Pierre Dagnelie

PRINCIPESD’EXPERIMENTATIONPhotographies

www.dagnelie.be

2009

AVANT-PROPOS 2

Avant-propos

Ce document reunit un ensemble de photographies et de schemas qui illustrent lelivre Principes d’experimentation : planification des experiences et analyse de leursresultats, publie par les Presses agronomiques de Gembloux (<www.pressesagro.be>) et disponible egalement en format PDF (<www.dagnelie.be>).

L’utilisation de ce document est soumise aux memes conditions que l’utilisationdu texte principal, a savoir :1. la consultation de ce document via internet, son impression et son utilisation a

des fins personnelles sont entierement libres ;2. aucune utilisation commerciale de ce document, en tout ou en partie, n’est

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presentee sous la forme :Dagnelie P. [2009]. Principes d’experimentation : photographies. Docu-

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ment en matiere d’enseignement, doit etre mentionnee de la meme maniere ;5. les personnes qui ont acces a ce document s’engagent a respecter les presentes

conditions et a les faire respecter par les autres personnes auxquelles elles lecommuniqueraient ou elles en communiqueraient des extraits.

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Mis en ligne initialement en 2001, ce document a ete modifie en 2009 en vued’ameliorer quelque peu la qualite des reproductions photographiques.

Septembre 2009.

P. Dagnelie – Principes d’experimentation : photographies (septembre 2009)

PHOTOGRAPHIES 3

Photo 1

Essai de triage sur pyrethre a Tamira (Rwanda)

Comme il arrive souvent dans les essais de triage comportant un grand nombrede provenances ou de varietes (paragraphe 1.2.2), les (( parcelles )) sont ici de trespetites dimensions. Il s’agit en fait de simples lignes, sans bordures, de 5 ou 6 mde long, comportant une quinzaine de plants.

Les (( parcelles )) sont groupees en blocs aleatoires complets (paragraphe 6.1.1),la photo permettant de distinguer trois blocs, dont les lignes d’etiquettes blanchesindiquent les limites.

Pour 30 provenances et quatre repetitions, l’etendue totale de l’essai est enconsequence de l’ordre de 5 a 6 ares.

On remarquera egalement l’importance considerable des di↵erences existantentre provenances (par exemple, a l’avant-plan a gauche, entre la premiere et latroisieme ligne).

Photographie de l’auteur, realisee dans les champs d’essais de l’Institut des Sciences agro-nomiques du Rwanda.

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PHOTOGRAPHIES 4

Photo 2

Essai comparatif sur pyrethre a Tamira (Rwanda)

Dans les essais comparatifs, qui reunissent un plus petit nombre de provenancesou de varietes deja selectionnees (paragraphe 1.2.2), les parcelles sont normalementbeaucoup plus grandes. Leur superficie est ici de 2 ares environ. Aucune borduren’est prevue, mais les parcelles sont separees chaque fois par une bande non cultivee,au milieu de laquelle est installee une plante distincte, qui assure une parfaite se-paration.

Les parcelles sont egalement disposees en blocs aleatoires complets. Pour huitprovenances et cinq repetitions, l’etendue de l’essai est de l’ordre d’un hectare.

Photographie de l’auteur, realisee dans les champs d’essais de l’Institut des Sciences agro-nomiques du Rwanda.

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PHOTOGRAPHIES 5

Photos 3 et 4

Essais de varietes, d’engrais et de produitsphytosanitaires sur froment a Gembloux (Belgique)

Photo 3

Ces essais sont organises en petites parcelles, de 25 m2 par exemple, selon leschema suivant :

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PHOTOGRAPHIES 6

Photo 4

Le semis est e↵ectue en plein, dans le sens de la longueur des parcelles, quine possedent pas de bordure laterale. Apres la levee, les parcelles sont delimitees aleurs extremites par une application d’herbicide total, qui permet de creer une seriede sentiers. Les zones ainsi traitees sont hachurees sur le croquis donne ci-dessuset apparaissent nettement sur la photo 3.

Parallelement a ces zones desherbees devant servir de sentiers, deux fines traı-nees d’herbicides sont egalement appliquees aux extremites des parcelles, en vued’en definir les limites de facon exacte, les zones cultivees entre ces lignes et lessentiers constituant des bordures. Ces bordures sont dessinees en pointille sur lecroquis figurant ci-dessus, mais elles n’apparaissent pratiquement pas sur la photo 3(sauf quelque peu dans la parcelle situee a l’avant-plan a droite).

