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Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Printemps 2012 • Le manque de sommeil chez les adolescents • Les faits sur la coqueluche • Des aînés qui vivent bien avec le diabète Soins prénataux planifier la santé des mamans et des bébés www.HorizonNB.ca

Printemps 2012 Soins prénatauxen.horizonnb.ca/media/252453/vibrant__spring_2012_fre.pdf · de Vibrant, la revue sur la santé et le mieux-être publiée par le Réseau de santé

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Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick

Printemps 2012

• Lemanquedesommeilchezlesadolescents

• Lesfaitssurlacoqueluche

• Desaînésquiviventbienaveclediabète

Soinsprénatauxplanifierlasantédesmamansetdesbébés

www.HorizonNB.ca

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 2 . . . . . . Printemps 2012

W. David Ferguson Président du Conseil d’administration

Donald J. Peters ing.

Président-directeur général

Horizon est la plus grande régie de la santé au Canada atlantique. Comptant 12 hôpitaux et plus de 100 établissements, cliniques et bureaux médicaux, l’organisation offre des services médicaux, allant des soins de courte durée jusqu’aux services de santé communautaires, à la population du Nouveau-Brunswick, du nord de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard. Grâce à un budget annuel de plus de un milliard de dollars et à un effectif de 1 000 médecins et d’environ 13 000 employés, Horizon fonde sa vision stratégique sur la recherche, l’innovation et l’éducation.

C’est avec plaisir que nous vous présentons le numéro du printemps 2012 de Vibrant, la revue sur la santé et le mieux-être publiée par le Réseau de santé Horizon (Horizon). Comme toujours, Vibrant a pour but de présenter des renseignements utiles et pratiques qui vous aideront à prendre des décisions plus éclairées et à mener une vie plus saine.

Nos articles proviennent des meilleures sources possibles, soit des médecins et des professionnels de la santé du Réseau Horizon, qui sont des experts des sujets traités. De plus, Vibrant est maintenant dirigé par un comité de rédaction formé de membres du personnel d’Horizon et de membres de la collectivité venant des divers coins de la province. Le comité de rédaction comprend un échantillon représentatif de personnes des diverses disciplines de la santé, dont le travail consiste à veiller à ce que la revue contienne des articles pertinents et opportuns qui sont importants pour nos lecteurs.

Le présent numéro est également livré à 90 000 ménages partout dans la province, ce qui permet une meilleure circulation de l’information au sein de la collectivité. De plus, vous pouvez lire Vibrant en ligne à l’adresse www.HorizonNB.ca.

Les articles de Vibrant constituent un guide pratique pour l’adoption d’un mode de vie sain. Depuis les conseils d’experts sur la maladie du cœur héréditaire jusqu’aux renseignements pour la compréhension de la valeur nutritionnelle des repas, cette publication couvre une vaste gamme de sujets importants. Vous trouverez des articles sur des sujets aussi diversifiés que la planification prénatale, l’effet de l’électronique sur le sommeil des adolescents et le diagnostic du diabète chez les aînés. Quels que soient votre mode de vie, votre niveau de forme physique ou votre profil de santé, vous trouverez dans Vibrant des renseignements qui vous seront utiles!

Nous espérons que la lecture de cette publication vous sera agréable et que l’information qui s’y trouve vous aidera dans votre vie quotidienne. Au Réseau de santé Horizon, nous croyons qu’un mode de vie plus sain et la prévention de la maladie sont d’une importance capitale, et le but de notre revue est d’ouvrir la voie au mieux-être grâce à la connaissance.

Points d’intérêt

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 3 . . . . . . Printemps 2012

• W. David Ferguson Président du Conseil

• Donald J. Peters, P. Eng / ing. Secrétaire

• Linda Aitken Upper Kingsclear

• Scott Biggs St. Stephen

• Laurie Boucher Bouctouche

• Leo Burns Miramichi

• Harry Doyle Lower Coverdale

• Lise Drisdelle-Cormier Rothesay

• Paul Elliott Fredericton

• Mavis Hurley Upper Kingsclear

• Donna Mazerolle Saint John

• Debbie McCormack Saint John

• Kathleen McMullen Sackville

• Sue Murray Moncton

• Elizabeth Neilson Oromocto

• Barbara A. Quigley Moncton

• Roxanne Sappier Première nation de Tobique

• Kay Simonds Woodstock

Conseil d’administration

A fun event for the whole family withfood, prizes, entertainment, and more!

3 juin - Bathurst - June 3

10 juin - Fredericton - June 10

9 juin - Miramichi - June 9

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Page couverture : Erin Squires, conseillère principale en communications, attend la naissance de

son bébé pour avril.

Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick

ÉditeurRéseau de santé Horizon

Janet Hogan, vice-présidente des Communications et des Relations

communautaires

Directrice de la rédactionErin Squires, conseillère principale en communications

Étudiante responsable de la rédaction Tess Allen

Design et mise en page Sheena Dougan Mosher

Information provided in this publication is in no way meant to take the place of professional medical advice. Please consult a health professional for any medical condition or treatment. The opinions and views expressed in Vibrant are not necessarily those of Horizon Health Network. Reproduction in whole or in part without written permission is prohibited.

Les renseignements contenus dans cette revue ne remplacent en rien les conseils médicaux professionnels. Si vous croyez avoir un problème de santé, vous devriez consulter un professionnel de soins de santé. Les opinions exprimées dans la revue Vibrant ne sont pas nécessairement représentatives de celles du Réseau de santé Horizon. La reproduction intégrale ou partielle de la revue sans autorisation écrite est interdite.

Faites parvenir vos suggestions d’articles ou vos lettres à :

Communications et Relations communautaires, Horizon, 155, rue Pleasant, Miramichi

(Nouveau-Brunswick) E1V [email protected]

506-623-5541

Lisez Vibrant en ligne à l’adresse : www.HorizonNB.ca

Volume 5, numéro 1

Réseau de santé Horizon155, rue Pleasant

Miramichi (Nouveau-Brunswick)

E1V 1Y3506-623-5500

Table des matières

Photo : Karen Balland, infirmière immatriculée, Fredericton

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 5 . . . . . . Printemps 2012

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 6 . . . . . . Printemps 2012

Michele Bushey MSW RSW / M.Serv.soc., T.S.I.

Hannah Wheaton B.Sc.Pharm, ACPR

Peter Fong MD, FRCPC

Q – Quels sont les signes que mon enfant est victime d’intimidation?Michele Bushey M.Serv.soc., T.S.I.Travailleuse sociale communautaire Traitement des dépendances et Santé mentale, Miramichi

R – Tous les enfants ne sont pas victimes d’intimidation de la même manière ou n’y réagissent pas de la même manière. Les enfants les plus facilement visés sont ceux qui affichent certaines caractéristiques telles qu’une faible estime de soi, de l’insécurité ou des aptitudes sociales sous-développées. Ce sont des enfants qui pleurent ou qui deviennent facilement troublés émotionnellement et qui sont incapables de se défendre. Il est important que les enfants qui manifestent ces facteurs de risque apprennent à s’affirmer en développant leurs aptitudes sociales et en apprenant à gérer les conflits.

N’oubliez pas que si votre enfant est victime d’intimidation, il pourrait en avoir honte et ne pas vous raconter tout de suite ce qui se passe.

Signes communs indiquant que votre enfant pourrait être victime d’intimidation • Il semble anxieux, déprimé ou

renfermé.

• Il se plaint souvent de maux de tête ou d’autres malaises physiques.

• Il semble avoir peu d’amis; il est souvent seul durant le dîner et les autres pauses.

• Il semble réticent à participer aux activités scolaires comme les récréations, les clubs, etc.

• Il emprunte des routes étranges ou indirectes pour aller à l’école ou à d’autres activités.

• Son rendement scolaire ou son assiduité à l’école (ou les deux) en souffre.

• Il manifeste des signes d’automutilation (comme se couper).

• Il commence à intimider les autres ou à agir de manière agressive; il mentionne qu’il veut se venger.

De plus, l’intimidation est liée aux comportements suivants :• Troubles de l’alimentation• Abus d’alcool ou d’autres drogues• Pensées suicidaires

Si vous soupçonnez que votre enfant est victime d’intimidation, il est très important que vous interveniez. Encouragez votre enfant à s’adresser à un adulte en qui il a confiance et à lui révéler ses sentiments.

Q – Comment faire pour savoir si les remèdes naturels comme les remèdes à base de plantes médicinales sont sûrs et efficaces?Hannah Wheaton B.Sc.Pharm., ACPRPharmacienne, Services de santé mentale et de traitement des dépendances, Moncton

R – Un moyen de savoir si un remède à base de plantes médicinales ou un médicament naturel est sûr et efficace consiste à vérifier la présence d’un numéro de produit naturel (NPN) sur l’étiquette du produit. Santé Canada a examiné les produits de santé naturels et leur a attribué un numéro de huit chiffres. La présence d’un NPN sur un remède naturel signifie que le produit peut être utilisé sans risque selon les directives de l’étiquette. De plus, elle signifie que des preuves médicales appuient les avantages pour la santé qui sont énumérés sur l’étiquette.

