était prétexte à parler de mafia, d’opposition Nord-Sud, du chef du gouvernement italien ou encore du problème de l’intégration des étrangers aujourd’hui en Italie. Il est vrai que certains textes y faisaient très clairement allusion et que dans ces cas il fallait bien évidemment en parler. Mais il faudrait éviter de considérer le texte comme un simple prétexte et, plutôt que d’évoquer des lieux communs, il vaudrait mieux s’en tenir aux sujets évoqués par l’article.

    L’origine du texte ou les positions personnelles de l’auteur peuvent aussi donner matière à réflexion ou à commentaire. Peu de candidats ont osé prendre du recul par rapport aux idées exprimées dans les articles pour donner une interprétation plus nuancée ou un avis personnel.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    L’appréciation générale, nous l’avons dit, est largement positive, et la moyenne générale, (14/20) le prouve bien. Il est agréable de constater que de futurs officiers ont aussi des compétences linguistiques et qu’ils pratiquent des langues étrangères variées.

    Les conseils que l’on peut prodiguer aux futurs candidats découlent des remarques faites précédemment.

  • Une préparation régulière de cette épreuve permet d’assurer un niveau minimal de pratique de la langue et la connaissance des réalités économiques, sociales, politiques de l’Italie. La lecture de la presse italienne est donc indispensable pour enrichir le bagage lexical et pour suivre l’actualité italienne.

    Une analyse détaillée de la structure du texte permet souvent d’en dégager le véritable intérêt et d’organiser de façon personnelle le résumé et le commentaire.

    La position de l’auteur ou de la source du texte peuvent aussi être un élément de réflexion : au moment du commentaire ou de l’entretien le candidat a toute latitude pour prendre une certaine distance par rapport au texte et pour proposer des éclairages personnels.

    Pour finir, on ne saurait qu’encourager les candidats dans l’attitude constatée cette année de considérer l’épreuve de langue comme une épreuve de communication, où le candidat et l’examinateur sont de véritables interlocuteurs.

  • Concours de l’ESM de Saint-Cyr en 2009(Hormis la répartition des notes, le rapport de l’épreuve d’arabe est identique aux concours

    sciences, BAC +3 et lettres)

    Épreuve d’ARABE

    Examinateur : Mme SLEIMAN Rima

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Epreuve de langue facultative option arabe moderne.Le candidat prépare le texte (70 mots) qui lui a été proposé pendant une demi-heure. Il

    est interrogé pendant 25 minutes sur le texte et sur tout autre thème du quotidien susceptible de tester ses compétences linguistiques en langue arabe (richesse et qualité de l’expression, grammaire, syntaxe, richesse du vocabulaire, prononciation…), sa capacité à s’exprimer oralement (rythme, fluidité, conviction …) et à engager une discussion.

    Répartition des notes des candidats SES :

    Nombre de candidats interrogés : 5Note maximale obtenue : 16/20Note minimale obtenue : 13/20Moyenne : 14,4/20

    moyenne

    0

    0,5

    1

    1,5

    2

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires et bilan :

    Cette année, la moyenne des notes est sensiblement plus élevée que l’année précédente. Or, vu le nombre relativement limité des candidats en langue arabe, nous ne

  • pouvons en tirer d’autres conclusions que la présence de bons éléments dans cette session du concours. Nous nous félicitons cependant de ce résultat et de la bonne préparation des candidats. Dans cette épreuve facultative, nous avons interrogé 12 candidats (1 série Sciences, 1 série Bac+3, 5 série Lettres et 5 séries SES). Le sérieux, l’investissement et la volonté se sont révélés dans la plupart de ces prestations malgré certaines incorrections linguistiques aussitôt corrigées lors de l’entretien.

    Le bilan de cette session est alors largement positif. Nous formulerons cependant une réserve concernant l’inégale préparation des candidats aux deux parties de l’oral. Le dialogue a été souvent plus réussi que le commentaire de texte demeurant constamment d’une moindre qualité.

    Conclusions et conseils aux futurs candidats:

    Les candidats sont toujours interrogés sur d’autres textes que ceux étudiés en cours. Même s’ils n’ont souvent que deux années d’arabe derrière eux avec une heure et demie d’enseignement par semaine, ils sont vivement conseillés d’élargir leur champ de connaissance et l’étendue de leur vocabulaire. Nous les invitons aussi à améliorer leur prononciation en s’aidant de l’immense offre des médias arabes. Même si la connaissance grammaticale n’est pas directement jugée, nous ne pouvons faire l’impasse de cette compétence dans cette épreuve. Ainsi, les candidats doivent-ils être capables de connaître les marques du féminin, du duel et du pluriel qu’il s’agisse de verbes ou de noms et de maîtriser la conjugaison d’un verbe trilitère simple aux deux modes de l’accompli et de l’inaccompli.