La photo 4, prise perpendiculairement a la photo 3, montre par contre nette-ment, a la fois, un sentier et, a sa gauche, une limite exacte de parcelle, qui resteparfaitement marquee au moment de la recolte. La bordure qui apparaıt entre lesentier et la limite exacte de la parcelle peut ainsi etre recoltee facilement avant lapartie utile de la parcelle.

Photographies de l’auteur, realisees dans les champs d’essais de la Faculte des Sciencesagronomiques de l’Etat, a Gembloux (Belgique).

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PHOTOGRAPHIES 7

Photos 5 et 6

Essais d’engrais sur ble a Mata (Rwanda)

Photo 5

Ces deux photos illustrent l’exemple du paragraphe 6.5.La photo 5 montre bien la disposition en terrasses, etablies parallelement aux

courbes de niveaux et correspondant aux blocs (figure 6.5.1), la haie antierosivequi separe deux terrasses voisines et qui vient d’etre recoupee, ainsi que l’e↵et debordure important qui resulte de la proximite de cette haie.

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PHOTOGRAPHIES 8

Photo 6

La photo 6 montre l’etat des parcelles dont les rendements sont nuls ou quasinuls (tableau 6.5.2) et qui sont elimines de l’analyse statistique (paragraphe 6.5.2).

Les parcelles ont une surface totale approximative de 25 m2 et, pour 16 objetset trois repetitions, l’essai occupe environ 1.600 m2 (16 ares).

Photographies de l’auteur, realisees dans les champs d’essais de l’Institut des Sciencesagronomiques du Rwanda.

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PHOTOGRAPHIES 9

Photos 7 et 8

Essai d’engrais et de produits phytosanitaires surble a Fretissa (Tunisie)

Ces deux photos, comparables aux photos 3 et 4, presentent un autre mode dedelimitation et de recolte de la partie utile des parcelles.

Dans le cas present, les parcelles sont d’une dimension nettement plus grande,puisqu’elles atteignent une surface totale de 420 m2 environ et une surface utilede 225 m2. Leur disposition peut etre schematisee de la maniere suivante, pourdeux blocs, partiellement representes seulement, les autres blocs etant situes dansle prolongement des deux premiers :

Les parcelles ont une largeur de 12 m, liee aux possibilites o↵ertes par le materielde pulverisation qui est utilise, et une longueur de 35 m environ. Elles sont semeesen plein et traitees individuellement sur toute leur etendue, sans etre separees pardes sentiers ou des chemins d’acces.

Pour 10 objets, la surface totale d’un bloc est de 42 ares environ et, pour quatrerepetitions, l’etendue de l’essai atteint pres de deux hectares.

Au moment de la recolte, les extremites des parcelles, constituant des bordures,sont fauchees en premier lieu, a la moissonneuse-batteuse, en donnant aux parcellesd’une facon aussi exacte que possible, par un jalonnement prealable, une longueurutile de 25 m. Ces bordures sont hachurees dans le croquis figurant ci-dessus.

Perpendiculairement a cette premiere direction de travail, la partie utile desparcelles est ensuite recoltee, en e↵ectuant dans chacune d’elles deux passages

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PHOTOGRAPHIES 10

non contigus de moissonneuse-batteuse, a une distance su�sante des limites desparcelles pour disposer, lateralement aussi, de bordures su�santes. Pour une mois-sonneuse-batteuse possedant une barre de coupe de 4,5 m par exemple, ces deuxpassages peuvent etre realises a une distance de 1 m a 1,20 m des limites des par-celles, en laissant au milieu des parcelles une zone non recoltee de 60 cm a 1 m.Le fait de proceder a deux passages non contigus permet d’accelerer le travail derecolte, dans la mesure ou il rend l’etendue totale recoltee independante de toutdeplacement lateral incontrole de la moissonneuse-batteuse, pour autant bien surque ces deviations soient de faible amplitude. En tout etat de cause, en e↵et, quelque soit l’endroit de passage exact, l’etendue utile est bien egale a 225 m2 :

2⇥ 25⇥ 4,5 = 225 .

Les zones ainsi recoltees figurent en blanc dans les deux parcelles superieures gau-ches du schema donne ci-dessus.