Comme les médicaments sur ordonnance, les médicaments naturels ne sont pas toujours sûrs et efficaces pour tout le

monde. Avant de commencer à prendre un nouveau médicament naturel, il est important de consulter votre fournisseur de soins de santé afin de vérifier ce qui vous convient. Il est recommandé de dresser une liste à jour de tous les médicaments que vous prenez (y compris les médicaments naturels) et de l’apporter avec vous à vos rendez-vous médicaux.

Q – Dans ma famille, nous sommes prédisposés aux maladies du cœur, mais je suis moi-même en santé. Devrais-je m’inquiéter?Peter Fong, M.D., FRCPCCardiologie interventionnelle, Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick

R – La réponse est : peut-être. Pour évaluer le risque de crise cardiaque et d’angine d’une personne, le médecin pose des questions sur les maladies du cœur des autres membres de sa famille. En particulier, le médecin s’intéressera aux antécédents en matière de maladies du cœur ou de mort d’origine cardiaque chez un parent au premier degré avant l’âge de 50 ans pour les hommes et avant l’âge de 60 ans chez les femmes. Si votre grand-mère a subi une crise cardiaque à 90 ans, sachez que la longévité est héréditaire.

Même si la génétique, l’âge et le sexe échappent à notre volonté, il y a un certain nombre de facteurs de risque de maladie du cœur que l’on peut maîtriser. Il s’agit notamment du tabagisme, du diabète, de l’hypertension, du taux élevé de cholestérol, du poids et de l’obésité, du manque d’activité physique, de la mauvaise alimentation et du stress.

Donc, même si je ne vous recommande pas de vous inquiéter au sujet du fait d’hériter d’une maladie du cœur, je vous recommande de cesser de fumer et de faire 30 minutes d’activité physique modérée presque tous les jours de la semaine. Si vous avez des problèmes, communiquez avec nous au Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick au 506-648-7782.

Demandezauxexperts

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Selon un rapport de l’Agence de la santé publique du Canada, en 2006-2007, plus de 15 p. 100 des femmes et plus de 20 p. 100 des hommes âgés de 60 à 69 ans vivaient bien avec le diabète au Nouveau-Brunswick. Et pour le groupe d’âge de 70 à 84 ans, ces chiffres augmentent à plus de 20 p. 100 chez les femmes et à plus de 25 p. 100 chez les hommes. Étant donné que le diabète de type 2 ne se manifeste pas toujours par des symptômes facilement remarquables et que plusieurs années se sont écoulées depuis la collecte de ces données, il est probable que ces chiffres soient en fait beaucoup plus élevés.

Vivre avec le diabète en vieillissant peut présenter des défis uniques. Le risque de diabète de type 2 s’accroît avec l’âge. À cela s’ajoutent parfois des problèmes physiques, financiers et médicaux. Le mode de vie est la base sur laquelle reposent tous les programmes de prévention, de gestion et de traitement des maladies chroniques.

Malgré les défis, de nombreuses stratégies peuvent aider les aînés à bien vivre avec le diabète.

DiagnosticLa première étape est le diagnostic, et un simple dépistage par prise de sang appelé A1C peut diagnostiquer ou révéler un risque accru de diabète. Si vous êtes à risque de développer le diabète ou si vous avez déjà reçu ce diagnostic, il est important que vous appreniez ce que vous devez faire pour prévenir ou retarder les complications.

InformationUne recommandation de votre médecin de famille à un Centre d’éducation sur le diabète peut vous mettre en contact avec des éducateurs spécialisés en diabète; ces derniers vous aideront à vous renseigner sur votre état, à planifier vos repas et à faire des choix santé. De nombreuses grandes épiceries offrent également à un coût minime ou sans frais des séances d’information sur la nutrition et la lecture des étiquettes agrémentées d’une visite du magasin. De plus, on peut trouver d’excellents renseignements en accédant au portail sur l’autogestion des maladies chroniques du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick - https://santenb.nbhealth.ca. Ici, vous lirez au sujet d’autres personnes atteintes du diabète de type 2 et vous aurez accès à des outils pour enregistrer votre glycémie, votre tension artérielle, votre poids, votre activité et d’autres facteurs. L’Association canadienne du diabète (www.diabetes.ca) et le Guide alimentaire canadien (www.hc-sc.gc.ca) offrent également de précieux renseignements.

Desaînésquiviventbienaveclediabète

Activité physiquePar ailleurs, l’activité physique régulière est un volet extrêmement important de la prévention et du traitement du diabète, mais elle peut également poser de plus grands défis à mesure que nous vieillissons. On recommande de faire des exercices aérobiques, comme la marche, un minimum de 150 minutes par semaine. Cela peut sembler ardu pour les personnes ayant des problèmes de mobilité, mai sachez que vous pouvez diviser votre programme de 150 minutes par semaine en petites périodes (ex. : périodes de 10 minutes 3 fois par jour ou périodes de 5 minutes 6 fois par jour). Faites ce qui vous convient le mieux. De plus, il est recommandé de faire des exercices de résistance 3 fois par semaine. On peut les faire avec des bandes élastiques que l’on trouvera dans la plupart des grands magasins ou magasins de matériel de sport. On peut même les faire avec des objets usuels de la maison comme des boîtes de conserve.

NutritionIl est important de manger régulièrement, au moins toutes les quatre à six heures. Mangez les fruits et les sucreries et buvez le jus avec votre repas et non entre les repas.

Voici de bons choix :• Fruits et légumes de couleur vive (5 portions

par jour)• Aliments faibles en gras, y compris en gras

saturés et en gras trans• Aliments faibles en sodium (sel = sodium +

chlorure)• Aliments faibles

en cholestérol• Boissons sans

sucre ajouté• Mangez les

sucreries avec modération et en petites quantités

Votre équipe de soins de santéDe nombreux aînés vivant avec le diabète prennent de multiples médicaments pour contrôler non seulement leur taux de sucre dans le sang, mais un certain nombre d’autres problèmes. Il est important de comprendre comment ces outils fonctionnent dans la gestion de votre santé. Les membres de votre équipe de soins de santé – votre médecin, les éducateurs en diabète, les pharmaciens communautaires – peuvent vous aider dans cette tâche. Le choix des traitements et des objectifs doit être adapté à votre situation et à votre mode de vie.

SoutienLes membres de la famille et les amis peuvent aider les personnes atteintes du diabète en participant à leurs activités physiques et en choisissant ensemble des aliments santé. De plus, ils peuvent constituer une source d’encouragement et de motivation. Il est important de demeurer en contact avec votre entourage et d’encourager la communication ouverte.

Pour obtenir de plus amples renseignements, voici des sources utiles :Le portail d’autogestion des maladies chroniques du ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick - https://santenb.nbhealth.ca

L’Association canadienne du diabète 1-800-884-4232 / www.diabetes.ca

Association canadienne du diabète - Centre régional de leadership de Fredericton 506-452-9009

Guide alimentaire canadien - www.hc-sc.gc.ca

Shelley L. Jones RN, BScN, CDE / I.I., B.Sc.inf., EAD

Gestionnaire communautaire, suivi du diabète du diabète, Moncton

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L’activité physique régulière peut favoriser le maintien d’un poids santé et améliorer le taux de glycémie, la tension artérielle et le taux de

cholestérol.

Les activités aérobiques aident votre cœur, vos poumons et votre circulation. Exemples : marcher,

monter des escaliers et jardiner.

Les activités d’étirement, comme le yoga, le jardinage, le nettoyage à la vadrouille ou à l’aspirateur,

détendent vos muscles et assouplissent vos articulations.

Les exercices de résistance, comme le soulèvement de poids légers (les boîtes de conserve sont

parfaites), aident à renforcer vos muscles et vos os.

L’infirmière Beth Cole discute de la nutrition pour personnes atteintes du

diabète avec Lois Roberts.

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 8 . . . . . . Printemps 2012

It’s time to talk about a healthier future for New Brunswick.

Visit our health care blog: www.gnb.ca/health

ll est temps de parler d’un avenir plus sain pour le Nouveau-Brunswick.

Visitez notre blogue sur les soins de santé à l’adresse : www.gnb.ca/santé

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| www.HorizonNB.ca | Mener une vie saine au Nouveau-Brunswick Page 9 . . . . . . Printemps 2012

Mark the Date!

September 26-28, 2012Saint John Trade and Convention Centre

Don’t miss plenary speaker veteran broadcast-journalist, Shelagh Rogers, discussing the risks attached to workers suff ering from mental health issues such as depression.

More than 20 exciting safety workshops including a health care stream:

• Back in Form for Supervisors and Administrators• U-First Overview• Supervision in Health Care

A chance to win great prizes including a large screen TV.

Mix and mingle with other safety professionals.