  • Concours SES de l’ESM de Saint-Cyr en 2009 (Hormis la répartition des notes, le rapport de l’épreuve de russe est identique aux

    concours sciences, BAC +3 et lettres)

    Épreuve de RUSSE

    Examinateur : Mme VIGLINO Patricia

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    Après une courte introduction, le candidat est invité à lire une partie du texte, puis à en restituer le plus fidèlement possible le contenu en observant la correction de la langue. Un entretien conclut l’épreuve : il est destiné à tester la capacité du candidat à dialoguer dans la langue et se compose de questions sur le document proposé. Il est le plus souvent élargi à des questions sur la nature et l’origine de l’intérêt du candidat pour le russe et la Russie.

    Répartition des notes des candidats SES :

    Nombre de candidats interrogés : 3Note maximale obtenue : 15/20Note minimale obtenue : 10/20Moyenne : 12,6/20

    0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

    Commentaires généraux :

    La dénomination « langue vivante facultative » pour l’épreuve que passent les candidats recouvre des réalités parfois diverses, puisque les candidats peuvent aussi bien ne faire du russe que depuis peu, qu’avoir un bagage un peu plus lourd. La forte ossature grammaticale qui fait la spécificité du russe (les fameuses déclinaisons) interdisant toute

  • improvisation dans son apprentissage et impliquant le facteur temps de manière primordiale, l’évaluation des candidats prend avant tout en compte les efforts accomplis pour dépasser les premiers obstacles linguistiques et acquérir les réflexes grammaticaux de base.

    Commentaires particuliers :

    Si un candidat a montré des difficultés à déchiffrer son document, à élaborer des phrases complexes, à rendre compte du contenu du texte proposé et à comprendre les questions posées lors de l’entretien, il faut féliciter en revanche les deux autres candidats qui ont fait preuve d’une préparation rigoureuse à l’exercice, d’une bonne acquisition des bases grammaticales de la langue et d’une certaine richesse lexicale.

    Conclusion et conseils aux futurs candidats :

    Le choix du russe en LVF est audacieux : il est d’autant mieux valorisé dans la note qu’il s’accompagne d’une préparation solide à la lecture du cyrillique et au maniement des déclinaisons, toutes choses qui requièrent de l’entraînement et ne souffrent pas l’improvisation.

  • Concours SCIENCES de l’ESM de Saint-Cyr en 2009(Le rapport de l’épreuve de latin et grec ancien est celui des concours sciences et lettres,

    aucun candidat SES n’ayant choisi cette épreuve)

    Épreuve de LATIN et de GREC ANCIEN

    Examinateur : Mme RAUZY Estelle

    Avant toutes choses, le jury ne peut qu'exprimer ses regrets devant l’absence de candidat en option de langues anciennes cette année.

    Rappelons une fois encore que, pour peu qu'elle ait été préparée, cette épreuve est tout à fait profitable aux candidats. Si la notation peut être sévère pour des épreuves manifestement non préparées, elle peut aussi atteindre le sommet de 20/20 : l’échelle entière de notation est exploitée par le jury.

    Puisse ce rapport encourager les futurs candidats !

    Nature et déroulement de l’épreuve :

    1- Le type d’épreuve- Le latin ou le grec figurent au titre d’une épreuve facultative de langue : ils peuvent

    être choisis au même titre que l’anglais, l’allemand, l’arabe moderne, l’espagnol, l’italien ou le russe ;

    - Il y a des extraits d’oeuvres au programme qui sont chaque année différents : le candidat est susceptible d’être interrogé sur l’ensemble des extraits ;

    - Le niveau de l’épreuve est celui du baccalauréat mais qu’il soit bien clair qu’il s’agit d’un niveau baccalauréat maintenu, actualisé ;

    - La longueur des textes proposés est d’une dizaine de lignes (entre 150 et 170 mots environ) ;- De la note sur 20, seuls les points au-dessus de 10 comptent ; ils sont affectés du

    coefficient 4.

    2- Le déroulement de l’épreuve- préparation de 30 minutes avec dictionnaire (Gaffiot pour le latin, Bailly pour le

    grec) ;

    - intervention de 20 minutes selon les étapes suivantes :

    - présenter le texte, c’est-à-dire présenter rapidement son auteur en soi et dans son contexte historique, présenter surtout l’oeuvre dont le texte est extrait en soi et par rapport au reste de la production de l’auteur, le situer par rapport à l’ensemble de l’oeuvre, énoncer le thème du texte ;- le lire de manière expressive, c’est-à-dire avec une élocution qui fait sens ;- le traduire groupe de mot par groupe de mot après avoir relu le groupe de mots latins ou grecs syntaxiquement cohérent qui correspond (essayer dans la mesure du possible de respecter le mouvement de l’énoncé) ;

  • - le commenter sous forme de commentaire linéaire ou composé (à cette fin le contexte peut être proposé en annexe en traduction) ;- reprise de 5 minutes, sous forme d’entretien visant à la correction de la traduction ou à l’approfondissement des idées de commentaire.

    Commentaires généraux :

    1- Sur les étapes de l’épreuveLe passage à étudier est choisi par le jury et dans la totalité des extraits au programme.