Apres cette deuxieme etape de la recolte, il reste a faucher les (( refus )), c’est-a-dire les bordures laterales des parcelles, les zones non recoltees au milieu de chacuned’elles et, eventuellement, les zones non recoltees en bordure du champ. Tous ces(( refus )) sont presentes en pointille dans le croquis figurant ci-dessus.

Photo 7

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PHOTOGRAPHIES 11

La photo 7 a ete realisee au milieu du champ, apres la premiere etape de larecolte. Elle montre clairement la longue bande centrale deja recoltee et elle permetd’apercevoir, a l’extreme droite, la bande qui a deja ete recoltee a l’autre extremitedes parcelles, le long de la limite du champ.

Photo 8

La photo 8 a ete realisee perpendiculairement a la premiere, au cours de ladeuxieme phase de la recolte. Elle montre une parcelle dans laquelle un premierpassage de moissonneuse-batteuse a deja ete e↵ectue et dans laquelle le deuxiemepassage est en cours.

Photographies de l’auteur, realisees dans les champs d’essais de la Ferme modele et de-monstrative de Fretissa (Tunisie).

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PHOTOGRAPHIES 12

Photo 9

Essai preliminaire sur manioc a Manaus (Bresil)

Dans des conditions aussi heterogenes que celles qui resultent d’un defrichementrecent, les parcelles doivent evidemment etre de grandes dimensions, meme pourune culture annuelle et pour un essai preliminaire ou d’orientation qui, normale-ment, peut etre organise en petites parcelles.

Photographie de l’auteur, realisee dans les champs d’essais de l’Empresa Brasileira dePesquisa Agropecuaria, a Manaus (Bresil).

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PHOTOGRAPHIES 13

Photo 10

Essai de varietes sur barbadine a Manaus (Bresil)

En arboriculture fruitiere, les (( parcelles )) peuvent etre constituees de lignesd’arbres ou, ici, de lignes de plantes grimpantes (en l’occurrence de la barbadineou fruit de la passion ou encore maracuja).

Photographie de l’auteur, realisee dans les champs d’essais de l’Empresa Brasileira dePesquisa Agropecuaria, a Manaus (Bresil).

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PHOTOGRAPHIES 14

Photos 11 et 12

Essais de taille et d’eclaircissage des fruits surpommier a East Malling (Grande-Bretagne)

Photo 11

En arboriculture fruitiere, les (( parcelles )) peuvent etre, non seulement des lignesou des groupes d’arbres voisins, mais aussi des arbres consideres individuellement.De meme, les (( blocs )) peuvent etre non seulement des ensembles d’arbres ou degroupes d’arbres voisins les uns des autres, mais aussi des ensembles d’arbres sem-blables les uns aux autres, quant a leurs dimensions, leur conformation, etc., sansque les di↵erents arbres d’un meme bloc ne soient necessairement situes a proximiteimmediate les uns des autres (paragraphe 6.1.2). Tel est le cas pour la photo 11,dont chaque arbre constitue une (( parcelle )).

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PHOTOGRAPHIES 15

Photo 12

Toujours dans les memes conditions, les unites experimentales peuvent etreparfois aussi des branches considerees individuellement, les di↵erentes branchesd’un meme arbre constituant tout naturellement un bloc, complet ou incomplet.Tel est le cas pour la photo 12, qui permet d’ailleurs de voir, sur le tronc, desrubans de couleur indiquant les traitements appliques aux di↵erentes branches, lesmemes couleurs apparaissant egalement dans les branches.

Photographies de l’auteur, realisees dans les vergers de l’East Malling Research Station,a Maidstone (Grande-Bretagne).

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PHOTOGRAPHIES 16

Photo 13

Essai de provenances et de descendances sur pinnoir a Louveigne (Belgique)

Cette photo fournit une illustration de ce que peuvent etre les experiences enjeunes plantations forestieres. Il s’agit d’un essai comparatif de 20 provenances etdescendances d’une variete de pin noir.

La plantation a ete realisee a 1 m d’ecartement en tout sens et les parcelles ontune surface d’un are, soit donc 100 plants par parcelle.

Les parcelles d’un are etant separees chaque fois par une ligne non plantee, lasuperficie d’une repetition complete depasse 25 ares et, pour quatre blocs complets,la superficie totale de l’experience est legerement superieure a un hectare.