Accommodations available at the Hilton Saint John and the Delta Brunswick.

For more information, or to register online after June 15, visit: www.worksafenb.ca

Dates importantes à retenir!

WorkSafeNB’s 32nd Annual

HEALTH AND SAFETY Conference!

32e conférence annuelle en

MATIÈRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉde Travail sécuritaire NBSeptember 26-28, 2012Saint John Trade and Convention Centre

Don’t miss plenary speaker veteran broadcast-journalist, Shelagh Rogers, discussing the risks attached to workers suff ering from mental health issues such as depression.

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• Supervision in Health Care

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Accommodations available at the Hilton Saint John and the Delta Brunswick.

For more information, or to register

September 26-28, 2012Saint John Trade and Convention Centre

Don’t miss plenary speaker veteran broadcast-journalist, Shelagh Rogers, discussing the risks attached to workers suff ering from mental health issues such as depression.

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Accommodations available at the Hilton Saint John and the Delta Brunswick.

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à retenir!

L’inscription commencera le 15 juin. Les places sont limitées. Inscrivez-vous au plus tôt!

Les 26, 27 et 28 septembre 2012Saint John Trade and Convention Centre

Ne manquez pas la séance plénière animée par la journaliste en radiotélévision chevronnée, Shelagh Rogers, qui discutera des risques liés aux travailleurs atteints de problèmes de santé mentale comme la dépression.

Plus de 20 ateliers intéressants sur la sécurité, y compris une série qui portera sur les soins de santé :

• Colonne en forme à l’intention des surveillants et des administrateurs

• Aperçu du programme U-First• La supervision dans le secteur des soins de santé

La chance de gagner d’excellents prix, dont un téléviseur grand écran.

L’occasion de s’entretenir avec d’autres professionnels de la sécurité.

Des chambres seront disponibles aux hôtels Hilton Saint John et Delta Brunswick.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour vous inscrire en ligne après le 15 juin, veuillez visiter le site www.travailsecuritairenb.ca.

Registration

opens June 15.

Workshop space is limited.

Register early!

Horizad Base.indd 1 12-04-02 11:32 AM

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Sue RegularCoordonnatrice de l’immunisation, Santé publique, Fredericton

Qu’est-ce que la coqueluche?La coqueluche est une infection respiratoire contagieuse causée par une bactérie (germe) appelée Bordetella pertussis. Nombreux sont ceux qui croient que la coqueluche est une maladie du passé; malheureusement, c’est faux. La coqueluche est en fait la deuxième maladie la plus fréquemment signalée pouvant être prévenue par un vaccin.

Il y a des épidémies de coqueluche tous les deux à cinq ans. En 2005 et en 2006, on a recensé 2500 cas de coqueluche au Canada. La dernière épidémie de coqueluche au Nouveau-Brunswick remonte à 2004, 300 cas ayant été déclarés. Depuis, il y a une moyenne de 27 cas par année. Les épidémies de coqueluche sont plus fréquentes l’automne et l’hiver au cours de la saison du rhume et de la grippe, mais elles peuvent survenir à n’importe quel moment de l’année.

La coqueluche se propage facilement d’une personne à l’autre par la toux et l’éternuement. Sans traitement, la personne atteinte de coqueluche peut la transmettre à d’autres personnes jusqu’à trois semaines après l’apparition de la toux. Toute personne ayant une toux qui dure plus d’une semaine sans signe d’amélioration devrait consulter son fournisseur de soins de santé.

Signes et symptômesLa coqueluche commence par un rhume accompagné d’éternuements. La personne atteinte a le nez qui coule, fait un peu de fièvre et tousse un peu. Durant une ou deux semaines, la toux s’aggrave et mène à des quintes graves qui se terminent souvent (pas toujours) par un son comme « houp ». La toux peut être tellement grave qu’on peut s’étouffer ou vomir. Parfois, la personne atteinte crache un mucus transparent. Cette toux peut durer jusqu’à deux mois et est plus fréquente la nuit. Les symptômes apparaissent de 5 à 21 jours (habituellement entre les 7e et 10e jours) après l’exposition à l’infection.

Parmi les bébés hospitalisés en raison de la coqueluche, environ :• 1 sur 2 fait de l’apnée (respiration

ralentie ou arrêtée)• 1 sur 5 développera

une pneumonie (infection des poumons)

• 1 sur 100 mourra

Lesfaitssurlacoqueluche• 1 sur 300 sera atteint d’encéphalopathie

(maladie du cerveau)

Chez les adultes, la coqueluche peut être mineure et prendre la forme d’une toux sèche incessante. Les symptômes peuvent être mineurs chez les adultes, mais la maladie peut représenter un danger mortel pour les bébés et les jeunes enfants. Environ 90 p. 100 des décès associés à la coqueluche sont survenus chez des bébés de moins d’un an. Plus de la moitié des bébés infectés par la coqueluche sont admis à l’hôpital. La toux peut être grave au point où le bébé a de la difficulté à manger, à boire ou à respirer, et la toux peut causer du saignement derrière les yeux et dans le cerveau.

Protégez votre familleLe vaccin est le meilleur moyen de se protéger contre la coqueluche. Les nouveau-nés sont trop jeunes pour recevoir le vaccin contre la coqueluche et les bébés ne sont pas protégés jusqu’à ce qu’ils aient reçu au moins quatre doses. Le bébé non complètement immunisé qui habite avec une personne atteinte de la coqueluche attrapera presque certainement la maladie.

« Plus de 75 p. 100 des bébés infectés attrapent la coqueluche des membres de la famille et 50 p. 100 des bébés sont infectés par un parent », dit le Dr Cristin Muecke, médecin hygiéniste de la Santé publique pour les régions de Fredericton et du Haut de la Vallée. « Voilà pourquoi il est si important que les nouveaux parents et ceux qui attendent un enfant, ainsi que les adultes et les frères et sœurs plus âgés en contact avec l’enfant, se fassent vacciner. »

Au Nouveau-Brunswick, on recommande aux adultes ayant un contact régulier avec les nourrissons de moins de 12 mois de recevoir une dose du vaccin le plus tôt possible s’ils n’ont pas déjà reçu une dose à l’âge adulte. De plus, il est important de s’assurer que les frères et sœurs (enfants) ont bel et bien reçu tous les vaccins habituellement administrés aux enfants.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec votre fournisseur de soins de santé, le bureau local de la Santé publique ou Télé-Soins en composant le 811.

Attention :Si vous avez une toux

depuis plus d’une semaine qui ne s’améliore pas,

communiquez avec votre fournisseur de soins de

santé.

Tous les adultes qui ont un contact régulier avec des nourrissons de moins de

12 mois devraient recevoir une dose du vaccin contre la coqueluche dès que possible s’ils n’ont pas reçu de dose à

l’âge adulte.

Les enfants ayant un contact régulier avec les nourrissons doivent avoir reçu tous leurs

vaccins habituellement administrés aux enfants.

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Sue Regular, infirmière en Santé publique,

Fredericton

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Dr. Rose Anne GoodineMédecin de famille, Woodstock

peut causer une maladie grave durant la grossesse.

• Unetasseoudeuxdecaféparjourestsans danger.

• Consommésavecmodération,lesédulcorants artificiels comme l’aspartame et la sucralose sont sans danger durant la grossesse.

• Ungaindepoidsde20à25livresdurant la grossesse est considéré comme sécuritaire. Les femmes de poids supérieur n’ont pas besoin de prendre autant de poids. Le surpoids constitue un risque accru durant la grossesse.

Les vitamines et les médicaments• Denombreuxmédicamentssont

sécuritaires durant la grossesse, mais assurez-vous d’en discuter avec votre infirmière ou votre médecin, car certains d’entre eux peuvent être nuisibles. Vous pouvez consulter cet excellent site à ce sujet : www.motherisk.org.

• L’acidefolique,untypedevitamineB,peut aider à prévenir les anomalies congénitales. Il est recommandé d’en prendre 4 ou 5 mg durant les 12 premières semaines de la grossesse. De plus, il est recommandé de prendre 0,4 mg si vous croyez pouvoir tomber enceinte.

• Votremédecinpourraitvousrecommanderde prendre des suppléments de fer si votre sang est faible.

Activité• Onvousencouragefortementà

demeurer active et en forme durant votre grossesse. L’exercice peut diminuer l’inconfort et augmenter la force et la souplesse qui sont essentielles au travail et à l’accouchement.

• Laplupartdesexercicessontsécuritaires, mais évitez de vous coucher sur le dos après le cinquième mois, car cela peut exercer une pression sur l’alimentation en sang de votre bébé.

• Ilfautéviterdepratiquerlessportsquivous exposent à un risque élevé de blessure.