    Ainsi n’y a-t-il pas de liste de textes à présenter.L’épreuve a deux enjeux :

    - L’épreuve est une épreuve de langue où la traduction tient une place importante : le candidat doit être en mesure de traduire le texte qui lui est proposé. Et traduire ne consiste pas à resservir une traduction réchauffée trop souvent éloignée du texte lui-même, gommant ainsi les intentions de sens de l’auteur…Si un passage n’est pas compris, que le candidat ne s’y arrête pas trop longtemps ; il vaut mieux passer alors à la suite dans l’idée que la reprise permettra un réexamen de l’énoncé mystérieux.Il faut savoir qu’il est possible de traduire tout le texte dans le temps imparti : le candidat doit s’y attacher. Trop d’oraux présentent des traductions de la seule première moitié du texte…- L’épreuve est aussi une épreuve d’analyse. Un commentaire du texte est attendu, qui doit être précis et donc s’appuyer sur les termes mêmes du texte. Le texte ne doit pas être utilisé comme un prétexte à une récitation de considérations générales sur l’oeuvre et son auteur, voire une exhibition de culture générale ou d’érudition littéraire plus ou moins en rapport avec le sujet. L’objectif du commentaire est de faire apparaître l’intérêt, les traits saillants et la spécificité du passage au moyen de remarques rhétoriques ou stylistiques. Ainsi, une analyse de l’articulation et de la progression du texte peut-elle servir à mettre en évidence un raisonnement dans un écrit argumentatif ou la technique narrative adoptée par l’auteur. Des connaissances historiques peuvent aussi être mises à profit pour donner sens à certains extraits. Il convient avant tout d’éviter les généralités et d’aborder le texte sans parti pris.

    La reprise est l’occasion pour le candidat de revenir, à l’incitation du jury, sur ses erreurs ou ses blancs (ces derniers cas doivent cependant rester rares). La qualité essentielle qui est alors appréciée est la capacité à envisager sur nouveaux frais une interprétation, une analyse syntaxique ou grammaticale. La réactivité est, dans cette phase de l’épreuve, un atout essentiel. Il est clair que la reprise est un réel moment de travail où le candidat doit continuer à mobiliser toutes ses connaissances et facultés.

    2- Sur la préparation durant l’annéeS’il est une remarque de bon sens à faire aux futurs candidats, c’est qu’une

    telle épreuve, d’un niveau tout à fait accessible, demande néanmoins un travail régulier au cours de l’année. Le niveau attendu est celui du baccalauréat mais attention ! le niveau que le candidat avait l’année de son baccalauréat ne saurait s’être conservé sans un travail régulier depuis et appliqué à l’oeuvre au programme de l’année en cours.

  • Ainsi, bien que cette épreuve demeure accessible au candidat l'ayant préparée avec sérieux, le jury insiste sur l'impossibilité d'obtenir un résultat satisfaisant lors de celle-ci sans travail préalable.

  • CONCOURS SES DE L’ESM de SAINT-CYR EN 2009 « EPREUVES SPORTIVES »

    Président de la commission sportive : Capitaine François GRENIER

    Les épreuves sportives au nombre de 4 se déroulent sur une matinée dans l’ordre suivant :

    1. un grimper à la corde lisse (une corde de 5 mètres mesurée du sol)2. une épreuve de natation (50 mètres nage libre)3. une course de vitesse (50 mètres)4. une course de demi-fond (3000métres)

    Les tableaux suivants récapitulent les moyennes obtenues par les candidats dans les différentes épreuves :

    MOYENNE GENERALE « SES » PAR DISCIPLINES ET PAR CATEGORIES

    Concours SES EFFECTIFS GRIMPER NATATION VITESSE

    DEMI-FOND MOYENNE

    Hommes et Femmes 72 15,76 13,89 14,54 14,54 14,68

    HOMMES 65 16,02 13 ,83 14,60 14,62 14,77FEMMES 7 13,43 14,43 14,00 13,86 13,93

    MOYENNE GÉNÉRALE TOUS CONCOURS

    TOUS CONCOURS EFFECTIFS GRIMPER NATATION VITESSE

    DEMI-FOND MOYENNE

    Hommes et Femmes 444 12,89 12,82 12,42 13,12 12,81

    HOMMES 393 13,14 12,69 12,31 13,15 12,82FEMMES 51 11,78 13,88 13,85 12,01 12,88

    CONCLUSION

    La moyenne générale plutôt satisfaisante confirme que les candidats bien préparés ont été mis en valeur par les épreuves sportives. Le problème rencontré par les candidats issus des établissements civils est la préparation à l’épreuve de grimper de corde. Ces derniers, n’ont pas accès à des portiques pour pouvoir s’entrainer et les écarts de note sont importants. Dans une volonté d’équité entre tous les candidats, une réflexion concernant cette épreuve est à envisager. Par ailleurs, l’écart constaté des barèmes de sport entre hommes et femmes passe aussi par une réflexion.