La duree presumee de l’experience est de 25 ans et la photo a ete realisee huitans apres la plantation.

Photographie de Monsieur A. NANSON, realisee dans une plantation experimentale dela Station de Recherches des Eaux et Forets, a Groenendaal-Hoeilaart (Belgique).

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PHOTOGRAPHIES 17

Photo 14

Essai d’engrais sur epicea commun a Ougree(Belgique)

Cette photo illustre l’exemple du paragraphe 11.3. Elle a ete realisee dans unedes parcelles de l’essai n� 17 (epiceas ages de 30 ans au debut de l’experience).

On remarquera en particulier que, pour eviter toute erreur et toute imprecisiondans les observations, les arbres sont numerotes individuellement et le niveau auquella circonference doit etre mesuree chaque annee (1,30 m) est marque de faconpermanente d’un trait de couleur.

Photographie de l’auteur, realisee dans le domaine de l’Universite de l’Etat, a Liege(Belgique).

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PHOTOGRAPHIES 18

Photos 15 et 16

Photographies aeriennes d’essais de rotationa Gembloux (Belgique)

Photo 15

La photographie aerienne, realisee par ballon captif, par helicoptere ou paravion, a moyenne ou a basse altitude, peut etre fort utile pour avoir une vued’ensemble de champs d’experience et, parfois, pour en examiner certains details.

La photo 15, prise en debut de culture au mois de mai, montre trois essais derotation, d’une etendue totale de quatre hectares environ et dont les angles sontmarques par des points blancs, peu visibles.

Le premier essai, a partir de la gauche, est celui qui est presente dans le tableau11.5.1. On y voit nettement les quatre blocs de six parcelles, chacune d’une etenduede 4,5 ares (15 m sur 30 m), et on peut facilement identifier aussi, dans chacun desblocs, les quatre parcelles plus foncees qui sont cultivees en froment d’hiver et lesdeux parcelles plus claires qui sont cultivees en froment de printemps.

Le deuxieme essai, constitue de 16 parcelles de meme surface, est celui dontles objets sont definis dans le tableau 11.5.2. Cet essai etant entierement cultiveen betterave au moment ou la photo a ete realisee, aucune distinction n’apparaıtcependant.

Le troisieme essai, qui comprend quatre blocs de neuf parcelles, toujours de4,5 ares, et qui est suivi lateralement d’une bordure generale, fait apparaıtre desdistinctions entre les parcelles les plus foncees semees en escourgeon (orge d’hiver),les parcelles plus claires semees en froment et les parcelles semees en betterave eten lin, dans lesquelles la vegetation n’est pas encore visible.

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PHOTOGRAPHIES 19

Photo 16

La photographie en fausses couleurs, realisee au sol ou par voie aerienne, permetsouvent de mettre en evidence des di↵erences qui n’apparaissent pas en couleursnormales. La photo 16 en est un exemple, relatif a un essai destine a comparer, selonle schema suivant, cinq plantes cultivees d’une part en rotation (succession dans letemps de cultures di↵erentes sur chacune des parcelles) et d’autre part en mono-culture (repetition de la meme culture au cours de plusieurs annees consecutivessur chacune des parcelles) :

Les parcelles d’experience, separees a leurs extremites par des chemins de 6 a10 m de large et bordees lateralement par des cultures qui n’interviennent pas dansl’essai, ont une etendue de 3 ares (7,5 m sur 40 m).

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PHOTOGRAPHIES 20

Au moment ou la photo a ete prise, les objets 1 a 5 (rotation) etaient respecti-vement :1 = froment d’hiver, 2 = orge de printemps, 3 = betterave, 4 = avoine, 5 = feverole,tandis que les objets 6 a 10 (monoculture) sont en permanence :6 = betterave, 7 = avoine, 8 = feverole, 9 = froment d’hiver, 10 = orge de printemps.On notera non seulement l’importance des di↵erences qui existent evidemmententre cultures, mais aussi l’importance des di↵erences qui existent par exemple entrefeverole en rotation (objet 5), apres avoine, et feverole en monoculture (objet 8).

Photographies realisees sous la direction de Monsieur R. JADOT dans les champs d’essaisdu Centre de Recherches agronomiques de l’Etat, a Gembloux (Belgique).

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