• Vouspourrezprobablementcontinueràtravailler durant votre grossesse si vous n’avez pas de complications. Toutefois, vous devez éviter de soulever des objets

SoinsprénatauxplanifierlasantédesmamansetdesbébésLes soins prénataux sont très importants. Parallèlement aux cours prénataux, les soins prénataux permettent de fournir aux futures mères des évaluations et des conseils favorisant la meilleure santé possible pour elles-mêmes et leur bébé. Les soins prénataux sont pour les mères d’excellentes occasions d’obtenir de l’information sur les choix touchant la grossesse, l’accouchement et la période qui suit. Les femmes bénéficiant de soins prénataux sont mieux préparées au travail et à l’accouchement ainsi qu’à leur rôle de parent. On encourage les femmes enceintes à fixer un rendez-vous dès qu’elles apprennent qu’elles sont enceintes.

Cequisepasseauxrendez-vousprénatauxLors de votre première visite, on examinera vos antécédents personnels et familiaux, car ce sont des renseignements très importants qui peuvent influer sur votre grossesse. Vous subirez un examen physique complet portant notamment sur le poids, la tension artérielle, le cœur, les seins et le bassin. De plus, on vous administrera un test Pap, au besoin. Des rendez-vous avec d’autres fournisseurs de soins de santé seront aussi fixés, si nécessaire.

Dès le début de votre grossesse et lors des visites ultérieures, on prendra des échantillons de votre urine et de votre sang afin de vérifier votre type sanguin et votre taux de sucre (pour écarter la possibilité du diabète), pour détecter l’anémie, une infection urinaire ou d’autres infections (syphilis, hépatite, VIH, etc.) et pour s’assurer que vous êtes protégée contre la rubéole. De plus, on pourrait vous recommander de subir une série d’analyses sanguines spéciales pour vérifier si votre bébé est à risque élevé d’anomalies congénitales. Cela est optionnel.

Parfois, une échographie précoce pourrait être effectuée afin de confirmer la date d’accouchement ou

pour vérifier la croissance du bébé ou sa position dans l’utérus. Autrement, vous subirez une échographie obstétrique à environ 20 semaines de grossesse.

DemeurerensantédurantsagrossesseSaine alimentation• L’adoptiond’unrégimeéquilibré

comprenant du lait ou d’autres sources de calcium, des fruits et des légumes, des protéines maigres et des grains entiers compte parmi les choses les plus importantes que vous puissiez faire pour vous-même et votre bébé.

• Ilfautcuireàfondlaviande,lesœufset le poisson, car toute protéine non assez cuite peut occasionner un risque d’infection plus important.

• Évitezlerequin,l’espadon,lethazard,le thon frais et l’achigan de mer. Ces poissons ont parfois une teneur élevée en mercure pouvant nuire au

bébé. Le thon en conserve provient généralement de petit thon ayant une teneur inférieure en mercure; il est généralement considéré comme sûr.

•Lesviandestransformées comme le jambon et le poulet de charcuterie peuvent être contaminés par la listeria, ce qui

( Continue... )

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lourds, de demeurer debout longtemps ou de vous exposer aux rayonnements, au plomb, au cuivre et au mercure, ce qui pourrait être nocif pour vous et votre bébé.

• Vouspouvezcontinuer d’avoir des rapports sexuels durant la grossesse, mais vous pourriez devoir adopter des positions plus confortables qui imposent moins de stress à votre corps, comme vous allonger sur le côté.

Modedevie• Évitezlacigarette,l’alcooloules

drogues. Fumer augmente le risque de presque toute complication possible associée à la grossesse et est mauvais pour le bébé. Il n’y a pas de niveau de consommation d’alcool sécuritaire connu, et l’alcool peut causer le syndrome d’alcoolisme fœtal.

• Évitezlalitièredechat–Demandezàvotre conjoint de s’occuper de changer la litière. Les chats, surtout les chatons, peuvent transmettre aux humains la toxoplasmose qui peut causer des anomalies congénitales.

• Évitezlessaunasetlescuvesthermales.Ils augmentent la température de base du corps et peuvent donc nuire à la santé du bébé.

ProblèmescourantsettraitementssûrsBeaucoup de problèmes sont associés à la grossesse normale. Ils ne présentent aucun danger particulier pour la mère et son bébé, mais ils peuvent être ennuyeux.

• Nauséeauréveil – En fait, la nausée peut se produire non seulement au réveil, mais à n’importe quel moment de la journée. Le thé au gingembre et les craquelins peuvent vous soulager. De plus, il faut manger souvent de petits repas et éviter les aliments gras. Des médicaments sûrs permettent de contrôler la nausée ou le vomissement sévère causant la perte de poids. Parlez de vos options à votre médecin.

•Lescrampesdanslesjambesconstituent un autre problème commun. L’étirement des mollets peut vous aider. Placez-vous debout à deux ou trois pieds d’un mur, vos mains appuyées contre le mur et vos bras allongés. Dans cette position, faites

des « pompes » contre le mur.

• Onpeutréduirelesbrûluresàl’estomac en évitant les aliments causant des ballonnements comme les boissons gazeuses. Il faut également éviter de s’allonger après les repas et de porter des vêtements serrés autour du ventre. La plupart des antiacides et la ranitidine (Zantac) sont considérés comme sans danger.

• Laconstipationetleshémorroïdes peuvent également guetter les femmes enceintes. Les laxatifs peuvent être nocifs et provoquer le travail prématuré. À la place, mangez beaucoup de fibres, buvez beaucoup d’eau et, au besoin, utilisez un laxatif émollient ou des suppositoires de glycérine. Utilisez des lingettes humides pour vous nettoyer et prenez des bains chauds pour soulager vos hémorroïdes. Les crèmes en vente libre ou sur ordonnance sont sans danger.

• Souvent,lesvarices commencent à la grossesse. Évitez les vêtements trop serrés sur les jambes ou à la taille. De plus, évitez de demeurer debout au même endroit pendant des périodes prolongées et relevez vos pieds le plus souvent possible. Discutez du port de bas élastiques avec votre fournisseur de soins de santé.

• Lesfuitesd’urinesont courantes à la fin de la grossesse. Elles sont causées par l’agrandissement de l’utérus qui exerce une pression sur la vessie. N’oubliez pas de le mentionner à votre infirmière ou à votre médecin, car cela peut également être un signe d’infection ou être confondu avec la rupture de votre membrane qui peut provoquer le travail prématuré.

• Stress – La grossesse et la naissance sont habituellement des moments heureux, mais elles peuvent également causer du stress. Vos niveaux

hormonaux sont irréguliers, et de nouveaux stress liés au fait de devenir parent s’ajoutent. Si vous vous sentez déprimée ou dépassée, parlez-en à votre médecin.

QuandappelervotremédecinMême si la plupart des questions peuvent attendre jusqu’à votre prochaine visite, certaines choses ne le devraient pas. Appelez votre médecin dans les cas suivants :

• vous perdez vos eaux ou du fluide s’écoule de votre vagin.

• vous avez un saignement vaginal abondant, c’est-à-dire plus que du mucus légèrement tacheté de sang.

• vous ressentez de la douleur ou des crampes dans le bas de l’abdomen ou des contractions qui durent de 45 secondes à une minute, se succédant par intervalles réguliers de cinq à sept minutes pendant deux heures.

• vous comptez entre 24 et 37 semaines de grossesse et vous avez des contractions régulières, même si elles ne durent que trente secondes.

• le bébé n’est plus actif – vous devriez avoir au moins dix mouvements par tranche de quatre heures au moins une fois par jour.

• vous avez une enflure soudaine ou extrême du visage ou des doigts, des maux de tête sévères qui ne cessent pas, des étourdissements ou un changement de vision.

Renseignementsadditionnels

« Grossesse en santé… Bébé en santé – Une nouvelle vie. »

Produit par le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick.

Disponible en ligne à l’adresse : www2.gnb.ca/content/gnb/en/

departments/ocmoh/healthy_people/content/prenatal_learning.html

ou en composant le 506-856-2814

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mais pas nécessairement de grains entiers. Cherchez le terme « entiers » ou « entières » après le nom de chaque grain dans la liste d’ingrédients de l’étiquetage nutritionnel. Consommez au moins la moitié de vos portions de produits céréaliers sous forme de grains entiers.

Le mythe sur le lait de vache est également faux. Le lait canadien satisfait aux normes strictes du gouvernement; il est donc bon pour la santé et sans danger pour la consommation. Les hormones de croissance, qui stimulent la production laitière, sont interdites au Canada. Comme les humains, les vaches sont parfois malades et ont besoin de médicaments tels que les

antibiotiques. En pareils cas, la vache est identifiée et est traite séparément. Ensuite, pendant un laps de temps obligatoire, on jette son lait de manière appropriée afin de permettre au médicament de quitter son système. Le lait biologique ou non biologique est un choix sûr et nutritif.

Examinez ces mythes et 35 autres sur le site www.dietitians.ca, ou demandez de plus amples renseignements à une diététiste. Il y a des diététistes dans

l’ensemble du Réseau de santé Horizon, notamment dans tous les hôpitaux, les programmes extra-muraux, les bureaux de Santé publique et dans de nombreux centres de santé communautaires.

Avez-vousdéjàentenduparlerd’unrégimededésintoxicationpouréliminerlestoxinesducorps?Avez-vousentendudirequeleseldemerétaitplussantéparcequ’ilestnaturel,quelestermes«multigrains»et«grainsentiers»signifiaientlamêmechoseouquelelaitdevacheétaitremplid’hormonesetd’antibiotiques?

Ces mythes et 35 autres sont ciblés par la campagne 2012 du Mois de la nutrition organisée par les diététistes du Canada. De nos jours, l’information nutritionnelle est plus accessible que jamais. Il suffit d’un clic de souris, d’un micromessage ou de l’effleurement de la tablette iPad pour obtenir les renseignements voulus. Les revues, les journaux, la radio et la télévision font souvent état de la dernière tendance en matière de nutrition ou d’un régime miracle. Cependant, ces renseignements ne sont pas tous fiables, ce qui laisse libre cours à des mythes et à de fausses informations. Les médias sociaux, les médias traditionnels et Internet présentent l’information sous un jour crédible, même si elle peut être inexacte. Donc, comment savoir si ce qu’on entend, ce qu’on voit et ce qu’on lit est vrai?

L’utilisation de sources fiables aide à distinguer les faits de la fiction. Comme les diététistes sont les experts en nutrition, le site Web des diététistes du Canada est une excellente source d’information nutritionnelle et de conseils pratiques pour bien manger et mener une vie saine.

Toutelavéritésurcequevousmangez!

Alors, qu’en est-il de ces mythes?Il n’existe aucune donnée scientifique prouvant qu’un régime de désintoxication nettoiera notre système; nos reins, notre foie et notre intestin le font déjà pour nous. Certains de ces régimes de

désintoxication et les suppléments de nettoyage pourraient en fait vous causer du mal.

Le sel de mer, comme le sel casher et gourmet, contient la même teneur en sodium que le sel de table; consommer trop de sodium de n’importe quelle

source peut nuire à votre santé. Pour donner plus de saveur à vos aliments, utilisez moins de sel et essayez plutôt d’ajouter des fines herbes, des épices, de l’ail, du vinaigre ou du jus d’orange ou de citron à vos recettes ou à vos mets préférés.

Le terme « multigrains » ne signifie pas toujours « grains entiers ». Les produits étiquetés « multigrains » peuvent comprendre des combinaisons de plusieurs grains,

Muffins aux flocons

d’avoine et aux petits fruits

1½ tasse farine tout usage

½ tasse cassonade tassée

¾tasse floconsd’avoine

1 œuf

2c.àthé levurechimique

1 tasse lait 2 %

½ c. à thé sel

½tasse mayonnaiselégère

½ c. à thé cannelle

1 tasse bleuets ou framboises(fraisou congelés)

Dansungrandbol,mélangezlafarine,lesfloconsd’avoine,lal

evure

chimique,lesel,lacannelleetlacassonade.Fouettezensemble

l’œuf,

lelaitetlamayonnaisejusqu’àcequ’ilssoientbienmélangése

t

ajoutezcemélangeaumélangedefarine.Brassezjusqu’àcequ

eletout

soitbienmélangéetajoutezlespetitsfruits.Déposezlapâtedan

sdes

moulesàmuffinsetfaitescuireaufourà400°F(200°C)penda

nt20

à25minutesoujusqu’àcequeledessusrebondisse

lorsquevousappuierezlégèrementsurlesmuffins.

Laissezrefroidir10minutesetplacezsurune

clayettepourlesrefroidircomplètement.Donne

12muffins.

Valeur nutritive par portion : 170 calories;

4,5 g lipides; 1,0 g lipides saturés; 230 mg sodium;

29 g glucides; 2 g fibres; 4 g protéines; 

65 mg calcium (6 % VQ); 1,1 mg fer (8 % VQ).

Martha MacLean, RD

Diététiste, Centre de santé communautaire St. Joseph, Saint John

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Cathy Lawlor, BSC, RRT, RPSGT

Technologue du sommeil et inhalothérapeute, Centre du sommeil de l’Atlantique, Saint John

Des études

ont révélé que

presque tous les

ados ont déclaré

avoir au moins

un dispositif

électronique dans

leur chambre à

coucher, et il n’est

pas rare d’en

trouver quatre ou

plus.

Le sommeil chez les adolescents : voilà un sujet pouvant s’avérer problématique tant pour les adolescents et leurs parents que pour les enseignants, les employeurs et les autres personnes de leur entourage. Les adolescents dorment-ils trop ou pas assez? Ont-ils de mauvaises habitudes en matière de sommeil? Quel est l’équilibre parfait?

Entre l’adolescence et le début de l’âge adulte, les ados sont en conflit avec ce que l’on considère comme des habitudes de sommeil et les activités de vie normales et acceptables. Alors qu’une partie du conflit est due à leurs habitudes personnelles, une autre partie échappe à leur volonté.

Le sommeil, quel que soit l’âge, est contrôlé par les deux systèmes biologiques suivants :

1. L’homéostasie du cycle sommeil-éveil – bref, plus la période d’éveil de la personne est prolongée, plus elle aura besoin de sommeil.

2. Le rythme circadien – c’est votre horloge biologique de 24 heures.

En raison des changements biologiques qui surviennent durant l’adolescence, le rythme circadien des ados change et entraîne un retard dans la libération de la mélatonine, l’hormone qui provoque le sommeil. Elle est seulement libérée plus tard en soirée, souvent pas avant 23 h ou plus tard. Par conséquent, les adolescents n’ont pas souvent sommeil avant très tard le soir ou au petit matin. Même s’ils se couchent plus tôt, ils pourraient être incapables de s’endormir, ce qui peut causer de la frustration et rendre l’endormissement encore plus difficile. Connu sous le nom de syndrome du retard de la phase du sommeil, ce trouble se résorbe habituellement tout seul entre la vingtaine et la mi-vingtaine.

En moyenne, les ados ont besoin de 8,5 à 10 heures de sommeil

par nuit pour se sentir reposés et productifs. Cependant,

comme ils doivent se lever le matin pour aller à l’école, de nombreux

adolescents ne dorment que quatre à six heures

par nuit. Souvent, ils devront faire des

siestes ou faire la grasse matinée les fins de

semaine pour compenser

leur manque

de

Lemanquedesommeilchezlesadolescents

sommeil. Malheureusement, cela peut aggraver le syndrome du retard de la phase du sommeil, car le besoin de sommeil a été rajusté et il devient encore plus difficile de dormir.

Un sommeil adéquat chaque nuit est également nécessaire au développement physique approprié des ados. Une portion du cerveau appelée cortex préfrontal (responsable du contrôle des émotions) poursuit son développement à l’adolescence, et le sommeil lui est nécessaire. Le manque de sommeil peut entraîner d’importantes variations dans les émotions, ce qui renforce davantage le besoin d’un horaire régulier pour les ados.

L’utilisation accrue de dispositifs électroniques, comme les téléphones intelligents, est un autre facteur qui peut grandement perturber le sommeil des ados. Des études ont révélé que presque tous les ados ont déclaré avoir au moins un dispositif électronique dans leur chambre à coucher, et il n’est pas rare d’en trouver quatre ou plus.

Pour de nombreux ados, les téléphones cellulaires, les téléphones intelligents, les ordinateurs, les tablettes et les jeux vidéo font régulièrement partie de l’étape précédant le sommeil. L’accès aux médias sociaux comme Facebook et Twitter est une composante normale de la socialisation chez la plupart des ados. Malheureusement, en raison de leur horaire chargé qui comprend l’école, les sports et le travail à temps partiel, de nombreux ados n’ont que les heures tardives de la journée pour leurs activités sociales. L’intensité de la lumière émise par ces dispositifs sollicite le cerveau et peut retarder davantage la libération de la mélatonine qui, comme on l’a indiqué ci-dessus, se libère déjà tardivement.

Souvent, ce temps n’est pas surveillé ou contrôlé par les parents ou les gardiens, mais le fait de limiter le temps accordé à ces activités avant le coucher peut faciliter l’endormissement.

Quelques changements apportés aux habitudes précédant le sommeil peuvent aider l’ado à contrôler l’équilibre entre son désir de combler ses besoins sociaux et ses besoins en sommeil.

•Adopterunhorairerégulier,mêmelesfinsdesemaine, afin de maintenir le rythme circadien de l’ado.

•Réduireoucesserd’utiliserlesdispositifsquisollicitent le cerveau au moins 30 minutes avant le coucher.

•Sil’adoabesoindelaradiooude la télé pour s’endormir, utiliser le minuteur de mise en veille pour réduire graduellement le temps d’utilisation requis.

•Prévoiruneactivitérelaxantecomme la lecture avec une lumière tamisée ou un bain chaud avant le coucher.

•Éviterlacaféineetlanicotineaprès le début de la soirée.

•Mangerunecollationlégère.

•Effectuerlesexercicesvigoureuxen après-midi ou très tôt en soirée.

•Nepaspermettreauxanimauxdecompagnie de passer la nuit dans la

chambre de l’ado.

Si tous les conseils et les trucs ci-dessus n’améliorent pas la qualité et la quantité du sommeil ou ne résolvent pas les problèmes de somnolence le jour, discutez-en avec votre médecin pour écarter la possibilité de troubles du sommeil sous-jacents.

Photo : Emily McGill

Laura McLaughlin, bénévole au Service d’urgence de l’Hôpital régional de Saint John

En moyenne, les ados ont besoin

de 8,5 à 10 heures de sommeil par

nuit pour se sentir reposés et productifs. Cependant,

nombreux sont ceux qui disent ne dormir que de 4 à

6 heures.

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Les multiples facettes de la dépendanceSelon un rapport publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, les femmes comptent pour 40 p. 100 des toxicomanes en Amérique du Nord. Mais qui sont ces femmes au juste?

Ce sont des femmes très actives, des professionnelles, des ménagères et des femmes à faible revenu. Elles habitent des milieux ruraux et urbains. Elles sont mariées, célibataires, divorcées, hétérosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et transgenres. Ce sont des femmes d’apparence physique saine, des femmes atteintes de problèmes de santé et des femmes handicapées. Ces femmes sont enceintes, ont des familles ou sont sans enfants. Elles sont adolescentes, jeunes

Lesrépercussionsdeladépendancesurlesfemmes

Selon le rapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, les femmes font face à de nombreux obstacles lorsqu’elles tentent d’accéder au traitement. Selon le rapport, elles doivent surmonter des problèmes plus graves lorsqu’elles entament le traitement et ont tendance à chercher de l’aide dans les établissements de santé mentale plutôt que dans les établissements spécialisés dans le traitement de la toxicomanie.

La RÉALITÉ des femmes comporte des défis différents de ceux des hommes. Souvent, les femmes atteintes d’une dépendance ont été victimes de violence ou de négligence, ou elles ont des problèmes liés à la sexualité ou à la reproduction. Les femmes ont généralement moins de soutien de leur conjoint lors du traitement et les mères célibataires ont souvent des difficultés liés à la garde des enfants pendant qu’elles obtiennent des services de réadaptation. L’école de travail social de l’Université Dalhousie a effectué des recherches sur l’utilisation de l’alcool par les femmes comme automédication contre la dépression. Les recherches ont indiqué que les femmes utilisent l’alcool pour composer avec la dépression, l’anxiété et le stress post-traumatique.

Il y a de nombreux facteurs précis qui font en sorte que les femmes sont à risque de développer une dépendance :

• la discrimination (fondée sur le sexe, l’âge, le revenu, la race, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou les croyances religieuses);

• l’environnement (les stéréotypes sexuels, la culture, ou encore, l’environnement social ou géographique);

• le déplacement (déplacement professionnel, perte d’emploi, pauvreté, occasions d’emploi, soutien de l’employeur, faibles revenus chez les personnes de tous les niveaux d’éducation);

• les politiques de déplacement (aide au revenu, aide sociale à l’enfance);

( Continue... )

Michele Bushey MSW RSW

Travailleuse sociale communautaire, Services de traitement des dépendances et de santé mentale, Miramichi

adultes, étudiantes, personnes d’âge moyen et femmes âgées. Elles font partie de populations minoritaires et elles sont d’anciennes combattantes. Certaines ont connu de la violence et des traumatismes, d’autres non. La liste est infinie.

Toutes les femmes courent le risque de développer une dépendance, sans exception.

Traitements et types de dépendanceSelon les recherches, les femmes réagissent normalement mieux au traitement des dépendances que les hommes. Il semblerait qu’un plus grand nombre de femmes que d’hommes sont sensibilisées aux problèmes liés à la toxicomanie. Cette constatation a mené au développement de programmes de

traitement de la toxicomanie adaptés aux besoins des femmes. Toutefois,

les recherches indiquent également que les femmes

ont tendance à créer une dépendance plus rapidement et courent un plus grand risque de mourir en raison de la dépendance. La toxicomanie chez les femmes est à la hausse, car les filles font l’essai de drogues et d’alcool de plus en plus jeune.

Malheureusement, les mêmes rapports indiquent que les femmes ont moins tendance à se faire soigner

et sont portées à adopter les habitudes de dépendance

de leur conjoint. Elles ont plus tendance à s’isoler socialement

que les hommes et courent un plus grand risque de développer

des problèmes de santé découlant de la dépendance. Le nombre de femmes

emprisonnées pour des raisons liées à la dépendance est plus élevé qu’il ne l’a jamais été. Les femmes toxicomanes sont jugées plus sévèrement que les hommes aux prises avec les mêmes problèmes.

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Signes de la dépendanceSouvent, les personnes ayant une dépendance essaient de cacher

leurs symptômes et de minimiser le problème. Ces signes peuvent se manifester dans de nombreux cas, mais pas nécessairement toujours.

Signes physiques• Changements sur le plan de

l’appétit et des habitudes du sommeil

• Perte ou prise soudaine de poids

• Détérioration de l’apparence physique et des habitudes d’entretien personnel

• Odeurs anormales de l’haleine, du corps et des vêtements

• Tremblements, difficulté d’élocution et manque de coordination

• Changements du niveau d’énergie – extrêmement fatigué ou énergétique

Signes comportementaux • Manque d’assiduité et diminution

du rendement au travail ou à l’école

• Besoin inexpliqué d’argent. Possibilité d’emprunt ou de vol pour obtenir de l’argent

• Comportements secrets ou suspects

• Changement soudain d’amis, de lieux de rencontre préférés et de passe-temps

• Situations précaires fréquentes (disputes, accidents, activités illégales)

• Mensonges

Signes psychologiques • Sauts d’humeur soudains,

irritabilité ou flambées de colère

• Périodes anormales d’hyperactivité, d’agitation ou d’étourderie

• Manque de motivation – apparence léthargique ou distraite

• Apparence craintive, anxieuse ou paranoïaque

• l’agression et la violence (La plupart du temps, l’auteur de la violence familiale est l’homme et la victime, la femme.);

• la santé mentale (Les femmes sont plus susceptibles de faire une tentative de suicide en guise d’appel au secours).

Tabous et préjugés culturelsLes recherches indiquent qu’en raison des tabous et des préjugés culturels, l’abus de substances de la part des femmes n’est pas toujours reconnu par les femmes elles-mêmes, leur famille et les professionnels qui pourraient les aider à obtenir le traitement dont elles ont besoin. Bon nombre de femmes ont subi des traumatismes et utilisent l’alcool et les drogues comme moyen de gérer ces problèmes.

Cette tendance est encore plus marquée chez les femmes autochtones qui forment une grande partie de la population rurale et éloignée du Nord canadien. Les femmes du Canada sont toutes aussi diverses que les communautés où elles habitent. Au Nouveau-Brunswick, il y a de nombreuses communautés autochtones et il est important que les fournisseurs de services comprennent les besoins de cette population en matière de traitement de la toxicomanie. Lorsqu’ils traitent les femmes autochtones, les fournisseurs de services doivent non seulement tenir compte des risques propres aux femmes, mais aussi des conditions de pauvreté et d’isolement que l’on trouve dans les réserves. En raison de ces conditions, les femmes autochtones courent un grand risque de développer une dépendance. Si nous voulons bien aider les femmes autochtones à surmonter la dépendance, nous devons tenir compte de leurs défis quotidiens actuels ainsi que leur culture en tant que membres des Premières nations.

Changements actuelsAu Nouveau-Brunswick, on est en train de fusionner les services de traitement des dépendances et des services de santé mentale. L’objectif est d’offrir au client en proie à une dépendance et des troubles de santé mentale le meilleur traitement possible. Il s’agit d’une approche axée sur les pratiques exemplaires qui a pour but d’assurer le rétablissement global du client.

Pour mieux gérer les problèmes de toxicomanie chez les femmes, il faut organiser des activités de sensibilisation et

d’éducation afin d’éliminer la stigmatisation et de redonner le pouvoir aux communautés. En sensibilisant le public et en lui fournissant des renseignements sur les traitements disponibles, on pourra éliminer les tabous et améliorer l’accès au traitement.

Pour obtenir une liste exhaustive des établissements du Réseau de santé Horizon offrant des services de traitement des dépendances et de santé mentale, veuillez accéder au site www.HorizonNB.ca, puis cliquer sur « Liste des services de traitement des dépendances et de santé mentale » dans l’onglet « Établissements et services ».

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La plupart de nous savons qu’il faut qu’il faut faire de l’exercice régulièrement, dormir suffisamment, manger plus de légumes, éviter de fumer, passer moins de temps devant le téléviseur et gérer notre stress plus efficacement. Cependant, tenir une ou plusieurs de nos résolutions n’est pas toujours facile. Pourquoi?

Souvent, les facteurs qui déterminent notre santé sont moins fonction de nos décisions quotidiennes en matière de santé que les circonstances sociales et physiques qui nous entourent. Saviez-vous que la pauvreté était un facteur de risque de diabète ou que le stress en milieu de travail exposait les employés à un risque accru de problèmes de santé mentale? En fait, de nombreux facteurs qui échappent à notre volonté influent sur notre santé. Voici l’exemple de la famille Léger :

Jess est la jeune mère de deux enfants d’âge préscolaire. Ils habitent une région rurale du Nouveau-Brunswick. Son mari Matt a toujours travaillé dans l’industrie forestière, mais en raison des changements importants qu’a subis cette industrie au cours des dernières années, il a perdu son emploi il y a quelques mois et a dû quitter la province pour travailler. Son nouvel emploi n’est pas aussi payant que son ancien, et il n’a plus d’avantages sociaux.

Jess travaille à temps partiel à l’épicerie locale, et les enfants vont à la garderie. En raison des dépenses supplémentaires liées au déplacement de Matt et des frais de garderie, le couple n’a pas assez d’argent pour joindre les deux bouts. Jess regrette de ne pas avoir été au collège; cette formation lui aurait permis de décrocher un emploi plus intéressant et plus payant pour soutenir sa famille. Elle accouchera de leur troisième enfant dans deux mois et elle s’inquiète des répercussions négatives possibles sur son bébé de ses longs quarts de travail debout. Son mari lui manque, et elle trouve stressant et fatigant de s’occuper seule des enfants et des affaires familiales. Le couple a un seul véhicule que Matt utilise pour son travail. Jess se demande comment ils vont se débrouiller avec l’arrivée du nouveau bébé.

Cela semble pénible, n’est-ce pas? Heureusement que Jess habite près de sa mère, de son père et de sa sœur qui l’aident en l’emmenant à ses rendez-vous chez le médecin et en gardant parfois les enfants. Jess aime vraiment participer aux rencontres parents-enfants au centre communautaire de son quartier. Elle y a rencontré une nouvelle amie qu’elle voit maintenant avec leurs enfants les fins de semaine au terrain de jeux. Auparavant, le terrain de jeux était

plutôt délabré, mais des membres de clubs de service et des entreprises de la région ont donné du temps, du savoir-faire et de l’argent pour améliorer la structure de jeu et la rendre plus sécuritaire. Une fois par mois, Jess se joint à d’autres personnes au centre de santé local afin de préparer ensemble des repas pour la semaine et de socialiser. Ensuite, les participants emballent la nourriture, l’apportent à la maison et la congèlent. Lorsqu’elle rentre du travail, Jess est bien heureuse d’avoir ces repas santé prêts-à-manger, et leur coût est raisonnable puisque les participants se le partagent. L’infirmière du centre de santé lui a parlé d’un groupe de marche, et Jess se sent en meilleure forme et moins stressée depuis qu’elle a commencé à faire de l’exercice régulièrement en groupe. De plus, elle songe à consulter la travailleuse sociale du centre au sujet de ses soucis.

De nombreux facteurs influent sur notre santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Même si la situation de Jess est difficile, elle se considère chanceuse d’avoir le soutien de sa famille et de ses amis et de profiter des services offerts dans sa localité.

Qu’est-cequicontribueàlabonnesantéd’unecollectivité?

Christine De Jong, Allison Holland, Denise Doiron, David Arbeau

L’Équipe de gestion de la santé et des maladies chroniques du Réseau Horizon

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Au cours de la dernière décennie, on s’est beaucoup intéressé aux effets du vieillissement chez l’homme – que l’on appelle parfois ménopause masculine, andropause, déficit androgénique de l’homme vieillissant ou, en termes plus techniques, hypogonadisme tardif. Le vieillissement cause en effet une baisse de la production de l’hormone mâle qui peut contribuer aux changements physiques liés à l’âge. Toutefois, contrairement à la ménopause chez la femme, où les niveaux hormonaux chutent subitement, on observe chez l’homme une diminution progressive des hormones sexuelles depuis leur plus haut niveau de 20 à 30 ans jusqu’à 80 ans. Les maladies chroniques, comme l’obésité, le tabagisme et les maladies cardiaques accélèrent vraisemblablement ce déclin. Malgré l’intérêt porté à la « ménopause masculine », il n’y a pas eu suffisamment d’essais cliniques sur le sujet pour connaître les bienfaits et les risques réels du traitement à base de testostérone chez l’homme vieillissant : nous ne disposons pas encore de données à long terme sur les risques de maladies de la prostate ou d’événements cardiaques.

Changements physiques et émotifs liés à l’âgeNous savons par ailleurs que d’autres changements endocriniens se produisent chez la femme et chez l’homme vieillissants qui ont un effet considérable sur la santé. On observe, par exemple, une variation des valeurs lipidiques (cholestérol), une diminution de la densité osseuse, une augmentation de l’obésité abdominale et un accroissement des risques de syndrome métabolique, de diabète et de maladie cardiaque. On estime que près de 50 % des personnes de 60 ans et plus souffrent du syndrome métabolique (un accroissement de la circonférence abdominale causé par une concentration de gras abdominal et une légère hausse de la tension artérielle, de la glycémie et des taux lipidiques) et que près de 30 % des Néo-Brunswickois de 70 ans et plus sont diabétiques.

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s’ils ont une maladie vasculaire ou des facteurs de risque de maladie coronarienne).

Tout comme les changements qui se produisent chez la femme à la ménopause, la diminution progressive de l’hormone sexuelle chez l’homme, la testostérone, est vue comme une partie intégrante du vieillissement et nécessite rarement une investigation ou une intervention médicale. Toutefois, comme c’est le cas chez les femmes ménopausées, un petit nombre d’hommes reçoivent une thérapie à base de testostérone en présence de symptômes importants et d’un niveau de testostérone anormalement bas pour leur âge. Dans de tels cas, les bienfaits et les risques sont bien soupesés. Le patient sera d’ailleurs suivi pour surveiller tout changement du taux de cholestérol, des marqueurs du cancer de la prostate ou des enzymes hépatiques et pour l’apparition du syndrome d’apnée du sommeil.

Bien que la thérapie à base de testostérone puisse être envisagée dans certains cas, tout compte fait, il est de loin plus important pour les hommes de manger sainement, de maintenir un poids santé et de faire de l’activité physique régulièrement s’ils veulent réussir à composer avec les changements qui accompagnent le vieillissement.

En outre, le vieillissement peut être accompagné d’émotions fondées sur la non-réalisation d’objectifs, l’image corporelle ou les relations changeantes.

Composer avec les changements liés à l’âgeBien qu’il y ait eu peu d’études sur le traitement à base de testostérone chez l’homme, nous disposons de données probantes sur les bienfaits d’un régime sain, de l’arrêt du tabagisme, d’une légère perte de poids et de l’activité physique en vieillissant.

Il a été démontré que faire de l’exercice régulièrement réduit la morbidité (problèmes de santé) et la mortalité (décès) chez les personnes âgées. En effet, l’exercice contribue à baisser la pression artérielle, à améliorer les taux glycémiques, à réduire les risques de développer le diabète, à améliorer le cholestérol, à réduire les risques de chute et à diminuer l’incidence de fractures en raison d’une faible densité osseuse. En outre, s’adonner régulièrement à une activité physique permet de réduire la douleur et d’améliorer la mémoire, le sommeil et la qualité de vie en générale — nul produit ne peut se vanter d’offrir ces bienfaits pour la santé!

Les hommes peuvent pallier les changements physiques et émotifs liés au vieillissement en commençant un régime quotidien d’activité physique après consultation avec leur médecin pour déterminer le niveau d’activité qui leur conviendra (surtout après une longue période d’inactivité ou

Le Dr Édouard Hendricks, vice-président aux Affaires médicales et universitaires du Réseau de santé Horizon, choisit un repas

santé du menu Mango offert à l’Hôpital de Miramichi et à l’Hôpital régional de Saint John.

Bien qu’il y ait eu peu d’études sur le traitement

à base de testostérone chez l’homme, nous disposons

de données probantes sur les bienfaits d’un

régime sain, de l’arrêt du tabagisme, d’une

légère perte de poids et de l’activité physique en

vieillissant.

Photo : Sheena Dougan Mosher

Dre Angela McGibbon

Chef de médecine interne, Fredericton

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J’étais jeune et invincible. La maladie, c’était pour les autres, pour les personnes âgées. Enfin, c’est ce que je croyais. Peu après mon 26e anniversaire, vlan, juste comme ça, j’ai fait une crise cardiaque. Pas une petite crise cardiaque, mais une crise cardiaque qui a considérablement endommagé mon cœur. Il a fallu deux ans aux médecins pour me convaincre que j’étais malade. Ensuite, il leur a fallu deux autres années pour me convaincre que je n’allais pas mourir à tout moment.

Avec le temps, cette réalité a fait partie de ma vie quotidienne et je l’ai simplement oubliée. Je ne me sentais pas malade, mais j’étais malade. C’est 26 ans plus tard qu’un nouveau médecin a ordonné une échographie. C’était un test courant, rien de grave. J’aurais dû comprendre à son attitude, mais je ne m’attendais pas à de mauvaises nouvelles. Et elle me dit : « J’ai le regret de vous annoncer que vous êtes atteinte d’insuffisance cardiaque congestive ». Je n’avais aucune idée de ce que c’était. Le lendemain, j’ai rencontré un cardiologue. Il était question de greffe du cœur, et je commençais à avoir peur. Ma fraction d’éjection (l’action de pompage du cœur) avait diminué à 15 %, et à 10 %, on inscrit votre nom sur la liste nationale des patients en attente d’une greffe du cœur. J’ai rencontré une équipe de greffe à Halifax, et on m’a installé un défibrillateur cardioverteur implantable (DCI) au Centre cardiaque du Nouveau-Brunswick à Saint John. J’ai rencontré l’équipe de greffe à maintes reprises. On se préparait au pire. Durant cette période, on m’a donné de nombreux médicaments différents pour aider mon cœur défaillant. Et lentement, les médicaments ont commencé à fonctionner, et ma fraction d’éjection a commencé à remonter. J’ai fait de la réadaptation cardiaque à Moncton, et on m’a montré comment faire des exercices et surveiller ma consommation de sodium. On m’a enseigné tout ce que je devais savoir au sujet des médicaments que je prenais, comment ils fonctionnaient et pourquoi je les prenais. À la fin du programme de 18 séances, je savais ce qu’il fallait surveiller et je connaissais mon cœur à fond.

À mon départ, l’équipe m’a assuré qu’on avait déjà vu des fractions d’éjection remonter aussi haut que dans les 40 %. Je croyais vraiment qu’on me disait cela pour me faire plaisir. Mais j’ai quand même fait absolument tout ce qu’on m’avait prescrit. J’ai respecté toutes les recommandations qu’on m’avait données touchant mon mode de vie, l’exercice et l’alimentation. Aujourd’hui, je suis tellement reconnaissante envers la Clinique de la fonction cardiaque de L’Hôpital de Moncton et la formidable équipe médicale qui m’ont suivie de près. Je suis également reconnaissante envers mon mari, qui m’a accompagnée à chaque rendez-vous, à chaque intervention et à chaque séance de réadaptation.

Et oui, ma fraction d’éjection est maintenant de 43 %. Il n’est pas garanti que cela restera à cette valeur, car l’insuffisance cardiaque entraîne des fluctuations, mais une chose est certaine, 43 %, c’est

mieux que 15 %. Cela ne fonctionne pas toujours ainsi, mais dans mon cas, cela a réussi. Et je suis reconnaissante envers ceux et celles qui m’ont aidée à connaître ce succès.

~ Sylvia Williams, Moncton

Sylvia Williams

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veuillez nous envoyer un courriel à l’adresse :

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Ma vie a changé radicalement il y a 15 ans. Certains pourraient examiner les circonstances et affirmer que ma vie a changé pour le pire. Cependant, après tout ce que j’ai vécu avec ma famille, je crois que la qualité de notre vie s’est améliorée.

Il y a de nombreuses années, j’étais extrêmement actif et athlétique. En revenant d’un voyage de hockey en octobre 1996, j’ai été impliqué dans un accident de voiture terrible; j’ai subi de graves blessures derrière mon poumon et, après de nombreuses interventions diagnostiques, j’ai été admis en chirurgie en novembre. L’intervention devait être exécutée par laparoscopie; toutefois, après le début de l’intervention, on a constaté

que mon muscle était trop épais et qu’il fallait donc exécuter une incision thoracique majeure et pratiquer une chirurgie invasive. Il y a eu plusieurs complications imprévues. Malheureusement, après la chirurgie, on n’a pas expliqué complètement les complications et les résultats à mon épouse, à mon médecin de famille ou aux autres membres de mon équipe de soins de santé. La première nuit suivant ma chirurgie, mon épouse a remarqué que je ne respirais pas de manière appropriée et elle a averti le jeune médecin résident en anesthésiologie alors en service. Ce médecin résident incroyablement jeune a dû immédiatement retirer et réinsérer mes drains thoraciques dans la chambre, car ils avaient été insérés incorrectement et m’empêchaient de respirer. Grâce à l’action rapide du médecin résident et de mon épouse, j’ai survécu. J’ai reçu mon congé juste à temps pour passer Noël avec ma famille en Nouvelle-Écosse. Mais quelques semaines plus tard, j’ai été réadmis à l’hôpital d’Halifax en raison d’autres complications. J’allais rester à l’hôpital cinq mois.

Je suis maintenant atteint de la MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique), de la fibrose pulmonaire et de la paralysie du diaphragme.

Certains pourraient penser que cela sonnerait le glas de mon bonheur et de ma vie active, mais j’ai pris consciemment la décision d’apprendre de mes expériences et d’aller de l’avant. Depuis, j’ai appris l’importance de la communication. Tous les membres d’une équipe de soins de santé – y compris les membres de ma famille – doivent être bien renseignés à chaque étape. Il y a toujours un potentiel de risques ou de problèmes; c’est la manière de traiter et de communiquer les problèmes qui est importante.

Je n’ai pas pris cette leçon à la légère. Je suis maintenant un communicateur, un conférencier et un promoteur. Je suis un meilleur époux, un meilleur père et un meilleur ami grâce à l’expérience que j’ai vécue. Je suis un défenseur de la santé et je participe à de nombreux organismes locaux, provinciaux et nationaux en santé. Je suis un mentor en santé auprès de l’école de médecine Dalhousie Medicine NB. J’ai subi une profonde transformation intérieure grâce à mes expériences.

Je suis suivi de près par mon médecin de famille et je subis régulièrement des interventions pour contrôler mes problèmes de santé. Les équipes de santé que je rencontre à l’Hôpital régional de Saint John et dans la collectivité sont excellentes, professionnelles, qualifiées et compétentes. Mais je veille toujours à ce que les voies de communication demeurent ouvertes. Il est important d’apprendre de ses expériences, de grandir grâce à elles et d’aller de l’avant. Apprenez à être patient. Apprenez à être respectueux. Et soyez reconnaissant.

~ Roger Stoddard, Saint John

Témoignage d’un patient

Roger Stoddard et son épouse

Charlene avec leur bébé Ryker.

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La Dre Colleen O’Connell est spécialiste en neuroréadaptation et chercheuse principale au Centre de réadaptation Stan Cassidy. Elle est membre de la Faculté de médecine de l’Université Dalhousie et de la Faculté des études supérieures de l’Université du Nouveau-Brunswick, ainsi que du Canadian ALS Research Network, du Rick Hansen Institute Research Network et de l’Atlantic Mobility Action Project.

Au cours des dix dernières années, Colleen a dirigé la croissance de la recherche au Centre de réadaptation Stan Cassidy en participant à des essais cliniques nationaux et internationaux, dont le traitement de la douleur et de la spasticité chez les personnes atteintes de sclérose en plaques et de lésions médullaires ainsi que des essais de médicaments destinés aux personnes qui vivent avec la SLA. L’établissement de partenariats de recherche appliquée avec l’Institute for Biomedical Engineering de l’Université du Nouveau-Brunswick a permis à Colleen de collaborer à des projets afin d’évaluer la force, les mouvements et la tonicité des personnes touchées par des troubles neurologiques.

Colleen participe activement à divers projets de recherche, y compris une étude sur la stimulation électrique fonctionnelle pour la réadaptation de la fonction de la main à la suite d’une lésion médullaire. Il s’agit d’une nouvelle option de traitement qui pourrait permettre au corps de réparer les

cellules nerveuses endommagées et d’améliorer considérablement la réadaptation des patients.

De plus, Colleen dirige la participation du Centre de réadaptation Stan Cassidy au Rick Hansen Spinal Cord Injury Registry, une base de données nationale qui recueille des renseignements importants sur les lésions médullaires, les traitements et les résultats. Les médecins et les représentants gouvernementaux peuvent utiliser ces types de données pour évaluer le succès des options de traitement, identifier les complications du traitement et déterminer le meilleur moyen de soigner les patients atteints de ces types de blessures.

Le travail de Colleen sur la stimulation électrique fonctionnelle pour traiter la spasticité chez les patients atteints de lésions médullaires est unique puisque aucune étude du genre n’a été effectuée à ce jour sur un tel groupe de patients. Nous espérons que cette recherche bonifiera la qualité de vie des patients en améliorant leurs mouvements et leur sommeil et en réduisant leur besoin de médicaments pouvant entraîner des effets indésirables.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’expérience et la pratique de Colleen, veuillez visiter le site Web d’Horizon à fr.HorizonNB.ca/accueil/recherche.aspx.

Pleins feux sur la recherche

ColleenO’ConnellMDFRCPC

Dre O’Connell avec une de ses patientes en Haïti.

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